A plusieurs reprises on a vraiment pensé en avoir fini avec lui.
Quand il est battu en 2012.
Quand publiquement il annonce l'arrêt définitif de sa vie politique.
Quand le refus de l'inventaire de son quinquennat se délite et que les lâches inconditionnalités se métamorphosent enfin en lucidités rétrospectives et en espérances personnelles.
Quand à l'évidence, sur le plan technique, sa faculté de conviction est atteinte et son talent moins éclatant.
Quand il est élu à la présidence de l'UMP et que cela se passe mal pour lui.
Quand il est contraint d'accepter la primaire et qu'Alain Juppé s'envole.
Quand le rejet majoritaire des Français à son égard est à son comble.
Quand il est clair que pour notre démocratie le remake de 2012 serait un désastre, un aveu d'échec, François Hollande et Nicolas Sarkozy soudés, solidaires à cause du naufrage d'aujourd'hui et de celui d'hier.
Pourtant l'ex-président est là, bien présent, plus que jamais. Il ne talonne pas encore Alain Juppé qui imperturbable poursuit son chemin sans surprendre. Mais le mouvement semble s'inverser et "cela se tend entre eux" (JDD). L'un stagne quand l'autre progresse. L'un bizarrement paraît presque tétanisé par une possible victoire et l'autre stimulé au contraire par une défaite prévisible. L'un nous prend pour des adultes et nous offre l'odeur de la pensée. L'autre nous fait retomber en enfance et nous fait respirer l'odeur de la poudre.
On est épuisé par avance face à l'obligation de recommencer, même à un niveau modeste, un combat qui semblait gagné, de développer une argumentation déjà proférée, de manifester un refus à la validité déjà démontrée.
Car l'ex-président ne laisse plus tranquilles les citoyens indifférents à son sort ou ne voulant plus de lui, il les contraint à sortir d'une certitude longtemps rassurante : il n'était pas concevable qu'on oubliât 2012, son tempérament, l'abaissement de la fonction présidentielle, l'argent en majesté, la justice encasernée et la vulgarité décrétée cause nationale.
Mais les médias recommencent à tourner autour de lui avec la même frénésie, le même aveuglement, la même obsession pour se cogner à une histoire et à un narcissisme qui ne dispensent plus le moindre secret. Il n'y a rien à faire : la répulsion affichée n'a pas mis longtemps pour se transmuer en une fascination qui ressemble comme une soeur à celle d'avant.
On nous le vante à nouveau, ses mêmes vertus nous sont proposées, ses mêmes traits de caractère célébrés, ses défauts occultés, son équipe - celle de Juppé, en comparaison, ne fait pas le poids - présentée comme "une dream team" (Paris Match).
Le rouleau compresseur est en marche qui cherche à nous persuader que pour échapper au cauchemar du présent, nous devons accepter d'en faciliter un d'un autre genre pour demain.
Nicolas Sarkozy n'a pas changé. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Le même mépris engendrera les mêmes discrédits institutionnels et ministériels. La même démagogie suscitera des aberrations similaires. Des coups de menton semblables donneront la même illusion d'action. Et le même sentiment emplira le coeur et l'esprit du citoyen qui ne se sentira pas noblement, dignement représenté.
François Hollande qui a été élu grâce à Nicolas Sarkozy - un quinquennat décevant et un être aux antipodes de l'allure - n'a rien accompli durant quatre ans pour modifier ce vote de rejet en une adhésion positive. Bien au contraire. A cause de lui, la gauche se proclame trahie - ce n'est pas mon problème - et la droite honorable qui s'était portée vers lui a été flouée. C'est de notre faute certes mais j'ai le droit de lui reprocher d'avoir trop aisément libéré une dialectique simpliste quand Sarkozy était attaqué : "Vous avez vu Hollande !".
Il a ouvert ainsi à son prédécesseur un immense espace, une incroyable opportunité. Amplifié la faculté d'oubli, avivé l'impatience. Les espérances de 2007, les désillusions du quinquennat, les redites d'aujourd'hui vont être brassées dans un mouvement qui sera légitimé par le seul désir de voir partir François Hollande.
Alain Juppé doit être attentif au fait que pour l'instant il ne suscite aucun enthousiasme dans le pays. On entend seulement que pour ne plus vouloir de Sarkozy
et échapper à Marine Le Pen, on n'a plus le choix que de lui. Ce n'est pas exaltant.
Il faut que dans sa rationalité, dans son culte respectable de l'intelligence argumentée, dans son courage de la modération, dans sa volonté d'exemplarité, il accepte d'instiller une forme de lyrisme. Il doit donner envie de lui. L'émotion d'un peuple n'est pas un handicap. Encore faut-il qu'on l'irrigue et qu'on l'émeuve. Les idées et les sentiments peuvent faire bon ménage.
Jusqu'au mois de novembre, comme un résistant au petit pied, je vais m'efforcer d'alerter. Pour ma part je suis immunisé. Une erreur est admissible. Sa répétition serait le signe d'un Alzheimer politique, civique.
L'arbitrage est simple.
François Baroin, prenant ses rêves pour des réalités, nous murmure : "En six mois on est passé du "tout sauf Sarko" au "pourquoi pas lui" ? Un verrou est en train de sauter".
Ce verrou tient et l'esprit du futur Premier ministre de Nicolas Sarkozy bat trop vite la campagne.
Le si fin et libre Thierry Mandon prévoit que les Français, refusant à la fois Sarkozy et Hollande, offriront enfin une chance à François Bayrou.
Qui voit juste ? Entre un recommencement ou un soulagement ?
Ce qui est sûr et indiscutable : le retour de Nicolas la Menace.
@Robert Marchenoir | 15 juillet 2016 à 00:18
Comme toujours analyse remarquable.
Ces ronds-de-cuir hurleurs devraient être virés.
La France est couverte de "petits pois".
Rédigé par : Savonarole | 15 juillet 2016 à 08:11
Messieurs les trolls voudront bien, exceptionnellement, la boucler deux secondes et nous permettre de revenir au sujet de ce fil : Nicolas la Menace, sa vulgarité, son manque de courtoisie et sa façon de rabaisser l'institution présidentielle.
Par exemple, comme illustration de l'exquise courtoisie française qui fait notre réputation au niveau international, nous avons ceci :
http://www.dailymail.co.uk/news/article-3688855/Boris-Johnson-Philip-Hammond-summoned-No-10-Theresa-starts-building-Cabinet-minutes-appointed-new-Prime-Minister.html
Le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique, Boris Johnson, s'est fait huer à l'ambassade de France, où il était venu s'exprimer à l'occasion du 14-Juillet, dire l'amitié qui lie l'Angleterre à la France, souhaiter que les liens entre nos pays s'approfondissent - et chanter La Marseillaise.
L'assistance, sans nul doute, était composée de fonctionnaires de l'ambassade ainsi que d'invités de marque. Comme on voit mal des invités britanniques choisissant ce lieu pour huer leur ministre, il faut bien en conclure qu'il a été hué par des Français - et pas par n'importe lesquels.
Le ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Marc Ayrault, se permet d'insulter publiquement son nouvel homologue à peine nommé en le traitant de menteur ; les vannes du mépris et de l'insulte s'ouvrent en grand, sitôt le Brexit voté, chez les journalistes, les "intellectuels" et les politiciens ; et bien sûr, de courageux anonymes, sans doute élégamment vêtus, fort bien payés et pourvus "d'états de service" longs comme le bras, emboîtent le pas au ministre Ayrault et se permettent de huer son homologue Johnson, invité de marque de notre ambassade.
Quel courage, quelle dignité, quelle habileté diplomatique et quelle courtoisie ! Vraiment, on se demande pourquoi le français n'est plus la langue internationale des chancelleries ! C'est sûrement à cause de l'injustice des étrangers à notre égard !
