Même ceux qui ne voulaient pas voir devront regarder.
Même ceux qui s'acharnaient à ne pas comprendre devront ouvrir les yeux et prendre de plein fouet la réalité, la vérité.
Plus personne ne pourra se dissimuler "derrière le voile trompeur de l'illusion".
Dabiq, le magazine de propagande de Daech, vient, après les assassinats, celui du père Hamel notamment, les commenter. "Break the cross" : il nous dit tout, nous annonce tout, nous estime si peu qu'il n'éprouve même plus le besoin de feindre (Le Figaro).
Il veut briser la Croix, avoir la peau des chrétiens, l'adversaire irréductible, selon lui, de l'islam et la religion à abattre.
Avec une odieuse condescendance, il tourne en dérision le pape François "qui se cache derrière le voile trompeur de la bonne volonté" et félicite le "mécréant" Benoît qui, mieux que d'autres, a saisi ce qu'était Daech : une volonté de conquête et d'emprise totales, l'islam prenant le sacré et le profane sous sa coupe, religion et à la fois gouvernement. Rien ne lui échappant.
Daech, jamais aussi ostensiblement, n'a méprisé notre faiblesse puisqu'à la guerre que nous prétendons lui mener, il oppose sa froide et terrifiante résolution de châtier les "mécréants" sauf s'ils entrent dans "la maison de l'islam".
A lire ce texte glaçant, on est effaré par le décalage suicidaire entre leur haine trop opératoire déjà et nos "arguties", leur obsession meurtrière et théorisée et nos scrupules, notre état de droit choyé, nos brèves avancées avec nos retraits pleins d'une mansuétude qui, loin de nous acquérir les bonnes grâces de cet ennemi mortel, amplifie encore davantage, si c'est possible, sa détestation.
Nos fraternisations sont les plus belles parce qu'elles sont désespérées.
Pour Daech, non seulement nous sommes des impies mais des pleutres.
Le rouleau compresseur, tueur est en marche.
Hitler, avec Mein Kampf, dans la forteresse où il était emprisonné, écrivait, noir sur génocide, ce que des années plus tard il allait perpétrer. Personne ne l'a cru. Trop immense, trop délirant, trop fou.
Daech si sûr de sa puissance sans frein ni limites et de son impunité qu'il nous donne les clés de ses crimes et nous offre, en se moquant de nous, les justifications des suivants.
Face à un tel affront, une telle arrogance, ce ciblage exclusif des chrétiens par cet impérialisme insensible dont la mort, la sienne et en même temps celle qu'il donne, est la sombre parure, la jouissance suprême, il faudrait que notre démocratie cesse de se tourner les pouces, d'atermoyer, de supputer et de suivre. De peser le pour et le contre. De relativiser. De mettre sur le même plan le terrorisme islamiste et certaines violences catholiques ou juives.
En sport, celui qui gagne a "l'instinct du tueur". Notre République, à force de se vanter de ne pas l'éprouver, va doucement aller à sa perte. Avec l'état de droit tel qu'on ne veut pas y toucher, nous mourrons dignement, dans les règles. En tendant quasiment notre gorge.
Dabiq est clairement le Mein Kamp de Daech.
Serons-nous un jour lassés de nos Munich à répétition ?
Deux informations qui m'ont été données par les djeuns : l'une selon quoi le Brexit serait retardé, l'autre selon quoi le maire de Londres s'apprêterait à normaliser les relations de la Grande-Bretagne avec la Russie, que je soumets pour leur compréhension à la sagacité de Robert Marchenoir. Bien le bonjour !
Rédigé par : calamity jane | 17 août 2016 à 07:12
@hameau dans les nuages | 14 août 2016 à 23:28
En effet. John Schindler a envoyé une photo de son organe viril à une dame, qui l'a ensuite fait savoir pour se venger de lui. Je suis au courant.
Et donc ? Quel rapport avec le fait que ni l'Etat islamique, ni Al-Qaeda n'ont été "créés par les Américains", pour quiconque a deux sous d'honnêteté ? Quelles que soient les "vidéos" sorties de leur contexte que la machine de propagande anti-américaine s'emploie à diffuser ?
Ces assertions, qui ne manquent pas de supporters, ne sont motivées que par l'anti-américanisme irrationnel, obsessionnel et malhonnête d'un nombre considérable de personnes à travers le monde, les Français au premier rang. Anti-américanisme qui est nourri par un flot continu de mensonges délibérés en provenance de Moscou, sans interruption depuis un siècle.
Les créateurs d'Al-Qaeda et de l'Etat islamique sont connus, et ils ne se cachent nullement : ce sont leurs dirigeants.
Prétendre le contraire, affirmer par exemple que ce sont les Etats-Unis qui sont les responsables de l'existence d'Al-Qaeda et de l'Etat islamique, c'est manquer complètement de discernement et de sens moral. C'est exactement comme si l'on reprochait à la France d'être responsable de l'arrivée au pouvoir d'Hitler, en raison du traité de Versailles.
Curieusement, parmi tous les Français qui mettent Al-Qaeda et l'Etat islamique sur le dos des Etats-Unis, je n'en ai pas entendu beaucoup endosser ainsi la responsabilité de "la création du nazisme".
La différence entre vous et moi, c'est que moi je ne "roule" pour personne, comme vous dites. Je "roule" pour la vérité. Je conçois que ce soit un peu difficile à admettre pour des gens comme vous, qui gobez sans moufter les mensonges les plus énormes concoctés par des gens qui, eux, "roulent", et "roulent" beaucoup.
Je ne vous soupçonne pas d'en tirer des bénéfices autres que psychologiques, mais la désinvolture n'est pas une excuse. Diffuser des mensonges évidents concoctés par la propagande d'une puissance étrangère hostile à la France, c'est les accréditer, c'est se rendre complice de ses méfaits.
Pour votre information, Hillary Clinton n'est pas "ma" candidate, ce qui est évident pour quiconque a lu un seul de mes textes consacrés de près ou de loin au sujet. Hillary Clinton est de gauche, islamo-complaisante et immigrationniste, je suis de droite, anti-musulman et anti-immigrationniste. Si vous n'avez pas compris cela, achetez-vous un cerveau, ça doit se trouver sur eBay.
Si j'étais américain, je voterais probablement Donald Trump, bien que je sois de plus en plus réticent à son égard après chacune de ses sottises et chacune des révélations de ses liens dangereux avec Moscou.
Ce qui est exactement mon état d'esprit vis-à-vis de Marine le Pen, d'ailleurs, puisque vous avez l'air de vous intéresser à "mes" candidats.
Globalement, il n'y en a pas un pour racheter l'autre. Je viens d'écrire (mais ça a l'air de vous avoir échappé) que Clinton était au moins aussi compromise avec le Kremlin que Trump, ce qui n'est pas peu dire.
La campagne présidentielle de Clinton est pilotée par une énorme société de relations publiques, qui est le passage obligé pour quiconque veut approcher la machine Clinton. Quel est l'autre gros, très gros client de cette entreprise qui lui a confié le soin de défendre ses intérêts et son image auprès de Washington ? L'Etat russe.
Contrairement à vous, cette société ne fait pas cela gratuitement...
Bien entendu, l'autre façon par laquelle Moscou tient Hillary Clinton, ce sont ses fameux mails. Les mails qu'elle a insisté, contre les injonctions de son propre ministère et des services de sécurité des Etats-Unis, pour envoyer à partir d'un système non sécurisé, lorsqu'elle était secrétaire d'Etat.
En sorte que c'est une quasi-certitude que les services d'espionnage russe et chinois (entre autres) possèdent au moins une partie des mails échangés par l'ex-diplomate le plus puissant de la planète. Voilà qui constitue une arme de destruction massive aux mains du SVR. Les services secrets russes sont probablement les plus performants du monde dans l'art d'utiliser des documents compromettants à l'encontre de leurs ennemis. C'est une de leurs pratiques favorites, qu'ils perfectionnent depuis un siècle. Ils ont même inventé un mot pour ça : le kompromat. Les mails de Clinton constituent sans doute l'un des plus beaux paquets de kompromat dont le Kremlin ait jamais disposé.
En fait, il est tout à fait possible que Clinton soit davantage compromise avec le Kremlin que Trump, malgré les déclarations de ce dernier, ses liens avec des mafieux russes, et le fait que son directeur de campagne a avoué avoir touché de l'argent de la part de Moscou.
