Qu'on m'excuse, mais je trouve presque ridicule la confession de l'ancienne ministre Monique Pelletier sur sa mésaventure avec un homme politique, trente-cinq ans après un baiser de force !
Elle est venue glisser son témoignage dans une atmosphère très surréaliste depuis quelques jours. Un mélange d'absurdité politique et d'indécence humaine. Avec le 49-3 à l'Assemblée nationale et ce qu'on nomme l'affaire Denis Baupin dans la mouvance écologiste même si celui-ci et son épouse Emmanuelle Cosse ont officiellement quitté EELV.
Sur la mise en oeuvre du 49-3, il n'est même pas nécessaire de rappeler que François Hollande, en 2006, l'avait qualifiée de "déni de démocratie". Il avait raison mais le fait qu'il trahisse aujourd'hui sa dénonciation d'hier est trop fréquent pour appeler autre chose qu'un soupir accablé. Il n'en demeure pas moins que de la part de ce gouvernement avec un affichage si volontiers moral et républicain dans les postures et les leçons qu'il donne, il s'agit en effet au moins d'un déni parlementaire et sûrement d'une défaite démocratique. En plus pour un mauvais texte à force d'avoir été raboté pour le pire. Des cris.
Et des corps.
Pour Denis Baupin, il convient d'abord de ne pas oublier que malgré les plaintes et les dénonciations, celui-ci conteste avoir eu le comportement qui lui est imputé et a décidé d'assigner Mediapart et France Inter à l'origine des révélations. Il est présumé innocent et ce n'est pas une clause de style.
J'ajoute qu'au milieu de cet orage qui ne peut qu'affecter leur vie conjugale, Emmanuelle Cosse a adopté une attitude très digne puisqu'elle a déclaré seulement que la justice était saisie et "qu'elle faisait confiance à son conjoint".
Il n'empêche que des épisodes insignifiants, dérisoires ou gravissimes ont mis de plus en plus en évidence les dérives de certains politiques dans le domaine de la sexualité. On ne peut que mentionner DSK même s'il s'agit, heureusement pour lui, d'histoires anciennes ou Michel Sapin qui admet avoir eu un geste "inapproprié" (lefigaro.fr). Pour peu que Denis Baupin soit justement incriminé, il aurait été l'auteur d'agressions sexuelles ou de SMS indélicats, lourds, grossiers et insistants.
Maintenant on ne cesse de féliciter ces victimes qui ont eu le courage, après un long délai, de briser "la culture de l'omerta" et ce n'est sans doute pas un hasard si en effet le milieu écologiste a été le plus propice à cette transparence parce qu'il était le plus sensible au respect de la parité avec les conséquences positives ou plus rarement négatives, qu'elle a induites (Le Monde).
Les médias, me semble-t-il, devraient battre leur coulpe puisque ils ont été longtemps, avec les politiques, les auxiliaires de cette culture de l'omerta, à cause de leur connivence avec un monde dont ils avaient besoin et qui les incitait donc à se taire par réalisme professionnel ou aussi parce qu'ils participaient de cette approche souriante et cynique qui minimisait les indélicatesses viriles.
Difficile d'échapper aux poncifs quand on tente d'analyser, dans l'univers politique, l'hypertrophie de postures qui semblent infiniment plus nombreuses que dans la quotidienneté ordinaire.
Même si dans tous les espaces professionnels, les relations de pouvoir engendrent quelquefois des attitudes profitant de la dépendance de femmes sollicitées, en glissant de la galanterie légère jusqu'à l'arrogance et à la contrainte les plus insupportables.
Ce qui paraît constituer une particularité des structures partisanes dans leur fonctionnement tient non seulement à la commission de gestes ou de propos vulgaires ou, pire, à l'extrémisme odieux de libertés forcées et de dépendances exploitées mais à la certitude de leur impunité de la part des auteurs.
Comme s'ils se savaient protégés par ce qu'ils étaient et leur statut mais qu'ils devinaient, malgré les apparences, une complicité, une familiarité telles avec leurs victimes qu'ils n'éprouvaient aucune crainte d'aucune sorte. Comme si ces dernières, malgré ce qu'elles subissaient, étaient autant qu'eux persuadés de la spécificité des liens politiques et des obligations de silence et d'étouffement qu'elle imposerait.
Tout de même il serait injuste, absurde de concevoir comme une fatalité des transgressions compulsives à la DSK ou, si le futur l'établit, les indécences répétitives à la Baupin.
Il y a une multitude de personnalités qui, même avec les facilités de ce monde de puissance et des rapports de force, n'ont jamais dévié d'une conduite respectable et respectueuse du sexe féminin. Il y a donc, à mon sens, de la part de ceux qui ont transgressé cette rectitude, quelque chose qui tient à leur nature, à leur caractère, à leur manière d'être au monde. Probablement un défaut de politesse, de savoir-vivre, une désinvolture dans le lien avec autrui, une indifférence à l'égard des blessures et des offenses trop volontiers reliées à une prétendue normalité virile.