Il me semble que Nicolas Sarkozy a, depuis longtemps, débarrassé le plancher de son inopportune présence. Nous n'avons plus à subir ses mauvaises manières, ses petits pois, son T-shirt NYPD, son "casse-toi pauvre con" et son téléphone portable chez le pape.
Nous sommes libres, enfin, d'être nous-mêmes, formidablement courtois, intelligents, généreux, fins, accueillants, distingués - bref, la classe française immémoriale que le monde entier nous envie. N'est-ce pas ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 juillet 2016 à 00:18
@Diogène | 14 juillet 2016 à 13:46
Vous êtes effectivement un psychopathe, et vous le confirmez à chacun de vos commentaires.
Je suis absolument ravi de mettre en rage un personnage aussi méprisable que vous. C'est fort involontaire de ma part, croyez-le bien ; au contraire de vous, je ne suis pas un troll. Mais j'ai dû appuyer, sans y prendre garde, sur l'un de vos boutons secrets : le jet de pus qui en sort n'est pas bien beau à voir.
Ne serait-ce que pour vous mettre encore plus en rage, je serais ravi que Sarkozy, ou qui que ce soit d'autre, dise à nouveau pis que pendre des magistrats, de la façon la plus publique possible, spécialement à votre intention.
Au fait, vous ne nous avez pas dit quels étaient vos fameux "états de service" ? Grande gueule, petits moyens. Je sous-entends que je suis "quelqu'un", comme si cela pouvait impressionner qui que ce soit sur un blog, et puis je file me carapater sous le tapis sans en dire davantage.
Pourquoi ne mettez-vous pas votre menace à exécution, comme un homme digne de ce nom ? Pourquoi ne révélez-vous pas l'immensité de vos fameux "états de service", comme nous l'avez annoncé ? Avez-vous peur que cela ne se retourne contre vous ? Craignez-vous que, bien loin que cela ne vous confère le prestige dont vous êtes visiblement assoiffé, cela ne vous mette en position de devoir rendre des comptes ?
Ne me dites pas que vous êtes fonctionnaire au ministère de la Justice, ou que vous l'avez été ? Ne me dites pas que vous ne sentez pas le vague de colère qui monte du pays, à l'encontre de ce qu'on appelle "la justice", cette institution qui s'emploie, en France, à flatter les criminels tout en persécutant les honnêtes gens ?
Il est bien question de Sarkozy ! Sarkozy a été excessivement gentil avec la magistrature... Le peuple français ne le sera pas éternellement. Vous êtes l'ancien directeur du Mur des cons, peut-être ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 juillet 2016 à 23:34
@Robert Marchenoir
Pauvre bichon, lâchement et injustement agressé par un psychopathe.
Le problème c'est que vous utilisez un flingue à tirer dans les coins.
Sommé de répondre sur vos inepties, vous faites diversion et pleurnichez à propos de méchantes attaques dont vous seriez l'objet. Vraiment indigne comme attitude.
Vous m'accusez de mensonges. Allons-y alors.
Je vous cite: "Traiter les gens de petits pois en privé, ce n'est pas "n'importe quel traitement"." Ah bon?
C'est dans l'émission de Michel Drucker, "Vivement dimanche prochain" sur France 2, le 7 octobre 2007 que Sarkozy traite les juges de "petits pois".
Ce sont des faits.
Un auditoire "privé" de près de trois millions de paires d'oreilles.
C'est ce qu'on appelle un flagrant délit de mensonge de votre part, mais dans une heure vous aurez oublié, pour pleurnicher sur vos horribles agresseurs.
Le champ lexical de Sarkozy étant ce qu'il est, je me moque de la phrase en elle-même.
Le problème, c'est qu'elle trahissait déjà, de la part de l'intéressé une conception, et une possible pratique de la justice qui n'a cours dans aucune démocratie digne de ce nom.
Et sous ce rapport, l'intéressé a montré qu'il avait de la suite dans les idées. C'est le moins qu'on puisse dire.
Des extraits de conversations entre Sarkozy et son avocat Herzog, qui démontrent la mise en place à l'instigation du principal intéressé, d'un système de suivi d'enquêtes en cours concernant l'ancien chef de l'État. C'est mignon tout plein.
Dans une de ces conversations on entend le grand avocat parler des juges dans ces termes : "ces bâtards".
Bon d'accord, ils envoient "des gens en prison pour vingt ans", non? Là c'était vous.
On ne fera pas reproche à Sarkozy de mal choisir ses avocats. La grande classe, quoi.
Pour mémoire, les écoutes ayant révélé ces conversations ont été validées depuis par la Cour de cassation. Pour vous faire un peu de peine. Tous les mêmes, ces magistrats.
Vous en voulez encore?
Bien sur que je peux être cruel avec les faussaires.
Il n'est donc pas injuste que vous en releviez. Les règles, ce n'est pas vous qui les fixez.
Et pour finir, vous n'êtes pas assez équipé pour parvenir à me vexer.
Excellente journée.
Rédigé par : Diogène | 14 juillet 2016 à 13:46
@Robert Marchenoir 13.7.16 - 19.46
Excellent commentaire pour un 14 Juillet : rappeler à ces "Sacrés Français" qui n'ont jamais de mots assez durs pour fustiger/caricaturer la Reine Elisabeth II qu'eux-mêmes vivent dans une république monarchique.
Après le cireur de pompes à domicile, c'est-à-dire à l'Elysée, c'est le coiffeur et quoi d'autre à venir !
Rien de plus puant que de voir, par exemple, chaque mercredi, chaque ministre sortir de l'Elysée pour entrer dans une voiture dont la porte aura été ouverte par un "portier"... pourquoi ne pratiquent-ils pas le covoiturage qu'ils nous recommandent, pourquoi chaque ministère dispose-t-il de sa cuisine et de ses cuisiniers, etc. etc ??
La France n'a pas/plus les moyens de cette débauche de luxe !
Populisme ? non, juste respect des deniers publics, c'est-à-dire de nos impôts.
Quand on prétend faire des économies, on sabre dans l'inutile... c'est-à-dire tout ce luxe, comme les >850 personnes affectées à l'Elysée, alors qu'il y a une trentaine d'années l'effectif était de <500.
En Allemagne la Chancelière rentre chez elle chaque soir.
Rédigé par : eileen | 14 juillet 2016 à 08:30
@Robert Marchenoir
Madame Hidalgo non plus ne condescend pas à tenir son parapluie !
http://www.lepoint.fr/insolite/la-republique-des-tres-mal-eleves-10-06-2014-1834226_48.php
Rédigé par : Lucile | 13 juillet 2016 à 22:12
Diogène | 13 juillet 2016 à 12:47
Où vous êtes le meilleur, c'est quand même pour renvoyer à des références contenues dans des ouvrages que vous n'avez jamais lus. Samuel Huntington, ça vous parle mieux ? Je sens que je fais preuve là d'une cruauté condamnable. Pardon.
Merci de confirmer votre psychopathie caractérisée. Vous venez de faire la preuve que vous n'interpellez pas les gens pour "démontrer" ou "réfuter" quoi que ce soit, contrairement à vos ridicules assertions, mais pour assouvir vos fantasmes de "cruauté".
C'est ça qui vous fait bicher, en fait. Vous rêvez d'être cruel avec votre prochain. Vous arrivez même à vous persuader vous-même que vous l'êtes !
Vous n'êtes pas seulement un troll, c'est-à-dire quelqu'un qui intervient sur les fils de discussion dans l'unique but de provoquer la zizanie ; vous êtes un authentique pervers.
Inutile de préciser que les effets de votre "cruauté" ne sont que dans votre imagination. Votre ridicule cinéma n'est que dans votre tête. Vous devriez vraiment consulter un psychiatre, et ce n'est pas une façon de parler : je suis tout à fait sérieux. Dans votre intérêt et dans celui de vos proches (s'il vous en reste, ce dont je doute au vu de votre comportement).
Pour mémoire (et à nouveau), j'ai bien entendu lu les livres de Samuel Huntington dont j'ai parlé ici il y a un ou deux siècles, dans une discussion que vous déterrez alors que toutes les personnes présentes en ont oublié les tenants et les aboutissants, moi compris - procédé discourtois et malhonnête dont les trolls français font un grand usage (et eux seuls : jamais je n'ai vu cette pignouferie employée ailleurs que dans l'Internet hexagonal) ; et c'est vous qui mentiez (et qui, à ce que je vois, persistez à le faire) en prétendant qu'Huntington n'a pas écrit ce qu'il a écrit.
En m'excusant vis-à-vis des personnes présentes pour les entraîner, par votre faute, dans une querelle qui ne concerne en rien le sujet de tête de ce fil.
Et donc, après des tombereaux d'attaques personnelles et d'insultes dépourvues du moindre fait ou argument relatif au billet de Philippe Bilger, après une nouvelle tartine d'invectives interminable, vous en venez, enfin, à ce qui vous a vraiment vexé : j'aurais fait mine de dire du mal des juges.
Que ne le disiez-vous plus tôt ! Les lecteurs de ce blog auraient pu, alors, se demander en quel honneur on n'aurait pas le droit de penser, de dire et d'écrire du mal des juges. C'est vous qui avez instauré cette règle ? Vous êtes le Roi du Monde et de ses Environs ? Vous êtes juge ? Ancien juge ? Juge raté ? Vous auriez voulu être juge et vous n'y êtes jamais arrivé ? Vous êtes micro-juge mais vous n'avez pas la notoriété de Philippe Bilger ? C'est quoi, votre problème ?
Vous mentez en prétendant que j'aurais écrit que les juges "seraient justiciables de n'importe quel traitement au prétexte que ce sont des gens "qui envoient en prison pour vingt ans"."
Traiter les gens de petits pois en privé, ce n'est pas "n'importe quel traitement". C'est, comme je l'ai écrit mais je le réécris, à l'intention des personnes à l'intelligence différente ainsi que des malcomprenants, une piqûre d'épingle, une broutille, un non-événement, une chose parfaitement normale dans la vie de n'importe qui - et plus encore dans la vie de quelqu'un qui passe son temps, parce que c'est son métier, à infliger à autrui des punitions autrement plus pénibles et humiliantes qu'un qualificatif pittoresque, spirituel et pas 100 % cire-pompes comme celui reproché à Sarkozy.
Quand on appartient à une profession qui est chargée d'infliger le mal (pour d'excellentes raisons), la moindre des dignités est de ne pas grimper aux rideaux en prétendant que le monsieur il vous a mal parlé (ce qu'au demeurant il n'a pas fait).
Le pataphar invraisemblable que nous a fait cette corporation, suite aux "petits pois", étant bien représentatif de la propension des milliers de corporations qui constituent la France à s'estimer "humiliées" dès qu'on ose la moindre critique à leur encontre, raison pour laquelle la France est irréformable et qu'on en est encore à se poser la question : Sarkozy... Juppé... Hollande... Fillion... Le Pen... Sarkozy... Le Maire... Bayrou... Copé... NKM... Sarkozy... Morano... Le Pen... Myard... et qui sais-je encore.
Tous les membres de ces corporations, qui ont des "états de service" comme vous dites, font exactement comme vous, c'est-à-dire qu'ils hurlent au meurtre dès qu'on fait mine de penser qu'on pourrait éventuellement croire qu'il serait possible d'envisager l'hypothèse d'un débat dont il ne serait pas exclu dès le départ et par principe que leur corporation pourrait avoir quelque chose à se reprocher - ou même, simplement, qu'elle devrait fonctionner autrement dans l'intérêt des Français.
Le fameux intérêt général dont tout le monde cause, mais qui se limite la plupart du temps à mon intérêt à moi de mon portefeuille et de ma tranquillité et de mon prestige et de mon petit confort.
Et si on me dérange, je me transforme en voyou haineux qui n'a que l'insulte à la bouche.
Merci d'avoir si bien illustré quelques-uns des vices qui sont au coeur du mal français.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 juillet 2016 à 21:42
Petite comparaison :
Le domestique de Hollande chargé de lui couper les cheveux coûte 10 000 euros par mois aux Français.
Le domestique de la reine d'Angleterre chargé de faire la vaisselle coûte 1700 euros par mois aux Britanniques.
Le président de la République françouése a un domestique qui l'accompagne partout pour lui porter son parapluie.
Le Premier ministre anglais, non seulement porte son propre parapluie, mais s'en sert pour protéger l'épouse du prince Charles, futur roi d'Angleterre, pendant que lui-même s'expose aux éléments.
Quant au futur roi d'Angleterre, outre sa brochette de médailles, il porte naturellement son propre parapluie, comme ici, à la commémoration du centenaire de la bataille de la Somme.
Même la reine d'Angleterre porte son propre parapluie. Toujours coordonné à sa tenue, vous remarquerez. La reine Elizabeth porte son propre parapluie, parce que noblesse oblige et parce qu'elle portait déjà son propre fusil à l'âge de vingt-et-un ans ; et elle prend soin de porter un parapluie transparent, par courtoisie envers son peuple et ses invités, afin que ceux-ci puissent voir son visage.
Voilà, c'est tout.
Et puis non, ce n'est pas tout. C'est trop facile. Rappelons les tombereaux d'injures et le torrent de mépris régulièrement déversés, en France, par les Gens qui Comptent, sur la Grande-Bretagne et sur les Britanniques. Les gens Bien. Les gens qui ont des Etats de Service.
Alors, vous savez, la "vulgarité" de Sarkozy... ce n'est pas Sarkozy, le problème.
Le problème, ce sont les "valeurs républicaines", dont on a un bel échantillon ci-dessus. Sachant qu'il s'agit d'une perversion des vraies valeurs républicaines, à l'instar de la justice "sociale" et de la démocratie "populaire". Je ne dénigre nullement ni la république, ni la démocratie, et je n'ai aucune tendresse pour les régimes autoritaires.
Je réclame au contraire le rétablissement de la république.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 juillet 2016 à 19:46
@Tipaza
"Je ne suis pas sûr que le transfert affectif de Hollande depuis Ségolène vers Valérie puis de Valérie vers Julie ait été motivé par les seules mensurations de ces dames."
Peut-être un peu par leur âge respectif exprimé en chiffre, traduit en rides...?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 13 juillet 2016 à 14:29
La phrase du jour, la phrase la plus stupide du monde, celle prononcée par Valls mais que Sarkozy aurait pu prononcer...
En parlant de Macron, Valls aurait dit :
"On ne peut pas dénoncer le système en étant soi-même le produit du système"
Valls se prétend réformiste, réformiste comme le sont les Français, réformer mais en ne changeant rien, pour prétendre à la candidature suprême il faudrait être élu... etc. il faudrait donc préserver ce système de prébendes, de privilèges au service de toute cette bande d'incompétents que sont et la classe politique et le collectif des fonctionnaires, de tous ces protégés à vie !
Valls devrait se taire !
Rédigé par : eileen | 13 juillet 2016 à 13:41
@Robert Marchenoir
"Il faut vraiment être le dernier des fats et des imbéciles"
Et toujours rien sur le fond de la critique que je vous ai adressée ?
Désespérant de la part de quelqu'un qui écrit des tonnes sur rien et n'importe quoi.
Pour une fois au moins, répondez sur le fond sans utiliser les généralités débiles et les excommunions.
J'aurais probablement dû dire parcours plutôt qu'états de service, soit, mais l'idée est la même et je m'y tiens.
Parce que je ne vois pas ce qui vous autorise à classer tel ou tel dans les "parasites", sinon ce concentré de frustrations que trahissent ces philippiques idiotes auxquelles vous vous livrez sur tout. Les juges, les fonctionnaires, tous dans un même opprobre. Mais pour qui vous prenez-vous ?
Vous avez écrit un ouvrage de référence sur les maux de la société française, qui autoriserait ce ton si péremptoire ?
Cette réponse que vous faites à Deviro dit tout de vous.
Ce n'est pas lui le troll.
Ce n'est pas lui qui porte des attaques personnelles, "sans apporter la plus minuscule contribution constructive à la discussion en cours".
C'est précisément Robert Marchenoir. Vous dénoncez chez les autres ce qui apparaît chez vous d'une évidence éclatante.
Je n'ai même pas à me défendre d'être un troll, ou un "provocateur qui invective les gens qui disent des choses contraires au dogme de gauche", tellement cette accusation est convenue. C'est quoi le "dogme de gauche" ?
J'ai une sensibilité probablement partagée par des millions de gens en France.
Je ne me reconnais dans aucun dogme. Même si votre cerveau nécrosé vous handicape pour comprendre un élément aussi simple.
Je vous laisse la religion.
Sortez du "c'est lui qui a commencé", pour argumenter... deux secondes.
Je critique ce que vous avez dit des juges. A savoir qu'il seraient justiciables de n'importe quel traitement, au prétexte que ce sont des gens "qui envoient en prison pour vingt ans".
On s'attend à lire beaucoup d'âneries dans les commentaires de blog, et celle-là est d'un niveau stratosphérique.
Robert Marchenoir, reçu Magna cum laude. On frémit à l'idée que vous pourriez avoir à cœur de justifier une telle mention. Et là, je ne doute pas de vos talents, mais de nos capacités à encaisser.
Je me serais élevé contre n'importe quelle attaque de ce genre à l'endroit des maraîchers ou des plâtriers. Parce que c'est la seule chose à faire.
Et c'est permis par "l'omniprésence de gens" comme moi.
Réfutez-moi si vous en êtes capable, mais abstenez-vous de m'enfermer dans "des gens comme..."
L'invitation à réfuter était pour rire. Vous n'avez pas démontré jusqu'ici une réelle capacité dans l'exercice.
Où vous êtes le meilleur, c'est quand même pour renvoyer à des références contenues dans des ouvrages que vous n'avez jamais lus. Samuel Huntington, ça vous parle mieux ?
Je sens que je fais preuve là d'une cruauté condamnable. Pardon.
Rédigé par : Diogène | 13 juillet 2016 à 12:47
@Tipaza
Libre à vous d'ignorer les chiffres. Si vous êtes en situation de responsabilité d'un pays, d'une entreprise où même à titre personnel, ils se vengeront.
Quant aux Britanniques, ceux qui ont suivi la campagne du référendum savent que les tenants du Brexit ont essentiellement utilisé des arguments chiffrés (parfois faux comme ils ont été amenés à le reconnaître) du style "I want my money back".
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 13 juillet 2016 à 12:33
@Marc Ghinsberg
Exemple mal choisi. Les enseignants français sont moins bien payés que nombre de leurs homologues européens, même Le Figaro le reconnaît.
La question n'est pas là. Alors que ceux des Français qui payent encore des impôts sont pressurés, alors que la rigueur budgétaire sert de prétexte officiellement à de nombreuses coupures de prestations diverses, Hollande laisse filer les dépenses par milliards avec un argent qu'il n'a pas.
Il s'en moque : ce n'est pas lui qui aura à payer l'addition pendant plusieurs années.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016/06/17/20002-20160617ARTFIG00106-les-cadeaux-electoraux-de-hollande-couteront-65-milliards-d-euros-en-2017.php
Rédigé par : Exilé | 13 juillet 2016 à 10:51
@Marc GHINSBERG | 12 juillet 2016 à 20:56
Des chiffres, encore des chiffres, des statistiques de chiffres, comme seuls arguments !
Mais dans la vie, l’essentiel est ailleurs.
Je ne suis pas sûr que le transfert affectif de Hollande depuis Ségolène vers Valérie puis de Valérie vers Julie ait été motivé par les seules mensurations de ces dames.
On peut dire prosaïquement que l’essentiel est le ressenti, comme le disent les présentateurs de la météo, ou encore plus poétiquement que « l’essentiel est invisible et qu’on ne voit bien qu’avec le cœur », mais la vérité c’est que la réalité de la vie ne se résume pas à ces chiffres.
Et le ressenti que l’on a de Hollande, ce n’est pas grand-chose.
Et il faut être un bien piètre comptable pour s’en tenir aux chiffres et pour lier une candidature, si peu désirée par tous, à une évolution macroscopique du chômage.
Réduire la politique à une affaire de chiffres quand il est question de la souveraineté comme viennent de le démontrer les Britanniques, quand des fous d’Allah se suicident en entraînant des milliers d’autres avec eux pour avoir accès au paradis ou à l’enfer.
Réduire la politique à un compteur de bons points qui seront balayés par le vent de l’Histoire.
Tiens, les socialistes ne nous parlent plus du vent de l’Histoire. Le seul vent qui les intéresse c’est celui des statistiques économiques.
Le temps est fini où ils nous serinaient que tout est politique.
La preuve : l’ex-maoïste Barroso vient de se vendre à la banque.
À qui se vendra F. Hollande quand il ne sera plus président en 2017 ?
En posant cette question je suis bien aimable avec lui, la question serait plutôt, qui voudra acheter cet individu ?
Rédigé par : Tipaza | 13 juillet 2016 à 09:53
Bien entendu comme à chaque fois, ces socialos font des cadeaux somptueux à leurs troupes gauchistes : les enseignants, champions du monde en "luttes sociales" toutes catégories : grèves, manifs, blocages, arrêts maladie, réunionnites chroniques, congés officiels et "officieux" ; bref, leurs meilleurs collabos qu' il faut prendre avec des pincettes ; système ubuesque, monde kafkaïen, notations délirantes au bac : 21/20, options destinées à "rattraper" et combler toutes autres défaillances éventuelles ; mentions à gogo ; certains candidats sont tombés des nues quand ils ont su qu'ils étaient reçus. Faudra bientôt faire une demande au rectorat pour ne pas l'avoir.
L'Education nationale socialiste, fabrique à crétins, à l'image de ce gouvernement de crétins.
Rédigé par : sylvain | 13 juillet 2016 à 08:26
Nicolas la Menace jouerait dans le même registre que Max la Menace ?
https://www.youtube.com/watch?v=akDuot-zNiE
Plus sérieusement, le retour de NS est possible, toutes les supputations sont de mise. Le ticket Alain Juppé n'enthousiasme pas les électeurs. François Hollande et Emmanuel Macron sont détestés à gauche comme à droite, il leur reste les irréductibles souteneurs dont quelques exemples continuent à nous servir sur ce blog leur dialectique qui ne convainc plus grand-monde.
Pendant ce temps, le parlement et la maire de Paris continuent de faire passer des taxes et des décisions qui pèsent de plus en plus lourdement sur le budget des Français.
En 2020, les voitures de plus de dix ans ne pourront plus rouler dans Paris.
Dès 2017, il faudra payer une nouvelle taxe incluse dans la taxe foncière.
Heureusement, les meneurs de la CGT sont en vacances, les forces actives peuvent travailler avec des bouts de ficelles et des bougies pour mettre en place des projets décidés dans l'urgence et l'anarchie.
Rédigé par : vamonos | 13 juillet 2016 à 06:46
Diogène | 12 juillet 2016 à 21:15
Au passage, vous auriez beaucoup à rougir d'une comparaison de nos états de service respectifs, j'en suis persuadé.
Il faut vraiment être le dernier des fats et des imbéciles pour oser écrire une chose pareille sur un blog. Sérieusement, vous ne comprenez pas que vous vous ridiculisez pour d'innombrables raisons en disant une chose pareille ?
