Ma première envie était de parler de football puisqu’on s’interroge, paraît-il, sur les raisons de l’inexorable déclin sportif et médiatique du championnat de France. On propose des remèdes techniques qui concernent l’organisation des clubs alors que l’essentiel est ailleurs.
Trop de fautes d’arbitrage, trop de chiqué de la part des joueurs – ce qui casse le rythme des matchs – et surtout pas assez de beau jeu. Il faudrait en effet en revenir à la philosophie du jeu d’un Albert Batteux à Reims qui se souciait peu des buts concédés dès lors que ses attaquants en avaient marqué davantage à l’adversaire. Ce triple changement nous garantirait d’autres spectacles (Le Parisien).
Mon premier désir était de traiter ce sujet mais j’ai eu honte d’être aussi léger alors que « la loi de la violence » avait régné à Paris et dans d’autres villes à l’occasion des manifestations contre la loi El Khomri. Et qu’on ne sait plus opposer la violence légitime de la loi à ces casseurs tellement intégrés dans les défilés et les « Nuit debout » qu’il serait naïf de les croire venus d’ailleurs.
Quand un Etat, depuis quatre ans, a fait preuve à l’évidence de deux poids deux mesures - qu’on demande à la multitude pacifique contre « le mariage pour tous » ce qu’elle en pense et si elle a eu l’impression d’être traitée avec autant de laxisme que quelques autres perturbations collectives ! -, il est inévitable que certains tentent leur chance en espérant, tout en commettant le pire, être du côté de la mansuétude coupable ou de la faiblesse organisée. Que des minorités s’engouffrent dans les béances que l’incurie ou l’idéologie leur laissent.
Quand un Etat, ne sachant sur quel pied danser, sur quel registre appréhender ce qui conteste son ordre et la tranquillité publique, oscille entre rigueur et naïveté, entre sévérité annoncée et avertissements vains, il est fatal que dans ses missions de sécurité et de justice il ne soit plus crédible.
Il n’y a plus aucune raison pour qu’en France on soit dissuadé de troubler l’ordre public dans toutes ses facettes, dans sa quotidienneté la plus normale comme la plus accessible.
Il n’y a plus aucun motif pour qu’en France on ne profite pas de la démagogie qui entoure les contestations politiques ou syndicales afin de s’abandonner aux violences, aux dégradations, à l’élan pervers qui saisit toute force quand elle est assurée de n’être plus contrôlée. Pourquoi se priver ? Il y a du plaisir précisément parce qu’il n’y a plus de gêne ! (Le Parisien)
La police n’est pas en cause ni les organisateurs et responsables de bonne foi des manifestations. Quand le climat, de démission en démission, de recul en retraite, d’autorité de l’Etat en Etat sans autorité, est poussé à un tel paroxysme d’impunité propice à une malfaisance qui s’ébroue et se déploie comme si elle était chez elle dans le désordre public et dans la France d’aujourd’hui – et dire que pourtant nous avons encore l’état d’urgence ! -, rien ne va plus.
Il y a quelque chose de pourri dans notre République...
Chaque jour qui passe n’offre plus aux citoyens l’avantage de porter haut la fierté d’être Français mais au contraire la triste lucidité de trouver le pays bien bas.
@Marc GHINSBERG
Pas de verbiage inutile. Droit au but !
Rédigé par : adamastor | 03 mai 2016 à 14:17
Monsieur Bilger,
Un cauchemar m'a réveillé.
En principe d’ici un an nous devrions avoir les élections au suffrage universel.
Vu l’état de "deux poids deux mesures" (une autre façon de dire lâcheté), vu l’état d’urgence qui n’en finit pas, prolongé sous tous les prétextes, pensez-vous :
1- que nous allons faire un vote libre sous l’état d’urgence ?
2- que nous assistons à un coup d’Etat de fait par l’énarchie en place, dont l’objectif lâche serait de repousser le suffrage universel aux calendes grecques ?
Si vous pensez que cette idée est scabreuse, quel calendrier est nécessaire à votre avis pour sortir de l’état d’urgence ?
Après l'EURO 2016, on aura la fête nationale, laquelle a été détournée de célébration de la Constitution et de la Bastille (plein d’occasions pour discuter les libertés fondamentales et les apprendre collectivement) et est devenue un 11 novembre bis. Le 14 juillet vide de sens (sauf pour vendre des Rafale aux enfants des pays très amis, pour décorer leurs piscines dans le désert) est suivi des vacances (va-t-on sortir de l’état d’urgence quand l’Etat est couché à la plage ?), de la rentrée scolaire et ses grèves habituelles (peut-on sortir de l’état d’urgence et ne plus protéger nos écoles de casseurs ?).
Bref, vous voyez bien qu’il ne reste plus que la hotte du Père Noël pour porter, hypothétiquement, la fin de l’état d’urgence, mais alors cela serait accorder trop de poids aux fêtes décriées comme religieuses. Je ne vois pas d’issue, fin de suffrage universel !
Rédigé par : EPorteneuve | 02 mai 2016 à 19:22
Pour compléter mon commentaire sur cette inversion des rôles et des valeurs, en ce qui concerne la police et l'ordre public, cette chanson de Brassens :
http://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-hecatombe
L'on voit que cette mouvance ne date pas d'aujourd'hui.
Rédigé par : Robert | 02 mai 2016 à 11:46
"On vaut mieux que ça" disent-ils. Admettons. Mais il valent quoi alors ? Qu'ils nous le démontrent, et ce n'est pas en passant des nuits debout-assis que la démonstration nous est faite.
Bien sûr cela plaît aux vieux comme Mélenchon ou Cohn-Bendit, à Joffrin ou à July, à qui ça fait "effet impluse" ;-) et à qui 68 a apporté la notoriété et l'argent, mais à nos jeunes ça va leur apporter quoi ? Un oeil en moins, un casier judiciaire qui va leur barrer la route s'ils veulent un jour intégrer la fonction publique... certainement pas un meilleur salaire que leurs parents ou plus de facilité pour se loger.
Alors quoi ? Qu'est-ce qu'ils valent, ou qu'est-ce qu'ils veulent ? Le saura-t-on un jour ?
Rédigé par : breizmabro | 02 mai 2016 à 11:06
Journée et soirée de violences, des blessés des deux côtés, des vitrines saccagées, des plaques d'égout qui volent au-dessus des têtes, etc. Bilan : seulement deux casseurs en garde à vue ! Comme aurait dit le regretté Fernand Raynaud : "Y a comme un défaut !".
Manifestement le gouvernement ne veut pas de vagues. Qu'en pensent les policiers et les gendarmes qui en prennent "plein la gueule" ?
Rédigé par : Jabiru | 02 mai 2016 à 09:12
@Xavier Nebout
La République ne se compare pas à un panier de fraises où l’une serait pourrie. Les mots ont un sens, ils sont connotés. Le mot pourri en politique renvoie à des choses précises, le « tous pourris » par exemple est le cri de guerre des démagogues, des anti-démocrates, des anti-républicains.
De plus la pourriture a comme caractéristique de tout contaminer. Avec le temps la fraise pourrie rendra tout le panier impropre à la consommation.
Dire qu’il y a quelque chose de pourri dans notre République c’est dire qu’elle est en voie de décomposition, c’est faire le jeu de ceux pour qui elle est la "gueuse" comme on disait à l'Action française.
Or la République n’est pas un panier de fraises, il peut y avoir des défaillances, il peut y avoir des dysfonctionnements ce n’est pas pour ça qu’il y a quelque chose de pourri dans notre République
Quant à convoquer pour l’occasion Staline et Hitler pour comparer mon mode de pensée au leur, évitez-vous le ridicule.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 mai 2016 à 22:03
Le problème de notre championnat est le même que celui du championnat brésilien: alors qu'auparavant seulement les joueurs confirmés étaient appelés à jouer en Angleterre, en Espagne et en Italie, aujourd'hui les clubs de fond de tableau des grands championnats et même la seconde division anglaise proposent la culbute en salaire aux joueurs qui sont prometteurs mais encore en passe d'éclore.
Cela siphonne la Ligue 1 de tous ses bons joueurs, et seuls les clubs qui ont une chance de disputer la C1 retiennent encore leurs joueurs par l'intérêt sportif et la visibilité qu'offre la Ligue des Champions.
La Liga Europa un peu aussi, mais dans une bien moindre mesure car la visibilité est bien aléatoire et réduite au dernier carré.
Ne restent que les bourrins des équipes qui jouent le maintien en garant le bus devant leurs buts.
Finalement, ce n'est pas tellement différent pour la mondialisation du monde du travail: on est passé d'une interaction saine et enrichissante à un pompage systématique de nos talents au sortir de la formation, par manque de projet et d'investissement, combiné à un excès de prélèvements.
Rédigé par : Alex paulista | 01 mai 2016 à 21:24
@semtob
Après la claque économique, la claque numérique est à venir si des mesures de protection des données ne sont pas prises.
Cette obsolescence rapide des supports de données - et surtout l'absence de moyens de lecture compatibles - est effectivement inquiétante.
Nous pouvons encore déchiffrer un graffiti vieux de plusieurs millénaires sur un mur d'une cité antique, mais nous serons bientôt incapables de relire un CD de données vieux de dix ans seulement...
Un exemple d'un tel problème a été mis en évidence il y a quelques années aux États-Unis quand il a fallu traiter les dossiers des anciens combattants du Viêt Nam : ils avaient été enregistrés sur des bandes magnétiques correspondant à un ordinateur complètement périmé depuis.