Mais c'est pareil en France, vous savez... Entre le Front national qui avoue ouvertement avoir touché de l'argent russe et en réclame encore davantage, et les responsables Les Républicains, Sarkozy en tête, qui se ruent à Moscou et en Crimée pour lécher les bottes de Poutine, il n'y en a pas un pour racheter l'autre.
Côté Front national, tout le monde en croque : le parti lui-même, "Jean-Marie" personnellement, et même le député FN qui a fait l'intermédiaire avec la banque russe, et qui a en conséquence réclamé -- et obtenu ! -- sa petite commission ! Commission d'une centaine de milliers d'euros, hein ! Pour ce prix-là, on peut faire l'éloge de Poutine, raconter que "la Crimée a toujours été russe", s'essuyer les pieds sur les Ukrainiens massacrés et envahis, et même assurer que la lune est faite de fromage blanc.
Quant à Sarkozy, il frétille lui aussi de l'arrière-train en entonnant la chanson de "la Crimée qui a toujours été russe" (pratiquement aucun des pays de l'ONU n'a reconnu son annexion, mais Sarko est bien évidemment plus savant que tout ce monde-là), il court ventre à terre à Saint-Pétersbourg donner du "président Poutine" long comme le bras à l'intéressé... Tout cela après s'être fait proprement humilier et insulter par Poutine en personne, en 2007, lors d'une entrevue en petit comité au G8 de Heiligendamm, la fameuse entrevue à l'issue de laquelle la presse du monde entier l'avait soupçonné d'être ivre lors de sa conférence de presse.
Il n'était pas ivre, il était K.O. debout. Après que Sarko a démarré bille en tête sur les droits de l'homme, Poutine lui a dit : "C'est bon, tu as fini ? Alors je vais t'expliquer : ton pays il est comme ça [il rapproche ses mains l'une de l'autre] et mon pays il est comme ça [il écarte grand les bras]. Maintenant, tu as deux solutions : ou bien tu continues à parler sur ce ton, et je t'écrase. Ou alors, tu changes de registre, et je peux te faire roi d'Europe." Plus quelques formules grossières pour faire bonne mesure, qui n'ont pas été rapportées par les témoins.
Donc Poutine insulte gravement la France au travers de son président, la menace, prononce des paroles qui, jadis, auraient suffi à ce que la France déclare la guerre à l'insolent, et Sarkozy, au lieu d'en tirer les conséquences qui s'imposent (la Russie est l'ennemie de la France, et Poutine est son ennemi personnel à lui), se met à défendre urbi et orbi les intérêts... russes. Et s'emploie à passer de la pommade à l'endroit et à l'envers du grand président Poutine.
La conclusion est simple : Sarkozy a choisi de se laisser acheter par Moscou. Il a choisi de "devenir roi d'Europe" au détriment des intérêts de la France, quel que soit le contenu de cette royauté, qui ne nous a, hélas, pas été révélé. Mais qui passe très probablement par le pouvoir et surtout par l'argent -- car c'est ainsi que les Russes achètent leurs agents à l'étranger : avec l'argent volé à leur peuple supplicié.
Et bien sûr, la piétaille genre Thierry Mariani ou Jacques Myard suit avec enthousiasme, en en rajoutant dans la propagande en faveur de la Russie, dans la trahison, dans l'ignominie. Aux frais du contribuable français, pour leur petits voyages de cloportes en Crimée occupée, pour cirer les pompes de Bachar el-Assad à Damas, ou en Russie même.
Et de nombreux Français, qui se croient très malins et très rebelles, se consolent de leurs frustrations et des avanies qui leur sont infligées par leurs gouvernements en rêvant tout haut à un sauveur russe, qui n'existe pas davantage que le sauveur soviétique d'hier.
Le problème est que ce faisant, ils ne se contentent pas de rêver. Ils donnent des armes à la Russie pour détruire la France et l'Occident.
Pareil en Amérique, où la poutinomanie rentre comme dans du beurre dans les cercles soi-disant non-conformistes.
Mais je vous parle de politique internationale, je vous donne une source qui fait autorité, et vous vous employez à la salir en essayant de lui mettre un scandale sexuel sur le dos, après avoir frénétiquement cherché dans les poubelles de Google à quoi vous pourriez bien vous raccrocher.
Ce n'est pas ma faute s'il s'agit là d'une méthode typique des tripoteurs soviétiques. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 août 2016 à 21:10
Intéressant point de vue de l'américain Noam Chomsky sur la politique de son pays :
http://www.les-crises.fr/2014-les-etats-unis-pensent-que-le-monde-leur-appartient-par-noam-chomsky/
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 16 août 2016 à 20:27
@Robert Marchenoir | 14 août 2016 à 16:10
MDR !
Il a fait chaud aujourd'hui aussi chez vous ?
Calmez-vous ! Vous parlez de John Schindler qui a les pires ennuis avec les procédés les plus salaces dignes du FSB honni pour avoir critiqué le NSA ?
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.dailymail.co.uk/news/article-2668736/Woman-outed-married-U-S-Naval-War-College-professor-sent-nude-photo-says-regrets-going-public-allegations.html&prev=search.">http://www.dailymail.co.uk/news/article-2668736/Woman-outed-married-U-S-Naval-War-College-professor-sent-nude-photo-says-regrets-going-public-allegations.html&prev=search.">https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.dailymail.co.uk/news/article-2668736/Woman-outed-married-U-S-Naval-War-College-professor-sent-nude-photo-says-regrets-going-public-allegations.html&prev=search.
Autrement dit vous me donnez raison sur le fait qu'émettre une critique sur la politique étrangère des USA vaut mise au pilori ? Je n'en demandais pas tant... mais faites attention quand même vous risquez à terme a brain nervous disease (in english dans le texte).
Où se trouve la deuxième plus grande base américaine en Europe ? Au Kosovo, autrement dit l'appel au secours des Albanais du Kosovo n'était qu'un leurre et du pipotage dont VOS médias préférés nous ont rabâché jour après jour l’errance à travers le pays, fuyant la soldatesque fachoïde serbe pendant des semaines (Kosovo grand comme la Gironde... LOL !).
Ce pays étant maintenant aussi une base islamiste en Europe. Oui je sais c'est faux et ce n'est que de la vulgaire propagande russe. Vous ne le croirez que lorsqu'un de vos amis new-yorkais vous le glissera à l'oreille. Et encore après avoir demandé un rapport circonstancié sur lui au FBI. C'est quand même bizarre, dès qu'il y a une présence d'intérêts américains, les islamistes poussent comme des champignons.
Votre candidate dans un rare moment de lucidité en fait le constat :
https://www.youtube.com/watch?v=Dqn0bm4E9yw
Vous voulez que je vous dise ? Vous êtes une agence d'information à vous tout seul. Content ? Sinon, entre nous, vous accusez vos contradicteurs d'être des suppôts de Moscou à la moindre critique, mais vous pour qui roulez-vous ? Je veux dire en dehors des explications foireuses classiques : camp du bien, GI's, Omaha Beach, Hitler, IG Farben (oups non pas ça...)...
Mais je vous en prie, restez calme. Vous ne manquez pas d'estomac mais les remontées acides sont là. Il ne ferait pas bon être entre vos mains lors d'interrogatoires. Cooool man !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 août 2016 à 23:28
@hameau dans les nuages | 14 août 2016 à 11:08
Je vous recommande de lire "L'ennemi américain" de Philippe Roger, il y répertorie tous les fantasmes français anti-USA.
On y trouve Baudelaire, inventeur du terme "américanisme", et Georges Cuvier, paléontologue français célèbre, qui au vu des croquis de bisons que ses correspondants lui envoyaient décrétait qu'il s'agissait de "vaches dégénérées"...
Déjà à l'époque, l'intelligentsia française dépréciait tout ce qui était américain.
À votre âge, on ne peut se résoudre à mourir idiot, faites un effort.
Rédigé par : Savonarole | 14 août 2016 à 20:11
@hameau dans les nuages | 14 août 2016 à 11:08
Ah, mais dites donc, vous êtes le spécialiste des liens foireux, vous !
http://www.europe-israel.org/2015/11/terrorisme-hillary-clinton-aurait-revele-que-daesh-est-une-creation-dobama-pour-aider-au-developpement-des-freres-musulmans/
Avez-vous lu, au moins, le torchon que vous nous balancez ? Regardez-moi ça, venant d'un site ostensiblement pro-israélien (je dis ostensiblement, parce que ce ne serait pas le premier site à être tout autre chose que ce qu'il affiche...) :
"Selon divers sites arabes, Hillary Clinton aurait reconnu dans son livre paru en juin 2014 «Hard Choices» que l’administration Obama avait créé l’Etat islamique afin d’aider les Frères Musulmans à se développer."
