Nous sommes entrés dans le temps des hommes ordinaires, selon l'historien Christian Delporte (Le Monde).
Il tire cette conclusion de la profusion récente des candidatures, qu'on n'a jamais connue à ce point, en effet, depuis les débuts de la Ve République.
Cette surabondance démontre aujourd'hui que n'importe quelle personnalité politique se croit légitime pour se présenter, par l'entremise d'une primaire, à l'échéance présidentielle ou qu'elle est prête en tout cas à la banaliser en prétendant participer à une compétition préalable sans la moindre chance, seulement pour se faire cadeau d'une intervention très médiatisée et donc très suivie.
Cette bousculade qui dépasse les bornes et fait tomber dans le ridicule un exercice démocratique très valable dans son principe, ne démontre pas forcément qu'il n'y aurait dans cette mêlée ou, encore plus, au sortir de celle-ci, que "des hommes ordinaires".
Il me semble que c'est aller trop vite en besogne que d'étiqueter négativement comme "ordinaires" certains de nos politiques. Comme si d'abord ils l'étaient réellement, malgré leur histoire et leur être, et que surtout, dorénavant, il y aurait comme une fatalité qui les réduirait à l'ordinaire.
La difficulté de la charge suprême, dans notre République, est qu'elle exige la rareté pour la majesté et la proximité pour la relation avec les citoyens, qu'elle impose distance et chaleur, explication et vision, patience mais autorité. Qu'elle contraint au dedans et au dehors. Regarder de près et voir loin.
Quelles que soient les qualités de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, hier comme aujourd'hui l'un et l'autre n'ont pas donné d'eux une impression éblouissante ; la société, à l'évidence, n'a pas constaté d'extraordinaires compétences et valeurs.
Il ne suffit pas d'être caractériel pour n'être pas ordinaire ou de maltraiter les journalistes pour sortir du lot. Pas davantage qu'une patience infinie à l'égard des médias révélerait un tempérament hors du commun ou, paradoxalement, une simplicité de tous les instants.
Sans prétendre les sauver d'un discrédit au demeurant dangereux en favorisant une dérision facile et un rejet irresponsable, ces politiques qu'on se plaît à dégrader sont-ils véritablement plus "ordinaires" qu'à telle ou telle époque ? ou bien n'est-ce pas plutôt la situation nationale et internationale qui depuis quelques années est devenue tellement complexe et insaisissable qu'elle interdit même aux esprits les mieux préparés et aux caractères les plus affirmés de démontrer ce qu'ils pourraient avoir d'exceptionnel, ce qu'ils valent vraiment ?
Quand un président de la République est condamné à écoper, à rapiécer, à combler les trous, à mettre en oeuvre, dans le meilleur des cas, un pragmatisme intelligent et inlassable, il ne peut pas s'abandonner à des échappées, à des fulgurances, à une invention de l'avenir, à une programmation réfléchie et profonde du futur de la société dont il a la charge.
Les hommes sont ordinaires par force parce qu'ils n'ont plus le choix et que se distinguer du commun des citoyens ne peut plus être leur souci ni leur ambition. Dans la nasse d'une quotidienneté qui a effacé toute distinction opératoire entre Président et Premier ministre, ils naviguent comme ils peuvent mais n'ont plus le loisir de s'installer en surplomb pour indiquer la voie à suivre. C'est le réel qui édicte sa loi, et de moins en moins la volonté qui croirait pouvoir le domestiquer ou le transcender.
Dans l'action politique, il y a une contagion inévitable de la prose ardue et décevante des tâches économiques, sociales, culturelles, nationales et internationales sur la qualité intrinsèque des êtres qui ont choisi d'administrer, de gouverner, de présider. Qui en ont eu le courage et qui en paient la rançon.
Aujourd'hui quelle personnalité saurait résister à la pression qui étouffe, à l'urgence qui précipite, au court terme qui ne laisse pas respirer ? Qui serait assez fort, assez détaché, pour extraire du maquis français, des orientations, des lumières et des évidences pour demain ou après-demain ?
Quand il faut sans cesse réparer, l'empirisme n'est plus qu'une contrainte et l'avenir une angoisse.
L'exemple du pape François que j'admire sans réserve - il est si bon de pouvoir admirer sans être naïf ou ignorant - illustre bien mon point de vue. Ce n'est pas un homme ordinaire et il serait soustrait, n'étant pas un politique, à la perception de Christian Delporte. Mais sa récente entreprise avec les familles de migrants l'a conduit à s'immiscer non plus dans l'affirmation abstraite, généreuse et intemporelle de certaines valeurs mais dans leur traduction concrète, difficile et contestée. Sortant, avec cette pratique, de son champ habituel, le pape s'est trouvé confronté à des avis, à des appréciations, à des critiques qui projetaient sur lui les éclaboussures d'une gestion très ordinaire. Ce n'est pas lui qui soudain est devenu ordinaire mais le réel qui l'a affecté par sa banalité et ses tensions plus du tout consensuelles.
De la même manière, mais sur un tout autre plan, nos présidents et ceux qui aspirent à le devenir, la plupart du temps, parviennent à tirer leur épingle du jeu quand des journalistes, des essayistes se penchent sur leur existence pour en révéler les ombres et les lumières, les failles et les réussites. Pousser jusqu'à l'extrême, mais avec bonne foi, tout ce qu'il peut y avoir d'ordinaire en eux non seulement ne les dégrade pas mais par contraste illustre, avec un éclat impressionnant, la part exceptionnelle de leur nature, qui précisément sera celle au service de l'homme public.
Quand on lit Lapins et merveilles de Gaël Tchakaloff sur Alain Juppé et les dix-huit mois qu'elle a passés avec lui, dans son entourage familial, dans son environnement politique - un essai qui ringardise les ouvrages du même type sur Nicolas Sarkozy ou sur François Hollande -, on comprend que ce n'est pas cet auteur brillant, à la fois totalement subjectif et vraiment fin, qui risquerait de rendre Alain Juppé "ordinaire".
Pas davantage la fréquentation des médias par les hommes politiques.
Ce qui demain pourrait menacer Alain Juppé ou Emmanuel Macron s'il ne continue pas à exaspérer le pouvoir socialiste mais à le remplacer, ce n'est pas l'irruption de l'ordinaire en eux mais le combat perdu d'avance entre ce qu'ils sont et qui est pétri de qualités d'un côté et de l'autre la marée immense et multiforme de ce qui ne leur permettra jamais de quitter le guidon du nez, de lever la tête pour nous montrer du doigt et de la pensée notre destin collectif, notre avenir commun.
Les présidents ordinaires ne sont pas une fatalité. Mais, aujourd'hui, les meilleurs ne sont-ils pas voués à être plus des artisans consciencieux que des génies fulgurants ?
L'extraordinaire n'est plus à portée.
Merci Alex paulista pour vos éclairages documentés qui permettent une réflexion de fond.
Rédigé par : jlm | 28 avril 2016 à 10:16
@ Robert Marchenoir | 26 avril 2016 à 21:13
Si, au-delà de vos phobies lexicales vous êtes d'accord avec le concept de redistribution, puisque vous l'écrivez :
Les impôts sont faits pour payer les soldats, et aussi, dans une certaine mesure, pour assurer un filet de sécurité exceptionnel et transitoire à un petit nombre de personnes en marge qui ne peuvent pas s'en sortir autrement.
