« Nicolas la Menace... | Accueil | Décryptage #17 - Que François Hollande se fasse des cheveux pour la France! »

13 juillet 2016

Commentaires

zenblabla

@Noblejoué

Là, nous sommes d'accord !
Que le monothéisme ne coûte pas cher, c'est une vision unilatérale étendue par tous les côtés des croyances en vigueur, quel marché en effet !
(Je vis à Strasbourg, un haut lieu de la marchandise du temple, c'est là où aujourd'hui, c'est ici par la mise avec l'Europe et l'Université de haut vol que s'investit la place...)
Bref, j'oubliais le tramway !

Si la raison parvient sans rire à contenir l'humour, par-delà la faconde englobante de l'humour, cette raison qui ne soit faite ailleurs qu'en merveilleux algorithmes pour encenser un Dieu tellement beau joueur, cette raison est-elle pour un Dieu qui n'est pas dans le marché...?

On n'y croit presque plus, tandis que subsiste la contre-valeur en argent qui ferait raison, mais la fixation du prix, pour autant la concurrence loyale promise par l'Europe et tout le Bataclan...
C'est insoluble, et pratiquement déraisonnable !!

Vivent les Dieux !
J'ai remarqué que Régis Debray montait aux médias pour rassurer dans l'espèce !

Noblejoué

@zenblabla
"Devenir polythéiste plutôt qu'agnostique... je le dois bien plus aux protestants qu'aux islamistes, mais ce serait encore bien trop romanesque que raconter tout cela !"

Vous auriez tort de vous priver, j'adore le côté romanesque de la vie !

"Plusieurs dieux, c'est évidemment beaucoup trop cher."

Je veux y voir de l'humour, parce qu'au contraire, c'est le monothéisme qui est hors de prix. Chaque version du monothéisme se dispute avec les autres, et si ce n'était que cela ! Ils ennuient aussi les polythéistes, athées et autres agnostiques.
Cependant, je n'idéalise pas les polythéistes : à présent, en imitation des monothéistes, les hindouistes sont, eux aussi, d'imbuvables persécuteurs.

zenblabla

@Noblejoué

Oui voilà, vous tapez juste, déjà vous préoccupant depuis l'argent...
Racheter des fautes, c'est très pacifiant... comment faire sans l'argent ?
J'en suis d'accord, à moins que mon accord soit déficient.

Pour ce qui pourrait relever d'une aristocratie dont je ne sais qu'avoir du mal à rendre compte, c'est peut-être parce que je reste sidéré malgré l'âge, de connaître encore aujourd'hui les effets de l'attitude républicaine de l'un de mes ancêtres, celui qui au XIX° avait tellement lutté contre la dépense somptuaire de l'édification d'une église dans son village, dont il était le maire mais aussi un assez grand propriétaire des terres du banc, cela en boues de Saône, qu'il fut celui qui fut enveloppé en bière du drapeau tricolore en manière de protester ad patres suivant ses volontés !
Une aristocratie vivace depuis les boues de Saône, mais encore les confins d'entre les Ducs de Bourgogne et Charles Quint, ceux d'entre les départements apparus après révolution entre la Bourgogne, la Franche-Comté, les Vosges et le Jura.
C'est cela l'aristocratie made in zenblatage, vous voilà rencardé !
Là-bas, dans ces confins, il y avait les plus belles filles du village, celles qu'avait conçu le pensionné de 14-18 puisqu'il ne lui restait plus qu'un poumon après la moutarde qui n'étant pas du lieu, mais qui lui fit concevoir avec son seul poumon, son anneau à l'oreille et son goût de la pêche, les plus belles filles du village, là où en sorte d'ironie la moutarde se cultivait encore.
Bien sûr qu'à chaque fille la pension du gazé s'augmentait des allocs !
Mais dans ces années-là, personne n'avait à ma connaissance un anneau à l'oreille.

Aujourd'hui, le village file bon train, il n'y a plus de pensionnés, il y a concours désuet mais en exergue de poils dans la main.
Car chacun y a des doigts d'or et, stupéfiant, les petites unités industrielles du coin, si elles ont changé d'actionnaires, n'ont pas changé de nom et tournent en leur site depuis soixante ans !
Il est vrai que la cuillère ne tient plus verticale dans le bol de cancoillotte, mais cela c'est juste la malbouffe, mettons que l'on s'arrange !

Pour l'argent en protestantisme, là, il faudrait un budget d'étude...
Devenir polythéiste plutôt qu'agnostique... je le dois bien plus aux protestants qu'aux islamistes, mais ce serait encore bien trop romanesque que raconter tout cela !
Plusieurs dieux, c'est évidemment beaucoup trop cher.

