« La parole perfectible d'Emmanuel Macron... | Accueil | Les Traoré forcément respectables, la gendarmerie coupable forcément ! »

23 juillet 2016

Commentaires

NLR

@ Claude Luçon | 24 juillet 2016 à 15:23
"NLR me répond que vous êtes une sorte d'avocat du diable pour Philippe Bilger(...)"

Ah bon ! Je vous ai répondu cela ? Pourtant je crois avoir écrit que GG n'est, surtout, qu'un "baron", un mec qui mélange tout (comme disent ses "kamarades" du Front bas) par esprit polémique, mais SURTOUT PAS un avocat, misère ! Il les déteste :-D (voir ses tweets à Me Eolas...)

Garry Gaspary

@ Solon

Il y a effectivement du terrorisme en islam. Comme il y a de la beaufitude en France.

Mais celui qui laisse entendre même maladroitement que la beaufitude fait partie de la tradition française et que le terrorisme fait partie de la tradition musulmane ne commet pas un contresens, mais bien deux.

Je n'avais point compris que dans votre phrase "Pendant que lesdits arrivants amèneraient avec eux des mœurs nouvelles dont il faudrait leur faciliter la pratique. Y compris l'intolérance religieuse et un prosélytisme agressif", vous parliez uniquement du terrorisme.

Je vous rassure donc : moi aussi, je suis pour qu'on ne facilite pas la pratique de ces mœurs "nouvelles" qui consiste à assassiner des gens innocents en masse. C'est pour cela que je lutte à la fois contre le terrorisme islamique et contre la beaufitude christianisée.

charles

Bonjour

Un billet positif, chouette !!

"Les tempéraments peuvent l'emporter sur les structures et rien n'est impossible pour qui n'est jamais dépassé par sa tâche mais a l'ambition et le courage de la dépasser."

Oui mais les structures ne doivent pas être trop lourdes...

Achille

@Claude Luçon | 24 juillet 2016 à 15:23
« Si vous suivez ce blog régulièrement vous y avez peut-être noté que j'avais mentionné être un produit de la Grande Dépression, celle de 1929, faute de vacances, de congés payés, un tantinet fauché, les distractions gratuites étaient rares pour les couples de l'époque. »

En ce qui me concerne je suis de la génération « baby boom » qui a suivi la Seconde Guerre mondiale.

Les consignes de l’époque étaient très claires. Il fallait faire des enfants afin de reconstruire le pays. Et mon Dieu après les durs moments de privation des années 40, la consigne a été suivie à la lettre.

Depuis, ma génération est devenue celle du "papy boom" et pose bien des problèmes aux caisses de retraite qui n’ont pas su anticiper le départ massif à la retraite de nombreux salariés au cours de la dernière décennie.

Mais rassurez-vous ma petite remarque n’était pas une critique. La qualité de vos commentaires tout en modération et vos répliques pertinentes et polies nous changent des querelles que se livrent certains intervenants qui ont la tête près du bonnet et qui se croient obligés de nous faire partager leurs états d'âmes en les agrémentant de noms d’oiseaux.

Surtout ne changez rien monsieur le Doyen !

Noblejoué

@ Claude Luçon

Vous savez, j'écris moi-même trop souvent de manière désordonnée ! J'aimerais, pure curiosité, et si ce n'est pas indiscret, que vous m'en disiez plus sur vos discussions avec les Américains.

@ entrefada

Ce qui ne paraît pas utile à l'un paraît utile à l'autre, on n'a qu'à voir les discussions sur les valises !
Pour l'école, le décisif est d'apprendre la lecture et l'écriture de notre langue, alphabétique, avec une méthode... alphabétique.

Exilé

A Bobigny, à Bagneux, le soleil se lève aussi...

Au fait, le soleil se lève-t-il aussi sur l'étrange tribunal de Bobigny ?
Peut-être le fait-il au travers des brumes matinales lui donnant d'inquiétants reflets rouges ?

entrefada

@ NLR

Bilger est peut-être devenu mélenchoniste pour apprécier G.G. à moins qu'il ne lise en cachette "Mediapart".

Solon

@Garry Gaspary

Merci d'avoir pris la peine de me répondre mais votre effort sera vain. Je ne comprends pas les contresens. Que vient faire la seule déchristianisation, unique objet de votre ressentiment semble-t-il, comme clé de mon propos ? J'ai dit l'inverse. Sans doute maladroitement mais je ne saurais m'élever jusqu'aux sommets d'une pensée qui nie le prosélytisme agressif de certains islamistes (sans doute sont-ce des martiens qui commettent ces attentats). Islamistes de France, faut-il le répéter ? Quant à mettre dans la même phrase l'islamisme et le judaïsme...
Lorsque j'évoque le chemin vers la liberté, je ne nie pas les résistances des uns et des autres. Je dis que nous avons franchi un palier et qu'il n'est pas envisageable de laisser se créer les conditions d'un nouveau conflit religieux.

Claude Luçon

@ Achille

Si vous suivez ce blog régulièrement vous y avez peut-être noté que j'avais mentionné être un produit de la Grande Dépression, celle de 1929, faute de vacances, de congés payés, un tantinet fauché, les distractions gratuites étaient rares pour les couples de l'époque.
Alors calculez !

Quant au rôle de Doyen des commentateurs de ce blog, pourquoi pas, j'ai longtemps sévi en Afrique, noire et blanche, là-bas être l'Ancien est un honneur et une preuve, donc source, de sagesse.