Il ne s'agit pas d'autre chose que de la solidarité... certes avec un curseur que vous positionnez sans doute un peu plus bas que moi.
La TVA sur les denrées alimentaires est à un taux réduit de 5,5%, et l'électricité en France est subventionnée : le coût principal est hors facture, pour payer les centrales.
Sur les cotisations chômage : imaginez que l'assurance chômage publique soit plafonnée, pour simplement assurer un "filet de sécurité exceptionnel et transitoire", et que vous souhaitiez contracter une assurance complémentaire dans le privé. La prime que vous payez serait soumise à la TVA, comme dans beaucoup de pays étrangers.
Pareil pour la santé.
C'est cela que je voulais dire.
Sur les hôpitaux de France : croyez-moi cela est bien pire dans beaucoup d'autres pays, et ce même dans le secteur privé. Au Brésil, même en payant un plan de santé particulier, vous tombez sur des incompétents et des planqués bien pires que dans le pire hôpital de Corse (ici, une infirmière a injecté de la soupe en intraveineuse !).
C'est dû à la taille de ces secteurs : même s'ils sont gérés par une économie privée, les institutions sont tellement grandes qu'il est facile de se planquer et difficile de favoriser les bons éléments plus que les mauvais.
Même dans les temples du libéralisme que sont les grandes banques, tant qu'elles font de l'argent elles nourrissent des étages entiers d'employés qui ne font rien de la journée, comme par exemple des centaines d'informaticiens alors que la banque utilise un software extérieur. Ils restent là "au cas où".
Rédigé par : Alex paulista | 27 avril 2016 à 19:12
On peut concourir si vous voulez breizmabro ! Dix années perso...
Et je n'ai jamais éprouvé la nécessité de raconter ce que j'ai pu voir si ce n'est entendre...
Et vous savez pourquoi ? Vous ne vous en doutez même pas...
La nature humaine se retrouve partout avec ses défauts. Mais aussi avec ses qualités et c'est prioritairement ce qui m'importait.
"Mettons du vin nouveau dans de vieilles outres" !
Ben alors, vous n'êtes pas viticulteur vous-même ?
Rédigé par : calamity jane @ breizmabro | 27 avril 2016 à 08:34
@Alex paulista
Je vous suis sur la question de la redistribution qui à travers la sécurité sociale finance les bénéfices des labos (étrangers) ; par exemple la prime de rentrée scolaire qui finance à la rentrée des entreprises étrangères - et notamment allemandes - lorsque vous regardez l'origine de l'offre de matériel scolaire proposée aux parents : disons au passage un grand merci à la grande distribution qui ne cesse de favoriser les entreprises étrangères (acheter de l'ail bio provenant d'Argentine quelle c...!). Il s'agit donc de contrôler l'emploi qui est fait de nos impôts et taxes et non du principe de la redistribution.
Absurde que les gouvernements successifs ne se soient pas donné les moyens de contrôler à qui bénéficient ces profits qui sortent droit de la poche des consommateurs. Mais cela ne remet pas en cause le principe du financement par l'impôt de l'économie : la France est réputée intéressante pour ses infrastructures, sa sécurité, et pour son goût pour la consommation, le tout fait, le tout prêt à consommer... Si l'on voyage un peu on se rend compte qu'en Argentine on fabrique son avion, au Canada on fabrique ses vêtements dans des proportions bien plus importantes qu'ici (problème de normes).
Que l'impôt soit mal redistribué oui et c'est un chantier à avoir en vue. Et qu'il soit mal prélevé oui encore : il faut donc restaurer l'égalité entre les entreprises : que les petites entreprises ne soient plus accablées par des impôts exorbitants quand les grandes trouvent les moyens de ne pas les payer et surtout quand elles pratiquent le dumping social.
@breizmabro
Que faites-vous de "Paul qui n'a rien fait" parce qu'il ronfle à l'Assemblée et emploie des assistants qui font son boulot pour une peccadille, ou fait relever ses loyers par une agence immo, etc. ? Celui-ci, aussi détestable qu'il fût, paye des impôts ce qui lui donne des droits...
Rédigé par : jlm | 27 avril 2016 à 08:24
Alex paulista | 26 avril 2016 à 18:26
N'écrivez pas que "tout le monde s'accorde à ce qu'une partie des impôts soit redistribuée", alors que je viens de vous dire le contraire.
Je ne suis pas d'accord. Et je ne suis pas le seul.
Le problème est dans le mot redistribuer. L'emploi même de ce mot suppose que le but est de prendre aux riches pour donner aux pauvres : c'est bien ce qui constitue le fondement du communisme.
Les impôts ne sont pas faits pour ça. Les impôts sont faits pour payer les soldats, et aussi, dans une certaine mesure, pour assurer un filet de sécurité exceptionnel et transitoire à un petit nombre de personnes en marge qui ne peuvent pas s'en sortir autrement, mais ce n'est pas parce qu'elles sont pauvres et parce qu'à ce titre elles mériteraient qu'on prenne l'argent des riches pour le leur donner.
A partir du moment où vous employez le mot redistribution, vous justifiez l'idéologie socialiste et toutes les dérives qui s'ensuivent.
Quant à la TVA, je ne sais pas où vous êtes allé trouver que la nourriture ou l'électricité en étaient dispensées. Les taxes constituent, bien au contraire, une part spectaculaire de la facture d'électricité !
Il est encore plus aberrant de ranger l'assurance-chômage et la retraite dans les "secteurs" (?) qui seraient exemptés de TVA. Si vous voulez parler des allocations de chômage et des pensions de retraite, ce sont des revenus et non des achats, donc il est absurde de parler de TVA à leur sujet. Et si vous voulez parler des cotisations chômage et des cotisations retraite, encore heureux qu'elles ne soient pas, en plus, soumises à la TVA ! Elles sont déjà suffisamment énormes et disproportionnées par rapport aux prestations fournies : on ne va pas, en plus, payer de la TVA dessus !
"Les fonctionnaires font pour la plupart du bon travail en France."
Arrêtez avec ce cliché communiste basé sur absolument rien. Qu'est-ce qui vous permet de dire une chose pareille ? Par exemple, les fonctionnaires des hôpitaux, qui se permettent de prendre en moyenne 23 jours de congés-maladie par an en plus de leurs vacances et de leurs RTT, c'est-à-dire évidemment 22,5 jours de congés-maladie frauduleux, illégaux et de complaisance, ils font du bon travail ?
Les fonctionnaires de l'hôpital de Manosque, en France, qui prennent, en moyenne, 40 jours de congés "maladie" illégaux par an (c'est-à-dire que certains en prennent 50, 60 ou 70), ils font du bon travail ?
Le fonctionnaire de la direction de l'hôpital corse, interrogé par le journaliste du Figaro sur cette situation, qui lui répond : "Bah, ici, c'est la Corse", il fait du bon boulot en France ?
Le fonctionnaire de la direction de l'hôpital alsacien, interrogé par le même journaliste, qui répond : "Bah, ici, c'est l'Alsace", il fait du bon boulot en France ?
Les fonctionnaires ont habitué les Français à se faire tondre la laine sur le dos du matin au soir, et ceux-ci ne s'en aperçoivent même plus.
