Le président de la République avait une occasion unique d'entrer dans l'Histoire de notre pays. Apparemment il ne la saisira pas.
Le président de la République, quasiment au terme de son mandat, aurait pu manifester enfin, de manière éclatante, qu'il n'était pas Nicolas Sarkozy. Apparemment il a opté en faveur d'une conception banale du pouvoir : on l'a et on cherche à le garder ou à le reprendre. Quoi qu'il en coûte à son camp.
Le président de la République avait cette opportunité rare dans une vie politique de susciter le respect de tous les citoyens, gauche, droite et extrêmes confondus, mais apparemment il s'est décidé à privilégier plutôt une étrange estime de soi.
Quand, au théâtre du Rond-Point, avec des auditeurs déjà conquis et riant à ses bons mots, il a vanté son bilan en cherchant à l'inscrire dans la filiation et la continuité de Blum, Mitterrand et Jospin, il n'a oublié qu'une chose, l'essentiel : il aurait fallu un vrai bilan et non pas une recherche désespérée et à la fois superficiellement placide de résultats (Le Monde). En quelque sorte, avec sophisme, il a mis la charrue avant les boeufs, l'Histoire avant la démonstration de sa présence.
Au plus bas dans les sondages avec une constance - le dernier baromètre Elabe le situe à 16% (lepoint.fr) - qui malgré quelques frémissements infinitésimaux signifie une appréciation définitivement péjorative, il n'est plus soutenu que par quelques fidèles qui lucides ne célèbrent pas ce qui a été accompli durant ce mandat mais demeurent attachés à l'homme, à sa personnalité et aux combats antérieurs communs. L'ami est sauvegardé quand le président, malgré leurs efforts pour se persuader du contraire, est relégué.
Le fait d'être peu ou prou honni par les extrêmes de droite et de gauche, par une part des socialistes, par la droite classique, par les écologistes et aujourd'hui par une majorité impressionnante de citoyens n'est pas le gage, en dépit de ce que François Hollande se plaît à croire, d'une réussite ultérieure miraculeuse.
Parce qu'au début de sa conquête du pouvoir il était si peu en position de vaincre, mécaniquement il s'imagine qu'il serait, dans une configuration autrement plus désastreuse, en posture de l'emporter à nouveau. Ce sont les murmures qu'un homme de pouvoir se profère délicieusement pour justifier une entreprise purement personnelle, une persévérance narcissique qui, sur le plan politique, vont causer à gauche - son camp, il ne cesse de le répéter - des dégâts considérables.
Les analystes les plus sérieux - je songe par exemple à Gérard Grunberg - excluent qu'il puisse être présent au second tour au mois de mai 2017 et prévoient "une défaite inéluctable de la gauche" (Figaro Premium).
Cette certitude que dans son autarcie il feint d'ignorer va donc aboutir à ce qu'il fasse l'impasse sur la seule minuscule ouverture, l'unique miraculeux créneau dont le socialisme pourrait disposer pour affronter son adversaire dans la joute finale.
En effet la candidature renouvelée de François Hollande va évidemment interdire, sauf si l'angoisse du pire entraînait des coups de force à répétition, au Premier ministre et même à Emmanuel Macron de s'immiscer dans la lutte, même si ce dernier est plus libre d'agir, atypique et sublimé par une France qui a besoin de rêver que du neuf pourra irrésistiblement surgir d'un monde figé, selon une ambition qui serait jugée irresponsable par les esprits partisans.
On a beau tourner l'éventualité d'un tel futur dans tous les sens, reste l'implacable constat qu'un homme intelligent, clairvoyant et sincèrement républicain est prêt à ruiner une cause qui sans lui pourrait espérer une survie, avec lui sera assuré d'un fiasco.
Je n'ai jamais accordé la moindre importance à ses protestations obligées sur le devoir, la responsabilité, sa volonté de s'effacer sauf si le chômage connaissait une baisse durable, son souci d'être jusqu'au dernier moment président alors que depuis des mois il est implicitement candidat et que la démagogie lui fait distribuer une multitude de cadeaux avec une générosité dont les citoyens assumeront les frais. Tout cela fait partie du terreau quasiment contraint pour tout président de la République : prétendre qu'on est prêt à déserter le pouvoir à proportion de l'appétence qu'on éprouve pour lui.
Mais François Hollande, aujourd'hui, est confronté au risque d'une issue plus que probable. S'il persiste dans le "j'y suis, je veux y rester", il ne peut plus ignorer que la passion de se juger irremplaçable, la hantise de quitter l'Histoire prétendument par une petite porte, le souci démesuré de soi, l'envie de camper à toute force dans un avenir qui sera pourtant encore plus sombre avec lui engendreront une défaite sans lien avec les insuccès classiques. Une déroute, un bouleversement qui, avec lui obstiné au milieu, constitueront un déluge pour la gauche.
Qu'il veuille bien réfléchir au fabuleux destin qui serait le sien s'il quittait le théâtre pour la vraie vie. Il se distinguerait radicalement de Nicolas Sarkozy qui, d'ailleurs, pourrait jeter l'éponge tant la conscience intime de son déclin doit l'habiter ainsi que le pressentiment politique de sa chute au mois de novembre.
Qu'il songe au sort de Benoît XVI qui a eu le courage d'abandonner sa charge et qui a ainsi permis à un pape fantastique de prendre sa relève. Si je mêle le profane au religieux, la comparaison me semble éclairante. Ne pas s'imposer à tout prix offre une chance à l'avenir.
On n'en serait pas là avec son désistement. Mais tout de même quelle allure aurait, à la fin de cette année, l'annonce de son retrait.
Mais je parie - tout déjà le démontre - que François Hollande préférera rester banalement et sans surprendre dans l'histoire politique plutôt qu'être admiré pour avoir su penser, agir et concevoir au-delà de lui-même - pour et dans l'Histoire. Il y aurait plus d'audace dans une honorable abstention que dans un entêtement suicidaire.
@Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 19:21
"J'appelle abrutis tous ceux qui se permettent de prendre la parole publiquement alors qu'ils ne sont même pas dignes de discuter avec leur concierge."
Mais si, vous êtes un dieu pour pouvoir juger qui peut ou non parler au concierge.
Lui avez-vous demandé son avis à ce pauvre concierge ?
Lui est peut-être content de pouvoir discuter librement avec tout le monde.
Rédigé par : J.Marques | 15 mai 2016 à 17:40
@ Alex paulista
Je n'ai pas à aimer ce qui refuse de se montrer aimable : je suis un humain, pas un dieu.
