A chaque élection, cela ne manque pas. On craint le risque d'un vote de pur rejet ou on constate qu'il a eu lieu en déplorant le défaut d'adhésion positive.
Pour 2017, nous avons déjà l'un de nos meilleurs analystes, Gérard Courtois, qui, pour "2017, élection de tous les rejets", énonce que "plus que jamais, l'heure est à la défiance, au choix négatif, au vote exutoire" (Le Monde).
Il me semble qu'on fait suffisamment de procès à la classe politique, gauche et droite confondues, sans en rajouter un qu'elle ne mérite pas véritablement.
Quoi de plus naturel quand on s'engage dans la joute présidentielle que de choisir comme terrain d'attaque inévitable, privilégié, dominant, le bilan du prédécesseur ou celui de son successeur si on songe à Nicolas Sarkozy ? Il s'agit de la matière médiocre, décevante, perfectible contre laquelle promesses et engagements vont se développer et se multiplier en s'efforçant de faire croire à un futur qui serait radicalement différent.
Mais il ne l'est jamais même lorsque la campagne de conquête du pouvoir a été menée avec bonne foi et que par exemple on n'a pas prétendu lutter contre cette globalité multiforme dont le principe n'était pas à récuser en tant que tel : la finance.
D'abord, insensiblement ou ostensiblement, le réel viendra grignoter, gangrener ou affaiblir les originalités les plus vives, le neuf le plus éclatant parce que celles-là et celui-ci ne peuvent exister que dans les songes et les provocations d'avant l'action.
Ensuite, parce que l'exigence démocratique d'invention, à la supposer souhaitable, imposerait des visions contradictoires, des projets authentiquement alternatifs, des distinctions vigoureuses entre les programmes. On est bien obligé d'admettre que pour les politiques traditionnelles - de droite ou de gauche mais aptes au gouvernement -, les frontières entre elles sont de plus en ténues, voire interchangeables. Comme si, peu ou prou, la même musique était proposée mais avec des tonalités très inégales, assourdissante ici et plus faible là. Droite et gauche, ennemis en apparence, presque jumeaux par force ?
Si on veut bien appréhender le reproche, décisif pour une certaine gauche, de droitisation des idées-choc de Nicolas Sarkozy, elles ne sont que la continuation, adaptée à la terreur du jour, de celles de 2007 et, en caricature, de 2012. Surtout elles ne représentent absolument pas une rupture ni un bouleversement par rapport à la normalité républicaine dans son essence mais seulement une intensité du son, une puissance maximale pour une société perçue comme dure d'oreille.
Ses adversaires sont moins épris de la grosse caisse que d'un rythme soutenu sans être tonitruant.
Peut-être les seules démarches qui pourraient se piquer d'apparaître pour radicales sont-elles celles du FN ou d'une gauche tellement désaccordée que le président de la République l'a exclue de sa stratégie et de ses pensées ?
Ces structures partisanes en même temps désirées pour voir mais rejetées au fond, avec lesquelles on joue à se faire peur, qu'on essaye pour quelques élections mais qui ne pourraient se projeter au plus haut que si le peuple écoeuré par la médiocrité et l'impuissance du classicisme politique décidait, en désespoir de cause, de leur ouvrir la porte ?
La raison fondamentale qui doit sinon interdire le grief du rejet, du moins le relativiser tient à cette évidence que les chemins de l'avenir sont encombrés, qu'il n'est plus possible de circuler librement sur les avenues du futur et que le monde impose sa loi. Sur tous les plans, bien au-delà des contraintes techniques ou bureaucratiques de l'Europe, des réglementations stérilisantes et des comportements obligés, dans les maquis nationaux et internationaux où la raison se perd, où les capacités d'action s'amoindrissent, où l'élan créateur est réduit à presque rien, quelle serait donc la dernière chance d'un pouvoir pour oser de nouvelles pistes, se colleter à de l'inconnu et apposer sur une grille trop lisible pour le meilleur et pour le pire des définitions et des lettres encore surprenantes ? Droite et gauche feignant d'être des explorateurs mais condamnés forcément au pré carré, à la portion congrue ?
Tout a été dit d'une certaine manière, tout a été tenté, conçu. On répètera plus fort, moins fort.
L'invocation à la liberté comme remède suprême, pour remettre du jeu dans les mécanismes rouillés, pour créer des espaces et desserrer les noeuds, n'est certes pas récusable dans son excellent principe mais j'ai souvent éprouvé l'impression que les peuples comme les individus ont plus peur de la responsabilité que leur octroie la liberté qu'ils ne goûtent l'autonomie qu'elle leur procure.
Ce n'est pas demain que le bilan d'avant cessera de justifier l'opposition d'après.
Ce n'est pas demain que la circulation sera fluide.
@ le ridicule ne tue pas | 29 août 2016 à 10:16
Sans vouloir vous offenser, laissez Marchenoir me répondre s’il en manifeste l’envie. Il saura certainement mieux défendre sa cause que vous ne le faites. :-)
Rédigé par : Achille | 29 août 2016 à 12:51
@ Achille | 28 août 2016 à 21:54
Vous devez vous regarder dans une glace en écrivant à Marchenoir :
"Le problème est que vous êtes tellement le nez dans votre guidon, votre cerveau est tellement formaté pour n’accepter aucune argumentation qui serait en contradiction avec vos certitudes, que vous ne les voyez pas."
Rédigé par : le ridicule ne tue pas | 29 août 2016 à 10:16
@Robert Marchenoir | 28 août 2016 à 15:00
"Vous prétendez avoir une tête bien faite alors que vous ne vous êtes jamais donné la peine de réfuter un seul des faits et arguments que j'ai apportés ici. Mais cela ne vous empêche pas de tartiner des adjectifs par-dessus des adverbes pour dénigrer mes propos. Sans jamais rien dire. Sans jamais apporter votre pierre. Sans jamais apporter la plus petite contribution positive à la discussion"
Mais je ne fais que ça, réfuter les faits et soi-disant arguments que vous apportez sur ce blog !
Certes mes commentaires se font pas une centaine de lignes et je ne passe pas trois heures à les rédiger en les truffant de liens puisés dans des sources prouvant mes dires, ce qui serait d’ailleurs parfaitement inutile, vu qu’inévitablement vous les traiteriez d’ignoble propagande gauchiste.
Le problème est que vous êtes tellement le nez dans votre guidon, votre cerveau est tellement formaté pour n’accepter aucune argumentation qui serait en contradiction avec vos certitudes, que vous ne les voyez pas.
Mais le comble de vos propos à mon égard est lorsque vous me traitez de « tripatouilleur ». Vous ne manquez pas de toupet, vous qui, par des tours de passe-passe dignes d’un joueur de bonneteau, ne cessez de sortir des phrases de leur contexte, de nous faire des démonstrations fallacieuses sur les mérites de la vente libre des armes, sans oublier votre fixette psychotique sur Poutine, que vous nous servez à chacun de vos commentaires.
S’il y a un maître tripatouilleur sur ce blog, c’est bien vous.