Il est devenu obligatoire d'ouvrir le parapluie et de dire que "l'immense majorité des fonctionnaires font du bon boulot" avant d'émettre la moindre critique envers les fonctionnaires, de même qu'il est devenu obligatoire de dire que "l'immense majorité des musulmans ne pose aucun problème" avant de critiquer l'islam.
On voit où sont les classes protégées...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 avril 2016 à 21:13
Je recommence : notre Constitution ne vaut rien. A preuve, on ne m'a pas démontré le contraire. Rien. Le prêchi-prêcha comme quoi la dénoncer servirait à couvrir nos manques est de l'ironie facile.
Désert argumentatif.
Qu'est-ce qui vaut mieux qu'un humble instrument d'hygiène qui contribue à la propreté... et des institutions qui ne garantissent pas l'équilibre des pouvoirs et pire, flattent nos vices en hypertrophiant la présidence, nous faisant attendre un homme providentiel ?
Nous nous moquons parfois du respect des Américains pour leur Constitution. Ce sont nos lazzis qui sont moquables ! Leurs institutions, plus anciennes que les nôtres et pleines de poids et contrepoids, proclamant la liberté d'expression, méritent le respect.
La nôtre, non.
Nous ne la gardons que comme les vieilleries que nous conservons faute de trouver mieux. Un encombrement, une vache sacrée, une habitude, un prétexte à râleries et à ne pas agir. Mais si nous voulons repartir, il faut en changer.
Met-on du vin nouveau dans de vieilles outres ?
Rédigé par : Noblejoué | 26 avril 2016 à 18:45
@ jlm, Robert Marchenoir
Tout le monde s'accorde à ce qu'une partie des impôts soit redistribuée et serve à aider des gens dans la détresse, mais quand un pays a une dépense publique égale à 57% de son PIB, il n'a plus les leviers pour être économiquement performant.
C'est dix de plus que la moyenne du reste de l'Europe, c'est trop. Et on a tendance à augmenter quand tous les pays (Suède, Allemagne) qui s'améliorent économiquement ont tendance à contrôler ce ratio.
Dix points de plus que l'Allemagne, ça signifie que, lorsqu'on demande un effort au secteur marchand pour augmenter sa productivité, l'effort est soutenu par 43% au lieu de 53% de l'économie. En relatif, cela signifie 20% d'économie marchande en moins pour supporter une dépense publique 20% supérieure. Ça pèse. C'est pour ça que nos multinationales sont compétitives à l'étranger, elles s'entraînent avec une enclume en France !
Prenez par exemple notre TVA : la France réussit l'exploit d'avoir une des TVA les plus hautes qui handicapent la compétitivité, tout en ayant un taux effectif des plus bas puisque des secteurs entiers n'y sont pas soumis (santé, éducation, alimentation, retraite, assurance chômage, logement aidé, électricité monopolistique...).
C'est un levier en moins, on l'a vu avec le projet avorté de "TVA sociale" qui aurait dû faire grimper les prix pour fournir une recette significative.
Entendez bien que je trouve louable que certaines choses essentielles comme la santé et l'éducation soient garanties, et les fonctionnaires font pour la plupart du bon travail en France, mais il faut prendre conscience que ces secteurs qui ne sont soumis à aucune rétroaction vont voir leur dépense dériver comme tout système en boucle ouverte.
Ils vont être l'objet de manipulations électoralistes, de péréquations pour acheter la paix sociale, de dérives non compensées, le tout pas forcément à l'avantage des plus nécessiteux.
Aujourd'hui les notables de province sont les notaires et les pharmaciens, qui se nourrissent des impôts sur l'immobilier et sur la Sécu. Dans certains villages de 5000 âmes, vous avez trois pharmacies gigantesques sur l'avenue principale. Au moins les pharmaciens payent des impôts en France, mais derrière il y a surtout des labos qui se gavent, dont beaucoup sont suisses...
Trop de redistribution tue la redistribution en asséchant la source et diluant la recette, au détriment des plus nécessiteux.
Il faut concentrer la redistribution sur l'essentiel comme la santé, l'instruction, la lutte contre la grande misère, en soumettant autant que possible ces dépenses à la concurrence.
Justement pour reprendre la main.
Rédigé par : Alex paulista | 26 avril 2016 à 18:26
@ calamity jane | 26 avril 2016 à 10:07
"Vous auriez des révélations à nous faire @ breizmabro après ces cinq années de jeunesse en maison close ?"
Ben ouiiii. Des trucs dont vous n'avez pas idée. Mais, pas de pot, ce blog ne s'y prête pas. Dôôômaaaage :-D
@ jlm | 26 avril 2016 à 14:32
"D'abord parce que Paul qui soi-disant n'a rien fait paye des taxes et des impôts"
Si Paul n'a rien fait il paye des taxes (TVA) OK, mais des impôts ça m'étonnerait...
Rédigé par : breizmabro | 26 avril 2016 à 17:40
Utile rappel : contrairement à ce que prétendent 98 % des politiciens français, l'impôt n'est pas fait pour "redistribuer". L'impôt est fait pour financer les dépenses indispensables de l'Etat (et seulement celles-là). Relisez la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (la seule, la vraie, celle de 1789).
Hélas, de nos jours, l'objectif "redistributif" de l'impôt fait figure d'évidence, de vérité qu'il n'est même plus nécessaire de justifier. Une preuve de plus que la France est un pays communiste.
Si vous tenez pour acquis que le but de l'impôt est de "redistribuer les richesses", évidemment que les dépenses publiques, le déficit et la dette vont exploser ! Qui ne voudrait pas profiter sans effort du travail d'autrui, grâce au vol de l'Etat, et de surcroît en ayant la bonne conscience de participer à une oeuvre de "justice sociale" (c'est-à-dire de socialisme) ?
Tout le monde est partant pour une arnaque pareille ! Même les "riches" ! Même les patrons ! Même les moyens-riches et les moyens-pauvres ! Même les "ultra-libéraux" !
Si vous faites la promotion du vice, ne vous étonnez pas de la disparition de la vertu...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 avril 2016 à 15:19
Je savais bien que je finirais par prendre une volée de bois vert ! Mais évidemment dès que l'on esquisse l'idée de toucher aux privilèges, certains utilisent des argumentaires complètement emberlificotés pour justifier leur égoïsme. Mais voyez comment ceux qui ont préféré Hitler au bolchevisme ont entraîné l'Europe entière dans la guerre : on peut défendre ses privilèges sans pour autant avoir une cervelle d'oiseau et une mémoire d'huître.
Rédigé par : jlm | 26 avril 2016 à 14:41
@Exilé
"De quel droit prendre ce que Pierre a gagné et a mérité pour le donner à Paul qui n'a rien fait ?"
D'abord parce que Paul qui soi-disant n'a rien fait paye des taxes et des impôts, ensuite parce que ces impôts permettent d'entretenir des infrastructures et des services dont les entreprises bénéficient et il est juste qu'en retour elles réinvestissent dans leurs propres entreprises. En caricaturant comme vous le faites vous ne voyez que ce qui vous importe et vous arrange.
Rédigé par : jlm | 26 avril 2016 à 14:32
@PhD 26.4.16
Pas faux, et dans ce cas Hollande ne peut pas se présenter, le chômage ne baisse pas... et malgré ce qui se dit ce matin re la commande de l'Australie à la DNCS.