Rédigé par : Garry Gaspary | 11 mai 2016 à 17:25
@Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 19:21
Aliocha vous dirait peut-être que le beauf c'est le bouc émissaire parfait.
C'est le point fixe endogène, la béquille qu'il vous faut pour exister.
Aimez vos beaufs et ils disparaîtront.
Je vous laisse à votre déchristianisation de la France laïque, c'est comme pour retirer toute trace de lait dans le yaourt aux dattes, il y a du boulot.
Rédigé par : Alex paulista | 11 mai 2016 à 15:19
@ Alex paulista
Ce qui est dangereux, c'est de ne même plus prendre la peine de se demander en quoi un discours est débile parce que cela vous mène in fine à l'incapacité de démontrer sa débilité. C'est en grande partie à cause de cela que le nombre de beaufs augmente dans notre belle France. Parce que rares y sont encore les personnes à pouvoir cerner leur beaufitude pour la découvrir entièrement.
@ Valery
J'appelle abrutis tous ceux qui se permettent de prendre la parole publiquement alors qu'ils ne sont même pas dignes de discuter avec leur concierge.
La France était le pays de la parole, les abrutis en ont fait celui du bavardage où chacun pense avoir quelque chose à dire au monde sous prétexte qu'il est doté d'une bouche.
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 19:21
@Valery
Le pauvre type à qui vous vous adressez déteste les Français et ne doit pas connaître le proverbe arabe qui dit :
"L'homme qui se noie se raccroche même à un serpent" !
Le problème avec "ce fou d'un dieu" que vous interpellez, c'est qu'il se noie et se raccroche à lui-même !
Bref, encore un Médiapartiste !
Rédigé par : SERAYE Yves | 10 mai 2016 à 19:16
@ Garry Caspary
"Certes, il y a le terrorisme, mais sans cela, sans la peur des lâches que créent les attentats et qui seule équilibre la force qu'ils cherchent à tirer de leur nombre, il y aurait belle lurette que des camps pour musulmans fleuriraient en Europe."
Je vois plutôt les choses ainsi : plus il y aura d'attentats, plus les musulmans seront mal vus. Plus les lois que vous déplorez à juste titre contre divers aspects de l'islam se multiplieront... Et de l'hostilité réciproque pourrait émerger les camps dont vous parlez.
Pour comparer la situation des Juifs d'autrefois et des musulmans d'aujourd'hui, il faut vraiment ne rien comprendre !
Ce ne sont pas les attentats qui freinent, si elles existent, les velléités de créer des camps contre les musulmans, mais l'existence de pays musulmans dont on peut craindre les rétorsions financières (pétroles, pétrodollars) et militaires (armées pas trop mal armées puisque nous les fournissons).
Autre raison : les musulmans ne nous sont rien que nous ayons quelque obsession contre eux. Mais j'y reviendrai...
Intermède :
Pourquoi les lois contre divers aspects de l'islam ? Par hostilité à cette religion, non.
- 1 Parce qu'en France, tout ce qui n'est pas autorisé est interdit. On fixe l'Histoire par des lois, entre autres.
- 2 Parce qu'en France la laïcité est plus poussée qu'ailleurs et que l'islam a éventuellement des aspects qui y contredisent.
Pourquoi pas de camp contre les musulmans, développement de la raison principale : parce qu'ils ne nous sont rien.
Il y a eu des camps contre les Juifs, plus encore que parce qu'ils ne pouvaient pas se défendre, parce que les chrétiens ne supportaient pas que les Juifs n'aient pas reconnu Jésus, ce qui les délégitimait quelque peu... Un problème de fondation et de rivalité, existentiel.
Tandis que les chrétiens n'ont pas BESOIN des musulmans pour exister, ne dérivant pas de leur texte.
Explication :
C'est soit les offenses soit de dépendre des autres qui donne du ressentiment car dépendre est pour d'aucuns une offense (voir le ressentiment antiaméricain des Français délivrés des nazis et protégés des communistes par eux, voir le ressentiment des réfugiés contre nous).
La gratitude est une grâce, rare par définition...
Que vous a-t-on pris et/ou donné pour avoir tant de ressentiment ?
Rédigé par : Noblejoué | 10 mai 2016 à 19:08
@ Noblejoué
"Je vous ai déjà expliqué que TOUS les barbares ne venaient pas en ennemi dans l'Empire romain... N'empêche que l'Empire romain n'est plus."
En effet. La comparaison est bonne. Mais pourriez-vous m'expliquer ce qu'aurait dû faire l'Empire romain pour résister aux barbares (ou dénommés tels) ?
Les tuer tous ? Il avait la force pour lui, il s'y est efforcé, ça n'a pas marché... Peut-être n'était-ce pas une bonne idée.
Et s'il avait fait fond justement, au contraire, sur ceux qui ne venaient pas en ennemis ?
Et si la force n'était pas le bon moyen de vaincre la force, la barbarie le bon moyen de vaincre la barbarie ?
Et si c'était cela la civilisation, ne pas se comporter en barbares, ne pas traiter l'autre de barbare ?
Mais j'avais dit que j'arrêtais...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 10 mai 2016 à 18:36
@Garry Gaspary
"Autrement dit, ce que ne comprennent pas les abrutis qui ont débattu avec vous"
Je suis navré que vous appeliez "abrutis" ceux qui ont eu un avis différent, je vois qu'on retombe dans le stéréotype "être tolérant jusqu’à littéralement devenir totalitariste et méprisant envers avis contraires" = bien. N'est-ce pas étonnant, que depuis que la gauche est au pouvoir, il n'y ait jamais eu autant de censures, interdictions et chasse au sorcières ? La gauche tolérante ? Une blague, en vous écoutant.
Je ne vais pas tomber aussi bas pour vous définir tel que je vous vois, la haine que vous portez à vos compatriotes ayant des avis différents s'en chargera toute seule. Mais, moi, en tant qu'étranger vivant en France, je peux vous dire que la France multiconflictuelle que vous défendez est tout simplement moche et ne ressemble plus à la France qu'on a tous admirée quand on regarde de l’extérieur.
Et pas à cause des "mauvais patriotes" ou "abrutis", comme vous le laissez entendre, mais à cause de tels libéraux en quête d’appréciation, qui sont incapables de voir leur riche et fière civilisation périr, envahie par la misère et le chaos des autres. Et qui, paradoxalement, passent leur temps à défendre des cultures très peu tolérantes, au nom de la tolérance.
Le serpent se mordant la queue, quoi.
Rédigé par : Valery | 10 mai 2016 à 17:04
@ Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 08:41
Ce qui est dangereux, c'est la projection d'une réalité complexe sur une seule dimension. Cela polarise les personnes artificiellement et fournit des solutions qui sont rarement les bonnes.