Avec un père mathématicien pas trop loin d'être protestant puisqu'il descendait d'une vallée des Alpes et une mère pratiquement athée puisqu'elle s'extirpait des boues de Saône, de mon côté, je ne vais pas beaucoup vous aider.
Si vous écoutiez Debré, à donf des média en ce moment, il vous en raconterait bien mieux que moi au sujet.

Noblejoué

@ zenblabla
"Je brode depuis l'aristocratie d'une pensée"

Laquelle ? Développer m'aiderait. En attendant, eh bien je n'ai pas eu mes trois réponses aux devinettes bouddhiques, bon j'imagine qu'elles n'existent pas ou, si on est plus indulgent, qu'il s'agit de pratique et que chacun se bricole la sienne.

Enfin, si je comprends quelque chose, comme notre hôte, vous défendez le service public, c'est bien.

"Se peut-il possible d'arrêter la stupide idée, plus que bien de chez nous, de la contre-valeur en argent, celle qui avec le protestantisme a entendu sans s'assourdir reléguer les catholiques et disposer les juifs, et ignorants par exemple les bouddhistes !"

J'ai l'impression que vous pensez que les protestants ont gagné une sorte de bataille culturelle contre les religions que vous citez. Que les Français comme les protestants aimeraient trop l'argent.
Si vous dites bien cela, je ne peux vous suivre, non que je croie que les protestants et les Français n'aiment pas l'argent, mais les Juifs, qui ont été rançonnés pendant des siècles par les chrétiens, savent que l'argent peut sauver la vie. Et les monastères bouddhistes avaient et ont peut-être encore des trésors inépuisables servant certes au salut version bouddhiste mais leur donnant aussi une énorme puissance.

Ceux qui prétendent mépriser l'argent et le condamnent en sont au moins aussi obsédés que ceux qui cherchent à l'amasser... Les gens qui n'y attachent pas plus d'importance que ça, quelle que soit la raison, ne le condamnent pas, quand par aventure ils en parlent, disent qu'il est un bon serviteur, un mauvais rêve, et exposent plutôt leurs vues dans d'autres domaines.

zenblabla

@Noblejoué

Merci d'abord la considération.

Si je me relis, alors je me comprends aisément.
Tandis que j'essaie pas être trop troll.
Alors en alternant, je sais pas trop (tellement) comment faire !

J'admire la "sollicitude" de notre hôte, la puissance qu'avec lui il y a l'idée vénérable du service public, toute la difficulté de remiser cela en politique.
De mon côté, je brode depuis l'aristocratie d'une pensée, au moins avec notre Hôte, pensée longtemps fabriquée et qui n'a désormais que l'assurance des origines d'une idée valeureuse hourdie pour le service public, celle qui faute d'être irréprochable toujours puisse être exemplaire autant que je l'ai vu en ma famille hélas disparue.

Demeurant, j'ai peur que ce genre de "sollicitude" puisse s'évanouir.
J'alimente alors, ni plus ni moins, et ce n'est pas très grave si cela ne se comprend pas, car si je me souviens bien de mes premières lectures, je n'y comprenais pas les entourages, mais je lisais bien que cela ne pouvait pas diminuer le présent !

Souvent c'est comme depuis "It's a shame" qu'est diminué le présent...
http://www.deezer.com/album/88200
Cela raconte comment la démocratie est devenue au service d'une fraction de votants... déjà et malgré de Gaulle, le peuple suivant l'acteur Nixon, celui qui nous revient depuis cinquante ans de tous les bords... avec l'idée de la contre-valeur en argent qui pourrait tout recouvrir...
It's a shame !

Se peut-il possible d'arrêter la stupide idée, plus que bien de chez nous, de la contre-valeur en argent, celle qui avec le protestantisme a entendu sans s'assourdir reléguer les catholiques et disposer les juifs, et ignorants par exemple les bouddhistes !
Comprenez-vous ?

zenblabla

@Mary Preud'homme !

Oups !

Si la généralité ne fait pas loi, l'injonction avec le quatre heures comme on y mangerait y parviendra facilement.
Oui, à tort j'ai écrit contre la généralité... à tort je n'ai pas répondu en quatre heures, et me voilà tout empesé de fautes inouïes, j'en conviens.