@ Garry Gaspary

On peut être insolent tout en restant courtois, c'est très britannique.
Que vous vouliez répondre à quelqu'un vertement rien de répréhensible mais de là à traiter tous les commentateurs de ce blog d'abrutis, cela me paraît un peu excessif.
Faites comme tout le monde faites porter vos problèmes à Cazeneuve. Comme la policière qui a observé le 19 tonnes se balader dans Nice pendant deux jours sans en demander le contrôle et qui blâme ce malheureux Cazeneuve pour le drame.

NLR me répond que vous êtes une sorte d'avocat du diable pour Philippe Bilger et de ne pas me fâcher. Pour le côté avocat du diable j'en doute, je ne vois pas M. et Mme Bilger vous laisser nous traiter d'abrutis et connaissant son passé je doute que Philippe Bilger vous classe dans la catégorie "avocat" même du diable.
Quant à me fâcher il y a longtemps que j'ai compris que ça ne servait à rien on peut très bien sévir et punir en restant calme, mieux même.

Giuseppe

Ce qui était normal avant, enseigner, relève aujourd'hui de l'exceptionnel, du parcours du combattant ou de l'exploit digne des Jeux olympiques, que sais-je encore.
Bientôt on va décerner des médailles tellement la profession est vilipendée, on a loupé surtout à travers le "pas de vague" des responsables, un renoncement terrifiant de l'école publique.
A force de lâchetés tout est par terre, la langue, l'écriture, le calcul, et surtout suivre des programmes ineptes, apprendre les langues alors que pour le français il y a tant à faire.

Ce qu'il y a de bien avec certains billets (toujours les mêmes, avec la même identité globalement), est qu'ils suscitent les mêmes émois ou règlements de comptes. Bref, la démocratie participative n'existe pas et n'existera jamais, elle ne fait rien avancer. Mais cela on le savait.
Le débat a ses limites celui de la décision, il faut bien l'assumer surtout en démocratie.

Après quelques décennies à lutter contre les éléments, l'eau, le sable, le ciment, la pierre et le vent, je me suis rendu compte après avoir entendu tous les bons sentiments et toutes les bonnes idées de la terre, que la structure pyramidale avait du bon, celle de choisir et au bout de la chaîne on tranche, on avance quoi.

Je crois l'avoir écrit ici, on ne construit pas la Tour Eiffel juste avec de bons sentiments et de la technicité, la démocratie mérite bien évidemment un chef, son chef, sinon on va de réunions en réunions, de tergiversations en supputations, rien de pire, Nuit debout s'est éteint tout seul, tous décideurs pleins de fougue mais...
Parler dans tous les sens, dans tous les coins, c'est gentil mais cela ne fait pas avancer le Schmilblick.

Heureusement que les marchés avaient des mesures coercitives, pénalités de retard et ainsi de suite, je peux vous assurer que les choix se font vite et sans blabla, seul le résultat compte dans l'intérêt commun.

A la suite d'un stage de communication, la question qui se posait est, que fallait-il faire quand vous aviez en face des personnes qui ne voulaient rien entendre ? Après quelques secondes il nous a été répondu qu'il fallait comme en escrime rompre, vous ne convaincrez jamais quelqu'un qui ne veut pas être convaincu.
S'il est de votre pouvoir de décider, décidez donc, tranchez, tout le reste est gaspiller de l'énergie pour rien, bien sûr après avoir écouté tout le monde.

L'Education publique est malade de ses décideurs, ou plutôt de ses réformateurs mais surtout sans remous, demandez donc à un enseignant quelle est sa part d'engagement, à notre époque les parents se mêlaient peu des enfants rois, pourvu qu'on leur enseigne.

Les élèves sont malades de la... peste, allais-je dire, ils sont malades de ne pas avoir été suffisamment "serrés", mais il paraît que cela ne se fait plus, ce n'est pas bon pour eux, diantre !
Regardez le taux d'échec après deux ans d'université et combien de parcours gâchés et de cours de rattrapage en supérieur pour apprendre le français.

Celui qui ne sait pas bien lire ne saura jamais bien traduire une fiche technique et vous vous étonnez que les robinets sont montés à l'envers ?
Chez Audi le constructeur allemand, l'ouvrier "signe" le montage du moteur, chez Ferrari à son époque Jean Todt a pris la première mesure qui s'imposait, il a fait nettoyer tous les ateliers par ceux-là mêmes qui y travaillaient, sans broncher tous se sont exécutés, voyez donc le chemin qu'il reste à faire avec une ministre de l'Education nationale à qui on n'a jamais appris ce qu'était un moteur.

Jean-Marc

@Ellen

Faites une recherche Google "vatican gasparri" et vous verrez que l'adolescent est en rébellion contre ses aînés.

cétotomatix

Donald Trump estime que la France, comme l'Allemagne, «est infectée par le terrorisme». «Et vous savez quoi ? C'est leur faute. Parce qu'ils ont laissé des personnes entrer sur leur territoire», ajoute-t-il.

Je l'aime de plus en plus ce Trump et je pense que tous ceux qui ont des moyens devraient "fuir" aux USA car en France c'est fichu, notre principal ennemi est à l'Elysée avec toute sa bande de malfaiteurs, ministres, parlementaires et famille !

Rien ne pourra plus sauver notre pays qui sombrera de plus en plus d'année en année dans la misère, l'injustice et la violence !