Pas faux, mais vous connaissez sans doute la blague re les énarques : "Quand un train déraille, n'importe qui freinerait sauf un énarque, lui accélère pour parvenir à la gare la plus proche" !
Rédigé par : eileen @ PhD | 26 avril 2016 à 12:34
@jlm
Moi je pensais plutôt à l'investissement industriel (plutôt que dividendes aux actionnaires) et à la redistribution (...)
Redistribution, redistribution...
De quel droit prendre ce que Pierre a gagné et a mérité pour le donner à Paul qui n'a rien fait ?
Qui définirait les critères - forcément arbitraires et injustes - de cette redistribution ?
Je rappelle - ce que tout le monde a oublié semble-t-il y compris les éternels donneurs de leçons démocratiques - que le droit de propriété est un des droits de l'homme, qui plus est le seul à être déclaré inviolable et sacré (alors que le droit à la vie n'est même pas mentionné)...
Et si, au lieu d'imposer une sinistre redistribution étatique et obligatoire avec ses dérives prévisibles, nous revenions sagement à l'esprit de charité dans la liberté de chacun ?
Rédigé par : Exilé | 26 avril 2016 à 11:37
A. Juppé commence à montrer son vrai visage @ Exilé.
Vous auriez des révélations à nous faire @ breizmabro après ces cinq années de jeunesse en maison close ?
Je détale, je vais chez le coiffeur : crainte des augmentations !
Rédigé par : calamity jane | 26 avril 2016 à 10:07
@ eileen | 26 avril 2016 à 06:26
"Désormais les ministres pro-Hollande vont passer les mois à venir à faire la promotion de leur président... et c'est une honte... nous ne les payons pas à faire la promotion de Hollande mais à travailler pour nous, à réformer, à mettre en place des mesures pour que le pays aille mieux, pour que le chômage baisse"
Euh, tout compte fait et vu leur nullitude abyssale, il est probablement préférable qu'ils se contentent d'essayer de faire la promo de Hollande, plutôt que de continuer à travailler et donc à commettre des dégâts de plus en plus lourds dès qu'ils "agissent" !
Rédigé par : PhD | 26 avril 2016 à 09:41
Au fait, Juppé désavoue le général Soubelet :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/25/97001-20160425FILWWW00299-juppe-desavoue-le-general-soubelet.php
Rédigé par : Exilé | 26 avril 2016 à 09:35
@jlm
"Le bon sens plutôt que l'idéologisme, la raison plutôt que la folie, la mesure plutôt que la déraison."
Dans cette phrase, j'ai cherché un sens général, une sémantique, je ne les ai pas trouvés. En fait, c'est normal puisque cette phrase ne contient pas de verbe. L'adverbe plutôt, répété trois fois, ne remplace pas un verbe conjugué à un mode qui donne du rythme, de l'action.
Et puis, l'idéologisme ne remplace pas l'idéologie et ne peut pas être opposé au bon sens.
Le déclin de la grammaire n'est pas une fatalité, celui du pouvoir des présidents en revanche a été acté lorsque M. Sarkozy a fait ratifier le traité européen actuellement en vigueur alors qu'une majorité de nos concitoyens avait choisi de voter non. Le pouvoir du président français est amoindri par les exigences bruxelloises et américaines.
Rédigé par : vamonos | 26 avril 2016 à 07:14
Désormais les ministres pro-Hollande vont passer les mois à venir à faire la promotion de leur président... et c'est une honte... nous ne les payons pas à faire la promotion de Hollande mais à travailler pour nous, à réformer, à mettre en place des mesures pour que le pays aille mieux, pour que le chômage baisse... Un bémol, il est plus facile de répéter des éléments de langage quotidiens que de véritablement travailler pour nous, ils ne savent pas faire et c'est bien ce que sous-entendent les propos de Macron "la gauche ne me satisfait pas"...
La séance de lundi soir et tout le mouvement imbécile Hé oh... (on rentre du boulot... sur un air enfantin d'une comptine bien connue) devraient être comptabilisés dans les comptes de campagne du candidat Hollande qui s'est "sournoisement" déclaré candidat en acceptant la tenue de cette séance et la mise en place de ce mouvement.
Rédigé par : eileen | 26 avril 2016 à 06:26
Cinq ans de maison close, c'est donc pour ça que vous riez couchée, Antoinette ! :-D
Rédigé par : aliocha | 25 avril 2016 à 23:57
@jlm | 25 avril 2016 à 18:57
Moi je pensais à la redistribution.
C'est-à-dire au communisme.
Ce sont les premiers chrétiens qui ont inventé le communisme (voir les actes de apôtres) !
Oui, et fort heureusement, il n'y a aucune trace ni de communisme chrétien, ni de communisme tout court en dehors des Actes des apôtres, jusqu'à ce que les communistes éprouvent le besoin d'inventer le communisme dix-neuf siècles plus tard, et de massacrer les chrétiens tellement ces derniers étaient "communistes".
Ce qui devrait vous inciter à une lecture un peu plus intelligente de la Bible.
Moi je pensais plutôt à l'investissement industriel (plutôt que dividendes aux actionnaires) et à la redistribution (plutôt que fuite aux Panamas diverses et variés).
Apparemment vous ne pensez pas beaucoup : cette phrase ne veut rien dire.
Je ne sais pas à quoi vous pensiez, mais je sais ce que vous avez écrit :
Quel aveuglement chez ceux qui font une fixation obsessionnelle sur les fonctionnaires et oublient de parler des dividendes ! sans doute parce qu'ils en sont bénéficiaires ?
Vous avez donc opposé la critique du poids des fonctionnaires dans l'économie aux dividendes des entreprises cotées en Bourse, présumés trop élevés. Vous avez suggéré que des dividendes élevés étaient une mauvaise chose, qu'un nombre de fonctionnaires élevé était une bonne chose qui pouvait compenser des dividendes que vous jugez trop élevés, et que c'était une mauvaise chose de recevoir des dividendes.
Quatre sottises abyssales, bien évidemment.
Vous n'avez pas dit un mot de l'investissement industriel.
Au demeurant, ce n'est pas à vous de faire l'arbitrage entre les dividendes et l'investissement, à moins que vous ne soyez le chef de l'entreprise en question ou que vous n'en déteniez des actions.
Sauf, bien sûr, si vous êtes communiste, et que vous estimez avoir un droit de regard sur la propriété d'autrui.
Au fait, puisque vous vous réclamez du christianisme, il réprouve le vol, et considère l'envie comme un péché capital. Et cela, c'est réellement appliqué par l'Eglise.
Le pape Pie XI a menacé d'excommunication les chrétiens qui seraient tentés par le communisme. Donc, vos salades sur le christianisme qui serait communiste...
Petite leçon d'économie au passage : l'investissement (industriel ou pas, ce n'est pas à vous de décider s'il faut favoriser l'industrie) est insuffisant en France, parce que des gens comme vous insistent pour avoir beaucoup de fonctionnaires. Ces fonctionnaires, il faut bien les payer, et la seule façon de les payer est d'extorquer l'impôt au secteur privé. En sorte qu'il ne reste plus de profits pour former du capital, et donc pour investir.
