Depuis quelques jours je pense à la Corée du Nord.
Mais quand le vendredi arrive, surtout au retour des vacances, on a tant à lire et à écouter, tant de nouvelles politiques, tant d'informations capitales, tant de livres formidables, tant de films géniaux, tant de promotions et de détestations clientélistes, Emmanuel Macron et Eric Zemmour, François Fillon et Nicolas Sarkozy, et que fera donc le président de la République, NKM aura-t-elle ses parrainages, on a tant de sujets, de thèmes à assimiler, tant de points de vue à partager ou à dénoncer, on est tellement débordés par le son, les images et les pages à tourner qu'on oublie tout le reste. Cet univers médiatique vous étouffe. M'a donné soudain la nausée. Je n'en pouvais plus.
Il fallait que je sorte de cette saturation démocratique, de cette effervescence pluraliste trop riche comme une indigestion, de ces futilités s'accouplant aux gravités, de la France qui va mal mais qui va bien parce qu'elle n'a pas un malade à sa tête, un tueur qui fusille.
La Corée du Nord alors m'est revenue en tête.
J'avais été horrifié par le fait que Kim Jong-un avait fait fusiller son ministre de l'Education ayant rang de vice-Premier ministre, Kim Yong-jin, parce qu'il avait eu une mauvaise posture lorsqu'il était assis sous la tribune lors d'une séance au Parlement. Il s'était assoupi alors que le "Chef suprême" parlait (La Croix).
Ce Caligula sanguinaire, certes, n'en était pas à son premier délire criminel mais tout de même ! Même dans un monde qui multiplie les violences, les attentats, les atrocités, qu'à la suite d'un décret personnel, impérieux, décisif, aujourd'hui, quelqu'un puisse faire supprimer sur-le-champ un être humain pour une broutille, pour rien, continue à me scandaliser au-delà de tout ! Ce n'est pas la massification d'un désastre, c'est la cruauté absolue d'une personne qui jusqu'à nouvel ordre, et pour se protéger des menaces, va massacrer dans l'indifférence générale. Et broyer son peuple tétanisé.
Même pire.
Ce qui m'a le plus indigné a été de lire cette information en très peu de mots comme si elle ne représentait rien qu'une goutte de sang et de folie de plus dans le bruit et la fureur de l'univers. Même, j'ai perçu implicitement comme tout cela, cette dictatoriale sauvagerie, était presque considéré avec une forme d'ironie, de distance. C'était le fou qui dirigeait la Corée du Nord et la Corée du Nord elle-même était-elle bien des nôtres ? C'était trop gros non pas pour être vrai - malheureusement ce l'était - mais pour relever d'ici et de maintenant à notre mode à nous, notre civilisation capable de tout mais pas de ça.
Cela ressemblait à ces avocats généraux qui projetaient l'accusé dans la sorcellerie et une monstruosité sur-humaine pour échapper à l'obligation de l'expliquer, lui avec ses crimes.
Pour me guérir et fuir cette nasse, Mère Teresa, son contraire suprême, avec son autorité et ses angoisses saintes, sa compassion infinie pour les pauvres, ses doutes et son inlassable dévouement pour ce monde-ci au point que, dans l'autre, elle n'aurait envie que d'y revenir pour continuer à le soulager, est arrivée et m'a changé d'air (Le magazine du Parisien).
Petit, j'aimais les retraites parce qu'on pouvait alors lire beaucoup de vies de saints.
Les saints qui se situent entre l'inconnu et nous. Ils n'ont pas pu se tromper dans leur foi. Ils sont à leur manière des preuves.
Comme l'autre tueur en est une.
Celle de la dévastatrice liberté qui nous a été laissée. Pour le meilleur ou pour le pire.
Pour en revenir au titre, un article qui me paraît ramener les choses à leurs plus justes proportions :
http://www.causeur.fr/coree-nord-kimg-jong-un-40000.html
Rédigé par : Robert | 08 septembre 2016 à 12:09
@Mary Preud'homme | 07 septembre 2016 à 17:40
Hello Mary,
J'approuve totalement et je regrette mon commentaire.
J'avais les sens éparpillés par la lecture d'un livre sur la médecine de guerre, de Napoléon au Tonkin...
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2016 à 19:29
L'oeuvre de Mère Teresa est immense et a une portée universelle. Sainte, elle le fut de son vivant et c'est l'essentiel. Tout cette mise en scène de la canonisation et des reliques, bien sûr qu'elle aurait détesté. Scandale de toute cette pompe vaticaneste archicoûteuse et vaine ! Alors que cette femme était l'humilité incarnée ! De tous les honneurs qu'elle a reçus dans sa vie, elle avait coutume de dire qu'elle ne les acceptait que dans la mesure où ils pourraient servir aux pauvres. A cet égard, son discours de réception lors de la remise du prix Nobel de la paix en décembre 1979 est un modèle du genre. Après avoir fait remettre à chacun la prière de la paix de Saint François d'Assise, elle a demandé à l'assistance de se lever et de la lire avec elle. Du jamais vu dans cette salle luxueuse remplie de personnalités en smoking et robes habillées que cette frêle religieuse en sari à liseré bleu (d'Intouchable) commençant ainsi son discours par une prière commune et après un court rappel de la Croix du Christ enchaînant ainsi (extraits) : « Je suis indigne de recevoir ce prix... Mais je suis reconnaissante, je suis très heureuse de le recevoir au nom des affamés, des nus, des sans-logis, des infirmes, des aveugles, des lépreux, de tous ces gens qui ne se sentent pas voulus, pas aimés, pas soignés, rejetés par la société, ces gens qui sont devenus un fardeau pour la société et qui sont humiliés par tout le monde... »
,,,/...