Cf le prochain billet.
Rédigé par : Alex paulista | 10 mai 2016 à 16:42
"Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit."
On doit dire : "il est verticalement défavorisé" :-)
(Mais hélas, il ne semble pas intellectuellement contrarié)
A part ce manquement au politiquement correct, excellent commentaire.
Rédigé par : PhD | 10 mai 2016 à 11:04
A part ce manquement au politiquement correct, j'espère qu'il ne porte pas un prénom prédestiné.
Rédigé par : anne-marie marson | 10 mai 2016 à 16:42
@Garry Gaspary
Vous mélangez tout et faites de rien un tout !
Vous devriez aller prêcher en Israël vos convictions et peut-être qu'après un séjour en prison là-bas vous commenceriez à comprendre le tout du pourquoi !
Je vous invite à vivre quelques années dans un pays musulman de votre choix afin de vous éduquer !
Mais finalement votre illogisme ne mérite même pas d'être lu !
Rédigé par : SERAYE Yves | 10 mai 2016 à 13:38
@ Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 20:54
"Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit."
On doit dire : "il est verticalement défavorisé" :-)
(Mais hélas, il ne semble pas intellectuellement contrarié)
A part ce manquement au politiquement correct, excellent commentaire.
Rédigé par : PhD | 10 mai 2016 à 11:04
@ Alex paulista
La marotte la plus dangereuse est celle qui prétend que tout est histoire de marotte.
@ Denis Monod-Broca
Votre thèse qui met les Juifs d'hier sur le même plan que les musulmans d'aujourd'hui est juste, mais vous ne savez pas la défendre. Les Juifs d'hier n'étaient pas innocents, ils étaient tout aussi criminels que les musulmans d'aujourd'hui, pour la bonne et simple raison que le crime est défini par la loi, et que les lois nazies et vichystes de l'époque se sont évertuées à faire du Juif un criminel en soi. De la même façon, aujourd'hui, certains s'évertuent à faire des lois qui criminalisent l'islam en soi : la lutte contre la burqa, le voile, le halal, le fait de ne pas serrer la main à une femme, le salafisme, etc., tout ce qui n'est que pratique religieuse sans aucun problème pour le vivre ensemble tend à être dénoncé comme dangereux pour la société christianisée censée être le paradigme du bonheur, de l'amour et de la fraternité pour tous les débiles qui n'ont pas le courage de voir leur passé historique en face.
Certes, il y a le terrorisme, mais sans cela, sans la peur des lâches que créent les attentats et qui seule équilibre la force qu'ils cherchent à tirer de leur nombre, il y aurait belle lurette que des camps pour musulmans fleuriraient en Europe. Si l'Histoire de la Shoah ne se répète pas pour les musulmans, c'est juste parce que les musulmans d'aujourd'hui sont bien plus puissants, bien plus forts que les Juifs d'hier.
Autrement dit, ce que ne comprennent pas les abrutis qui ont débattu avec vous, c'est qu'ils n'ont aucun intérêt à se lancer dans la dernière croisade parce qu'elle est clairement perdue d'avance pour eux. Elle l'est d'autant plus que les gens comme moi (qui sont des millions en France même s'ils sont rares sur ce blog) refuseront de se battre pour la Croix, pour leur état perpétuel d'esclave qu'ils osent nommer la France de la liberté.
Il faut donc ficher la paix aux musulmans.
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 mai 2016 à 08:41
La marotte de la marmotte, il est des choses qui ne s'expliquent pas, car elle sont de l'ordre de la foi.
Alors qu'importe les diagnostics des gnostiques savants, nous devons continuer à nous enrouler dans la phrase des grands maîtres, celle qui sait, comme parfois ici notre hôte, éclairer de la lumière de ses doutes les perspectives diverses de toute réalité, espérant sans relâche et croyant sans faille que la logique du paradoxe trouve sa résolution non dans quelques superstitions sacrées, éternel retour du même et de la discrimination du noir, du juif, du musulman ou du petit blanc, mais dans l'effort incessant d'aller au-delà du mensonge des mots qui depuis la fondation du monde servent plus à mentir, à déguiser la réalité qu'à dire la vérité, pour accéder à la certitude de la sainteté, à la santé d'une relation guérie de son vice, envisageant l'autre plus comme un partenaire de jeu que comme un concurrent à abattre, les deux postulats étant croyance du même ordre.
C'est à ce prix que nous pourrions sortir de l'enfer du même, où ce que nous dénonçons au miroir de l'autre n'est que l'image de ce qu'en nous nous avons reconnu, que la charité n'est que le moyen, non d'affirmer une autonomie parfaitement illusoire, mais une fraternité solidaire de condition similaire, la condition humaine qui, sans le pouvoir de l'amour, court à sa destruction.
Je t'aimais, je t'aime, et je t'aimerai.
Rédigé par : aliocha | 10 mai 2016 à 08:06
@ Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 22:07
"Politically correct" se traduirait avantageusement par "politiquement conforme". Vous sortez de la conformité de mise parmi les commentateurs, voilà tout.
Certains appréhendent tout comme une lutte de classes, d'autres une lutte de races ou de religions. Il y a aussi les girardiens compulsifs qui voient le désir mimétique ou le bouc émissaire partout (et surtout en eux).
C'est une histoire de marotte.
Rédigé par : Alex paulista | 10 mai 2016 à 03:03
@Robert Marchenoir
Je voulais simplement montrer par cet exemple à quoi ressemble un pays sous l'influence de la religion musulmane.
Pour ce qui est du nouveau maire de Londres, ça devait arriver un jour ou l'autre. On peut espérer qu'il y a encore suffisamment de contre-pouvoirs en Angleterre pour que Khan et le Labour ne puissent pas faire ce qu'ils veulent, en tout cas pour l'instant. Mais quand on analyse ce qui s'est passé à Rotherham, et qu'on assiste à l'installation officielle de tribunaux islamiques dans toute l'Angleterre, il y a de quoi être perplexe.
Rédigé par : Lucile | 10 mai 2016 à 00:04
@ Denis Monod-Broca
"Et vous ? Où sont vos protégés ?
Les musulmans, les terroristes, à savoir des gens dont vous-même admettez qu'ils sont (à mon avis souvent) coupables, et d'autres toujours (voire en plus traîtres quand ils sont de notre nationalité)."
Je n'ai pas dit que TOUS les musulmans étaient coupables, mais beaucoup.
Déformer les propos de quelqu'un pour mieux en venir à bout... Vous refusez de comprendre la politique, par exemple, ami-ennemi, et faites... de la déformation digne, non d'un homme d'Etat mais d'un politicien.
