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« François Hollande aurait pu avoir un destin... | Accueil | Trop d'essences ! »
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@Savonarole | 09 mai 2016 à 22:00
"Comment fait-on pour faire quarante ans de carrière avec pour seul CV d'être de gauche ?"
Faut poser la question à Harlem Désir. Lui, il sait...!
Rédigé par : Deviro | 10 mai 2016 à 13:15
Comme d'autres ici, je ne veux pas tomber dans le piège de juger un homme sur des malversations dont on ne sait que ce qu'on en a lu, entendu, vu dans la presse et des conclusions qu'on a pu ou voulu bien s’en faire.
Concernant donc l'affaire Bygmalion, je crois que c'est avant tout à la justice de faire son travail et à tout citoyen de se demander si elle le fait correctement, celui-ci n'étant pas de selon moi de juger des personnes mais des faits.
Ce qui m'intéresse plutôt au sujet de Jean François Copé, c’est de voir à travers son propos à quel Président on aurait affaire s’il était élu en 2017. Hormis toutes ses grandes qualités intellectuelles, humaines qu’on retrouve également chez beaucoup de personnalités politiques quel que soit leur bord, il sort nettement du lot : conceptuellement, c’est quelqu'un de pratique, de concret, qui recadre assez vite les choses quand elles sont emmêlées ; par rapport à la moyenne c’est un homme carré, c’est un vrai politique.
Toutefois, je lui préfère certaines d’entre elles… parce que - me semble-t-il - il se cantonne trop à vouloir être mieux que les autres.
Quand par exemple il parle de François Hollande, de Nicolas Sarkozy, de tout ce qu’il n’est pas, il est aussi « moi, je », celui qui en cela ne diffère pas tellement des autres.
Or, il n’est plus temps de faire mieux. Il est devenu temps de faire bien. Car, s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, n’est-il pas souvent trop tard pour faire bien, comme je le dis souvent je crois à juste titre ?
Lui, qui résume par exemple la montée du vote FN au fait que « les Français font le procès des politiques qui sont dans l’absence de résultat », qui voit dans l’autorité principalement un moyen d’imposer la politique par ordonnances, qui parle d’ubériser l’économie qu‘il veut libérer « à tous les étages » et la mettre en capacité d’atteindre des résultats. Bref, tout ça ne manque-t-il pas de profondeur?
Je soupçonne qu’il en est ainsi par manque d’objectivité ou par aveuglement auquel le libéralisme nous conduit si nous n‘y prenons gare.
Ce sont trente-cinq ans de gauchisme auxquels trente-cinq ans de droitisme ont succédé qui ont abouti au libéralisme.
Tout ce que dit Jean-François Copé dans cette vidéo est centré sur l’obtention de résultats. Très bien. Mais n’est-il pas non plus de mot plus libéral et de plus axé sur la réalité sensible que celui-là aussi qui ne présente aucun intérêt dès lors qu'il ne débouche pas sur des éléments de la réalité intelligible ? Des résultats sont bien peu de chose, si ceux-ci sont obtenus sur les décombres de millions de vies saccagées par soixante-dix ans de gauchisme et de droitisme.
Et de ce point de vue de la réalité, que nous dit-il : rien. Ni sur le plan de l’Histoire concernant ces soixante dernières années de gauchisme et de droitisme que j’évoquais, ni sur les autres plans ; qu’il s’agisse « de toutes les insuffisances de la droite » dont selon lui « le FN serait le miroir en creux » aussi bien que de sa conception de la liberté économique donnant la primauté du référendum d’entreprise où ce serait les salariés qui voteraient pour le projet proposé par leur employeur shuntant du même coup tout rôle laissé aux syndicats au lieu de proposer des solutions pour les moderniser.
Alors en conclusion, je dirai de Jean François Copé, « peut faire bien » certainement; ce qui du reste ne s'adresse pas qu'à lui mais aussi à beaucoup d’autres. Mais qu’ils le démontrent en arrêtant de jouer un peu trop facilement avec la réalité sensible !
Rédigé par : Michel BAUDE | 10 mai 2016 à 11:45
Le père de l'homme d'affaires meldois a été acteur dans la série à succès "Plus belle la vie", diffusée depuis une bonne dizaine d'années sur France 3.
