Quand il n’y a plus de morale personnelle ou publique, on a des pétitions en ligne.
Ce n’est pas l’indignation qui a dominé chez moi quand j’ai appris que la commission d’investiture de LR, présidée par « l’impartial » Christian Estrosi, avait validé, grâce à leur présomption d’innocence, les candidatures de Patrick Balkany et de Georges Tron, gravement mis en cause sur le plan judiciaire (L'Express).
Ce n’est pas l’indignation car je ne suis pas naïf : on n’a que trop souvent en cette période la triste opportunité d’éprouver ce sentiment extrême.
Non, c’est plutôt la stupéfaction civique. La sidération de quelqu’un qui n’aurait jamais imaginé un tel délitement. Comment un grand parti d’opposition peut-il ainsi, contre les principes de rectitude et de bienséance, légitimer sans aucun état d’âme les ambitions renouvelées de personnalités qui dans tous les cas devraient être exilées des processus officiels ?
Le comble, et le pire, est que ce mauvais coup à l’éthique et à la démocratie – celle-ci est-elle vouée au rebut ? – a été porté par une commission unanime. Lâcheté, indifférence ou hypocrisie ?
Il faut dorénavant cesser dans ce camp de brandir la présomption d’innocence comme un bouclier à l’évidence de plus en plus vermoulu. En effet, qu’on s’arrête à ce constat indiscutable : Nicolas Sarkozy, son entourage, ses soutiens ont été ou sont tous impliqués dans des procédures et à chaque fois le principe de la présomption d’innocence est venu, comme une unique argumentation de sauvegarde, au secours de comportements soupçonnés avec plausibilité d’être transgressifs.
Quand un clan est ainsi contraint, à tout bout de champ, d’user de cette défense de perroquet, cela devient un réflexe, une fuite, un aveu, plus du tout une démonstration.
Le déplorable est qu’au sein de cette commission, Benoist Apparu, proche d’Alain Juppé, qui s’était déjà égaré au sujet du rappeur et de la commémoration de Verdun, a participé à cette entreprise de lamentable banalisation, de tranquille dégradation, lui aussi platement en raison de la présomption d’innocence. Plus on exploite cette dernière, moins elle s’use ! Etrange car, effilochée, elle plaide coupable !
Au regard de ce rejet de l’honnêteté et de cette répudiation du bon sens – l’une et l’autre indiquaient pourtant, sur les plans technique et politique, ce qu’il ne fallait pas faire – n’est-on pas fondé à s’interroger ? Existe-t-il, aux LR, une volonté, une résistance, un sursaut, une réprobation, une dissidence, un courage, une affirmation qui permettent encore d’honorer ce parti et de le croire fiable dans les choix décisifs qu’il va devoir opérer ? Ou bien définitivement la politique est-elle l’art de prétendre nécessaire le scandaleux, d’accepter entre soi ce que le commun récuserait ?
La pétition en ligne contre l’offrande faite à Balkany et Tron a beaucoup de succès. Elle est le succédané de certaines impuissances éthiques et républicaines.
En tout cas, si j’avais été l’un ou l’autre de ces sulfureux bénéficiaires, je ne l’aurais pas attendue pour me retirer avec élégance.
Mais l’élégance et les LR, ce n’est malheureusement pas un pléonasme.
Au moment même où je m'abandonnais à cette fatale morosité, à cette dépression, coup de théâtre. Il y a des miracles : Patrick Balkany vient tout de même de jeter l’éponge (Le Monde).
La pétition en ligne a eu de l'effet, je suis injuste. Ajoutée à l'influence de Nicolas Sarkozy qui a compris que ses intérêts imposaient le sacrifice tout relatif de son cher ami.
Patrick Balkany presqu'un modèle. A retardement.
Mais Georges Tron ne bronche pas. Encore un effort donc !
"Les montages offshore du clan Alliot-Marie"
4 juillet 2016 | Par Antton Rouget, Mediapart.
Ahhh... Ces grands amoureux de notre belle République, prêts à s'investir à fond pour notre beau pays. Donner tout leur cœur, qui croient tellement en ce qu'ils nous en disent qu'ils sont prêts à investir jusqu'à leur chemise... Le pognon quand même pas. Après une marina échouée en Egypte et du méchant argent au Panama. Comme d'habitude MAM n'était pas au courant, tout cela tombait du ciel.
"Tous pourris !", on peut comprendre ce cri que l'on entend de plus en plus souvent et cela fait tellement de bien de le dire.
Cahuzac, Balkany, MAM et une multitude d'autres, élus pour le meilleur et surtout pour le pire. Et dire qu'il en est pour les soutenir encore.
Rédigé par : Giuseppe | 05 juillet 2016 à 13:32
M. Balkany, souvent mis en examen et jamais encore condamné est une des cibles privilégiées de Mediapart. On entend souvent parler de la famille Balkany ; mais jamais d'Harlem Désir, tout le monde l'a oublié.