Je ne voudrais pas que toute la classe politique fût visée par un opprobre qui ne concerne que quelques-uns qui seront de moins en moins à l'abri.
Même si le risque d'un puritanisme intégriste n'est pas vraiment accordé à l'humeur de jour et de la période, on a le droit, même si Aurélie Filippetti qualifie cet argument de mauvaise foi, de se battre pour que ne soit pas confondue la grâce de relations aimablement galantes et séductrices entre les sexes avec un sexisme dégradant (France Inter).
Mais ma conclusion souhaiterait s'attacher à l'exemplarité et à l'allure.
Je ne surestime pas la portée du geste de Michel Sapin mais je suis effaré - c'est encore plus vrai pour les attitudes infiniment plus choquantes, coupables - que les responsabilités les plus importantes, les charges les plus élevées, impliquant une dignité à leur hauteur, ne constituent pas un barrage pour les tentations banalement viriles, les postures vulgairement et trop souvent pratiquées.
Un président de la République va casqué rue du Cirque et d'autres politiques s'abandonnent.
L'honneur des fonctions, pourtant, devrait dissuader de ce que les femmes osent enfin dénoncer aujourd'hui.
@ protagoras
J'ai vu Ghost in the Shell, aussi, lu K. Dick s'il y a beaucoup de trous dans ma culture en ce domaine comme en bien d'autres... Mais bref, cela me sensibilise d'autant plus (plus car pour moi toute intelligence est une intelligence de toute manière, les choses sont ce qu'elles sont) au risque de traiter injustement de futures IA.
Donc, merci pour vos liens, mais je crains qu'insensiblement, on en vienne à abuser d'IA sans comprendre qu'on est passé d'automates à des intelligences de métal. Ce que je voudrais ? Qu'on définisse mieux l'intelligence et qu'on exerce une vigilance sur son émergence.
En clair, j'aimerais l'empêcher, si elle arrive malgré tout, libérer les IA.
En attendant, les robots sexuels pourraient être utiles :
- Pour ceux qui n'ont pas le temps de "chercher fortune"
- Pour ceux qui ont peu de succès
- Pour ceux qui pensent expérimenter des choses à leur rythme et en toute discrétion.
D'autre part, en ayant des objets sexuels, les gens auraient moins tendance à prendre les autres pour des objets sexuels.
Avec de tels objets, le niveau, en variété de pratique, entre autre, des sexuels augmenterait, ce qui chasserait chez beaucoup une cause de répétition souvent prélude d'ennui donc de désenchantement.
Des asexuels curieux pourraient expérimenter en toute discrétion, d'autres qui n'ont pas envie de coucher comme tout le monde, pourraient prétendre préférer à tout leur robot domestique.
Il y a encore d'autres aspects positifs qu'il serait trop long à expliquer.
Il paraît qu'on est en train de faire des recherches sur l'empathie artificielle mais je ne sais malheureusement rien de plus sur cette question. Cependant, je dis déjà ceci : si nous créons des objets qui compatissent pour nous, il serait juste, réciprocité, de compatir pour eux.
Rédigé par : Noblejoué | 18 mai 2016 à 20:30
Pour les cinéphiles, je recommande volontiers les dessins animés japonais "Ghost in the Shell", très esthétisants à la japonaise, et posant, à l'occasion d'un enquête policière, des questions très pertinentes sur les robots, les cyborgs, l'IA, les robots sexuels.
NB : je ne suis pas, d'ordinaire, un amateur de mangas, mais là...
Rédigé par : protagoras | 18 mai 2016 à 11:13
@Noblejoué | 17 mai 2016 à 20:29
"Je crois que les robots sexuels vont se développer"
Tout à fait, et certain(e)s posent déjà la question de l'interdiction des robots sexuels ( le puritanisme néoféministe ne peut avoir de bornes, puisque délirant).
Pour ce qui est de l'intelligence des machines calculatrices, j'en profite pour démystifier.
Le logicien et mathématicien "récréatif" Martin Gardner a inventé un jeu appelé "Hexapawn" (https://en.wikipedia.org/wiki/Hexapawn), jeu d'échec en réduction.
Ce jeu peut se fabriquer avec 24 boîtes d'allumettes, 2 boites de smarties, un damier 3 x3, 3 pions noirs et 3 blancs.
L'humain joue contre la "machine" selon certaines règles simples avec un système de"récompense punition" en fonction de la stratégie mise en oeuvre par la "machine" (je laisse aux personnes intéressées le soin de trouver les détails sur le Net, mais voici un référence princeps http://cs.williams.edu/~freund/cs136-073/GardnerHexapawn.pdf).
On s'aperçoit en traçant une "courbe d'apprentissage", que cette "machine" devient pratiquement imbattable au bout de quelques dizaines de parties.
Cet "hexapawn" de Gardner est donc une "machine à apprendre" dont le fonctionnement n'est pas fondamentalement différent de calculateurs soi-disant "IA".
Je ne suis pas un passionné des jeux, mais moyennant un petit effort de bricolage, le résultat est littéralement "bluffant" et incroyablement instructif (le même effet que d'observer les anneaux de Saturne à travers une petite lunette astronomique).