Le fils voudrait nous la faire plus belle, la vie, en 2022, 2027, 2032...
Qui, entre lui et son père Roland, militant communiste dans la série précitée, croit le plus en des lendemains qui chantent ^^ ?
Rédigé par : scoubab00 | 10 mai 2016 à 11:02
@Philippe Bilger
Monsieur Bilger, j'ai une très grande estime pour vous, et je n'écris pas cela "du haut de ma hauteur", mais les yeux dans les yeux si je puis me permettre cette expression.
Et je ne suis sûrement pas le seul à ainsi vous apprécier.
Il arrive cependant que, sans aucune intention maligne de votre part, vous serviez de marchepied 3 marches à certains qui disent vouloir "partir à la reconquête de l'opinion" (sic) et qui confondent sans vergogne une stratégie avec un stratagème.
Votre interview-vidéo va être dupliquée par les communicants de JFC à des milliers d'exemplaires et diffusée par tous les moyens de communication existants et en particulier par mail au fichier de l'UMP.
On fera hardiment l'hypothèse que vu la fonction que JFC occupait, il en dispose, de ce fichier...
Madame Michu et monsieur Dupont-Lajoie ne vont pas manquer de penser, hélas, que si JFC est si bien reçu par un avocat général, c'est qu'il n'a évidemment rien à se reprocher...
Cela procède tout bêtement de la dynamique de foule...
S'il vous plaît, pas d'"entretien" avec Patrick Balkany ou François-Marie Banier.
Promis ?
Rédigé par : Deviro | 10 mai 2016 à 10:49
@Deviro
Vous avez parfaitement raison, quels que soient les termes employés, ce type est en permanence dans le conflit d'intérêt.
Une suggestion pour sa reconversion, pour sa vie future : l'acquisition d'une franchise "La mie câline" ou "Paul" ou autre "Croissant d'or"... il réchauffera des petits pains au chocolat qu'il pourra distribuer à la sortie des écoles... Pas très fière de mon audace, mais qu'il dégage du paysage politique qu'il a contribué à polluer !
Rédigé par : eileen | 10 mai 2016 à 06:59
@eileen | 09 mai 2016 à 16:26
"Infect personnage, la France et les Français n'en veulent pas !"
eileen est plus policée, moi j'ai écrit "le bonhomme pue", d'accord, c'est plus vulgaire, mais je n'y peux rien, il pue...
@Alex paulista | 09 mai 2016 à 21:53
"Puis vient l'épisode de la rafle. On est partagé entre l'émotion d'une histoire qui fait plaisir à entendre et le sentiment que le couplet est bien préparé. C'est là que la machine Copé s'emballe. Trop sûr de son talent, il nous fait ces froncements d'yeux en accent circonflexe, oublie le contenu en se passant de la pommade. Aptitude au commandement par ci, sang-froid éprouvé par là, courage du général qui porte le drapeau sous la mitraille, certitude qu'il a toutes les solutions .../... le voilà qui part en roue libre."
Tout est dit, et bien dit !
Le storytelling a dû faire l'objet d'un training devant caméra en studio en présence d'un "communicant"...
Et puis, cerises sur le gâteau :
- Ministre du Budget, acceptant l'invitation à barboter dans la piscine de la luxueuse villa d'un trafiquant d'armes et fraudeur fiscal notoire.
- Escroquerie aux votes pour le rapt de l'UMP, à la barbe de Fillon !
- Quant à l'affaire Bygmalion, les surfacturations etc.
C'est vrai qu'il pue...
Rédigé par : Deviro | 10 mai 2016 à 00:04
Puisqu'ici on cite des noms, je propose Philippe Vilain, Pierre Jourde, Sorj Chalandon, des écrivains discrets. C'est rare.
Et Marc Fumaroli, le prince du Collège de France, un dandy comme on n'en voit plus. Hélas.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 22:20
@Deviro | 09 mai 2016 à 12:12
Il y a aussi Pascale Clark, Daniel Mermet, Michèle Cotta, Nicolas Domenach, Laurent Joffrin, Renaud Dély, Apolline de Malherbe, à qui Philippe Bilger pourrait poser la question qui tue : "comment fait-on pour faire quarante ans de carrière avec pour seul CV d'être de gauche ?"