Hillary Clinton aurait ? Selon divers sites arabes ? Soit elle l'a écrit, soit elle ne l'a pas écrit. C'est censé se trouver dans un livre, bon sang de bonsoir ! Le type qui prétend écrire cet "article", il ne sait pas lire ? Il n'est pas fichu de vérifier ? Et il se repose sur "divers sites arabes", non précisés, sachant l'infinie rigueur, l'immense respect de la vérité et la profonde éthique journalistique dont font preuve de nombreux "sites arabes" ?
Dès la seconde phrase, votre bonhomme rétropédale furieusement :
"Rumeur, hoax, certes mais n’y-a-t-il pas une part de vérité sachant que les USA ont souvent joué les « apprentis sorciers » ?"
Donc, le gars vous dit, tout de go : bien sûr c'est un mensonge, je l'avoue, mais il y a sans doute une part de vérité là-dedans -- et vous nous présentez cela comme un document probant, une source fiable, un auteur crédible ?
Sans compter qu'il s'agit d'une citation attribuée à Hillary Clinton, dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'est pas, elle-même, un modèle d'impartialité et de respect de la vérité...
Vous vous moquez de qui, exactement ? Dans quelle poubelle êtes-vous allé chercher ce morceau de désinformation gros comme une maison ? Sur Egalité et Réconciliation, l'endroit d'où vient votre précédent bobard, selon lequel le TPI aurait blanchi Milosevic, bobard qui a réussi à se frayer un chemin dans La Dépêche ?
Alors que Milosevic est mort depuis dix ans, et qu'il ne peut donc avoir été "blanchi" par le TPI, parce que dans le monde libre, on ne juge pas les morts ?
Egalité et Réconciliation, le site du fou furieux Alain Soral, ex-communiste, ex-dirigeant du Front national assez vite éjecté, tellement sa mégalomanie et ses délires ont insupporté jusqu'à Marine Le Pen ?
Alain Soral, l'anti-américain rabique, le pro-arabe militant, l'antisémite revendiqué, qui a écrit un "livre" pour expliquer que tous les maux de la terre venaient des Etats-Unis, qui défend bec et ongles sur son site les prétendues "théories" selon lesquelles le 11-Septembre aurait été organisé par les gouvernements américain et israélien ? Alain Soral, qui diffuse sur son site la propagande pro-russe la plus grossière ?
Cela vous intéresse, le "rôle" des Etats-Unis dans la création de l'Etat islamique ? Vous voulez vraiment savoir ce qui s'est passé ? Alors, voici un vrai "lien" qui explique cette campagne de désinformation mondiale d'origine russe, selon laquelle "les Etats-Unis ont créé l'Etat islamique" (tout comme ils ont "créé le virus du Sida", selon les mêmes sources du KGB...) :
http://www.thedailybeast.com/articles/2015/06/06/the-isis-conspiracy-that-ate-the-web.html
Et voici un autre "lien" qui explique la pénétration des cercles du pouvoir aux Etats-Unis par les agents d'influence russe, qui a atteint un niveau aussi préoccupant qu'à la fin des années 1940 :
http://observer.com/2016/08/vladimir-putin-has-already-won-our-election/
Contrairement à vos auteurs fantaisistes qui ne savent même pas écrire le français (ne parlons pas de connaître leur sujet), John Schindler sait de quoi il parle : il a été officier dans l'armée américaine, officier de renseignement et spécialiste des Balkans à la NSA, professeur d'histoire dans une école d'officiers, et... il est extrêmement critique envers la politique étrangère des Etats-Unis. Dans l'un de ses livres, il explique à quel point, selon lui, l'intervention américaine en Yougoslavie a été malavisée, et a favorisé l'essor du terrorisme islamique :
https://www.amazon.com/Unholy-Terror-Bosnia-Al-Qaida-Global/dp/0760330034
J'ajoute qu'il publie ses dénonciations des accointances russes de Donald Trump (mais aussi de celles d'Hillary Clinton, qui est tout aussi compromise avec Moscou), sur le média en ligne Observer, dont le propriétaire est... le gendre de Donald Trump.
Cela vous montre un peu la différence entre une source crédible, qui connaît son sujet, engage sa responsabilité et possède une éthique de la vérité, et le n'importe quoi qui se trouve en quantités illimitées sur Internet. Surtout si ceux qui vous les indiquent sont des gens qui sont manipulés par des Etats cherchant à défendre leurs intérêts par des moyens malhonnêtes.
Mais évidemment, si "un lien" vous suffit...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 août 2016 à 16:10
@Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 12:28
"En 45 nous avons vaincu le mal mais, tel Macbeth, c'était pour prendre sa place. Au nom du bien, bien sûr, comme toujours..."
Il est clair que avons une lourde responsabilité dans les événements actuels. Pourquoi le nier ? Nous n'en avons pas fini avec la conquête de l'Ouest américaine, moteur de leur économie. Comme "la chose" de Blake et Mortimer (de mémoire), elle phagocyte tout ce qui se présente pour prospérer quitte à s'inventer des ennemis ou à les fabriquer. Lever le petit doigt et simplement dire "objection votre honneur" vous condamne à subir les foudres de certains commentateurs.
http://www.europe-israel.org/2015/11/terrorisme-hillary-clinton-aurait-revele-que-daesh-est-une-creation-dobama-pour-aider-au-developpement-des-freres-musulmans/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 août 2016 à 11:08
Les Pharisiens auraient pris la femme adultère en flagrant délit ?!
Déjà des voyeurs patentés ?
"Que celui qui est sans péché, lui lance le première pierre"...
Et en plus, ils étaient niais ces Pharisiens... péché par rapport à qui ? à quoi ?
C'est sûr que comparé au prophète du désert caillouteux qui accumulait des pierres pour les lancer le premier aux infidèles qui n'auraient pas compris sa mégalomanie, Jésus était un passion-né ! Aliocha.
Rédigé par : calamity jane | 14 août 2016 à 10:34
Il est hasardeux de faire d'une hypothèse les fondements d'une certitude, car elle ne fait qu'éclairer sous un autre angle une réalité imperceptible dans sa totalité. Après, chacun défend sa part de lumière et retombe dans les ténèbres de la compétition violente, phénomène que décrit René Girard, réalité de notre fonctionnement dans les représentations que nous nous faisons de la réalité, et non la réalité elle-même. Mystère humain de la vie qui décrit la vie, et du coup tombe dans le piège de la vie qui détruit la vie, mission particulière de l'humain dans l'évolution de résoudre ce nœud qui, s'il n'est pas dénoué, risque d'arrêter l'aventure mirifique proposée à l'homme, le belligérant préférant s’autodétruire en détruisant son rival au nom de sa propre différence, plutôt que de reconnaître qu'il lui est symétriquement semblable dans la relation de conflit qu'il entretient avec lui.
"Il est très hasardeux de savoir ce qu’on fait : l’individu n’a pas l’autonomie ni la spontanéité qu’il se targue d’avoir puisqu’il imite les autres. Pierre renie Jésus trois fois, et étant donné sa solidité personnelle, on peut penser que la foule qui l’entoure ne lui laisse pas le choix. Dans l’épisode de la femme adultère, Jésus, piégé par des Pharisiens qui lui demandent ce qu’il pense de la loi qui prescrit de lapider cette femme « prise en flagrant délit », évite de regarder ses interlocuteurs, il écrit sur le sol. Et, comme ils insistent, sans les regarder, c’est-à-dire sans les provoquer, sans faire de ses yeux le miroir de leur colère, il leur dit « Que celui qui est sans péché lui lance la première pierre ». La femme sera sauvée, car, s’il n’est pas bien difficile de « jeter la pierre » à quelqu’un, il devient trop difficile de jeter la première pierre, c’est-à-dire d’agir sans modèle, de commencer une action décisive.
Le Nouveau Testament dans sa totalité avec des différences de point de vue entre les Evangiles, constitue un savoir anthropologique sans précédent, révélant ces choses cachées depuis la fondation du monde. Sa puissance de révélation ouvre ainsi la voie à la critique et à la rationalité scientifiques. Mais la Révélation sape aussi le fondement des sociétés en les privant de leurs ressources sacrificielles, elle accélère l’avènement de l’Etat, seul à même de prendre le relais des rituels chargés de canaliser la violence des hommes. L’Etat moderne aura « le monopole de la violence légitime », ce qui ne garantit nullement un monde « meilleur » que celui d’avant le travail de sape de la Révélation. Si on ne lui donne pas un sens anthropologique, comment comprendre cette parole de celui que les chrétiens nomment « le Sauveur » ? « N’allez pas croire que je suis venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix mais la guerre. » (Mt,10, 34-36)"
http://www.rene-girard.fr/57_p_44431/la-revelation-evangelique.html
Rédigé par : Aliocha | 14 août 2016 à 09:03
"C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité."