Les machines à IA ne sont pas plus "intelligentes" que ne le sont 24 boîtes d'allumettes et 2 boîtes de smarties...
Rédigé par : protagoras | 18 mai 2016 à 09:25
@ protagoras
"Demandant l'ouverture d'un monde sans désir masculin, les néoféministes obtiendront un monde sans femmes autres que virtuelles."
Je crois que les robots sexuels vont se développer, qu'il y en aura pour les hommes, les femmes, tous les goûts.
On va finir, je le crains, par faire advenir des êtres aussi intelligents que nous sans avoir de droit, créant une nouvelle forme d'esclavage, ce qui n'est ni plus ni moins choquant dans le sexe que dans d'autres cas d'intelligence artificielle.
Rédigé par : Noblejoué | 17 mai 2016 à 20:29
Demandant l'ouverture d'un monde sans désir masculin, les néoféministes obtiendront un monde sans femmes autres que virtuelles.
Le problème n'est pas si neuf, et je recommande la lecture du mythe de Pygmalion et Galatée, dans "les Métamorphoses" d'Ovide.
------------
Trouvé sur un blog :
"Le puritanisme féministe toujours aussi loufoque à transformé le mode de jouissance particulier d’un pauvre notable parisien bien-pensant en persécution générale des femmes par les désirs masculins forcément monstrueux"
Rédigé par : protagoras | 17 mai 2016 à 10:20
@Alex paulista
"B. Cantat devait être sincèrement contre la violence conjugale"...
Et Black M doit être sincèrement contre la violence de la guerre...
Et ma tante savait s'empêcher.
Rédigé par : calanaje | 17 mai 2016 à 08:14
Juste une remarque : tout le monde semble s'accorder sur le fait que le féminisme est la bonne réponse à ce type d'agissements inacceptables.
Pour ma part, je suis persuadé que Denis Baupin est sincèrement féministe, comme un Bertrand Cantat devait être sincèrement contre la violence conjugale.
Ici, il ne s'agit pas tellement de lutter pour la parité homme-femme, mais plutôt d'avoir une éducation rigide et d'apprendre à contrôler ses pulsions, ce qui n'est pas moins de droite que de gauche.
Rédigé par : Alex paulista | 16 mai 2016 à 19:23
"Un président de la République va casqué rue du Cirque et d'autres politiques s'abandonnent." PB
Plus court c'est mieux :
Un président de la République va casqué !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 16 mai 2016 à 18:59
@ scoubab00
Incroyable, mais j'ai réussi à survivre jusqu'ici sans "chef spirituel", le charme slave suffit à mon bonheur. Xavier (Nebout) ne m'en voudra pas, mais j'espère que chez lui, les charmes conjugués de l'esprit et de la douceur de vivre à la française suppléent aux rigueurs glaçantes de la tutelle ecclésiastique patriarcale...
Rédigé par : Lucile | 15 mai 2016 à 13:17
Nous devrions être plus attentifs au moment des votes, après la longue liste de turpitudes affichées par nos politiques voilà une députée qui se fait croquer "bourrée à la clef". Cela fait un peu tache.
Notre Réjoui national n'a décidément pas de chance, entre la loi sur le travail qui va finir en capilotade et un entourage anciennement Vert et favorable qui dérape, comme on dit au casino "rien ne va plus."
Cela fait beaucoup pour une image de présidence qui se voulait exemplaire dans son camp.
Dure réalité humaine de constater qu'il y a toujours loin de la coupe aux lèvres.
Rassurez-vous braves gens "padamalgame, ils ne sont pas tous comme eux", certes, mais la liste commence à être longue, et je passe sur un Huchon qui aurait dû être engraissé comme un foie de canard si un vent contraire ne s'était pas levé : pire que tout cette voracité qui dégouline alors que le pays compte pour ce quinquennat 700 000 chômeurs de plus.
Exemplarité pour les autres, ces très grands bourgeois du PS confondent rémunérations au mérite et attributions de droit de prébendes.
Au secours ! Le pays brûle et aucun de ces petits nobliaux n'est capable de sortir la grande échelle, dans le fond je suis sûr qu'ils ne savent même pas que cela existe.
Il est temps qu'ils s'en aillent du pouvoir, le pays est éreinté, voir les manifestations aussi rudes pour si peu, cela relève en fait d'un état général de santé préoccupant.
Rédigé par : Giuseppe | 15 mai 2016 à 12:49
@ Carl Roque
Subissez-vous du harcèlement de supérieures hiérarchiques ?
Sinon, quel est le contexte ?
Rédigé par : Noblejoué | 14 mai 2016 à 22:29
Ellen, je citais l'humour de Brassens dans "Le gorille".
Pour les autres, les femmes entreprenantes ne sont pas forcément sous influence de substances diverses, peut-être confondent-elles parfois dialogue simple et franc avec invitation à poursuivre plus loin. Peut-être aussi beaucoup d'hommes ne rejettent-ils pas les aubaines, d'où qu'elles viennent.