Oui Madame, figurez-vous avoir perdu votre téléphone forfait Mobicarte Orange, alors appeler le 3900 à chaque heure pour ne pas perdre votre numéro ni vos possibilités de contacts, alors entendre un ordinateur Orange vous raconter patiemment chaque jour depuis sept jours que votre dossier est en cours de validation et avoir à rappeler dans 24H, alors courir chez le Pakistanais qui n'étant pas né de la dernière pluie, celui qui vous dépanne en dix minutes et 17 euros pour nouveau numéro autant que "desimblocage" d'anciens appareils fourbis de répertoire et transferts de contacts sur nouvelle carte à 2€ (compris dans les 17€), tandis qu'ont été traînées huit heures en ligne au 3900 à 1€ l'appel (soit 15€ sans avoir pu ne serait-ce qu'exposer un problème), mais aussi en boutique Orange, et en site internet Orange pour enfin rencontrer un vendeur à qualifier de philosophe puisqu'il vous raconte sans ciller que travailler avec "Mobicarte Orange" c'est le prix de la liberté (20€/mois pour appels et SMS illimités...! plutôt que 10€ par abonnements qui permettent aux banques de toucher 70€ si rejet apparaît du virement qu'automatiquement Orange instigue pour alimenter ses algorithmes) etc. !

Bref, il y a d'un côté le technicien philosophe de la boutique Orange qui vous explique que vivre c'est gérer des revenus réguliers possibles en algorithmes, que la liberté c'est l'échappement à telle contrainte (soit 20€/mois), et il y a de l'autre côté le vendeur paki qui ne sait que le cash, craque votre vieux portable en sept secondes pour que vous ne soyez pas tout nu, tout en contestant le nombre de photocopies voulues ne pas être payées et pourtant tirées, et qui gère les envois cash dans la mondialisation en milliers d'euros !

Ce sont les rapports au temps comme aujourd'hui.
"Ça fait que j'ai pas toujours quatre heures dispo... perso !"
Je regrette ne pas avoir réussi, en quatre heures.
En plus il y a du temps qui n'est pas désagréable ici, et je vous en sais gré.

Mais cela dispensera-t-il de parler de l'horreur, depuis un rapport au temps absolument désuet, celui qui revient par la violence pour rameuter l'intemporel... un genre bien hourdi en généralités ?
Il ne faut pas badiner avec le temps que l'on a sur terre !

Noblejoué

@ caroff
"J'ai analysé ma réaction comme une recherche nostalgique d'une réconciliation, par notre entremise, entre deux peuples antagonistes !!"

Intéressant. Ca fait royal, deux personnes de nationalité différentes liant leur peuple par leur alliance, ça fait aussi nostalgie de ce qui aurait pu être.

caroff

@Noblejoué
"Sinon, détail, quels étaient les raisons de la non-vie avec le premier amour du trop comblé, si ce n'est pas trop indiscret ?"

Nationalités différentes, cultures (elle musulmane, moi chrétien) peu compatibles, peurs réciproques de l'avenir...
J'ai analysé ma réaction comme une recherche nostalgique d'une réconciliation, par notre entremise, entre deux peuples antagonistes !!

Noblejoué

@ caroff
"Mon premier grand amour m'a retrouvé alors que, marié et totalement comblé, je pensais pouvoir résister à ses approches."

L'amour réciproque comble.

"Mais je n'ai pu me résoudre à la fuir quand j'ai compris les raisons pour lesquelles nous n'avions pu faire notre vie ensemble..."

L'amour ancien n'est pas éteint. L'élucidation de ce qui est obscur et le refus de l'absurde d'être condamné à la séparation de la personne qu'on aime alors que l'obstacle cognitif est levé incline à renouer.

Comment faire le moins de mal possible ?

Sinon, détail, quels étaient les raisons de la non-vie avec le premier amour du trop comblé, si ce n'est pas trop indiscret ?

Herman Kerhost

Voici un texte de Jean Zin de 2010 traitant du désir : "Le désir plus que la vie"
Bonne lecture ! (Pour ceux qui ont un peu de temps et le désir d'aller plus loin dans la réflexion...)

http://jeanzin.fr/2010/06/27/le-desir-plus-que-la-vie/

Diogène

@caroff

Pardon d'être tatillon.

"Marié et totalement comblé" et vous n'avez pu vous résoudre à la fuir...

N'avez-vous pas l'impression d'un grand trou dans votre propre imaginaire du comblement ?

Diogène

Le désir comme puissance d'agir ou de persévérer dans l'être.

Je découvre chez Monsieur Bilger un spinozisme que je ne lui aurais pas soupçonné.

"Le désir est l'essence même de l'homme en tant qu'elle est conçue comme déterminée à faire quelque chose par une affection quelconque donnée en elle" Spinoza, Ethique III .

L'idéal d'une vie bonne ne serait-il pas de parvenir à ce degré de plénitude qui nous retient de projeter dans ce que nous ne possédons pas, la condition de la réalisation d'une satisfaction perçue comme ultime ?