Indira Ghandi disait d'elle : « la connaître, c'est se sentir tout à fait humble, éprouver la puissance de la tendresse, la force de l'amour ».
Quant à Guy Gilbert (rien à voir avec l'autre GG), voici un extrait d'article publié dans « Lettre aux Communautés de la Mission de France :
« Que mère Teresa se voie condamnée à aider des petits d'hommes et de femmes à mourir dans la dignité, c'est l'une des plus belles et des plus cruelles œuvres de notre temps. Qu'elle ait reçu le prix Nobel de la paix, c'est la reconnaissance mondiale d'un travail à la fois inhumain et merveilleusement humain. Que ce soit un scandale pour nous, c'est l'évidence !... On magnifie mère Teresa. C'est la meilleure façon , en essuyant une larme, d'étouffer ce que signifie son action... Laquelle est la condamnation sans appel de notre égoïsme... »
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 septembre 2016 à 17:40
@ sylvain à 11:16
Bien sûr que j'ai pensé talonneur en écrivant pilier, et troisième mi-temps aussi. Mais Caroline n'est peut-être pas sportive ; cependant, nous pouvons lui reconnaître sa réactivité.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 05 septembre 2016 à 16:28
@Caroline | 04 septembre 2016 à 22:32
Très chère Caroline,
La vulgarité n'est pas forcément dans les mots !
Sylvain s'adresse à nos interlocuteurs et les interpelle en réaction à leurs propos !
Rédigé par : agecanonix | 05 septembre 2016 à 11:41
@sylvain 5 septembre - 08:24
Si vous n'étiez pas sur ce blog, on s'ennuierait de ne plus pouvoir en rire, de plaisir évidemment. Ca détend.
Ne prenez aucun ombrage. Caroline arrive tout juste et n'a pas encore eu le temps de découvrir l'imam GaGa déchristianisé nous insultant en permanence et cherchant la e-bagarre.
Rédigé par : Ellen | 05 septembre 2016 à 11:21
@Jean le Cauchois | 05 septembre 2016 à 01:00
Pilier moi ? talonneur seulement, spécialiste en remise aux "normes rugbystiques" du nez de mon adversaire d'en face : "oh putaingueue, je te lui ai mis un casque, con !" ; quant à me tenir bien à table, ce n'est pas de l'avis de mes potos de la mêlée lors des troisièmes mi-temps : monter sur les tables avec les chaussures pleines de mayonnaise je ne crois pas que ça plairait à nos dames.
Mais mon élégance naturelle me permet de louer M.Bilger, le seul qui m'accepte sur son blog ; partout je suis radié censuré pour "incitation à la haine raciale homophobie, islamophobie etc., notre belle démocratie ayant remplacé le mot censure par celui de "charte", bien plus politiquement correct pour les culs en l'air, les culs en fleurs, les culs tendus, tous ces intellos bobos gauchos qui tortillent du popotin et pincent les voyelles à l'heure de leurs apéros-débats sushis bio.
Rédigé par : sylvain @ Jean le Cauchois | 05 septembre 2016 à 11:16
@Marc Ghinsberg
"A propos de la Corée du Nord, on se dit que l’État de droit ce n’est pas si mal"
Surtout l’état de droit à la française sous lequel les petits protégés des Hommes du Régime disposent de toutes les facilités possibles et imaginables pour massacrer ou meurtrir sans être dérangés des centaines de Français qui n'auront en ce qui concerne les survivants que le droit de se taire et de dire merci pour s'être vu décerner une médaille en chocolat...
Et si nous arrêtions de nous moquer du monde ?
Rédigé par : Exilé | 05 septembre 2016 à 10:58
@ Denis Ducroz
Dans mon propos, je ne donnais raison à aucun des deux camps, croyants ou non croyants. J'affirmais simplement que la citation de Cioran n'engageait que lui et n'apportait pas plus la preuve de la non-existence de Dieu qu'un témoignage de croyant ne justifiait au contraire son existence.
Je préfère pour ma part l'approche d'un autre philosophe athée qui lui, considère que cette question de l'existence ou non de Dieu doit se poser de deux manières différentes. Si on lui demande "Croyez-vous en Dieu ?", sa réponse est non. Si on lui demande "Dieu existe-t-il ?", par honnêteté intellectuelle il répond qu'il n'en sait rien. Et il ajoute que si quelqu'un affirme "Je sais que Dieu n'existe pas", c'est qu'il s'agit d'abord d'un athée mais doublé d'un imbécile. De même, si quelqu'un prétend péremptoirement "Je sais que Dieu existe", c'est aussi un imbécile qui a la foi mais qui prend sa foi pour un savoir.
Et je vous rejoins pour condamner tous ceux qui, d'un bord comme de l'autre, veulent imposer leur simple croyance comme un savoir.
Rédigé par : Michel Deluré | 05 septembre 2016 à 10:14
@ Savonarole | 04 septembre 2016 à 16:40
Il y a deux thèses pour faire pleurer Margot au nom de Dieu : l'une est la médiatisation de la compassion envers les autres, sans distinction ; l'autre est la médiatisation de la violence envers autres, sans distinction.
Rédigé par : breizmabro | 05 septembre 2016 à 10:05
@breizmabro
Le plus célèbre, dans le monde entier, restant sans aucun doute Saint Emilion avec lequel Sainte Teresa aura du mal à lutter :-D
Vous oubliez Saint Ignace, le patron des coiffeurs...
