J'ai toujours adoré les énigmes. Historiques, politiques, culturelles ou judiciaires.
Qui est le coupable, qui était le Masque de fer, qui était Shakespeare ? Quelques interrogations qui pourraient être suivies par beaucoup d'autres...
La mienne, aujourd'hui, est de nature littéraire. Qui a écrit "Journal rêvé d'un président amoureux" par François H, aux éditions Cent Mille Milliards ? Qui est l'auteur de ce roman puisque l'ouvrage est ainsi qualifié sur sa couverture ?
Alors que j'attendais à Lille le bonheur d'intervenir à Tourcoing dans la soirée de lundi à l'invitation de Gérald Darmanin - réunion qui sera parfaitement réussie grâce principalement aux multiples questions d'un public attentif et curieux -, j'ai eu le temps de lire l'ouvrage en question.
Je craignais sinon le pire, du moins de l'esbroufe, de la dénonciation et des procédés faciles et j'ai été plus qu'agréablement surpris par la finesse et la qualité du style, l'intuition psychologique, la plausibilité politique, l'acuité des portraits et, surtout, la justesse du ton qu'on prêtait au président de la République.
Certaines pages sont véritablement des bijoux qui suscitent de la part du lecteur ces exclamations intimes ou cette envie de relire à voix haute pour d'autres qui sont le signe de l'excellence et de la vérité. Comme c'est vrai, comme c'est juste !
Je trouve que sur la fin - le livre n'a que 171 pages - le président de la République théorise trop sur les hommes et les femmes et que l'alacrité intellectuelle et littéraire s'en ressent mais cette réserve n'altère pas le contentement majeur que j'ai éprouvé.
Qui est François H ?
L'auteur connaît bien François Hollande car il le fait parler sur un mode qui n'est jamais absurde ni totalement décalé. Il évoque des anecdotes dont beaucoup certes ont été de notoriété publique mais auxquelles il ajoute une touche supplémentaire. Il n'a pas été loin du président ou en tout cas de son cercle très proche.
Comme la plupart des Français il n'aime pas Valérie Trierweiler et il la décrit au vitriol. Il offre au président, sur ce plan et pour cette personnalité, l'opportunité d'une lucide introspection qui révèle à quel point ce compagnonnage n'avait que trop duré et a entraîné, pour l'exercice de son pouvoir, des effets désastreux.
En revanche l'auteur évoque avec une tendresse ironique et presque amicale Ségolène Royal.
Il est clair que le point d'orgue du livre - il conviendrait de chercher dans le milieu culturel et artistique, un homme ou une femme qui aurait du talent pour l'écriture - concerne la mise en lumière de Julie Gayet et de la nouvelle ministre de la Culture. Pour la première, elle est décrite comme permettant enfin au président de vivre un grand amour, non plus une femme l'empêchant de se consacrer à l'essentiel mais au contraire l'emplissant d'un bonheur serein auquel il n'était plus habitué et l'aidant donc pour sa mission. Alors que Valérie T. se prenait pour le président !
Je ne peux m'empêcher de penser que ces éloges et cette illustration sont très signifiants et ouvrent une piste.
Ce livre, qui fait monologuer notre président, traite de l'amour, des femmes, de son caractère, des forces et des faiblesses de celui-ci, mais peu de politique. Il ne s'épargne pas, ne se ménage pas. S'il prétend faire de sa sincérité un atout, il admet que tout n'était pas pardonnable.
Tout de même la conclusion de ce monologue est éclairante et, derrière l'apparent paradoxe, vise bien. Elle montre que les destins personnels, familiaux et politiques de Nicolas Sarkozy et de François Hollande se ressemblent et que ces adversaires sont sans doute trop proches dans leurs tréfonds pour ne pas se détester.
François Hollande en est horrifié et face à ce constat, il prétend s'y soustraire.
Mais 2017, s'il se représente, sera pour lui comme 2012 pour Nicolas Sarkozy.
Qui est François H ?
La réponse est ici :
https://www.youtube.com/watch?v=oxrXEHDTt5c
Rédigé par : ZiziDidi | 23 août 2016 à 14:31
@ calamity jane
"Je cherche encore à comprendre comment ils se situent socialement parlant ! N'est-ce pas une bonne question ?"
A vrai dire, je ne comprends même pas votre question.
Quant aux lobbys gay et tout ça, il me semble que vous pourriez chercher sur internet des sites de défense des homos et leur poser les questions que vous voulez comme à un moment j'ai posé quelques questions sur le judaïsme sur le site Tribune juive.
Au fait, s'il y a un Juif dans la salle et qu'il veuille se manifester malgré l'antijudaïsme de certains et sache une réponse que je n'ai pas trouvée à une question qui m'intéresse en tant que transhumaniste : "Où en est le transhumanisme en Israël ? A-t-on le droit de faire conserver son cadavre pour éventuelle résurrection si la science progressait un jour ?"
Merci.
Après avoir trouvé vos réponses (sur les gays ou mieux sur le transhumanisme en Israël, on peut rêver...) vous pourriez nous faire vos copier coller de dialogues, merci.
Rédigé par : Noblejoué | 24 avril 2016 à 13:21
Avant le mariage pour tous, il y avait le PACS et lui était vraiment pour tous... ainsi que ses retraites de reversion !