Blaise Pascal
"La raison du plus fort est toujours la meilleure."
Jean de la Fontaine
"La justice, cette fugitive du camp des vainqueurs."
Simone Weil
“Le mensonge n'avait encore jamais possédé de meilleur instrument : il ne ment plus contre la réalité à l'aide de fausses images, mais à l'aide de la réalité elle-même.”
Günther Anders
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 14 août 2016 à 08:33
@ Denis Monod-Broca
Je vous ai dit ce que Girard dit sur le monde ancien, actuel, version normale et totalitaire.
Votre nombre de victimes n'est pas pertinent. Girard n'est pas utilitariste, c'est-à-dire mesurant le plaisir et déplaisir créés dans le monde, ni à compter le nombre de victimes, ce qui revient toujours à jouer la concurrence des victimes.
Vous êtes donc dans une double déviance, utilitariste et concurrentielle, excusez du peu ! Tout cela avec des accents moralisateurs.
D'autre part, je me préoccupe de préserver notre liberté, ce pourquoi je ne mobilise pas Girard, n'ayant pas le style de couvrir mes intérêt d'un grand auteur pour me rehausser. Il me semble que ce n'est pas honnête pour l'auteur, pour le lecteur, et pour la liberté qui mérite assez de respect pour être prise en considération pour elle-même.
Mais qu'importe ?
Les gens font des victimes et perdent leur liberté, et rien de ce que je dis n'y peut rien.
Rédigé par : Noblejoué | 13 août 2016 à 17:00
@Denis Monod-Broca | 13 août 2016 à 12:18
Monod-Broca Denis est en pleine crise de repentance, vous allez le voir bientôt avec son tapis sous le bras se rendre à La Mecque entamer son chemin de croix.
Rédigé par : sylvain | 13 août 2016 à 15:37
@Denis Monod-Broca
"ll y a dans le monde infiniment plus victimes que nous - peut-on le nier ? Et par nos armes, nos capitaux, notre idéologie, c'est nous qui sommes, à bien des égards, les bourreaux - là encore comment le nier ?"
C'est exactement ce que des sympathisants du Hezbollah m'ont expliqué récemment !!
Je vais aller à l'église, prier et battre ma coulpe pour sûr !!
Rédigé par : caroff | 13 août 2016 à 14:15
@ Noblejoué
Nos lectures de René Girard différent en effet, s'opposent même.
Êtes-vous si sûr que la vôtre soit la meilleure, la bonne ?
René Girard dit et redit que la Bible puis l'Evangile nous invitent à adopter le point de vue de la victime, seul point de vue qui ouvre sur la vérité, sur la justice, sur l'objectivité. Sur la liberté aussi.
Or, dans le monde d'aujourd'hui tel qu'il va, nous ne sommes pas (nous Français, nous Européens, nous Occidentaux) les victimes. Certes des attentats nous frappent, mais cela ne fait pas de nous, globalement, collectivement, des victimes.
Il y a dans le monde infiniment plus victimes que nous - peut-on le nier ? Et par nos armes, nos capitaux, notre idéologie, c'est nous qui sommes, à bien des égards, les bourreaux - là encore comment le nier ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 13 août 2016 à 12:18
@ Denis Monod-Broca
Ni chez nous, ni dehors nous ne sommes totalitaires. Vous dites vraiment n'importe quoi, comme les gens qui voient des "fascistes" et des "communistes" partout.
Si vous vouliez pointez nos éventuels abus, en exagérant, vous pourriez parler de notre "impérialisme", et encore... Tout ce qui est excessif est insignifiant.
D'autre part, quand je dis "détails", ce n'est pas pour rien. Les abus inévitables - eh oui, tout le monde en commet si nous essayons de ne pas en faire - ne sont pas à mettre sur le même plan que l'ignorance de faire des victimes d'avant le message judéo-chrétien et les pires que retours en arrière totalitaires.
Qu'un lecteur de René Girard ne comprenne pas ce qu'il pointe si bien est bizarre, et plus encore, suspect si on le rapproche de vos critiques contre la liberté.
En somme, voulez-vous que nous restions libres ?
Personne ne vous oblige à restez libre, des îlots de servitude existent, des enclaves merveilleuses où on vous dira tout ce que vous devez faire, penser et être. Des thébaïdes où vous n'aurez pas à vous plaindre qu'on laisse les gens parler. Des endroits où vous n'exercerez pas vos droits de citoyens et ne vous imaginerez pas complice d'une société exerçant une tyrannie totalitaire sur d'autres.
Entrez dans une secte, enrichissez un gourou, ça vaudra mieux que de pousser votre société à tomber en servitude.
Rédigé par : Noblejoué | 12 août 2016 à 21:22
anne-marie marson | 11 août 2016 à 18:16
J'ai d'abord pensé comme vous. La première fois que j'ai appris que le terrain occupé par l'ancien siège de la Météo nationale (sauf erreur de ma part) allait être vendu à la Russie pour l'édification d'une église orthodoxe, au lieu de la mosquée envisagée dans un premier temps, je me suis dit que c'était une sacrée bonne nouvelle.
C'était avant que je ne me penche sur la question russe.
D'autre part, puis-je vous faire remarquer qu'il n'y a aucune loi physique, politique, économique ou autre qui impose à l'Etat français de vendre le terrain x, qui lui appartient, soit à l'Arabie Saoudite pour construire une mosquée, soit à la Russie pour construire une église ? Ce genre de fausse alternative pullule dans le discours politique.
En l'occurrence, la construction d'une mosquée saoudienne (vous êtes sûre du pays ?) ou d'une église orthodoxe russe a exactement les mêmes conséquences politiques : la cession d'un morceau de territoire stratégiquement placé, qui sera employé par l'un ou l'autre pays pour nous asservir.
Je préfère la liberté, merci bien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 août 2016 à 02:11
@ Noblejoué
"Vous pointez toujours des détails, d'ailleurs peu significatifs, pour faire perdre la vue d'ensemble. Elle est pourtant évidente : nous ne sommes pas des totalitaires et devons lutter contre eux pour préserver notre liberté."
Des détails ?! Peu significatifs ?! Mais nous sommes au cœur du sujet ! Sommes-nous ou ne sommes-nous pas des totalitaires ? N'est-ce pas une question essentielle ?
Chez nous, nous ne sommes pas des totalitaires au sens où chacun peut dire tout ce qui lui passe par la tête, c'est vrai, mais l'idéologie régnante est si forte, nos dirigeants politiques et intellectuels en sont tellement imprégnés, que les paroles déviantes, même si elles sont dites et répétées, n'ont aucun effet d'aucune sorte.
Hors de chez nous, nous sommes des totalitaires imposant sans vergogne au monde notre vision des choses, par l'argent le plus souvent, par les armes s'il le faut...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 11 août 2016 à 23:32
@Robert Marchenoir 10 août 2016 à 20:03
"Tout lien entre les hommes a disparu, ce qui distingue l'homme de l'animal n'existe plus, et le terrain est libre pour les pires exactions des sadiques et des tyrans."
Quelqu'un pense comme vous sur France Inter, dans la Matinale.
L'autre matin donc, à l'aube, une personne sur France Inter a regretté que le terrain au pied de la Tour Eiffel ait été vendu par Nicolas Sarkozy pour y construire une église orthodoxe. Selon cette personne, c'était une fleur faite au poutinisme.
Le problème c'est que le second prétendant à l'achat de ce terrain était l'Arabie Saoudite, pour y construire une mosquée.
On a échappé à une mosquée au pied de la Tour Eiffel ! Peut-être pas pour longtemps (Merci Poutine).
Rédigé par : anne-marie marson | 11 août 2016 à 18:16
@Robert Marchenoir | 10 août 2016 à 20:03
Je suis d'accord avec vous, j'ajoute à cette démonstration l'apport de la notion de révolution permanente théorisée au début du XXe siècle et utilisée à longueur de temps par le suppôts de l'Internationale socialiste dont Mediapart est un avatar parmi tant d'autres.