Quand le baiser à la dérobée n'est vu que comme bonheur fantasmé.

Je pense pour ma part qu'il existe dans ce principe de vie personnelle une forme de richesse dont on n'a pas vu le bout, et que seules les forces intrinsèques à chacun pour y atteindre, demeurent d'une acquisition possiblement compliquée.

Parvenir à penser que ce que nous pouvons désirer n'est pas désirable en soi.
Vaste programme.

jlm

@PB

Un désir comblé : celui d'avoir le plaisir de vous lire sans avoir rien à redire.

Noblejoué

@Achille @Lucile @ Ellen
"Vous n'êtes les seuls à vous torturer l'esprit, et je confirme. Le zenblabla n'est pas seulement zen. Il est incompréhensible !"

Bof, c'est le zen et plus généralement le bouddhisme qui est charade sur charade. Par exemple, qu'est-ce que peut bien être le claquement d'une seule main ? Le vide qui n'est pas le néant ? L'indifférence mariée à la compassion ?
Ouais, quand on abandonne le tiers exclus, on est vite à l'ouest ou plutôt dans la "lumière" orientale. Bref, j'aime mieux la poésie chinoise ou inspirée par elle que sa pensée, pensée qui dit d'ailleurs que "le sage est sans idée".

caroff

@Alex paulista
"Résister au désir c'est facile, à l'amour beaucoup moins".

Oh que oui !!
Mon premier grand amour m'a retrouvé alors que, marié et totalement comblé, je pensais pouvoir résister à ses approches.
Mais je n'ai pu me résoudre à la fuir quand j'ai compris les raisons pour lesquelles nous n'avions pu faire notre vie ensemble..
La puissance de son amour, son intensité ont mis en grand péril mon couple.
Seule sa mort récente a eu raison de ce rapprochement.

Noblejoué

@ Claude Luçon

Pardon de m'être trompé sur la nature de votre message. En fait, ce que vous dites de Madame Bilger et de votre propre couple, tout est absolument adorable !
Au plaisir de vous lire.

Ellen

@Achille et @Lucile

Vous n'êtes les seuls à vous torturer l'esprit, et je confirme. Le zenblabla n'est pas seulement zen. Il est incompréhensible !

Lucile

@ Achille
"Quand je lis un commentaire de zenblabla, j’éprouve la même perplexité que..."

Oui, mais il a des fulgurances. Je cite : "Par quoi et par qui va-t-on bien pouvoir obtenir du détachement, tout en conservant nos attachements ?". Il y a là une maladresse naïve, qui fait que ça sonne juste, plutôt que littéraire, et zenblabla évoque de façon resserrée, lui qui est souvent si prolixe, une question fondamentale ; qui plus est, il reste dans le sujet, quoiqu'il l'aborde un peu de biais.

Claude Luçon

@ Noblejoué

Mon commentaire ne doutait pas de la fidélité de Philippe Bilger, seulement une tentative de faire la connaissance de Madame Bilger qui répond fort aimablement aux e-mails qu'on lui adresse.
J'ai eu la même chance que Philippe Bilger pendant 53 ans, mon épouse est décédée en 2013, c'était pour le plaisir et par nostalgie, voir un autre couple heureux.

vamonos

Mon professeur de latin, paix à son âme, gagnait sa vie en enseignant des rudiments de l'histoire de l'Empire romain à des élèves ignares dont j'étais un des plus parfaits exemples.

Le mythe de Cupidon et Psyché hanta la salle de cours et fit l'objet d'un devoir noté. Après de multiples épreuves fabriquées par Vénus, Cupidon parvient à concrétiser et finaliser le désir ce qui garantit l'accession de Psyché jusqu'au Mont Olympe où elle accède à l'éternité. Deux mille ans plus tard, ce mythe peut encore aujourd'hui être appliqué à notre société de consommation dont les magazines "dits" féminins sont l'un des vecteurs. Une femme entre, les yeux agrandis par l'émerveillement dans une boutique où Cupidon a placardé des affiches sur lesquelles on peut lire "-40%". Après avoir assouvi son désir d'achat, elle ressort du magasin apaisée et comblée.

Mon professeur de latin, encore lui, aimait parler du moyen de locomotion des guerriers de l'Antiquité. Le char était un exemple qui servait à illustrer les théories les plus diverses. Ainsi, l'une des allégories consistait à mettre en perspective le char avec le corps humain, le conducteur avec la raison et les chevaux avec les désirs. Les rênes sont l'outil le plus sûr pour que les chevaux ne s'emballent pas dans toutes les directions. La raison dirige les désirs qui eux-mêmes font avancer le corps humain.