En fait, les Français qui de base sont généreux n'en avaient rien à faire de qui était avec qui ! Maintenant avec la légalisation du mariage pour les homosexuels les Français sont en droit de demander des comptes aux lobbies gays
et c'est pour cela qu'ils avaient pensé à l'homophobie... d'une simplicité enfantine. J'ai écrit "enfantine" ? Puis "peur de mon semblable" (définition d'homophobie) ne signifiant pas grand-chose puisque ces personnes ne sont en rien ostracisées cad sont des citoyens à part entière, je cherche encore à comprendre comment ils se situent socialement
parlant ! N'est-ce pas une bonne question ?
Rédigé par : calamity jane | 24 avril 2016 à 05:51
Qui est François H. ?
C'est un éternel adolescent qui se cherche, qui peine à trouver sa perle rare entre ses amours successives non abouties, d'autres cachées et sa politique inconstante et calamiteuse. En somme, les deux sont liés. Quand ça ne va pas à la maison, au travail ça se ressent. Heureusement qu'il a Ségolène à côté pour le consoler.
Rédigé par : Ellen | 23 avril 2016 à 17:06
@Denis Monod-Broca
Vous avez tout à fait saisi le sens de mon propos.
Pour le moment les couples hétérosexuels divorcés et remariés catholiques n'ont pas le droit de communier ni d'avoir un nouveau mariage religieux (certains font même annuler leur mariage par le pape).
Il est à prévoir que les couples homosexuels voudront un traitement spécial à ce sujet, au risque de crier à l'homophobie s'ils ne l'ont pas.
Sans compter les hétérosexuels divorcés et remariés avec une personne du même sexe...
Quand des droits sont accordés à tous, certains veulent davantage de droits que d'autres.
On peut compter sur le lobby gay pour arriver à nous faire comprendre qu'entre gens du même sexe, le mariage a davantage de sens qu'entre hétérosexuels.
Hollande a ouvert la voie, et il reste des couleuvres à avaler pour les plus réfractaires.
Laissons les homosexuels gérer leur situation, mais qu'ils ne la présentent pas comme un exemple à suivre et le fin du fin en matière d'humanisme.
Chez beaucoup comme Caroline Fourest (Caroline chérie) nous n'y voyons que sectarisme et intolérance.
Rédigé par : stephane | 23 avril 2016 à 16:56
@stephane
"Au moins chacun aura le droit de se marier, comme de ne pas se marier. Un peu comme la redevance télé pour tous, où on peut regarder la télé, comme ne pas la regarder."
Bien vu ! le mariage c'est comme la télé. Et vive le zapping pour tous !...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 avril 2016 à 13:37
Si V.Trierweiler a tant de défauts, on peut se demander pourquoi Hollande l'a choisie comme compagne ?
La résolution du problème ne résidait pas d'abord dans les nuits clandestines chez Julie.
Mais probablement une rupture loyale préalable.
François Hollande a préféré jouer les Daft Punk casqués des petits matins. Ce président s'est fait prendre la main dans le pot de confiture par Closer.
La jalousie de Valérie a accentué des traits de caractère et l'a rendue encore plus impopulaire. Le fiel secrété et les droits d'auteur de 'Merci pour ce moment' mettent du baume sur ses plaies.
Rédigé par : jack | 23 avril 2016 à 10:54
Le mariage pour tous est un engagement de Hollande, qu'on lui reproche d'avoir tenu.
A titre personnel, je n'y étais pas opposé mais je comprends à présent que des homosexuels souhaitent s'engager, jusqu'à ce que la mort les sépare, y compris devant leur Dieu.
Après tout pourquoi ne pas considérer que Dieu a voulu cette situation et pourquoi ne pas être bénis par un curé.
Le souci est qu'ils veulent jouer sur tous les tableaux et crient à la discrimination, à l'homophobie, comme des enfants quand ils n'ont pas ce qui voulaient.
Il va leur falloir une imposition commune, le conjoint survivant aura droit à la pension de réversion. Ceci n'a jamais été chiffré.
Par contre il faut leur fixer les limites, car eux n'en ont pas.
La loi n'a pas assez prévenu les concessions qui seront encore à faire.
A quand les masters spécialisés en droit des familles homosexuelles ?
Hollande accorde si peu d'importance au mariage qu'il l'a proposé pour tous, Tel n'est pas le cas des privilèges des politiques, bien discrets.
Au moins est-il cohérent et dans son approche et dans son comportement.
Au moins chacun aura le droit de se marier, comme de ne pas se marier. Un peu comme la redevance télé pour tous, où on peut regarder la télé, comme ne pas la regarder.
Rédigé par : stephane | 23 avril 2016 à 07:32
@ scoubab00
"Mais non, tu te trompes - d'après un curé "jeune" à qui j'en parlais - c'est pour ça que les églises ont été bâties. Des lieux de vie. Les gens s'y retrouvaient même en cas de difficulté ou d'invasion. Maintenant, c'est pareil. C'est à nous de les attirer dès qu'on peut."
Tiens, il est intelligent et ouvert, votre curé... Si l'Eglise en général en était capable, elle aurait, à mon avis, plus de chances dans le marché concurrentiel des religions.
@ Denis Monod-Broca
"C'est bien parce que nous n'avons plus ni foi ni loi que nous avons un président vivant en union libre et que le mariage pour tous a vu le jour..."
Faux. Nous avons foi en la liberté et loi de la respecter, et tant d'ailleurs que la pédophilie ne passe plus quand ce crime, traditionnellement caché par l'Eglise, les familles, l'école et en somme, tout le monde, ne nuisait ni à l'ordre public et n'a aucune incidence sur l'économie. Plus léger : la zoophilie choque alors qu'on fait bien pire aux animaux parce que l'animal ne consent pas au sexe, et que de nos jours, cela nous choque plus que tout, même pour un cas qui n'a guère de sens.