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 22:00
Cette interview est très réussie.
Notre hôte y laisse parler Jean-François Copé. Au début on est intéressé, l'homme avance quelques idées. Puis vient l'épisode de la rafle. On est partagé entre l'émotion d'une histoire qui fait plaisir à entendre et le sentiment que le couplet est bien préparé. C'est là que la machine Copé s'emballe. Trop sûr de son talent, il nous fait ces froncements d'yeux en accent circonflexe, oublie le contenu en se passant de la pommade. Aptitude au commandement par ci, sang-froid éprouvé par là, courage du général qui porte le drapeau sous la mitraille, certitude qu'il a toutes les solutions (comme le CPE, loi discriminante qu'il soutenait), le voilà qui part en roue libre.
Les spectateurs apprécieront.
Rédigé par : Alex paulista | 09 mai 2016 à 21:53
Déplacez le personnage, imaginez-le en notaire en train de répartir une succession, ya de quoi s'arracher les cheveux.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 20:30
@eileen | 09 mai 2016 à 16:26
Bien d'accord. C'est curieux, nous sommes du même avis et de la même famille de pensée et il faut qu'on s'engueule...
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 20:23
Je n'écouterai pas cette interview car je sais que le bonhomme a de la ressource et qu'il pourrait m'abuser à l'insu de mon plein gré.
De toute façon, je n'ai aucune confiance en lui. Je le mets dans le même sac que Sarkozy.
Rédigé par : Paul Duret | 09 mai 2016 à 18:57
vamonos | 09 mai 2016 à 10:31
Parmi les promesses de campagne de JFC, j'ai noté l'inscription au registre du commerce pour chaque jeune à 16 ans.
Voilà bien une idée de fonctionnaire ! Supprimer le chômage en imposant à tous l'inscription sur un registre... C'est sûr qu'avec des idées comme ça, monsieur Copé va nous révolutionner la politique...
Moi, je propose encore mieux : inscrire tous les enfants au registre du commerce dès l'âge de 12 ans, et donner à tous les enfants de 6 ans un numéro d'inscription au registre des patrons de start-up.
Quand vous avez un problème, demandez-moi : j'ai la solution.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 17:13
@Mitsahne 8.5.16 - 19.19
Si, il peut emménager 55, rue Saint-Honoré qui se situe dans le 1er arrondissement de Paris, la partie la moins noble, la moins chic, proche des Halles ahaha par contre totalement indigne du 55 rue du faubourg Saint-Honoré dans le 8ème... ahahaha
Copé l'homme qui ignore tout du conflit d'intérêt, qui est toujours dans le conflit d'intérêt, la preuve il barbotait à Antibes avec son très nouvel ami Ziad T. rencontré et bien servi lorsqu'il était ministre du Budget... aucun conflit d'intérêt a-t-il osé prétendre.
Infect personnage, la France et les Français n'en veulent pas !
Rédigé par : eileen | 09 mai 2016 à 16:26
@Alex paulista
A 16 ans, il vaudrait mieux continuer à étudier, faire du sport et prendre du bon temps au lieu d'avoir une activité professionnelle et en arriver à tergiverser entre responsabilité civile, professionnelle ou pénale.
Rédigé par : vamonos | 09 mai 2016 à 16:19
@Deviro - 09 mai 2016-12:12
Etes-vous sérieux ? Votre liste d'invités supposés n'a aucune chance de concourir ni aux primaires et encore moins au "poste" de président de la République (j'évite le "titre", ça fait monarque féodal).
Philippe Bilger interviewe formidablement bien. Les journalistes des médias devraient s'en inspirer en écoutant plus au lieu de couper la parole en permanence sans que les invités puissent terminer leurs phrases et idées.
Moi, je serais ravie d'écouter :
- Alain Juppé
- Emmanuel Macron
- Bruno Le Maire
- Jean-Yves Le Drian
- Bernard Cazeneuve
- Marine Le Pen
- Nadine Morano (rire un peu fait un bien fou)
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2016 à 13:26
@ vamonos | 09 mai 2016 à 10:31
Votre exemple tient plus de la responsabilité professionnelle, non ? La responsabilité civile, c'est plus au cas où le jeune ferait tomber une clef anglaise sur le pied d'un client. Et dans ce cas, comme pour un employé adulte, ce serait le contrat global de responsabilité civile de l'entreprise, qui couvre tous les employés au travail, qui couvrirait le sinistre.