"D'où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs"
Eh oui. Si face à une armée envahissant notre pays, vous refusiez de tirer au motif qu'ils ne sont pas TOUS coupables, vous seriez à peine moins... coupable que dans votre attitude présente.
La politique n'est pas un procès où on examine tous les individus, comme l'a dit Franck Boizard. Je ne nie pas les nuances, évidemment, mais il ne faut tout de même pas faire prendre l'exception pour la règle. Avant d'être l'art de vivre ensemble, la politique, c'est l'art de survivre ensemble : savoir résister aux ennemis.
Or le monde n'est pas un fleuve tranquille...
Ainsi, en guerre, la règle est de tuer l'ennemi, l'exception, s'il se soumet, de l'épargner. Ainsi la règle est de fermer ses frontières, et si les réfugiés se comportent bien, les laisser entrer... Si. On a essayé, et...
Je vous ai déjà expliqué que TOUS les barbares ne venaient pas en ennemi dans l'Empire romain... N'empêche que l'Empire romain n'est plus.
Quand on a vu l'histoire du viol collectif, de l'attaque de camions, des érosions de la laïcité, une conclusion s'impose : nous avons affaire à des ingrats qui tentent de nous asservir. Pas tous ? Et alors ? Vous voulez attendre d'être dhimmi ou esclave pour réagir ?
Ceux qui, comme vous, sont prêts à risquer leur liberté ne méritent que de la perdre. Mais la vôtre seulement (si la liberté vous pèse, allez donc trouver quelque dominant ou dominante pour vous soumettre, si vous êtes si charmant que ça, vous amusez peut-être). Pas celle de vos concitoyens.
Vous ne défendez que ceux qui nous mènent sur la pente de la servitude. Je maintiens donc que vous visez, consciemment ou inconsciemment, notre asservissement. C'est donc non en faveur des victimes mais pour notre destruction que vous oeuvrez.
Ainsi, vous travaillez contre vos concitoyens (et au fait, ignorant les persécutés chrétiens du Moyen-Orient, contre vos coreligionnaires) et contre René Girard en vous servant d'une manière tordue de ses théories qui risquent de les discréditer.
Mais je parie que vous vous voyez en martyr de ce blog. Pour redescendre sur terre :
- Vous avez pratiqué des amalgames, les gens n'ont fait qu'y réagir. Les gens comme vous attaquent et s'étonnent qu'on leur réponde.
- Vous ne subissez pas, contrairement à tant de gens, et souvent des enfants par leurs camarades, un harcèlement, réel et/ou numérique.
- Vous ne révélez rien en subissant des critiques : tout le monde connaît l'effet bouc émissaire et vous ne provoquez pas une réconciliation des gens sur votre dos.
- Personne ne vous chasse et Savonarole* vous propose de rester. Moi qui suis pour la liberté de tous et de chacun aurais mauvaise grâce de ne pas en faire autant.
*Avec une expression qui semble se vouloir humoristique. Il y a quelqu'un, sans doute lui, qui parle souvent de coups de fouet.
Rédigé par : Noblejoué | 09 mai 2016 à 23:34
@Savonarole
"Le lamantin vit près des mangroves, c'est un animal inepte, gros et malhabile".
De la même famille que les dugongs... attention, pas de confusion !!
Rédigé par : caroff | 09 mai 2016 à 23:28
Voilà, Denis, on s'approche.
Même les plus virulents commencent à voir ce qu'ils partagent avec ceux qu'ils dénoncent : le ressentiment !
Beau travail, camarade, et qu'importe le bûcher ici symbolique, le proverbe afghan le confirme :
"Donne un cheval rapide à qui dit la vérité !"
Rédigé par : aliocha | 09 mai 2016 à 23:12
@ Savonarole
Bizarre ce "politiquement correct" qui vous vaut bordées de critiques acerbes et promesse de coups de fouet...
Qu'est-ce que ce serait si je donnais dans le politiquement incorrect ?!...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 22:07
@Exilé
Quand la générosité s'accompagne de faiblesse, elle prête effectivement à confusion !
Rédigé par : Lucile | 09 mai 2016 à 22:00
@Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 18:00
"Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J'arrête."
Mais non, Denis, il faut savoir prendre des coups sur un blog et faire abstraction de son ego.
Voyez les Marchenoir et Nebout, ils cognent très fort et sont lus.
Il n'y a plus de place pour les "tiedi" ( les tièdes) que dénonçait Savonarole en son temps...
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 21:26
@Lucile
Quelques heures plus tard, il se fait descendre dans la rue par des tueurs à moto.
Allons, padamalgam, ce ne sont que des victimes du racisme, de l'exclusion et du chômage...
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2016 à 21:10
Lucile | 09 mai 2016 à 17:48
Ce serait comique si ce n'était pas tragique.
Cependant, même les propos de ce musulman anti-musulman sont faux, aussi bien disposé soit-il à notre égard :
"Sadiq Khan n'est pas pakistanais. Il est britannique. Le Pakistan and l'islam n'ont joué aucun rôle dans son ascension foudroyante."
C'est sans doute pour cela que ses premiers mots, en tant que maire, furent :
"Je m'appelle Sadiq Khan et je suis maire de Londres."
Si ce n'est pas une façon de souligner sa qualité de musulman et de Pakistanais, qu'est-ce donc ?
Si cela n'est pas une menace voilée, comment faut-il le comprendre, autrement que : "Maintenant c'est moi qui commande, et je dirigerai au nom de l'islam ?"
Remarquons aussi l'incroyable nombrilisme qu'il y a à commencer un discours d'intronisation à une fonction élective par ces mots : je m'appelle... je suis... Nombrilisme qu'il a confirmé en racontant, tout de suite après, qu'il avait grandi dans une HLM tout près de là, etc.
Un député conservateur a twitté, ironiquement : quel métier faisait votre père, déjà ? En effet, le mantra "Sadiq-Khan-fils-d'un-conducteur-d'autobus-pakistanais" fut central dans sa campagne. Si les Britanniques ne l'ont pas entendu mille fois, ils ne l'ont jamais entendu.
N'importe quel élu normal, blanc, chrétien, libéral, aurait commencé son discours d'investiture en parlant... des autres ; de ceux qui l'ont élu ; des Londoniens, de Londres... En les remerciant. En s'engageant à être digne de leur confiance.
C'est l'essence même de la démocratie. Aucun élu, quel que soit son bord politique, ne déroge à cette tradition.
Sauf... le musulman et pakistanais Sadiq Khan, pour qui c'est d'abord une victoire personnelle, et ensuite la victoire de son clan, de sa tribu.