@ Lucile
"Pour moi le mariage est aussi un état."
Je le pense aussi.
"François Hollande a contourné la question dans sa vie privée jusqu'ici... Mais c'est son problème, celui de ses enfants et celui de ses compagnes, premières dames et fiancées successives. Ça ne devrait pas entrer dans la discussion sur la loi."
Certes, mais il y a tant de ressentiment contre Hollande et de blocage contre le mariage homosexuel que toute occasion est bonne pour beaucoup de gens pour les exprimer et les confondre.
Rédigé par : Noblejoué | 22 avril 2016 à 19:16
@ Lucile
Comme vous dites, chacun met le mariage à sa propre sauce. Il n'est donc plus une institution digne de ce nom.
Une société sans loi ni institution ne peut plus compter que sur la bonne volonté de chacun. Retourne-t-elle alors à l'état de nature, c'est-à-dire à la jungle, ou devient-elle paradis ? Le pari est risqué...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 avril 2016 à 18:41
@ Denis Monod-Broca (suite et fin)
Le mariage en tant qu'institution a beaucoup mieux résisté que son contenu religieux. Peut-être reprochez-vous - si j'ai bien compris - au président actuel d'être si désinvolte à propos du mariage qu'il a bien voulu le brader aux homos ?
Ce mariage est désormais aussi morcelé que le contrat de travail, aussi pratiqué que le déménagement à la portugaise. Quant au mâle dominant de notre république, s'il lui prend l'envie de tromper son officieuse pour une autre officieuse, rien de plus facile. Comme ses prédécesseurs et le mariage n'y est pour rien :|
Rédigé par : scoubab00 | 22 avril 2016 à 14:06
@ Noblejoué
"Le mariage n'a jamais menacé par les moeurs réelles des gens".
Bien d'accord.
Pour moi le mariage est aussi un état. Je veux dire par là qu'il y a des gens non mariés officiellement qui vivent dans un état de mariage (unissent leurs destins et leurs intérêts, élèvent leurs enfants), et d'autres, mariés institutionnellement qui ne représentent pas cette cellule sociale de base où chacun des deux prend parti pour l'autre, veille sur l'autre, et où l'on peut élever des enfants de manière décente, en répondant à ses besoins de soins, de sécurité, d'éducation.
En dehors des obligations et droits édictés par la loi, un lien et un contrat tacites s'instaurent, et c'est la force de ce lien qui fait la force du mariage. Non l'inverse. Les institutions ne servent plus à garantir le mariage dans sa durée, tant la rupture légale du contrat est devenue facile - ce qui n'est pas forcément un mal. La loi est utile pour fixer un cadre légal et pour régler aussi équitablement que possible les modalités de la rupture du contrat, le cas échéant.
Chacun met sa définition du mariage à sa propre sauce, mais c'est la manière dont il le met en pratique (ou non) qui montre en fin de compte ce qu'il en pense vraiment. François Hollande a contourné la question dans sa vie privée jusqu'ici... Mais c'est son problème, celui de ses enfants et celui de ses compagnes, premières dames et fiancées successives. Ça ne devrait pas entrer dans la discussion sur la loi.
Rédigé par : Lucile | 22 avril 2016 à 13:49
@ scoubab00, Noblejoué
Au fond, le jour où est apparue l'expression "union libre", le sort du mariage était scellé.
On est là dans la novlangue orwellienne la plus pure, celle qui appelle paix la guerre.
Car une union libre n'est pas une union. Et que, si elle est libre, elle ne l'est pas plus que le mariage contre lequel elle se définit et qui suppose le libre consentement des mariés.
Si l'"union libre" existe, et est appelée ainsi, c'est que le mariage a perdu son sens.
On peut s'en réjouir. On peut considérer que vivre sans lois ni institutions, c'est mieux. On peut aussi s'interroger...
C'est bien parce que nous n'avons plus ni foi ni loi que nous avons un président vivant en "union libre" et que le mariage pour tous a vu le jour...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 avril 2016 à 13:34
@ Denis Monod-Broca
Dites-moi si je me trompe : un mariage débute par une cérémonie, non ? C'est pour ça que je fais la confusion, comme beaucoup de nos semblables, contenant et contenu. Vous parlez de sens ? A l'époque de mes grands-parents, c'était normé : une fille de préférence vierge ne pouvait que se marier à un garçon souvent de son âge et pas nécessairement puceau. Il n'y avait même pas à réfléchir, et les familles concernées avaient leur mot à dire !
Maintenant, il y a plus de sens, peut-être. Les nouveaux mariés sont souvent plus âgés et autonomes. Ou récidivistes. Ce qui peut énerver les religieux à juste titre, c'est que la cérémonie en lieu de culte est désormais plus prisée pour le spectacle et l'apparat que pour le spirituel.
"Mais non, tu te trompes - d'après un curé "jeune" à qui j'en parlais - c'est pour ça que les églises ont été bâties. Des lieux de vie. Les gens s'y retrouvaient même en cas de difficulté ou d'invasion. Maintenant, c'est pareil. C'est à nous de les attirer dès qu'on peut."
Rédigé par : scoubab00 | 22 avril 2016 à 10:20
@ Denis Monod-Broca
"La question est le mariage en tant qu'institution. Quel sens a-t-il encore quand le président de la République lui-même, ayant vécu maritalement sans se marier, impose ensuite à la France sa compagne du moment comme "Première dame", puis la répudie ?"