Rédigé par : Exilé | 05 septembre 2016 à 09:34
@Caroline | 04 septembre 2016 à 22:32
MDR ! v'là t'y pas que Gaspounet nous revient donner ses leçons de gros beauf abrutislamiste déguisé en fatma enburkinée !
Rédigé par : sylvain | 05 septembre 2016 à 08:24
@ Xavier NEBOUT
S'occuper des pauvres comme Mère Teresa ou prier pour le monde comme Sainte Thérèse constitue le quotidien du religieux parmi de bien nombreuses autres tâches. Tout juif ou tout musulman vous le confirmera effectivement sans peine.
C'est, par contre, l'exception chez les christianisés. Il est vrai que, comme vous nous l'aviez si bien expliqué tantôt, chez les chrétiens, seule l'intention compte, et l'acte relève uniquement du divin.
Le Saint Esprit est ainsi ce qui anime les faibles et les paresseux pour en faire de perpétuels enfants qui passent chacune de leurs retraites bien méritées à s'émerveiller du moindre effort...
Rédigé par : Garry Gaspary | 05 septembre 2016 à 08:09
@ breizmabro | 04 septembre 2016 à 18:01
Merci de rappeler ce crime contre l'humanité... On peut y ajouter celui de Sarkozy, Clinton et Ban Ki-moon en Libye... ce qui nous vaut une recrudescence de l'invasion africaine noire !
Rédigé par : agecanonix | 05 septembre 2016 à 07:47
@ Caroline à 22:32
Je ne sais si vous êtes une habituée de ce blog depuis longtemps. Pour ce qui me concerne, je considère sylvain comme un pilier de ce blog, avec ses fulgurances, et certaines expressions rituelles. Je suis persuadé qu'il se tient très bien à table, surtout en présence de dames, et j'aurais plaisir à vous inviter tous les deux, pour vous permettre de le vérifier. Très bonne semaine.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 05 septembre 2016 à 01:00
@ Pierre Blanchard
Superbe texte d’une femme, une sainte à présent, qui a été une femme d’action, une femme à la volonté de fer, et il en fallait pour faire ce qu’elle a fait.
Face à ce texte très volontaire, impératif même, on peut mettre en miroir ce texte plus rêveur, plus poétique, plus immergé dans la création divine :
What is life?
It is the flash of a firefly in the night.
It is the breath of a buffalo in the wintertime.
It is the little shadow which runs across
the grass and loses itself in the sunset.
--Attributed to Crowfoot (ca 1830-1890), chief of the Canadian Blackfoot tribe
Dont voici la traduction :
Qu'est-ce que la vie ?
C'est l'éclat d'une luciole dans la nuit,
C'est le souffle d'un bison en hiver,
C'est la petite ombre qui court dans l'herbe
Et se perd au coucher du soleil.
Rédigé par : Tipaza | 04 septembre 2016 à 22:32
@ sylvain
Je suis étonnée du ton que vous employez quand vous n'êtes pas d'accord.
C'est limite mal élevé. Pourquoi écrivez-vous des insultes ?
Je n'aimerais pas vous avoir à ma table avec ma famille et mes amis, j'aurais trop peur de vos dérapages et de votre incontrôlabilité. En plus, j'ai l'impression de perdre mon temps à vous lire. Dites-nous ce que vous proposez pour le vivre ensemble, pour penser mieux etc.
Rédigé par : Caroline | 04 septembre 2016 à 22:32
Ma mère a souhaité que ce texte de Mère Teresa soit lu lors de ses funérailles civiles :
La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras-le-corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Canonisée ou non, ce texte vaut tous les (trop) longs discours que l'on peut lire sur ce blog ou ailleurs sur Mère Teresa...
Rédigé par : Pierre Blanchard | 04 septembre 2016 à 20:41
Source Wiki :
Anjezë Gonxhe Bojaxhiu ([aˈɲɛzə ˈɡɔnd͡ʒɛ bɔjaˈd͡ʒiu]), en religion mère Teresa, née le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine), et morte le 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde, est une religieuse catholique albanaise naturalisée indienne, missionnaire en Inde, prix Nobel de la paix en 1979. Elle est surtout connue pour son action personnelle caritative et la fondation d'une congrégation religieuse, les Missionnaires de la Charité qui l'accompagnent et suivent son exemple." Fin de citation.
Voilà des êtres supérieurs aux autres !
Par contre nous vivons ici dans ce blog une injure permanente par les commentaires de Garry Gaspary... accepté parmi nous par monsieur Philippe Bilger probablement comme boutefeu ou leurre !
Ne serait-il pas l'un de ces provocateurs affiliés à SOS Racisme et consorts qui passent leur temps à cracher sur nous pour que nous réagissions et leur permettre ainsi de nous assigner en justice... Qui sont les coupables, les Gaspary et les assos ou le chef de l'Etat et ses comparses qui ne dissolvent pas ces associations racistes antifrançaises !
Rédigé par : agecanonix | 04 septembre 2016 à 20:28
@Xavier NEBOUT | 04 septembre 2016 à 15:01
"Comme les dingos anti-burkini ne l'auront pas remarqué, mère Teresa portait le voile... Les religieuses portent le voile comme toutes les femmes le portaient jadis, comme les femmes doivent se couvrir en principe dans une église.