La responsabilité professionnelle est également couverte au niveau de l'entreprise, mais par un autre contrat, bien plus cher et dépendant de l'activité.
Franchement, je ne suis pas certain que cette question de responsabilité civile soit le cœur du problème.
Mais avant de penser aux trop jeunes, facilitons la vie des entrepreneurs adultes, par exemple en multipliant par dix les plafonds de la micro-entreprise.
Rédigé par : Alex paulista | 09 mai 2016 à 12:34
Soyons péremptoire, ça fait parfois un bien fou : le bonhomme pue.
On attend avec gourmandise un "Entretien avec..."
- Christine Boutin ?
- Patrick Balkany ?
- Harlem Désir ?
- Thomas Thévenoud ?
Rédigé par : Deviro | 09 mai 2016 à 12:12
Parmi les promesses de campagne de JFC, j'ai noté l'inscription au registre du commerce pour chaque jeune à 16 ans. Dès 16 ans, en plus d'un numéro de sécurité sociale, tous les jeunes disposeraient donc d'un numéro RC.
Sachant que l'âge de la majorité est de 18 ans, la responsabilité civile et pénale de l'entrepreneur de 16 ans serait donc reprise par ses parents.
Prenons un exemple, si un jeune de 16 ans fonde une société de service pour faire de la réparation de véhicules à deux roues, s'il change une roue, resserre mal un boulon et provoque un accident, le responsable sera son ascendant.
Rédigé par : vamonos | 09 mai 2016 à 10:31
Bonjour,
Lorsqu'un chef d'entreprise met sa société en faillite par manque de prévisions conjoncturelles et financières, de restructurations et de réformes, personne ne le félicitera mais il partira quand même avec un chèque en or, laissant derrière lui les salariés désemparés et privés d'emploi. Alors pourquoi un député n'ayant pas fait ses preuves durant son ou ses mandats ferait-il mieux aujourd'hui ? Quand il s'agit de prendre le pouvoir, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Quelle farce ! JFC nous raconte ce que l'on veut bien entendre. On a un exemple de sa majesté suffisante, à supporter difficilement encore pendant un an. Nous n'avons plus confiance. Faire du blabla ça ne coûte pas cher, mais ça peut rapporter gros.
Rédigé par : Ellen | 09 mai 2016 à 10:16
Discours formaté, construit et au total assez clair.
Mais toute cette technique est accompagnée d'une langue de bois niée, bien qu'évidente. Le personnage, revenant d'où il est reparti, est somme toute pathétique ; tant d'énergie dépensée pour une perspective aussi évidemment bouchée finit par le rendre touchant.
Il émet à deux reprises une stupidité grave : selon lui Meaux, dont il est le député-maire, est "une petite France". Sous-entendu (à peine) "comme j'y réussis bien et que mes électeurs sont satisfaits de mon action, il en sera de même à grande échelle pour la France".
A ce compte, des dizaines d'élus locaux ayant également, comme lui, exercé des responsabilités d'Etat, pourraient se porter candidats à la présidence de la République. Cela ne tient pas la route.
Ou alors il faudrait que Monsieur Copé nous expliquât, par exemple, quelles lois il a fait voter par son conseil municipal, avec quels pays il est en relation diplomatique, contre qui les forces armées de Meaux ont été envoyées, etc.
Peut-être auriez-vous pu le pousser un peu plus dans ses retranchements sur ce point. L'ensemble est un peu lisse.
Rédigé par : Frank THOMAS | 09 mai 2016 à 09:41
Pour juger, il faut quand même écouter et entendre (même si la cause est entendue). Je me suis donc contraint à le faire.
En excluant tout préjugé et a priori, je pense pour ma part que JFCopé est une personnalité de haute stature, largement supérieure à celles de N.S. ou de F.H. Mais n'ayant pas reçu (pas plus que les précités) dans son berceau les caractéristiques du chef qu'il voudrait être, il ne sera pas choisi.
La question demeurant :
En l'absence d'un(e) chef incontestable, comment fait-on ?