Le mariage institution menacée par la conduite de notre Président ?
L'inconduite des gens, des rois avec leurs favorites aux bourgeois harcelant leurs bonnes, nous rappelle que le mariage n'a jamais menacé par les moeurs réelles des gens, derrière leurs pieux et hypocrites discours.
Ce n'est pas que Hollande change de femme qui me chagrine, c'est que j'ai l'impression, sans me documenter certes, qu'il a manipulé ses dames. Qu'il leur a donné de faux espoirs, ce qui, selon ma manière de considérer les choses, est la vraie tromperie.
Rien à voir, là on retrouve les hauteurs, avec le débat entre Karen Blixen et son amant, les deux étant dans aime-moi comme je t'aime, Karen, engage-toi, le mariage institution quel graal, et l'autre, ne commence pas à me commander, et le mariage quel ratage.
"Quel sens a-t-il encore, le mariage, quand il est confondu avec un simulacre, unissant deux hommes ou deux femmes ?"
Le mariage n'est pas un simulacre pour unir aussi, à présent, deux personnes de même sexe. Le mariage a évolué, comme toutes les institutions, avant le mariage c'était l'union de deux familles, après l'union de deux personnes, qu'elles soient du même sexe n'en est que l'aboutissement logique.
Pour moi, que les gens qui sont du même sexe puissent choisir ou pas d'ailleurs d'entrer dans l'institution mariage fait sens : qu'ils soient libres, et contrairement à ce que vous croyez, que cette institution se renforce de leur apport.
Le vrai problème du mariage ? C'est que c'est une institution, et que de nos jours, les gens ont du mal à s'engager.
Un bien, un mal ? En tout cas, un mal réel et certain est de manipuler les autres, leur donner de faux espoirs, les diminuer et autres choses du même genre, en un mot les traiter de manière plus ou moins dégradante.
Rédigé par : Noblejoué | 21 avril 2016 à 20:42
@Marc Ghinsberg
Il est vrai que parfois cela ressemble à l'hallali de Hollande.
Il l'a quand même un peu cherché, lui Président de la République.
Et s'accrocher à la courbe du chômage inverse à celle de ses sondages, avouez qu'il manque de jugeote, sans parler du reste et de son copiage de Sarkozy, en moins incisif, lors des interviews.
Tout cela gâche un peu le nettoyage qu'il a fait des finances publiques.
De surcroît, cinq ans ne furent pas suffisants pour enlever tout le savon mis sur la planche par son prédécesseur.
Je crois qu'il est à la ramasse depuis l'affaire Leonarda qui a valu la promotion de Valls, car Hollande a réalisé qu'il aurait dû l'écouter.
Les taux sont bas, les dépenses publiques maîtrisées, mais que de concessions au Medef !!
Bref un peu trop de droite pour la droite de ce blog visiblement.
Rédigé par : stephane | 21 avril 2016 à 19:20
Bonjour,
Je sens ici une colère très vive contre F. Hollande et contre certains de ce gouvernement sans gouvernail. A mon sens cette colère est légitime. Un Président fantoche élu par défaut, un gouvernement qui a peur de réformer en profondeur, la France qui va au plus mal serait, aujourd'hui, aux abois à cause du trublion Macron, 36 ans, qui agace le Président ?
Rédigé par : Ellen | 21 avril 2016 à 15:06
François Hollande n'est pas "français", ni même latin.
Comparons donc son attitude d'adolescent boutonneux et honteux se cachant pour rendre visite à sa maîtresse (en scooter, quelle misère !) et celle des nos rois, princes, et grands bourgeois, faisant exécuter par des maîtres les portaits de leurs amantes !
Sous les ères impériales et républicaines, même récentes, qui ignorait que nos "monarques" étaient en "bonne forme" sexuelle ?
Et le peuple, dans lequel je m'inclus sur ce coup, d'être rassuré par la vigoureuse libido du dirigeant.
Comparons, sur ce plan, F. Hollande avec, par exemple, l'image libertine-romaine d'un Berlusconi...
F. Hollande n'est décidément pas "français" (N. Sarkozy non plus, d'ailleurs) : la mode puritaine nordique et anglo-saxonne l'a envahi ; c'est un homme non "ordinaire", mais commun...
Rédigé par : protagoras | 21 avril 2016 à 12:35
@ scoubab00
Comme beaucoup, vous confondez le mariage et la cérémonie du mariage.
Effectivement, dans l'esprit du temps, si moderne, et de plus en plus, il ne reste plus que ça de cette institution vénérable : une cérémonie, une occasion de faire la fête...
Où est le sens ?
Est-ce vraiment moi qui ai la vue basse ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 avril 2016 à 11:23
@ Marc GHINSBERG | 20 avril 2016 à 19:00
"Je sais, ce n'est pas bien"
Bien au contraire ! Le problème c'est qu'on ne le perçoit pas en première lecture ;-))
Rédigé par : breizmabro | 21 avril 2016 à 08:54
@ Denis Monod-Broca
"Aujourd'hui nous avons le "mariage pour tous", c'est-à-dire le mariage pour personne puisque l'institution qu'on nommait mariage et à laquelle on croyait a disparu."
Pourquoi vous sentez-vous obligé de jouer ainsi les badernes de service ? Vous vous caricaturez l'ami. J'habite non loin d'une église et vois passer le samedi autant qu'avant des personnes en costume sombre, je crois que c'est des hommes ; d'autres en robe blanche bouffante, je pense que c'est des femmes. Ces gens, qui ignorent royalement votre existence, sont d'humeur primesautière autant que les enfants qui les accompagnent. Et vous voudriez par idéologie ou parce que votre vue baisse nous escamoter ces moments charmants ? Voyons Denis voyons.