Il manque effectivement du capital en France, mais il ne manque pas d'anticapitalistes... ni de gens qui "n'aiment pas les riches"... ni de gens qui haïssent le profit. Les actes ont des conséquences.
On ne peut pas, à la fois, être anticapitaliste, puis chouiner que les entreprises n'investissent pas assez.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 avril 2016 à 21:32
"Les présidents ordinaires, une fatalité ?" (PB)
Certainement pas, cela traduit surtout l'échec des citoyens à faire le ménage, et avoir la lucide compétence de la démocratie.
Arrêtons de nous réfugier derrière des appareils qui semblent ou peuvent être rassurants, la preuve est faite qu'il n'en est rien entre les affaires Bygmalion, ainsi que celui qui a la phobie administrative, un cireur de chaussures et tous ceux qui ont failli, nous sommes encore loin d'une démocratie adulte.
Celle de Mongénéral était certes directive mais à un moment donné la participation c'est de la tarte à la crème dont rien ne sort.
La vraie démocratie, celle d'airain, qui a fait ses preuves dans l'Antiquité est celle qui écoute et surtout qui décide avec talent.
Notre Réjoui avait pourtant prôné le dialogue tous azimuts, il a bien compris que parler n'est pas agir. Il a sans doute compris aussi mais un peu tard qu'on ne l'y reprendrait plus, alors il sourit, agite sa menotte, mais on sent bien que le cœur n'y est plus et les citoyens encore moins. Sa dernière intervention un fiasco, et le fameux "vous plaisantez" la corde des Bourgeois de Calais.
Que ces derniers mois vont être longs !
Rédigé par : Giuseppe | 25 avril 2016 à 21:29
@aliocha
La réaction de breizmabro illustre mon précédent commentaire. Dès que ce qu'on dit est qualifiable de "religieux" certains voient rouge. Dès que la vérité montre le bout de son nez, la peur, la peur de nous voir tels que nous sommes, l'emporte et fait fuir.
@ breizmabro
Voir ci-dessus
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 avril 2016 à 21:13
C'est insupportable ! F. Hollande a embauché pour sa maîtresse Julie Gayet une garde rapprochée personnelle : coût de l'opération payée par nos impôts 400 000 euros par an, sans compter les festivités et autres. Il est urgent que FH dégage.
Rédigé par : Ellen | 25 avril 2016 à 21:09
@ Denis Monod-Broca
Quand je parle de contrat, je veux dire que nous ne leur donnons pas le pouvoir inconditionnellement en les élisant. Ça ne s'oppose pas à la morale, au contraire, ça va avec. Je pense par exemple que le gouvernement ne devrait pas être autorisé à dépasser son budget, que tout abus de bien social devrait être pénalisé aussi lourdement que dans le public, et que la contraction de dettes ne devrait pas être autorisée même à très haut niveau sans justification détaillée et plan de remboursement. Car les gouvernements passent, et la dette s'accumule, au détriment de la génération future. C'est immoral. Quant aux privilèges fiscaux, systèmes de retraite ou de sécurité sociale spéciaux, etc., ils montrent à quel point les élus ne veulent pas de ce qu'ils trouvent bon pour le Français moyen.
Rédigé par : Lucile | 25 avril 2016 à 20:57
@PR Calguès
En outre et comme un Premier ministre grec, le prochain Président, ordinaire ou non, sera contraint d'exécuter à la lettre les ordres donnés par le FMI, la BCE, la Commission européenne, l'Allemagne fédérale, la "Troïka d'experts", etc.
Exactement.
Et tous ceux qui croient que le Président sera investi d'autant d'autorité que de Gaulle voire Mitterrand se trompent lourdement.
L'élu de 2017 aura en réalité un statut intermédiaire entre celui de Gouverneur d'un état étasunien et celui de Gauleiter, selon la bienveillance des maîtres occultes du monde.
Ce qui explique en partie, indépendamment de sa personnalité, l'inaction voire l'indécision d'un Hollande privé de fait de pouvoir et contraint d'inaugurer les chrysanthèmes et d'enterrer des compatriotes qu'il est incapable de défendre bien que Chef des Armées ou de ce qu'il en reste.
Rédigé par : Exilé | 25 avril 2016 à 18:58
Ah Robert Marchenoir qui parle de communisme ! mais ce sont les premiers chrétiens qui ont inventé le communisme (voir les actes de apôtres) ! Moi je pensais plutôt à l'investissement industriel (plutôt que dividendes aux actionnaires) et à la redistribution (plutôt que fuite aux Panamas diverses et variés). Le bon sens plutôt que l'idéologisme, la raison plutôt que la folie, la mesure plutôt que la déraison.
Rédigé par : jlm | 25 avril 2016 à 18:57
@ eileen
Il est plus facile de se moquer de moi que de remonter aux causes de nos problèmes politiques.
Mais sans s'attaquer aux causes, les conséquences perdureront. Il est vrai qu'on s'en accommode en critiquant tel ou tel politicien ou tel ou tel commentateur de blog.
@ Denis Monod-Broca
""Une Constitution qui nous met dans la main de son garant est une Constitution d'esclaves."
Cette phrase bizarre ne peut avoir qu'un seul sens : votre obsession de la morale des esclaves vous aveugle, elle vous conduit à écrire n'importe quoi."
Je ne parle pas de morale des esclaves mais de RAPPORT DE FORCES. Comprendo ? Le rapport de force est une réalité essentielle, dominance et territoire. Ca vous parle ?
Si un chef d'Etat est de facto le dominant total des citoyens car aucun pouvoir ne le repousse VRAIMENT, les citoyens, sujets devrait-on dire, sont absolument sans défense face à lui.
Et donc, s'ils ne sont pas encore esclaves juridiquement et factuellement, c'est parce qu'il daigne ne pas le vouloir.
Comprendo ?
Je n'ai pas d'obsession pour une morale d'esclave non plus que d'autres maux mais de conservation voire d'augmentation de la liberté et la justice, mais vous ne pouvez pas comprendre, étant donné que vous ne saisissez même pas le rapport de force.
Cependant, s'opposer à moi quand je parle de RAPPORT DE FORCES, en me sortant ma prétendue obsession de la morale d'esclave me fait soupçonner que vous devez en être un adepte... Qui se sent morveux se mouche.
C'est assez méchant à dire, mais étant donné que vous m'avez attaqué absolument hors de propos, vous ne méritiez pas que je vous épargne cette triste vérité.
Rédigé par : Noblejoué | 25 avril 2016 à 18:57
@Noblejoué 24.4.16 - 14.53
Quel talent que le vôtre : Guy Carcassonne n'est plus, aucun doute Anne Levade sera intéressée par votre analyse.
Rédigé par : eileen | 25 avril 2016 à 18:37
Bonjour,
Hé oh la gauche ! : Slogan le plus idiot de la gauche depuis la Ve République. "Goochier ailleurs" collerait plus à leur image et à leurs comportements.
Rédigé par : Ellen | 25 avril 2016 à 18:31
"Hé oh, hé oh on rentre du boulot" ? La gauche ?
Vous pensez qu'ils connaissent les classiques des dessins animés ?
Desseins animés... avec "Anne ma soeur Anne"... ?