Et comme le dit Trump c'est "de notre faute" et il raison, quand on pense que sur ce blog des islamistes peuvent s'exprimer et insulter !

caroff

Ah les enseignants !!
En dépit des imbéciles directives des inspecteurs d'académie, en dépit de salaires modestes, en dépit d'élèves souvent au-dessous du niveau de la mer, en dépit de parents d'élèves victimisant leur progéniture incapable de se concentrer sur ses devoirs (quoi ? des devoirs ? vous les traumatisez !!), en dépit de l'atmosphère générale composée de laxisme et de paresse, certains professeurs persistent à faire leur travail convenablement, en utilisant tous les ressorts d'une pédagogie adaptée à un public souvent difficile !

Mais je crains que ce soit comme les truffes : de plus en plus rares et de plus en plus chères !

@A tous ceux qui perdent leur temps à s'énerver contre le troll GG

Restez zen et surtout padamalgam...

NLR

@entrefada | 24 juillet 2016 à 10:47

...ou des fadas...

@ Ellen | 24 juillet 2016 à 10:53

Voilà ce qu'écrivait GG dans une tribune en avril 2013 :
"Vous avez pu lire, ou pas, le texte que j’ai adressé à mes camarades du Front de gauche pour dénoncer justement le climat nauséabond qui règne dans le pays et les attaques incessantes dont font l’objet les musulmans. Texte qui m’a d’ailleurs valu quelques remontrances de certains de mes "camarades", mais c’est le jeu.(...)
Je ne signerai donc pas (la pétition) aux côtés de celles et ceux qui pensent que la lutte contre les discriminations pourrait souffrir d’exceptions. J’ai toujours soutenu les luttes contre les discriminations quelles qu’elles soient : sans-papiers, Roms, homosexuels, musulmans, etc. Elles sont, selon moi, indissociables (...)
Enfin, à celles et ceux qui ne manqueront pas de me dire que je mélange tout je réponds ceci : oui, je mélange tout, tous, et toutes"

Notre GG n'est qu'un élève de Mélenchon, pas de quoi fouetter un chat... ;)

Michel

Vous n'avez jamais employé le mot pédagogie mais l'on pourrait qualifier cette sorte de modus operandi parfaitement généralisable proposé par ce couple de jeunes professeurs de méthode pédagogique...

En ce cas, comme toutes les méthodes, elle exige une grande rigueur intellectuelle et un travail constant de la part de l'enseignant.
Ce ne sont pas de vaines formules. J'y rajouterais pour ma part la vocation pour l'enseignement.
Cette vocation dont plus personne ne parle mais que j'estime toujours nécessaire pour nombre d'occupations dans la société. On ne peut en effet pas simplement parler simplement d'emploi, tant ces occupations sont bien plus qu'un statut social. Nous viennent immédiatement à l'esprit l'éducateur, le soignant et le prêtre. Mais l'on pourrait encore rajouter l'avocat, le magistrat, le soldat. Et même, le politicien puisque ce n'est sûrement pas à l'Ecole nationale d'administration ou dans toute autre école que l'on acquiert une "certaine idée" du bien public.

Que l'une des qualités ci-dessus vienne à manquer à l'enseignant et voilà sans doute le début d'une dérive vers un enseignement incomplet.

A l'heure où nous commentons et devisons, nombre d'enseignants sont toutefois en vacances, ce qui ne favorise pas la préparation de bonnes fiches de cours pour la rentrée des classes. Il manquera donc aux fiches de l'année dernière, si elles existent, la qualité. Ce qui conduira à un enseignement médiocre que recevront nombre d'élèves dès la prochaine rentrée scolaire.
Malheureusement.

Marc GHINSBERG

@entrefada

Bienvenue au club.
Vous êtes sans doute un modeste qui comme beaucoup, par pudeur, se cache derrière un pseudo.

Garry Gaspary

@ Solon

Quand ai-je jamais utilisé les termes "tradition française" ? Quel mode de vie et quelle influence historique appartiennent réellement au christianisme ? Où voyez-vous de l'intolérance ou du prosélytisme agressif dans le judaïsme de France ou dans l'islam de France ? Comment ne pas les constater d'une façon évidente dans la beaufitude qui n'a de cesse de cracher sur ce qui n'a pas le défaut d'être aussi faible qu'elle pour tenter, toujours d'ailleurs historiquement en vain mais néanmoins en générant des drames humains ponctuels, de l'anéantir ? Vous projetez tous les défauts de la christianisation sur les religions de France sans même prendre la peine de les constater factuellement en leur sein.

Je condamne la christianisation des esprits qui méprise factuellement toute valeur, qu'elle soit religieuse ou autre, y compris celle qu'elle prône elle-même uniquement dans un discours similaire au vôtre : purement verbal et sans aucune correspondance avec une réalité historique, qu'elle soit individuelle ou collective. Pour l'exemple, la longue marche vers la liberté à laquelle vous semblez tenir s'est faite historiquement et d'une manière continue en France contre le christianisme. Tout individu attaché à la liberté ne peut que lutter contre cette christianisation qui n'a de cesse que la supprimer tout bonnement parce qu'elle la nie en tant que valeur, comme elle nie factuellement toute valeur humaine. Tout individu, sauf vous, bien entendu...

@ Claude Luçon

J'ai du mal à être courtois avec quelqu'un qui loue le travail exemplaire de certains professeurs tout en publiant régulièrement des commentaires sur son blog qui sapent ce même travail en proposant qu'il est absolument vain.

Mutatis mutandis, seriez-vous courtois avec un blogueur qui vient louer le travail des imams de France qui ont réussi à sortir des jeunes musulmans de la délinquance pour les accompagner dans une réinsertion sociale, et qui publie régulièrement des commentaires qui ne cessent d'appeler cette même jeunesse au djihad contre la France ?