Rédigé par : Achille | 28 août 2016 à 21:54
@Achille | 27 août 2016 à 08:37
Il suffit de discuter un peu avec des antisémites pour comprendre qu'ils sont persuadés que tout le monde hait les Juifs en secret, comme eux ; dès qu'ils s'aperçoivent qu'en fait, vous ne les haïssez pas, aussitôt ils trouvent cela profondément suspect ; cela n'est pas normal ; cela ne peut vouloir dire qu'une chose : vous êtes juif.
Vous, c'est pareil : vous n'arrivez pas à concevoir que des Français puissent ne pas haïr les Américains. Il va de soi que les Américains sont des abrutis, des gros pleins de soupe, et qu'ils sont à l'origine de toutes les guerres, n'est-ce pas ? Puisque tout le monde se nourrit de cette croyance dans votre milieu... Par conséquent, si jamais on ne pense pas comme vous, eh bien, la seule explication possible, c'est qu'on est américain.
En fait, vous venez de lâcher le morceau : la plupart des poutinistes s'en moquent bien, des Russes et de la Russie. S'ils ne proposent jamais une défense informée et rationnelle de leur champion, c'est que le poutinisme n'est jamais que le cache-sexe de l'antiaméricanisme.
De même que le soutien systématique et quasi-religieux à "la cause palestinienne" n'est, pour la gauche, de plus en plus, qu'un prétexte commode pour donner libre cours à son antisémitisme tout en gardant le bénéfice du politiquement correct.
Heureusement que c'est la gauche, dont vous vous faites le défenseur, qui nous donne des leçons soir et matin sur "l'ouverture à l'autre", qui prône "l'enrichissement" de la France par les cultures venues d'ailleurs, et qui ne rate pas une occasion de fustiger les "préjugés"... Toujours le célèbre deux poids, deux mesures de votre camp politique !
Figurez-vous que c'est par courtoisie que je vous ai traité d'illettré. C'était, pour vous, l'hypothèse la plus indulgente. Mais il a fallu que vous releviez...
Soit : vous n'êtes pas un illettré. Vous êtes un tripatouilleur. Vous êtes un malhonnête, un faux savant, un homme qui détourne le savoir qu'il a reçu pour le saboter et le pervertir.
Vous prétendez avoir une tête bien faite alors que vous ne vous êtes jamais donné la peine de réfuter un seul des faits et arguments que j'ai apportés ici. Mais cela ne vous empêche pas de tartiner des adjectifs par-dessus des adverbes pour dénigrer mes propos. Sans jamais rien dire. Sans jamais apporter votre pierre. Sans jamais apporter la plus petite contribution positive à la discussion.
Vous représentez à merveille cette classe qui a cagué sur la table après avoir profité du festin. Le nihilisme de la gauche ricanante qui s'emploie à détruire le savoir et la culture après s'en être proclamé l'unique propriétaire.
Figurez-vous que vous n'avez pas le monopole de la France.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 août 2016 à 15:00
Herman Kerhost, Achille, Marc GHINSBERG et leurs potes !
La mauvaise foi calfeutrée dans la niche du pouvoir, des sans-culottes costumés, des détourneurs de conscience en coopératives !
Il faut de tout pour rouler les autres dans la boue !
Rédigé par : le ridicule ne tue pas | 27 août 2016 à 17:37
@ Lucile |e 26 août 2016 à 23:23
"Quand je vois ces jeunes hommes dans les gares déambuler à plusieurs, ou seuls, immobiles et stoïques à la porte des écoles juives, ils me font penser à des "sitting ducks", de vraies cibles offertes"
Je vous signale que malgré les demandes réitérées de l’état-major, le CRIF s’est fermement opposé à la substitution de patrouilles mobiles et aléatoires en lieu et place des gardes statiques.
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/sentinelle-communaute-juive-reste-fortement-attachee-aux-gardes-105883
Rédigé par : Trekker | 27 août 2016 à 17:00
Nous sommes maintenant certains que le ridicule ne tue pas puisqu'il s'est à nouveau manifesté.
Sacré farceur !
Rédigé par : Herman Kerhost | 27 août 2016 à 15:16
@ Achille | 27 août 2016 à 07:31
Faudrait-il ne pas prendre les autres pour des imbéciles (des prolétaires ou des sans-dents) et laisser sous-entendre que l'on emploie des phrases à double sens, dont chacun pourra se féliciter d'une connivence de bon aloi !
Bof, beurk !
Stupide, ridicule !
Rédigé par : le ridicule ne tue pas | 27 août 2016 à 12:38
@Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 15:11
« Le Français prétend, en plus, imposer ses petits caprices à lui à tout le monde. Il n'aime pas qu'on dise du mal de la Russie ? Eh bien, il va prétendre qu'il est inconvenant de parler de la Russie. Sujet verboten. Il est opposé au port d'arme ? Eh bien, on n'a même pas le droit de parler de port d'arme. Il est à moitié illettré, il est incapable de lire un texte de plus d'une vingtaine de lignes ? Eh bien, cela ne suffit pas qu'il s'abstienne de lire en silence les textes qui ne sont pas à sa portée, encore faut-il que sa vue délicate ne soit pas offensée par leur présence. Il préfère la jactance inconséquente et les assertions péremptoires à la recherche du savoir, il n'a jamais la curiosité de cliquer sur les liens qu'on lui présente ? Et bien, cela ne suffit pas qu'il s'abstienne de cliquer dessus et qu'il la boucle ; encore faut-il qu'il invente je ne sais quelle injonction coranique ou communiste selon laquelle cela ne se ferait pas de mettre des liens. Sur Internet... »
Votre description très personnelle du Français me laisse à penser que vous ne l’êtes pas vous-même, ce qui peut expliquer bien des choses sur vos théories tarabiscotées sur la vente libre des armes, l’autodéfense et certains propos très ciblés typiquement anglo-saxons. Je vous verrais bien cow-boy (garçon vacher en français) dans un ranch du Texas ou du Kansas, nourri dès sa plus tendre enfance aux films de John Ford avec John Wayne dans la peau du héros blanc qui après avoir anéanti toute une tribu d’Indiens va délivrer la belle un peu nunuche qui crie tout le long du film et qui avait été enlevée par ces vilains « sauvages ».
Au fait merci pour le terme « à moitié illettré » ce qui laisse à penser que, bien que ne partageant aucune de vos opinions, vous daignez m’accorder un petit fond de culture. C’est généreux de votre part.
Notez toutefois que la culture consiste d’abord à avoir une tête bien faite et non bien pleine. La vôtre se résume à une compilation d’une énorme quantité de données dont vous avez soigneusement sélectionné les contenus pour ne garder que ceux qui sont en adéquation avec vos certitudes. Un peu facile quand même pour quelqu’un qui a une si haute opinion de son intelligence.
Rédigé par : Achille | 27 août 2016 à 08:37
@Le ridicule ne tue pas | 26 août 2016 à 17:50
Ce qui est surtout ridicule c’est de montrer qu’on n’a rien compris à un commentaire. :-)
Rédigé par : Achille | 27 août 2016 à 07:31
@Franck Boizard à 18:04
Vous avez vos idées, moi les miennes.