Voilà donc que le Pape cautionne la soumission des femmes, et leur inégalité. C'est une atteinte grave aux valeurs de la ripoublique. Indignez-vous en écrivant au Pape !"
Comme X.NEBOUT ne l'a pas remarqué, mère Teresa était une religieuse, donc consacrée comme toutes les religieuses.
Il est normal de se couvrir le tête dans une Eglise.
Rien à voir avec les mécréantes islamiques, qui sont toutes civiles mais se croient toutes consacrées.
Rédigé par : anne-marie marson | 04 septembre 2016 à 20:08
@ Lucile | 04 septembre 2016 à 14:39
"Toutefois, je dois dire que les saints, et leur culte, apportent à la religion une touche discrète de polythéisme rafraîchissante, un peu enfantine et au total très joyeuse"
Je m'amuse avec vous d'autant que la Bretagne à son lot, que dis-je, sa litanie de saints : Sainte Anne évidemment, Saint Michel (sur le Mont), Saint Yves patron des avocats, Saint Armel, Sainte Bernadette (de Rennes...), Saint Briac, Saint Brieuc, Saint Malo (un groupir ;-)) Saint Corentin, Saint Enogat (à côté de Dinard...) Saint Meen, Saint Méloir, Saint Patern (tiens...) Saint Suliac (en Côtes d'Armor), Saint Tugdual, etc., etc., j'en passe et des meilleur(e)s qui ont fait le bonheur des pardons bretons dans les années passées, qui se terminaient, comme il se doit, en fest-noz ;-)
Le plus célèbre, dans le monde entier, restant sans aucun doute Saint Emilion avec lequel Sainte Teresa aura du mal à lutter :-D
Adeo Lucile :)
Rédigé par : breizmabro | 04 septembre 2016 à 18:43
"Les saints se situent entre l'inconnu et nous. Ils n'ont pas pu se tromper dans leur foi. Ils sont à leur manière des preuves."
Dans leur exigence de foi qui pour Mère Teresa s'est exprimée par le soulagement de la souffrance humaine sans autre considération.
Et merci à elle d'avoir douté et exprimé ce doute. Son humanité n'en est que plus grande.
Après, ce qu'en fait l'Eglise catholique, c'est autre chose.
Aucune comparaison possible avec le culte de la mort des mécréants.
Rédigé par : calamity jane | 04 septembre 2016 à 18:39
@ Lucile
Il en est du label de saint(e), comme des décorations ou des prix décernés par des institutions.
Toute reconnaissance sociale sert autant à valoriser la personne qui est visée que l’institution elle-même qui offre cette reconnaissance. En revendiquant l’appartenance d’une personne exceptionnelle, l’institution se gratifie des qualités de la personne en question sans avoir toujours contribué à ces qualités.
Parfois même après avoir freiné ou entravé les actions de ceux qui sont reconnus a posteriori quand ils ne sont plus dangereux pour l’ordre établi de l’institution.
Puisque le Pape François est l’acteur de cette canonisation, pensez aux difficultés qu’a rencontrées Saint François d’Assise dans son action pour les pauvres. Il fut obligé à plusieurs reprises d’aller voir le Pape pour se disculper de l’accusation d’hérésie.
Pensez que Mère Teresa est prix Nobel de la paix au même titre que Barack Obama, ce qui en dit long sur la valeur de ce prix.
Et il en est de même pour les autres prix Nobel, souvent obtenus après un lobbying forcené des pays, qui comptabilisent les prix comme on comptabilise les médailles aux J.O.
Une reconnaissance sociale de quelque nature qu’elle soit, ne vaut que ce que vaut la société qui l’accorde.
Le temps peut être un bon évaluateur, et encore à condition que la société ait évolué dans le sens de l’impétrant.
Bref, seul Dieu reconnaîtra les siens et les saints avec l’équité qui est la sienne.
Mais l’équité de Dieu a-t-elle quelque chose à voir avec la conception que s’en font les hommes ?
Rédigé par : Tipaza | 04 septembre 2016 à 18:04
Le plus meurtrier de l'histoire est tout de même LA mystification d'il y a dix ans !
Colin Powell lançait au monde : "Il ne peut faire aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques" et "qu'il a la capacité d'en produire rapidement d'autres" en nombre suffisant pour "tuer des centaines de milliers de personnes".
En 2003, le secrétaire d’État américain, Colin Powell, prononçait ainsi à l’ONU un discours sur les armes de destruction massive en Irak dans lequel il brandit la fameuse fiole d’anthrax et montra des clichés qu’il affirma être des preuves.
Il se trouve que jamais personne n’a retrouvé la moindre arme de destruction massive en Irak. Ni les Américains, ni leurs alliés européens. Par contre de très jolis selfies pris par des soldats américains nous montrent une tout autre récolte effectuée sur place…
http://p3.storage.canalblog.com/32/90/1111121/102264848.jpg
Depuis ce jour nous ne voyons pas un dormeur mais des millions de gens se faire tuer pour une fiole d'anthrax qui n'a JAMAIS existé.
Qui peut dire mieux ? Certainement pas Kim Jong-un qui fait "petit bras" à côté de Colin Powell...
Rédigé par : breizmabro | 04 septembre 2016 à 18:01
Va pour Mère Teresa, mais il faudrait alors canoniser toutes les infirmières de 14-18, qui elles, savaient immobiliser un fémur au moment de l'amputation, et sans photographes autour.