Rédigé par : vamonos | 10 août 2016 à 22:11
@Noblejoué | 10 août 2016 à 18:49
A votre avis, depuis combien de temps, et pourquoi les intellectuels français sont-ils ainsi ? Et qu'est-ce qui pourrait les amener à changer ?
Je serais bien en peine de vous dire depuis combien de temps ça dure... Je constate cependant qu'il fut un temps où la pensée française était claire et allait à l'essentiel. C'est même l'une de ses grandes contributions à l'humanité. Les noms de Tocqueville ou de Jean-François Revel viennent à l'esprit.
Jusqu'à preuve du contraire, je dirais que c'est le marxisme et ses avatars qui ont détruit cela. Détruit systématiquement, avec persévérance et en revendiquant leur forfait. La déconstruction est un mouvement intellectuel qui se revendique sous cette appellation, et déconstruire, ce n'est qu'une façon hypocrite et snob de dire détruire. Donc : Marx, les communistes, l'Ecole de Francfort, Mai-68, le politiquement correct et la gauche en général.
Quant aux remèdes possibles, il est beaucoup plus facile de détruire (même si cela a pris plusieurs décennies) que de construire (ce qui prend des siècles). Si je devais absolument répondre à votre question, je dirais : montrer sans se lasser des exemples de pensée claire, et remplacer l'Education nationale par un système privé (il n'est pas nécessaire de détruire l'Education nationale : il suffit de construire à côté).
La tâche est d'autant plus difficile que la droite et l'extrême droite ont assimilé ces méthodes du communisme. Même des anti-communistes revendiqués se comportent comme des communistes de nos jours.
Il n'est que de voir la diffusion du poutinisme, sur lequel j'insiste car il représente justement l'apothéose de la déconstruction. Les déconstructionnistes prétendaient au moins être des philosophes. Ils prétendaient apporter un savoir, construire une doctrine nouvelle. Même s'ils étaient des escrocs.
Les poutinistes (qui ont théorisé leur doctrine, contrairement à ce qu'on croit souvent) ont poussé cet avatar du communisme un cran plus loin : il ne s'agit plus de déconstruire pour révéler une vérité et bâtir une société meilleure, il s'agit carrément d'affirmer que la vérité n'existe pas, que tout le monde ment et que toutes les assertions se valent. Par conséquent, disent-ils, quelle importance si nous mentons, nous aussi ?
Ils le disent ouvertement. Il existe une interview où l'un des dirigeants d'un des médias de propagande du Kremlin dit exactement cela.
Peter Pomerantsev, Britannique d'origine russe que je cite souvent ici, a bien expliqué le fonctionnement de cette machine à décerveler l'humanité :
https://www.amazon.fr/Rien-nest-vrai-tout-possible/dp/291513488X
https://www.amazon.fr/Nothing-True-Everything-Possible-Adventures-ebook/dp/B00PPH08DM
https://www.amazon.fr/Nothing-True-Everything-Possible-Surreal/dp/1610396006
Naturellement, une fois ancrée dans les têtes l'idée qu'il n'y a ni vérité ni morale, la conséquence inévitable est que seule est légitime la loi du plus fort. Et c'est bien ce dont cherchent à nous persuader les poutinistes de Russie, de France et d'ailleurs.
C'est pourquoi (contrairement à une autre idée reçue) il y a une forte continuité entre le poutinisme et le communisme. C'est aussi pourquoi le poutinisme est l'un des pires crimes contre l'humanité et la civilisation qui se puissent produire. Une fois que vous avez détruit la pensée, promu le mensonge systématique et répandu l'idée que ni la réalité ni la vérité n'existent, eh bien tout est possible, comme dit Pomerantsev. Tout lien entre les hommes a disparu, ce qui distingue l'homme de l'animal n'existe plus, et le terrain est libre pour les pires exactions des sadiques et des tyrans.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 août 2016 à 20:03
@ Robert Marchenoir
""Vous pointez toujours des détails, d'ailleurs peu significatifs, pour faire perdre la vue d'ensemble" (Noblejoué)
Indépendamment de l'échange en cours, il est important de souligner à quel point cette méthode est systématiquement employée par les gauchistes français pour détourner la conversation, à chaque fois que leur idéologie est mise en péril par la critique.
Plus généralement, c'est l'un des vices les plus déplorables de l'intellectualisme français, tous bords politiques confondus."
A votre avis, depuis combien de temps, et pourquoi les intellectuels français sont-ils ainsi ? Et qu'est-ce qui pourrait les amener à changer ?
Rédigé par : Noblejoué | 10 août 2016 à 18:49
@Noblejoué | 10 août 2016 à 11:18
Vous pointez toujours des détails, d'ailleurs peu significatifs, pour faire perdre la vue d'ensemble.
Indépendamment de l'échange en cours, il est important de souligner à quel point cette méthode est systématiquement employée par les gauchistes français pour détourner la conversation, à chaque fois que leur idéologie est mise en péril par la critique.
Plus généralement, c'est l'un des vices les plus déplorables de l'intellectualisme français, tous bords politiques confondus.
Il s'agit là à la fois d'une perversion de la raison et d'une destruction de l'intelligence. Des kilomètres de débats et des heures de polémique sont ainsi gaspillés en pure perte, tandis que les dangers qui nous menacent fleurissent et s'enracinent.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 août 2016 à 16:46
@ Denis Monod-Broca
Avant "on ne savait pas ce qu'on faisait" : donc on ne faisait pas le mal en le sachant et en le voulant. Monde normal.
Maintenant, on essaie de ne pas faire de victimes émissaires... Je n'ai pas dit que cela n'arrive pas, parfois. On ne fait pas le mal en le sachant et en le voulant. Monde normal.
Monde totalitaire : nazisme, communisme, islamisme. Là, on fait délibérément, en le sachant et en le voulant, des victimes émissaires, exemple, procès de Moscou. Ces mondes sont anormaux.
Explication plus simple, j'espère sans faute de français ou de distraction, plus décomposée, je ne peux pas... Je crois donc que je vais arrêter là.
Quand je pense que quelqu'un a mal pris que je ne réfute pas point par point ce qu'il disait dans le fil de la discussion. Quand je dois tant insister pour la moindre chose....
Vous pointez toujours des détails, d'ailleurs peu significatifs, pour faire perdre la vue d'ensemble. Elle est pourtant évidente : nous ne sommes pas des totalitaires et devons lutter contre eux pour préserver notre liberté.
Rédigé par : Noblejoué | 10 août 2016 à 11:18
@ Noblejoué
Si vous pouvez m'expliquer ce que vous avez voulu dire là, "Oui, le reste, où délibérément, on fait des victimes, et plus que jamais pour le même effet vu que le mécanisme est éventé, n'est pas un monde normal !" nous pourrions continuer la discussion. Sinon, vaut mieux s'arrêter.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 10 août 2016 à 09:12
@ Denis Monod-Broca
""Le monde est revenu dans sa normalité" dites-vous. Bravo à vous qui savez ce qu'est un monde normal !
Mais ça confirme ce que je dis : un monde normal est un monde conforme à la vision que nous avons du monde"
Pauvre Denis Monod-Broca qui ne cesse de parler de René Girard et ne comprend même pas ça :
Par monde normal, j'entend monde d'avant qu'on ait conscience du bouc émissaire et où on faisait des victimes sans en avoir conscience, ou le nôtre, où on essaie de ne plus se laisser à faire des boucs émissaires. Oui, le reste, où délibérément, on fait des victimes, et plus que jamais pour le même effet vu que le mécanisme est éventé, n'est pas un monde normal ! Mais on comprend que vous lui ayez quelques faiblessses, en pays totalitaire, il n'y a plus de liberté, cette chose dont vous n'avez de cesse que nous la perdions.
Rédigé par : Noblejoué | 09 août 2016 à 21:55
Mes todd's mon bon playednoble's, je comprends surtout que vous ne vous mouchez pas du pied !
"Parlez, professeur, je vous écoute..."
Claudel, Partage de midi.
Rédigé par : Aliocha | 09 août 2016 à 18:14
@ Noblejoué
"Le monde est revenu dans sa normalité" dites-vous. Bravo à vous qui savez ce qu'est un monde normal !
Mais ça confirme ce que je dis : un monde normal est un monde conforme à la vision que nous avons du monde. Et pour ceux qui ne sont pas d'accord, qu'ils se le tiennent pour dit ! C'est ça notre totalitarisme, aussi "soft" soit-il en apparence. Nous, nous sommes normaux, et vous, vous n'êtes rien que des barbares...