Encore une fois, puisque nous sommes sur un fil de discussion politique où l'on se préoccupe de l'avenir de la France : si ce dernier est si sombre, si l'on a tant de mal à apercevoir une issue, c'est beaucoup moins en raison de la présence effective ou éventuelle de Hollande, de Sarkozy, de Juppé ou de Pif le Chien aux commandes, qu'en raison de l'omniprésence de gens comme vous.
Réfléchissez bien à cela. Si vous en êtes capable.
Deviro | 12 juillet 2016 à 23:42
Non. Il n'a rien "démontré" du tout. C'est un provocateur qui invective les gens qui disent des choses contraires au dogme de gauche, c'est tout.
Et vous en êtes un autre, puisque vous venez d'intervenir pour ajouter votre attaque personnelle à la sienne, sans apporter la plus minuscule contribution constructive à la discussion en cours.
En bon français, on appelle ça des trolls.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 juillet 2016 à 02:28
@Exilé
« Et à votre avis les milliards de petits cadeaux distribués à droite et à gauche - disons plus à gauche qu'à droite - par exemple aux enseignants... »
Exemple mal choisi. Les enseignants français sont moins bien payés que nombre de leurs homologues européens, même Le Figaro le reconnaît.
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2016/05/02/29006-20160502ARTFIG00292-combien-les-enseignants-francais-sont-il-payes.php
@Paul Duret
Cette affaire de coiffeur m’a l’air tirée par les cheveux.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 13 juillet 2016 à 00:32
@Marc Ghinsberg
Merci de nous avoir confié votre propre conviction concernant le projet de FH de se porter candidat à sa propre succession. Vous restez sur votre ligne, qui cherche à nous convaincre que FH est un homme d'Etat. Personnellement, je pense que NS (la personne + ses gouvernements, son seul Premier ministre, ses ministres...) a été le meilleur président des trois dernières décennies et j'ai apprécié le commentaire de ce matin de sylvain qui rappelle l'essentiel. Je connais trop de choses sur les débuts en politique du "couple infernal François et Ségolène" pour avoir confiance dans la capacité de FH de diriger et de défendre les intérêts de la France, et de réorienter l'Europe, puisque ce sera - selon votre conviction - un thème incontournable de sa toute prochaine campagne. Ainsi vont les choses, les opinions, les opportunités : les Français ne sont ni les Anglais ni les Allemands... mais je ne regrette pas de vivre ma vie de Français en France, et parfois hors de France, pour relativiser... Continuez à argumenter et à défendre vos idées... c'est notre richesse commune, grâce à notre hôte et à ses "fulgurances à la Sissoko" (qui sont spectaculaires... pour ses spectateurs).
Rédigé par : Jean le Cauchois | 13 juillet 2016 à 00:29
@Robert Marchenoir | 12 juillet 2016 à 19:30
"Le gros malin franchouille gauchiste qui fait des phrases et se croit très spirituel tout en ne disant rien. Voilà de quoi on crève. La France est pleine de ces parasites."
Mauvais perdant...
C'est tout ce que vous avez comme contre-argument à opposer à Diogène | 12 juillet 2016 à 12:04 ?
1 - En quoi est-il... gauchiste ?
2 - "...se croit très spirituel" c'est la réplique récurrente lorsqu'on est acculé dans un coin. Vous vous croyez... spirituel ?
"...tout en ne disant rien"
Ah bon ? Il apparaît plutôt qu'il a démontré la faiblesse de votre démonstration et démonté point par point sa pertinence.
Bon, d'accord, le coup du béret... c'est vexant.
Rédigé par : Deviro | 12 juillet 2016 à 23:42
Après l'épisode simplification de Thierry Mandon, voilà surgir d'une boîte par magie et par NVB la simplification du bac.
Comme ça, au passage, à la volée, à la fin d'un quinquennat, on va simplifier le bac.
Simplifier a retrouvé des couleurs, André Vallini sans doute va suivre ce nouveau concept, au fait on ne sait pas trop ce qu'il fait au Développement et à la Francophonie, tout cela pour dire qu'il faudrait surtout simplifier les organigrammes. Bon cela occupe les copains mais cela désespère les citoyens.
On sème à tout-va dans toutes les directions, le foot en est une, de lourdes décisions sur le coin d'une table, désespérant, Françoise Fressoz va pouvoir écrire son deuxième tome, "Le stage continue".
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2016 à 21:52
Il faut que dans sa rationalité, dans son culte respectable de l'intelligence argumentée, dans son courage de la modération, dans sa volonté d'exemplarité, il accepte d'instiller une forme de lyrisme. Il doit donner envie de lui.
Lyrisme ? Alors que que les Français qui sont ballottés depuis une quarantaine d'années entre une gauche et une droite interchangeables attendent surtout un espoir de sortir de ce cercle vicieux ?
Juppé pense à peu près correctement quand il est encore dans son élément, par exemple dans les grandes lignes son approche économique de la relance de la compétitivité française peut tenir la route.
En revanche, en ce qui concerne le terrorisme et les éléments qui lui sont connexes qui échappent parfois à la logique technocratique pour des raisons d'ordre culturel ou bien quand elles sont du ressort de la partie irrationnelle du facteur humain, nous croirions entendre la Maison Solférino, Valls, Cazeneuve & Cie :
http://www.alainjuppe2017.fr/lutte-terrorisme
Il est toujours tentant face à de telles tragédies, de céder à la simplification excessive, à la stigmatisation de l’autre.
Belle langue de bois : la stigmatisation de l’autre. ... Quel autre au juste, hummh ?
Il y aurait donc en France un autre qui serait susceptible de poser un problème ?
...la lâche détermination de Daech
Non monsieur Juppé, en France nous parlons français et nous disons État Islamique. Ah, c'est vrai, votre entourage risque de tiquer...
Et puis, en France, le terrorisme n'a pas attendu « Daech » pour se manifester, le terreau local est très fertile, surtout depuis que vous et vos amis le cultivez avec soin.
Nous avons évoqué ici le terrorisme du FLN, mais à l'époque les prédécesseurs de MM. Valls et Cazeneuve appelaient un chat un chat et ils le nommaient en tant que tel sans se croire obligés de recourir à des contorsions sémantiques grotesques, tout simplement parce que derrière le terrorisme, il y a des hommes, avec un environnement historique, culturel, politique, religieux, familial etc. bien précis et qu'à vouloir gommer cette réalité sous le prétexte de ne pas stigmatiser l'autre on part tout simplement perdant avant d'avoir commencé de combattre.
Donc, sur ce point capital, peut-être même le plus important des enjeux des années à venir puisqu'il conditionne tout simplement notre survie physique individuelle et collective, et alors que le président de demain et son équipe devront prendre le taureau par les cornes sans se cacher derrière leur petit doigt, qu'apporte de plus M. Juppé par rapport à la concurrence ?
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2016 à 21:34
@Robert Marchenoir
Puisque vous ne pouvez répondre sur le fond, définissez au moins "franchouille gauchiste" et "parasites" dans le contexte.
Au passage, vous auriez beaucoup à rougir d'une comparaison de nos états de service respectifs, j'en suis persuadé.
Je ne vous qualifie de rien, je mets le doigt sur les stupidités que vous écrivez et cela vous tétanise, comme d'habitude.
Rédigé par : Diogène | 12 juillet 2016 à 21:15
@Marc Ghinsberg
Une pierre dans votre jardin :
Le coiffeur du président se coupe les cheveux en quatre depuis le 16 mai 2012. Et il le fait pour 9 895 euros de salaire brut mensuel, écrit Le Canard enchaîné dans son numéro à paraître mercredi 13 juillet.
Au moins avec Juppé, pas besoin de coiffeur
Rédigé par : Paul Duret | 12 juillet 2016 à 21:09
@Xavier Nebout
Vous pourrez constater dans le tableau de la note de l’INSEE que globalement les dépenses sont stables malgré :
- les créations de postes dans l’enseignement (promesse du candidat Hollande),
- les efforts en faveur du ministère de la Défense (pour faire face aux opérations extérieures),
- l’augmentation du budget de la Justice scandaleusement sacrifié par la droite,
- la progression des dépenses de sécurité nécessitées par le terrorismes.
C’est dire si elles ont baissé dans les autres ministères.
http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=16&sous_theme=3
Vous constaterez également que le déficit budgétaire a très sensiblement diminué pendant la même période.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 juillet 2016 à 20:56
@Marc Ghinsberg
Sa campagne sera financée par le parti socialiste, des collectes auprès des électeurs, des fonds publics conformément à la loi.
Magnifique...
Et à votre avis les milliards de petits cadeaux distribués à droite et à gauche - disons plus à gauche qu'à droite - par exemple aux enseignants pour qu'ils cessent de lorgner ailleurs, à votre avis, qui va les sortir de sa poche, hummh ?
Rédigé par : Exilé | 12 juillet 2016 à 20:26
@Denis Monod-Broca
"Le principe des vases communicants..."
A vous lire, on pourrait penser que l'économie est un système à somme nulle, c'est-à-dire que ce que l'on gagne, c'est forcément au détriment d'un autre à qui on le prend.
Il me semble pourtant que dans un système bien coordonné (comme pourrait l'être la zone euro) on pourrait arriver à réaliser 1+1 = 3 et donc à un système gagnant gagnant.
Rédigé par : Paul Duret | 12 juillet 2016 à 20:24
Eh bien moi, ce qui me terrifie c'est d'imaginer que par le rejet de l'un ou de l'autre des candidats de droite, ce soit François Hollande qui par son jeu de dupe permanent, soit réélu pour cinq ans !
Et je crois cela tout à fait possible.
Car non seulement il a les mêmes défauts que Nicolas Sarkozy mais il les a accentués pendant ces quatre dernières années, uniquement préoccupé par son ego surdimensionné, entouré d'une grande partie de ses équipes ministérielles à son image. Il a aussi un gros défaut par rapport à son prédécesseur, c'est son idéologie socialiste avec tout ce que cela comporte et dont nous connaissons les dégâts.
Un idéologie qu'il voudrait imposer pour contrer le populisme, alors qu'il est visible que ce même populisme monte à cause de la politique qui va à l'inverse du bon sens élémentaire, entre réformettes tape-à-l'oeil et réformes de provocation.
Quand je lis qu'il serait incontournable, cela laisse perplexe et pire, angoissée.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 12 juillet 2016 à 20:12
@ Franck Boizard | 12 juillet 2016 à 11:55
Le grand malheur des Français c'est que Sarkozy et Hollande appliquent la même politique qui est celle du : "moi-je" et du "tous pour moi" !
Ce ne sont pas des présidents ce sont des pilleurs de tombes, des voleurs patentés, des (cherchez tous les gros mots de nos dictionnaires et vous y verrez ces deux monstrueux personnages qui ruinent notre pays) !
Rédigé par : A bas les Présidents verreux | 12 juillet 2016 à 20:12
@ sylvain | 12 juillet 2016 à 09:20
Enfin quelqu'un qui rend justice à Nicolas Sarkozy.
Sur ce coup-là bravo sylvain !
En revanche, quand je lis les commentaires de ceusses qui ont élu et continuent à soutenir le nullissime actuel les bras m'en tombent. A leur place je me cacherais et je ne reprendrais certes pas l'éternel couplet "n'importe qui sauf Sarko". Peut-on être plus stupide et borné !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 juillet 2016 à 19:54
Diogène | 12 juillet 2016 à 12:04
Le gros malin franchouille gauchiste qui fait des phrases et se croit très spirituel tout en ne disant rien. Voilà de quoi on crève. La France est pleine de ces parasites.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 juillet 2016 à 19:30
N'y aurait-il donc que ces deux abrutis-fumistes-tricheurs-menteurs-escrocs à se mettre sous la dent comme futur président de notre République ?
Sommes-nous des masochistes ? Des freluquets ? Des handicapés de la raison ?
A bas Hollande, à bas Sarkozy, à bas le PS, à bas LR !
Rendez l'argent que vous avez volé et que vous volez encore à la France !
Rédigé par : A bas les Présidents verreux | 12 juillet 2016 à 15:49
Philippe Bilger ne se tient pas au courant des nouvelles aussi bien qu'on le croyait jusqu'ici.
Notre Nicolas vient de se comparer à Olivier Giroud, 1m92 et 90 kilos, un gabarit de deuxième ligne de rugby.
Si réellement Nicolas Sarkozy nous a caché jusqu'ici ce côté-là de sa personnalité et nous le sort lors de la prochaine présidentielle, on vote pour lui. Il pourra enfin faire peur à Angela et peut-être à Donald Trump au cas où celui-ci serait élu.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 juillet 2016 à 15:45
@Robert Marchenoir
J'ai lu votre dernière contribution et en ai conçu de la peine pour vous.
Non pas parce que je me serais brusquement pris de sympathie pour votre personne, mais par inclination naturelle aux causes humanitaires.
C'est plus fort que moi.
Vous nous aviez habitués à enrober vos bêtises de digressions diverses et variées, et là, vous nous servez le générique sans avertissement aucun quant à son goût.
C'est probablement une baisse de niveau à surveiller, parce que vous ne pouvez pas vous le permettre, ou peut-être cette hausse brutale de la température. Dans ce dernier cas, je vous conseillerais au moins un béret.
Pensez-vous vraiment que la réputation de vulgarité de Sarkozy, ou que le reproche sur la justice incarcérée, tiennent aux "casse-toi pauvre con", ou aux "petits pois" ? C'est stupide.
Vous subsumez le général sous le particulier, c'est le contraire qu'il convient de faire.
Et pour cette brillante généralité sur les juges, "ces esprits délicats qui envoient les gens en prison pour vingt ans", c'est vraiment à la portée du premier ignare venu.
Il vous aurait échappé que les gens sont envoyés en prison pour vingt ans parce qu'un tribunal avec jury populaire en aura décidé, au nom du peuple français ?
Soignez ce truc-là, ça peut s'aggraver.
Rédigé par : Diogène | 12 juillet 2016 à 12:04
Votre anti-sarkozysme montre que votre réflexion politique est superficielle.
Citez-moi un seul sujet majeur (je ne parle pas de la cosmétique qui passionne les journalistes) où Nicolas Sarkozy propose une politique différente de François Hollande.
Rédigé par : Franck Boizard | 12 juillet 2016 à 11:55
Thierry Mandon l'essuie-glace de l'exécutif, le ministre machin par excellence, à quoi peut-il donc servir ? Il devait simplifier je ne sais plus quoi, ce devait être sans doute d'une grande utilité personne n'en parle jamais, il passe d'un poste à un autre, il ne fait que passer en somme.
Il a l'air gentil (je le pense vraiment) je ne le connais pas du tout, bon, on l'occupe et le remercie comme il faut.
Il s'en ira comme il est venu, de temps à autre ses chefs remettent dans le réservoir un peu de produit au glycol et le voilà reparti pour un tour.
Bayrou est son champion, on a dû lui souffler à l'oreille que plus on partage, plus son chef suprême a des chances de réélection, et souffler Bayrou ne mange pas de pain il a bien dit qu'il avait voté pour notre Réjoui national.
J'ai acheté le dernier Canard, j'ai lu avec nostalgie tous les sobriquets affublés à nos anciens dirigeants, un plaisir encore plus grand à rebours.
Je m'éloigne mais il faut beaucoup de courage pour élire un président, car c'est aller à l'encontre toujours de ce que l'on souhaite vraiment.
Rédigé par : Giuseppe | 12 juillet 2016 à 10:54
@Marc Ghinsberg, qui ne répond jamais aux objections embarrassantes
- Réduction des dépenses ??
- Chômage : il faut avoir un sacré culot pour se prévaloir d'une reprise de l'emploi après quatre ans de chute.
- Réduction du nombre de fonctionnaires qui n'était pas dans son programme : mais c'est qu'il a augmenté.
- Réforme territoriale : comme personne ne renonce à ses prébendes, ça fait une couche de plus, avec ses apparatchicks fonctionnaires.
Et le pompon, c'est lorsque vous dites que "la vision de FH de l’Europe correspond à celle de Jacques Delors, une Europe plus intégrée et plus sociale".
Parce que c'est avec cela que l'Europe se désintègre. Le socialisme, il n'y a plus que la France pour en redemander.
Le socialisme n'est plus qu'un fonds de commerce, avec sa clientèle de parasites sociaux de tous ordres, intermittents du spectacle et fonctionnaires inutiles.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 12 juillet 2016 à 10:23
J'ai trouvé très réconfortante et paisible la chansonnette que Cameron s'est administrée après avoir annoncé qu'il allait quitter le 10 Downing Street. Je ne l'ai pas comprise comme un signe de décontraction, ni de déconnexion avec la réalité, mais comme une petite réconciliation moqueuse avec soi-même après la tempête, une façon de se dire "Allons bon, il y a du pour, il y a du contre, le ciel ne t'est pas tombé sur la tête, tu as fait ton temps politique, pas de quoi dramatiser, la vie continue, et ça va repartir. Theresa May va prendre la suite et elle fera ce qu'il faut pour que ça ne tourne pas trop mal. Et maintenant, une bonne tasse de thé bien chaude et on passe à l'étape suivante".
Si Hollande et Sarkozy pouvaient se chanter la même petite chanson !
Rédigé par : Lucile | 12 juillet 2016 à 09:52
Sarkozy a été un Grand Président, un DRH pour la France.
Il a été traîné dans la boue ! Il a été l'homme le plus détesté et le plus attaqué de France, celui que beaucoup ont adoré haïr.
Décrété par ses adversaires nul et dramatique, son bilan a été à peine examiné et discuté. Il a été considéré par les socialistes comme un fiasco.
Plus encore que son action politique, c'est surtout l'homme lui-même qui a été la cible de toutes les moqueries, de tous les sarcasmes, de toutes les calomnies. Il a été traité de menteur, de voyou, d'escroc.
Il a été traîné dans la boue avec plus de violence que les figures les plus exécrées de notre longue histoire.
Il a été attaqué de toutes les façons possibles.
Sur sa politique, sur son physique, sur sa famille, sur les femmes qu'il aimait, sur sa vie officielle et privée.
Proie des humoristes, des dessinateurs, des animateurs de radio ou de télévision, des journalistes et des politiques.
On passait tout à François Mitterrand, ses mensonges, ses faux bulletins de santé, ses écoutes téléphoniques, ses fréquentations douteuses, son train de vie et celui de ses proches. Il était si séduisant.
On passait tout à DSK avant la catastrophe finale. Il était si amusant.
On n'a jamais rien passé à Nicolas Sarkozy.
Le travail accompli pendant cinq ans pour faire face à la série de crises qui ont frappé les Etats-Unis, l'Europe entière et la France a été minoré avec subtilité.
Non seulement, grâce à Sarkozy, la France s'en est tirée mieux que tous ses voisins, mais toute une rafale de réformes, dont la plus importante, la réforme des retraites, ont pu être menées à bien.
Tout cela a été savamment occulté sous les attaques permanentes contre la personne du Président. Il est terriblement naturel. Il n'est pas dissimulé. Il n'est pas faux jeton. Il dit ce qu'il pense. Il fait confiance aux autres. Et les autres en abusent.
De gauche ou de droite, les hommes politiques en France n'ont jamais cessé de fréquenter les bonnes tables et les grands restaurants qui font aussi partie du patrimoine français. Personne n'a jamais reproché à Mitterrand ou à Strauss-Kahn, peut-être même à Hollande, de s'y rendre régulièrement. Mais, lancée par des journalistes, l'affaire du Fouquet's a été un scandale. Nicolas Sarkozy est le Président des riches. Il aurait avec l'argent des liens privilégiés... Au milieu de tant de tentations et de compromissions, il est plutôt plus honnête que beaucoup d'autres.
Il a été le premier à introduire à l'Elysée une Cour des comptes à la tête de laquelle il avait nommé un socialiste. Jamais la transparence n'a été mieux établie au sommet de l'Etat.
Quand un imbécile qui ignore les lois de la démocratie refuse de serrer la main du chef de l'Etat en lui disant : "Touche-moi pas ! Tu me salis", il ne peut pas s'empêcher d'éclater : "Casse-toi, pauvre con !" Personne ne reproche sa muflerie à un crétin qui insulte Sarko.
Tout le monde tombe sur le Président qui ne s'est pas conduit comme il fallait en employant les mots de tous les jours.
C'est un caractère fort, fait de contrastes, loin de toute hypocrisie, ennemi de la médiocrité. Il n'a abaissé ni sa fonction ni le pays comme le font les socialistes.
Nicolas Sarkozy s'est montré autrement plus tolérant que son opposition. Moins violent, moins blessant que ceux qui l'accusent de violence.
Il a été un bon président , un grand président. Il n'a pas été seulement le réformateur par excellence d'un système délabré qui, notamment dans le domaine des retraites, se serait écroulé sans lui. Il n'a pas seulement, dans les pires conditions, sauvé à plusieurs reprises l'Europe et l'euro. Il a joué un rôle considérable dans un monde où il a été le pair et l'égal des Obama, des Merkel.
Nicolas Sarkozy a toujours préféré le courage à la popularité.
Il a essayé de remettre le travail à l'honneur et de remettre la France au travail. Il a lutté avec succès contre la crise mondiale. Il a réformé ce qu'il était nécessaire de réformer pour éviter l'écroulement.
Nicolas Sarkozy n'est pas ce que ses adversaires disent de lui, il peut légitimement être fier de son bilan !
Sarkozy avait une autre stature et un autre charisme que les socialistes qui ont ruiné, insécurisé et avili la France.
Rédigé par : sylvain | 12 juillet 2016 à 09:20
@ Paul Duret
"Comment expliquez-vous que d'autres pays de la zone Euro s'en sortent beaucoup mieux que nous ?"
Vous connaissez, en hydraulique, le principe des vases communicants ? En économie, c'est pareil : ce qui remplit les caisses des uns vide celles des autres, les déficits des uns (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, France...) font les excédents des autres (essentiellement l'Allemagne). C'est parfaitement clair ! Dans une zone monétaire hétérogène, c'est comme cela que cela se passe. Forcément !
On peut discuter sans fin du bien-fondé de l'Europe puisque chacun a de l'Europe sa propre vision, mais l'euro, lui, est un pur rêve, une illusion idéologique, une absurdité absolue (l'euro en tant que monnaie européenne s'entend, car l'euro en tant que monnaie allemande déguisée n'est ni rêve ni illusion bien sûr).
Il faut être aveugle - aveuglé par l'idéologie - pour ne pas le voir.
Les Anglais l'ont compris, pas fous ! L'idéologie n'est pas leur fort...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 12 juillet 2016 à 09:14
@Jean le Cauchois
Ce n’est pas une information mais une conviction largement partagée. François Hollande sera candidat à sa propre succession.
Sa campagne sera financée par le parti socialiste, des collectes auprès des électeurs, des fonds publics conformément à la loi.
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/institutions/fonctionnement/president-republique/comment/comment-est-financee-campagne-electorale.html
Je pense que l’Europe s’imposera comme un thème majeur de la campagne électorale. Le Brexit, le programme du FN, la montée des populismes notamment le rendent incontournable.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 juillet 2016 à 08:38
Reprenons quelques encartages :
Ceux qui ont gravement manqué à leurs devoirs devront assumer toutes les conséquences :
F. Hollande - N. Sarkozy - Alain Juppé l'ex-chouchou de l'ex-Président.
A force de la boucler, faut pas s'étonner d'avoir écopé, en partie, pour les autres.
Alain Juppé ou un perroquet ? : un militaire, c'est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s'en va.
www.asafrance.fr/item/vous-avez-tort-monsieur-juppe-libre-opinion-du-general-2s-vincent-desportes-htlm.
Et ça se dit gaulliste ? Quelle bande d'hypocrites ces politiques !!
Tous drogués par le pouvoir et assoiffés par l'argent.
M.Juppé, les dés ne sont pas encore joués, mais à supposer que vous soyez élu en 2017 ? Allez-vous continuer à demander à vos ministres de fermer leurs gueules ou de s'en aller ?, de nous cacher la vérité pour mieux nous berner ? Vous faites fausse route. Il va falloir changer de méthode. Celle du Général Soubelet est meilleure que la vôtre.
Je peux vous assurer que les jeunes, eux, ne la bouclent pas. C'est une autre génération qui arrive sur la scène politique. A chacun ses compétences pour faire ses preuves.
Rédigé par : Ellen | 12 juillet 2016 à 05:25
"On est épuisé par avance face à l'obligation de recommencer, même à un niveau modeste, un combat qui semblait gagné, de développer une argumentation déjà proférée, de manifester un refus à la validité déjà démontrée."
Mais enfin, quel combat avez-vous donc contribué à gagner ?
Par exemple, dans votre domaine - la sécurité et la justice - où est donc votre triomphe, même modeste ?
Ce qui épuise par avance c'est la certitude que 2017 ne sera qu'une énième édition de la Coupe de l'Elysée dimensionnée aux bataillons de commentateurs en transe animés par la seule énergie et ambition de battre celui-ci ou celui-là.
Ce qui épuise par avance c'est la certitude nauséeuse de voir s'étaler en long et en large, tout le temps, l'attelage infernal poltique-com-médias.
Les aspirations citoyennes qui sont elles sans cynisme et sans calcul, modestes, seront de toute façon tenues pour rien.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 juillet 2016 à 05:15
@Marc Ghinsberg à 23:11
J'aime vous lire pour m'instruire, être bien informé avant tout le monde. Pour convaincre votre interlocuteur / votre contradicteur du moment, vous nous faites savoir "La vision de FH de l'Europe correspond à celle de Jacques Delors, une Europe plus intégrée et plus sociale. Ce sera l'un des thèmes de sa prochaine campagne". Pouvez-vous nous confirmer que FH va entreprendre une prochaine campagne ? Pour quel poste, quelles fonctions, avec quel budget ? Je viens de passer trois semaines au coeur de l'Europe, en particulier en Tchéquie non urbaine : il y a en effet à plus intégrer... mais est-ce un projet pour les citoyens français ? et même pour les citoyens allemands ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 12 juillet 2016 à 01:19
@Diogène | 11 juillet 2016 à 20:45
J'aime...
et j'ajoute :
"Sans compter que le méat urinaire de Sarkozy est plus évasé, tandis que celui de Hollande, hein..."
Y'a pas photo
Rédigé par : climax | 11 juillet 2016 à 23:59
@ Diogène | 11 juillet 2016 à 20:45
C'est gentil de vous soucier de ma descendance ! Et la vôtre ça va ? Pas trop complexée d'avoir un papa aussi génial ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 juillet 2016 à 23:37
@Michel Deluré
Je reprends rapidement chacun de vos points
- Chômage à un niveau jamais atteint
Tous les économistes s’accordent à dire qu’en 2016 et 2017, il y aura des créations d’emplois et que le chômage baissera. Au demeurant l’opposition a changé son argumentation et dit maintenant qu’il y aura amélioration de la situation mais que FH n’y est pour rien.
- Non réduction du nombre de fonctionnaires
Ce n’était pas à ma connaissance une promesse du candidat Hollande.
- Pas de réforme sérieuse du millefeuille territorial
Vous pouvez juger que le regroupement des régions n’est pas une réforme sérieuse. Personne n’avait fait autant auparavant, personne ne reviendra dessus.
- Entreprises d'Etat au bord de la faillite (Areva, SNCF, EDF...)
Pour Areva et EDF les causes de la situation actuelle sont bien antérieures à ce quinquennat.
Pour la SNCF une grande partie du problème provient du fait que les transports en Île-de-France sont très largement sous-facturés.
- Pas de réforme fiscale
Si vous entendez par réforme fiscale, notamment la fusion de l’IRPP et de la CSG vous avez raison. Une telle réforme qui fait forcément des gagnants et des perdants n’est supportable qu’en période de croissance économique soutenue, elle suppose également l'appui d’une majorité au parlement forte, cohérente et courageuse... On en est loin.
- Non-décisions sur de gros dossiers (Notre-Dame-des-Landes...)
Le référendum a rendu son verdict.
- Cohésion nationale en miettes et banlieues à l'abandon
On ne peut à la fois faire des réformes et garantir une parfaite cohésion nationale.
Le problème des banlieues est complexe, il ne sera pas résolu tant que le chômage de masse subsistera.
- Absence de vision et de leadership sur l'Europe
La vision de FH de l’Europe correspond à celle de Jacques Delors, une Europe plus intégrée et plus sociale. Ce sera un des thèmes majeurs de sa prochaine campagne.
Le leadership dépend en grande partie du redressement économique.
@NLR
Vous avez raison la CFDT a également bien compris l’importance de la loi Travail. La CFDT et la CGT sont dans des situations différentes, ont des histoires différentes, et ont des visions différentes. Elles en ont tiré des conclusions différentes : l’une approuve le texte à l’élaboration duquel elle a largement participé, l’autre le combat.
Mon pronostic : les choses se calmeront après les élections professionnelles...
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 11 juillet 2016 à 23:11
Sarkozy, personne ne l'aime beaucoup, et moi non plus, je n'aime pas son genre ; mais qui de mieux pour relancer la France dans l'Europe au lieu d'en devenir le boulet ?
Nous savions que les Français ont la mémoire courte, mais concernant la manière avec laquelle il nous a sorti d'affaire dans la crise de 2008, on touche à l'amnésie.
En fait, n'est-il pas le seul auquel on puisse confier la clef, en se disant, il fera sans doute des boulettes, mais somme toute, il saura tenir la barre ?
Tout le monde en est là. Alors au lieu de faire la fine bouche en regardant le catalogue des seconds couteaux et des nanards style Bayrou, on ferait peut-être mieux de d'apprêter à s'en contenter au lieu de prendre le risque de recommencer avec Hollande qui ne se contente même pas d'être nul, mais qui fiche le pays en l'air.
Si Macron devait faire surface, ça vaudrait peut-être le détour ...
Pour le rêve, nous avons Marion, future Reine de France.
Rédigé par : Xavier Nebout | 11 juillet 2016 à 21:51
@Denis Monod-Broca
"Les élections françaises n'ont plus aucune influence sur rien...Sortons du commandement intégré de l'OTAN, sortons de l'euro..."
Comment expliquez-vous que d'autres pays de la zone Euro s'en sortent beaucoup mieux que nous ? Ils ont a priori les mêmes contraintes européennes que nous. Et puis sortir pour aller où et surtout avec qui ? avec les mêmes politiciens ? Ce serait bien pire. Non, ce mythe de la grandeur retrouvée de la France libre est une pure illusion populiste.
Notre défaite face au Portugal n'est quand même pas due aux Américains ou à Bruxelles.
Rédigé par : Paul Duret | 11 juillet 2016 à 21:34
Marc Ghinsberg - Hollande
Il ne fallait pas augmenter les impôts, mais baisser les dépenses.
Avec votre nul, les dépenses, le nombre des fonctionnaires, ça ne cesse d'augmenter.
Votre loi travail, mais c'est qu'il n'en reste quasiment rien de positif, mais trois tonnes de textes et pataquès pour les entreprises en plus, avec le chef-d'oeuvre international qu'est le compte pénibilité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 juillet 2016 à 21:27