A défaut de me répéter, je redis NON à armer les citoyens de France. Augmenter et bien former les policiers est mieux que de donner un flingue à un tas de dingues non encore identifiés.
Pas envie de lire votre blog.
Bonne nuit.
Rédigé par : Ellen | 26 août 2016 à 23:52
@Diogène | 26 août 2016 à
Quand je vois ces jeunes hommes dans les gares déambuler à plusieurs, ou seuls, immobiles et stoïques à la porte des écoles juives, ils me font penser à des "sitting ducks", de vraies cibles offertes, identifiables de loin, les premiers à se faire "neutraliser" s'il devait y avoir un attentat. Tout ça, dit-on, pour donner un sentiment de sécurité aux passants. Je ne connais rien à l'art de la guerre, et je dois voir trop de films, mais je me dis qu'ils seraient plus efficaces s'ils se fondaient dans la foule sans qu'on puisse les repérer.
Rédigé par : Lucile | 26 août 2016 à 23:23
@ Diogène | 26 août 2016 à 17:02
Je ne sais pas comment c'est aujourd'hui, mais il y a quelques années, les patrouilles vigipirate avaient un chargeur vide.
Et un chargeur plein scellé sous plastique, dans une poche.
Rédigé par : Alex paulista | 26 août 2016 à 22:17
Pour mettre un peu d'humour avec quelques images très parlantes dans ces commentaires si sérieux, j'ai trouvé un billet qui me semble remettre bien des analyses à l'endroit :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/pour-moi-la-vie-va-recommencer-001273.html
Rédigé par : Robert | 26 août 2016 à 19:02
@ Ellen | 26 août 2016 à 13:31
Vous avez une conception fort étrange de vos concitoyens. Il fut une époque où la France était beaucoup plus armée (législation moins restrictive, plus de chasseurs) et le pays n'était pas à feu et à sang.
Si on donnait une arme à chaque Français, la criminalité bougerait peu : les criminels savent déjà se procurer des armes, il n'y a que les honnêtes gens qui sont désarmés.
C'est du simple bon sens, mais l'argument du bon sens n'est plus suffisant de nos jours. Il faut des études de milliers d'universitaires pour démontrer l'évidence. Alors sachez que les études comparées de la Suisse, du Canada et des Etats-Unis montrent que la criminalité par arme à feu ne dépend pas du taux de détention d'armes.
On dirait que j'ai écrit ce billet pour vous :
http://fboizard.blogspot.fr/2016/08/la-tyrannie-molle-et-loubli-de-la.html
Rédigé par : Franck Boizard | 26 août 2016 à 18:04
@ Achille | 26 août 2016 à 13:05
@ Marc GHINSBERG | 26 août 2016 à 15:29
La chute étant proche vous commencez à chercher un autre refuge !
"La dictature du prolétariat sur ce blog ?", dites-vous ?
Alors le PS n'était pas un parti socialiste mais composé de gens riches et savants mais déguisés en gueux ?
DSK, Dray, Harlem, Fabius, Hollande, Ghinsberg, Achille et les autres... c'est de la m... ?
Rédigé par : Le ridicule ne tue pas | 26 août 2016 à 17:50
@Lucile
Sur les militaires de Sentinelle, beaucoup de choses sont dites qui n'ont rien à voir avec la réalité.
On a prétendu que leur armes n'étaient pas chargées, alors que c'est faux. Elles sont chargées, puisqu'on peut voir le chargeur des "famas" engagé.
Elles ne sont pas armées, au sens où il n'y a pas de cartouche introduite dans la chambre.
D'autre part, l'autorisation de tirer relève de la juridiction.
Le militaire n'a pas le droit de tirer à vue dans le site qu'il est chargé de protéger.
Il ne le fait que dans le cas où un individu armé lui se met à tirer.
Le problème est la question de la prise de décision. Je me suis toujours posé la question de la capacité de ces jeunes gens armés dans les gares à prendre une telle décision avec le discernement nécessaire.
Rédigé par : Diogène | 26 août 2016 à 17:02
Ha yé y a du tranché de gros lard dans le Conseil des Gros Tas : Z' ont interdit les Zarrétés anti burkikis !
Youpi ! Y a de la rumba dans l'air à Villeneuve-Loubet : Gaspary et ses gasparettes vont défiler sur la plage pour fêter ça !
Rédigé par : sylvain | 26 août 2016 à 17:01
@Achille
"La dictature du trollétariat", génial !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 26 août 2016 à 15:29
@Achille | 26 août 2016 à 13:05
Et voilà, Marchenoir, contournant comme à son habitude le thème du billet, a dégoupillé sa grenade sur l’autodéfense et la vente libre des armes et certains répondent à ses élucubrations avec le plus grand sérieux. On assiste sur ce blog à la dictature du trollétariat. :-)
Ah, très bien, je note : il est donc interdit de parler du droit au port d'arme pour les citoyens sur le blog de Philippe Bilger. Dit
Philippe BilgerMonsieur Achille.Il était déjà interdit de parler de la Russie (en mal). Je vais devoir tenir mes listes à jour.
Entre les sujets qui dérangent le petit confort de l'extrême droite et ceux qui dérangent le petit confort de la gauche, il va devenir difficile de parler de quoi que ce soit, dans ce pays.
Mais merci d'avoir illustré, une fois de plus, l'anti-libéralisme rabique dont ce pays est infecté. Le Français ne se contente pas de vouloir des fonctionnaires partout et d'exiger toujours plus de régulation (parce que sinon, les gens feraient ce qu'ils voudraient, et on ne peut pas laisser les gens faire ce qu'ils veulent, n'est-ce pas ?).
Le Français prétend, en plus, imposer ses petits caprices à lui à tout le monde. Il n'aime pas qu'on dise du mal de la Russie ? Eh bien, il va prétendre qu'il est inconvenant de parler de la Russie. Sujet verboten. Il est opposé au port d'arme ? Eh bien, on n'a même pas le droit de parler de port d'arme. Il est à moitié illettré, il est incapable de lire un texte de plus d'une vingtaine de lignes ? Eh bien, cela ne suffit pas qu'il s'abstienne de lire en silence les textes qui ne sont pas à sa portée, encore faut-il que sa vue délicate ne soit pas offensée par leur présence. Il préfère la jactance inconséquente et les assertions péremptoires à la recherche du savoir, il n'a jamais la curiosité de cliquer sur les liens qu'on lui présente ? Et bien, cela ne suffit pas qu'il s'abstienne de cliquer dessus et qu'il la boucle ; encore faut-il qu'il invente je ne sais quelle injonction coranique ou communiste selon laquelle cela ne se ferait pas de mettre des liens. Sur Internet...
Le Français est un flic dans l'âme. Je veux dire un flic pervers, un flic désaxé, un flic dont la mission serait de casser les pieds en permanence au monde entier. Les gens normaux sont certes capables d'expliquer pourquoi le bourgogne est le seul vin digne de ce nom, alors que le bordeaux est une piquette abominable bonne pour les ânes. Mais seuls des psychopathes dangereux prétendent, en plus, interdire la consommation du bordeaux à leurs contemporains.
Nous en sommes là. Soixante millions de Français qui trouvent normal de chercher à imposer leurs préférences personnelles à chacun des soixante millions d'autres.
Ca ne peut pas marcher. Ce n'est pas une question de Sarkozy, de Juppé, de Hollande, de Marine Le Pen ou de je ne sais qui. C'est dans la tête que ça se passe.
Contrairement à ce que prétendent les esprits étroits, on est en plein dans le sujet.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 15:11
@ Achille | 26 août 2016 à 13:05
Cool Achille.
Après Diogène noyé dans son tonneau il y a "Gaspary le retour" Yé ! qui, tel l'arme fatale, va faire la peau à l'homme armé d'un traitement de texte Word (Marchenoir)
Comme chantait Souchon "ya d'la rumba dans l'air" ;-)
Vivement demain..! :-D
Rédigé par : breizmabro | 26 août 2016 à 14:10
@Robert Marchenoir à 10:12
Vos idées sont très malsaines.
Faites attention à votre voisin ou ennemi non encore identifié[...] S'il vous en veut, une balle pourrait vite partir sans témoins. Y avez-vous pensé à ça ? Les oligarques de la mafia russe dans les années 1999 avaient les mêmes idées que les vôtres ; un vrai carnage pour des milliards d'euros volés et quinze meilleurs avocats payés à prix d'or.
C'est votre cas ?
Rédigé par : Ellen | 26 août 2016 à 13:31
@Robert Marchenoir
Je préférerais que la police et la justice soient capables à elles deux de faire baisser le taux de criminalité suffisamment pour ne pas avoir à être armée moi-même. La France dans laquelle j'ai vécu jusqu'à ces dernières années remplissait à peu près ces conditions. Les paysans qui vivaient dans des coins isolés avaient des fusils de chasse, mais autrement nous n'avions pas besoin d'être armés, et ça me paraissait bien comme ça. Une société qui devient dangereuse au point que l'on a besoin d'être armé pour se sentir en sécurité me paraît un vrai cauchemar. Il faut tout faire pour ne pas en arriver là, et je ne suis pas certaine que d'armer tout le monde soit la solution.
En revanche, je pense que toutes les forces de l'ordre et l'armée, devant des attaques du genre Bataclan, devraient pouvoir se servir de leurs armes. J'entends dire que l'armée a refusé de prêter ses armes à la police, parce qu'elle n'en avait pas le droit, ce qui paraît aberrant, si c'est vrai. On me dit aussi que les soldats armés qui patrouillent dans les gares n'ont pas le droit d'utiliser leurs armes, ce que j'ai peine à croire.
Mais quand j'imagine des hurluberlus de ma connaissance arborant librement des flingues, ça ne me plaît pas.
@ Tipaza | 26 août 2016 à 08:29
D'accord avec vous de A à Z.
À ce sujet et bien que je ne partage pas toutes les prises de position de Marie-France Garaud - qui me paraissent ne pas tenir compte de la réalité politique internationale telle qu'elle a évolué -, cette interview d'elle est intéressante, elle date d'il y a un an et on ne parlait pas encore du Brexit :
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/08/24/la-france-en-voie-de-disparition-lanalyse-de-marie-france-garaud-video/
Rédigé par : Lucile | 26 août 2016 à 13:31
Et voilà, Marchenoir, contournant comme à son habitude le thème du billet, a dégoupillé sa grenade sur l’autodéfense et la vente libre des armes et certains répondent à ses élucubrations avec le plus grand sérieux.
Comme l’a si bien dit Beaumarchais, je préfère rire de tout de peur d’être obligé d’en pleurer.
On assiste sur ce blog à la dictature du trollétariat. :-)
Rédigé par : Achille | 26 août 2016 à 13:05
Alex paulista | 26 août 2016 à 04:31
Pour prendre un équivalent en physique statistique, on n'utilise pas la surfusion de l'eau pour illustrer la validité de la distribution de Boltzmann.
Tout à fait, Professeur. Nom de Dieu, j'avais oublié la distribution de Boltzmann !...
Je vais laisser un petit commentaire à cet effet sur le blog de DiploMad : je suis certain qu'il va aussitôt confisquer son pistolet tout neuf à son fiston, revendre ses propres armes, s'inscrire au parti de Bernie Sanders et inciter son épouse à se promener à moitié nue dans les quartiers noirs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 10:12
@ Robert Marchenoir
"J'ai déjà, ici, tenté de faire comprendre en quoi cela consistait, par le biais du port d'arme. Indépendamment de l'avis de chacun sur cette question précise, essayez, à titre purement intellectuel, d'imaginer ce que cela représenterait pour vous.
D'abord, le fait de profiter de la liberté de porter une arme. Le comble de la liberté, si l'on y songe, puisque cela met le sacro-saint Etat cul par-dessus tête. Soudain, l'Etat n'a plus "le monopole de la violence légitime", selon la formule un peu neu-neu que l'on répète sans réfléchir, sans réaliser ses conséquences."
Vous n'aviez pas l'intention de relancer le débat ? Vraiment ?
Par ailleurs, et parce que vous "avez tenté" d'expliquer ici votre vision furieusement folle, je me permets de vous inviter à la concision...
En outre, parce que vos propos sont ineptes, et puis que vos explications sont longues comme un jour sans pain, je crains fort que vos tentatives soient sans effet...
Enfin, le comble de la liberté n'est pas comme vous semblez le croire dans le fait de porter une arme, il est ailleurs, et je vous laisse le loisir de le chercher longuement et vainement... Car il n'est pas très accessible !
Rédigé par : duvent | 26 août 2016 à 09:57
@ Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 02:41
" (...)mon commentaire, qui consistait à faire comprendre la philosophie politique libérale à partir de cet exemple..."
Ben mon colon !
C'est beau comme une explication de texte de cinquième par un prof de maths.
"Je suis toujours sérieux" dites-vous.
Aaaah c'est donc ça... Moi qui croyais que les longueurs dont vous abreuvez ce blog, rehaussées de jolis liens bleus, n'étaient là que pour nous distraire...
digarez Mestr !
Rédigé par : breizmabro | 26 août 2016 à 09:33
@ Alex paulista | 26 août 2016 à 04:31
« Pour prendre un équivalent en physique statistique, on n'utilise pas la surfusion de l'eau pour illustrer la validité de la distribution de Boltzmann... »
Parler de surfusion de l’eau en pleine canicule !
J’attends qu’Alex nous parle de la beauté des aurores boréales au-dessus du désert de Gobi.
Rédigé par : Tipaza | 26 août 2016 à 09:23
Belle photo de Marine Le Pen.
Rédigé par : Frank THOMAS | 26 août 2016 à 09:19
@ Robert Marchenoir
Votre libéralisme pue le conservatisme bête et méchant. Parce qu'au temps de votre pôpa, la seule façon de régler les problèmes sociaux était la guerre, vous ne voyez pas d'autres moyens que celui-ci pour toute tension sociale. De la même façon, parce qu'au temps de votre pôpa, le prêtre était la seule personne à respecter, il n'y a qu'une seule victime des attentats qui vous touche parmi les centaines qu'ils ont faites : le père Hamel. Encore : parce que du temps de votre pôpa, l'Arabe et le Noir étaient des sous-citoyens de l'empire colonial, il faut qu'ils le restent aujourd'hui.