La situation a pu être sauvée après avoir pu par chance retrouver un ordinateur identique figurant dans un musée...
@LJM
Rester au sein de manifestations où sont commis dégradations, pillages et violences c'est prendre des risques importants (...)
N'oublions pas le rôle des provocateurs délibérément introduits par la police dans une manifestation trop pacifique afin de créer des troubles qui permettront de discréditer le mouvement.
Et il est alors trop tard, même pour un simple passant, pour s'échapper.
Cela a été mis en évidence par des vidéos ayant circulé à l'époque des manifestations en marge des défilés principaux de la « Manif pour Tous », notamment aux Invalides, mais pas uniquement.
Des groupes d'individus en civil - au passage souvent accoutrés selon un style genre voyou tranchant sur celui des manifestants réels, plus BCBG - sont autorisés à franchir les cordons de police, pour se livrer à des « violences » qui feront le bonheur des médias, une fois leur besogne accomplie les mêmes cordons de police les laissent sortir de la nasse qui a été constituée, avant de taper sur tout ce qui se trouve à l'intérieur avant interpellation...
Un exemple parmi plusieurs autres :
http://illwieckz.net/journal/Avis_de_recherche
@caroff
Peut-être pour maintenir les citoyens dans la crainte et l'hébétude qui les détournent d'une réflexion sur les couleuvres et les boniments à avaler quotidiennement ?
Il existe une explication qui consiste dans l’instrumentalisation de l'insécurité par le pouvoir (quel qu'il soit) :
« En laissant les délinquants agir à sa place, le pouvoir fait d’une pierre deux coups. L’ordre se défait, mais le désarroi même qui en résulte débouche paradoxalement dans une relégitimisation du pouvoir, car le pouvoir apparaît comme l’ultime rempart contre le désordre triomphant ». Le pouvoir tire ainsi argument de l’insécurité pour que les citoyens se résignent à l’abandon de leurs droits, comme la légitime défense.
http://www.polemia.com/le-debut-de-la-fin-de-eric-werner/
Il s'agit là d'une variante de la stratégie de la tension.
Rédigé par : Exilé | 01 mai 2016 à 18:25
"Chaque jour qui passe n’offre plus aux citoyens l’avantage de porter haut la fierté d’être Français mais au contraire la triste lucidité de trouver le pays bien bas." (PB)
En deux quinquennats on a abîmé notre pays. La consanguinité de toujours les mêmes élus a pourri un corps désormais sous perfusion.
Il faut amputer cette classe politique repue et usée, on n'en veut plus, on n'en peut plus ! Macron est le miroir de l'état d'esprit des Français qui veulent du neuf, du neuf et du neuf ! Pas forcément ce dernier d'ailleurs.
Franchement avez-vous revu les images de la rue du Cirque ou celles du voilier où s'était embarquée Carlita ? C'est cela qu'on nous propose désespérément depuis dix ans bientôt accomplis. Assez de cette gabegie d'énergie de petits bras au service de leur petite personne.
On a beau se répéter, mais qui ? Rama Yade, il ne manquait plus qu'elle, avec cela nous sommes sauvés ! Enfin il suffit de le croire.
Rédigé par : Giuseppe | 01 mai 2016 à 17:10
Notre ministre de l'Intérieur, qui n'a pas le job le plus cool du gouvernement, s'est fendu d'une lettre aux préfets pour qu'ils rappellent aux forces de l'ordre les règles de déontologie afin qu'il soit fait un usage proportionné et légitime de la force et uniquement si cela s'avère nécessaire. Sur le fond il a tout à fait raison mais sur la forme c'est une autre affaire ! Quand un collègue se prend un pavé dans la tronche il doit être bien difficile d'adapter ces fameuses règles de déontologie au cœur de l'action. Les casseurs savent ce à quoi ils s'exposent et pour eux c'est la trique qui leur convient. Une rue investie par des brutes n'est pas un salon dans lequel on devise autour d'une tasse de thé et on ne peut pas y rétablir l'ordre républicain sans risquer quelques bavures. Mais comme nos élites n'ont jamais eu l'occasion de participer à des travaux pratiques en situation d'émeute il n'ont pas conscience qu'entre la théorie et la pratique il y a une marge difficile à apprécier quand on est en situation.
Rédigé par : Jabiru | 01 mai 2016 à 17:04
Le football est un sport de mohicans, tapettes et analphabètes.
Rédigé par : PR CALGUÈS | 01 mai 2016 à 13:49
On ne peut qu'être sidéré qu'en dépit d'un appareil d'Etat considérable (5,5 millions de fonctionnaires) et d'un policier pour 250 habitants contre 305 en Allemagne, le gouvernement - je devrais dire les gouvernements - est dans l'incapacité d'endiguer les troubles graves à l'ordre public que nous connaissons de façon récurrente : camionneurs, Bonnets rouges (coût de 900 millions € pour résiliation du contrat de gestion du péage), gitans bloquant une autoroute et brûlant des voitures, racailles incendiant 40 000 voitures par an (record mondial paraît-il), destruction et saccage de lieux publics (état des logements sociaux dans les "zones sensibles" par exemple), casseurs infiltrés dans les manifs de NDDL, Nuit debout et loi travail (loi flemmard plutôt !).
Pourquoi cette inefficacité ?
Peut-être pour maintenir les citoyens dans la crainte et l'hébétude qui les détournent d'une réflexion sur les couleuvres et les boniments à avaler quotidiennement ?
Rédigé par : caroff | 01 mai 2016 à 13:04
On peut, bien sûr, taxer de prêchi-prêcha rebutant, se moquer des efforts besogneux de qui tente de témoigner de sa perception de la réalité, on peut accuser la droite quand on est de gauche, et inversement, sans se rendre compte que ce qu'on accuse chez l'autre ne nous est révélé que par la reconnaissance en soi de ce qu'on y a perçu. Les neurones miroir, fonctionnement neurologique de l'imitation, le prouvent scientifiquement. La relation que nous entretenons est viciée dès les origines par les rivalités causées par cette réalité de l'imitation, nous laissant dans l'illusion que c'est toujours l'autre qui a tort, alors que nous partageons cette erreur avec lui.
Le vieux philosophe, quand il reprend son souffle en revisitant sa thèse, a des silences d'une éloquence éperdument émouvante qui témoignent de ce qu'il perçoit, les accents hölderlinien de l'articulation du Grec et du chrétien, rêve impossible à vivre car nous ne supportons pas d'entendre la vérité sur nous-même, préférant sempiternellement accuser l'autre de ce qu'avec lui, on partage :
http://www.rene-girard.fr/57_p_44807/girard-a-l-ens-dec-2007.html
Rédigé par : aliocha | 01 mai 2016 à 11:58
@Marc Ghinsberg
Vous dites "Dire qu’il y a quelque chose de pourri dans notre République relève, je vous le dis comme je le pense, de l’irresponsabilité."
Comme vous pensez forcément qu'en réalité il y a quand même quelque de chose de pourri, celle-ci fût-elle infime, ce que vous condamnez, c'est le fait de le dire.
En effet, dire que le régime est pourri même si c'est vrai, c'est l'affaiblir, donc l'Etat, donc la nation.
Voilà bien une forme de pensée qui a fait le bonheur de Staline et Hitler...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 mai 2016 à 11:58
Quand j'entends parler Le Guen, invariablement je l'imagine comme un épicier, crayon derrière l'oreille, sous-estimant son patrimoine à l'ombre. Bartolone qui s'accroche désespérément à son perchoir, battu, laminé, usé, et qui s'agrippe.
Un procès Cahuzac que tout le monde redoute, qui va asperger sans distinction tous les politiques et bien sûr le tous pourris qui va aller avec. A qui la faute ?
Avec ces personnages multiples dans un même exécutif comment aurions-nous pu avoir un Etat soldat ?
Sans compter les Voltaire, l'ex, la copine et tout ce qui va avec.
Quelle tristesse ! Alors les journaux et journalistes se sont trouvé une hirondelle, le svelte Macron, certes agréable, mais fera-t-elle un printemps ?
Tous les jours nous assistons au médiocre, je ne peux croire à un retour de NS, ses frasques, son salaire de Président triplé, ses maillots de bains, son vélo... Confondant tout, broyant tout pour un résultat que l'on sait.
Demain, pays sans recours apparent, après le haut enlevé, nous allons nous retrouver à poil, et encore plus désarmés, personne pour nous tendre une serviette et dehors le temps est humide.
Rédigé par : Giuseppe | 01 mai 2016 à 11:53
@jlm
...le développement vertigineux de l'injustice sociale et des inégalités
Que viennent faire ici les inégalités ? Pourquoi pas la baisse des températures ou les tremblements de terre tant que nous y sommes?
Les inégalités sont la chose la plus naturelle qui soit, sachant que chaque être humain est unique donc différent donc inégal.
La seule égalité rentrant en ligne de considération - si nous prenons en compte la réclame sous forme de triptyque bien connue - est l'égalité en droit. Point.
Il faudra de plus en plus de répression pour faire taire une jeunesse aux abois qui ne voit pas de réelle amélioration se profiler.
Mais cette jeunesse - ou plutôt celle qui fait le plus de bruit - qui se prétend aux abois, n'est-elle pas coresponsable des causes dont elle déplore les effets ?
N'a-t-elle pas - du moins pour une partie d'entre elle - coopéré à l'accession au pouvoir de la vraie gauche, dont nous connaissons l'ignorance crasse en ce qui concerne le monde du travail et l'économie, ce qui explique une accélération des destructions d'emplois suite à un harcèlement fiscal et social délirant des entreprises, avec une montée du chômage comme conséquence inéluctable ?
Et ces jeunes gens qui prétendent s'opposer à la « loi travail » ne refusent-ils pas plutôt en fait de travailler ?
Rédigé par : Exilé | 01 mai 2016 à 11:52
"On ne sait plus opposer la violence légitime de la loi à ces casseurs tellement intégrés dans les défilés et les « Nuit debout » qu’il serait naïf de les croire venus d’ailleurs"
Et pour cause, Monsieur Bilger : il y a un parti pris idéologique, d'origine marxiste-léniniste, de notre sphère dirigeante, celle de gauche notamment, pour, depuis mai 1968, lutter contre le principe même d'autorité, a fortiori celle de l’État. La sociologie et ses sociologues médiatiquement patentés n'ont eu de cesse de saper cette idée même d'autorité, notamment dans l'Education nationale, comme dans le système judiciaire ou pénitentiaire. On en voit à présent le résultat par l'inversion complète du système des valeurs dans notre société.
C'est d'ailleurs ce à quoi vous concluez : "Quand le climat, de démission en démission, de recul en retraite, d’autorité de l’Etat en Etat sans autorité, est poussé à un tel paroxysme d’impunité propice à une malfaisance qui s’ébroue et se déploie comme si elle était chez elle dans le désordre public". C'est, derrière le paravent commode et sans cesse appelé des "valeurs de la République", l'objectif final de l'anarchie politique qui au fond a gagné nombre d'esprits, au point que l'ordre public, fondement de l'exercice des libertés publiques, est à présent considéré par ces idéologues comme troublé, non par les émeutiers, mais par les forces de l'ordre !
"Chaque jour qui passe n’offre plus aux citoyens l’avantage de porter haut la fierté d’être Français mais au contraire la triste lucidité de trouver le pays bien bas"
Constat lucide, mais depuis combien de décennies ce processus politique est-il à l’œuvre ?
Droite comme gauche y ont participé également en promouvant un système financiarisé mondialisé ayant plus de poids et d'autorité que les États, les nations ayant été jetées dans les fosses communes de l'Histoire et les peuples, comme le nôtre, vilipendé pour son Histoire, coloniale notamment, dont il faut nécessairement avoir honte et pour laquelle les Français doivent toujours battre leur coulpe. En oubliant que cette dernière a été initiée par une gauche progressiste, celle de la République des Jules...
Ce sont les mêmes politiciens actuels qui ont sacrifié les principes de laïcité pour des raisons électoralistes et qui à présent défendent les religions dans ce qu'elles ont de plus rétrograde !
Comprenne qui pourra ou voudra. Alors oui, Monsieur Bilger, "il y a quelque chose de pourri dans notre République" : sa tête car le poisson pourrit toujours par la tête... Et la tête de la France est effectivement dans un état de pourriture particulièrement avancé.
Alors vers qui le Peuple devra-t-il se retourner ?
Rédigé par : Robert | 01 mai 2016 à 11:28
Dictature des frères, nous dit justement Jean-Marc.
Le mot république est en effet le paravent au fait que l'Etat n'est plus une chose publique depuis le début, le temps où l'on décidait en petit comité de qui devrait mourir sous la guillotine.
La première mesure à prendre pour le salut de notre pays est l'interdiction des sociétés secrètes qui pèsent sur la politique et plus encore sur tous les rouages de l'Etat.
Les francs-maçonneries au premier rang, mais aussi les syndicats de fonctionnaires qui en sont les émanations, et autant de pouvoirs occultes qui s'exercent sur l'Etat.
Chez les inventeurs de la FM et chez qui la monarchie perdure, il est de rigueur de déclarer publiquement son appartenance à celle-ci pour pouvoir servir l'Etat et son souverain.
Chez nous, le pouvoir occulte s'exerce au sein des plus petites municipalités pour décider des terrains qui seront constructibles.
Tout maire qui n'est pas frère est sur le point de le devenir - dans l'intérêt de sa commune... Ensuite, la plupart sombrent dans la folie du pouvoir qui se manifeste notamment par une pseudo-légitimité à se placer au-dessus des lois, y compris celles qu'ils ont faites.
Votre serviteur paie cher et depuis longtemps pour savoir de quoi il parle.
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La France a enlevé le haut. Certes, mais reste à savoir si elle nous montre le devant ou le derrière, car par-derrière, comme le dit le grand poète Bigard, il faudrait écarter les fesses pour savoir s'il y a un string.
Si bien qu'en fait, il faut avoir vu le devant pour savoir s'il y a quelque chose derrière.
Là où tout se complique, c'est lorsqu'elle ne veut pas montrer le devant, ou alors, et c'est beaucoup plus subtil, si on ne veut pas le voir, comme les socialistes ne veulent pas voir le socialisme en face.
Je ne suis pas sûr de faire l'admiration de notre hôte sur cette vision métaphysico-surréaliste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 mai 2016 à 11:05
Autant je n'ai pas aimé votre précédent billet sur ce thème, trop long et sirupeux - vous ne saviez pas sous quel angle aborder la jeunesse contestataire - autant celui-ci me satisfait : pondéré et juste, voire résigné.
Mais vous avez toujours fait de l'ordre - et des moyens de s'y conformer - votre fer de lance. Pourquoi alors être si doux envers le pouvoir ?
Toute personne sensée vous suit cependant dans le présent message.
Vous avez escamoté le football épargnant les fidèles de ce blog qui n'en ont cure (mais il y a des amateurs, comme pour le rugby d'ailleurs). Merci.
Aussi, lorsque j'ai lu sous votre plume la phrase : "...mais j’ai eu honte d’être aussi léger…", j'ai failli tomber à la renverse de mon siège. Non Philippe Bilger ! vous n'avez jamais été léger dans le choix des thèmes de vos billets. Cela vous ressemble pas. Cela n'a jamais fait l'objet de discussions âpres sur ce blog. Tout le monde ici a toujours consenti et approuvé avec bienveillance vos choix. Personne n'a eu l'idée saugrenue de se rebeller ni d'émettre des remarques désobligeantes sur vos sujets d'évasion mentale. Un thème proposé n'est jamais léger. C'est celui qui l'aborde nauséeusement qui n'a rien compris à l'affaire et manque singulièrement de tact et profondeur. Passe ton chemin, manant ! C'est pour cette raison que j'ai toujours détesté Proust pour lui préférer Guy de Maupassant. Mais à chacun ses lubies littéraires.
Au sein de cet océan d'approbations du billet, il est néanmoins une phrase qui m'interpelle :
…Quand Philippe Bilger dit : "Il y a quelque chose de pourri dans notre République..."
Alors là non ! notre République n'est pas pourrie. C'est sa tête qui l'est, un détestéronisé qui gouverne comme s'il était encore chef du parti socialiste ou patron de la Corrèze. Niveau de compétence : chef de canton.* Un individu qui espère revenir en 2017, la fleur au fusil, alors que plus personne ne veut de lui (air de déjà vu avec son prédécesseur). Le corps ne fait que suivre dans la décomposition ce qu'a décidé l'encéphale. Certains ont comparé les visées guerrières de F. Hollande sur les théâtres extérieurs à celles de Bush fils et consorts. D'autres, au premier rang desquels Michel Onfray, ont soutenu (pensant au terrorisme de Daech) qu'on ne récolte que ce qu'on sème. Il est à penser que F. Hollande ne comprendra jamais à quel point il a été mauvais à l'Élysée et à quel point il aura nui au pays que lorsqu'il aura franchi le 55 rue du faubourg Saint-Honoré en rebroussé chemin. On peut encore s'estimer heureux qu'il n'ait point - lors de son mandat - appuyé sur le bouton de l'arme nucléaire.
On en arriverait presque à apprécier Sarkozy que Philippe Bilger porte, chacun sait, bien au chaud serré dans son cœur. Cependant, je relève dans la bouche de l'ex la phrase la plus pertinente qu'il ait jamais prononcé de toute sa vie politique, parlant des jeunes de Nuit Debout campant place de la République : "…ils n'ont rien dans le cerveau." S'ils sont en manque de réalités, les jeunes contestataires - en mal de révolution à la Che Guevara - seraient bien avisés d'aller prendre des cours de démocratie au Mexique ! Pouvant désormais se prévaloir d'être les champions internationaux de la niaiserie, il est à espérer qu'ils changent avec le temps.
Évidemment, comme le dit P. Bilger, les forces de l'ordre ne sont pour rien dans cette gabegie de violence incontrôlée de rue menée par des perturbateurs dont on ne sait, effectivement, s'ils sont distincts ou partie prenante du mouvement.
J'en discutais hier encore avec un policier, qui m'a rappelé ce que j'ignorais : B. Cazeneuve, leur patron, est issu de la mouvance gauchiste ! Encore heureux qu'il n'ait pas été formé auprès des Brigades rouges ! Excusez du peu.
Non Philippe Bilger, la République n'est pas pourrie ! Elle est saine comme ses citoyens en leur majorité. Heureusement.
C'est le poisson qui pourrit par la tête et se gangrène ensuite vers son aval. Vous coupez le membre, vous anéantissez le microbe, vous guérissez la maladie et sauvez du même coup le corps. Attendu en 2017 : une France fière d'elle-même, efficace, n'ayant pas honte en ses dirigeants, dans ce qu'ils sont, dans ce qu' ils font.
Trop de chienlit, lit de l'anarchie, gangrène l'ordre et l'autorité. L'inverse est vrai : la conséquence est aussi la cause.
F. Hollande, fraise des bois, expert incontestable en ronds de jambe et circonvolutions décisionnelles de tous ordres, comprendra-t-il cela un jour ? Il est alors à craindre qu'il ne soit ne soit trop tard : il sera hors champ.
Tel la luge " Rosebud " de Citizen Kane, quand F. Hollande considérera rétrospectivement sa vie, il pourra toujours se satisfaire de n'avoir pas tout raté : dans son aire de jeu à confectionner des pâtés de sable, n'était-il pas sans rival ?
* Aux USA, certains candidats à la présidence suprême peuvent en remontrer à F. Hollande : lorsqu'on demande à un candidat s'il estime avoir la carrure pour devenir Président des États-Unis, il répond : "…oui, je l'ai. …et puis-je ajouter que je pense que le changement climatique n'est pas dû à l'activité humaine comme le prétendent tous ces scientifiques." Lorsqu'on le relance : "…estimez-vous que vous êtes compétent en tant que scientifique ? " …il réplique : "…absolument !".
Rédigé par : finch | 01 mai 2016 à 11:02
@adamastor
"Vous devez être un avatar d'un musicien du Titanic... la mauvaise foi en sus !"
Ce que j’apprécie chez vous, c’est l’ouverture d’esprit, la tolérance, le sens du dialogue, le respect de ceux qui ne partagent pas votre point de vue, l’absence d’attaques ad hominem, d’insultes, d’invectives, la profondeur des arguments, la subtilité des raisonnements, la pertinence des réflexions, la solidité des démonstrations, l’élégance du style, la richesse du vocabulaire, la puissance des métaphores, la finesse des comparaisons, le sens de la litote, le charme des euphémismes...Vous avez du mal à vous reconnaître dans ce portrait ? Je vous comprends.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 01 mai 2016 à 10:54
Sauf à avoir une maîtrise parfaite d'une langue étrangère et encore... la règle est qu'en dehors de la France un ou une ministre s'exprime toujours en français : hier Ségolène Royal, hors de France, s'exprimait, en fait lisait un discours (préparé) en anglais. Elle était inaudible et scolaire, elle ânonnait. Décidément cette bonne femme ose tout, se permet tout... mais surtout elle ignore "qu'un peuple qui n'ose plus défendre la langue nationale est un peuple prêt pour l'esclavage", ainsi s'exprimait Rémy de Gourmont !
Le français tombe en désuétude dans l'indifférence générale, déjà la quasi totalité des pubs télévisuelles est dite et écrite en anglais, quelquefois traduite en français, en tout petits caractères. Etonnant que même un Claude Hagège ne s'en étonne pas davantage.
Rédigé par : eileen | 01 mai 2016 à 09:02
Puisqu'on parlait de légitime violence policière... Voici comment ça se passait au bon vieux temps, en 1968 :
http://secondcitycop.blogspot.fr/2016/04/please-identify.html
Nous sommes à Chicago. A côté de nos CRS en armure d'aujourd'hui, les policiers américains étaient à poil : une chemisette à manche courtes et un bâton. Méthode écologique, durable, respectueuse de l'environnement... Point de gaspillage, fi du honteux "consumérisme ultra-libéral" justement fustigé par les nuit-deboutistes... Economie de moyens, efficacité et rigolade.
Comme disent les commentateurs : pour calmer les gauchistes, rien ne vaut un bon petit shampoing au bois de chêne.
Notez que cette vidéo est publiée par un policier de Chicago qui blogue depuis de longues années sur son métier. Son commentaire : si le moindre agent de la ville en faisait autant aujourd'hui, il serait immédiatement suspendu et se retrouverait avec une enquête sur le dos.
Visiblement, l'émasculation des populations a fonctionné à l'identique des deux côtés de l'océan. Maintenant, ce sont les enfants des matraqués de 1968 qui sont au pouvoir, et ils font régner leur loi : quand les nuit-deboutistes lancent des cocktails Molotov à jet tendu sur les policiers, ils ne font "qu'exprimer la légitime colère du peuple" et "engager le débat". Quand un CRS caresse un manifestant de sa matraque, ce sont "d'intolérables violences policières qui s'abattent sur les jeunes".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 mai 2016 à 04:02
Cher Philippe,
Depuis quelques heures, il est possible de se découvrir d'un fil.
Le prochain mouvement intergénérationnel se nommera "Vent debout".
Et c'est à ce moment qu'un éventail de propositions va germer.
Hollande attend sa déculottée et elle ne saurait tarder.
La France n'a aucune envie du nivellement par le bas que proposent les socialistes.
Un pays où la réussite est honteuse, le laxisme encouragé, les classes moyennes rétrogradées, où les personnes doivent cacher leurs diplômes pour obtenir des jobs de survie, où le système D et le travail au noir, le troc, la concurrence déloyale sont encouragés est un pays qui ne tient plus d'espoir.
La plupart de nos régions sont limite de déposer le bilan, les communes idem.
Il n'est pas nécessaire d'être devin pour anticiper que le marché des applications ne sera qu'une voie vers une bulle spéculative qui s'effondrera comme l'ont fait les start-up.
Notre énergie va s'aligner sur d'autres pays et EDF qui est en grosse difficulté va augmenter ses tarifs ce qui fera plonger les tentatives de développement.
Les emplois de secrétariat, de vente, de construction vont disparaître.
Aucune adaptation n'est apparente.
Les emplois pour tous, c'est terminé et c'est le retour des journaliers.
Un free lance n'est rien d'autre qu'un journalier, cet individu qui frappait aux portes des usines pour décrocher quelques heures de travail dans une ville ou une autre au début du siècle dernier.
Les employeurs se trouvent libérés de leur masse salariale, de leurs obligations par rapport aux salariés alors qu'il faudrait encourager les investissements, la recherche, c'est tout le contraire qui se prépare.
Par exemple le médicament générique bouche un trou de la sécurité sociale mais coupe l'évolution de toute recherche de nouveaux médicaments.
Aucun laboratoire ne peut envisager d'investir dix ans de recherche pour se voir déposséder en six mois d'une invention qui est supposée financer la recherche suivante.
Pourquoi apprendre certains métiers alors qu'aucune profession n'a de protection d'avenir.
L'ordinateur n'existera plus dans quelques années et disparaîtra comme le minitel, son ancêtre. Les supports existants deviendront obsolètes et rien n'est prévu et personne ne se préoccupe de ce bouleversement technologique.
Macron est un has been de la conservation des données numériques et des nouvelles technologies.
Un vent s'élève sur les photos, les feuilles de paie, les justificatifs.
Après la claque économique, la claque numérique est à venir si des mesures de protection des données ne sont pas prises.
Les digitales de pourpre seront bien dépourvues quand la bise sera venue.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 mai 2016 à 03:50
"L’élan pervers qui saisit toute force quand elle est assurée de n’être plus contrôlée. Pourquoi se priver ? Il y a du plaisir précisément parce qu’il n’y a plus de gêne !"
Voici qui décrit une classe politique qui fait un référendum qu'elle applique selon l'adage "la dictature, c'est ferme ta gueule ; la démocratie, c'est cause toujours"
qui décrit un président qui triple son salaire par décret,
qui s'applique à son successeur dont le moins qu'on aurait pu attendre fût qu'il revienne sur cette décision qu'il avait critiquée,
qui s'applique aux patrons qui acceptent des salaires sans aucun rapport avec leur mérite,
qui s'appliquerait aux forces de l'ordre (l'ordre qui sert qui ? ceux précédemment cités sans doute...) si les nouvelles technologies ne permettaient pas de filmer si facilement et donc de leur ôter un peu de leur anonymat.
Rédigé par : azer | 01 mai 2016 à 00:29
@Garry Gaspary | 30 avril 2016 à 11:21
"Que Dieu les entende au moins une fois..."
Vous voilà pris la main dans le sac !
Sylvain doit dormir...
@Marc Ghinsberg
Vous devez être un avatar d'un musicien du Titanic... la mauvaise foi en sus !
Rédigé par : adamastor | 30 avril 2016 à 23:41
Non M. Bilger, il n'y a rien de pourri dans notre République. Elle est dans son état normal de pourriture, sans contrecoup de guerres pour en masquer l'odeur.
Pour la faire survivre, on manipule la foule des couillons avec la Shoah et la Résistance jusqu'à saturation en espérant qu'ils ne finiront pas par comprendre qu'on se paie leur tête.
La relève avec la destruction de l'humanité par les théories du genre et autres se heurte à l'Islam ; la gueuse agonise dans sa boue.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 avril 2016 à 22:33
@ Jabiru | 30 avril 2016 à 18:50
Exact. François Hollande avait fixé sa priorité sur l’avenir des jeunes et manifestement l’objectif n’a pas été atteint. Il était parti sur le principe que la crise qui dure depuis 2008, se dissiperait vers 2013, 2014.
Il n’en a rien été et les mesures de perfusion du type contrat aidé, formation des chômeurs ne donnent pas les résultats escomptés.
Les grosses commandes passées dernièrement vont sans doute changer la donne, mais l’effet ne se fera pas sentir avant un ou deux ans, donc trop tard pour la prochaine élection présidentielle.
Rédigé par : Achille | 30 avril 2016 à 22:03
Notre Réjoui national baisse encore dans le cœur des Français, annonce de l'AFP, si le puits n'est pas assez profond que faire ? Bon il a réussi à occuper 60 000 personnes, mais bon, occuper n'est ni travailler ni produire. On a la désagréable impression de tourner en rond ou comme les Danaïdes de créer un mouvement perpétuel inutile. Donc pour notre Réjoui national espérons que le puits soit sans fond au moins il évitera le mur.
Sacré gouvernement ! La nouvelle venue des Verts, E. Cosse, mange désormais à tous les râteliers, elle qui n'avait pas de mots assez durs pour critiquer le gouvernement, par contre on découvre qu'elle a un sacré estomac, divers gauche elle s'affiche, avec un peu d'entraînement elle basculera divers droite... Qu'elle surveille quand même son appétit elle pourrait attraper une indigestion.
En fait ce gouvernement nous a offert la plus belle palette qui soit de caractères, comme dans le Décaméron, de drôles de personnages, des voraces comme dans Affreux sales et méchant, en fait tout sauf des hommes d'Etat.
Franchement est-ce que cela se fait, se faire cirer les bottines à l'Elysée, ou oublier de payer ses impôts.
Malraux avait bien quelques défauts, mais dès qu'il ouvrait la bouche la France était au rendez-vous, à l'unisson d'un pays de soldats, le frisson envahissait l'auditoire, aujourd'hui le frisson fait la une des magazines people, et il faudrait croire à ces apprentis politiques ?
Rédigé par : Giuseppe | 30 avril 2016 à 20:44
Je ne crois pas qu'il y ait, pour reprendre votre conclusion, quelque chose de pourri dans le République. Par contre, il y a probablement quelque chose de pourri dans l'art de pratiquer la politique, et je crains que cette perversion atteigne désormais des limites inédites dans la manipulation.
Les Nuits Debout en sont une illustration flagrante.
Comment tant de jeunes et de citoyens se laissent prendre à ce miroir aux alouettes idéologique ? Comment les commentateurs, souvent, ne parviennent pas, eux-mêmes, à s'extraire de ce jeu biaisé, avec ces méthodes éculées censées produire une démocratie directe et exemplaire, alors que derrière les paravent des vieux briscards contrôlent et manipulent cette démocratie ?
Il y a là le signe d'une double corruption : celle du politique et celle du ballet médiatique qui récite ses routines, comme si l'heure n'était pas grave.
Il n'est pas inintéressant de lire le texte qu'ont publié les Iraniens de Paris, regroupés au sein de "SOLIRAN" qui se revendiquent eux-mêmes de gauche. Comment ce groupe qui devrait être à mille lieux des Nuits Debout a-t-il jugé nécessaire de mettre les pieds dans le plat. C'est instructif de le relever et je crois, sans partager pour autant leur position qui consiste à renvoyer dos à dos deux impérialismes, que leur analyse de ce qui se joue avec Nuit Debout est pertinente et situe avec acuité les enjeux réels, c'est-à-dire une traction de la gauche radicale vers la Russie et l'Iran.
J'observe que quelques jours (le 26 avril dernier) après la publication de ce texte, l'Assemblée nationale a été le théâtre du vote d'une résolution appelant l'exécutif à lever les sanctions contre la Russie. Cette résolution, présentée par le député LR Thierry Mariani, n'a été adoptée que parce que des voix socialistes, FN et de gauche radicale se sont jointes aux voix LR.
http://www.lefigaro.fr/…/25001-20160428ARTFIG00178-l-assemb…
Le collectif Solian place les enjeux au-delà des revendications relatives à la loi Travail pour évoquer la tentation altermondialiste et la fascination pour des régimes douteux, "comme si l’impérialisme occidental réactionnaire et celui de ses alliés locaux (Turquie, Israël, pétromonarchies du Golfe) était le plus condamnable de tous".
"Et de nous demander à juste titre que peuvent encore vouloir dire en 2016 ces obsessions et ces obstinations morbides de cette “Gauche Alter” a toujours vouloir faire des hiérarchies dans les dominants et les oppresseurs, comme si les menées impérialistes des Russes, de l’Iran ou de la Chine au Proche et Moyen-Orient, en Irak, en Syrie et dans les parties occupées du Kurdistan, n’étaient pas toutes autant condamnables et sanglantes pour les peuples qui les subissent que celles pratiquées par ces mêmes menées impérialistes des Occidentaux.".
Pour ces raisons, ces Iraniens refusent de prendre fait et cause pour la "mascarade “citoyenniste” de Nuit Debout".
Mais ils l'accusent, formellement, d'être au service d'un processus caché.
Au fait, le leader de Podemos n'est-il pas soupçonné d'avoir été financé par l'Iran ?
Le texte de Soliran
Rédigé par : Daniel Ciccia | 30 avril 2016 à 20:41
Le championnat de ligue 1 de l'an de grâce 2016 sera bientôt terminé, et le gagnant est, comme vous le souhaitiez, Paris Saint-Germain. On s'y attendait depuis le début de la saison, dans ces conditions le suspense est nul et les spectateurs commencent à bouder les gradins des stades de province. Vu de ma fenêtre, pour relancer l'intérêt de la compétition, il faudrait qu'un roi du pétrole investisse en France et rachète l'Olympique de Marseille avant qu'il ne sombre dans les méandres de la ligue 2. Eh oui, l'OM est à vendre et aucune entreprise du CAC 40 ne souhaite investir en France pour que les jeunes et les moins jeunes puissent s'amuser le samedi soir.
Mais revenons au sujet du jour que je résumerai à une formule lapidaire, la perte d'autorité de la part de l'Etat. Ce n'est pas la première fois que M. Bilger aborde ce sujet ; mais rien n'est fait en profondeur. Certes l'état d'urgence est en vigueur ; mais cela n'empêche pas les affrontements quasi quotidiens depuis un mois. Quand les manifestants de "Nuit debout" retournent dans leur doux foyer, ils ont pris l'habitude de jeter des cailloux aux CRS. Et cela continue, M. Cazeneuve laisse faire. Après tout, il ne s'agit que de troubles dans un quartier populaire, loin de l'ouest parisien. La frontière commence place de l'Opéra et plus précisément devant le Café de la Paix. Ce qui se passe entre République et Bastille n'entrave pas la marche des affaires, ni la quiétude des décideurs.
Là où cela devient plus préoccupant, M. Urvoas semble décidé à légiférer à rebours des précédentes lois au sujet du système carcéral. L'Etat s'était soumis à une décision de justice de l'Union européenne si bien que dans les prisons, les détenus qui rentrent du parloir ne sont plus fouillés comme par le passé. Il ne faut pas s'étonner de trouver des armes, des téléphones portables et de la drogue dans des lieux qui à mon sens devraient être des sanctuaires vidés d'objet dangereux, où les détenus devraient apprendre à se réinsérer.
Je n'ai pas l'âme d'un prophète apocalyptique, d'un naturel assez optimiste, mon expérience a conforté mon inclination à croire que les choses vont s'arranger, qu'il faudra bien trouver une issue, quelle qu'elle soit. Ainsi, dans les années 70, on m'avait promis des bombes atomiques qui n'ont jamais explosé. Dans ma vie, j'ai traversé une guerre civile pendant laquelle on m'avait promis une place au cimetière ; mais je n'ai pas fait la réservation. Un médecin m'avait donné une chance sur deux (et il était optimiste) d'échapper à une maladie fatale ; mais j'ai relevé le défi et je suis toujours là. Dans ces conditions, je suis sûr que la France va s'en sortir et cesser de couler inexorablement vers moins d'autorité et toujours plus de sollicitude envers les fauteurs de troubles. La France vaut mieux que le chaos vers lequel nous entraînent ceux qui ont peur de tout et de rien ; mais par-dessus tout de perdre leur petit confort.
Rédigé par : vamonos | 30 avril 2016 à 20:32
Le deux poids deux mesures est vraiment quotidien avec ce gouvernement :
- aujourd'hui un incendie a ravagé une mosquée à Ajaccio, ce qui est bien entendu condamnable et le Président a cru bon de le dire mais pourtant, il n'avait pas pris la parole lorsqu'une église de Fontainebleau avait été incendiée il y a quelques mois... un pauvre SDF des parages avait été arrêté, cela tombait à point nommé pour calmer les esprits. Clairement, tous les lieux de culte ne se valent pas.
- Hier, Le Figaro révélait en avant-première que Sid Ahmed Ghlam, l'assassin présumé d'Aurélie Châtelain qui projetait un attentat contre l'église de Villejuif a pu téléphoner de très nombreuses fois depuis sa cellule à des terroristes mêlés de près aux attentats du 13 novembre et qu'après cette date les appels se sont tus. Une information troublante et inquiétante s'il est prouvé qu'on peut téléguider le terrorisme depuis une prison française. Avec quelles complicités ? Peu d'écho dans les médias aujourd'hui.
En réalité nos politiques ont la trouille de voir des débordements et que ces débordements les obligent à démissionner. C'est cela la vérité, donc pas de vagues, laissons aller les choses, et comme dit le Président "ça tiendra bien jusqu'en 2017"...
Et les médias si prolixes lors de faux pas à droite, se taisent ou minimisent les faits en Socialie : c'est révoltant.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 avril 2016 à 19:49
@Achille
Il manque dans ce gouvernement quelqu'un qui sache parler aux jeunes et engager avec eux un dialogue positif. Ce qui permettrait dans un premier temps de les sortir des pattes de l'UNEF qui les pousse à manifester dans le désordre et la chienlit dans laquelle se mélangent les casseurs.
FH qui avait promis la lune à tous ces jeunes les a laissés tomber comme bien d'autres et c'est difficilement récupérable. Quand on dirige une Nation il y a des priorités à privilégier et manifestement elles n'ont pas été prises en compte.
Rédigé par : Jabiru | 30 avril 2016 à 18:50
Deux poids deux mesures !
C'est en tout cas ce que je retiens des commentaires avec des réflexions sensées concernant la jeunesse qui n'en peut plus...
Le cynisme organisé "je ne peux rien faire pour vous" ! Pas même "je peux voir si...".
Parler de policiers blessés vaut le pesant de protections qu'ils portent dans les manifs... Comment ose-t-on et osent-ils donner des coups de pied à des femmes et avant-hier, casqués et protégés, repousser un monsieur de manière violente... De qui se moque-t-on ?
Ils obéissent à des ordres ? Mais c'est bien sûr !
La France a vraiment enlevé le haut du panier dans la police.
Rédigé par : calanaje | 30 avril 2016 à 17:46
Et pourtant... et pourtant les lois sont là et les moyens existent pour "gérer" les extrémistes qui viennent mettre le bazar dans les manifs et attaquer les forces de l'ordre.
La seule chose qui manque ce sont des coucougnettes.
C'est à croire que nous sommes gouvernés et dirigées par des eunuques.
J'accuse Cazeneuve et ses comparses d'être des lâches tout simplement.
Ensuite on voit le directeur de la police faire pondre par son secrétariat une lettre de soi-disant soutien aux forces de l'ordre agressées mais qui ne leur donne pas les ordres et les moyens pour faire leur boulot lorsqu'ils sont en service d'ordre.
On verra bientôt les larmes de crocodile de ces mêmes dirigeants lorsqu'il y aura des morts parmi les policiers et les gendarmes.
Mais ces gens n'en ont rien à faire du pauvre gars sur le terrain. Terrain qu'il ne connaissent d'ailleurs ni de près ni de loin.
Ils sont écœurants, ils donnent envie de vomir.
Tout comme le ministre de la Défense qui pleurniche et s’apitoie sur la mort de soldats au Mali alors qu'il ne leur a pas donné les véhicules blindés qui pourtant existent mais sont dans des garages bien au chaud en France.
Et nos jeunes soldats sautent sur les mines ennemies.
Policiers, gendarmes, militaires ne sont que de la chair à canon.
Ces gens sont des hypocrites qui gèrent tant bien que mal la situation mais qui dorment bien au chaud dans les ors de la France.
Le personnel peut bien crever la gueule ouverte, ils ont le pouvoir et entendent bien le garder.
J'ai lu dans les commentaires que nous étions en dictature mais c'est exactement cela.
Oh une dictature douce, il n'y a pas de peloton d'exécution mais il ne faudrait pas trop les pousser pour qu'ils y arrivent, du moins moralement.
On vit en régime d'exception et je ne crois pas que les autres pays qui ont été victimes d'attentats agissent de même aussi longtemps.
Je rêve du jour où policiers et gendarmes mettront crosse en l'air pour refuser ces gens iniques.
Je me souviens de 1983 lorsque les policiers avaient manifesté sous les fenêtres du Garde des sceaux.
Le pouvoir avait envoyé les gendarmes qui ont mis pour certains crosse en l'air au passage des policiers qui défilaient pacifiquement.
Je me souviens ; j'y étais.
Rédigé par : J.Marques | 30 avril 2016 à 17:46
Je ne pourrais pas le dire aussi bien que vous, mais je vais le dire plus brutalement. Non seulement l’Etat fait preuve de deux poids deux mesures, d’une justice arbitraire concernant l’ordre et la tranquillité publique, mais il se comporte comme un lâche ne méritant aucun respect, celui qui punit les faibles et recule devant la violence des casseurs de tout bord. Par casseurs je comprends les bandes organisées des lobbies de tout bord, en marge des contestations citoyennes des actions de l’Etat.
Du moment où il ne reste plus aucun espace commun, public, pour le public et les citoyens, défendu par nos élus, ceux que nous avons élus directement (AN) ou indirectement (Sénat), que reste-il ? Que des égoïsmes ?
L’énarchie est une trahison. Les privilèges démentiels des droits d’auteur sont une trahison. Les traités de la propriété intellectuelle ne sont jamais revisités, jamais modifiés dans le sens d’équilibre. Un Hollande a osé s’attaquer à la Constitution, mais quel politique va s’attaquer aux avantages de la propriété intellectuelle des ayants droit 70 ans après la mort, voire beaucoup plus ? Trois générations déjà volées, et on n’en voit pas la fin. Pire, si cela continue, il faudra payer pour que nos petits-enfants puissent apprendre notre histoire et notre culture, notre patrimoine.
Est-ce que notre Constitution, ou son annexe implicite, jamais explicite, celui qu’il faut chercher à La Haye - les Droits de l’Homme, permettrait de destituer certains pour une haute trahison des citoyens, donc d’obliger l’Etat et le parlement de se comporter de manière juste, équilibrée et honnête ?
Rédigé par : EPorteneuve | 30 avril 2016 à 17:09
M. Philippe Bilger, on ne peut, comme vous le faites, que faire la comparaison entre la manifestation contre le mariage pour tous et celles actuelles contre la future loi sur le travail. Dans le premier cas la répression policière et judiciaire fut sévère, et cela même si les débordements furent rares et guère violents. Dans le deuxième il suffit de regarder les différents reportages télévisés : la police ne fait que tenter de limiter les graves violences d’une minorité de manifestants - notamment à son encontre - mais au prix de nombre de blessés dans ses rangs. Certes un petit nombre de casseurs extrêmement violents sont déférés devant la justice, mais même en comparution immédiate les peines prononcées sont de fait légères : six mois de prison ferme au plus et qui ne seront que très partiellement effectués, compte tenu des divers aménagements prévus par la loi pour ce type de sanction.
Ce que tous les médias télés et écrits - hormis Le Figaro - se sont bien gardés de dire au sujet de la Porsche brûlée à Nantes lors des manifestations : ce véhicule d’occasion datant de 2002 appartenait à un modeste électricien de 30 ans passionné par ce type d’auto !… Mais pour les casseurs gauchistes, posséder ce type de véhicule ne pouvait être que le fait d’un infâme grand patron exploiteur.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/04/29/01016-20160429ARTFIG00337-le-desarroi-du-proprietaire-de-la-porsche-incendiee-a-nantes.php
Le plus grave et inquiétant c’est la justification de ces violences - au prix de contorsions verbales - par certains organisateurs et partis politiques : voir sur ce sujet les déclarations des responsables du Front de Gauche, de certains syndicalistes salariés et étudiants. Ils désapprouvent du bout des lèvres les débordements les plus violents et en rejettent la responsabilité sur la police qui à leurs yeux génère cette violence par son action !… Les propos d'Alexis Corbière (Front de Gauche) hier soir sur BFM étaient proprement hallucinants, et scandaleux. A croire que ce parti, face au peu d’audience de ces manifestations, voudrait pouvoir les transformer en émeutes !…
Si les mêmes propos - Front de Gauche, certains syndicalistes salariés et étudiants - avaient été tenus à la télévision par des responsables politiques de droite et pire par le FN, on aurait eu droit alors à des condamnations gouvernementales fort sévères, et probablement dans le cas du FN à l’engagement de poursuites judiciaires pour appel à l’émeute.
Rédigé par : Trekker | 30 avril 2016 à 15:38
Vous avez raison de parler de football avant de traiter le sujet de la violence dans des manifestations qui devraient être pacifiques.
Il suffirait de les traiter comme une nouvelle forme de sport. Faire des stades pour manifestations, même si nous devons les construire aux frais de l'Etat. Là tout le monde pourrait parler, déclamer, hurler, chanter l'Internationale sans déranger les riverains. En plus, comme dans la Rome de Néron les casseurs et autres zadistes pourraient se confronter dans l'arène comme les gladiateurs d'antan.
En laissant un espace sanitaire autour desdits stades, loin des citoyens civilisés, on pourrait accumuler des vieilles voitures et des tas de palettes en bois plus ou moins démolies pour donner aux incendiaires une chance d'utiliser leurs briquets.
Je n'irais pas jusqu'à suggérer qu'on pourrait jeter en pâture quelques vieux CRS à la retraite pour pouvoir les bombarder à coup de pavés, mais c'est une idée à mûrir.
Bien sûr il y a la solution Aymeric Caron. D'après lui nous ne sommes qu'une branche des grands singes (ce qui, dans le cas des manifestants, n'est guère flatteur pour les singes), considérons donc que la France est devenue un vaste zoo, vraiment, et comportons-nous comme les employés du zoo. A ceux qui sont directement en contact avec les grands singes les plus violents, les casseurs et zadistes donc, donnons aux gardiens du francozoo, qu'on pourraient appeler CRS, des carabines équipées de fléchettes pour endormir les animaux les plus sauvages. C'est de cette façon qu'on endort les lions, les ours, même les éléphants, alors pourquoi pas les grands singes humanoïdes ? Il suffirait de les ramasser une fois endormis et des les laisser se réveiller en prison.
Un beau lion ou un bel ours blanc est tout de même plus agréable à regarder qu'un singe casseur masqué ! Non ?
Il serait ainsi équitable de traiter tous les animaux d'Aymeric, grands singes compris, de la même façon.
Une idée à suggérer aux députés en mal de lois nouvelles.
Pour retourner sur terre, il est intenable et inacceptable que 78 policiers puissent être blessés au cours d'une manifestation contre le travail alors que ces hommes, eux, travaillent.
Rédigé par : Claude Luçon | 30 avril 2016 à 14:53
Bonjour
@jlm | 30 avril 2016 à 08:32
"...alors que des dealers à gros casiers judiciaires sont en liberté - et encore et toujours l'impunité pour les bandits de grand chemin"
Mais eux sont des socialement proches.
Les familles avec poussettes de LMPT et les veilleurs sont des ennemis du peuple.
Le hic, c'est que le PS ne sait pas encore où classer les casseurs d'extrême gauche, pour lesquels elle a toujours eu les yeux de Chimène.
Et à propos des violences policières, il faudra quand même admettre un jour que balancer des pavés sur les flics représente une prise de risque et que justement, de temps en temps, ça peut mal se passer, même pour les abrutis manipulés qui ne faisaient que participer à la manif dont tout un chacun sait pertinemment qu'elle est infiltrée par les "casseurs".
Quant aux lycéens et autres étudiants qui manifestent, il devraient être en cours ou en révision d'examens, mais c'est leur problème et celui de leurs parents. Par contre, l'Etat devrait faire dégager sur l'heure les facs et lycées bloqués en usant de tous les moyens légaux à disposition, y compris la violence policière si les gauchistes crasseux refusent d'obtempérer.
Rédigé par : PhD | 30 avril 2016 à 14:19
@jlm | 30 avril 2016 à 08:32
"La violence policière contre les jeunes est salutaire et nécessaire."
Je me demande bien où vous êtes allé trouver cette idée stupide que la police devait être pacifique. Et en particulier avec les jeunes. Plus on est jeune, plus on est dangereux. Ce ne sont pas les vieillards qui jettent des cocktails Molotov. Si la police tapait un peu plus, il y aurait moins de violence.
La police, c'est fait pour ça : pour "casser la gueule" aux malfaisants. On a un peu tendance à l'oublier. Cela ne s'appelle pas de la violence policière ; cela s'appelle l'ordre et la justice.
De toutes façons, nous sommes en état d'urgence. La police pourrait balayer tout ce petit monde à la mitrailleuse lourde que ce serait parfaitement normal. Il fut un temps, dans les grandes années de cette fameuse Rrrrépublique dont on nous ramone le conduit, où c'était la façon normale de procéder - et hors état d'urgence, avec ça.
Une magnifique illustration de la maladie mentale communiste a eu lieu à Nantes, où le "peuple en lutte" a incendié une Porsche pour montrer son indignation face au capitalisme qui exploite les prolétaires.
Manque de chance, la Porsche appartenait à un ouvrier électricien.
On comprend que les communistes soient enragés à l'idée que le capitalisme qu'ils combattent est, précisément, le seul régime économique qui permette à des prolétaires de s'acheter des voitures de patron.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 avril 2016 à 13:20
Bonjour,
"Quand le climat, de démission en démission, de recul en retraite, d’autorité de l’Etat en Etat sans autorité, est poussé à un tel paroxysme d’impunité propice à une malfaisance qui s’ébroue et se déploie comme si elle était chez elle dans le désordre public et dans la France d’aujourd’hui – et dire que pourtant nous avons encore l’état d’urgence ! -, rien ne va plus.
Il y a quelque chose de pourri dans notre République..."
Autrefois la France était enviée de tous. Au XVIIe siècle notre pays était la première puissance européenne, voire mondiale, militaire, économique, démographique et culturelle. Mais depuis l'empire napoléonien, l'empire colonial. La puissance française a connu ensuite des résurrections éphémères. Le contexte actuel n'a plus rien à voir et c'est inévitable. Le monde a profondément changé : la révolution industrielle, les deux guerres mondiales ont banalisé la puissance française qui n'est plus en position de dominer le monde. Nous sommes dans la mondialisation. Pourtant, notre pays pourrait avoir l'ambition de redevenir un phare pour les autres nations, l'Europe, un modèle de prospérité, d'économie, de stabilité, de sécurité, de justice, mais on en est bien loin aujourd'hui. En effet, le mot République veut aussi dire affaiblissement de l'autorité, désordre, violence, incivisme, fragmentation de la société, incapacité de se gouverner et d'exprimer une ambition forte et collective.
La République ne reste plus qu'un mot aujourd'hui. Elle se vide de plus en plus de son sens et est, malheureusement, utilisée à toutes les sauces uniquement à des fins politiques et non stratégiques ni économiques. Elle est devenue un fourre-tout sans aucune autorité de l'Etat. Les citoyens, eux, savent très bien que quand un président perd le cap de sa gouvernance, fait un pas en avant et deux pas en arrière, fait des promesses et ne les tient pas, alors les civils se moquent de l'Etat et dès qu'ils sont entraînés dans des manifestations téléguidées ils n'hésitent plus à défier un gouvernement faible pour l'affronter, pour crier leur désaccord. Si manifester reste un droit, frapper, casser et brûler le bien public et privé devrait, en revanche, être durement sanctionné. Ces jeunes casseurs décervelés doivent être fichés et étroitement surveillés.
Rédigé par : Ellen | 30 avril 2016 à 13:12
François Mitterrand doit souffler à l'oreille de l'autre François "mais qu'as-tu donc fait à la France, je t'avais laissé une garde-robe et tu me rends des guenilles."
Le pays découvre jour après jour que des blagounettes ne suffisent plus, le stratège annoncé n'était qu'un joueur de Lego, un notable de banlieue aux manches trop courtes et à la cravate de travers.
Vous parlez d'un chef des armées ! Habitué aux joutes de salons, à ironiser sur les sans dents qui ne font que grossir son image d'impuissance et de navigateur apte au canal du Midi.
Le pays est à la ramasse, en lambeaux, et son sourire béat fait plus pour la défiance que ses prises de position mouvantes.
On croyait que le chat pouvait se transformer en tigre, il a préféré revenir à ce qu'il était dans le fond, un mollusque. Que de temps perdu et quand on sait qu'il ne se rattrape plus, cinq années de plus seraient du gaspillage.
Rédigé par : Giuseppe | 30 avril 2016 à 12:11
Quand un Etat, depuis quatre ans, a fait preuve à l’évidence de deux poids deux mesures - qu’on demande à la multitude pacifique contre « le mariage pour tous » ce qu’elle en pense et si elle a eu l’impression d’être traitée avec autant de laxisme que quelques autres perturbations collectives ! -, il est inévitable que certains tentent leur chance en espérant, tout en commettant le pire, être du côté de la mansuétude coupable ou de la faiblesse organisée. Que des minorités s’engouffrent dans les béances que l’incurie ou l’idéologie leur laissent.
Quand F.Mitterrand avait voulu supprimer l'école libre, il avait reculé devant le million de personnes qui avait défilé à Versailles, de façon aussi pacifique que lors de la Manif pour Tous.
Pourtant le pouvoir de F.Hollande n'a pas reculé et s'est montré grâce à M.Valls extrêmement violent dans la répression.Tout en martelant le mot de "république" à chaque occasion, notamment pendant et après les attentats.
Le pouvoir actuel organise le désordre public pour pouvoir organiser sa réélection, dans un climat pourri dont il espère recueillir l'avantage.
Je suis d'accord avec le commentaire de F.Boizard.
Et il faudrait qu'on l'oublie.
Cela me rappelle une anecdote qui s'est passée devant notre maison dans une banlieue très communautarisée. La municipalité a créé un marché mais sans prévoir les places de parking.
Notre sortie d'habitation donne sur un passage écolier protégé par des plots anti-stationnement, qui ont été vandalisés pour que l'emplacement serve de place de parking.
Un jour que nous faisions remarquer à un barbu et à bobonne assise à ses côtés qu'il nous empêchait de sortir de notre habitation, il nous a répliqué qu'il nous avait laissé suffisamment de place pour sortir et que nous n'étions pas tolérants.
La France est devenue une vaste maison de tolérance.
Rédigé par : anne-marie marson | 30 avril 2016 à 12:06
Ce genre de violence n'est pas nouvelle, on l'a vu à Nantes et à Rennes dans les manifestations contre Notre-Dame-des-Landes, ou encore à Calais avec les No Border. Tous ces casseurs sortis de nulle part ne défendent pas une cause, ils sont là pour en découdre avec l'ordre établi et surtout, casser pour le plaisir.
Il ne suffit pas de les interpeller, il faut punir et les employer à réparer ce qu'ils ont cassé, c'est une priorité. M. Cazeneuve nous répète que ce n'est pas acceptable et qu'il y a eu des interpellations. Bien, mais ensuite ?
Le problème c'est que l'Etat et ses représentants ne sont même pas sûrs que ce qu'ils font est bien. ND-des-Landes en est la preuve, sinon la construction de l'aéroport aurait commencé depuis belle lurette. Ils n'ont aucune conviction, aucune certitude et cela se sent. Une faille où les anars, dont la seule devise est de tout détruire et ne rien construire, s'engouffrent presque naturellement.
Cette poignée de casseurs professionnels s'ajoute à tous les désabusés qui votent FN ou extrême gauche, qui s'abstiennent de voter, et nos médias ont beau nous jouer la positivité avec la croissance infime, nous montrant statistiques et chiffres du chômage à la baisse réelle ou pas, etc. les Français ne croient plus à toute cette mascarade, ils constatent surtout le permanent deux poids deux mesures qui crée une inégalité et un fossé chaque fois plus profond entre eux.
Ils se résignent à la violence de rue à chaque manifestation, à la dégradation de nos hôpitaux, de nos écoles, aux territoires perdus de la République, aux avantages d'un autre âge de certains agents de la fonction publique, au pouvoir d'achat en berne parce que taxes et impôts sont devenus étouffants, à une justice trop tolérante, etc., etc.