Rédigé par : scoubab00 | 21 avril 2016 à 08:32
@ Noblejoué
La question n'est pas là. Chacun a toujours été libre de se marier ou de ne pas se marier. La question est le mariage en tant qu'institution. Quel sens a-t-il encore quand le président de la République lui-même, ayant vécu maritalement sans se marier, impose ensuite à la France sa compagne du moment comme "Première dame", puis la répudie ? Il semble qu'il ait d'ailleurs depuis ouvert les yeux, la suivante reste en retrait. Quel sens a-t-il encore, le mariage, quand il est confondu avec un simulacre, unissant deux hommes ou deux femmes ?
Et c'est bien un président se fichant du mariage comme d'une guigne qui a imposé à la France le "mariage pour tous". De qui se moquait-il le plus au fond, du mariage ou des homosexuels ?
Mais, vous allez me dire, pourquoi chercher le sens ? L'idéologie commande de croire, le sens est bien le cadet de ses soucis.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 avril 2016 à 08:20
@stéphane
Merci pour l'attention que vous portez à mes commentaires. Si vous m'avez bien lu, vous avez pu observer qu'il m'arrive fréquemment de dire que je comprends tout à fait que l'on puisse critiquer la politique de François Hollande. En revanche je trouve que certains blogueurs qui ne pratiquent que l'invective et l'insulte à l'égard du président de la République dépassent les bornes. Il est vrai que ceux-là ne suscitent pas chez moi une grande estime. J'en assume les conséquences.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 21 avril 2016 à 07:44
@Giuseppe
On nous a vendu un homme dont il fallait se méfier : comment faire confiance à quelqu'un qui parle sur un ton interrogatif - bien que ce travers commence à se réguler semble-t-il, mais un peu tard. Nous accablons François Hollande mais n'est-ce pas plutôt ceux qui le connaissaient et n'ont rien dit qu'il faut accabler ? Après tout lui il a pris le job qui était à sa portée sans avoir - déjà - le courage et la lucidité de dire non, qui n'en aurait pas fait autant à sa place ?
Je tremble lorsque je le vois parcourir le monde, comme je tremblais du temps de Nicolas S et BHL. Quel front de guerre supplémentaire va-t-il encore accepter en notre nom sans aucun esprit critique, sans recul, du moins en apparence ? Peut-être est-ce là la clé du succès de Monsieur Juppé, il donne l'impression de ne pas devoir se laisser séduire par les sirènes des conseillers et d'être capable de dire non quand il faut.
Rédigé par : jlm | 21 avril 2016 à 06:40
@ Giuseppe
"Tout le monde attend avec impatience son départ comme en son temps on attendait celui de NS".
C'est sûr, mais avec l'inquiétude que ça recommence, même si on tombe sur une personnalité moins ambivalente.
Je lis dans Le Point un article qui me donne envie de lire "La Nouvelle Ferme des Animaux".
http://www.lepoint.fr/societe/olivier-babeau-l-etat-a-ete-detourne-au-profit-de-ceux-qui-font-partie-du-systeme-20-04-2016-2033610_23.php
Rédigé par : Lucile | 20 avril 2016 à 20:59
@ Denis Monod-Broca
"Aujourd'hui nous avons le "mariage pour tous", c'est-à-dire le mariage pour personne puisque l'institution qu'on nommait mariage et à laquelle on croyait a disparu. La preuve ? Ce "mariage pour tous" a été introduit dans notre législation par un président non marié, un président qui se fiche du mariage comme de sa première f... allons, je ne vais pas être grossier..."
Ce n'est pas une preuve. Je ne me drogue pas tout en étant favorable à la légalisation de la drogue, je n'ai pas la double nationalité si je défends la possibilité d'avoir la double nationalité... Ma conception de la liberté ce n'est pas, vous êtes libre d'être comme moi, c'est vous êtes libre, sous réserve de respecter la liberté des autres, de faire vos propres choix.
A moins que je ne sois le phénix des hôtes de ces bois, il n'y a rien d'impossible à ce que d'autres aient cette conception, même parmi les politiques toujours enclins à sacrifier la liberté des uns pour plaire aux autres et comme je tente de toujours laisser à chacun le bénéfice du doute...
Rédigé par : Noblejoué | 20 avril 2016 à 20:36
@breizmabro
Juste une petite précision : il m'arrive de faire du second degré. Je sais, ce n'est pas bien.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 20 avril 2016 à 19:00
@Marc Ghinsberg
Cher blogueur, je ne suis pas le dernier à rejoindre certaines de vos conclusions sur le bilan de Hollande.
Mais vous êtes un peu trop en osmose avec lui au point de parler de vos collègues blogueurs comme votre modèle parlait en son temps des sans dents.
Votre sectarisme manque d'ouverture et ne vous honore pas et même s'il ne s'agit que de perceptions des participants, vous ne ferez croire à personne qu'il voit rouge si ses yeux voient vert.
En ce sens vous donnez raison à beaucoup qui mettent tous les socialos dans le même sac. CQFD
Rédigé par : stephane | 20 avril 2016 à 18:47
@ Marc GHINSBERG | 20 avril 2016 à 13:57
"Je me suis trompé, vous m’avez ouvert les yeux. En fait il y a très peu de réactionnaires sur ce blog"
Voilaaaà ! C'est toujours le premier pas qui coûte. Maintenant il faut vous lancer pour le deuxième !