C'est la politique tribale dans toute sa splendeur, telle qu'elle existe en Afrique ou ailleurs, dans les pays arriérés. Je gagne l'élection, ça veut dire que le pouvoir et l'argent vont aux membres de mon clan. Et tout le monde, dans ces pays, trouve ça normal.
De plus, Sadiq Khan est travailliste, et cela n'est pas sans conséquences. Le parti travailliste britannique est désormais un parti d'extrême gauche dirigé par un marxiste enragé, Jeremy Corbyn. Et même si Sadiq Khan s'est d'ores et déjà positionné comme son rival, cela semble davantage lié à ses ambitions au poste de Premier ministre qu'à une opposition idéologique.
Les idées, d'ailleurs, il en a fort peu. Son programme se borne à promettre de rendre le logement plus abordable, de baisser le prix des transports en commun, de planter des arbres... et c'est tout, je crois.
Un musulman pakistanais assoiffé de pouvoir et membre d'un parti islamo-gauchiste à la tête de Londres, vous la sentez bien, là, la "formidable avancée démocratique" ?
Sadiq Khan possède une tare supplémentaire : il est petit. Les hommes de pouvoir de petite taille (Sarkozy, Hollande...) sont les plus mesquins. Ils ont une revanche à prendre. Le ressentiment dû au physique est de nature à décupler le ressentiment intrinsèque à l'islam, l'un des ressorts les plus puissants qui animent les musulmans.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 20:54
@ Savonarole | 09 mai 2016 à 18:54
Je viens de voir sortir Huchon du théâtre du Rond-Point, même profil de lamantin, rougeaud et rond, à sa place je surveillerais le tensiomètre. Sa future rémunération cadeau ne va pas l'arranger, s'empiffrer n'est pas bon surtout à son âge.
Et dire que c'est avec ces soldats qui faut aller au feu. Enfin pas eux, ils sont aux cuisines.
Rédigé par : Giuseppe | 09 mai 2016 à 20:37
Chers nouveaux amis,
La jeune captive
"L'épi naissant mûrit de la faux respecté ;
Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été
Boit les doux présents de l'aurore ;
Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui,
Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui,
Je ne veux point mourir encore.
Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort,
Moi je pleure et j'espère ; au noir souffle du Nord
Je plie et relève ma tête.
S'il est des jours amers, il en est de si doux !
Hélas ! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts ?
Quelle mer n'a point de tempête ?
Fin de citation
Dans ces eaux tourmentées quand viendra la Saint Mohamed-Barthélémy ?
Rédigé par : SERAYE Yves | 09 mai 2016 à 20:25
@Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 18:00
"Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J'arrête."
Mais non Denis, restez avec nous, au fond vous ne méritez que quelques dizaines de coups de fouet, votre politiquement correct mérite, disons, cent coups de fouet. Mais à part ça vous êtes un type charmant.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 19:34
Curieuse photo qui illustre ce billet, Hollande serrant la paluche de Valls et Macron.
Il n'a pas de mâchoire, on dirait un lamantin, qui broute en eau douce.
Voyez, c'est frappant. Pas de mandibule inférieure chez Hollande, voyez Valls et Macron en comparaison...
Le lamantin vit près des mangroves, c'est un animal inepte, gros et malhabile.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 18:54
Je suis au regret de constater que mes propos agissent comme un chiffon rouge. J'arrête.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 18:00
À Karachi, samedi, Khurram Zaki, un journaliste qui lutte contre l'extrémisme, écrit sur Facebook que le nouveau maire de Londres n'est pas pakistanais, mais britannique, et qu'il ne doit en aucune manière sa réussite au Pakistan ou à l'Islam, mais à son travail et au système démocratique. Son élection prouve à tous ceux qui trouvent ce système injuste et discriminatoire que ce sont des menteurs et des paresseux, dit-il. Et il ajoute : "Inutile de rêver ce n'est pas au Pakistan que l'on verrait un député ahmadi, indouhiste ou chrétien". "Je célèbre, écrit-il, la grandeur de la démocratie occidentale laïque".
Quelques heures plus tard, il se fait descendre dans la rue par des tueurs à moto. La personne qui était à ses côtés est blessée dans la fusillade.
http://www.independent.co.uk/news/uk/gunmen-kill-pakistani-activist-hours-after-he-praised-london-for-electing-first-muslim-mayor-a7018926.html
Rédigé par : Lucile | 09 mai 2016 à 17:48
@ Exilé | 09 mai 2016 à 10:53
"Il y a quelques années, un jeune homme issu d'un pays exportant chez nous nombre de chances pour la France avait été prié de donner son avis sur la générosité des Français qui accueillaient tant d'immigrés et si bien.
Après quelques secondes de réflexion il a répondu : « Ils sont c... ».
Et il avait raison ce jeune homme.
Nous sommes bien c... de nourrir, loger et soigner gratuitement avec nos ponctions sur salaire, des gens qui, en plus, nous méprisent.
Rédigé par : breizmabro | 09 mai 2016 à 17:08
DMB c'est le ravage de vacances avec FRAM Voyages à Agadir.
Le chamelier du club vous ensorcelle et fait de vous un pro-palestinien en trois tours de tape-cul de chameau.
C'est de l'orientalisme de congés payés.
Rédigé par : Savonarole | 09 mai 2016 à 16:41
Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 09:24
Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c'est bien mérité, pensez... ils tuent au nom de Dieu...
Vous êtes un intellectuel dévoyé. Vous faites de l'ironie et du latin sur des montagnes de cadavres. Vous accusez les victimes à la place des criminels. Vous ne valez pas mieux que les négateurs de la Shoah, puisque vous avez l'air d'aimer les comparaisons.
En effet : quand on tue, on mérite d'être rejeté, stigmatisé, condamné et chassé. Et les victimes ont le droit de se défendre contre de futures agressions.
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le mot justice ?
Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans les mots défense nationale, sûreté du territoire, souveraineté, droit à l'autodétermination des peuples, invasion, tyrannie, guerre de conquête, passion génocidaire, barbarie, idéologie sectaire et assassine ?
Ignorez-vous que le mot même d'assassins provient d'une secte musulmane ?
Que messieurs les musulmans administrent les beautés de l'islam chez eux, en musulmanie. Nos voeux les accompagnent. Nous ne souhaitons pas la mort du pécheur. Mais à une condition : qu'ils ne viennent pas dévaster nos contrées.
Qu'ils se contentent de celles qu'ils ont déjà soumises à leur joug : cela fait déjà beaucoup.