Ils se résignent aussi à voir l'Europe changer de culture et donc de visage, à voir les églises ou synagogues se transformer en mosquées, à l'idée de voir l'U.E. laisser rentrer dans son giron la Turquie théocratique de M. Erdogan...
A voir cette U.E. légiférer pour imposer des normes étouffantes pour l'économie sans que les chefs d'Etat ne s'insurgent. Une Europe qui s'apprête à signer le TAFTA tandis que notre agriculture, notre pêche et des pans entiers de notre économie sont mourants.
Alors entre colère et résignation, les Français ne savent plus vers qui se tourner et une poignée de casseurs professionnels profite de la situation. Des casseurs qui, de génération en génération, ont toujours existé et autrefois, lorsque des Présidents plus à droite étaient en place, étaient accusés de "casser" les manifestations... Et aujourd'hui, pourrait-on penser la même chose ?
En attendant, les plus malfaisants doivent bien profiter de cette semi-anarchie pour étendre leur réseaux mafieux, islamistes ou terroristes en France et en Europe. Nous sommes dans un système ahurissant qui ferme les yeux sur des dérives graves et punit le citoyen lambda pour des broutilles.
Après tant de laxisme et de conciliations, de reniements et de renoncements, cela sera très difficile de remettre de l'ordre dans la maison France, quelle que soit la suite. Nos politiques sont occupés exclusivement de leur jeu politique en vue de la présidentielle un an avant, y compris les potentiels députés, pendant que le pays se délite. Heureusement qu'il reste encore beaucoup de nombreuses bonnes volontés dans la société civile, ce qui rassure un peu.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 avril 2016 à 11:46
Ce qu'il y a de pourri dans notre République, ce sont ceux qui prétendent que la violence urbaine est directement liée à la race, à l'immigration, etc. et n'a aucun rapport avec la situation sociale.
Il suffit de regarder les images actuelles pour réaliser leur niveau de bêtise.
Le slogan préféré de vos amis de la Manif pour tous était : "CRS ! En banlieue !"
Ils priaient pour qu'un miracle vide les centres-villes de cette présence policière qui n'y est, selon eux, pas à sa place.
Que Dieu les entende au moins une fois...
Rédigé par : Garry Gaspary | 30 avril 2016 à 11:21
Quand, dans une émission de grande écoute, un ministre des Finances peut dire au sujet des exactions fiscales des adulateurs du système Balkany-Cahuzac-Google-HSBC : "la justice suit son cours", et en même temps, face à une lanceuse d'alerte qui vit du RSA : "Vous nous avez fait gagner des milliards mais je ne peux rien pour vous", qu'il soit de gauche ou de droite, c'est son inféodation aux lois de la ploutocratie qu'il faut questionner.
Quand le même gouvernement, ou celui qui l'a précédé et le suivra sans doute, court toujours après ceux qu'il ne rattrape jamais et enfonce ceux qui pourtant voudraient bien l'aider, je comprends que des gamins révoltés puissent clamer combien ils valent mieux que les lois qu'on leur impose.
Alors après, que le ton monte sur cette impuissance à calmer les tensions... ça fait de la ligne et des images que tritureront à leur sauce ceux qui contrôlent l'information.
Rédigé par : Denis Ducroz | 30 avril 2016 à 11:15
La France est une dictature des frères.
Etat d'urgence permanent, réduction du paiement liquide à mille euros maxi, elle a glissé à la 47ème place mondiale pour la liberté d'expression.
"La franc-maçonnerie papers" enterrée et procès de l'injustice française (il n'y a pas de lanceur d'alerte pour certains).
La manif pour tous sans aucun dommage et ses arrestations versus l'extrême gauche et ses agressions (Calais, France aujourd'hui) qui sont les complices objectifs de cette dictature.
La République se terminera comme elle a commencé.
Rédigé par : Jean-Marc | 30 avril 2016 à 11:02
Bonjour,
Notre société est malade et c’est la jeunesse qui est la première victime.
Victime d’un élitisme permettant à certains de cumuler les privilèges et disposer de salaires indécents tandis que les citoyens « normaux » sans talent particulier doivent tant bien que mal se trouver une place dans le monde du travail en fonction de leurs capacités.
Rares sont ceux qui, issus des quartiers sensibles et à moitié analphabètes, sont devenus multimillionnaires simplement parce qu’ils savaient bien taper dans un ballon.
Tout le monde ne peut pas traîner en fac pendant dix ans, devenir président d’un syndicat d’étudiant et par la suite disposer d’un emploi fictif à la Mairie de Paris.
Tout le monde n’a pas la chance de gravir tous les échelons de la politique et devenir président de la République simplement par son seul bagout d’un bonimenteur de foire.
Les jeunes ont peur d’affronter le monde du travail parce que celui-ci est exigeant, qu’il ne gratifie que ceux qui sont motivés, qui apportent leur talent et leur créativité à l’entreprise qui les a embauchés.
La plupart, malgré tout, acceptent le défi et parviennent à obtenir une situation en adéquation avec leurs capacités. Il n’y a pas de sot métier. La société a besoin de tous les talents, intellectuels et manuels.
Mais une minorité refuse l’obstacle et profite de toutes les occasions qui lui sont offertes pour manifester contre une société qui fait valoir ses règles. Règles qui constituent les valeurs de la République et sans lesquelles la vie en communauté ne serait pas possible.
Ainsi qu’on peut l’observer dans les manifs et notamment celle de Nuit Debout, ces jeunes sont issus de tous les milieux : bourgeois, classe moyenne, quartiers difficiles. Il traduit un mal-être d’une jeunesse désabusée qui refuse la vie de leurs parents.
Hélas le paradis terrestre n’existe pas... si toutefois il a existé un jour. Dans la vraie vie il faut prendre son destin en main et la suite s'organise toute seule.
Rédigé par : Achille | 30 avril 2016 à 10:50
Deux poids deux mesures !
Un manifestant a perdu un oeil, c'est bien dommage, on ouvre immédiatement une information judiciaire en vue d'identifier le gendarme ou le policier qui a tiré avec son flash ball pour le mettre en cause. Un gendarme a reçu un pavé dans la tête, il est gravement touché. Sauf erreur ou omission de ma part, je n'ai pas eu connaissance que l'on recherchait activement celui qui lui a balancé ce pavé. Nos forces de l'ordre sont actuellement sollicitées comme jamais, il est à espérer que leur hiérarchie leur assure le soutien qu'elles méritent mais je doute que les instructions données par le pouvoir soient aussi fermes qu'il le faudrait et notamment concernant les casseurs.
Rédigé par : Jabiru | 30 avril 2016 à 10:42
Que de schémas à venir, de sentences péremptoires, ne serait-ce qu'entendre les commentaires des politiques eux-mêmes, pérorant à coups de yaka, tout en rigolant de leur mauvaise foi.
Bien sûr que les jeunes gens, bien noyautés, bien encadrés, sont la proie idéale ; un mort, ça fait tant de bien à la révolution, tous les partis ont rêvé de la victime propitiatoire qu'on usera jusqu'à la corde. Oussekine a endossé ce rôle, volens nolens, mais quand on va dans une galère, il faut s'attendre à prendre des coups de fouet.
Les gouvernements sont désarmés parce qu'ils ont baissé les bras : la rue a triomphé de la réelle autorité, i.e. l'autorité dans les choses, pour laisser la place à une autorité morale que les politiques n'ont pas la carrure d'exercer, trop médiocres et trop avides pour en imposer dans ce domaine.
Un peu de sémantique n'est pas inutile :
- réel, de res, la chose, comme dans res publica, la chose publique
- autorité, de augere, augmenter, sous-entendu par rapport au niveau général, qui a donné Aug/uste, celui qui a plus que les autres. Ne pas confondre avec imperium, qui a donné empereur, fonction conséquente de l'auguste.
- morale, de mores, les moeurs, i.e. le comportement général du groupe et non pas le corset de règles imposées. Le doyen Roubier disait que "la morale rôde autour du droit." Elle n'est pas le droit, celui, réglementaire dont abusent les gens sans morale.
La France n'est pas en bas, elle suit un courant fait d'avancée intellectuelle, de crispations internes, de veulerie populaire qui s'impose par le scrutin à la tête de l'Etat, où un Premier ministre lors, à l'Intérieur, n'a pas craint de faire "matraquer les poussettes" avec courage mais redoute la rue des ganaches encagoulées. Cet ordre de priorité peut par ailleurs se justifier, passons.
Remède ? Hélas, il n'est pas dans les rayons de la pharmacopée sociale. Les révulsifs ne sont plus à la mode, la chirurgie lourde est proscrite, on peut s'en réjouir. Plus gênant, la raison a quitté l'aréopage, comme souvent dans le passé et l'incantation prend la place de la logique.
Il ne nous reste plus que la danse de la pluie. On verra bien.
Rédigé par : genau | 30 avril 2016 à 10:14
"La police n’est pas en cause ni les organisateurs et responsables de bonne foi des manifestations" dites-vous.
Cependant, pour avoir participé à des manifestations toujours pacifiques au début, je trouve étrange que la police, avec ses moyens de renseignement et d'observation, ne repère pas rapidement les casseurs qui s'infiltrent dans ces rassemblements.
Alors, qui ces débordements arrangent-ils ? Certains n'ont-ils pas la volonté de pourrir ces mouvements citoyens pour mieux les décrédibiliser ?
En tout cas, pas les organisateurs et leurs sympathisants.
Rédigé par : Alain | 30 avril 2016 à 10:07