Après c'est comme pour le vélo "Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus fort"...
Adeo :-D
Rédigé par : breizmabro | 20 avril 2016 à 17:12
À propos de livres, je voudrais faire remarquer que - comme me l'avait proposé Noblejoué - j'ai cherché Canetti chez mes libraires : difficile à trouver ! Comme dit mon libraire préféré, quand il n'y a pas la demande, il n'y a pas la production et quand il n'y a pas la production il n'y a pas la demande. Par contre Florence Cassez, et Céline pour le rayon lettre C - Céline enseigné à l'école ou en fac - ça, on trouve ! et aussi FH : si on a le temps de s'ennuyer avec délices, cela semble pas mal. Cher Monsieur Bilger, votre curiosité (que j'admire) m'indique que vous avez déjà beaucoup lu pour vous intéresser à ce genre de petit livre dont le seul mérite est de faire plaisir à notre ami Marc Ghinsberg et de nous donner l'illusion de vivre dans les coulisses du pouvoir.
Aujourd'hui le vrai FH nous a promis d'autres morts à la guerre, d'autres jeunes hommes et femmes qui vont être tués au service du pays, alors, les coucheries de ce monsieur, bof !
Rédigé par : jlm | 20 avril 2016 à 17:00
@ Lucile | 20 avril 2016 à 10:11
FH adolescent tout content de se retrouver à la tête d'un Etat dont il ne mesurait pas la superficie. Sa dulcinée du moment disparaîtra aussi vite qu'elle est venue, tout ça ce sont des "amourettes qui passaient par là."
Sa tête ahurie et ses yeux ronds comme des billes au milieu des épaules de Jospin lors d'une visite au Salon de l'Agriculture, comme s'il découvrait qu'une vache avait des mamelles, et citoyens on pensait qu'il était capable d'administrer un pays, pauvres de nous. Images fugaces mais ô combien cruelles et lucides.
Tout le monde attend avec impatience son départ comme en son temps on attendait celui de NS.
Il est temps de radier l'ENA du paysage, machine à fabriquer des incompétents de la vie, des hémiplégiques de la production, de la vision et du développement.
La différence entre Mohed Altrad et tous ces énarques ? Le premier, fabricant de vie et d'emploi, les seconds, des institutionnels de la pauvreté, du chômage et de la misère.
Gouverner c'est prévoir mais je ne pense pas que depuis le siège d'un scooter on puisse réfléchir, surtout un casque sur la tête, quant au mât de vigie sur un pédalo il faudra m'expliquer où il se trouve.
Le grand stratège annoncé des médias, le chef de guerre, n'est en fait qu'un gamin dépassé par l'ampleur de sa tâche, le consensus ce ne sont que des parlottes, Mongénéral savait qu'à un moment donné il faut trancher, comme le chef d'entreprise qui écoute mais qui doit prendre la décision.
La participation a la limite de la décision, c'est évident, une entreprise discute mais surtout impose et décide, le blabla n'apporte rien de plus que le blabla et finit au bout du compte par s'enliser.
Quand je pense à tous les gaspillages d'énergie, de temps, d'indécisions propres à toutes ces promotions de l'ENA, à quoi bon. Ce dont ils sont sûrs c'est qu'il faut faire de la politique pour faire son chemin d'énarques, carrière comme ils disent, cela ils l'ont bien compris.
En somme des égoïstes au service de soi, à leur service pour leur bien-être personnel, le citoyen étant une variable d'ajustement, leurs petites soupes sur leurs petits feux, Mongénéral doit être bien triste et moi aussi.
Rédigé par : Giuseppe | 20 avril 2016 à 14:08
@breizmabro
« Quant à votre ironie sur les réac de ce blog la meilleure idiosyncrasie reste encore celle du réac qui vaille que vaille maintient tous ses sens en éveil. Ceux de l’honneur, de la pudeur, de l’héritage, de l’élévation, de l’harmonie et de la distinction. »
Je fais amende honorable. Je me suis trompé, vous m’avez ouvert les yeux. En fait il y a très peu de réactionnaires sur ce blog.
@vamonos
« Imperturbable, altier et refusant le dialogue (sauf avec le maître des lieux), le chevalier servant continue à mépriser les opposants à Gouda le Normal. »
Voilà qui nous différencie car vos propos sont toujours placés sous le sceau du respect et de la considération.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 20 avril 2016 à 13:57
Toi qui fréquentes avec régularité ce blog, tu aimerais te savoir si malin, pertinent. Tes enfants, petits-enfants ont souvent fréquenté de très bonnes écoles et facs. Ta carrière professionnelle ne te fait pas honte, loin de là. En quoi cela te donnerait quelque relief ? A personne ordinaire, gouvernant ordinaire. Tu ne mérites guère mieux je le crains. François Hollande n'a connu aucune guerre mondiale, est un rejeton des Trente Glorieuses et tu voudrais, lui homme d'un système technocratique et d'un temps ordinaire, qu'il soit marquant ? Lui, troisième choix de son parti au cours du quinquennat du showman Sarkozy, qu'il soit devenu président est déjà un exploit. Et tu en voudrais plus ? Tu vois que tu n'es pas lucide.