Rédigé par : calamity jane | 25 avril 2016 à 18:05
@ aliocha | 25 avril 2016 à 12:07 - aliocha | 25 avril 2016 à 17:36
Vous ne pourriez pas mettre vos prêches sur pause, pasque là, franchement... Pourtant j'ai passé cinq ans de ma vie en maison close. Oups ! Je voulais dire en pensionnat. Messes (petites et grandes, litanies ou chants grégoriens). Vêpres ou complies à 17h les dimanches.
Je frise l'overdose d'avoir trop entendu vos âneries.
@ eileen | 25 avril 2016 à 12:33
"...alors qu'ils sont tous, tous sans exception, nos obligés, autrement dit nos employés ! qu'ils sont à notre service"
Eh oui eileen, vous avez raison mais en même temps les employeurs que nous sommes avons du mal à licencier ces CDD pour fautes graves(issimes) !
Nous demeurerons les sujets de ces rois (dit "démocrates") et de leur cour. Tant que nous serons lâches (RSA, RMI et indemnités chômage obligent), nos rois régneront. Et ils le savent, leurs communicants font le job.
La paix sociale a un coût, y compris pour les intermittents du spectacle qui, eux, pourraient justifier d'une montée sur la Bastille plutôt que d'envahir les plateaux télé :-(
Ben non. En 2016 "on" occupe l'Odéon, "on" OCCUPE (sic) la place de la République à Paris (ailleurs "on" ne sait pas...) mais de vrais révolutionnaires, point. Même Mélenchon rêve de son entrée dans la marmite à confiture(s)...
On n'est pas sorti de l'auberge coupe-gorge, j'vous l'dis.. :-D
Rédigé par : breizmabro | 25 avril 2016 à 17:53
Comment faire passer le message évangélique ? Par l'exemple, seule pédagogie possible et qui manque cruellement à nos dirigeants, obsédés qu'ils sont par leur réélection, ravalant le discours à boniments de boutique à chalands, comme dit genau. Que la paix protège nos vies, dit Ibn'Arabi, et la patience... Chaque effort compte, dans le respect des lois et de la loi de l'amour, l'éducation qu'on offre à nos enfants, sachant bien que le chemin qu'on propose est escarpé, et que la rétribution n'est qu'espérance de réciprocité positive, mais sûr qu'il n'y a d'autre voie, quand on accède à la conscience, que celui-là, que le pari de Pascal est devenu un choix dont les termes sont clairement définis, ou croire ou ne plus croire à la violence.
"Le paradis est l'envers de la montée aux extrêmes : ce qui sauve au moment du péril. Le "dieu", disait Heidegger, apparaît dans l'effroi. Il nous faut avoir le courage de regarder l'archaïque en face, comme la papauté jadis affrontait l'empire." (Girard)
"Dieu ne prend pas plaisir au sang", dit-il. "Et ne pas agir raisonnablement est contraire à la nature de Dieu. La foi naît de l'âme, pas du corps. Quiconque veut amener quelqu'un à la foi doit pouvoir user de la faculté de bien parler et de raisonner correctement, non de la violence ou de la menace… Pour convaincre une âme raisonnable, nul besoin d'un bras puissant ni d'arme d'aucune sorte, ni d'aucun moyen avec lequel menacer quelqu'un de mort…"(Manuel II Paléologue cité par Benoît XVI)
Rédigé par : aliocha | 25 avril 2016 à 17:36
"Hé oh la gauche !"
Si l'on avait voulu dire qu'on n'avait plus rien de sensé à nous dire, on n'aurait pas pu trouver mieux...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 avril 2016 à 17:31
Ordinaires, vulgaires et grégaires.
En outre et comme un Premier ministre grec, le prochain Président, ordinaire ou non, sera contraint d'exécuter à la lettre les ordres donnés par le FMI, la BCE, la Commission européenne, l'Allemagne fédérale, la "Troïka d'experts", etc.
Pauvres de nous.
Rédigé par : PR CALGUÈS | 25 avril 2016 à 17:22
Exilé | 25 avril 2016 à 15:48
Il faudrait aussi brûler le Code du Travail (en français : manuel pour générer infailliblement du chômage).
Bien sûr, mais ça c'est une mesure de second rang. Pourquoi n'arrive-t-on pas à le réduire aujourd'hui ? Parce qu'il faut d'abord ôter les blocages.
Avant de fermer les mines, Margaret Thatcher s'est assurée d'avoir des stocks de charbon pour ne pas être vaincue par les grèves.
Si on en est réduits à critiquer Hollande sur la coupe de son costume et même sur le fait qu'il pleut quand il sort, c'est que le président et le gouvernement sont là pour faire de la figuration. Le vrai pouvoir est ailleurs.
Il faut donc d'abord que les Français comprennent qui dirige le pays, alors que le lobby fonctionnarial fait tout pour détourner l'attention de son rôle, et de son affinité avec l'idéologie communiste.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 avril 2016 à 17:08
Tous ces politiques qui s'épanchent sur leur fonction passée ne valent pas mieux que "Merci pour ce moment" de V. Trierweiler.
Cracher dans la soupe comme si eux-mêmes n'avaient pas participé à ces agapes est d'une impudeur délétère propre aux petits, aux mesquins, aux sans droiture.
A part pour l'instant l'attitude de notre Réjoui national, l'entourage est si faible qu'il a compris bien vite qu'il valait mieux touiller la soupe ou faire des escapades en scooter que de s'appuyer sur des bras cassés. En fait il joue au pied en permanence comme au rugby, gagner du temps pour participer aux prolongations.
Tout a été raté, de la transparence mesquine au cumul de mandats qui continuent plus fort que jamais. Toujours tout flou pour laisser une échappatoire à cette classe politique sans relief qui se tient par la barbichette, tout heureuse que le petit peuple ne sorte pas les tire-pierres.
D'arbitrages faussés en arbitres louches, de paradis fiscaux en ministre au regard fourbe, la France a perdu son âme, de présidents trop normaux on a fait peu à peu un pays de sables mouvants où chacun essaie de sauver sa peau politique.
Juppé qu'en sera-t-il ? On a beau nous le vendre dans les médias comme l'homme idoine qui a changé, alors que lui dit qu'il est toujours le même. Décidément l'attente va être longue car nous allons vivre sous perfusion de tout, juste pour faire durer un peu plus un pays exsangue de valeurs.
Le chirurgien quel sera-t-il ? Juppé est un lettré, son outil est la plume, le scalpel il ne saurait sans doute pas de quel côté il faut le tenir.
Rédigé par : Giuseppe | 25 avril 2016 à 16:40
@aliocha
Je suis d'accord. Il n'y a pas de société humaine sans sa religion. Mais comment faire passer le message ? comment faire accepter ce discours ?
La religion la pire est celle qui s'ignore, elle est idolâtrie - ou idéologie, son pendant moderne.
On en revient à cette question : en quoi croyons-nous ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 avril 2016 à 15:48
@Robert Marchenoir
Il faudrait aussi brûler le Code du Travail (en français : manuel pour générer infailliblement du chômage).
Rédigé par : Exilé | 25 avril 2016 à 15:48
@ Lucile
Je ne crois pas à cette voie du contrat.
On ne fera pas l'économie de la morale, du respect par chacun de la morale.