Nombre de ceux qui ont vécu cette situation en entreprise, dans l'administration ou plus dramatiquement chez les militaires, devraient nous apporter leurs témoignages.
Car qu'est-ce qu'un chef à quelque niveau hiérarchique que ce soit ? (en dehors des petits chefs bien entendu)
Rédigé par : fugace | 09 mai 2016 à 02:37
Cher Philippe,
Nous avons écouté avec attention l'entretien et il manque encore un élément de construction majeur au projet de Jean-François Copé pour la France.
Cet élément est la nuance.
Trop de certitude tue la certitude.
Il est facile de dresser un quinquennat rêvé, sans instabilité internationale, sans rebond de crise économique.
C'est ce que Nicolas Sarkozy avait projeté pour la France. La crise gigantesque de 2008 a ralenti et contrarié le projet français.
Cet argument est volontairement omis dans l'analyse de Jean-François Copé.
Ces deux hommes sont particulièrement brillants et ce que nous aimons c'est leur force de caractère, leur faculté de décision.
Notre conclusion sera de dire que si l'on souhaite qu'un peuple donne le meilleur de lui-même, il est nécessaire que ce peuple pense avoir participé à l'élaboration d'un projet.
La pensée magique peut fonctionner, c'est une préparation. Elle doit s'allier à un pouvoir d'anticipation. Prévoir des grèves et des manifestations en réponse à une série de quinze ordonnances, c'est à la limite rêver.
La détresse et la misère sont si puissantes qu'il peut être envisagé pour le bien du pays de cerner les priorités et d'y répondre par ordonnance. Admettons que sur chaque pilier, il soit fait le choix d'une ordonnance prioritaire. Là il faut s'attendre à des mouvements de colère classique.
L'idée de passer quinze ordonnances de suite n'est plus compatible avec l'idée de démocratie.
Il faudrait au candidat un mixte de référendum et d'ordonnance pour ne pas fracturer le pays qui vit une réelle souffrance.
Le pays vit une overdose de lois. L'application de l'existant serait déjà un réel progrès et encore faut-il que ces lois soient appliquées de façon humaine.
Les syndicats ne doivent pas être vécus uniquement comme des nuisances. Il est en effet plus facile de connaître ses interlocuteurs, même s'ils se montrent parfois agressifs que de négocier avec des individus incontrôlables et immoraux.
En réponse aux journalistes d’ego surpuissant, nous rappelons que Jean-François Copé est un homme de goût de par son caractère et son action au service de la France.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 09 mai 2016 à 01:57
J'en suis à dix minutes sur cinquante-deux, et Copé n'a toujours rien dit. Sauf une sottise atterrante : il se déclare bonapartiste et non orléaniste.
Donc, nous sommes en 2016, et ce monsieur postule aux plus hautes responsabilités du pays en se définissant par rapport à des courants politiques du XIXe siècle, qui ne disent rien à personne à l'extérieur de la France - et pas davantage, j'en jurerais, à la majorité des Français.
Copé pense que la première préoccupation des Français, quand ils rencontrent un candidat à l'élection présidentielle, c'est de lui demander s'il est plutôt bonapartiste ou plutôt orléaniste ?
Nous sommes en pleine mondialisation, et lorsque l'ambassadeur chinois, américain ou russe va s'enquérir des positions des futurs candidats et de leurs conséquences sur les relations avec son pays, on va lui faire savoir que Copé est bonapartiste ? (Ca va faire plaisir aux ambassadeurs russe et égyptien, pour ne citer que ces deux-là...)
La France est confrontée, comme tous les pays du monde, à des défis radicalement nouveaux dont personne ne maîtrise complètement les perspectives, et Copé va chercher sa sagesse politique chez Napoléon ou Louis-Philippe ?
Mais qui donc va nous balayer tous ces vieux croûtons ? Et dire que Copé n'a que cinquante et un ans ! Il a l'air d'en avoir cent deux...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 00:30
Bonjour,
Manifestement J-F Copé se lance dans la primaire de la droite et du centre avec un capital sympathie particulièrement faible. Il suffit d’ailleurs de lire les commentaires du billet pour s’en apercevoir. Et même s’il n’a eu aucune difficulté pour obtenir les 25 parrainages lui permettant d’avoir son dossard de compétiteur, la victoire semble bien incertaine. Pourtant J-F Copé semble confiant. Il affiche une assurance qui tient plus de la foi du charbonnier que du raisonnement cartésien.