En ce dimanche pluvieux voici une excellente lecture d'un membre de l'Institut :
"L'Eglise catholique peut-elle canoniser Savonarole ? - Cairn.info"
https://www.cairn.info/revue-etudes-2008-9-page-207.htm
Ce Pape François est un petit malin qui a tout compris à l'air du temps, faire pleurer Margot.
Rédigé par : Savonarole | 04 septembre 2016 à 16:40
@ Michel Deluré
Entre gens respectueux, on peut s'entendre sur l'agnosticisme, doctrine d'après laquelle tout ce qui est au-delà du donné expérimental (tout ce qui est métaphysique) est inconnaissable (Le Robert).
Mais dans les temps douloureux où ceux qui croient imposent leur non-savoir à des sceptiques qui n'ont que leur doute à mettre en face, vous me permettrez de chercher des alliés.
Quand on me suggère que "les saints seraient des preuves parce qu'ils ne peuvent pas se tromper" en faisant le bien, je m'interroge sur un Dieu qui récompenserait les tortionnaires. Pas vous ?
Dans la gestion des hommes, on a toujours vu les lames ou les flingues dégommer sans état d'âme les points d'interrogation.
Il n'y a que dans la science pure et dure que le contraire peut exister ; et à quel prix.
Des dizaines de milliers d'années d'analyse historique, donc de savoir, se révèlent inopérantes quand la foi se donne raison.
La connaissance écrasée par la tautologie. Ça ne vous inquiète pas ?
Rédigé par : Denis Ducroz | 04 septembre 2016 à 16:35
@ Tipaza | 03 septembre 2016 à 10:02
"La Corée du Nord comme l’Iran sont sous un embargo sévère pour tout ce qui concerne le matériel stratégique et tous deux développent des technologies militaires hautement avancées qui demandent une technicité de composants qu’ils n’ont pas. Cela en dit long sur les trafics qui existent et qui échappent, ou qui sont plus ou moins sous contrôle des services secrets pour des raisons un peu mystérieuses. On laisse filer pour mieux contrôler ? Ou bien d’autres pays, la Chine, le Pakistan jouent la Corée du Nord et l’Iran contre les USA ?"
Il semble relativement clair, sans tomber dans le complotisme, que c’est le Pakistan - au niveau de certains cercles proches du pouvoir - qui fut le fournisseur principal des savoir-faire en matière de technologies nucléaires de la Corée du Nord et de l’Iran. Mais il fut aussi la plaque tournante du transit illicite pour de nombreux composants techniques occidentaux indispensables au développement de leurs armes nucléaires. Ces trafics fort nombreux ont davantage relevé d’un certain laxisme en matière de contrôle que d’un machiavélisme des services secrets.
Un exemple entre autres. La grande majorité des centrifugeuses pour enrichir l’uranium - étape incontournable pour obtenir de l’uranium de qualité militaire - ont été fabriquées et fournies par une entreprise allemande a priori honorable, en ayant recours à des sociétés en cascade souvent constituées dans ce but. L’Allemagne dispose pourtant du BND qui entretient des liens fort anciens avec la CIA, et cela n’a pas empêché qu’il n’a pas détecté ce trafic. Mais comme bien souvent, les services secrets ne sont guère vigilants concernant les exports de leurs entreprises nationales et cela n’est pas propre à l’Allemagne. Le pouvoir politique s’efforce, et même aux USA, de mettre le minimum d’entraves à l’export à ces entreprises, notamment quand celles-ci ne fabriquent que des composants périphériques au nucléaire. De plus ceux-ci ont généralement une destination duale, civile et militaire, et seuls des experts en nucléaire peuvent détecter leur possible détournement à des fins militaires.
Pour ce qui est du Pakistan la CIA avait depuis longtemps cerné, a minima depuis le début des années 90, le jeu trouble de certains cercles proches du pouvoir. Mais elle se heurtait à l’inertie en ce domaine des responsables militaires et dirigeants successifs US, pour qui le Pakistan était un allié indispensable et incontournable dans la région. De plus les cercles dirigeants américains croyaient irréaliste que la Corée du Nord, vu entre autre l’état de son économie, soit capable de mettre au point une bombe atomique. Alors, que le Pakistan lui fournisse ou pas des composants de bases pour celle-ci, cela n’avait guère d’importance !
Certes comparaison n’est pas raison, mais en autrement moins dangereux pour ses conséquences militaires, les USA firent la même erreur d’anticipation dans les années 60 avec la France. Ils acceptèrent de lui fournir certains éléments de technologie concernant la bombe atomique, car ils étaient persuadés que nous serions incapables d’intégrer un réacteur nucléaire dans un sous-marin. Seuls ces derniers sont capables de lancer des missiles intercontinentaux avec une charge atomique, les USA et l’ex-URSS en avaient le monopole : ceux britanniques étant construit sous licence US et équipés de missiles américains, leur emploi de fait dépendait du bon vouloir de la Maison Blanche. Plusieurs amiraux US et non des moindres se gaussèrent publiquement dans ces années 60 des prétentions françaises en matière de sous-marins nucléaires lanceurs de missiles intercontinentaux, pour eux cela relevait des rêveries de grandeur gaulliennes !
Rédigé par : Trekker | 04 septembre 2016 à 16:31
J'avais été horrifié par le fait que Kim Jong-un avait fait fusiller son ministre de l'Education ayant rang de vice-Premier ministre, Kim Yong-jin, parce qu'il avait eu une mauvaise posture lorsqu'il était assis sous la tribune lors d'une séance au Parlement. Il s'était assoupi alors que le "Chef suprême" parlait.
Imaginons que François Hollande, notre bien-aimé Chef Suprême et Gardien de la Constitution (des fois qu'elle chercherait à s'échapper), fasse de même à l'encontre de tous les auditeurs assoupis de ses discours.
Il ne resterait plus grand monde...
Cela me fait penser à cette blague soviétique, qui, en dépit de l’exagération liée au genre, a probablement été inspirée par des faits réels :
Staline est en train de prononcer un discours fleuve quand quelqu'un éternue.
- Qui a éternué, demande-t-il ?
Devant le silence général, il ordonne aux hommes du NKVD de fusiller les auditeurs du premier rang. Ceux-ci sont entraînés à l'extérieur et quelques instants plus tard le bruit d'une salve déchire le silence.
Il repose encore la même question, et devant l'absence de réponse, c'est le deuxième rang qui est fusillé à son tour.
- Qui a éternué, redemande-t-il ?
Une main se lève et une petite voix répond : « moi, camarade Secrétaire Général ».
- A tes souhaits, camarade.
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2016 à 16:23
Comme les dingos anti-burkini ne l'auront pas remarqué, mère Teresa portait le voile...
Les religieuses portent le voile comme toutes les femmes le portaient jadis, comme les femmes doivent se couvrir en principe dans une église.
Voilà donc que le Pape cautionne la soumission des femmes, et leur inégalité. C'est une atteinte grave aux valeurs de la ripoublique.
Indignez-vous en écrivant au Pape !
@Garry Gasparry
Il est vrai que pour les juifs qui prônent l'expulsion des Palestiniens, la question de la sainteté ne se pose pas plus que le salut de leur âme.
On comprendra aussi que ce soient les mêmes qui ne soient pas pressés de parler des auras.
Il n'y a d'ailleurs pas besoin d'être voyant pour savoir que la vôtre ne doit pas être encombrée par le doré.
Pour les pourris, la haine du christianisme est une question de dignité !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2016 à 15:01
Je suis un peu mitigée sur la canonisation de qui que ce soit. Aux temps où la messe se disait en latin, on entendait "Tu solus sanctus" (Toi seul es saint), comment alors concilier cela avec la distribution du label par Rome à des gens certes méritants, mais aussi humains que moi ? Il y a quelque chose d'à la fois grandiose et doloriste dans l'idéal de sainteté qui me glace un peu et me fait souscrire à la notion de "juste" juive plutôt qu'à celle du "saint" catholique.
Toutefois, je dois dire que les saints, et leur culte, apportent à la religion une touche discrète de polythéisme rafraîchissante, un peu enfantine et au total très joyeuse. Il y a les grands, les célèbres, les ignorés, les locaux, les farfelus, chacun avec son culte et ses fêtes. Ils servent de pont parfois cocasse entre la majesté de Dieu et la vie de tous les jours ici-bas, avec ses petits et ses grands tracas. Saint Antoine pour mes clefs perdues, Saint Christophe pour un voyage en voiture un week-end rouge, saint Médard pour enrayer la sècheresse, saint Nicolas pour le 6 décembre, et une pléthore d'autres, tous à ma disposition. Donc une sainte de plus, on ne fera pas la fine bouche, et la lutte contre la pauvreté mise à l'honneur, on ne chipotera pas non plus, c'est une belle cause.
Rédigé par : Lucile | 04 septembre 2016 à 14:39
Hé oh Gaspachoff, pas déranger OK ! Buvez un coup et allez dormir.
Rédigé par : Ellen | 04 septembre 2016 à 13:50
@ Mitsahne | 03 septembre 2016 à 17:59
Je partage votre sentiment à propos de Hollande qui est mon ennemi depuis qu'il est à l'Elysée... pour moi c'est un traître à notre patrie, un goujat pour ses ex-compagnes et surtout un fumiste et un escroc !
Vivement qu'il débarrasse le plancher de France !
Rédigé par : agecanonix | 04 septembre 2016 à 13:42
Hé ho l'imam Gaspounet, vous n'avez rien compris au film, la canonisation se fait au grattage comme au PMU, y a qu'un gagnant !
Occupe-toi de tes fesses et de tes soixante-douze vierges, on a messe nous les chrétiens, pas le temps de s'occuper des tiennes. Kss kss ! nonosse, va chercher !
Rédigé par : sylvain @ Gaspinou | 04 septembre 2016 à 12:27
@ Denis Ducroz
Que prouve cette citation de Cioran ? Que ce dernier, comme d'autres, ne croit pas en l'existence de Dieu. Mais croire n'est pas savoir. En fait, athées comme chrétiens croient, les uns en la non-existence de Dieu, les autres au contraire en son existence, mais ni les uns ni les autres ne savent. C'est toute la différence entre croyance et savoir. Et c'est pour cela qu'il convient de respecter la position de chacun et de ne pas prendre la parole de Cioran pour vérité.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 septembre 2016 à 11:37
Sainte Thérèse de Lisieux, patronne de mère Teresa, a passé sa courte vie dans un couvent à lutter contre la maladie. Point barre. Absolument rien d'exceptionnel. Sa mère supérieure en apprenant son procès en béatification aurait d'ailleurs dit que si sœur Thérèse est une sainte alors toutes les carmélites le sont...
Votre extase à la lecture de la vie des saints chrétiens démontre à qui en doutait encore ici que le christianisé se caractérise par sa grande misère spirituelle.
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 septembre 2016 à 10:36
Comme bien peu doivent le savoir encore, un bienheureux est le défunt dont l'âme inspire ou intervient dans les songes ; le saint y ajoute la possibilité d'intervenir matériellement en accomplissant des miracles.