J'ai du mal à considérer comme libre quelqu'un qui ne cherche qu'à reproduire stupidement ce que les générations passées ont perpétré à travers l'Histoire sans le moindre esprit critique, sans la moindre ouverture d'esprit sur le monde tel qu'il est aujourd'hui, c'est-à-dire totalement différent de celui que son pôpa a connu. Pour ma part, je dirai plutôt qu'il est complètement aliéné.
Je vous conseille donc la lecture d'un autre livre dont P. Bilger a aussi parlé : Poupe, de F. Cérésa. Quand vous l'aurez terminé, vous pourrez l'offrir à N. Sarkozy qui veut léguer à ses enfants la même France qu'il a héritée de son père, sans jamais s'être demandé si cette France est adaptée au monde de ses enfants, puisqu'il ne s'est jamais demandé si elle était adaptée à son propre monde.
A perdre sa vie à fantasmer qu'on fait plaisir à pôpa en reproduisant sa vie, on finit perclus de tics nerveux...
Rédigé par : Garry Gaspary | 26 août 2016 à 08:57
« Les peuples comme les individus ont plus peur de la responsabilité que leur octroie la liberté qu'ils ne goûtent l'autonomie qu'elle leur procure. »
En principe l’autonomie implique la prise de responsabilité, et l’autonomie sans responsabilité c’est le début de l’anarchie ou à tout le moins de la chienlit comme disait le Général.
L’histoire montre que les peuples se révoltent plus contre une situation qui leur est insupportable que dans l’espoir d’un monde meilleur. Évidemment les deux sont liées confusément ce qui fait que la révolte se transforme parfois en révolution.
Et commencent alors les espoirs réalisés et les déconvenues.
On sait ce que l’on a, ce que l’on peut perdre, mais on ne sait jamais ce qu’on aura. Il y a dans toute révolution des gagnants et des perdants qui ne sont pas, ou rarement, ce que l’on croyait.
Si les mécanismes d’austérité imposés par l’U.E., sous la pression de l’Allemagne, n’ont pas encore (?) donné de mouvements violents dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, c’est que les habitants de ces pays vivent tous au rythme du crédit plus ou moins facile, qu’il faut rembourser et pour beaucoup d’aides sociales. Et la prudence s’impose avant de renverser la table.
Il est possible toutefois de faire table rase sans la renverser.
Les Britanniques viennent de nous démontrer que contrairement aux propos délirants de J-C Juncker (« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ») un vote démocratique est possible contre les traités.
La refonte complète de l’Union européenne ou la sortie est la seule condition d’une politique vraiment nouvelle. Sans cette sortie, contraints par les règles technocratiques et la toute-puissance de l’Allemagne, gauche et droite ne peuvent jouer qu’à la marge d’une seule et même politique mortifère pour les nations européennes.
Juncker déclarant lundi « Les frontières, pire invention de l’histoire » pour nous contraindre à on ne sait quel état technocratique, il faut prendre conscience de l’objectif affiché de l’U.E., la disparition des nations.
La recherche du renouveau de la souveraineté perdue dans l’U.E. et de l’identité nationale égarée dans un multiculturalisme dissolvant est la seule voie dans laquelle les candidats doivent s’engager s’ils veulent vraiment changer un réel qui nous étouffe et nous broie lentement mais sûrement.
Rédigé par : Tipaza | 26 août 2016 à 08:29
@ Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 02:41
Je ne suis pas sûr que vos propos soient une bonne publicité pour le libéralisme.
Ni une très bonne illustration d'ailleurs : le paradigme libéral suppose que chaque acteur n'ait qu'une influence négligeable sur la situation globale, comme un électeur peut en avoir sur un vote ou un acteur économique sur le marché. Or le risque de mort a un effet minimax bien connu en théorie des jeux (https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_du_minimax_de_von_Neumann), néfaste à l'équilibre autour d'un point fixe endogène. C'est donc un très mauvais exemple.
Au contraire, ce genre de phénomène aurait plutôt tendance à montrer que pour que le paradigme libéral s'applique, il faut lui donner un cadre étatique qui lisse les interactions et évite ces singularités. Pour prendre un équivalent en physique statistique, on n'utilise pas la surfusion de l'eau pour illustrer la validité de la distribution de Boltzmann...
Rédigé par : Alex paulista | 26 août 2016 à 04:31
Ellen | 25 août 2016 à 20:59
J'espère que vous n'êtes pas sérieux !
Je suis toujours sérieux. Surtout quand j'écris sur des questions de vie ou de mort.
Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire avec vos formules toutes faites selon lesquelles la France ne serait pas la Colombie ou le Mexique. Vous voulez dire qu'il n'y a pas encore assez de criminalité en France, et que vous voudriez qu'elle atteigne le niveau de celle de la Colombie avant qu'on autorise les Français à se défendre ? (Et les Françaises, plus particulièrement : l'accès rapide à un pistolet est la défense la plus efficace contre le viol, pour ne pas dire la seule)
Lisez donc ce livre dont Philippe Bilger a rendu compte, si vous pensez que "la France n'est pas la Colombie ou le Mexique" :
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_France_Orange_m%C3%A9canique
Vous avez parfaitement le droit d'être opposée à l'autorisation du port d'arme pour les citoyens. Mais il faudrait tout de même veiller à ne pas dire n'importe quoi à ce sujet, par exemple que cette mesure "installerait une conflagration visant plus un règlement de compte et le terrorisme qu'une autodéfense" (ce qui ne veut d'ailleurs pas dire grand'chose en français).
Au demeurant, mon but n'était pas de relancer le débat sur ce blog au sujet de l'autorisation du port d'arme. Tout a déjà été dit à ce sujet, ici, assez récemment.
Vous êtes passée totalement à côté du propos de mon commentaire, qui consistait à faire comprendre la philosophie politique libérale à partir de cet exemple. Il est parfaitement possible d'être convaincu des bénéfices du libéralisme sans pour autant approuver une législation autorisant les armes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 août 2016 à 02:41
"À la fin du premier trimestre 2016, la dette publique de la France s'établit à 2137,6 Md€, en hausse de 40,7 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 1,4 point par rapport au quatrième trimestre 2015, à 97,5 %" dixit l'Insee.
Tout candidat qui baserait ses promesses sur une augmentation de cette dette, devrait être interdit de concourir et privé de ses droits civiques.
Sarkozy, Montebourg et quelques autres sont dans cette configuration.
Rédigé par : Paul Duret | 25 août 2016 à 22:03
@Robert Marchenoir à 20:07
J'espère que vous n'êtes pas sérieux ! La France n'est pas la Colombie ni le Mexique ni le pays d'Al Capone pour installer une conflagration visant plus un règlement de compte et le terrorisme qu'une autodéfense.
Il y a déjà assez de fous, de casseurs, de déséquilibrés dissimulés avec armes cachées (à récupérer d'urgence par la police) pour justement ne pas en fournir d'autres et aggraver le taux de criminalité.
Rédigé par : Ellen | 25 août 2016 à 20:59
L'avenir est encombré des héritiers spirituels de Lénine, Staline et Marx. Les gens de gauche ressortent les mêmes mensonges éculés qui promettent le grand soir à des peuples affamés.
Rédigé par : vamonos | 25 août 2016 à 20:30
Mais non, on n'a pas tout tenté : on n'a pas tenté la liberté. On n'a pas tenté le libéralisme.
Et d'ailleurs, cela ne tente pas grand'monde, puisque, vous le soulignez vous-même, la responsabilité fait peur.
J'ai déjà, ici, tenté de faire comprendre en quoi cela consistait, par le biais du port d'arme. Indépendamment de l'avis de chacun sur cette question précise, essayez, à titre purement intellectuel, d'imaginer ce que cela représenterait pour vous.
D'abord, le fait de profiter de la liberté de porter une arme. Le comble de la liberté, si l'on y songe, puisque cela met le sacro-saint Etat cul par-dessus tête. Soudain, l'Etat n'a plus "le monopole de la violence légitime", selon la formule un peu neu-neu que l'on répète sans réfléchir, sans réaliser ses conséquences.
Une liberté tellement libérale que d'innombrables personnes la refusent.
Mais le port d'arme est aussi le comble de la responsabilité, puisque vous deviendriez, aussitôt, comptable, dans une certaine mesure : de la vie des criminels qui seraient susceptibles de croiser votre route ; de la vie des innocents alentour, que vous seriez susceptible de protéger ; de la vôtre et de celle de vos proches, que vous seriez susceptible aussi bien de préserver, en cas d'agression, que de mettre en péril, en cas de présentation de l'arme, et en cas d'usage illégal de celle-ci.
Ca fait tout drôle, hein ? Je dirais : ça calme. N'est-ce pas le but de toute politique digne de ce nom ? Maintenir l'ordre public ? La tranquillité de vaquer à ses affaires ? La liberté d'aller et venir ?
Toujours dans cette démarche de simulation (et de stimulation) intellectuelle, je signale que notre ami Lewis Amselem, alias DiploMad, le blogueur américain diplomate à la retraite dont j'ai déjà parlé, vient d'adresser une réprimande publique sur son blog, à l'un de ses fils, parce qu'il ne possédait pas d'arme pour se protéger. Il faisait honte aux hommes de la famille, lui a-t-il fait savoir !
Aussi l'a-t-il pris par la peau du derche, un jour, comme un gamin, et l'a-t-il amené chez l'armurier. Où le fiston a choisi un pistolet qui lui plaisait, un calibre .40 d'un prix abordable, fabriqué aux Philippines. D'où discussion, sur le blog, entre commentateurs, sur cette marque, qui a remarquablement redressé sa qualité de fabrication depuis telle date, etc.
Bon, évidemment, c'est une discussion d'hommes -- c'est peut-être ce qui défrise certains. On ne discute plus guère bagnoles, parce que les automobiles d'aujourd'hui se ressemblent toutes ; on discute encore de foot, mais même les rugbymen se déguisent en homosexuels ; on ne va tout de même pas se mettre à discuter de flingues...
Je mets le lien, à l'intention de ceux de mes lecteurs qui aiment ça et qui me l'ont fait savoir :
http://www.thediplomad.com/2016/08/back-to-keyboard.html
Vous remarquerez que cette discussion sur les pistolets les plus aptes à tuer proprement du monde s'insère agréablement dans une discussion sur la politique. Et c'est bien cela qui colle une frousse terrible à tous ceux dont les intérêts personnels se confondent avec ceux de l'Etat -- ce qui fait du monde, en France...
La possession légale d'une arme rappelle, à tous les cloportes étatiques, qui commande vraiment dans ce pays.
C'est ce que tous les socialistes de France et de Navarre appellent le Far-West, et qui s'appelle plus précisément : la liberté.
Les discussions politiques iraient plus vite au but si les gens ne se payaient pas de mots, s'ils parlaient en français, s'ils prononçaient des phrases qui veulent véritablement dire quelque chose.
Pas des phrases comme "Mon ennemi, c'est la finance", ou "Il faut s'allier avec Poutine", qui, si vous regardez bien, ne veulent littéralement rien dire.
En conséquence de quoi, il est aisé de les défendre l'une ou l'autre avec la rage d'un pitbull à qui l'on vient d'arracher la jambe d'un bébé. C'est précisément parce qu'elles trahissent des attitudes religieuses, et non politiques, qu'elles permettent à certains de détourner la conversation pendant des décennies, pendant que les vrais problèmes, qui ne se règlent pas avec des incantations et des formules magiques, continuent de s'accumuler.
Un autre pays où l'on n'a jamais essayé le libéralisme (et où l'on adore les incantations), c'est la Russie : je me demande si cela n'aurait pas, par hasard, un rapport avec l'amour subit, vociférant et hargneux de certains Français pour le régime de Moscou.
Et puisque la maison ne recule devant rien pour satisfaire ses clients fidèles, qui lui ont fait connaître son intérêt pour l'actualité russe méconnue étayée par des liens, voici quelques factoïdes récents glanés au hasard dont les "médias du système" ne vous parlent jamais, et qui font mieux comprendre, sinon "l'âme russe", du moins celle du régime au pouvoir :
Le président Poutine "qui a rendu leur fierté aux Russes" s'est publiquement moqué, à la télévision, d'un citoyen qui lui téléphonait pour se plaindre de l'absence de routes dans son village -- alors qu'il est un passionné de voitures. Le tsar a répondu, en rigolant : "A quoi vous sert d'avoir une voiture, puisqu'il n'y a pas de routes ?". Aucun rapport, naturellement, avec la déclaration attribuée à une certaine personnalité historique française, où il est question de pain et de brioche.
https://meduza.io/en/news/2016/08/25/russian-network-tv-insists-putin-never-laughed-away-a-villager-s-problems-but-footage-shows-he-totally-did
Le pouvoir russe, "qui a maté les oligarques", juge tout à fait superflu de payer ses ouvriers. Au cours d'une rencontre avec la population, le gouverneur de la région de Samara non seulement a reconnu que les salaires des employés d'une usine d'automobiles locale étaient en retard, mais il a déclaré qu'ils ne seraient jamais payés. De nombreux salariés russes sont dans ce cas.
L'usine en question se trouve dans la ville de... Togliatti, nommée en l'honneur du chef communiste italien.
Les ouvriers qui réclament le paiement de leur salaire, a affirmé le gouverneur, se livrent à une "provocation pré-électorale" et sont manipulés par l'ambassadeur des Etats-Unis.
https://meduza.io/en/news/2016/08/24/samara-s-governor-says-hey-his-remarks-about-auto-workers-never-getting-paid-were-taken-out-of-context
La chaîne de télévision REN-TV, l'une des plus importantes du pays, vient de diffuser un "documentaire" expliquant que le naufrage du Titanic était dû à un complot des Juifs, des francs-maçons et des Illuminati.
Le "documentaire" fait le rapprochement entre ce "complot" et la "diversion de Tchernobyl", l'effondrement de l'URSS en 1991 et naturellement le 11-Septembre, "injustement attribué à des terroristes arabes".
Pour ceux qui auraient encore des doutes sur le rôle des Russes dans le bobard des prétendues "incertitudes" concernant l'attentat du Word Trade Center...
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/2016/08/moscow-tv-revives-ideas-of-infamous.html
Bien sûr, il est tout à fait clair que "nous aurions besoin d'un vrai chef d'Etat comme Poutine". Cependant, pas moins de 22 % des Russes veulent s'expatrier. Ce chiffre est de 45 % parmi les étudiants, 38 % parmi les entrepreneurs et 33 % parmi les salariés. 12 % des Russes vivent déjà à l'étranger. 800 000 scientifiques ont quitté la Russie depuis 1991, dont 70 000 qui travaillaient dans le secteur de l'armement. La plupart de ces savants se sont installés en Europe et aux Etats-Unis.
Cet exode préoccupe tellement le gouvernement, qu'il a lancé une étude pour savoir s'il est possible d'inciter les expatriés à revenir.
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/2013/06/window-on-eurasia-nearly-one-russian-in.html
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/2015/09/russian-brain-drain-threatens-russian.html
http://windowoneurasia2.blogspot.fr/2016/08/one-russian-in-four-wants-to-emigrate.html
Si tout cela vous rappelle furieusement les maux auxquels est confronté un pays en forme d'hexagone... maux auxquels les candidats à la prochaine élection présidentielle sont censés nous apporter des solutions... ce n'est pas un hasard.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 août 2016 à 20:07
@Achille
Je me doutais bien qu'à ma question sur le financement des partis il y aurait une prompte réponse argumentée. Merci Achille c'est du cousu main comme dab.
Rédigé par : Jabiru | 25 août 2016 à 19:52
On ne fait pas du neuf avec du vieux, tous ceux et celles qui se présentent, pas pour être élus juste pour ne pas être oubliés, ont montré leur inconsistance, leur incompétence.
Si le second tour était un duel Hollande/Sarkozy les Français ne pourraient plus se plaindre, on sait ce dont ces deux-là sont capables ou incapables. Une nouvelle fois je tiens à rappeler une formule de Monsieur Bilger "Sarko a changé, il est pire qu'avant".
En juin 2016 MM.Vincent Bolloré et Patrick Drahi (à des jours différents bien sûr) ont été auditionnés par les sénateurs !
Ces deux personnes brillantes ont exposé la stratégie de leur groupe.
Bolloré a été interpellé par cet arrogant David Assouline sénateur PS de Paris qui tout fier s'est permis de lui reprocher les décisions prises re Canal+. Cet âne de sénateur (qui n'avait pas préparé sa question, il faisait du délayage au fur et à mesure) ignorait que Canal+ était lourdement endetté et qu'il fallait redresser la barre de toute urgence, que 21 cadres sup avaient été remplacés et que les 50 licenciements annoncés par la presse n'étaient en fait que la fin de CDD saisonniers des fins de contrat, comme cela se faisait depuis des décennies. Bolloré lui a répondu avec beaucoup de classe qu'il fallait faire les bonnes lectures et préparer sa question et poursuivre par (pour faire simple) qu'il était imprudent de mettre tous ses œufs dans le même panier et que Canal+ était la seule chaîne payante au monde à avoir 7 heures par semaine d'émissions en clair, que les abonnements assuraient chaque année un CA de € 1,5 milliard et que les abonnés quitteraient et ont quitté Canal+ (pour certains) parce trop d'émissions en clair sous le prétexte "pourquoi payer un abonnement si tout le monde peut voir les mêmes émissions".
Vu la face ahurie de Assouline et de son compère Pierre Laurent, je suis certaine que ni l'un ni l'autre n'ont tout compris. Une seule peut-être en a été capable NC Blandin ce qui ne veut pas dire approuver ahaha. La preuve aucune relance de ceux qui avaient demandé la parole !
Quant à Patrick Drahi qui a jonglé avec les avantages/inconvénients du LBO et de tous les autres outils financiers/boursiers et ce sur quoi sa stratégie reposait, malgré que lui n'avait pas un kopeck. qu'il faisait travailler l'argent des autres. J'ai la certitude que personne n'a suivi. La preuve aucune relance de ceux qui avaient demandé la parole !
Ce commentaire pour une nouvelle fois affirmer que nos parlementaires ne sont pas à la hauteur, ils ne sont pas compétents, ils ne sont capables que d'un travail d'employé de bureau... ils sont dans l'immédiateté, sans projection, sinon celle de leur mise à retraite. Pour en prendre toute la mesure suffit de les entendre parler du burkini, même au sein d'un même gouvernement : désaccord profond entre Valls et Vallaud-Belkacem !
Je n'ose imaginer, eh bien si, j'ose imaginer les propos de Monsieur Bolloré accompagné d'un type génial et rigoureux, M. Saada directeur général de Canal+ et ceux de Monsieur Drahi une fois à l'abri dans leur bureau.
Jamais un Assouline n'aurait été recruté par l'un d'eux et pourtant ce personnage se prend à penser qu'il est en capacité de gouverner la France, mais plus encore il se permet d'auditionner ces grands industriels qui eux ont démontré/démontrent/continueront de développer leurs talents tel un rouleau compresseur bien huilé parce qu'ils ont du talent personnel, ont su repérer et recruter les meilleurs dans tous les domaines.
Rédigé par : eileen | 25 août 2016 à 19:22
"Tout a été dit d'une certaine manière, tout a été tenté, conçu. On répètera plus fort, moins fort."
Non. L'opposition droite-gauche est de plus en plus usée, certes. L'écologie est devenue une annexe de la gauche, il y a des raidissements identitaires, certes... Mais et, côté technique, les NBIC, et, côté idéologique, le transhumanisme ?
Pas demain la veille qu'il y aura un candidat de la sorte, en France.
Et le faut-il ? J'aimerais mieux que les idées diffusent, certes un peu moins lentement, dans notre pays.
Le projet d'augmentation des capacités humaines et d'immortalité est offert à tous.
Rédigé par : Noblejoué | 25 août 2016 à 19:17
Superbe photo de MLP, c'est une belle femme, un traitement d'orthodontie Invisalign lui permettrait de nous montrer ses canines.
Les dents ça vous classe, voyez Mitterrand qui a attendu 70 ans pour le comprendre, voyez Mélenchon qui n'a toujours pas compris qu'avec ses dents d'instituteur de gauche qui hait les professions libérales, n'ose plus sourire...
Dans leur petite enfance on les menaçait "si t'es pas sage je t'emmène chez le dentiste !"... Des parents de gauche, évidemment...
On ne compte plus les socialistes qui sont passés chez l'orthodontiste, Ségolène la première, qui a un piano tout neuf.
Demeure la curiosité de cette belle photo, on peut se demander si PB va vraiment voter Juppé...
Rédigé par : Savonarole | 25 août 2016 à 17:51
"Tout a été dit d'une certaine manière, tout a été tenté, conçu"
NON !
Quand on vagabonde sur les canaux de télévision en passant d'un programme de commentateurs politiques, à un autre sur les affaires criminelles résolues ou non, sur le football... il y a trois expressions qui reviennent régulièrement : (1) "il cherche une solution" (foot), (2) "la solution était là sous leur nez" (affaires criminelles) et (3) "quel est vraiment son objectif ?" (commentateurs politiques).
Or c'est précisément ce qui nous obsède nous électeurs lambda devant l'échéance présidentielle à laquelle nous allons devoir être confrontés !
Et pourtant nous avons (1) la solution, (2) elle est sous notre nez et (3) nous savons quel est son objectif : François Bayrou.
Après tout nous sommes en train de considérer les Juppé, Sarkozy, Hollande, Valls, Fillon, Le Pen mais aussi Le Maire, NKM, Macron, Duflot, Poutou... alors que nous avons sous la main l'homme idéalement idéal.
Un sorte de de Gaulle, pas militaire et sans l'aide de Churchill bien sûr, mais qui se voit sauver la France occupée par trop de bavards.
Tant qu'à faire une nouvelle ânerie monumentale faisons-la en toute conscience, FB nous répète la même chose depuis des décades. Alors pourquoi ne pas l'essayer.
En plus Hollande et Sarkozy nous ont dit que c'était un job épouvantable, alors profitons-en pour punir Bayrou d'avoir voté Hollande en 2012 et infligeons-lui la même peine !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 août 2016 à 17:47
@ Jabiru | 25 août 2016 à 15:53
Certains politiques utilisent la technique des micro-partis qui permet de contourner légalement la loi sur le financement des partis politiques.
Ces micros-partis permettent de bénéficier de la déductibilité de 66 % des dons jusqu’à 7500 euros de personnes physiques
La CNCCFP indique qu'il existait 408 partis (parti traditionnel, micro-parti...) en 2014, alors qu'en 1990 il y en avait seulement 28. Gageons qu’en 2016 les 500 ont été dépassés.
Bien sûr je ne parle que des moyens "propres" de financer une campagne électorale, mais il en existe certainement d'autres.
Rédigé par : Achille | 25 août 2016 à 17:25
"D'abord, insensiblement ou ostensiblement, le réel viendra grignoter, gangrener ou affaiblir les originalités les plus vives, le neuf le plus éclatant parce que celles-là et celui-ci ne peuvent exister que dans les songes et les provocations d'avant l'action"
Là j'ai comme un coup de flottement. La chaleur (bretonne ;)) peut-être...
"Si on veut bien appréhender le reproche, décisif pour une certaine gauche, de droitisation des idées-choc de Nicolas Sarkozy, elles ne sont que la continuation, adaptée à la terreur du jour, de celles de 2007 et, en caricature, de 2012. Surtout elles ne représentent absolument pas une rupture ni un bouleversement par rapport à la normalité républicaine dans son essence mais seulement une intensité du son, une puissance maximale pour une société perçue comme dure d'oreille"
Je suis d'accord avec votre analyse M. Bilger mais cela fait vingt fois que vous nous le dites...
"La raison fondamentale qui doit sinon interdire le grief du rejet, du moins le relativiser tient à cette évidence que les chemins de l'avenir sont encombrés, qu'il n'est plus possible de circuler librement sur les avenues du futur et que le monde impose sa loi"
Là d'accord (quoique : "les avenues du futur" ça fait un peu... Mais bon...)
"J'ai souvent éprouvé l'impression que les peuples comme les individus ont plus peur de la responsabilité que leur octroie la liberté qu'ils ne goûtent l'autonomie qu'elle leur procure"
Pour ce seul paragraphe vous mériteriez la médaille de la compréhension de vos concitoyens (en un seul mot) :-D
Rédigé par : breizmabro | 25 août 2016 à 17:06
Les candidats sont nombreux, mais il ne s'agit que des primaires, qui sont là pour faire le tri. Je ne suis pas certaine que le nombre des candidats soit préoccupant, c'est plutôt la qualité de l'offre et la crainte de se retrouver avec exactement le même choix qu'il y a cinq ans qui nous rend moroses.
Les deux gros points noirs à mon sens sont Sarkozy et Hollande, à égalité ; de vrais crampons, des vieux beaux, l'un avec ses ondulations capillaires, l'autre avec sa teinture et ses montures de jeune cadre ambitieux des années 80. Si leurs partis respectifs étaient plus robustes et plus vigoureux, ils les mettraient au rancart, même Sarkozy, tout président des LR qu'il soit. La bonne surprise serait que Hollande renonce, ça peut encore arriver, il reste un espoir.
Rédigé par : Lucile | 25 août 2016 à 16:43
"Globalité multiforme"... Monsieur Bilger pourriez-vous m'en dire plus ?
Rédigé par : calamity jane | 25 août 2016 à 16:22
@Achille
Je me pose la question suivante : au prix que cela coûte, comment tous ces prétendants au trône trouvent-ils des fonds pour financer leur campagne ? A part les poids lourds qui ont de solides réseaux, encore que, je ne vois pas bien.
Rédigé par : Jabiru | 25 août 2016 à 15:53
"Les chemins de l'avenir sont encombrés..." (PB)
Par les mêmes, inexorablement les mêmes, inéluctablement les mêmes.
La palette s'élargit, la couleur intellectuelle sans surprise.
Bon, cinq années de plus pour revivre ce qui est passé.
Rédigé par : Giuseppe | 25 août 2016 à 13:44
Espérons que nos compatriotes sortiront de leur frilosité et refuseront les éternels incapables de l'UMPS ou LRPS... Il y a d'autres personnes en France que ces vieux routiers de la politique tous formatés à la même école et avides de pouvoir pour ce qu'il leur procure !
Pour rompre cette monotonie qui dénature notre pays, j'aimerais que ce soit une femme, si possible de droite, c'est-à-dire ayant du tempérament car la gauche nous en avons "ras la casquette" !
Nous devons sortir du cycle infernal de l'invasion, d'un surplus de fonctionnaires à ne plus savoir qu'en faire, de la perte de notre identité économique !
Retrouver nos frontières, notre culture et seule une femme est capable de mener cette tâche car nos hommes politiques sont pourris, lâches, sans charisme et tous disposés à baisser leur pantalon à tout moment !
La France ne doit plus être sous la tutelle des USA et ne doit plus être une annexe où se déversent les Africains !
Alors Marine ou une autre, mais plus de mauviettes !
Rédigé par : agecanonix | 25 août 2016 à 13:33
"Les peuples comme les individus ont plus peur de la responsabilité que leur octroie la liberté qu'ils ne goûtent l'autonomie qu'elle leur procure"
C'est exact. Les peuples aiment critiquer et pointer du doigt les turpitudes des puissants ou du système, mais c'est moins pour changer les choses que pour justifier leur propre médiocrité.
Rédigé par : Alex paulista | 25 août 2016 à 13:07