Tipaza

@ NLR | 24 juillet 2016 à 09:55

A moins que...
Connaissez-vous l'histoire de Docteur Jekyll et Mister Hyde ?

Non, c'est impossible...!!

Achille

@Claude Luçon | 24 juillet 2016 à 10:29
"Ayant passé toute ma carrière à l'étranger de 1952 à 96…"

Vous êtes sans doute le doyen de ce blog… avec peut-être agecanonix.

Ellen

@NLR-09:55

J'ai trouvé une personne sous le nom de Garry Gaspary sur internet (BTB). Celui qui est sur ce blog et qui nargue et insulte tout le monde aurait-il usurpé illégalement l'identité d'un tiers ?

entrefada

@ NLR | 24 juillet 2016 à 09:55

Vous me faites penser à un film "Tant qu'il y aura des couillons" !

Claude Luçon

@ Noblejoué

Merci de prendre tant d'intérêt à mon texte.
Vous avez raison, j'aurais dû sauter une ligne entre les deux phrases.

La première concernait les Américains que j'ai bien connus, une Américaine a été mon épouse et m'a résisté et supporté pendant 53 ans avant de quitter ce monde définitivement. J'ai beaucoup travaillé, longtemps, partout, avec ses compatriotes et vécu dix ans de retraite aux USA.

La deuxième phrase aurait dû figurer après le paragraphe suivant faisant référence à Boileau et La Fontaine car elle concernait les Français.
Considérez que j'ai présenté mon texte dans le désordre.

Pour le reste je suis d'accord avec votre texte.
Une remarque toutefois, vous écrivez : "Réconcilier le lettré-administrateur et l'entrepreneur-innovateur est une nécessité, celle de concilier ordre et mouvement."
C'est vrai ! La chose qui m'a frappé en rentrant en France cependant est qu'on ne voit que les premiers dans l'environnement que nous présentent les médias et que les seconds sont totalement occultés quand ils ne sont pas dénigrés ou insultés. Pour atteindre cette réconciliation indispensable il va falloir changer l'instinct de nos concitoyens toujours en pleine guerre des classes.

Ayant passé toute ma carrière à l'étranger de 1952 à 96, à propos de votre dernier paragraphe, nous les expatriés du privé disions alors : "Tout Français qui se respecte est un fonctionnaire qui s'ignore".
Diplômé en 52, au moins deux tiers de mes camarades de promo rêvaient d'un emploi chez EDF, SNCF, Renault Citroën... toutes entreprises nationalisées après guerre. Ayant grandi avant et pendant la guerre, une période très instable et très incertaine, rechercher la sécurité était plutôt compréhensible, même pour des salaires nettement inférieurs au privé en ces temps-là.

J'ai écrit que j'admirais les jeunes d'aujourd'hui, une des choses qui me plaisent chez eux est ce désir d'entreprendre plutôt que d'être rond-de-cuir, ce qui va dans le sens de votre texte.

En dépit d'une très longue expatriation un peu partout sur la moitié ouest du globe je suis resté très patriote, d'autant plus méritoire que j'étais soumis à un lavage américain systématique de cerveau "at home", devenant même chauvin au fil du temps, et suis rentré définitivement convaincu que j'étais né dans le plus beau pays du monde mais qu'il n'était pas encore totalement parfait.

NLR

@Claude Luçon | 23 juillet 2016 à 22:17
"...en dépit de votre insolence Philippe Bilger publie quand même votre commentaire"

Il ne vous aura pas échappé que GG écrit sous un pseudo mais que M. et Mme Bilger connaissent son véritable nom. Ceci explique sans doute cela ;-)

Alors ne vous fâchez pas contre GG ami(e)s blogueurs il tient ici le rôle du "baron" (argot), de celui qui fait monter les enchères (verbales...). Il y en a dans tous les blogs, ils animent les blogs trop... convenables.

Peut-être écrit-il/elle sous un autre pseudo des billets fort aimables...

entrefada

@ Noblejoué | 23 juillet 2016 à 23:24

Bonjour camarade,
Toujours à vouloir rajouter des mots histoire de ne rien dire ! C'est stupide !

Quant aux enseignants... c'est un métier facile et bien payé, il n'y a qu'eux qui pensent le contraire ! Vous en avez la preuve avec leur ministre qui de rien est devenue tout ! Risible !

Les classes probablement les plus difficiles sont les maternelles !

@ Claude Luçon

Oui effectivement j'ai laissé quelques-unes des années de ma vie dans différents pays.

@ Marc Ghinsberg

Eh oui, je suis comme vous un fada mais pas du même bord !

Noblejoué

@ Claude Luçon

Vous rendez-vous compte qu'il y a contradiction entre deux de vos phrases, de plus successives ?
a
"Tous ne réussissent pas mais tous en conservent l'obsession."
b
"Au bout de tout effort il y a un succès."

S'ils font tous un effort pour réussir, puisque n'envisageant pas de se résigner à l'echec, les Américains devraient tous connaître le succès. Or vous dites bien que non.

Dans un univers concurrentiel, il y a des élus et des rebuts. Forcément... La concurrence est dynamisante et créative mais produit des déchets, comme l'industrie. Personne ne veut être un déchet. Les losers américains s'entêtent, mais fatalement certains mourront dans l'échec. Les Américains sont plus honnêtes que les Français, qui jouent à qui perd gagnent, mais les Français prennent plus de plaisir, de repos dans la vie en renonçant. Etre honnête tout en sachant jouir de la vie, s'entêter sans illusion et sans se torturer, serait l'attitude parfaite si on peut se hasarder à accoler la perfection et l'échec.

Les jeunes Français en veulent plus que les anciens, ce qui est bien. Je pense que c'est parce que beaucoup, sachant qu'ils n'auront de toute façon pas la sécurité, se lancent dans l'aventure et compensent le risque de déchéance par l'ambition d'excellence. Ce qui fait qu'ils se rapprochent de l'esprit américain, ce qui aide à renouer avec l'esprit de résistance par-dessus la tête des déclinistes.

Petite pointe : La Fontaine était pour le travail, ok, "prenez de la peine", pas pour l'esprit d'entreprise : "un tien vaut mieux que deux tu l'auras" et il y a une fable contre l'essai de faire fortune par la mer.
La France, c'était sortir de la roture et ne plus jamais faire de commerce, avoir un office, puis c'était réussir un concours administratif pour avoir la sécurité de l'emploi ainsi que le prestige d'agir non par lucre mais pour le service de l'Etat, mentalité qui explique l'excellence de notre administration et que les entrepreneurs, survivant en milieu hostile, soient excellents... Réconciler le lettré-administrateur et l'entrepreneur-innovateur est une nécessité, celle de concilier ordre et mouvement.

Claude Luçon

@ Garry Gaspary

La courtoisie ne doit pas faire partie de votre vocabulaire, ni de votre héritage, vous pourriez noter, par exemple, qu'en dépit de votre insolence Philippe Bilger publie quand même votre commentaire.
Conclusion et suggestion de la part d'un des abrutis : au cas où vous n'auriez pas compris, ce qui est probable, retournez à l'école, à Bagneux ou à Bobigny bien sûr, en classe de maternelle pour vous permettre de repartir à zéro, en d'autres termes d'où vous êtes.

Abrutisement vôtre.

PS : relisez la note que vous adresse entrefada, j'ai vécu dans tous ces pays-là un total de 34 ans, il les connaît visiblement très bien.

S Carioca

@entrefada
"Avez-vous vu comment vivent les arabes au Maghreb et au Proche et Moyen-Orient ?"

Proche-Orient et Moyen-Orient OK, mais il y a peu d'arabes au Maghreb même si on les appelle comme ça.

Exilé

Concilier la vigueur de l'autorité avec l'empathie de la bienveillance. Refuser de tomber dans une mansuétude systématique et condescendante ou dans une fermeté ne sachant jamais faire la part des choses et des êtres.

Certes, mais en pratique, que doit fait un principal souhaitant maintenir ou rétablir un minimum d'ordre dans le collège qu'il dirige ?

« Nordine Belguerma raconte, parmi une longue liste de reproches contre la principale : « par exemple, elle exige des élèves qu'ils se mettent à quatre pattes pour ramasser des papiers par terre ! » Les enseignants confortent ces propos. « Elle tente de se faire respecter avec force, cris et humiliations et pose des sanctions disproportionnées vécues par les élèves et le personnel comme, parfois, injustes.C'est évidemment un échec, les élèves en arrivent à l'insulter et la malmener en réunion dans la cour. »

http://www.leparisien.fr/bobigny-93000/bobigny-le-college-timbaud-desert-depuis-2-semaines-18-01-2016-5462947.php

Je ne connais rien à la situation interne de ce collège et j'essaie d'entrevoir la réalité à travers le filtre de mon décodeur personnel.

« Elle exige des élèves qu'ils se mettent à quatre pattes pour ramasser des papiers par terre ! »

Incroyable !
Oser demander à un élève qui a peut-être jeté un papier par terre de le ramasser, ce qu'il ne pourra faire autrement qu'à quatre pattes s'il est par exemple tombé sous un bureau serait donc désormais considéré comme un scandale ?

Il aurait probablement fallu demander à l'élève de marcher sur les mains pour ce faire, comme tout le monde...

Quand arrêterons-nous de jouer ?

Trekker

Excellent et fort judicieux billet de notre hôte, je me permets d’ajouter à celui-ci une chose que d’ailleurs il sous-entend : ne pas confondre une administration-organisation (avec tous ses défauts et reniements) avec les hommes et femmes la composant sur le terrain.

Marc GHINSBERG

@entrefada

Vous m'avez l'air d'en être un fameux.

entrefada

@Garry Gaspary

Etes-vous allé voir comment vivent les noirs en Afrique, avez-vous vu comment vivent les arabes au Maghreb et au Proche et Moyen-Orient ?

Si oui, vous aurez pu constater la misère, l'insalubrité, l'analphabétisme et si vous habitiez là-bas et que vous vous permettiez d'injurier ceux avec lesquels vous vivez, croyez-vous que vous seriez toujours en vie ?

L'Islam c'est l'enfer, surtout pour les femmes !

Et pour le reste vous n'avez rien à nous apprendre si ce n'est nous insulter - je ne comprends pas d'ailleurs les Bilger qui ne vous censurent pas - ce qui est certain c'est que vous devez vivre misérablement pour avoir autant de haine pour les autres... il est vrai que l'Islam c'est cela... la haine... toujours la haine... encore la haine !

Noblejoué

D'accord avec tout et certitude que l'Institut de la parole de notre hôte doit être formidable.

Une formule dont je ne sais si on a le droit de la reprendre mais que je trouve inspirante, "ce que les exceptions apportent aux règles".
J'imagine que cela pourrait être repris en sociologie, en droit, entre autres.

Ca me rappelle un livre d'une série de Nicolas Eymerich inquisiteur de Valerio Evangelisti qui avait eu l'idée relativement originale à l'époque de mélanger science-fiction, fantastique et Histoire avec comme héros-antihéros un inquisiteur... Un des volumes s'appelait Métal hurlant, reprenant le nom d'un journal, en fait quelque chose d'assez neuf et terrifiant et le titre du bouquin, après demande d'autorisation... Bon, c'est pas mal, mais enfin quand le titre est finalement ce qu'il y a de mieux et d'assez loin face au livre, c'est un problème. Original, mais ne valant ni Philip K. Dick, ni Jacques Abeille, ni... ni...
Avec tout ça, il y aura je crois peu de risques qu'un repreneur s'essaie à utiliser Métal hurlant, alors que l'image est évocatrice. Dommage.

En fait, notre hôte a souvent des formules à déguster, là je l'ai dit pour la double raison qu'elle me plaisait particulièrement et m'a fait penser à une formule inspirante... et qui a inspiré !

Pour rêver, j'aurais du mal à trouver aussi bien que le Cycle des Contrées.

Solon

@Garry Gaspary

Si j'ai bien compris, vivre selon la tradition française serait de la "beaufitude." Et les indigènes devraient ouvrir les bras aux arrivants et remettre en cause avec intelligence et sensibilité un mode de vie formé par deux mille ans d'histoire et de luttes sur le chemin vers la liberté. Pendant que lesdits arrivants amèneraient avec eux des mœurs nouvelles dont il faudrait leur faciliter la pratique. Y compris l'intolérance religieuse et un prosélytisme agressif dont nous avions fini par nous débarrasser pour le retrouver sous forme de centaines de victimes innocentes.
Où est donc la raison quand on oblige une majorité à une ouverture d'esprit destinée à faciliter le fanatisme d'une minorité ? Certainement pas dans la démocratie.

Denis Monod-Broca

Ecole, étymologiquement, signifie loisir.

Car au début, dans la Grèce antique, elle était un moment arraché aux obligations et interdits qui rythmaient la vie.

Et puis elle est devenue elle-même une obligation absolue. Tout le monde, ou presque, y croyait, s'y pliait. On était intimement convaincu de son bien-fondé.

Mais voilà... on n'y croit plus, ou plus aussi unanimement. La magie est rompue, le sacré ne l'est plus.

Alors le temps n'est-il pas revenu d'une école à la carte, d'une école à la demande, en un mot d'une école-loisir ?...

calamity jane

@Garry Gaspary

Je constate que vous commencez à délirer ! Quel pays au monde ne transmet pas son Histoire, ses personnages remarquables selon les époques connues ?
Vous ne voudriez quand même pas que les enseignants transmettent la culture des pays nordiques par exemple ? malgré le fait qu'ils la connaissent pour nombre.
Ce n'est plus de la provocation que vous faites...

Claude Luçon

@Exilé
"Alors comment expliquez-vous qu'ils soient aussi sensibles aux effets de la propagande directe ou indirecte diffusée partout, principalement par les médias et qu'ils se contentent de répéter comme des perroquets les mantras qu'on leur assène en boucle ?"

A l'évidence nous ne voyons pas les mêmes jeunes d'une part, d'autre part les générations précédentes n'étaient pas soumises au matraquage radio, TV, Facebook, Twitter, Internet... qu'eux peuvent difficilement éviter.
Qu'une grande majorité d'entre eux reste saine d'esprit est un miracle et un signe d'intelligence de mon point de vue.
Pensez à Hitler et ses jeunesses nazis et demandez-vous ce qu'il aurait pu faire s'il avait eu tous ces moyens de communication à sa disposition ?
Puis pensez à al-Baghdadi qui a lui tous ces moyens à l'échelle mondiale mais qui ne parvient, heureusement d'ailleurs, qu'à convaincre quelques dizaines de milliers de jeunes aujourd'hui, pas des millions dans un seul pays comme son immonde prédécesseur.

RF @ Garry Abou Gaspary

Cher Philippe,

Votre billet regorge de vérités et de bon sens.
Enseignant est un métier difficile pour plusieurs raisons (traitement, conditions de travail, reconnaissance, parents ingrats et démissionnaires, gauchisme et défaitisme ambiants, routine...) et il faut une sacrée foi pour garder le bon cap.
A propos de foi, je ne puis m'empêcher de tourner mon regard vers le sieur Garry et de lui envoyer un petit missel (heu pardon, je voulais dire un petit missile).
Mon cher Garry, manifestement notre Education nationale a fait de vous une Lumière. Bravo !
Je vous soutiens pleinement dans la déchristianisation de la France. N'oubliez pas cependant la dégasparysation du blog et le Mahomexit en Europe héhé
Sans rancune mon cochon !

Exilé

@Marianne
Il est difficile et périlleux, par les temps qui courent, d'affirmer nos valeurs, d'en être fier, et de ne pas céder à cet autodénigrement qui n'offre plus aux élèves un modèle à suivre.

Exactement.
C'est pour une part importante l'explication de la montée du ressentiment voire de la haine à l'encontre de la France et des Français d'enfants d'immigrés qui pour leur part n'éprouvaient généralement en rien ces sentiments délétères quand ils sont arrivés chez nous.

Comment voulez-vous que nous puissions simplement par pis-aller intégrer - alors que seule l'assimilation devrait être la règle - des populations dressées contre tout ce qui représente le pays qui les accueille et qui ne manquent pas de saisir la moindre occasion de le faire sentir ?

Comment ne pas comprendre que ce n'est pas à coups de milliards engloutis dans le tonneau des Danaïdes d'une aberrante politique de la ville que nous pourrons faire en sorte que ces Français de papiers se comportent en Français de cœur mais en cessant de marcher sur la tête ?

Marianne

Beaucoup de professeurs, étant les seuls blancs au milieu de populations immigrées, ont parfois la tentation, soit idéologique soit par instinct de survie, d'appuyer sur les pans accusateurs de notre Histoire de France, ceux qui traitent de l'esclavage, ceux qui insistent sur les mauvais côtés du colonialisme, et qui consciemment ou inconsciemment, mus par de bons sentiments, finissent par transmettre une image négative de notre civilisation. Il est difficile et périlleux, par les temps qui courent, d'affirmer nos valeurs, d'en être fier, et de ne pas céder à cet autodénigrement qui n'offre plus aux élèves un modèle à suivre. C'est pourquoi vous avez bien fait monsieur Bilger d'attirer l'attention sur de jeunes professeurs qui ont choisi de continuer, malgré les démagogies de la bien-pensante médiasphère, à tenir bon, sans flatter ni se soumettre. Question de conviction ou d'intuition ou de cran ? Quand on aime son pays, sa langue, son Histoire, on ne veut pas qu'ils meurent.

Exilé

@Claude Luçon
...ils sont plus intelligents que les générations qui les ont précédées, y compris la mienne.

Alors comment expliquez-vous qu'ils soient aussi sensibles aux effets de la propagande directe ou indirecte diffusée partout, principalement par les médias et qu'ils se contentent de répéter comme des perroquets les mantras qu'on leur assène en boucle ?
Comment se fait-il que cette intelligence ne soit pas associée à un esprit critique affûté ?

entrefada

La dernière déclaration de Dray devrait rentrer dans les manuels scolaires... cela ferait plaisir à Marc Ghinsberg et à Garry le fou !

Claude Luçon

Lorsque l'on suit certaines émissions TV où participent des groupes de jeunes, chorales en particulier, on est frappé par leur sérieux, leur discipline, la qualité de leur intervention, leur volontarisme.
Lorsque l'on voit aujourd'hui de nombreux jeunes s'enrôler dans le service volontaire pour défendre leur patrie, ils nous montrent que l'esprit de la Résistance - celle des poilus de Verdun et des FFI et FFL - ressort en eux.
Il y a visiblement beaucoup de Bobigny et de Bagneux en France.
En plus, comparés aux générations passées, nos jeunes, iPad et ordinateurs aidant, sont confrontés à une masse d'informations et de connaissances. Etudier aujourd'hui est un programme beaucoup plus vaste qu'en 1968 et avant.
Pour mon compte, pur produit de la Grande Dépression, je suis fasciné par ces nouvelles générations et pense qu'en moyenne, ils sont plus intelligents que les générations qui les ont précédées, y compris la mienne. Rap mis à part, comme tous ces bacheliers si super intelligents qu'ils méritent plus de 20/20 au bac ! Il y a des limites à mon admiration.
Le pessimisme, les mauvaises nouvelles sont les scoops de trop de journalistes dont certains sont clairement détachés du monde qu'ils sont supposés observer et nous rendre compte objectivement. Nous leur devons la morosité ambiante. On pourrait dire que "L'Information" est une chose trop sérieuse pour la laisser aux journalistes. Nous avons un Journal Officiel, il nous faut une corporation de "Journalistes Officiels" ayant fait serment de dire "la vérité, rien que le vérité, toute la vérité". Une idée qui devrait plaire à notre hôte.

Lequel écrit :
"D'abord ne pas inscrire d'emblée, fatalement l'échec avant même d'entreprendre".

Il y a peut-être une règle que nous devrions copier des Américains, chez eux, pour les jeunes, l'échec n'est pas une option, il n'existe qu'un seul but dans la vie : le succès, le fameux "american dream" repose sur ce principe.
Tous ne réussissent pas mais tous en conservent l'obsession.
Au bout de tout effort il y a un succès.
Une attitude hélas bien peu française aujourd'hui et pourtant nous l'avons tous apprise à l'école ou du moins nous l'apprenions ; si la belle Najat n'a pas occulté Boileau et La Fontaine...

Jean-Pierre CASSAGNE

Monsieur Bilger,

Votre billet en forme de témoignage est rafraîchissant, encourageant pour tous ceux qui doutent de notre qualité éducative. L'homme a besoin de l'homme plus que d'un système, il suffit de croire profondément en ce que l'on fait pour mieux transmettre, gagner une adhésion, bien plus aisément que les toutes dernières théories pédagogiques du monde. Enseigner est le plus beau métier du monde dit-on, parce qu’il est avant tout et simplement une affaire humaine entre un enseignant et son élève. La vie est faite de bonnes et de mauvaises rencontres, tout est là !

Garry Gaspary

Demandez-vous maintenant combien de ces élèves aux tempéraments de fer vont avoir la malchance de tomber un jour sur l'espèce d'abrutis qui commentent votre blog, aptes à leur dire ou à leur faire comprendre que malgré leurs qualités, ils n'auront pas le travail, le logement, le respect, etc. qu'ils méritent juste parce qu'ils sont Arabes ou Noirs !

Demandez-vous ce qui peut se passer dans la tête de ces élèves une fois que les croyances nécessaires et nobles que leurs professeurs leur ont transmises avec raison vont être confrontées de façon constante dans leur quotidien à la beaufitude qui viendra leur dire : "On a beau être des incultes, des paumés, des sans-dents, des parasites de la société, on passera toujours devant vous parce que, nous, on est chez nous" !

Il reste encore une structure à détruire pour que certains tempéraments forts se mettent avec joie au service de la société plutôt qu'au service du terrorisme : la christianisation qui vous fait louer l'amour de la France que peuvent transmettre ces professeurs à leurs élèves tout en vous gratifiant d'une pitié indigne pour la beaufitude qui leur promet sa haine.

Ne serait-ce que pour y apprendre la force d'un tempérament qui vous fait tant envie, je me vois donc dans l'obligation de vous conseiller de retourner sur les bancs de l'école mais, cette fois-ci, à Bobigny ou à Bagneux.

Achille

Bonjour,

Voir (ou revoir) à ce sujet l’excellent film Le cercle des poètes disparus de Peter Weir. D’autres films sur le sujet ne manquent pas, mais celui-ci m’a particulièrement marqué.

Il suffit parfois de l’arrivée d’un professeur aux méthodes pédagogiques un peu originales pour provoquer chez ses élèves une émulation positive, en particulier chez les cancres notoires.

Nous nous souvenons tous, je pense, d’un(e) prof dans notre jeunesse qui nous a émerveillés par sa façon de communiquer son savoir et a su marquer de son empreinte notre culture, voire parfois orienter notre avenir professionnel.

Je ne saurais dire s’il en existe encore aujourd’hui vu que certaines méthodes dites pédagogiques sont maintenant imposées par l’E.N. On a pu voir ce qu’a donné la méthode « syllabique » ou globale. Le taux d’élèves ne sachant pas lire qui sont arrivés en classe de 6e semble indiquer que c'est un fiasco complet.

Mais avec les nouveaux outils informatiques mis en place dès la classe de CP, je pense qu’une nouvelle méthode d’enseignement plus interactive devrait donner des résultats prometteurs.

En ce qui me concerne j’ai appris à lire, écrire, compter selon la bonne vieille méthode du rabâchage et, mon Dieu, le résultat n’a pas été trop mauvais. Enfin il me semble...

Exilé

A Bobigny, à Bagneux, le soleil se lève aussi...

Comme à Nice et comme à Fleury-Mérogis.
Donc tout va bien.

Oui, il existe encore à l'intérieur de cet horrible et énorme monstre soviétoïde qu'est la prétendue Éducation nationale des gens remarquables, pris par leur vocation et ne se contentant pas de se comporter en caricatures de fonctionnaires.

Par exemple Jean-François Duchemain, qui disposait d'un bon métier, a changé de voie et après avoir fait les études correspondantes est devenu enseignant :
http://www.lopinion.fr/10-mars-2015/jean-francois-chemain-il-faut-transmettre-a-jeunes-l-amour-france-22153

Mais un arbre suffit-il à cacher la forêt, pour masquer à ceux qui l'ignoreraient encore que cet univers fabriquant des cancres à la chaîne, se contentant souvent de leur donner un ticket d'aller direct pour la prison, n'est qu'un milieu aux mains - à quelques remarquables exceptions près - d'irresponsables cherchant à endoctriner les élèves qui leur sont imprudemment confiés et à qui ils refusent de donner le bon exemple comme le faisaient leurs prédécesseurs d'un autre temps ?

Et ces gens, qui au nom d'un pédagogisme délirant et par exemple par un enseignement biaisé de l'histoire poussent leurs élèves à des sentiments de haine à l'encontre de la communauté nationale, comment peuvent-ils encore avoir l'outrecuidance de faire valoir leur droit de retrait quand, en tant que pompiers pyromanes, ils sont atteints par une violence dont ils sont pourtant à l'origine pour une grande part ?

Il faut casser ce machin inefficace, ruineux, aberrant, dangereux et tout remettre à plat, autour de dimensions plus humaines.

Marcel Patoulatchi

Ce serait franchement démoralisant si le corps enseignant lui-même perdait sa croyance optimiste en sa capacité d'influer sur la jeunesse.

Je serais curieux, tout de même, de savoir quel pourcentage d'élèves de 3° d'une classe d'école publique à Bobigny a déjà été placé en garde à vue pour des faits de vols ou de stupéfiants. L'école peut énormément dans les sociétés où elle est alternative au rude travail (champs, usine). Ici, c'est à voir.

Lambda

Merci pour ce billet.
Mais j'ai cru, un instant, être dans "Bonnet d'âne", le blog de Jean-Paul Brighelli.

Marc GHINSBERG

Cher Philippe,

Merci pour ce billet. Un petit rayon de soleil dans un environnement si sombre. Un peu d’optimisme dans ce pessimisme ambiant. Un peu de confiance dans les individus, dans ce climat de défiance généralisée.
Vous avez raison de mettre en évidence la responsabilité individuelle, la possibilité pour chacun d’agir sur son entourage quelles que soient les circonstances. Cela est sans doute encore plus vrai pour les enseignants.
Qui n’a connu au cours de sa scolarité des professeurs soporifiques, sans aucune motivation, qui s’ennuyaient pendant les cours autant que leurs élèves, alors que d’autres les passionnaient. Les premiers n’étaient pas respectés, ils avaient souvent des problèmes de discipline dans leurs classes. Les seconds étaient admirés, aimés, adulés. Aucun besoin pour eux d’élever la voix pour capter l’attention des élèves.
Personnellement j’ai eu la chance d’en avoir beaucoup de cette espèce. Je sais ce que je leur dois.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS