Décryptage #07 - Emmanuel Macron, Jeanne d'Arc et mon Institut de la Parole

Institut de la Parole: http://institut-de-la-parole.com/

Comments

[Rédigé par : eileen]

Il est vrai que son discours à Orléans n'était pas de haute volée... ce n'est pas sa tasse de thé, cependant il doit exister... et il a existé, la preuve tout le monde en a parlé... certains commentaires prouvent que malgré leurs palabres les Français ne sont pas réformistes, peut-être même pas réformables.

Entendu sur une radio une très jeune femme journaliste dire "mais il n'a pas été élu"... oui et alors c'est justement de tous ces professionnels autoproclamés de la politique qu'il faut se séparer, tous ces individus sans compétence qui sont incapables de faire autrement que ce qui a toujours été fait... et qui par conséquent ne sont jamais forces de propositions. Comme si le fait d'être élu rendait compétent. Entre un arrogant compétent et un élu arrogant incompétent il n'y a pas photo. Macron énerve, agace mais au moins il fait souffler un véritable vent de nouveauté et de fraîcheur... il serait peut-être incapable de tenir ses promesses... mais les promesses c'est bien connu n'engagent que... les naïfs/naïves. Macron sait de quoi il parle, c'est sans doute ce qui agace ceux qui n'y comprennent rien ie. les éléphants vieillissants du PS et les autres.

[Rédigé par : Jean-Christophe Jouffrey]

En 1988, pendant la campagne présidentielle en France, j’habitais alors Athènes, et je discutais avec une collègue Suisse, assis à la terrasse ombragée d’un café sur la place Kolonaki au pied du Likavète.

Un vieux monsieur Grec qui parlait parfaitement le français, comme beaucoup de Grecs de sa génération, nous aborda et demanda en plaisantant, pourquoi dans la politique française, avec Chirac, Mitterrand, Le Pen, c’étaient toujours les mêmes, pendant des décennies, qui se présentaient, et qu’il semblait n'y avoir aucun renouvellement de la classe politique ?

Nous n’avions aucune réponse satisfaisante à lui offrir.

Presque trente ans plus tard, la nostalgie me prend de savoir si je serais toujours capable de me promener, sans plan, dans toutes ces rues et ruelles, que j’ai si bien connues, aimées, et arpentées de jour comme de nuit, été comme hiver.

Mais lorsque je pense à ce qui se prépare pour la prochaine élection présidentielle, ce n’est plus la nostalgie qui m’envahit, mais un goût amer, même si en tant qu’« étranger », le résultat ne m’affectera directement en aucune manière. On peut aussi aimer son pays quand on est en exil, même volontaire.

Les « relèves » respectives de Chirac et Mitterrand ont été catastrophiques pour la France. Si Sarkozy et Hollande (ou même seulement l’un des deux) se représentaient à la présidentielle de 2016, ce serait un désastre pour la France, la démocratie française et le peuple français.

La « relève » de Jean-Marie Le Pen ne serait pas moins désastreuse, malgré l’évolution et la discorde entre lui et sa fille. Il y avait aussi évolution et discorde entre Chirac et Sarkozy, et s’il n’y a pas eu discorde entre Hollande et Mitterand, c’est que ce dernier était décédé avant que le premier ait pris suffisamment d’importance pour lui faire de l’ombre. L’héritage familial d’un parti, dont la place dans le « système » depuis quarante ans est de faire croire qu’il est hors du « système », ne peut se qualifier de renouvellement.

Il faut donc avoir un peu d’indulgence pour une génération plus jeune (toutes tendances politiques confondues), leur donner le temps de mûrir et de s’améliorer.

Peut-être en attendant, pour la droite et pour la gauche, la solution serait-elle d’avoir des candidats suffisamment âgés pour être certains qu’ils ne seraient en poste que pour un seul terme, afin qu’ils s’autorisent à mettre en œuvre les réformes nécessaires qui n’ont pas été faites depuis si longtemps.

Mais pour réformer, il faut non seulement avoir le courage de ses opinions et n’être pas encombré par le désir de se faire élire une deuxième fois, mais aussi le courage et l’intelligence de négocier et de faire les compromis (mais non de reculer) qui permettent de débloquer les situations. Ces deux courages, et cette intelligence, manquent systématiquement au gouvernement, au patronat et aux syndicats français, le pays de l’intelligence, de la « furia francese », où rien supposément n’est impossible, si ce n’est, apparemment, un effort concerté et soutenu.

Alors, à quand une vraie relève de la classe politique et un vrai redressement de la France ?

[Rédigé par : Lucile]

Je me suis trompée de rubrique, c'était ma citation du jour ! Rien à voir avec Macron, je ne crois pas qu'il soit méchant, sentimental je ne sais pas, imbu de lui-même peut-être.

[Rédigé par : Lucile]

Dernière phrase d'un chapitre, dans les Frères Karamazov (il s'agit du père, qui termine un de ses petits discours) : "Et il se mit à pleurer. Oui, il était sentimental. Sentimental et méchant".

[Rédigé par : Achille]

Ben moi, je l'aime bien Macron.

[Rédigé par : Wil]

J'ai trouvé le discours de Macron ridiculement outrancier dans l'emphase et ennuyeux avec ses phrases courtes. Macron surjouant la douceur comme un comédien débutant, enfilant les poncifs jusqu'à l'absurde mais surtout et c'est le plus important vide de fond. Macron qui se prend pour Jeanne d'Arc, non mais allo quoi ! comme dirait une philosophe française bien connue.
https://www.youtube.com/watch?v=u-4iK-S9pZ8
"J'aime je l'avoue que Jeanne soit une femme, et une femme en devenir. Qui n'avait rien fait avant de se lancer dans l'incroyable aventure[...]Jeanne meurtrie, Jeanne blessée mais n'abandonnant rien.[...]Elle sait qu'elle n'est pas née pour vivre mais pour tenter l'impossible."

Hahaha, arrête, je vais pleurer. Sortez les mouchoirs, j'entends l'Adagio de Barber. Pffff... quel niveau lamentable.
Que des gens que je qualifie comme sérieux comme M. Bilger s'engagent pour cette caricature d'arriviste prêt même à rejeter la faute de ses turpitudes sur sa femme comme on l'a vu pour l'article de Match ou VSD peu importe, montre la tristesse d'une époque où la médiocrité est érigée en vertu.

[Rédigé par : Lucile]

@ Mary Preud'homme
"Je trouve ce Macron de moins en moins crédible"

Même sentiment de ma part. Il est responsable de la politique économique actuelle, la pire qu'on ait eue depuis un certain nombre d'années. Difficile pour lui de faire croire qu'il n'y est pour rien, même s'il s'amuse régulièrement à brouiller les pistes en tirant dans les pattes de l'équipe gouvernementale à laquelle il appartient.

[Rédigé par : Trekker]

@ Mary Preud'homme le 22 mai 2016 à 00:58

Je suis entièrement d’accord avec votre appréciation de Macron, le politique et non l’homme, il n’est que le pur produit d’un habile marketing politique. Hormis la forme, il ne propose rien de précis et de novateur sur le fond : Europe, euro, atlantisme, ré-industrialisation de la France, notre « millefeuille » territorial, nos X hautes autorités et comités divers, etc.

Au final sa seule ambition est d’accéder au pouvoir, mais pour en faire quoi concrètement ?

[Rédigé par : SERAYE yves]

Bonjour Mary Preud'homme,

Je partage votre sentiment et je trouve que le sieur Macron est un subterfuge produit directement par cette organisation qui nous dirige !

[Rédigé par : Mary Preud'homme]

Je trouve ce Macron de moins en moins crédible, voire exaspérant, suffisant et ridicule de mégalomanie en marche ! Cette récupération soudaine de Jeanne d'Arc attestant en outre d'une manipulation d'autant plus suspecte qu'elle renvoie trait pour trait à celle du Front national qu'il prétend pourtant combattre. Comme s'il se prenait pour quelque nouveau berger, voire le gentil dauphin de France que Jeanne la bonne Lorraine serait censée adouber du haut de ces six siècles de gloire !
Son prénom a dû lui monter à la tête : encore un qui se prend pour l'Emmanuel, autrement dit le Sauveur !

[Rédigé par : SERAYE Yves]

Bonjour monsieur Philippe Bilger,

J'ai toujours un grand plaisir à vous lire et à vous écouter.

Ayant pris ma retraite et n'ayant que peu souvent l'occasion de prendre la parole, je ne m'inscrirai pas à vos cours qui me semblent nécessaires pour ceux qui doivent s'exprimer devant un public et je crois que certains de mes ex-confrères auraient eu besoin de vos services.

Quant au coût il est tout à fait raisonnable surtout s'il s'inscrit dans le cadre de formations professionnelles.

Soyez certain que si j'exerçais encore je m'inscrirais.

Je n'ai aucune vocation politique, mais je suis disposé à servir un homme de valeur lorsqu'il se présentera.

[Rédigé par : breizmabro]

Quel est le montant de l'abonnement ?

[Rédigé par : adamastor]

@daniel CICCIA

Avant la parole il y a l'écoute. Si vous entendez bien ce que dit P.Bilger vous comprendrez immédiatement que "l'abonnement" qu'il évoque ne concerne que le visionnage de ses courtes interventions vidéo sous le terme générique de #Décryptage. Cela n'a aucun rapport avec les formations dispensées par l'Institut de la parole où Ph.Bilger aurait été repris, dans la toute dernière partie de son intervention, par le directeur dudit Institut car, sans bafouiller... il trébuche tout de même un peu.

[Rédigé par : Une petite suggestion...]

Cher Monsieur,

Il faut vraiment revoir le cadrage de ces vidéos, il est vraiment désastreux.
L'image compte aussi, vous le savez bien.
Cordialement

[Rédigé par : daniel CICCIA]

Mes moyens ne me permettent pas de souscrire un tel abonnement, mais je dois vous reconnaître une ambition louable, qui n'est, par conséquent, pas vulgaire.

Par ailleurs, M. Bilger, et à la précision près que je n'ai pas entendu le discours de M. Macron (j'ai cependant adhéré au mouvement En Marche! qu'il a créé, pour preuve qu'il ne m'indiffère pas), la notion d'ennui que vous soulevez est intéressante puisqu'elle introduit d'elle-même le souci de plaire au sujet duquel il y aurait tant de choses à dire.