François a consacré une énergie folle, son savoir-faire trapu à la conquête de son pouvoir, s'appuyant sur des gens qu'il ne désire en rien mécontenter puisqu'il leur doit la place. Et tu voudrais qu'il donne un coup de pied dans la fourmilière ? Tout comme ses prédécesseurs, le statu quo est son credo, exactement comme toi. Si peu porté sur ta propre réforme alors que réformer, chambouler les autres, tu aimerais tellement. FH ne gêne personne au fond, la conjoncture économique le surplombe avec morgue, lui et sa calvitie rebondie. Il est censé présider un temps aux destinées d'un pays, le tien celui des rillettes et du planning familial, qui pèse moins d'un pour cent de la population mondiale oui bon et alors ? Tu comptes nous émouvoir avec ton petit nombril plaintif ? Comme toi probablement, François H n'est ni un héros ni un voyou.
Encore un an et au suivant :o
Rédigé par : scoubab00 | 20 avril 2016 à 12:37
Qui est François H?
Pouvons-nous répondre à cette question sans commencer par tenter de définir le vide ?
http://www.paris8philo.com/article-6226640.html
Rédigé par : Exilé | 20 avril 2016 à 11:52
Il y a peu de temps, nous avons pu revoir Georges Pompidou à la télé. A l'époque, à la suite de Gaulle, on le trouvait presque quelconque. Maintenant, on n'oserait même plus rêver d'avoir un président de cette trempe.
Si notre déchéance n'était l'inéluctable aboutissement de notre brillante révolution, on pourrait demander au ciel ce que la France a fait pour tomber si bas.
En réalité, les Français se posent la question mais ne veulent surtout pas en connaître les causes profondes et qui peuvent se résumer en un mot : la malhonnêteté. La France est le pays de la malhonnêteté. Le mensonge y est la norme.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 avril 2016 à 11:34
Le mensonge, l'hypocrisie, sont de tradition chez les socialistes ; avant, Hollande se faisait passer dans des interviews pour une personnalité de droite.
http://www.lepoint.fr/politique/ecoutez-francois-hollande-nous-la-droite-25-04-2013-1659841_20.php
Les crétins veulent nous prouver que la France va mieux, avec des taux de marges qui sont remontés grâce aux faibles taux d'intérêt, à la baisse du pétrole et à la reprise mondiale.
La France a perdu sa place de cinquième puissance économique mondiale en 2015, elle a plus d'un million de chômeurs de plus qu'en 2012 : la France va mieux !
Les crétins, manipulateurs, menteurs sont démasqués.
Rédigé par : Jean-Marc | 20 avril 2016 à 11:09
Et Michel Onfray parle de fadisme ! Des fadaises certes. La première épouse au gouvernement avec les prérogatives d'usage... Les scènes de ménage avec "la femme de sa vie", puis Joey Starr à l'Elysée invité par "la fiancée du président", il y a du piment au menu de François H.
La réalité dépassant la fiction, on ne voit pas très bien ce qu'un roman peut apporter de plus, sinon confirmer une réputation de niaiserie, de complaisance vis-à-vis de soi et d'immaturité déjà bien établie. Il ne lui manquait plus que ça, à notre Casanova réformateur.
Rédigé par : Lucile | 20 avril 2016 à 10:11
Je ne veux pas dévoiler un grand, très grand secret, mais il paraît qu'en un zoo, non loin de la capitale, logerait un chimpanzé ayant lu tout Beaumarchais...
Il semblerait, c'est du conditionnel, qu'il soit très connu sous le sobriquet de François H. Certains se gaussent en disant que c'est parce qu'il aurait des problèmes digestifs à un certain endroit que ma mère m'interdit de nommer ici !!
Sinon, un ouvrage fort pertinent est dans les presses et ne tardera pas à nous combler, rédigé par un certain X.Y....
Rédigé par : duvent | 20 avril 2016 à 10:03
@Marc GHINSBERG | 19 avril 2016 à 23:24
"Par comparaison le café du commerce fait figure de salon littéraire"
Je vois bien là le mépris du "sachant" envers le petit peuple qui commente une politique moonwalk* dans un café, à l'heure du petit crème.
Je me permets de vous dire que "les critiques littéraires" du café du commerce en valent d'autres ;-)
Quant à votre ironie sur les réac de ce blog la meilleure idiosyncrasie reste encore celle du réac qui vaille que vaille maintient tous ses sens en éveil. Ceux de l’honneur, de la pudeur, de l’héritage, de l’élévation, de l’harmonie et de la distinction.
Ce qui n'est certes pas le cas des socialistes doctrinaires.
* moonwalk : se déplacer à reculons tout en créant l'illusion qu'on est en train de marcher vers l'avant :-D
@ aliocha | 20 avril 2016 à 09:23
"Il va jouer son rôle premier de bête à cornes"
Je crois surtout que ce sont ses concubines, et nous, qui les portons... les cornes... ;-))
Rédigé par : breizmabro | 20 avril 2016 à 10:02
@Marc GHINSBERG
"On est servi. Par comparaison le café du commerce fait figure de salon littéraire."
Imperturbable, altier et refusant le dialogue (sauf avec le maître des lieux), le chevalier servant continue à mépriser les opposants à Gouda le Normal.
Pourtant, sur le fond, toutes les remarques sont fondées, les attaques s'avèrent justifiées et François est indéfendable.
Sur la forme, l'expression est mal choisie puisque le café du commerce est une excellente brasserie, son architecture originale et son décor chargé d'histoire.
Rédigé par : vamonos | 20 avril 2016 à 09:59
N'oubliez pas de prévenir Palamède et notre bon docteur, nous sablerons le champagne après l’exécution.
Capito, comprende ? La Sidonie des embruns vous intime l'ordre de dégager ! Mais c'est qu'il va obéir, le président, il va jouer son rôle premier de bête à cornes, comme le précédent, dévolu aux frustrations des amers !