Le contrat est implicite : celui qui est nommé ou élu à une fonction prévue et définie par les textes en vigueur se doit d'en respecter le contenu et les contours.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 avril 2016 à 15:43
Oui bien sûr nous vivons "une révolution numérique sans précédent" mais elle n'empêchera pas l'homme de se nourrir.
Alors qu'est-ce qui ira avec ?
Un peuple qui accepte de payer un coiffeur huit mille euros fût-il celui du président de la République semble près de la faillite !
Pour les cinq ans ? Pour l'année serait plus plausible à raison de vingt-trois euros par jour...
Rédigé par : calamity jane | 25 avril 2016 à 15:31
@ Noblejoué
"Une Constitution qui nous met dans la main de son "garant" est une Constitution d'esclaves."
Cette phrase bizarre ne peut avoir qu'un seul sens : votre obsession de la "morale des esclaves" vous aveugle, elle vous conduit à écrire n'importe quoi.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 avril 2016 à 15:30
@ eileen
"Il est faux d'affirmer que la Constitution française ne serait plus adaptée aux exigences d'aujourd'hui... la Constitution américaine en application depuis 1789 n'a jamais été modifiée, quant au Royaume-Uni il vit bien sans Constitution."
Vous mélangez torchons et serviettes, torchon, notre Constitution sans équilibre des pouvoirs, et serviettes, avec les Constitutions anglo-saxonnes.
Notre Constitution n'a jamais été adaptée... Nous nous en flattons par nostalgie envers le Général.
Nos maux ? Ne même pas nous rendre compte que notre Constitution ne vaut rien, préférer la garder et grogner que la changer. Tant que notre Constitution ne vaudra pas le papier de mes toilettes, nous ne pourrons rien faire, et c'est ce qui plaît. Quand nous aurons ôté le caillou de la chaussure, nous n'aurons plus d'excuse pour ne pas marcher, de prétexte à notre immobilisme.
Rédigé par : Noblejoué | 25 avril 2016 à 14:53
@ Jabiru | 25 avril 2016 à 12:48
A noter que finalement la teinture du président n’est pas si chère au regard de la protection sa « fiancée » qui, elle, coûte la modique somme de 400 000€/an. Il y a des vertus qui n'ont pas de prix.
Mais rassurons-nous, si le prochain président est Alain Juppé, vu le peu de cheveu qu’il a sur la tête, on peut espérer que le salaire du coiffeur de l’Elysée sera divisé par deux.
Quant à savoir qui paie, je pense que vous vous en doutez un peu…
Rédigé par : Achille | 25 avril 2016 à 14:52
Nous sommes entrés dans l'une de ces phases de crise aiguë dont la névrose française a le secret.
Deux sectes se distinguent : la secte de ceux qui attendent l'homme providentiel, le héros surgi tout armé de l'horizon flamboyant, bref le Président Exceptionnel.
Et la secte de ceux qui veulent réécrire la constitution en Mettant Tout à Plat, avec une Assemblée Constituante tirée au sort pour les plus atteints.
Dans les deux cas, la flèche manque son but. Comment peut-on croire que l'irruption d'un homme aux qualités exceptionnelles pourrait réussir là où 65 millions de Français ont échoué ? Et comment s'imaginer que la réécriture d'un papier magique (déjà réécrit cent fois) pourrait constituer le remède à nos tourments ?
Avant de rechercher un Saint Jean d'Arc ou un grimoire aux pouvoirs secrets, il conviendrait de faire un diagnostic. Pourquoi sommes-nous dans la panade ? Nous sommes dans la panade parce que la France est un pays communiste.
La première chose à faire est donc de décommuniser le pays. La marche à suivre est toute simple. Il suffit de :
1. Supprimer la Sécurité sociale.
La Sécurité sociale est l'outil par lequel Maurice Thorez (chef du PCF, traître à la nation, déserteur à l'ennemi en temps de guerre) et Ambroise Croizat (cadre de la CGT, emprisonné pour intelligence avec l'ennemi nazi) ont nationalisé la totalité des entreprises françaises en 1945. Nul besoin d'expropriation visible, bruyante et susceptible de soulever des oppositions ; il suffit d'écraser tous les producteurs de richesses sous la botte d'une organisation communiste, indépendante des gouvernements, disposant de son propre code de lois, de ses propres tribunaux et de sa propre police (l'URSSAF), et habilitée à extorquer ce que bon lui semble à tout un chacun "dans l'intérêt général".
A défaut, et afin de se concilier les tièdes et les indécis, on peut se contenter de supprimer le monopole de la Sécurité sociale, ce qui reviendra au même : les assureurs privés offrent de bien meilleurs remboursements pour des cotisations bien moindres.
2. Supprimer le statut de la fonction publique, instauré par Maurice Thorez et ses trois ministres communistes en 1945.
Là encore, pour rallier les timorés, on peut conserver ce statut pour l'armée, la police et les juges.
3. Interdire la grève dans la fonction publique et assimilée (transports, électricité, etc.).
4. Supprimer tous les privilèges des syndicats (intervention obligatoire à tout propos, protection contre le licenciement, financement par l'Etat, statut spécial pour les syndicats communistes "issus de la Résistance"...).
5. Accessoirement, pour bien faire comprendre la signification de la réforme (mais les symboles sont importants), prendre exemple sur l'Ukraine libérée et démocratique, et débaptiser toutes les avenues, places, lycées... portant le nom de Lénine, Maurice Thorez ou autres personnalités communistes. Et interdire la propagande et les symboles communistes, au même titre que la propagande et les symboles nazis.
Voilà, c'est tout. Et ça suffit. Tout le reste découlera naturellement de ces mesures.
D'accord ? Pas d'accord ? Voilà un vrai sujet de discussion. Dont absolument personne ne parle, comme c'est curieux !
A la place, on nous entretient du noeud de cravate de François Hollande, de ses maîtresses, de la montre de Nicolas Sarkozy, de ses maîtresses, de la facture EDF du général de Gaulle (faute de maîtresses)...
Quand je dis que personne n'en parle, ce n'est pas tout à fait vrai. Les communistes en parlent, en creux. La fameuse campagne, lancée dans les années 90, en faveur du "programme du Conseil national de la Résistance", c'est cela.
Ce programme est un mythe, il n'existe pas -- il suffit de le lire : le programme du CNR, rédigé sous l'Occupation, était un programme militaire, comme son nom l'indique. Parler du "programme du Conseil national de la Résistance", c'est renouveler l'escroquerie historique qui a constitué à assimiler le PCF à la Résistance, alors qu'il était le parti de la trahison.
Ce que la gauche entend par là, c'est évidemment le régime mis en place par le coup d'Etat silencieux perpétré par les ministres communistes du général de Gaulle en 1945... et dont je viens de citer les piliers.
C'est bien ce qui devrait nous alerter : c'est précisément dans la mesure où les communistes insistent autant sur la renaissance du "programme du Conseil national de la Résistance" que nous devons faire notre objectif prioritaire de sa destruction : nous devons abolir les conséquences du coup d'Etat communiste de 1945, et décommuniser le pays.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 avril 2016 à 14:40
@Giuseppe
D'accord avec vous, l'indiscrétion de J.L. Debré me dérange moi aussi. Cette langue de vipère répète bêtement ses anecdotes mesquines d'un plateau à l'autre, dans les mêmes mots. Il illustre parfaitement le mercantilisme, la sècheresse de cœur et la satisfaction de soi béate de certains rouages du pouvoir. Consternation.