La dernière fois que j'ai entendu parler du repris de justice Harlem Désir, il émargeait au Palais de l'Elysée où il était en charge des relations avec le Parlement de l'Union européenne. Pas de son, pas d'image, le Brexit ne lui a pas inspiré le moindre commentaire.
Rédigé par : vamonos | 05 juillet 2016 à 09:35
Aujourd'hui le politique n'a plus de vergogne, il place ses copains au vu et au su de tous.
Il fut un temps où le cantonnier au bord des routes prenait soin de faire semblant de travailler dès qu'il entendait un bruit de moteur, on n'en est plus là.
Désormais on réintègre A. Saal comme si rien n'était... On peut imaginer tout le reste. Et pas n'importe où, au ministère de la Culture. Décidément il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, consommer autant de téléphone que le prix d'un petit studio, il fallait le faire, et lui trouver un point de chute aussi visible, là c'est se moquer des électeurs pris plus que jamais pour des imbéciles.
Rédigé par : Giuseppe | 04 juillet 2016 à 22:18
@ Giuseppe | 04 juillet 2016 à 13:44
"Agnès Saal avait été condamnée pour avoir dépensé 40 000 euros en frais de taxis. Après six mois de mise à pied, elle est revenue ce lundi au ministère de la Culture."
Un peu comme Robert Navarro objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et abus de confiance pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42 000 € qui, soutien de François Hollande à la primaire socialiste, intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.
Finalement la socialie n'est qu'une usine de recyclage. A quand Cahuzac le retour ?...
Que n'aurait-on entendu si N. Morano avait été réintégrée dans l'équipe sarkozyste alors qu'elle avait osé un soir citer une phrase du grand Charles.
Je n'ose penser au billet de M. Bilger...
Rédigé par : NLR | 04 juillet 2016 à 14:42
L'Express, publié le lundi 4 juillet 2016 à 13h18
"En avril dernier, Agnès Saal avait été condamnée pour avoir dépensé 40 000 euros en frais de taxis. Après six mois de mise à pied, elle est revenue ce lundi au ministère de la Culture."
Merci à son employeur généreux, le pied aux fesses et la porte grande ouverte... Il est vrai qu'en l'occurrence les employeurs politiques on le voit à travers les commentaires ont de drôles de règles de conduite.
C'est fichu ! Si on ne renverse pas la table, tout de perdurer.
Panpanculcul et surtout faites-vous oublier... Enfin pas trop vous allez nous manquer, 60 000 € la prochaine fois ? Record à battre.
Rédigé par : Giuseppe | 04 juillet 2016 à 13:44
Je partage les réserves de Mary Preud'homme au sujet de la culpabilité de Georges Tron. On voit fréquemment des employés accuser injustement leurs supérieurs hiérarchiques ; la plus grande prudence s'impose lorsque subsiste un doute, ce qui est le cas pour M. Tron.
Rédigé par : Frank THOMAS | 04 juillet 2016 à 11:03
@ finch | 03 juillet 2016 à 14:17
Il y a des "mis en examen" qui, fort heureusement, ne sont jamais condamnés. Par contre ceux de ma liste (expurgée) ont, eux, été condamnés (sauf un ou deux mis en examen) !
Rédigé par : NLR | 04 juillet 2016 à 11:00
@Claggart | 03 juillet 2016 à 10:01
Attention à ne pas appliquer les maths à la politique !
...soit on inverse, au sens géométrique, la droite, et on peut aboutir à un cercle.
Que de bons souvenirs ! Comme "comment peindre la surface intérieure d'une sphère en vert" : une inversion pour avoir un plan, et hop, on peint le plan en vert, puis de nouveau une inversion et l'intérieur de la sphère est vert...
Rédigé par : deviro | 03 juillet 2016 à 17:25
@ Achille | 03 juillet 2016 à 13:13
En fait je répondais à votre billet après avoir lu Philippe Bilger qui disait : "Existe-t-il, aux LR, une volonté, une résistance, un sursaut, une réprobation, une dissidence, un courage, une affirmation qui permettent encore d’honorer ce parti et de le croire fiable dans les choix décisifs qu’il va devoir opérer ?"
Crucifier Sarkozy pourquoi pas puisque c'est le credo de Ph.Bilger, mais dans son billet ne pas dire que la gauche n'a pas de leçons à donner aux LR (Balkany ou autres) m'a semblé un peu autocratique.
D'où la liste (non exhaustive...). Pour le reste je suis d'accord pour : "tous partis confondus".
Rédigé par : NLR | 03 juillet 2016 à 16:39
@Trekker
"A croire qu’on veut à toute force augmenter l’aura de MLP et du FN, bien évidemment ceux-ci feront leur miel de ces investitures !…"
Les voir (FN) au moins une fois par jour ou un jour sur deux sur une chaîne télévisuelle (à qui appartiennent les grands médias au fait ?) justifie cette interrogation.