Achille

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand je lis un commentaire de zenblabla, j’éprouve la même perplexité que devant une notice de montage d’une commode achetée chez IKEA.
C’est tout simplement incompréhensible.

calamity jane

C'est vrai que je vous imagine mal papillonnant Monsieur Bilger ! On vieillit rarement avec celles chez lesquelles on voudrait aller butiner !
Idem pour les dames.
C'est Pascale B. qui doit bien se marrer en lisant votre billet !

L'envie était l'un des sept péchés capitaux, ce qui le différencie essentiellement du désir.

Ellen

Oh, désir quand tu nous tiens !

Et c'est combien pour chauffer le lit du "Moi Président" normal ?

Merci les sans dents de payer mon coiffeur.


Alex paulista

Résister au désir c'est facile, à l'amour beaucoup moins.

Mary Preud'homme

@ M. zenblabla

Une simple remarque généraliste qui pouvait effectivement faire un sujet de dissertation vous a fait réagir à tort et me prêter des intentions qui n'étaient nullement les miennes.
Devoir à refaire ! Vous avez quatre heures.

zenblabla

@Mary Preud'homme !

Ah !
Je me régale autant que vous vous trompez !
J'ai bien fait, faire un détour par ici, attiré par un titre si délicieux... alors bavassant.

Madame,
Il n'y a aucune confusion possible entre "le désir" et "l'envie", verrez-vous ?
Le désir c'est dans la cervelle d'un quidam, l'envie c'est le désir d'autrui qui est dans sa propre cervelle envisagé en la cervelle du quidam et qui est spécifié par sorte de fausse grâce comme "l'envie"... avant même que le mot envieux soit qualifiant, ainsi soient les mots, c'est simple isn't it ?
Envie/désir...

Comme si c'était entre nous, vous spécifiez d'avance entre un moi désireux et un autre enviant... laissant le doute...
Pas bon, pas bon !
Soit on parle de désir, soit on parle d'envie, pourquoi semez-vous le doute ?

Depuis le désir, l'envie comme vous dites, cela ressemble, à mon avis et comme trop souvent, à une translation qui qualifie depuis soi avec l'autrui, comme si cela pouvait ramener en même chose devenue confuse, et comme vous faites benoîtement par l'intention peut-être de confondre.
Le mot de "désir" est rapproché par vous sur exactement une chose différente, comme si cela pouvait être généralement que le désir soit l'envie.
Vous, votre rigueur de moi connue, vous devriez vous l'interdire, par le genre de l'intention suspendue...
Je ne peux pas laisser passer cela, il y a de deux choses incompatibles que vous rabibochez on ne sait pourquoi, entre le désir et l'envie !
Par votre raison, vous faites procès à "on ne sait qui", cela n'est pas présentable, alors je vous alerte comme il faut !

Avec plaisir, car entre envieux on se comprend...
comme s'il fallait augmenter avec un vieux dire drômois qui prétend que : "On ne vit que pour l'envie" !

semtob

Cher Philippe,

Vous ne parlez pas du désir, là. Dans la passion amoureuse, il n'existe qu'un désir fou, envahissant et tout enrobé de souffrance, et la raison perd son existence malgré tous les efforts désespérés des amants.
Dans la passion des textes, des racines, il n'existe plus non plus de raison, un état presque maniaque, une curiosité envahissante.
De désir dans la sagesse, il n'y en a plus non plus.
Etre l'esclave de sa raison, c'est s'enfermer dans une routine mortifère.
Seules les âmes sœurs sauront le contredire.
Il faut pour le désir et le plaisir, ce chaos des sens, cet imprévisibilité, cette fantaisie à tout ébranler.
Rien n'est plus destructeur que le choix de la sécurité dans le vécu du désir.
françoise et karell Semtob

Catherine A : ne s'agirait-il pas d'Antoine Pol ?

Philippe, si vous pensez aux Passantes, ce texte est d'Antoine Pol et non de Paul Fort. Pour l'anecdote, il me semble qu'après l'avoir longuement recherché et trouvé, Brassens avait un rendez vous avec lui ; rendez-vous manqué car Antoine Pol mourut deux jours plus tôt.

Zenblabla

Quel joli titre de billet !
(le sexe, c'est quand même celui de l'autre... oder ?)

Nous voilà dans le "vouloir", par devant les tiraillements.
Tous les attributs de la séduction amènent aux nécessités du vouloir, autant qu'à la fin, et avant même que cela commence par la séduction, dans la cervelle... celle qui est avide de détachements, vous savez bien comment cette cervelle est déterminée par les attachements que l'histoire lui a fourbis.
J'adore l'aristocratie, cela détache du vouloir, et cette aise aristocratique n'est pas à la portée de toutes les...