Rédigé par : Lucile | 25 avril 2016 à 14:08
Quand on voit des comportements tels que celui de J-L Debré donnant des leçons à tout le monde... Y. Moix lui a rappelé quelques épisodes douteux et douloureux de sa vie, qui plus est, récemment il a fait preuve d'un comportement digne des rois et indigne de son ancienne fonction.
Et FH de lui procurer une place bien au chaud... Pauvre démocratie, pauvres électeurs que nous sommes. Nous vivons dans la fonction la plus monarchique qui soit, quand donc allons-nous balayer toutes ces scories qui encombrent notre vie. Tous de grands bourgeois aux prébendes de repus, Mme Merkel doit bien sourire de notre monde de passéistes, à l'image de notre industrie.
Rédigé par : Giuseppe | 25 avril 2016 à 13:38
Mais comment ces présidents, tous issus du même sérail, quasiment interchangeables quelle que soit leur couleur politique, magouillant dans les mêmes cénacles restreints coupés des réalités, partageant les mêmes codes, baragouinant sans rire le même jargon convenu à coloration technocratique dès qu'il s'agit de traiter d'une futilité quelconque tout en évitant soigneusement d'évoquer les questions qui inquiètent les Français ne seraient-ils pas condamnés à être ordinaires ?
Philippe Bilger n'a pu s'empêcher de sortir du coffre à jouets son cher pantin-fétiche Juppé.
Un coup de brosse sur le costume sentant la naphtaline, dix tours de clé pour remonter le ressort et clang-clang c'est parti : les bras se lèvent, les mandibules s'articulent, craaac, il parle : « valeurrrs de la rrépublique... craac... extraime drrouâte... craac... je reste fondamentalement persuadé que... craac... la volonté farouche de sortir notre pays de la crise... craac... a pour conséquence obligatoire l'urgente nécessité... craac... de solutions rapides aux grands axes prioritaires... craac... ».
http://www.actufinance.fr/fun/langue-de-bois.html
Plus sérieusement, si nous accordons à Juppé sur la forme le crédit d'une moindre ridiculisation de la fonction présidentielle que par Sarközy et ses pitreries et que par Hollande et ses pantalonnades, que nous apporterait-il sur le fond ?
En quoi cet homme, qui continue d'avancer tel un automate sur une programmation remontant aux années soixante-dix pourrait-il demain se lancer dans un thatcherisme seul salvateur alors que depuis ces dernières années nous le voyons patauger dans le même conformisme consensuel à base de surtout pas de vagues, en navigant entre les Loges et les Mosquées ?
Son inaction à l'occasion de la grotesque et calamiteuse intervention libyenne a montré qu'il n'était pas capable de faire preuve de vision à long terme, sans être grand clerc il n'était pourtant pas très difficile de prévoir que cette affaire allait tourner en eau de boudin.
Il aurait pu se grandir en démissionnant pour protester : il a préféré sa gamelle de ministre.
Juppé n'est pas ordinaire, il est petit.
Et cet homme, que des coteries tentent de faire passer pour intelligent, n'a rien appris et n'a rien compris.
N'a-t-il pas osé récemment qualifier de fantasme l'inquiétude des Français devant une vague migratoire faisant qu'ils se voient de plus en plus encercler par des zones de non droit qu'ils sont obligés de fuir, parfois sous la menace ?
Que penser de ce maire qui se comporte avec une complaisance obséquieuse et intéressée envers l'islam à l'instar de ces élus-Molenbeek clientélistes qui versent des larmes de crocodile après chaque attentat causé par leurs petits protégés en prétendant qu'ils ne comprennent pas comment nous avons pu en arriver là, au milieu de ce merveilleux vivre ensemble obligatoire ?
Un apparatchik de plus, pour quoi faire, alors que l'horizon s'obscurcit de lourds nuages menaçants ?
Rédigé par : Exilé | 25 avril 2016 à 13:28
jlm | 25 avril 2016 à 07:18
PS : quel aveuglement chez ceux qui font une fixation obsessionnelle sur les fonctionnaires et oublient de parler des dividendes ! sans doute parce qu'ils en sont bénéficiaires ?
Fausse équivalence communiste.
Les dividendes sont un droit sacré car ils découlent du droit de propriété.
L'existence des fonctionnaires est un mal nécessaire lorsqu'ils représentent 1 % de la population active. Nous en sommes à 20 %, voire 25 % et même 50 % selon la façon dont on compte.
Le stade du communisme est largement dépassé. Le communisme, c'est le vol.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 avril 2016 à 13:25
@ Denis Monod-Broca
"N'accusons pas les institutions. C'est trop facile. Aussi imparfaites soient-elles. Il appartient à celui qui est leur garant, et au monde politique en général, de les respecter dans leur lettre comme dans leur esprit, au lieu de les fouler au pied continûment".
Oui et non.
La nature humaine étant ce qu'elle est, et le pouvoir ayant une fâcheuse tendance à engendrer passe-droits, corruption et despotisme, c'est de la négligence que de laisser des "loopholes" (des échappatoires) autorisant toutes sortes de dérives, qui en s'accumulant nous entraînent vers le fond. Il faut des contre-pouvoirs. C'est là qu'il y a des failles. Comment se fait-il par exemple que des maires aient pu en toute connaissance de cause (Contrepoints) et en toute impunité souscrire à des emprunts dits toxiques, aux conséquences désastreuses pour leurs communes, tout ça pour donner à leurs administrés mal informés une mairie dernier cri ? Qui va payer pour la "canopée" pharaonique des Halles, sinon les contribuables ? Qui rend compte de tout l'argent déversé à des associations fumeuses ?
Dans les pays démocratiques habitués à une culture contractuelle, les contre-pouvoirs sont inclus, et les responsabilités sont clairement définies. Les Français ne sont pas pires que les autres, pas plus délinquants, capables de travailler en équipe efficacement dans les entreprises, économes dans leur gestion domestique. Ils sont seulement imbibés depuis leur enfance d'une culture révolutionnaire par l'Éducation nationale qui leur fait croire que sans la Révolution de 89, ce serait la disette en 2016 pour les pauvres, et personne pour leur apprendre à lire.
Le pouvoir étant autoritaire et inquisiteur, et encourageant une multitude de petits privilèges, la méfiance règne vis-à-vis de l'autorité. Seuls des moyens extrêmes comme la grève et la contestation de la rue - présentées comme des éléments glorieux de démocratie, héritage révolutionnaire oblige - contrecarrent vraiment le pouvoir, et le font céder dans la précipitation au profit d'intérêts sectoriels et au détriment de l'intérêt public.
C'est de cette impasse que nous devons sortir. Nous devons, par le truchement de nos élus, imposer des contrats à ceux qui nous gouvernent et les obliger à les respecter.
Rédigé par : Lucile | 25 avril 2016 à 13:17
@Achille
Le coiffeur à 8000 euros par mois, il lui fait quoi pour ce prix-là ?
J'espère que le mien ne va pas tomber sur cette info, lui qui ne me facture que 23 euros shampoing compris une fois par mois. Question infiniment subsidiaire : qui paie ?
Rédigé par : Jabiru | 25 avril 2016 à 12:48