Ils apparaissent tous deux dans les songes sous forme d'effigie au ras du cou. D'où les pièces de monnaie et probablement la décapitation comme peine réservée aux âmes nobles.
La mystique de nombreux chefs d'Etat totalitaires est que la vie de l'individu n'a aucune importance et que seule compte la nation.
Par ailleurs, qu'un ministre roupille au vu de tous pendant un discours du chef de l'Etat est évidemment insultant et une atteinte à la dignité de l'Etat. Il est probable que le quidam aurait subi le même sort sous Staline et bien d'autres.
Le problème posé est celui de savoir jusqu'où peuvent aller l'incarnation et la sacralité de l'Etat par la personne de son chef, et si cela a un fondement.
Il fut un temps où frapper de la fausse monnaie avec l'effigie du roi était passible de la peine de mort ; on n'avait pas trouvé mieux contre les faux monnayeurs, mais les peines encourues aujourd'hui pour ce même délit sont tout autant décalées.
De nos jours, le nul a achevé le crime de lèse-majesté, et insulter le président de la ripoublique est devenu normal. Je dirai pour ma part que marcher sur son effigie doit porter bonheur.
La sacralité des fonctions est très bien illustrée par les usages de la justice. Vaste sujet, jamais posé. Et pourquoi donc ?
En tout état de cause, qu'on se pose des questions au lieu de de cantonner aux émotions. C'est le mal du siècle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2016 à 10:26
@ Marc Ghinsberg
Merci à François Molins de réviser son code et de redécouvrir qu'il existe un crime d'intelligence avec l'ennemi.
Merci à mère Teresa, qui était d'origine albanaise, d'avoir pratiqué sa religion chrétienne là où elle le pouvait et non pas dans une patrie polluée jadis par l'islam et naguère par le socialisme.
Rédigé par : olivier seutet | 04 septembre 2016 à 09:59
De mieux en mieux, on est en plein délire entre ceux qui savent ce qui se passe en Corée du Nord, pays le plus fermé au monde, et qui n'hésitent pas à en parler et ceux, les prédicateurs, qui affirment que le monstre sanguinaire aura été tué d'ici au 3 septembre 2017.
Ce qui se passe en Corée du Nord est certainement plus atroce que tout ce que nous pouvons imaginer, nous ici en Occident qui sommes (pour certains et certaines) vautrés, gros et gras, effrayés par la moindre petite différence qui risque de modifier un confort dont les contours ne cessent d'évoluer du fait de la globalisation qu'ils/elles ont pourtant votée il y a quelques décennies sans en avoir anticipé les conséquences à venir !
Rédigé par : eileen | 04 septembre 2016 à 09:16
Cioran a écrit quelque chose du genre : "Le bonheur des salauds est une preuve irréfutable de la non existence de Dieu."
Un partout, balle au centre.
Rédigé par : Denis Ducroz | 04 septembre 2016 à 05:42
"Les saints se situent entre l'inconnu et nous. Ils n'ont pas pu se tromper dans leur foi. Ils sont à leur manière des preuves" (PB)
Ce serait un bon sujet de dissertation philosophique, non ?
Les saints ont-ils pu se tromper dans leur foi ? Sont-ils des preuves de l'existence de Dieu ?
Rédigé par : J Lebreton | 04 septembre 2016 à 02:36
Aviez-vous l'intention de susciter quelques bons sujets de philo en ces temps de rentrée scolaire ? Sur le choix du bien ou du mal, sur la "servitude volontaire" des peuples... Et, étant donné que ces sujets d'actualité ne sont pas vraiment nouveaux, pourquoi pas aussi un sujet sur la capacité ou non de l'humanité à progresser ? (Mais enfin là, le fait de tenir un blog contre vents et marées parfois violents manifeste un certain optimisme !)
Rédigé par : Isa | 03 septembre 2016 à 23:45
@Marc Ghinsberg
"...Si tous ceux qui nous parlent des racines chrétiennes de la France vivaient réellement en chrétiens, on parlerait moins de son islamisation"
En toute rigueur, vous avez raison.
Mais veuillez me permettre de vous rappeler que les gens qui se prétendent chrétiens sont relativement peu nombreux dans un pays obsédé par l'athéisme militant qui s'est acharné à les pourchasser, à leur interdire toute visibilité sociale et intellectuelle, voire à les exterminer depuis environ 200 ans.
La nature a horreur du vide.
« Détruisez le christianisme, vous aurez l’islam. » (Chateaubriand)
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2016 à 20:18
Et personne du parti ne songe à lui préparer un petit cocktail comme l'ont fait certains secrétaires du parti de l'ex-bloc URSS entre 1946 et 1979 ?
@mitsahne à 17:[email protected]
"...le racolage électoral continue de plus belle"
Pas d'inquiétude, la "râpe à fromage" surnommée ainsi par l'un de nos pays voisins du Nord, va raser les murs après le scrutin final. Hollande joue avec les nerfs des nouveaux candidats de gauche, mais sait très bien que sa sortie sera tintée par un son de cloche tout à fait à son image d'un non-présidentiable.
Rédigé par : Ellen | 03 septembre 2016 à 20:00
On attendra vainement une dénonciation de cet assassinat dans les media de gauche. Les indignations à géométrie variable ne relaient pas sur les réseaux sociaux les atrocités perpétrées en Corée du Nord. Mediapart a d'autres sujet de développements.