Mais dans une course à handicap tout peut arriver. La nature du terrain, la longueur du parcours, la bonne connaissance des défauts de ses adversaires et la volonté de gagner peuvent faire la différence. En sachant gérer son effort, attaquer au bon moment, J-F Copé est bien capable de remonter tous ses concurrents. Allez savoir !
Aujourd’hui je ne le jouerais même pas classé, mais jouer les favoris ne rapporte jamais grand-chose, ce sont les outsiders, voire les tocards qui rapportent vraiment et en politique, les exemples ne manquent pas où ceux qui étaient donnés favoris se sont fait coiffer au poteau.
Personnellement j’attends la prochaine course, celle du président de la République qui aura lieu dans un an. La seule qui compte vraiment.
Rédigé par : Achille | 09 mai 2016 à 00:08
Cela suffit, les Copé, Cahuzac, Sarkozy etc. Comment peuvent-ils penser bien public, enlisés jusqu'au coup dans des affaires toujours plus foireuses et pas toujours à leur honneur.
Une grande partie des citoyens n'en veulent plus, les inconditionnels leur allumeront une bougie, mais il suffit de voir le thermomètre du FN qui sans bouger affiche le soleil, à qui la faute ?
La lecture des réactions suite aux articles de journaux en ligne consacrés à tous ces malfaisants est d'une clarté de roche de cristal... Fuera, tous ces gens qui ne voient que leur bien personnel.
Si parfois les arguments sont caricaturaux le message n'en est pas moins clair.
Thévenoud qui nous sort un livre pour nous expliquer qu'il avait fait son acte de contrition, et le lendemain d'apprendre qu'il ne payait pas la cantine scolaire. Mais qui donc sont-ils pour être si minables dans leurs bottes ? Les diamants de Bokassa et Giscard sont d'une époque aujourd'hui insupportable. Ils n'ont pas compris que la plus grande partie des citoyens vit sous le seuil de pauvreté et qu'une autre partie est au chômage, et eux encore de se servir dans la caisse.
Assez d'être pris pour des imbéciles, il n'y a pas de petits délits il y a seulement des délits et dire qu'ils doivent nous représenter !
Rédigé par : Giuseppe | 08 mai 2016 à 21:26
D'accord avec eileen... on ne se défausse pas de sa responsabilité si petite fût-elle.
Rédigé par : calanaje | 08 mai 2016 à 21:01
Au vu des commentaires déjà publiés, je ne regrette pas de n'avoir pas regardé cette interview, tellement cet individu est un concentré de tous les travers - c'est un euphémisme - des politiciens professionnels.
Rédigé par : Trekker | 08 mai 2016 à 20:57
Les co..pé, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
Rédigé par : PhD | 08 mai 2016 à 20:18
Je ne connais pas le programme de l'ENA, mais je sais que l'on y enseigne principalement l'art du discours et la façon de répondre systématiquement à toutes les objections, quelles que soient leur perfidie ou leur malignité. Copé devait être un excellent élève.
Je rejoins l'avis d'eileen : il n'est pas mûr pour accéder au 55, St-Honoré.
Rédigé par : Mitsahne | 08 mai 2016 à 19:20
Quel culot ! Et il n'a même pas honte ?! Plus ils ont (certains députés) d'affaires judiciaires graves qui leur collent à la peau et plus ils grimpent aux rideaux de l'Elysée. Responsable mais pas coupable... Un de plus ? Il est grand temps de faire le ménage à la tornade blanche.
Rédigé par : Ellen | 08 mai 2016 à 19:19
JFC semble estimer que l'affaire Bygmalion est terminée, qu'elle serait en quelque sorte rattachée à l'affaire des comptes de campagne de M. Sarkozy. Après les articles percutants publiés par Mediapart et d'autres media, après les mises en examen, alors que l'affaire est encore dans les limbes du Palais de Justice et que le procès n'est toujours pas en vue, JFC a bel et bien au-dessus de lui une épée de Damoclès qui risque de se décrocher comme par hasard au début de 2017. Mais admettons que JFC parvienne à triompher de l'adversité et des suites de l'affaire Bygmalion.
Ambitieux et courageux, s'il passe l'épreuve de la primaire, il peut accéder au petit boulot de président de la République. Le gouvernement peut alors rédiger des ordonnances rapidement promulguées et alors là, les choses sérieuses peuvent commencer avec la fin de la récréation.
Rédigé par : vamonos | 08 mai 2016 à 18:45
Bravo à JF Copé pour avoir cité Louis XI comme un de nos grand rois ! Ses successeurs sur le trône lui doivent beaucoup.
Pour le reste, l'ennui avec ces entretiens c'est qu'ils me font vraiment apprécier les gens qui s'y soumettent ! J'y perds mon sens critique. Depuis les querelles Copé-Fillon, je ne m'intéressais plus à JF Copé. Je le redécouvre. Pas au point de changer mes intentions de vote, je ne trouve pas qu'il ait toujours bien manœuvré politiquement, mais la manière dont il défend ses idées est intéressante, et il a une vision d'ensemble.
Rédigé par : Lucile | 08 mai 2016 à 18:07
Ah oui celui qui barbotait dans la piscine de Ziad Takieddine.
Il a toujours eu des relations un peu rocailleuses, dans tous les cas aujourd'hui il est carbonisé, tout le rattrape.
Le pays n'a pas besoin de lui : imaginez après l'affaire Bygmalion, en faire un candidat pour la présidentielle. Allez, ce n'est pas sérieux, les Français sont usés de ces personnages, ils n'en veulent surtout plus.
Rédigé par : Giuseppe | 08 mai 2016 à 17:43
Un Copé apparemment apaisé, bel orateur à l'aise dans son discours.
Sa contribution est à l'image d'une plaidoirie bien structurée qui met en valeur le positif, celui qui fait saliver les jurés, mais en laissant dans l'ombre les embûches à relever quand le chef aura les mains dans le cambouis. Une vision théorique que l'on a déjà entendue mais dont on peut douter que tout puisse se passer comme prévu. Une très aimable conversation de salon bien conduite par notre hôte et de bonne tenue.
Peut être aurons-nous l'occasion prochainement d'une confession du maire de Bordeaux dans le prétoire de Ph. Bilger ?
Rédigé par : Jabiru | 08 mai 2016 à 16:52
Je ressens un profond malaise devant cette interview. Qui est le vrai Jean-François Copé ?
Le personnage encore meurtri, innocente victime de la calomnie, désormais apaisé, sans rancoeur, prêt à repartir au combat pour franchir le pont d’Arcole comme son héros Bonaparte, qui rêve de devenir le Napoléon du XXIe siècle gouvernant par ordonnances, qui répond benoîtement aux questions de Philippe Bilger ?
Où est passé le Jean-François Copé avec son histoire de pain au chocolat, celui qui était si proche des dirigeants de Bygmalion, celui qui avait pour ami un certain Takieddine, celui qui s’est autoproclamé vainqueur des élections pour la présidence de l’UMP, qu’est devenu son homme de confiance Jérôme Lavrilleux dont les épaules paraissent bien frêles pour supporter seul le colossal dépassement des frais de campagne de Nicolas Sarkozy ? Comment celui qui a laissé les finances de son parti dans un état désastreux peut-il prétendre redresser celles de la France ?
Si je devais donner un titre à cette vidéo, je proposerais : «Jean-François Copé aurait pu avoir un destin...»
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 08 mai 2016 à 16:28
Copé c'est le personnage de Détritus dans Astérix.
Il a sans doute été invité pour sa haine de Sarkozy, en tout cas c'est ce que j'imagine, car je me refuse à regarder cet entretien.
Le "TOC" antisarko a assez duré...
Rédigé par : Savonarole | 08 mai 2016 à 16:01
Philippe Bilger YouTube : the place to be !!
Copé ? Toujours aussi lâche... De l'affaire Bygmalion il n'a pas appris que le dirigeant d'une entité quelconque est responsable de tout ce qui s'y passe et aussi des missions déléguées mais que la responsabilité, elle, ne se délègue jamais ; il n'a pas encore suffisamment souffert ou appris pour prétendre à la magistrature suprême !
Rédigé par : eileen | 08 mai 2016 à 14:47