Rédigé par : aliocha | 20 avril 2016 à 09:23
Il fut un temps, qui paraît si lointain, où les choses sérieuses étaient traitées sérieusement, un temps où il existait une institution nommée mariage, un temps où la vie amoureuse du président ne prenait pas le pas sur sa fonction.
Aujourd'hui nous avons le "mariage pour tous", c'est-à-dire le mariage pour personne puisque l'institution qu'on nommait mariage et à laquelle on croyait a disparu. La preuve ? Ce "mariage pour tous" a été introduit dans notre législation par un président non marié, un président qui se fiche du mariage comme de sa première f... allons, je ne vais pas être grossier...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 avril 2016 à 09:21
Je n'ai pas lu ce livre et assurément, au vu de ce que vous en dites, je ne le lirai pas.
Le temps n'est pas extensible ; tant de livres beaux et passionnants restent à lire.
Pourquoi diable aller vers ces préoccupations de midinette, et au sujet, en plus, d'un personnage falot, peu sympathique et que l'on n'a que trop vu et trop entendu ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 20 avril 2016 à 09:03
Le problème, c'est qu'à la fin de cette oeuvre incontournable, on ne sait toujours pas si François H. porte des slips ou des caleçons.
Rédigé par : GLW | 20 avril 2016 à 08:16
171 pages ? Juste l'épaisseur qu'il faut pour caler mon armoire. Ce sera pour le prochain vide-grenier, avec un peu de chance, en achetant autre chose, je me ferai offrir ce recueil.
Il est peut-être temps de se demander qui est FH, mais aussi ce qu'a fait FH. Tourner les talons sans attendre que son prédécesseur ne soit dans sa voiture ?
Sera-t-il aussi pressé de quitter les lieux qu'il a été de les occuper ?
Fera-t-il la bise à Marine sur le perron ?
Rédigé par : stephane | 20 avril 2016 à 05:07
FH n'est que le cynique apparatchik n°1 de la nomenklatura française.
Son calme et sa placidité ne sont que l'incontestable, incontournable, mais pitoyable constat de l'invulnérabilité, plus la garantie à vie de revenus et de privilèges d'un haut fonctionnaire français...
Gauche, droite ou plein centre confondus (voir les assemblées), c'est la même connivence insolente et révoltante de l'aristocratie soviet et de la noblesse soviet, usurpatrices de la République dépouillée de ses fondamentaux.
Rédigé par : poil à gratter | 20 avril 2016 à 00:39
@breizmabro 19 avril 2016 à 20:51
Je plussoie, bravo.
Rédigé par : Arravanne 56 | 20 avril 2016 à 00:02
Cher Philippe,
Difficile de vous approuver ou de vous contredire sur les commentaires d’un livre qui n’est apparemment pas encore sorti et dont vous avez eu sans doute la primeur.
Traitant de François Hollande pour une fois de façon plutôt bienveillante, il n’était pas difficile d’anticiper les réactions des réactionnaires qui peuplent votre blog. On est servi. Par comparaison le café du commerce fait figure de salon littéraire.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 19 avril 2016 à 23:24
Cher Philippe,
Rien à faire de Valérie et de Julie et de Ségolène et de Lucette.
Mais superbement rien à faire.
Tout de même, comparer Nicolas Sarkozy au piteux Hollande, ce n'est pas sérieux.
Faire de la théorie sur du vide, c'est perdre son temps.
Combien de temps faudra-t-il à cet usurpateur de présidence pour comprendre qu'il n'intéresse personne, qu'il ne fait rire que lui-même avec ses blagues à la noix et qu'il faut vraiment avoir faim pour se le taper.
La politique de Hollande est à l'image d'une verrue sur le pays.
Pour connaître sa légitimité devant le peuple, on a au minimum le courage de se remettre en cause par référendum ou dissolution.
La légitimité "jusqu'au bout", c'est de la lâcheté, du totalitarisme ou de la stupidité. Nous avons un ver dans le fruit, pire qu'un ténia.
Un sourire de taré devant un champ de ruines et de colère, c'est l'image d'Epinal qui lui colle bien.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 19 avril 2016 à 22:53
Bonjour,
Encore un livre que je ne lirai pas, comme d’ailleurs tous les livres écrits par nos politiques ou par leurs affidés.
Ils envahissent les rayonnages des kiosques de gare, ne laissant que la portion congrue aux ouvrages dignes d’intérêt, je veux parler de vrais romanciers, de vrais philosophes, bref de vrais écrivains.
Le président connaît une très mauvaise passe, battant tous les records d’impopularité. Alors l’idée de nous montrer un François Hollande humain, qui a un petit cœur qui bat comme le nôtre, part certainement d’une bonne intention. Peut-être même qu’avec ce bouquin, il va pouvoir grappiller quelques pourcents précieux de bonnes opinions qui compteront lors de la prochaine campagne électorale.
Mais personnellement les amours d’alcôve du président, je m’en fiche complètement. Je veux simplement qu’il sorte le pays de la situation déplorable dans laquelle elle se trouve. Hélas de ce côté-là je ne vois rien venir et tout laisse à penser que rien ne se passera de déterminant d’ici la prochaine campagne électorale.
La France n'a pas besoin d'un président amoureux, mais d'un chef capable de prendre les bonnes décisions, pas d'un gentil nounours qui adore faire des selfies avec les jeunes demoiselles.
Rédigé par : Achille | 19 avril 2016 à 21:43