Rédigé par : vamonos | 03 septembre 2016 à 18:30
Même dans un monde qui multiplie les violences, les attentats, les atrocités, qu'à la suite d'un décret personnel, impérieux, décisif, aujourd'hui, quelqu'un puisse faire supprimer sur-le-champ un être humain pour une broutille, pour rien, continue à me scandaliser au-delà de tout !
Cet homme n'est certainement pas un ange - c'est le moins que l'on puisse dire - mais n'est-il pas surtout le pur produit d'un système, à savoir le marxisme-léninisme, qui en tant que doctrine matérialiste n'attache que peu d'importance à la vie humaine, voire aucune ?
N'oublions pas Lénine, Staline, Pol-Pot, Mao Tsé Toung et tous leurs épigones.
Pour les adeptes de ce système la morale que nous suivons encore tous peu ou prou dans notre civilisation n'a aucune valeur et n'est considérée que comme une morale bourgeoise, pour eux seul étant considéré comme moral ce qui sert la Révolution.
Mais ne nous y trompons pas, nous croisons probablement tous les jours en France des gens qui n'ont jamais ni condamné ni même désapprouvé ce système criminel (alors que le nazisme a été condamné) et qui pourraient demain si les circonstances s'y prêtaient se comporter exactement comme Kim Jong-un, sans le moindre remords.
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2016 à 18:25
Moi, ce qui me donne la nausée, c'est l'annonce par l'Elysée d'une énième cérémonie aux Invalides dédiée à toutes les victimes des attentats, considérée comme "absolument nécessaire", le 19 septembre prochain. Le président-croque-mort en a décidé ainsi.
Le racolage électoral continue de plus belle. On y ajoute une petite pincée de promesse de baisse des impôts à laquelle 96% des Français ne croient pas (sondage récent du Figaro). Quelques affirmations aussi pour soutenir "l'embellie" (+0,5% !) de la France qui va mieux, des statistiques manipulées et répandues complaisamment par la presse pour nous faire croire que tous les feux sont au vert alors que le déficit est au plus haut et ne s'arrête pas de monter, comment peut-on ne pas avoir envie de vomir devant tant de mensonges officiels et de cynisme d'Etat ?
Certes, il y a un polichinelle sanglant à la tête de l'Etat nord-coréen mais qui serait écrasé par ses puissants voisins (Chine, Russie, Japon) et les USA à la moindre velléité de menace sérieuse et ce tartarin ne m'empêche pas de dormir.
En revanche, nous avons en France un polychimérique obsessionnel médiocre en tout, qui a tout raté, qui ne pense qu'à sa réélection, qui bat tous les records d'impopularité et dont la principale activité est de figurer sur nos écrans de télévision entouré de drapeaux et figé dans les sonneries "Aux Morts" et dans La Marseillaise, quand il ne fait pas de la figuration dans les capitales étrangères.
La France croule sous ses erreurs accumulées, mais lui, il commémore, il défile, il discourt, il vive-la-France, et compte chaque bougie et chaque bouquet de fleurs comme autant de futures voix dans son urne-escarcelle.
A son incompétence, il ajoute l'indécence et l'exhibitionnisme.
On arrête des "déséquilibrés" pour moins que cela.
Rédigé par : Mitsahne | 03 septembre 2016 à 17:59
Si vous en avez assez des atrocités, je vous déconseille de vous intéresser à la Corée du Nord. Ce qui s'y passe est au-delà de toute imagination, et en effet les médias ont tendance à nous en parler le moins possible. Quand ils le font, c'est presque avec un tour comique. Ce pourrait être drôle si la dictature nord-coréenne était issue d'un album de Tintin, mais non, c'est la réalité.
La Corée du Nord est, à ma connaissance, la seule dictature de l'histoire à avoir fait kidnapper à l'étranger, non seulement ses propres ressortissants (ce à quoi la Russie nous a habitués depuis un siècle), mais aussi des étrangers, n'ayant aucun rapport avec elle. C'est un pays de cauchemar.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 septembre 2016 à 17:13
Il était difficile de réaliser plus grand écart !
Mais cet exercice nous renvoie finalement l'image de notre monde, avec d'un côté sa noirceur et de l'autre sa luminosité et entre les deux, la masse dont les tons de gris oscillent entre ces deux extrêmes.
Deux exemples opposés illustrant la décadence et la grandeur de l'Homme, permettant à chacun de nourrir sa réflexion sur l'existence ou non de Dieu.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 septembre 2016 à 16:45
Prenons les paris : ce dictateur sanguinaire sera assassiné avant un an. La somnolence de son ministre réveillera son armée et son peuple.
Relisons Macbeth et Richard III.
Rédigé par : sbriglia | 03 septembre 2016 à 16:05
Bonjour,
Difficile de trouver deux personnages aussi opposés que Kim Yong-un et Mère Teresa. Le fou mégalomane et la sainte qui a passé sa vie à s’occuper des miséreux.
Bref la nature humaine dans ce qu’elle peut avoir de pire et de meilleur.
Parfois on aimerait qu’il y ait un enfer pour les êtres infects tel ce petit dictateur afin qu’ils brûlent dans les flammes pour l’éternité, et un ciel plein de félicité pour accueillir les âmes pures.
Mais je doute que ce genre de justice éternelle, séparant les méchants et les gentils, existe dans « l’autre monde ». En fait quand notre heure arrive, nous retournons là où nous étions avant notre naissance, sans autre forme de procès. Dieu ne juge pas, seuls les hommes se le permettent.
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2016 à 15:46