Président normal, monde normal, tout un programme !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 09 août 2016 à 13:28
@vamonos | 08 août 2016 à 21:56
"En France, les us et les coutumes de l'intelligentsia de gauche sont tellement tenaces que le discours de M. Bilger est qualifié de fasciste."
Mais c'est un grand honneur d'être qualifié de fasciste par cette racaillerie ordurerie déchetterie dépotoir socialiste gauchiste intellos bobos bonobos détritus de la société débris de l'humanité qui ont tout détruit dans notre pays ; c'est même un devoir patriote de résistance à cette infection socialiste que d'être fasciste ; l'état d'urgence, le vrai, impliquerait d'éradiquer ce socialisme qui pourrit tout ce qu'il touche !
Rédigé par : sylvain | 09 août 2016 à 08:57
@ Denis Monod-Broca
Vous ne comprenez vraiment pas ce que vous dites ?
"Il y a effectivement des similitudes entre l'idéologie nazie qui exaltait la force et voulait établir un empire de mille ans et l'idéologie occidentale qui exalte la force et domine le monde depuis des décennies sinon des siècles.
En 45 nous avons vaincu le mal mais, tel Macbeth, c'était pour prendre sa place. Au nom du bien, bien sûr, comme toujours"
L'idéologie occidentale... On vous parle totalitarisme et vous sortez une idéologie de conquête comme il y en a eu et il y en aura sans doute partout et toujours. Aucun sens des proportions. Des similitudes ! Il y a des similitudes de tout avec tout, mais vous, vous confondez tout avec tout. Les choses...
Les gens "nous avons vaincu le mal". Nous ? Nous qui, les Français ? Pour la plupart, ils ont attendu que les Alliés, et prééminents parmi eux, les Américains les délivrent. Nous ! Enfin, vous disiez aussi nous pour d'autres crimes que les Français n'ont pas commis mais pas empêchés. Non, tout le monde n'est pas héros ou coupable de tout, la plupart des gens sont bien trop occupés de vivre et souvent seulement de survivre qu'ils sont amoraux. Les exalter, les dénigrer ? Non, ils ne méritent ni cet excès d'honneur ni cette indignité.
Bref, "nous avons vaincu le mal mais, tel Macbeth, c'était pour prendre sa place."
Mais non, nous ne sommes ni le bien, ni le mal, comme tous les non totalitaires nous sommes simplement la survie, ou dit autrement, le moindre mal. Le monde est revenu dans sa normalité, il y a, au mieux, des démocraties, des dictatures classiques ailleurs...
Le monde était revenu à une certaine normalité, et l'islamisme, rebelote totalitaire, est venu, voilà, ce n'est pas le bien et le mal, mais le normal et l'aberrant.
"Au nom du bien, bien sûr, comme toujours"
Je ne parle, pour ma part, pas de bien, en tout cas, jamais pour la politique. Mais que voulez-vous ? Les autres font comme vous, de l'agressivité masquée avec de la moraline.
Votre moraline est anti-occidentale et anti-américaine. Dire que les Américains ont pris la place des nazis. Vous confondez, mettez vraiment les Américains, et par la suite nous, leurs alliés, au niveau totalitaire. Folie !
Votre réaction me fait penser à l'opposition à la guerre en Irak, bien moins motivée par le souci des Irakiens ou des principes, souveraineté ou autre, qu'au plus éhonté antiaméricanisme :
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/un-mal-francais_496295.html
@ Aliocha
"L'amour peut tout, il suffit d'y croire."
L'amour peut certaines choses, et dans la vie, croire, dans tous les domaines, a des avantages et des inconvénients.
Le reste de votre commentaire montre qu'il y a trop de choses que vous ne savez pas, ne comprenez pas, pour comprendre qu'il n'y a jamais et n'y aura jamais une "méthode" unique pour sauver le monde, et de plus, il y auait à dire sur vos propositions.
@ protagoras @Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 09:37
et @Noblejoué | 08 août 2016 à 10:53
"Vos deux points de vue n'ont rien d'incompatibles...
Mais évidemment, j'ai mes préférences."
Je vous comprends. Je n'ai jamais dit que notre attitude était parfaite, mais la politique, c'est le moindre mal, vers lequel je crois me diriger. Je ne préconise pas d'ailleurs absolument telle ou telle politique, mais un esprit de liberté, de fermeté qui nous changerait un peu, dans notre pays.
Vous êtes bon juge, et comme je vous estimais à la base, cela n'en a que plus de poids.
Cela tombe bien, imprévu, heureux, et je ne peux m'empêcher de le rêver, de bon augure, tandis que je suis dans l'attente, comment dire surtout que je ne veux pas trop en dire, d'une sorte de jugement, non dans le sens judicaire, mais, difficile à caractériser, disons, éthique, élitiste et existentiel.
Rédigé par : Noblejoué | 09 août 2016 à 01:17
Selon le mot de de Gaulle, l'apparemment irrésistible force mécanique allemande devait être vaincue, et a été effectivement vaincue, "par une force mécanique supérieure", celle des USA en l'occurrence (bien aidée par celle de l'URSS).
Mais contre le terrorisme, il ne s'agit pas de cela.
La force mécanique supérieure, nous l'avons - les USA l'ont - indubitablement. Elle est supérieure, largement supérieure, à tout autre force mécanique sur le globe ! Mais elle est impuissante. Pire : sa toute-puissance, par le désespoir et la fureur sans limite qu'elle induit, est la source même du terrorisme. On peut tuer tous les "monstres", éradiquer tous les "barbares", anéantir toutes les "bêtes féroces" qu'on voudra, qui elles-mêmes d'ailleurs se tuent en tuant, qu'il en apparaîtra toujours de nouvelles, plus désespérées, plus follement furieuses que jamais.
Non, la comparaison entre EI et SS ne tient pas.
Il faut trouver autre chose.
Quand le remède aggrave le mal, la raison commande de changer de remède.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 22:59
L'Etat musulman auto-proclamé en Irak et au Levant perd du terrain, les villes tombent, des combattants meurent, des civils aussi. Cette organisation militaire et idéologique qui a supplanté Al Qaïda pour la première place du terrorisme mondial exporte son idéologie de destruction en France, en Allemagne, en Angleterre. Philippe Bilger a raison de souligner que tout est écrit dans leur magazine disponible sur Internet. Ils veulent supplanter la religion chrétienne et les idéologies athées, ils veulent faire régner un chaos d'obédience musulmane.
Alors nous avons le choix, soit minimiser les pertes subies, travestir les revendications et accepter de renoncer à notre mode de vie, soit combattre le terrorisme en renonçant aux modèles actuels et déclarer une guerre légitime et brutale. Le gouvernement socialiste a peur, il est incapable de prendre les décisions qui s'imposent, tout est refusé par l'exécutif et les parlementaires de gauche. L'état des lieux de l'état d'urgence est affligeant. Au-delà du nombre de morts élevé, de la douleur des familles et des proches, nous avons aussi un commerce en régression. Cet été, les Américains ne sont pas venus acheter des oeuvres d'art, ils ne se sont pas arrêtés dans nos hôtels et nos restaurants. Les touristes chinois commencent à se poser des questions, quant aux touristes japonais, ils suivent les directives de leur gouvernement qui leur a formellement déconseillé de se rendre en France.
La guerre contre les musulmans violents qualifiés d'intégristes ne date pas d'hier ou d'avant-hier. Nous avons de multiples exemples historiques qui prouvent que la fermeté est la seule solution pour rétablir la paix. M. Bouteflika, dans les années 80 a réussi à contenir le GIA au prix de coups tordus, de sacrifices et de beaucoup de sang versé. Les gouvernements égyptiens appliquent la peine de mort régulièrement. La Turquie est devenue une puissance mondiale incontournable, la fermeté de M. Erdogan n'est plus à démontrer.
En France, les us et les coutumes de l'intelligentsia de gauche sont tellement tenaces que le discours de M. Bilger est qualifié de fasciste. Pourtant la mise en perspective du régime d'Hitler et celui de l'Etat islamique en Irak et au Levant met en évidence des points communs. Hitler confisquait des vies juives et leurs biens, ISIS assassine les athées, vend les femmes sur des marchés aux esclaves et confisque les biens. Quand un socialiste se réveille, il se met à voter pour le FN, c'est un problème pour les Républicains et pour le Parti Socialiste. Le parti communiste et les écologistes sont d'ores et déjà balayés politiquement mais leur pouvoir de nuisance envers l'économie est très grand.
Le réveil sonne, réveillez-vous peuple de gauche, il est encore temps de se mettre à construire des prisons pour enfermer les hommes et les femmes qui veulent égorger vos fils, violer vos femmes et vendre vos filles comme esclaves sur internet.
Rédigé par : vamonos | 08 août 2016 à 21:56
Ce billet est fascinant, s'il est autant commenté c'est qu'il est comme cette poursuite dans une galerie des glaces, où l'image renvoyée semble la bonne et pourtant...
D'un côté une idéologie passée dont on connaît aujourd'hui la suite et les retombées (du moins à notre échelle), un triangle à trois sommets en quelque sorte. En tournant, une idéologie en cours, et sur l'autre sommet les spectateurs acteurs, les Etats.
Aujourd'hui tout est en équilibre, chacun renvoie une image aux autres, on sent bien que la décision ultime n'est pas prise.
En son temps l'opération Barbarossa fut le catalyseur d'une explication planétaire dûment identifiée pour les forces en présence.
Aujourd'hui tout reste à faire et loin d'être fait. Les Russes ne lâcheront plus la Syrie, ils sont en avance par rapport au dénouement de 1944, chacun créant des alliances au gré des territoires, pour l'instant la volonté ultime n'y est pas, chacun est dans sa stratégie.
Un bilan des opérations et autres bombes déversées fait apparaître une débauche d'énergie, sans commune mesure avec les quelques dizaines de milliers de terroristes à éradiquer, sans commune mesure aussi avec ce que furent les armées allemandes, tout cela donne une impression de faux engagement qui tourne sur lui-même, où chacun à l'air de se regarder.
Bizarre impression, certes il y a des avancées mais toujours sous une chape de plomb pour des pays en mal d'unité sans doute.
Rédigé par : Giuseppe | 08 août 2016 à 21:44
@protagoras
Je suis plus que réservé à l'égard de votre propos sur une supposée supériorité occidentale, conférée par un "empirisme efficace".
Attention à l'européocentrisme.
Cortès utilise, pour décimer les Aztèques, des armes qui fonctionnent grâce à une invention chinoise. Ce n'est pas contestable.
Et l'algèbre n'est pas une découverte occidentale. On aurait du mal à dire le contraire.
Il n'y a pas dans ce que j'ai dit avant une quelconque idéalisation de la Chine. C'est juste la prise en compte de faits attestés.
Il suffit de lire les exploits du navigateur chinois Zheng He pour se rendre compte qu'il a, bien longtemps avant les Européens, accompli des exploits en matière de navigation et de construction de bateaux, pour lesquels il a bien fallu utiliser des technologies qui étaient propres à son pays.
L'objectivité oblige à reconnaître que les Chinois étaient en avance dans certaines sciences. Je ne parle pas de ce qu'ils ont fait après, mais du contexte.
Derechef, il conviendrait d'ajouter quelques figures à la galerie que vous avez produite, -Euclide, Archimède, Galilée, Newton, Franklin-, et qui à mon sens, demeure frappée du sceau de ce contre quoi nous serions bien avisés de nous garder. L'européocentrisme.
Et je vais en faire hurler quelques-uns une fois que j'aurai précisé que l'Occident a pris une avance décisive sur le reste du monde, grâce aux nombreux conflits guerriers menés un peu partout, et qui ont permis des sauts de découvertes technologiques.
Ça aussi, c'est un fait.
Rédigé par : Diogène | 08 août 2016 à 16:56
@Noblejoué
Nous n'avons jamais eu droit à l'erreur, et si l'Europe n'est pas encore faite, c'est un tribut payé fort cher à la Libération par les Américains. Maintenant que les Anglais ne sont plus là pour imposer la paix impériale, la nécessité est impérieuse d'enfin réaliser ce que les horreurs de la dernière montée aux extrêmes infligée au continent exige, et qui n'est certainement pas de baisser les armes, mais d'incarner un nouveau mode de fonctionnement fondé sur la réconciliation franco-allemande et la prééminence du Droit sur la puissance qui, elle, n'aboutit qu'au chaos, l'état du Moyen-Orient en témoigne, avec les conséquences terroristes actuelles. Moins d'ingérence, plus de justice sociale et de démocratie pour encadrer l'économie de marché, à 600 millions d'individus, c'est faisable, et l'exemple, seule pédagogie possible, offrira au monde une éventualité autrement viable que l'escalade impériale qui, elle, le mène à sa fin.
L'amour peut tout, il suffit d'y croire.
Rédigé par : Aliocha | 08 août 2016 à 14:00
@Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 09:37
et @Noblejoué | 08 août 2016 à 10:53
Vos deux points de vue n'ont rien d'incompatible...
Mais évidemment, j'ai mes préférences.
@Denis Monod-Broca | 07 août 2016 à 09:56
"Engrenage de la soumission" signifie
ensemble des processus conduisant progressivement et inexorablement à se soumettre, au moins comportementalement, à l'agresseur.
Le processus mental individuel le plus irréversible, interdisant toute révolte ultérieure, modifiant profondément la personnalité de l'agressé (il ne s'agit alors plus de simple comportement conscient), ressort des mécanismes de l'"identification à l'agresseur".
Prenez garde de ne pas y être déjà trop enlisé (conseil donné sans aucune acrimonie)
Rédigé par : protagoras | 08 août 2016 à 13:34
@Diogène | 07 août 2016 à 23:12
Seuls les Occidentaux disposaient de l'outil conceptuel permettant de passer de l'empirisme efficace à la science (la physique pour commencer) : cet outil s'appelle la géométrie grecque, indispensable (outre son caractère démonstratif et non simplement vérifié empiriquement) pour élaborer les lois du mouvement, puis la mécanique etc.
Sans cette science, aucune technologie tant soit peu sophistiquée ne peut exister.
Sans cela, le monde non occidental en serait resté à la pré-renaissance.
L'idéalisation de la Chine - pardonnez-moi - fait partie des poncifs à la mode (jamais le classique des mathématiques (?) chinoises, "les neufs chapitres" ne peut le moins du monde permettre de développer une science, tout au plus des recettes d'architecte et de percepteur).
Ne jamais confondre "science" et "empirisme efficace".
Sans Euclide, Archimède, Galilée, Newton, Franklin et d'autres, aucune machine à laver ne pourrait exister...
Rédigé par : protagoras | 08 août 2016 à 13:22
@ Noblejoué
Tout ne se vaut pas évidemment. Je ne comprends vraiment pas pourquoi vous cherchez à me le faire dire.
Il y a effectivement des similitudes entre l'idéologie nazie qui exaltait la force et voulait établir un empire de 1000 ans et l'idéologie occidentale qui exalte la force et domine le monde depuis des décennies sinon des siècles.
En 45 nous avons vaincu le mal mais, tel Macbeth, c'était pour prendre sa place. Au nom du bien, bien sûr, comme toujours...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 12:28
@Achille
Lui au moins ne commente pas un article en nous prévenant qu'il n'a rien à dire...
Rédigé par : Herman Kerhost | 08 août 2016 à 11:17
@ Aliocha
"...celui qui domine crée de la soumission, sauf qu'elle est chez l'adversaire, qui, un jour, se vengera, et soumettra celui qui l'a soumis."
Non, tout n'est pas renversable.
Si des ennemis nous conquièrent, nous ne les renverserons pas. Nous n'avons pas chassé les occupants la dernière fois, et le ressentiment anti-américain de trop de Français, ressentiment d'être en dette, prouve que nous n'avons pas évolué en mieux. De plus, cette fois, ni les Américains ni personne ne nous délivreront, par peur de rececoir le feu nucléaire.
Nous n'avons, nous n'aurons plus jamais "droit" à l'erreur.
@ Denis Monod-Broca
"Je crois quant à moi que la servitude, actuellement, c'est nous qui l'exerçons, nous camp occidental regroupé derrière les USA."
L'avis de quelqu'un qui a dit (flemme de chercher, j'espère que vous aurez l'honnêteté de le reconnaître) que le camp nazi valait le camp allié, l'avis de quelqu'un pour qui tout se vaut, moi...
Cela fait la paire avec votre incapacité à comprendre, donc essayer d'éviter une logique d'engrenage de la soumission.
Rédigé par : Noblejoué | 08 août 2016 à 10:53
C'est comme vouloir faire décoller un avion ou plonger un sous-marin sans tenir compte des lois de la gravitation ou du principe d'Archimède.
Rédigé par : Aliocha | 08 août 2016 à 09:45
@ Noblejoué
J'admire vos certitudes.
Je crois quant à moi que la servitude, actuellement, c'est nous qui l'exerçons, nous camp occidental regroupé derrière les USA.
Que les coups que nous subissons sont, pour une bonne part au moins, le fait de ceux qui ne supportent plus la servitude que nous leur faisons subir.
Qu'en répondant à la force par la force, loin de les affaiblir, et même s'ils subissent des défaites, nous les renforçons.
Enfin que si nous persévérons dans l'aveuglement, dans notre volonté d'imposer au monde notre vision du monde, cela va très mal finir, et d'abord pour nous.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 08 août 2016 à 09:37
Il est difficile de parler une langue à ceux qui ne la comprennent pas, et de justifier ce qui ne s'explique pas.
La seule pédagogie c'est exemple et patience.
Tellement obscurci par son désir de victoire, il ne voit pas que celui qui domine crée de la soumission, sauf qu'elle est chez l'adversaire, qui, un jour, se vengera, et soumettra celui qui l'a soumis.
Cette liberté-là, faisant l'impasse sur le fait que la réalité ne peut être appréhendée seule, mais décrite dans l'équilibre d'une relation, est l'illusion qui mène l'Occident à sa perte de repères, croyant que ses armes atomiques pourront un jour arrêter les désastres du ressentiment qu'il engendre, à moraliser au nom du mensonge illusoire d'une auto-croyance dans son autonomie, la religion du moi-moi-moi, j'ai raison-zon-zon, faisant de la réalisation de son être personnel le totem de toute explication du monde. Sans transcendance, les hommes deviennent des dieux pour eux-mêmes, athéisme du serpent qui se mord la queue verticale.
Rédigé par : Aliocha | 08 août 2016 à 08:24
@ Herman Kerhost | 07 août 2016 à 22:33
« …et qui admire le travail qu'il entreprend pour nourrir ce blog, ce qui doit prendre du temps. Il n'est pas obligé de le faire et je suis très content qu'il le fasse. »
Certes il n’est pas obligé de le faire, mais rassurez-vous, le fait de passer des heures à nous pondre des commentaires interminables et à nous inonder de liens portant sur des articles tout acquis à ses théories fumeuses, ne lui pose aucun problème. Il le fait de bon cœur avec la générosité qui le caractérise. On sent même qu’il se sent investi par une mission divine. Une sorte de prophète en somme.
Il ne nourrit pas le blog, il le gave. Il l’a littéralement phagocyté au point que les commentaires finissent par porter plus sur ses longs développements tarabiscotés que sur le billet de Philippe Bilger.
Bref le coucou qui pond ses œufs dans le nid des autres. Et il ose traiter certains commentateurs de trolls. Un comble !
Rédigé par : Achille | 08 août 2016 à 08:11
"Dabiq est clairement le Mein Kampf de Daech."
Le Mein Kampf islamiste : Mein Korampf qui va faire plus de dégâts dans les années à venir que le "Pif Gadget" du petit Kaporal bavarois.
Bravo pour cet article clair net et précis qui ose défier toutes les démagogies convenues des charlots qui nous dirigent.
Rédigé par : sylvain | 08 août 2016 à 08:08
@Giuseppe
Je vous répondrais bien que si l'histoire de l'humanité suit un cours linéaire, le hasard et la géographie font que tout le monde n'est pas parti en même temps.
Songez que les Chinois avaient les moyens de découvrir l'Amérique bien avant les Européens.
On sait que le navigateur chinois Zheng He est allé très loin hors de son pays à plusieurs reprises, et que c'est seulement pour n'avoir pas vu tout l'intérêt qu'il y aurait eu à aller vers l'ouest que les Chinois n'ont pas accompli ce que les Européens ont accompli quelques dizaines d'années plus tard. Leurs technologies tant en matière de construction de flottes qu'en science de la navigation le leur permettaient.
Si on refait l'histoire en changeant quelques paramètres, les métaux précieux d'Amérique auraient pu atterrir chez l'empereur chinois et conférer à la Chine une avance sur le reste du monde dans tous les domaines.
Nul doute que "la révolution inexorable sans doute est très loin d'être faite".
Mais les sciences dures, mathématiques, physique qui ne s'arrêtent pas aux frontières, combinées avec la volonté des populations concourent à réduire le décalage dont vous parlez à bon droit.
Rédigé par : Diogène | 07 août 2016 à 23:12
@Achille
Je ne suis pas une groupie de Robert Marchenoir, et je vous l'ai déjà fait comprendre en vous disant que je n'étais pas forcément d'accord avec ce commentateur, juste un fidèle lecteur qui aime sa façon d'écrire au marteau, dans un style clair et précis, et qui admire le travail qu'il entreprend pour nourrir ce blog, ce qui doit prendre du temps. Il n'est pas obligé de le faire et je suis très content qu'il le fasse.
Je sais bien que je perds mon temps à vous expliquer les raisons de mon soutien à RM, vous continuerez à faire semblant juste pour vous amuser, et c'est très bien ainsi, n'est-ce pas ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 07 août 2016 à 22:33
@ Denis Monod-Broca
Ca veut dire que le soumis cède de plus en plus à l'agresseur, ne défend ni les siens ni lui-même. Aussi l'ennemi en exigera toujours plus de lui jusqu'à la réduction de tous en esclavage. La soumission de l'un nourrit la domination de l'autre et vice versa.
Ne comprenez-vous vraiment rien aux rapports de force ? L'engrenage de la soumission viendra de l'attitude que vous prônez, que vous en ayez conscience ou non... Si elle vient, notre défaite finale, et définitive comme je l'ai expliqué, sera due à vous et à vos semblables.
Vous êtes un fauteur de servitude.
Rédigé par : Noblejoué | 07 août 2016 à 22:14
C'est vraiment un ancien magistrat qui a écrit ce texte fascisant et imbécile ?
Rédigé par : Zed | 07 août 2016 à 19:36
@Noblejoué | 06 août 2016 à 23:07
Tout à fait d'accord.
D'ailleurs, je suis frappé par deux faits :
- est traité de "pervers narcissique" ou de sa variante "sociopathe" (diagnostics purement médiatiques et non cyniques) tout individu qui prétend simplement pouvoir se regarder dans un miroir sans rougir
- tant dans les blogs que dans la vie courante, le mot "honneur" n'est presque jamais employé
Remarque :
Finalement, certains esclaves noirs révoltés qui préférèrent se suicider plutôt que de se laisser reprendre avaient le sens de la liberté et de l'honneur... (à moins qu'ils ne fussent "pervers narcissiques" LOL) ; et eux n'avaient pas vraiment le choix...
Rédigé par : protagoras | 07 août 2016 à 14:54
@Robert Marchenoir
Un spectre vous guette, Robert Marchenoir.
C'est la perspective qu'à échéance plus ou moins brève, vous puissiez vous retrouver tel Charles de Rohan, prince de Soubise, cherchant son armée avec sa lanterne à la main, après la bataille de Rossbach.
Parce que la lourdeur et l'outrance qui caractérisent vos interventions auront avant longtemps d'ici fait fuir même les derniers de ceux dont la sympathie vous était acquise a priori.
Je ne veux mettre personne mal à l'aise, mais à raison, Herman Kerhost vous appelle à vous reprendre.
Conseil que vous seriez bien avisé de suivre pour éviter un destin à la Soubise.
Je ne suis pas le seul à vous vouloir du bien, apparemment.
Je me suis astreint à la lecture complète de votre dernier post à moi adressé.
Ce fut long, parce que ça a nécessité pour la compréhension un effort d'empathie auquel on ne consent pas sans laisser des forces, s'agissant de votre production.
J'ai pu noter que vous souligniez que mon expression française n'était pas exempte de reproches. "mais lui échappe... et à l'obligation de parler le français".
Encore une chose que je vais faire pour vous, ça vous aidera certainement.
Je suis affecté de cette tare qui vous enjoint d'apprendre à lire, écrire et penser dans deux langues. Celle de ma mère et celle de mon père - si l'on écarte le patois régional. Nul n'est parfait.
Ce qui fait de moi, en dépit de mon indéfectible attachement à mon pays, un Français pas trop blanc, ni trop pur.
Aucun risque que j'aie pu me faire la moindre illusion quant à la possibilité qu'une affection aussi rédhibitoire parvienne à échapper à vos capteurs.
Vous êtes définitivement à l'image du Lafcadio d’André Gide, et la gratuité de vos actes exclut toute possibilité pour vous d'être payé en honneur.
Rédigé par : Diogène | 07 août 2016 à 14:44