Rédigé par : Carl Roque | 14 mai 2016 à 22:04
@ Lucile [20:49]
Je signale que mon mari est polonais (naturalisé français), ce qui implique une certaine vision de la femme.
Ah bon ? Est-il votre "chef spirituel", pour reprendre la formule de Xavier (NEBOUT), pour qui, si les femmes ont une âme, elle ne doit pas être bien grosse ou drainée ? Avec mes amies successives, en y repensant, je vais vous dire ce que cette expression mise en guillemets me suggère : mmmmmmmouahahahahaha, voyez c'est à peu près ça.
J'ai de belles fesses et plutôt du bagout, mais, comme Alex le Pauliste, je n'ai été harcelé que par des femmes adjuvantées tard le soir, et encore pas souvent. Quel talent ce carl, il doit irradier une chaleur, un magnétisme. Et puis carl roque, si simplement on prononce à l'hispanique, ça en jette, ça roule bien sous la babine :o
Rédigé par : scoubab00 | 14 mai 2016 à 13:57
@Achille
Je sens dans votre humour que vous avez du mal à imaginer que d'autres puissent vivre ce que vous n'avez pas vécu. Allons, sortez des livres, d'internet, de chez vous et des sentiers mille fois parcourus, et vous allez voir que les vérités et les certitudes médiatiques s'effritent à l'épreuve des faits.
Rédigé par : Carl Roque | 14 mai 2016 à 13:28
@Carl Roque
"Maman ne veut pas que..."
Qu'une autre femme vienne voler les bijoux de famille de son fiston ?
Portez-vous bien.
Rédigé par : Ellen | 14 mai 2016 à 12:23
@Jérôme
"Le comportement masculin moyen laisse encore à désirer, c'est un doux euphémisme."
Faux, l'immense majorité des hommes a un comportement parfaitement correct. La fraction de % des hommes agressifs vous fait oublier l'immense majorité des autres.
Quant à votre opinion sur la violence masculine elle mériterait d'être confrontée aux chiffres réels en prenant en compte 1. toutes les violences conjugales et pas seulement celles qui se terminent par un décès 2. et si vous tenez à ne parler que des décès, en prenant en compte les violences qui finissent par le meurtre d'un enfant.
Rédigé par : Carl Roque | 14 mai 2016 à 10:52
@ carl roque | 13 mai 2016 à 16:30
« Peut-être suis-je le seul homme sur terre à qui c'est arrivé : une femme qui me touche les fesses et à plusieurs reprises, et même qui me touche plus directement à un endroit que rigoureusement ma mère m'a interdit de nommer ici, et ce malgré un non très clair... une autre qui m'embrasse par surprise, une autre qui insiste très lourdement pour aller au lit...alors que je n'ai rien demandé.
Un petit nouveau sur ce blog. Je sens que les confidences torrides de ce Chippendale vont égailler ce blog dans lequel certains ont un peu trop tendance à se prendre au sérieux.
Rédigé par : Achille | 14 mai 2016 à 09:26
@feodora
"...cette manie d'embrasser n'importe qui"...
C'est presque pire que cette manie de rabâcher "je suis désolée".
Ou encore "désolé", pour rester simple.
Qu'il s'agisse du verbe désoler ou du substantif désolation c'est du lourd dans l'affliction...
Mais bon, comme socialisme signifie bordel'isthme.
J'ai écrit "bordélisme ?!
Rédigé par : calanaje | 14 mai 2016 à 08:05
Bonjour Philippe,
Pas un week-end sans qu'une jeune fille de ma connaissance, étudiante qui travaille le week-end à Paris, ne se fasse traiter de "pute" par un homme dans la rue. Parce qu'elle ne fume pas donc n'a pas de cigarettes à donner, parce qu'elle se refuse à répondre à des "avances" d'un lourdingue qu'ABB, Alexandre-Benoît Bérurier n'aurait pas imaginé, parce qu'elle ne donne pas son "06 mameuselle", bref, parce qu'elle est simplement bien élevée et respectueuse des autres.
Je lui ai proposé de la suivre quelques pas derrière afin de tartiner de l'importun à la confiture de phalanges, mais, gentille comme elle est, elle me l'a toujours refusé, craignant, malgré mon âge assez avancé maintenant, que je ne me laisse aller un peu trop loin.
C'est le quotidien des femmes de notre pays.
La galanterie, la courtoisie, la drague aimable de celui qui sait s'arrêter quand on lui dit non, n'est pas le comportement le plus partagé.
On ne peut pas faire de parallèle avec les hommes qui eux aussi subiraient du harcèlement. C'est d'une part beaucoup, beaucoup moins fréquent, et le rapport violent n'est pas du tout le même.
Combien d'hommes meurent sous les coups d'une conjointe ? Combien de femmes meurent sous le coup d'un conjoint ?
Pour les facétieux qui ont fait option "mariage pour tous" on peut "unisexer" le propos.
Bref, on peu germiniser le drosophyle à souhait, le comportement masculin moyen laisse encore à désirer, c'est un doux euphémisme.
Rédigé par : Jérôme | 14 mai 2016 à 07:33
@Mitsahne
Pour vous les schémas des médias sont les seuls qui peuvent exister ? Il n'est pas besoin d'être Clooney pour subir des assauts aussi bien d'ordre sexuel que des violences de la part de femmes. Votre réaction est exactement celle que les féministes reprochent habituellement aux hommes, un peu stupide.
Quant à ceux qui se sentent flattés qu'une femme les poursuive avec lourdeur même s'ils n'en ont vraiment pas envie, tant mieux pour eux mais ce n'est pas forcément l'avis de tout le monde.
Quand je dis suis-je le seul à qui cela arrive ce n'est pas de la fatuité, c'est juste que je n'entends pas beaucoup de remarques dans ce sens et que cela ne semble pas intéresser grand-monde, je finis par croire que seule une femme peut souffrir.
Rédigé par : Carl Roque | 14 mai 2016 à 01:00
Y'a plus de genre !!
Nicolas Sarkozy ne sait pas, paraîtrait-il, le "Bon Coin" !
Mais F.H. a-t-il acheté sur ce site son célèbre scooter ?
Comment va faire N.S. pour avouer, qu'en réalité, il connaît "Le Bon Coin" ?
Nous sommes avides de savoir en techniques judiciaires !!
Or, on s'en fiche bien pas mal, et ils s'enfichent pour autant,
et en plus ils s'en plaignent !
"Elle", va-t-elle se distinguer du "Ils" ?
"Elles", vont-elles en rester là ?
Trop de chômeurs... plus assez de place en politique... et voilà l'incroyable monstruosité à l'affiche ?!!
On le saura demain...
si vous le voulez bien !
Rédigé par : zenblabla | 14 mai 2016 à 00:18
Baupin l'a échappé belle ! Une chance pour lui qu'il n'ait pas été chopé à New York. Il aurait connu le même destin que DSK. Aux USA, on ne rigole pas avec les lois. La justice française est trop laxiste.
Rédigé par : Ellen | 13 mai 2016 à 23:33
@ carl roque | 13 mai 2016 à 16:30
C'est quand même rare de se faire mettre la main au paquet. Ça ne m'est arrivé que deux fois de toute ma vie (une fois en France il y a quinze ans, une dernièrement au Brésil), à chaque fois avec des femmes qui avaient trop picolé.
Ce n'est pas franchement agréable, mais c'est vrai qu'on survit. On va s'asseoir de l'autre côté de la table en disant que c'est plus pratique pour discuter...
À noter qu'au Brésil et aux États-Unis, les femmes sont plus entreprenantes qu'en France.
Rédigé par : Alex paulista | 13 mai 2016 à 23:10
@ feodora | 13 mai 2016 à 16:10
Vous parlez pour vous ou vous croyez que tout le monde se comporte ainsi.
Perso je n'embrasse pas les gens que je n'aime pas et je ne tutoie que des familiers.
(Oups ! parfois, dans une conversation enflammée, il m'arrive de tutoyer mon interlocuteur, avec sa permission. Ce qui m'est rarement refusé ;-))
Rédigé par : breizmabro | 13 mai 2016 à 21:19
@carl roque
Je viens de coincer mon mari qui partait regarder du sport sur sa télévision, pour lui poser votre question, en lui demandant s'il comprenait la différence de réaction que vous signaliez entre hommes et femmes. Réponse : "oui, parce que l'homme se croit supérieur à la femme. Si une femme le désire, même avec insistance, il est flatté, c'est bon pour son ego. Pour la femme, c'est mitigé, elle ne peut pas se défendre, alors...(petite moue) c'est différent".
Je signale que mon mari est polonais (naturalisé français), ce qui implique une certaine vision de la femme.
Rédigé par : Lucile | 13 mai 2016 à 20:49
@ carl roque | 13 mai 2016 à 16:30
"Peut-être suis-je le seul homme sur terre à qui c'est arrivé : une femme qui me touche les fesses et à plusieurs reprises, et même qui me touche plus directement à un endroit que rigoureusement ma mère m'a interdit de nommer ici, et ce malgré un non très clair... une autre qui m'embrasse par surprise, une autre qui insiste très lourdement pour aller au lit...alors que je n'ai rien demandé."
Fichtre ! Donnez-moi le nom de votre parfum !
Rédigé par : Giuseppe | 13 mai 2016 à 20:39
@ Lucile à 13:08
"Dans la version que je connaissais, la dame s'accuse d'avoir trompé son mari..."
C'est un autre aspect de l'éternel féminin. On ne sait pas, dans mon anecdote, si la dame âgée avait été mariée ou était restée demoiselle : une Emma Bovary ou une Miss Harriet. Ce dont elle se souvient avec plaisir, c'est d'avoir été une Eve ayant rencontré son Adam. On peut ajouter que sa pratique religieuse lui avait probablement évité de terminer sa vie par un suicide !
@ Mary Preud'homme à 13:12
"Le concert est annulé"
Double plaisir : que le concert soit annulé, et que ce soit vous qui veniez nous l'annoncer.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 13 mai 2016 à 20:02
@PhD
Hollande est une horreur et une erreur pour la France, il l'a salie en permanence par ses actes, ses pensées et ses paroles !
Comment faisons-nous pour ne pas le destituer nous qui pensons être des démocrates... une bande de voyous est au pouvoir et la rue actuellement s'anime mais le peuple dans son ultime refuge de lâcheté ne pense plus, se cache dans les bas-fond de son inconscience qui le mène au néant que des êtres comme Hollande lui offrent comme unique salut !
Dramatique, non ?
Que les poilus de Péguy et des autres se révoltent contre cette infamie il n'y a peut-être que sur eux qu'il faut compter !
Rédigé par : seraye yves | 13 mai 2016 à 19:14
@ carl roque
Quelle fatuité !
Rédigé par : Mitsahne | 13 mai 2016 à 18:41
@carl roque - 13 mai 2016 à 16:30
Votre cas est extrêmement rare et même jalousé.
Que voulez-vous, quand on ressemble à George Clooney faut pas se plaindre que les femmes tombent à genoux. A moins que la femme en question ait été moche ou ? Les hommes doivent rudement vous envier.
Rédigé par : Ellen | 13 mai 2016 à 18:16
@ Mary Preud'homme | 13 mai 2016 à 13:12
@ Exilé | 12 mai 2016 à 21:19
Heureusement que c'est annulé : bravo et merci à tous ceux qui se sont mobilisés.
C'était la version hollando-socialiste de "J'irai cracher sur vos tombes".
D'autant que, bien que la plus visible, ce n'était pas la seule des incongruités prévues.
Rédigé par : PhD | 13 mai 2016 à 16:59
Il y a une chose que j'ai du mal à comprendre, un homme "importune une femme" en lui volant un baiser, lui frôlant les fesses de la main, en lui claquant l’élastique de la culotte... crime abject, destruction de la femme, une des journaux...
Peut-être suis-je le seul homme sur terre à qui c'est arrivé : une femme qui me touche les fesses et à plusieurs reprises, et même qui me touche plus directement à un endroit que rigoureusement ma mère m'a interdit de nommer ici, et ce malgré un non très clair... une autre qui m'embrasse par surprise, une autre qui insiste très lourdement pour aller au lit...alors que je n'ai rien demandé.
Je me suis senti gêné certes, mais ni sali, ni définitivement anéanti psychologiquement, ni gravement agressé sexuellement. Suis-je normal ??
Ou bien est-ce que le ressenti d'un homme est différent et que cela justifie une gravité des faits très atténuée ?
Rédigé par : carl roque | 13 mai 2016 à 16:30
Je suis toujours étonnée de cette manie d'embrasser n'importe qui pour dire bonjour et aussi de ce tutoiement intempestif la plupart du temps. Je pense qu'il y a une cause à effet... Je ne supporte ni l'un ni l'autre...
Rédigé par : feodora | 13 mai 2016 à 16:10
@aliocha
"Deux couples sur trois se séparent dans les grandes villes.
La crise du logement et le manque d'éducation doivent être la faute des islamo-gauchistes".
Pour nuancer cette affirmation en allant très vite :
- La crise du logement est aggravée justement par la multiplication des séparations (il faut deux logements là où il y en avait un seul), par ailleurs il faut savoir que les logements étant attribués en priorité à de nouveaux venus (pas toujours en situation légale), les franco-Français rencontrent davantage de difficultés pour se loger.
- L'islamo-gauchisme (en bloc ou de manière séparée) est une conséquence de la perte de repères que rencontre notre société depuis une quarantaine d'années. De plus, une certaine gauche, en quête de nouveaux damnés de la terre, instrumentalise l'islam dans lequel elle voit une force pouvant être activée à des fins révolutionnaires. Bien entendu, ce mauvais calcul à très courte vue relevant d'une politique de Gribouille risquera de se retourner aussi contre elle.
Rédigé par : Exilé | 13 mai 2016 à 15:02
J'espère que Baupin a démissionné de tous ses mandats sans exception ? Je me trompe sans doute, l'écuelle doit être goûteuse, d'après le courrier qu'il a fait parvenir à Mediapart, soit il est "idiot" lui aussi, soit il est bête, je penche pour la deuxième hypothèse. S'il recherchait de la publicité par contre il a fait le bon choix. Et dire que ces personnages nous représentent.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mai 2016 à 14:51
@ Exilé | 12 mai 2016 à 17:23
Ah oui ! J'oubliais la taxe qui s'ensuit.
Je faisais l'autruche car celle qui va nous tomber dessus après la Bérézina d'Anne Lauvergeon, là, on va nous essorer.
Je compte sur sa générosité, sa morale, son abnégation, sa citoyenneté etc. pour rembourser tout ce qu'elle a pu toucher comme dividende, primes etc. On a le droit à l'erreur, dans son cas c'est de l'acharnement à creuser un trou que même un volcanologue aurait du mal à mesurer. En médecine cela doit porter un nom.
Au passage bien sûr de gratifier son compagnon dans l'affaire Uramin. Triste constat, et comme toujours les plus faibles d'en subir les conséquences.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mai 2016 à 14:30
"En revanche, le fait qu'il ait laissé inviter, à l'occasion du centenaire de la bataille de Verdun, un rappeur habitué à proférer des propos ignobles (que nous n'oserons pas citer ici) sur la France est absolument scandaleux de sa part et une véritable trahison de sa fonction, qui est principalement celle de la représenter et de la défendre..." (Exilé 12 mai 21:19)
Halte-là ! A Verdun ne passe pas !
Ce concert est annulé.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 mai 2016 à 13:12
@ Jean le Cauchois
Dans la version que je connaissais, la dame s'accuse d'avoir trompé son mari avec un beau jeune homme. C'est cela qu'elle prend plaisir à évoquer, pas les papouilles d'un homme en rut qui envahit son espace personnel, autrement dit qui lui colle aux fesses et se permet de lui appliquer les mains là où ça lui fait plaisir, comme si elle était une marchandise sur un étalage !!
Je vous assure que c'est répugnant, qu'on se sent salie, et que ça fait peur, tellement ça viole l'intimité. Pour les hommes l'acte sexuel se passe à l'extérieur d'eux-mêmes en quelque sorte, pour les femmes, c'est au-dedans de soi. Quand on a quarante ans, on sait comment s'y prendre pour ne pas montrer sa peur et désamorcer la situation de façon apaisante et humoristique pour peu que l'on ait suffisamment confiance en soi. Mais il y en a qui ne savent pas réagir. Ce n'est pas pour autant qu'elles méritent d'être méprisées.
Les hommes décents, qui sont l'énorme majorité, ne devraient pas soutenir automatiquement les quelques saligauds dont on parle de même que les femmes ne soutiennent pas nécessairement toutes les comploteuses dont la tenue ne laisse aucun doute sur ce qu'elles désirent provoquer chez les hommes, et qui poussent des hauts cris quand ils mordent à l'hameçon.
Il n'y a aucune gloire à insister quand une personne dit clairement "non". C'est même délictueux. Les mails salaces répétés n'ont strictement rien à voir avec la galanterie, de même que la coquetterie n'a rien à voir avec la provocation.
Rédigé par : Lucile | 13 mai 2016 à 13:08
Le commentaire de Lucile interpelle l'esprit fruste.
L'exploitation d'une situation de domination est en fait à l'origine de tous les actes malhonnêtes, mais ce que l'agression sexuelle ajoute à l'abjection est l'atteinte à la dignité de l'être.
D'autre part, la femme qui se veut attrayante provoque peu ou prou cette atteinte.
Il y a là un jeu auquel les règles sociales mettent des limites, mais sauf à les codifier comme elles le sont par l'Islam, elles relèvent davantage du savoir-vivre.
Or, il y a les tricheurs et les tricheuses, et cela porte sur des éléments différents selon qu'il s'agisse de l'homme ou de la femme.
La femme est guidée par deux désirs sexuels, celui de procréer et delui d'avoir un chef spirituel. Pour l'homme, il s'agit s'assouvir une envie de rapport génital, et celui de dominer.
Cela se complique chez la femme lorsqu'elle cherche seulement le chef et non le procréateur. Le rustre n'y comprend rien, et cela finit souvent par un viol.
Le problème actuel est que nos intellos ont l'esprit borné par les idéologies type "droits de la femme" et autres couillonades qui empêchent de comprendre quoi que ce soit et par là-même de mener une éducation empreinte de quelque subtilité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 mai 2016 à 12:23
Deux couples sur trois se séparent dans les grandes villes.
La crise du logement et le manque d'éducation doivent être la faute des islamo-gauchistes.
Rédigé par : aliocha | 13 mai 2016 à 12:15
Nous avons des blagounettes en postes de pouvoir, et les Français rient toujours des "petites branlettes" d'un Charles Pasqua. Cela a éduqué des générations, et ce cancer ambiant est le plus difficile à éradiquer.
En fait l'action d'éducation "non c'est non" (joliment adapté à une convenance du thé chez les Britanniques) devrait commencer par la présidence de la République, le gouvernement et le parlement, et devrait être ajouté à chaque re-prise de fonction à la rentrée (lecture faite de "non c'est non" aux... lesquels acceptent... etc.)
La brochette listée dans le commentaire de Paul Duret | 12 mai 2016 à 14:04 pourrait être ajoutée dans l'action d'éducation "non c'est non".
Finalement, "non c'est non" n'est pas seulement à l'intention des "cultures mal intégrées", mais avant tout à l'intention des Français et des pouvoirs politiques, et à tous les niveaux du millefeuille.
Rédigé par : EPorteneuve | 13 mai 2016 à 10:33
"De toute façon au-delà de 30 lignes je zappe" (Achille | 12 mai 2016 à 17:09)
Idem ! Aux orties les pages d'écriture ! :-D
Rédigé par : breizmabro | 13 mai 2016 à 09:54
Ne pas oubler que Baupin, à la différence de DSK, donnait en la matière des leçons publiques de vertu, à la manière habituelle des représentants autoproclamés du camp du BIEN...
Rédigé par : Guzet | 13 mai 2016 à 08:57
@ Paul Duret
Il s'en faut de beaucoup que je sois toujours d'accord avec les commentaires de Xavier NEBOUT sur ce blog. Mais vous lui faites un mauvais procès en caricaturant ce qu'il dit. Il va de soi, je pense, qu'il n'est pas dans son intention de justifier "le viol".
Dans quelle dictature de la pensée vivons-nous donc si un regard ou un mot équivalent à un acte, et si la galanterie - plus ou moins gracieuse et légère - est mise sur le même pied qu'un crime ?
Philippe Bilger, à deux reprises dans ce billet, met en garde contre l'excès de précaution et l'assimilation du jeu naturel de séduction avec le harcèlement ou pire.
A force de ne plus considérer les nuances et les gradations entre les choses, dans ce domaine comme dans d'autres, on nous amène peu à peu dans une société invivable où regarder une belle femme est une violence, où réprimander un enfant est une faute grave et où fumer sur un quai de gare est un crime d'empoisonnement.
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 mai 2016 à 08:43
Santini :
"Savez-vous ce qu'elle fait de ses vieilles robes, Monique Pelletier ?"
"..."
"Elle les met !"
Rédigé par : Frank THOMAS | 13 mai 2016 à 08:28
Cher Philippe,
Puisque vous avez voulu un billet sur l'humeur légère en politique, nous serions tentées de considérer que les instants présents pourraient inspirer les responsables à avoir d'autres chats à fouetter.
Les classes politiques retournent en classe maternelle.
Ne cherchons donc pas plus le féminin de Baupin que le féminin de Sapin, car cela ne servirait à rien.
Le redressement socialiste ne se trouve d'évidence pas à l'éminence.
Fort heureusement les visites de caves à vin, de trous normands, de péniches glauques sont bientôt terminées pour ces mâles en fleur.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 13 mai 2016 à 01:12
@ Mary Preud'homme [20:01]
A cet égard, on se demande bien ce que vient faire cette histoire de petite culotte et d’élastique, la première n’allant pas sans l’autre.
Ben, quand un Sapin collant se prend l'aiguille dans du latex, ce n'est pas si étonnant. Vous ayant déménagé 32 fois - si j'ai bien retenu le nombre - j'avais du mal à croire à votre départ malgré tout. Quand j'ai lu plus bas : "Rédigé par..." entre le 31 mars et le 2 avril, j'ai songé au poisson fatidique et n'étais pas trop inquiet. A bientôt tempétueuse Mary :))
Rédigé par : scoubab00 | 13 mai 2016 à 00:41
@ Noblejoué
Vous avez raison, quand il y a consentement mutuel, rien à dire. C'est quand il y a manipulation que ça cloche.
Quand j'étais étudiante, je me souviens d'un grand gaillard australien à qui sa mère avait dit avant de le laisser partir : "Méfie-toi des femmes, ce sont des menteuses et des comédiennes". Ça ne l'avait pas traumatisé, il nous racontait ça d'un air nonchalant, et ça nous faisait bien rire. Ma mère m'avait dit à moi aussi de me méfier des hommes... Ce genre de mise en garde est passé de mode ; peut-être la journaliste dont on voyait la culotte quand elle ramassait son stylo, à portée de main du ministre, était-elle trop naïve. Tout comme ce pauvre ministre, tout infatué de lui-même, et insuffisamment averti par sa mère. On a du mal à croire qu'il s'agit d'adultes.
Rédigé par : Lucile | 13 mai 2016 à 00:21
@ cheifetz | 12 mai 2016 à 18:30
Exactement ce que j'allais écrire. Si on ne peut plus sourire à une femme ni la complimenter sur sa tenue, le monde va devenir bien triste.
Il ne faut pas en abuser au boulot, une fois le matin et on passe aux dossiers en cours, certes, mais de là à le proscrire totalement, je m'y refuse par principe.
C'est ma prérogative de chef !
Rédigé par : Alex paulista | 12 mai 2016 à 23:45
Peut-on sur ce blog citer une anecdote qui illustre un aspect de l'éternel féminin ? C'était au temps où Monique Pelletier n'était même pas encore une petite fille, au temps où les dames âgées, dans les villages, allaient à confesse le samedi après-midi.
- Pardonnez-moi mon père, j'ai péché ...- Je vous écoute ma fille...- Eh bien voilà... c'était un beau jeune homme... il faisait beau... il m'a prise une fois, il m'a reposée et puis il m'a prise une deuxième fois... - Mais, ma fille, cette aventure n'est quand même pas récente ? - Non mon père, il y a maintenant plus de soixante ans... mais ça m'a fait tellement de bien d'y repenser...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 12 mai 2016 à 22:08