Rédigé par : jlm | 03 juillet 2016 à 14:34
Il est temps que cette génération de parrains—ou d'anciens parrains—des Hauts-de-Seine, disparaisse. Ils suivraient ainsi l'exemple de Charles Pasqua qui s'était fait souffler la mairie de Neuilly-sur-Seine par un troufion qui s'en est ensuite servi comme marchepied de carrière. Anciens frères d'armes à sang hongrois, ils voudraient revenir alors qu'ils sont unanimement rejetés. Un "quatre fois mis en examen" est soutenu par un "deux fois mis en examen". Pas l'humeur d'en rire, mais quoi de moins surprenant ?… Où cette perversion s'arrêtera-t-elle ? La présomption d'innocence est galvaudée, affichée comme l'étendard effiloché d'une politique pourrie à la française.
On a eu Hollande, le nul, parce que certains voulaient éradiquer son prédécesseur tout aussi nul et nocif. Des gens de droite ont, pour la première fois, voté à gauche en 2012, par indisposition pour le sortant. Après 2007, l'élection de 2012 a été une grosse bévue. En cas de mauvais scénario à la primaire LR 2016, ces électeurs déserteurs ne risquent-il pas de récidiver (peste ou choléra ?), au profit cette fois—comble de l'abjection—, d'une candidate de l'extrême droite ? Impensable !
La renonciation à la députation par le désir de respecter le non-cumul des mandats ? …à qui vouloir faire croire cela ? C'est un prix potentiel de l'humour politique. La propension au respect (des règles, usages, morale…) n'a jamais eu pour caractéristique première d'être sectorielle.
En réalité, l'indigène—fidèle à son maître—a été sacrifié sur l'autel de la Realpolitik, pour ne pas nuire à celui qui se croit toujours en piste.
Cette génération de chefs d'État a coulé la France. Qu'elle ne "Rest not in peace" après avoir enfin tiré rideau. De l'air… après pollution et suffocation.
Je trouve que le billet de P. Bilger est à mots couverts. Il se lâche plus facilement et plus explicitement ailleurs.
Rédigé par : finch | 03 juillet 2016 à 14:17
@NLR | 03 juillet 2016 à 11:20
"Votre liste (Achille) à laquelle il faut ajouter :"
- suit une liste de 17 politiques uniquement PS...
La liste de Achille n'était qu'un article de presse qui relevait 6 politiques de droite et 5 de gauche et ne se prétendait pas exhaustive...
- Grand merci donc pour votre magnifique réplique qui se veut cinglante, le but d'une réplique n'étant pas de donner une réponse, mais de clouer le bec du gars d'en face.
- Comme vous êtes un bon "listeur", pourriez-vous dans la foulée nous dresser celle des politiques de droite (RPR, UNR, UDR, UMP, LR, UDF, UDI, etc.) ainsi que celle des Ecologistes, FN et autres ayant eu maille à partir avec la Justice ?
Vos infos seraient alors complètes...
Rédigé par : Deviro | 03 juillet 2016 à 14:01
"Mary, on s'est peut-être connus, j'ai longtemps habité Étiolles... la Pompadour y est née."
(Savonarole | 02 juillet 2016 à 21:47)
Connus, je ne crois pas, un humour tel que le vôtre ça ne s'oublie pas. Rencontrés peut-être au CG, à la piscine, sur un court de tennis, voire à la cathédrale d'Evry ou au musée de la photo de Bièvres. C'était dans les années quatre-vingt dix, une expérience politico-culturelle de quelques années. Après quoi j'ai une fois de plus changé d'orientation et quitté définitivement l'Essonne.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 juillet 2016 à 13:40
@NLR- 03 juillet 2016 à 11:20
"Comme on peut le constater il y a des casseroles dans toutes les cuisines"
Votre liste des politiques pourris n'a pas encore fait déclic dans la tête de tous les Français. Mais ça vient. La grande surprise c'est pour 2017.
@Achille - 03 juillet 2016 à 06:10
C'est bien Sarkozy qui a dit en pleine campagne électorale de 2017 "Je veux une République Irréprochable".
Et Hollande d'ajouter une couche : "Mon ennemi c'est le monde de la finance".
Qui dit mieux ? Rassurez-vous Messieurs les menteurs, vous ne passerez plus par la case "tromperie et escroquerie aux votes"
Hormis les casseroles des politiques corrompus et leurs casseroles cramées, voici un lien super intéressant. Vous allez vous régalez !
https://www.fichier-pdf.fr/2013/09/24/oligarchie-des-incapables/
cliquer sur : Afficher l'index
Rédigé par : Ellen | 03 juillet 2016 à 13:22
@NLR | 03 juillet 2016 à 11:20
Votre liste est probablement exacte. Je n’ai pas pris la peine de vérifier, mais je pense que je peux vous faire confiance sur ce point. Je regrette juste que vous n’ayez pris la peine que de dresser la liste des élus socialistes coupables d’indélicatesse, en oubliant soigneusement les élus de droite, ce qui fait que je subodore de votre part une pointe de partialité.
Vu votre esprit méthodique et votre goût pour l’exhaustivité, je pense qu’en cherchant bien vous pouviez également dénicher quelques crapules du même tonneau qui figurent en bonne place à L.R.