C'est dommage de dire en passant tellement votre billet est stupéfiant !
Par quoi et par qui va-t-on bien pouvoir obtenir du détachement, tout en conservant nos attachements ?
Une petite mathématique s'impose...

Et le plaisir de vous lire quoi que je dise !

Herman Kerhost

@Savonarole

"On aime une femme lorsqu'en sa compagnie on se sent aussi bien que lorsqu'on est seul." (Jean Yanne si je ne me trompe pas...)

Tipaza

Le désir, il suffit de peu, de très peu pour l’inspirer.

Qui peut résister à cette invitation sobrement mais intensément érotique ?

https://www.youtube.com/watch?v=Zshm1Vxqfh4


Noblejoué

@Claude Luçon
"Ex-juge ou pas ex-juge, on veut entendre et voir le témoin."

Non, moi je crois à la fidélité de notre hôte.
Mes attendus : il y a le bonheur de faire un avec la personne aimée, d'être au-dessus de tout soupçon chez toute personne qui croit et/ou s'est engagée auprès de l'autre à la fidélité. Il y a sans doute chez un ancien magistrat le désir de ne pas ressembler aux transgresseurs auxquels il a eu affaire autrefois. Il y a l'envie de se proposer en exemple pour inciter les autres à un même bonheur. Il a le souci de se distinguer, d'être fidèle à ses idées et d'aller à contre-courant de la doxa du moment : être soi, ce n'est pas forcément "transgresser", drôle de transgression quand elle est une mode. Il y a qu'on peut séduire par d'autres moyens que la conquête amoureuse, ainsi par livres, blogs et interviews.

@ breizmabro

Comme vous avez raison pour les homards ! Pour la nourriture. Mais il ne faut pas oublier le breuvage. Que vous soyez vin ou cidre, ou les deux, à la bonne vôtre !

Corinne

Bonjour et merci pour vos mots.
"Pourquoi, d’ailleurs, le désir, ce sentiment si consubstantiel à l’être, cette pulsion qui ne cesse de nous projeter au-delà de nous-mêmes, qu’elle s’arrête au bord ou se réalise, est-il généralement limité à l’approche sexuelle ?"

C'est une question centrale en effet que je me pose. Pourquoi l'approche sexuelle semble-t-elle souvent surpasser les autres approches qui sont pourtant elles aussi le produit d'un désir ou de désirs ? Désirer un être, c'est désirer autant son cerveau, ses mots, ses gestes, ses centres d'intérêts, ses joies, ses peines que la manifestation de son désir de jouissance sexuelle. Pourquoi la jouissance sexuelle domine-t-elle tellement les autres jouissances ? Est-elle cause ou conséquence des autres ? Le désir d'un être comprend le désir de jouir de lui et de le faire jouir de soi. Mais est-ce pour autant forcément sexuel sans pour autant chercher à l'exclure, à le dégrader ? La jouissance sexuelle si elle est nécessaire, est-elle pour autant suffisante dans le désir de l'autre ? Le désir d'un être, c'est le désir de sa personnalité, de son histoire. Est-ce aussi des propres désirs de l'autre qui peuvent être impossibles à assouvir par une seule personne ? Dans ce dernier cas, je craindrais pour ma part de ne vivre qu'intranquille des manques de l'autre...

"S'attacher à une personne qui est un pluriel à elle seule. Ce qui est éparpillé ailleurs, elle le rassemble et vous en fait don".

C'est pour moi la plus belle forme de désir et de don. Mais peu d'élus possibles. Et sans doute peu de candidats, également. Quand on désire cet autre pluriel et généreux, on ne se pose aucune question. On le désire en tout. Quelle belle traduction du désir pluriel et non astreint à son approche classiquement sexuelle.
Merci infiniment pour ces mots qui font réfléchir. D'ailleurs ma réflexion (pas forcément bien traduite ici car trop rapidement exprimée pour moi par manque de temps) s'expose sans doute à bien des oppositions et analyses qui en montreront peut-être sa faiblesse aux yeux de beaucoup. Je ne sais pas.

Achille

Bonjour,

Le problème avec le désir, c’est que nous sommes confrontés à deux situations :

1 - On parvient à le satisfaire et alors c’est la jouissance, l’exaltation, qui dure généralement le temps que l’on reprenne contact avec la réalité. Parfois un désir peut s’avérer décevant, l’objet de la convoitise s’avérant fort différent de la réalité.