Quant à vous, vous êtes infiniment plus coupable que les musulmans -- ou les "islamistes", un peu comme si l'on parlait de christianicistes. Après tout, ils ne font que suivre l'atavisme culturel qu'ils ont absorbé de père en fils depuis un millénaire et demi. Vous, vous faites partie de ceux qui leur ont ouvert les portes de l'intérieur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mai 2016 à 15:50
@DMB
"...une accusation collective, et donc injuste, infondée, comme toute accusation collective"
Je me demande si vous avez bien compris ce qu'est la politique.
Par essence, elle traite de conflits collectifs, donc les accusations qu'elle lance sont collectives ("le patronat", "la racaille", "les aristos" et pour vous plaire, "les juifs"...).
Si vous n'aimez pas cela, ne donnez pas votre avis sur la politique.
Rédigé par : Franck Boizard | 09 mai 2016 à 15:45
@ Noblejoué
Mais enfin ! quand vous écrivez "D'où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs", vous confirmez très exactement ce que je dis : vous lancez contre "ces gens" une accusation collective, et donc injuste, infondée, comme toute accusation collective, et bien la plus grave qui soit puisqu'"ils" voudraient nous détruire...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 15:17
@genau
J'ai été terrifié par son commentaire sur Bercy. Il en résulte que les fonctionnaires hautains et même méprisants à l'égard de la légalité républicaine et de ses auteurs, ont le parti pris d'assécher la France qui travaille et qui fait des bénéfices au bénéfice du seul Etat, autrement dit, parti de capter toutes les disponibilités pour assurer leur pouvoir.
Ils semblerait effectivement que ces fonctionnaires de Bercy se croient tout permis, y compris en refusant d'obtempérer aux ordres du pouvoir en place - quoi que nous puissions penser de ce dernier par ailleurs - ce qui est une preuve de plus que nous ne vivons pas dans une démocratie.
J'ai entendu dire il y a quelques années que même le ministre des Finances ne pouvait pas obtenir communication des montants exacts des effectifs du ministère qu'il était supposé superviser...
Je crois que c'est Philippe de Villiers, qui s'étant entendu répondre par son dircab qui mettait de la mauvaise volonté à exécuter ses directives : « Monsieur le Ministre, dans un an vous ne serez plus ministre, moi je serai toujours là », s'en est séparé.
Cette confusion des genres entre une administration non élue et un pouvoir politique - mal élu mais élu tout de même - plus ou moins assujetti à la première, comme si les valets pouvaient donner des ordres à leur maître, est source de nombreux effets pervers.
De même, la trop grande facilité avec laquelle certains anciens hauts fonctionnaires peuvent briguer des mandats politiques, tout en conservant leur esprit de caste et leurs préjugés au détriment du souci de servir la France et les Français, pose problème.
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2016 à 13:36
@Lucile
La France "généreuse" pour qui ? Qui nous décernera ce qualificatif ? Sûrement pas les gens que nous accueillons.
Il y a quelques années, un jeune homme issu d'un pays exportant chez nous nombre de chances pour la France avait été prié de donner son avis sur la générosité des Français qui accueillaient tant d'immigrés et si bien.
Après quelques secondes de réflexion il a répondu : « Ils sont c... ».
Rédigé par : Exilé | 09 mai 2016 à 10:53
@ Denis Monod-Broca
"Certaines accusations sont fondées évidemment."
Mais aucune concernant les Juifs ne l'étaient, ce qui invalide déjà totalement votre raisonnement. Mais je vais continuer : rire diabolique !
Donc
"Le terme "antisémitisme" est récent, il date de la fin du 19ème siècle, mais l'hostilité envers les juifs, elle, est ancienne. On ne peut plus nier que les juifs aient été persécutés au cours des siècles, avec la meilleure conscience du monde, car c'était bien mérité, pensez... ils avaient tué Dieu..."
Qui nie que l'antijudaïsme ait précédé et préparé l'antisémitisme d'ailleurs encore englué là-dedans ? Si vous voulez me prêcher que les chrétiens, comme tous les monothéistes, sont des insensés, je n'ai pas besoin de vous pour le savoir. Les Juifs avaient tué Dieu ? Si on suppose que le crucifié l'était, le texte lui-même dit que tout le monde voulait sa peau, des Juifs (et non tous car Jésus et sa bande étaient Juifs : querelle dont nous n'aurions en aucun cas dû nous mêler) et Pilate pour assurer l'ordre public. Si les gens des religions du Livre ne savent pas lire leurs textes, à qui la faute ? Pas aux autres, extérieurs à leurs sottes querelles.
"Aujourd'hui les juifs ne sont plus ces éternels coupables et victimes sans défense. Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé...
Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c'est bien mérité, pensez... ils tuent au nom de Dieu..."
Faux ! Hors Dieu merci s'il existe, qui tout-puissant nous a créé pour souffrir et mourir, créé idiots et lyncheurs en nous faisant la morale, berk, mais merci pour une chose, je ne suis pas de la querelle monomaniaque...
Faux donc...
Maintenant, les victimes sont les chrétiens ! Dans les pays musulmans et dans une bien moindre mesure, en Inde, Chine.
Décidément, vous êtes et un mauvais citoyen, refusant de défendre les gens de votre pays, et un mauvais chrétien, vous détournant des vôtres ! Quel exemple... Sans atteindre votre niveau, j'ai toujours trouvé que les monothéistes étaient gens peu loyaux, mais là, c'est vraiment d'anthologie.
"Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé..."
Pas plus que vous, qui essayez de nous vendre de pauvres petits musulmans victimes.
Tout cela n'est qu'une méprisable querelle de victimes de plus, voilà...
Et pendant ce temps, des victimes qui n'ont fait de mal à personne, croupissent :
- Chez nous : exemple, les drogués. Je fais ce que je veux de mon corps sans nuire à personne ? Au trou. Ce n'est pas ainsi qu'on apprendra aux drogués que le monde mérite qu'on ne le fuie pas, bien au contraire. Attrape-moi si tu peux, au contraire !
- Tiers monde : on fait des millions de gens dépossédés de leurs terres, réfugiés de la conservation. A ce prix, on peut aller faire mumuse dans les réserves naturelles.
Il y aurait évidemment d'autres exemples à avancer, mais ces deux sont pour moi cardinaux car ils me parlent, philosophiquement parlant.
Et vous ? Où sont vos protégés ?
Les musulmans, les terroristes, à savoir des gens dont vous-même admettez qu'ils sont (à mon avis souvent) coupables, et d'autres toujours (voire en plus traîtres quand ils sont de notre nationalité).
D'où je déduis que ce ne sont pas les victimes que vous défendez en ces gens mais nos destructeurs. Ce qui signifie que vous désirez notre destruction... Si vous voulez mourir, trouvez quelque abîme où vous jeter mais n'y entraînez pas les autres, le suicide peut être éthique, je vous assure, la première condition étant de ne pas en profiter pour nuire au maximum de gens.
Rédigé par : Noblejoué | 09 mai 2016 à 10:52
Fini de lire le livre de JLDebré. SI le personnage ne se prend pas pour la queue d'une mésange, on peut tout de même considérer ses avis comme autorisés par l'expérience et une authentique culture de la vie publique. Il a par ailleurs prouvé son dédain des honneurs et son sens de la fidélité.
J'ai été terrifié par son commentaire sur Bercy. Il en résulte que les fonctionnaires hautains et même méprisants à l'égard de la légalité républicaine et de ses auteurs, ont le parti pris d'assécher la France qui travaille et qui fait des bénéfices au bénéfice du seul Etat, autrement dit, parti de capter toutes les disponibilités pour assurer leur pouvoir.
Si cela est vrai, et pourquoi en douter, venant de si haut, nous sommes en face de la clé de toutes les trahisons : la captation du pouvoir remis entre les mains des anonymes, ce corps issu en général d'une seule grande école, insensible aux fluctuations politiques qui met le pays en coupe réglée. Dès lors, ils peuvent confier le pouvoir apparent à qui ils veulent, une fois les élections passées, puisqu'ils en tiennent le "fiscus".
Jusqu'à présent, on pouvait se féliciter de l'organisation administrative de la France, mais à voir les largesses que Hollande dispense à ses labadens et le faste de ministres inconnus, en un nombre pléthorique qui ferait rire s'il n'y avait tant de raisons d'en pleurer, la pépinière paraît un noeud de vipères.
La question de l'Islam dérive de "ces gens-là" prêts à tout pour conserver le pouvoir et notamment désespérer les artisans, commerçants, paysans, ouvriers pour ne conserver que les liens privilégiés avec les grandes entreprises et leurs filières. Qu'importe en effet la consistance de la population pourvu qu'elle soit aux ordres et nombreuse.
Sans doute est-ce là une vision hasardeuse de notre monde français qui ne "colle" pas avec nos partenaires, mais tout de même, nous n'allons mieux que dans les discours et déclamations, même si tout ne va pas si mal dans les aéroports des vacances et les achats de véhicules.
De ces paradoxes mutables à l'infini et dans tous les cas de figure ressort un domaine stable : l'écrasement de la pensée originale, la mise en valeur de la grossièreté et surtout la vulgarité, donc l'abaissement du niveau d'expression et la satisfaction des désirs matériels et les métastases égotistes.
Je me réjouis personnellement de cet état car il ne durera qu'un temps et alors, il faudra reconstruire. Peut-être, pour les cent cinquante glorieuses.
Rédigé par : genau | 09 mai 2016 à 10:47
Une promesse que FH aura tenue, elle devait être tacite dans son endogamie scolaire, la création de la grande et belle République des copains.
Œuvrer pour le cercle des amis et relations, il aura réussi au-delà de toutes les espérances, quant au chômage il aura été au-delà de ses ambitions avec toutes catégories confondues 1 000 000 de sans emplois de plus.
Vive les copains !
Rédigé par : Giuseppe | 09 mai 2016 à 10:45
@ Giuseppe | 08 mai 2016 à 20:11
"Dans le fond il doit être le seul à penser que "ça va mieux", expression hautement technique sans référentiel"
Si, si, il existe un référentiel de vieille date.
L’adage qui dit que :
« Le mieux est le mortel ennemi du bien ».
C’est de Montesquieu, le premier de nos constitutionnalistes, et l’inventeur, si je puis dire, de la séparation des pouvoirs.
Circonstance aggravante, il n’avait pas fait l'ENA et donc ne faisait pas partie de la promotion Voltaire, qu’il n’appréciait pas d’ailleurs.
Rédigé par : Tipaza | 09 mai 2016 à 10:35
Certaines accusations sont fondées évidemment. Mais, malgré cette évidence, on a toujours tort de lancer des accusations. A fortiori lorsqu'il s'agit d'accusations collectives. "Les immigrés font ceci...", "les musulmans font cela..." : de telles accusations sont injustes, forcément. Elles ne contredisent pas mon propos, au contraire elles l'illustrent.
Le terme "antisémitisme" est récent, il date de la fin du 19ème siècle, mais l'hostilité envers les juifs, elle, est ancienne. On ne peut plus nier que les juifs aient été persécutés au cours des siècles, avec la meilleure conscience du monde, car c'était bien mérité, pensez... ils avaient tué Dieu...
Aujourd'hui les juifs ne sont plus ces éternels coupables et victimes sans défense. Même si la politique israélienne joue sans retenue de ce passé...
Les éternels coupables et victimes sans défense sont de nos jours, mutatis mutandis, les musulmans. Et c'est bien mérité, pensez... ils tuent au nom de Dieu...
Nous devrions, collectivement, prendre conscience de ce retournement. Ce serait la bonne façon de tirer la leçon de l'histoire et de ne pas retomber dans les errements et erreurs du passé.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 mai 2016 à 09:24
Denis, écoutez,
On est dans une démocratie, pas dans une structure tribale où le plus musclé ou le sorcier décident de ce qu'il faut faire. Accueillir des populations entières venant des endroits où la culture est si différente est en effet un acte de générosité, si vous voulez. Mais comme vous l'observez également, pour qu'une telle collectivité soit reçue, une autre doit se prononcer et se mettre d'accord. C'est pourquoi les Français doivent être interrogés et répondre dans leur conscience.
Maintenant, ce que je reproche à votre litanie, c'est que ceux qui sont contre ce mélange de populations sont automatiquement des pestiférés dans votre cahier, des haineux, des inférieurs. Or cette espèce de projection de nos sentiments subjectifs ne peut pas aider quand il faut prendre des décisions au niveau national.
On est à un moment décisif de notre histoire, et dans mon for intérieur je crois que l'avenir de notre civilisation, de notre Europe, se joue. Je peux défendre mes points de vue en citant des faits et des statistiques, récents, mais si à chaque fois vous remontez huit siècles d'histoire pour me prouver que j'ai tort, en me citant l’antisémitisme en 1300, on ne va pas s'entendre, c'est sûr. Et moi qui pensais que l'argument préféré était 1930, eh bien là je dois m'avouer très surpris !
Rédigé par : Valery | 08 mai 2016 à 22:55
@Denis Monod-Broca
La France "généreuse" pour qui ? Qui nous décernera ce qualificatif ? Sûrement pas les gens que nous accueillons. Merkel aussi a dit à ses concitoyens : "Tout le monde va nous trouver gentils". On nous oblige à être passifs, à tout accepter, à jouer les "poires". Drôle d'idéal pour un pays, à qui on demande de se transformer collectivement en une entreprise charitable, pour mériter d'être qualifié de généreux.
Rédigé par : Lucile | 08 mai 2016 à 22:51
@Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 21:35
Mes propos sont le simple énoncé de faits aisément vérifiables, si on se donne la peine de regarder.
Un individu est généreux avec son argent, son temps, etc.
Une collectivité serait généreuse avec quoi ? Les impôts des cochons de payants, la sécurité des gens habitant dans les quartiers sensibles ?
De plus, une collectivité ne peut pas être généreuse quand près d'un cinquième de ses membres vit sous le seuil de pauvreté ou juste au-dessus ; d'autant qu'il s'agirait d'être généreux vis-à-vis de "migrants" haineux et revendicatifs qui arrivent en concurrence directe avec ces pauvres et dont la religion et la culture en font des gens quasi inassimilables.
Il n'y a pas de mépris laïc vis-à-vis de l'islam, simplement une incompatibilité absolue.
Rédigé par : PhD | 08 mai 2016 à 22:43
@ Denis Monod-Bronca
"...désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs."
Parce que les musulmans ne commettent pas les pires horreurs ?
Ont infériorisé Juifs et chrétiens avant de les expulser.
Viols de leurs hôtes.
Sinon, les remises en cause de la liberté de la femme (interdiction de la jupe en banlieue) et remise en cause de la laïcité (action en justice et attentats pour interdire le blasphème avant d'imposer d'autres joyeusetés).
Je ne dis pas qu'ils sont tous coupables.
Mais qu'il y en a assez pour que :
1- Il soit ridicule de mettre sur le même plan la méfiance justifiée qu'on peut concevoir envers tous quand tant se comportent mal avec les persécutions subies par les Juifs pour des crimes toujours imaginaires comme l'empoisonnement de puits.
2- Il soit normal de montrer quelque prudence à leur égard.
Non, une meilleure comparaison : les Romains face aux Barbares. Ne pas croire que tous venaient en conquérants !
N'empêche qu'ils ont soumis les Romains. Notre situation est pire, bien pire. Les Barbares aimaient davantage la liberté que les Romains, et respectaient plus les femmes. Nos aimables hôtes nous amènent, eux, tout le contraire.
Rédigé par : Noblejoué | 08 mai 2016 à 22:30
Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 21:35
"Pendant des siècles et des siècles notre antisémitisme a eu pour cible les juifs, accusés en bloc d'empoisonner les puits, de pratiquer des crimes rituels, de violer les femmes et autres turpitudes, désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs.
Je ne compare certes pas ici la religion juive et l'islam. Il ne s'agit pas de cela. Mais je compare, pour les trouver très semblables, et aussi condamnables l'un que l'autre, ces deux antisémitismes".
Donc si j'accuse de viol deux Japonais, dont l'un est coupable et l'autre non, c'est répréhensible dans les deux cas ? Et dans le premier cas, c'est de l'anti-japonisme ?
Vous faites la démonstration que l'on peut s'exprimer sous une "forme" impeccable, comme vous dites, tout en racontant des sottises abyssales.
Par ailleurs, merci de ne pas mettre en cause "notre" antisémitisme. Je ne sais pas qui est ce "nous", mais pour ma part je ne m'en sens nullement responsable. La culpabilisation avec buts politiques cachés, ça va bien deux minutes.
Il est parfaitement abusif de présenter l'histoire de la France, de l'Europe ou de la chrétienté comme "antisémite pendant des siècles et des siècles". Il y a eu des poussées d'antisémitisme, localisées dans l'espace et le temps, et puis il y a eu de longues phases d'indifférence et même des périodes de philosémitisme actif, qui pouvaient d'ailleurs coïncider avec des accès d'antisémitisme.
Des Juifs persécutés par le peuple et le bas clergé étaient protégés par les rois, par les évêques voire par les papes. Rome a longtemps été réputée comme l'un des endroits les plus accueillants pour les Juifs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 mai 2016 à 22:20
Je reprends, sous une autre forme.
Pendant des siècles et des siècles notre antisémitisme a eu pour cible les juifs, accusés en bloc d'empoisonner les puits, de pratiquer des crimes rituels, de violer les femmes et autres turpitudes, désormais il a pour cible les musulmans, accusés en bloc à leur tour des pires horreurs.
Je ne compare certes pas ici la religion juive et l'islam. Il ne s'agit pas de cela. Mais je compare, pour les trouver très semblables, et aussi condamnables l'un que l'autre, ces deux antisémitismes.
À l'enseignement catholique du mépris a succédé un enseignement laïc du mépris.
Et pourtant la vérité est là, connue depuis belle lurette : "il n'y a ni grec ni juif, ni circoncis ni incirconcis, ni homme ni femme, ni maître ni esclave". Et on ajouterait bien "ni blanc ni noir"...
Petite question à l'intention de deux de mes contradicteurs : pourquoi diable le qualificatif "généreux" serait-il réservé aux individus et ne pourrait-il pas être appliqué à une collectivité, la France par exemple ? A condition bien sûr qu'elle le mérite, ce qui est malheureusement loin d'être le cas.
@PhD
Vos propos sont-ils cynisme, provocation ou simple aveuglement ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 mai 2016 à 21:35
"Ca va mieux", avec les derniers sondages tout chauds, pas pour notre Réjoui national.
En gros, sur les promesses orales, écrites etc. FH en aurait satisfaites environ 25%... Pas de quoi pavoiser, quant au compteur de la dette, il tourne, tourne, tourne.
Dans le fond il doit être le seul à penser que "ça va mieux", expression hautement technique sans référentiel, on ne sait toujours pas de quoi... Bigre il est toujours dans la synthèse, toujours ce flou qui cache un loup.
Rédigé par : Giuseppe | 08 mai 2016 à 20:11
@Exilé-08 mai 2016 à 16:47
D'accord avec vous sur tout ce que vous avez résumé. Reste un autre point important que nous, les Occidentaux, devrions refuser quand on se rend dans les pays arabo-musulmans, c'est le port du voile islamique que ces pays imposent aux femmes occidentales et chrétiennes.
Ce que vaut l'obstination quant au port du voile chez les islamistes habitant en France, vaut notre refus catégorique occidental dans les pays arabo-islamistes et ce dès la descente de l'avion. Michelle Obama a compris et l'a refusé. Bravo !!
Rédigé par : Ellen | 08 mai 2016 à 19:06