A noter que l’article que j’ai mis en lien datait de 2009 et déjà Patrick Balkany figurait en tête du hit-parade des collectionneurs de casseroles. Depuis ces sept années écoulées, bien d’autres affaires politico-financières ont fait la une des médias impliquant notamment des personnalités de l’ex-UMP devenu L.R.
Je vous laisse le soin d’en faire l’inventaire. Quelques clics sur Google et vous aurez la liste.
Pour ma part ainsi que je l’ai mentionné je préfère traiter la malhonnêteté des partis politiques d’une façon globale.
Rédigé par : Achille | 03 juillet 2016 à 13:13
@ Exilé
Je suis d'accord avec vous pour reconnaître que l'offre dont dispose l'électeur est parfois loin d'être à la hauteur de ses espérances et ne lui laisse guère d'alternative. Il reste alors la possibilité de mettre dans l'urne un bulletin blanc, même si cette solution, non prise en compte dans les votes exprimés, peut ne pas paraître satisfaisante. Mais elle a au moins le mérite de montrer que l'on a accompli son devoir de citoyen et que l'on rejette les "produits" proposés qui ne nous satisfont pas.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 juillet 2016 à 11:48
@ Achille | 03 juillet 2016 à 06:10
Votre liste à laquelle il faut ajouter :
- ANDRIEUX Sylvie (députée PS) condamnée à 3 ans de prison dont deux avec sursis, à 100 000 euros d'amende et à 5 ans d'inéligibilité, complicité d'escroquerie et détournement de fonds publics.
- AYRAULT Jean-Marc (ministre PS) condamné pour délit de favoritisme dans l’attribution d’un marché public.
- BERNADINI François (maire PS) condamné en 2002 pour ingérence, détournement de fonds publics, abus de confiance et abus de biens sociaux à 18 mois de prison avec sursis, 400 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité.
- CAMBADELIS Jean-Christophe (député PS de Paris) recel d’abus de confiance, condamné en 2006 à 6 mois de prison avec sursis et 20 000€ d’amende dans l’affaire des emplois fictifs de la MNEF. Rémunéré par la MNEF proche du PS entre 1991 et 1995, à hauteur de quelque 620 500 francs au titre d'une activité fictive de conseil.
- CUVILLIEZ Christian (Union de la gauche) condamné en 2003 par la cour d'appel de Rouen à un an de prison avec sursis et à deux ans de suppression des droits civiques, civils et de famille pour détournement de fonds publics et recel.
- DALONGEVILLE Gérard (maire PS) condamné pour faux en écriture et usage de faux, détournements de fonds publics, favoritisme et recel de favoritisme
- DÉSIR Jean-Philippe (député européen) en 1998 condamné à 18 mois de prison avec sursis 30 000 euros pour recel d'abus de biens sociaux. De novembre 1986 à octobre 1987, il a reçu un salaire fictif mensuel de 10 500 francs de l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille ; il occupait la présidence de SOS-Racisme.
- DESTRADE Jean-Pierre (conseiller général PS) Condamné en 2005 à 3 ans de prison dont 2 avec sursis et 10 000 euros d’amende dans une affaire de trafic d’influence et d’escroquerie, une peine couverte par sa détention provisoire.
- GAUDERON Jean (PS), directeur général des services (DGS) de L'Haÿ-les-Roses, mis en examen pour recel d'abus de biens sociaux, détournement de biens publics et corruption.
- HIDALGO Anne (PS) condamnée en 2012 à 40 000 € d'amende pour infraction à la législation sur la durée du travail.
- HUCHON Jean-Paul (PS) prise illicite d'intérêts sur marchés publics en 2007, condamnation confirmée en appel en 2008. Délit commis dans le cadre de sa fonction de président de la Région Ile-de-France, dont il demande la reconduction aujourd'hui à ses électeurs.
- KUCHEIDA Jean-Pierre (député-maire PS) le soutien de Hollande, mis en examen pour détournement de fonds publics.
- LAIGNEL Michel (PS) condamné en 2005 à 2 ans de prison avec sursis et 2 ans d’inéligibilité pour favoritisme, prise illégal d’intérêts et faux et usage de faux en écriture publique
- NAVARRO Robert (cadre PS) dans l'équipe de campagne de François Hollande, objet d'une plainte du PS pour enrichissement personnel et abus de confiance, pour des frais personnels et des pizzas entre 2008 et 2010 pour 42.000 € ... Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il intègre son équipe de campagne durant l’été 2011.
- PUPPONI François (député PS) poursuivi pour abus de biens sociaux.
- ROYAL Ségolène (PS) condamnée pour des licenciements abusifs en 1997.
- VALLINI André (sénateur PS ) poursuivi pour licenciement abusif et harcèlement moral par son attachée parlementaire avec qui il a fini par trouver un accord. A reçu une plainte contre X pour concussion et utilisation frauduleuse de fonds publics. Proche de François Hollande, cet ancien président de la Commission Outreau conseille le candidat socialiste sur les questions de justice.
Comme on peut le constater il y a des casseroles dans toutes les cuisines...
Rédigé par : NLR | 03 juillet 2016 à 11:20
Au prix d'un endettement colossal, les époux infernaux ont transformé leur ville en villégiature dorée, voyages à gogo pour les plus âgés, subventions épaisses, repas généreux, le pays où il fait bon s'asseoir à la table des hôtes pour pas un rond.
Il faut reconnaître le savoir-faire incontestable du maire avec l'argent des autres. Mais comme tout a une fin les lendemains vont être difficiles et avec les poches vides l'ardoise sera d'autant plus salée.
Sacrés époux infernaux ! Le feuilleton continue avec ses châteaux en Espagne mais pas sur le sable.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juillet 2016 à 11:19
@Michel Deluré
(...)un candidat qui traîne derrière lui, en utilisant un langage populaire, un nombre plus ou moins important de casseroles (...)
Certes, c'est l'électeur qui tranche, mais a-t-il vraiment le choix quand d'un côté on lui présente des casseroles tintinnabulantes et de l'autre des fioles au contenu toxique, à savoir les idées et les projets délétères de gauche ?
Rédigé par : Exilé | 03 juillet 2016 à 11:14
Comme le souligne genau, le peuple a finalement les élites qu'il mérite. On peut être effectivement offusqué qu'un parti politique accorde son investiture à un candidat qui traîne derrière lui, en utilisant un langage populaire, un nombre plus ou moins important de casseroles mais n'oublions pas qu'au bout du compte, c'est tout de même l'électeur qui tranche. Il peut, avec son bulletin de vote, marquer sa désapprobation à l'égard du candidat qui lui est proposé.
S'agissant par exemple de Patrick Balkany, Dieu sait si ses relations avec la justice sont anciennes et pour autant, les électeurs ne l'ont jusqu'à ce jour pas sanctionné !
L'électeur est-il donc aveugle, naïf, désinformé ou bien tire-t-il lui-même profit des pratiques du candidat ? Dans le premier cas, c'est à désespérer de la démocratie, dans le second il est aussi condamnable que le candidat.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 juillet 2016 à 10:32
"En tout cas, si j’avais été l’un ou l’autre de ces sulfureux bénéficiaires, je ne l’aurais pas attendue (la pétition) pour me retirer avec élégance." (PB).
Euh... Cela ne mange pas de pain de l'écrire, et en plus notre hôte n'est pas à leur place.
J'aurais préféré lire qu'ils devraient être en prison, il est vrai qu'ils sont présumés innocents, alors finalement malgré toutes les casseroles c'est donc la faute des citoyens qu'il faudrait protéger contre eux-mêmes.
Sacrés électeurs qui adorent le pied qu'on leur met aux fesses, c'est pas gagné pour que les cuisines soient récurées, alors de se contenter de dire que ces personnages publics indignes ne méritent pas la corde pour les pendre.
Après toutes les pleureuses des partis de nous expliquer que les votes FN s'envolent, et si les vraies questions sur tous ces abus et cumuls étaient posées peut-être que les mouches changeraient d'âne.
La gamelle est tellement savoureuse que le silence sur ce sujet est à la hauteur du repas des repus de la République, des actes pas des incantations.
Dans des années on entendra parler dans le Palmipède des époux infernaux, qui feront peut-être sourire certains mais plus sûrement hurler ce qui nous restera de transparence et d'honneur.
Rédigé par : Giuseppe | 03 juillet 2016 à 10:16
@ Deviro 02 juillet 22 h 51
Attention à ne pas appliquer les maths à la politique !
Sinon, on arrive à des paradoxes tels que celui de "l'inversion de la courbe du chômage" ; en effet si en première approximation on suppose que cette courbe est une droite, soit on inverse la pente, et d'une pente de 2 % on aboutit à une pente de 50 ou 5000 %, soit on inverse, au sens géométrique, la droite, et on peut aboutir à un cercle.
Et là on tourne en rond.
Rédigé par : Claggart | 03 juillet 2016 à 10:01
Pour lire et continuer de lire de façon régulière depuis plusieurs années les commentaires suscités par les billets de Monsieur Bilger, une condition "sournoise" exigée... ne surtout pas avoir de mémoire, sinon on peut voir des CV qui évoluent, qui se modifient lourdement au fil des commentaires ; quoi de mieux pour crédibiliser, pour légitimer un propos qu'affirmer "j'y étais..." quitte à balayer d'un coup de clavier ce qui avait été "affirmé" précédemment, avec la même véhémence. Mytho quand tu nous tiens !
Rédigé par : eileen | 03 juillet 2016 à 09:16
Notre cher P.Bilger passe pour le ravi de la crèche. en feignant de croire qu'il y a de la morale civique chez les politiques, mais tout le monde sait que lorsqu'il s'agit de la conquête des postes ce sont des crapules.
Je m'étonne encore que des journalistes puissent le dire à l'écran ou dans les journaux si décriés aujourd'hui et que les politiques le supportent.
A vrai dire, ils n'ont pas d'issue, même les tribunaux rejetteraient leurs plaintes, parce que TOUT LE MONDE LE SAIT, y compris les mendiants qui viennent chercher une sinécure pour "le petit" à la mairie et votent par ilotisme, et bassesse de front.
Le peuple a les élites qu'il mérite. Mais cela vaut mieux que d'avoir un dirigeant africain qui ne sait même pas qu'il a un peuple à conduire, pas à désespérer.
Au fait, M.Bilger, être anthropophobe est-il un délit ? Si oui, je compte me rendre à la police.
Rédigé par : genau | 03 juillet 2016 à 09:03
Bien évidemment il n'est pas demandé aux personnages politiques d'être des saints, mais d'être efficaces : le malheur est qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre et que la majorité des administrés électeurs ne comprennent pas toujours, ne savent pas toujours ce qu'il faudrait/conviendrait de faire et alors ils - les administrés - se reportent sur l'apparence, donc le plus facile, leur comportement... leur vie personnelle et privée, leurs facéties en tout genre qui permettent ainsi à tous de "bader" sans jamais ne faire avancer quoi que ce soit, confirmant que la classe politique française est l'une des plus bêtes du monde et certainement plus la lumière du monde.
Rédigé par : eileen | 03 juillet 2016 à 07:33
Bonjour,
C’est bien Nicolas Sarkozy qui a dit en pleine campagne électorale de 2007 « Je veux une République irréprochable ! ».
On aurait aimé qu’il mette cette louable intention en pratique.
Mais la palanquée d’affaires politico-financières qui ont émaillé son quinquennat ont montré qu’il y avait loin de la coupe aux lèvres.
Je pense que tout élu de la République : député, maire, sénateur, conseillers divers, devrait être systématiquement interdit de postuler à un quelconque mandat, dès lors qu’il a été l’objet d’une condamnation pour des malversations diverses et variées.
Ci-joint une liste, non exhaustive (en fait il en manque beaucoup) de ces personnages peu glorieux qui ont profité de leur position d’élu pour des faits de corruptions, détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, abus de confiance, j’en passe et des meilleures et qui ont été malgré tout réélus. Globalement entre la gauche et la droite c’est kif-kif.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-elus-condamnes-et-reelus_769221.html
Bien entendu Patrick Balkany figure en bonne place dans la liste de ces individus pas très propres. Il est même en tête de liste.
Si l’on veut que les Français renouent avec la politique, il est temps de faire le grand ménage dans ce petit monde feutré qui vit sur le dos de la bête et écarter définitivement les brebis galeuses. Autant dire que ces personnages donnent une piètre image de notre République dans le monde.
Rédigé par : Achille | 03 juillet 2016 à 06:10
Cher Philippe,
Pourquoi voudriez-vous que les hommes politiques soient des saints ?
Ce n'est absolument pas ce qui leur est demandé.
Ce que veulent les Français c'est de l'efficacité.
Toutes les petites vacheries, les provocations mises en lumière par les journalistes ne servent pas les idées, les actions mais les partis d'extrême.
A ronronner sur le thème des "tous pourris", nous découragerons les meilleurs d'essayer de mettre en oeuvre quoi que ce soit.
Il ne suffit pas de parler d'affaires judiciaires en boucle pour que ces affaires existent.
Pour conclure, il n'y a que celui qui ne fait rien qui ne casse rien.
Certaines personnes qui passent leur vie au service de la France mériteraient bien plus de respect que cette habitude vieille comme le monde qui consiste à salir celui qui souhaite construire et ceci est valable pour le domaine politique, judiciaire ou de l'entreprise.
En boxe, les coups en dessous de la ceinture sont interdits.
La France a besoin d'idées, de fonceurs, de créateurs et ne trouvent que l'écho de minables jalousies, de ramassis d'histoires glauques, de perroquets, de petites phrases tronquées. Les Français méritent mieux que ces sornettes débilitantes matraquées par des journalistes en panne d'idées, de réflexion.
Il n'y a qu'à voir certaines cruchonnes qui démontrent qu'une non réponse est un aveu, qui démolissent ce qui est confidentialité, brevet. C'est désespérant d'avoir une presse aussi médiocre, aussi en lien avec les politiques et aussi déconnectée de la réalité.
Que Monsieur Tron soit un passionné de la réflexologie et un humaniste au point de partager sa passion avec des boudins pas très classe, il n'y a tout de même pas de quoi en faire un plat. Arrêtez de prendre les lecteurs pour des pommes, encore que le boudin aux pommes soit un plaisir du palais.
Quant à l'histoire de Patrick Balkany, que cherchent les journalistes ? A faire oublier qu'il n'y a pas de résultat concernant le déficit de la France, que les touristes ont choisi d'autres destinations, que le chômage gonfle, que l'image de la France dégringole, que plus personne ne sait où il va dans ce désert d'actions et d'objectifs.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 03 juillet 2016 à 01:07
EUREKA ! Je viens de découvrir un nouveau théorème !
A part quelques exceptions comme Charles de Gaulle ou Pierre Mendès France, l'activité principale d'un homme politique qui se présente aux élections consiste à instrumentaliser les électeurs pour qu'ils votent pour lui....
Voilà pour l'axiome de départ.
- Les moyens ? : "stratégie de communication", spin doctors, peaux de banane, calomnies et/ou diffamations par les deuxièmes couteaux, petites phrases, clientélisme s'il est sortant, petits dossiers, etc.).
- et pour faire grossir sa CREDIBILITE (C1), il lui faut faire grandir la CREDULITE (C2) des électeurs.
- d'après mes recherches, le coefficient à appliquer est 1,414.
Mon théorème ? : C1 = 1,414 x C2
Je trouve que c'est profond...
Rédigé par : Deviro | 02 juillet 2016 à 22:51
Allons ! Allons ! Il convient que tout le monde se calme.
Balkany, Sarkozy, Copé, Juppé... tout ces gens qui ont dû donner quelques explications à des juges sur des affaires douteuses n'étaient pas membres de Les Républicains à l'époque.
Comme dit la chanson : du passé faisons table rase ! Bon ! Ce n'était pas exactement l'hymne des UMP, RPR... mais c'était une chanson d'époque.
Là nous entrons dans une ère nouvelle, celle de Les Républicains, tout le monde il est vierge, tout le monde il a un cerveau neuf, si je puis dire.
Même aux USA d'ailleurs qui se renouvelle à la Donald Trump.
Dans ce nouvel environnement nous pouvons tous espérer ! Ou désespérer ??
Pour qui craint les récidivistes nous avons Guaino et Fillon, encore que ce dernier aurait l'étrange idée de donner deux votes aux jeunes pour compenser celui des vieux français qui, comme en Grande-Bretagne, ne seraient pas sages comme le prétend la croyance populaire.
Il va falloir que Philippe Bilger se résolve à nous écrire des notes pour nous remonter le moral et nous trouver quelques politiciens honnêtes ayant des idées nouvelles et originales.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 juillet 2016 à 22:16
@Mary Preud'homme | 02 juillet 2016 à 17:22
Exact. Il fallait voir à la TV les deux épaves alcooliques qui accusaient Tron de viol.
La multiplicité des prises de vue dans le reportage montrait la difficulté de leur faire aligner trois mots.
La presse a comblé les trous. Et Tron s'est retrouvé "violeur", ce qui semble faire le bonheur de notre avocat général.
Quant à Tournier-Lasserve, la mort de son fils lors d'un accident de moto entre Soisy-sur-Seine et Draveil l'avait complètement abattu.
Mary, on s'est peut-être connus, j'ai longtemps habité Étiolles... la Pompadour y est née.
Rédigé par : Savonarole | 02 juillet 2016 à 21:47
Notons quand même que Balkany se retirerait pour un motif très honorable : éviter le cumul des mandats !
Pour Georges Tron le cas est à nuancer, il semble qu'il ait été innocenté.
Rédigé par : Carl Roque | 02 juillet 2016 à 21:38
Pratiquement le même jour que cette funeste et scandaleuse investiture, Edgard Pisani grand résistant, homme d'Etat (grand ministre de l'Agriculture et de l'Equipement sous Pompidou) décédait.
Je n'ai pu m'empêcher de faire ce parallèle...
On pourrait prendre aussi des exemples à gauche et comme la liste serait longue, je ne la commencerai pas...
Balkanysation de la politique !!
Rédigé par : caroff | 02 juillet 2016 à 19:59
Leur autosuffisance débordante et l'admiration narcissique hautement élevée qu'ils ont d'eux-mêmes leur fait presque oublier que sans nous ils ne sont rien. Balkany et Sarkozy, deux copains depuis toujours, ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre. Je te tiens, tu me tiens par la barbichette... La peur des procédures judiciaires en cours est pour eux l'un des plus sûrs soutiens qu'ils se doivent mutuellement, au cas où ils seraient appelés à se rejoindre dans un salon VIP de 9m².
Rédigé par : Ellen | 02 juillet 2016 à 19:46
Le maire qui embauche ou fait embaucher inutilement par une association ou autre institution un nouveau fonctionnaire parce qu'il en attend en retour le soutien de sa famille lors des prochaines élections, vaut-il mieux que P. Balkany ?
Comme la réponse est non, on peut mettre la majorité des maires de France dans le même sac.
Je regrette toujours que P. Bilger ne dénonce pas les systèmes qui permettent la corruption, à commencer par le système judiciaire ; non tant du fait des fraternités dans la magistrature que de l'organisation judiciaire.
Les cours administratives d'appel et la surcharge des tribunaux administratifs ont par exemple été créés et entretenus pour allonger les procédures.
De huit mois jadis pour une décision définitive, nous en sommes maintenant à quatre ou cinq ans - ce qu'il faut pour mettre les réélections à l'abri.
Pourquoi ne pas le dénoncer ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 juillet 2016 à 19:15
Vous plaisantez ! Balkany a dit qu'il ne démissionnerait jamais de son mandat de maire, son sacrifice et sa vertu ont quand même des limites ! Impliqué et aujourd'hui mis en cause dans plein d'affaires, j'aurais honte qu'il me représente. Dehors, dehors, dehors !
Et la loi ! La loi qui devrait interdire à tous ces repris de justice d'exercer le moindre mandat électif. Là on trouve moins de monde au balcon pour la faire passer, ne serait-ce que l'évoquer.
Il est impensable que même Juppé qui avait récidivé soit encore potentiel candidat, si mes souvenirs sont bons, il s'était fait prendre une deuxième fois pour le financement de son parti.
Fini, terminé, la moindre condamnation, dehors de l'élection. Quand on voit la liste des personnes politiques connues et les raisons de leur inculpation, j'en ai froid dans le dos. Ainsi le "tous pourris" adossé à la défiance envers le politique ne fait qu'augmenter et les votes de se porter vers le FN. Tout le reste est blabla.
Personne dans les camps respectifs n'ose se lever pour le crier haut et fort. Qu'on se rassure la nature à horreur du vide, de nouvelles têtes apparaîtront et la démocratie dans l'honneur d'avancer à nouveau.
La "vieille politique" dénoncée par Le Maire, qui salit tout et gangrène notre pays, doit être éliminée, mais sans volonté rien ne se fera. En plus d'appeler au non cumul, que ce dernier ajoute la non condamnation concomitante et là j'examinerai sa candidature avec un peu plus d'attention et de crédibilité.
Rédigé par : Giuseppe | 02 juillet 2016 à 18:12
S'ils veulent retrouver du crédit, les partis politiques de tous les bords ont tout intérêt à faire le ménage dans leurs rangs en écartant les profiteurs et les brebis galeuses. Tout se sait aujourd'hui et ceux qui ont dérivé sont tôt ou tard rattrapés par la patrouille. Et quand on monte au cocotier... on connaît la suite !
Rédigé par : Jabiru | 02 juillet 2016 à 18:05
Monsieur Philippe Bilger, je suis entièrement d’accord et à 1000 % avec la teneur de votre billet. D’un point de vue strictement politique, on hésite face à pareil adoubement par les élus LR : bêtise crasse ? cynisme ? déconnexion des réalités ? etc.
Outre l’incroyable incivisme de ces investitures - sauf pour les élus LR membre de la commission - celles-ci ne manqueront pas d’alimenter le discrédit frappant la classe politique, et donc le "tous corrompus tous pourris".
A croire qu’on veut à toute force augmenter l’aura de MLP et du FN, bien évidemment ceux-ci feront leur miel de ces investitures !…
Même si Patrick Balkany vient ce jour de renoncer, un sursaut de lucidité ?, le mal est hélas déjà fait.
Rédigé par : Trekker | 02 juillet 2016 à 17:29
J'ai travaillé plusieurs années en Essonne comme collaboratrice d'un élu (député et conseiller général) et je garde de sérieux doutes quant à la culpabilité de Georges Tron, séducteur certes, mais de là à en faire le portrait d'un obsédé sexuel doublé d'un violeur, il y a un monde ! Le plus étonnant c'est que Jean Tournier-Lasserve, ex-maire de Draveil et ancien procureur, homme respectable et respecté (décédé en 2011) n'a jamais fait la moindre allusion de cet ordre sur son successeur, alors qu'il savait tout sur tous et n'avait pas la langue dans sa poche. Et curieusement, l'affaire a éclaté quelques mois après son décès...
Concernant Balkany, il a renoncé à sa candidature. Tant mieux ! Alors à quoi bon en parler, d'autant plus si l'on ne réside pas à Levallois dont il reste le maire. A ma connaissance, il n'a pas emporté la caisse du PR et pour les faits qui lui sont reprochés, il appartiendra à la justice seule d'en juger.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 juillet 2016 à 17:22
Coup de pied de l'âne, Balkany en jetant l'éponge se désiste en faveur de son ancienne attachée parlementaire... LR auront l'occasion de montrer leur sens des convenances en écartant la candidature de cette jeune femme, dont le mérite, faute d'une longue expérience, reste d'avoir été formée et promue par Balkany.
Rédigé par : Yves | 02 juillet 2016 à 17:16
@Philippe Bilger
Existe-t-il, aux LR, une volonté, une résistance, un sursaut, une réprobation, une dissidence, un courage, une affirmation qui permettent encore d’honorer ce parti et de le croire fiable dans les choix décisifs qu’il va devoir opérer ?
La réponse est NON. Et cela ne concerne pas seulement LR.
TOUS les partis, même ceux n'ayant pas encore gouverné ont la même "mentalité".
Quelqu'un l'avait compris avant tout le monde : Charles de Gaulle.
Il était hélas à prévoir qu'après sa disparition, le "régime des Partis" retrouverait toute sa splendeur.
Rédigé par : Deviro | 02 juillet 2016 à 16:40
Comment un grand parti d’opposition peut-il ainsi, contre les principes de rectitude et de bienséance (...)
Opposition ? Vous avez dit opposition ? Opposition à qui au juste, de manière franche et sans ambiguïtés, au Peuple ?
Rédigé par : Exilé | 02 juillet 2016 à 16:29