2 - On se ramasse un râteau et alors c’est la frustration, l’aigreur qui elle peut durer longtemps comme tout plaisir inassouvi.

Ceci étant ce qui importe dans une vie (enfin pour moi) c’est le bonheur. Comme le dit la chanson de Christophe Mahé, "Il est où le bonheur"

C'est une bougie, le bonheur
Ris pas trop fort d'ailleurs
Tu risques de l'éteindre
On l'veut le bonheur, oui, on l'veut
Tout le monde veut l'atteindre
Mais il fait pas de bruit, le bonheur, non, il fait pas de bruit
Non, il n'en fait pas

En fait comme le dit fort bien Jacques Prévert on reconnaît le bonheur au bruit qu’il fait quand il s’en va.

breizmabro

@ Lucile | 13 juillet 2016 à 19:15

Coucou aussi.

Pour être iodé on est iodé ! ;-) MAIS les casiers à homards donnent à fond.

Chez nous, sur notre île, pas tellement de désir/papier glacé mais beaucoup d'envie de partager nos homards :-D

A chacun ses désirs...

breizmabro

"A partir du moment où on a la chance, comme moi et quelques autres, d’appréhender la fidélité non pas comme un devoir mais telle une évidence incarnée, le désir se nomme au singulier et s’attache à une personne qui est un pluriel à elle seule"

Super ! En même temps M. l'avocat général (même ex), le contradictoire devrait être respecté !! :-D

Ellen

@Claude Luçon à 18:39
"Ex-juge ou pas ex-juge, on veut entendre et voir le témoin."

Un couple qui s'aime n'a pas besoin de témoin ni s'afficher en personne.
Vous connaissez celle-là : Pour vivre heureux, vivons cachés.

Pour moi, c'est clair. La démonstration timide du baiser à la dérobée est finement représenté par M. Bilger donné à sa dame bien-aimée, son épouse.

Ca fait du bien un peu de romantisme.

Savonarole

"Elle était belle comme la femme d'un autre" (Paul Morand)

Lucile

Coucou breizmabro ! Merci de nous envoyer un petit courant d'air frais et iodé de votre île.

Yves

On ne dira jamais assez le long supplice des hommes dont la beauté, le charme, la retenue, en font des friandises offertes en permanence à la gourmandise de l'armée des prédatrices.
À l'inverse, ce n'est pas la peine de complimenter ceux dont je fais partie, qui, sans être affligés d'un physique repoussant ni d'un esprit éteint, ont dû ardemment ferrailler pour séduire au cours d'une existence seulement quelques spécimens du genre complémentaire.
Ne pas se vanter de sa fidélité conjugale, si elle n'a jamais été assiégée.


Claude Luçon

"A partir du moment où on a la chance, comme moi et quelques autres, d’appréhender la fidélité non pas comme un devoir mais telle une évidence incarnée, le désir se nomme au singulier et s’attache à une personne qui est un pluriel à elle seule. Ce qui est éparpillé ailleurs, elle le rassemble et vous en fait don."

A Philippe Bilger :
On attend un billet de Madame Bilger pour nous confirmer ce que vous nous avez déjà déclaré plusieurs fois à savoir qu'elle est l'heureuse épouse d'un mari amoureux et fidèle depuis longtemps ! Bien entendu lorsqu'elle postera ce billet c'est elle qui devra apparaître sur la photo en haut à droite.
Ex-juge ou pas ex-juge on veut entendre et voir le témoin !

Savonarole

Désirer follement Sarkozy, puis désirer follement Hollande, désirer follement Bayrou, et puis désirer follement Juppé c'est en effet une forme de fidélité, mais moi pas connaître.

Dans mon fauteuil roulant

Rien à voir, mais demain lors de la conférence de presse du Président, il est dommage que le journal féminin Elle, dont vous parlez, ne soit pas parmi les journalistes.
On en saurait plus sur les frais de coiffeur de FH.
Enfin, je dis cela je ne dis rien. Après tout David Pujadas ou Laurent Delahousse aborderont peut-être le sujet...
Comme vous le dites en introduction, "l'intérêt n'en n'est pas évident".

Mary Preud'homme

On fait souvent la confusion entre désir et envie.

breizmabro

"Les magazines dits féminins, durant l’été, privilégient toujours les mêmes thèmes dont l’intérêt n’est pas évident même s’ils relèvent d’une quotidienneté susceptible de nous impliquer"

Depuis mon île de Sein (oups !) je fais "à certains" un p'tit coucou, et vous adresse une citation (de je ne sais plus qui ;) qui dit : "il n'y a qu'un décolleté pour pousser un homme à chercher la profondeur chez une femme"...

Que disent les magazines dits masculins cet été M. Bilger ? :-D

Noblejoué

"Pourquoi, d’ailleurs, le désir, ce sentiment si consubstantiel à l’être, cette pulsion qui ne cesse de nous projeter au-delà de nous-mêmes, qu’elle s’arrête au bord ou se réalise, est-il généralement limité à l’approche sexuelle ?"

Hypothèses :
Parce que les sexuels sont des obsédés.
Parce qu'il y a eu tant d'interdits que le moindre désir conquis sur le qu'en dira-t-on apparaît comme une affirmation de soi.
Parce que, comme la nourriture, la chair partagée dans le sexe appelle le commentaire. S'il s'y ajoute de l'amour, alors...

"Pour la personne qui ne se love pas dans le passé, qui ne sait pas assez goûter le présent dont la saveur s’éteint si vite, il n’y a que le futur qui permette de se nourrir de projet, d’espérance, d’au-delà. Le désir est ce qui prolonge, amplifie, exalte"

Bref, l'ambition.
Elle peut toucher tous les domaines, elle est tournée vers soi, perfectionnement, et vers le monde, sa conquête. Dans ce qui me semble le meilleur des cas, elle est au service d'une création, laquelle alterne euphorie et dépression et dépend du monde comme les autres désirs. Plus on met de soi dans le désir, plus le dépit, ou d'angoisse à hurler dans sa simple attente, plus l'écart entre soi et sa proie est torturant. C'est bien pourquoi les bouddhistes et autres s'écartent du désir. En somme, deux attitudes dans la vie, se retirer du monde, du désir, ou tendre à sa réalisation. Les deux ont leur grandeur et servitude... Tout peut tourner en amertume comme tout vin au vinaigre.
Il faut être prêt à se battre contre le monde entier pour s'accomplir mais rester calme, attendre, attendre, attendre, en espérant qu'on ne vous oublie pas, calculer chaque pas comme le grimpeur près de l'abîme sans se crisper de peur de paraître avoir peur.
Il vaudrait mieux mourir ! Comme d'ailleurs, c'est préférable aussi à échouer, afin de ne pas avoir de ressentiment et autres tares morales seulement purgeables, comme l'échec d'ailleurs, par la mort. Enfin, se tuer, c'est plus facile à dire qu'à faire, comme réussir, d'ailleurs... Attendre n'est pas aisé non plus, attendre. L'attente ça peut être "vous étiez condamné et vous ne le saviez pas encore", ça peut être "votre quête était achevée et votre siège près à la Table ronde et vous ne le saviez pas encore".

Lucile

La question de "Elle" me paraît absurde. Je n'ai pas lu l'article, mais il semble prendre "les désirs" au sens d'"envies". L'attente de plaisir est par essence insatiable, donc comment satisfaire toutes ses envies si on ne veut pas finir comme les héros de la Grande Bouffe, ou don Juan ? En plus la satisfaction fait cesser le manque, or on ne peut désirer que ce qui nous manque, si bien que la recherche de satisfaction totale et immédiate équivaudrait à l'abolition du désir, autant dire la mort, ou tout comme.

Le désir (au singulier) est une attente élaborée et sans objet direct. Il naît sans doute de la pulsion - inconsciente -, mais plus encore de sa frustration - majoritairement inconsciente. Il fait passer du principe de plaisir (satisfaction immédiate) au principe de réalité (satisfaction différée), et nous inscrit ainsi dans le temps et dans le réel. Il transforme la tension générée par le manque en espérance. C'est une éducation non complaisante mais heureuse qui rend le futur adulte capable de cette élaboration.

À ce propos j'ai lu les résultats d'une étude liant le vote extrémiste à l'ennui. Plus les gens s'ennuient dans la vie, plus ils votent pour les extrêmes. Attention à la tendance éducative qui prévient tous les besoins de l'enfant et le frustre de sa "fonction désirante" : on nourrit le bébé avant même qu'il ait ressenti de la faim, on gave l'enfant de télé avant qu'il ne s'ennuie, on l'occupe du soir au matin, etc. L'État essaye de faire la même chose avec nous, à nous dire ce dont nous avons besoin et ce que nous sommes en droit de désirer, et à nous gaver de jeux et de commémorations festives.

Exilé

Belle peinture de Fragonard.
Les gens savaient peindre, à l'époque.

Exilé

Cette lutte entre soi et soi, entre soi et le désir d’autrui, peut représenter, quand elle est gagnée par celui qui la mène, comme le plus haut degré d’intégrité et de constance.

Et peut-être aussi la victoire de l'homme sur l'animal.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS