« Corée-sur-Seine ! | Accueil | Enrico doit apprendre la géographie ! »

27 septembre 2016

Commentaires

Alexandre STEIN

Nous reprenons l'une de vos questions dans votre billet du 27/09/2016 :
"Comment favoriser le fonctionnement d'une Justice dont le citoyen, qui doit s'occuper d'elle puisqu'elle le regarde au premier chef, est le juge principal ?"

La proposition de l'Observatoire des Dysfonctionnements Judiciaires :

Mettre la justice sous le contrôle (effectif et permanent) du peuple au nom duquel elle est rendue (ce qui n'est évidemment pas le cas aujourd'hui).

Pour
1- un exemple significatif des dérives de la justice au quotidien et de leur médiatisation, possible aujourd'hui,
2- le développement d'une pression médiatique permanente, efficace sans démagogie, facilement possible aujourd'hui,
accès direct à des premières informations très résumées, donnant accès à de nombreuses autres informations plus détaillées, à votre convenance : http://www.observatoire-justice.fr/observatoire_justice_communique.html

(Duplication de l'information qui vous a été déjà été communiquée le 23/09/2016, suite à l'un de vos billets plus anciens, entièrement consacré à votre question importante, restée encore sans aucune autre proposition utile à notre connaissance, comme le montrent les commentaires à votre billet du 27/09/2016)

Solon

Qui se préoccupe de la Justice ? Résumons-nous :
- le budget de la France, dans sa globalité, n'est pas crédible à en croire la Cour des comptes et la presse spécialisée,
- le chômage ne baisse pas,
- la désindustrialisation de la France est inexorable,
- les agriculteurs crèvent,
- notre influence internationale n'a jamais été aussi faible,

mais, à part ça, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va très bien ! N'allons pas jusque-là mais Messieurs Hollande, Sapin et leurs thuriféraires nous disent qu'il y a du mieux (grâce à leur action vigoureuse, bien entendu) ?

Alors négligeons ces points de détail :

- les Armées grondent par manque de moyens,
- les Hôpitaux sont à la limite de la rupture
- les Forces de l'ordre sont épuisées
- les Pompiers manquent de moyens,
- l'Education nationale réclame des moyens supplémentaires,
- la Culture est sacrifiée.

On en oublie certainement. Alors pourquoi la Justice échapperait-elle à la Grande Impéritie ? Parce que c'est une valeur supérieure ? Et les élections alors ?

rwoni

Qui croit encore que Sarközy aurait été élu président de la République sans les millions de Kadhafi ?
...élu par le fric, pas par les Français.
Comment justifier maintenant la totalité de la retraite qui lui est actuellement versée ?

Xavier NEBOUT

Parmi les mesures à prendre, on n'oubliera pas la déclaration d'appartenance à la franc-maçonnerie, et l'obligation de se retirer lorsqu'un frère est en cause, comme cela a lieu au Royaume-Uni.

D'autant que pour preuve que c'est bien pourri et compagnie : cela ne se fait pas spontanément. Bien au contraire, et même lorsqu'un avocat courrageux le dénonce à la barre !

On rappelera au passage que le serment de fraternité au-dessus des lois donné par les maîtres - ils sont tous maîtres à la longue - devrait être interdit, et tout au moins aux fonctionnaires.

Franck Boizard

Comment peut-on d'un côté accumuler les preuves que nous vivons dans un système pourri jusqu'à la mort moelle et de l'autre appeler à voter pour des gens dont nous savons qu'ils sont très mous pour sauver la France et très durs pour sauver ce système mauvais (Bayrou, Hollande, Juppé...) ?

Il y a là une pusillanimité regrettable.

Robert Marchenoir

Ellen | 28 septembre 2016 à 21:53
Les députés siégeant à l'Assemblée nationale peuvent emprunter une somme jusqu'à 100 000 euros à un taux d'intérêt à 0%. Beaucoup ne remboursent pas.

Eh bien, en voilà une autre que j'ignorais, à côté de milliers d'autres, très certainement. Continuons à soulever les frites l'une après l'autre, et avec un peu de chance, le peuple finira par se révolter contre ce qu'il va découvrir.

(C'est une vieille blague idiote : dans un restaurant vieille France, un loufiat impeccable demande à un client : "Comment Monsieur a-t-il touvé son steack ?", et l'autre répond : "Oh, tout à fait par hasard, en soulevant une frite". C'était du temps où l'on craignait de ne pas avoir assez à manger, plutôt que l'inverse.)

Ellen

@Robert Marchenoir à 19:47

Savez-vous qu'en plus des info du Figaro en lien, les députés siégeant à l'Assemblée nationale peuvent emprunter une somme jusqu'à 100 000 euros à un taux d'intérêt à 0% ? Beaucoup ne remboursent pas ce qu'ils doivent et tout passe à la trappe. Là aussi, c'est le silence. Honte à tous ces profiteurs ! Je vous le dis, ils font des lois pour les autres, jamais pour eux. Je suis en colère.

Noblejoué

S'il est démontré depuis plusieurs années que les chimpanzés ont un certain sens de la justice par expériences de laboratoire, on découvre aussi le fait que le vol est puni et la coopération est punie chez eux, comme le dit l'article qui suit. Et aussi pourquoi la guerre chez eux, le territoire, pas étonnant, et chez nous, je dirais, aussi, mais pas seulement :

http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actu-les-chimpanzes-aussi-recompensent-la-cooperation-et-punissent-le-vol-37569.php

L'Homme est-il libre ? Benjamin Libet dans "L'esprit au-delà des neurones - une exploration de la conscience et de la liberté", décrit une expérience scientifique géniale qu'il a menée sur la question. Certains en ont déduit qu'on était libre, d'autres que non. Je me mouille ? On le serait de se retenir.
Ca me rappelle le père de Camus qui disait "un Homme, ça s'empêche". Ou encore... Frodon face à l'anneau, ou l'observation que lutter contre la tentation exposait à y tomber car y penser faisait qu'on y pensait, s'y sentait attiré, et finalement, succombait.
Et donc j'en déduis qu'il faudrait se retenir de quelque chose et aussitôt après s'en divertir en pensant ou faisant autre chose d'un tant soit peu prenant : avoir des centres d'intérêt variés et de la concentration aide.

Ah oauis, pour la Justice, j'oubliais... ou pas.
Il ne s'agit ni de condamner comme mauvais le transgresseur ou la société, le choix si passionnant qu'on présente comme incontournable, t'es à droite, à gauche, choisis ton coupable. Il s'agit de fixer les règles les plus justes et de les appliquer pour réprimer les abus des gens entre eux, ce qui fait que la coopération du groupe donc sa survie est assuré. Intérêt individuel et collectif confondus.
L'individu, transgresseur ou non, la société, plus ou moins avancée, font ce qu'elles peuvent, avec le peu de liberté qu'elles ont.

Non seulement pour l'équilibre des pouvoirs donc l'endiguement de leurs abus, faisons de la Justice un pouvoir, mais pour son rôle d'arbitrage, changeons notre Constitution et notre mentalité.
Augmentons les moyens de la Justice. Et cessons les hors-sujet... Punir vol et récompenser coopération, OK... Les délits d'opinion et autres crimes sans victimes ? Non.

Robert Marchenoir

Pour que la justice existe aux yeux des hommes politiques, encore faudrait-il qu'il aient le souci du droit. Or, tout montre que le fameux "Etat de droit" est, au contraire, l'Etat de non-droit. Un preuve parmi tant d'autres :

Le Conseil d'État a rejeté aujourd'hui un recours contre le statut des anciens présidents de la République, validant la régularité d'un courrier de 1985 grâce auquel trois anciens chefs de l'État bénéficient d'avantages estimés à 9,6 millions d'euros par an.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/09/28/97001-20160928FILWWW00228-le-statut-des-ex-presidents-conforte-par-le-conseil-d-etat.php

Le "courrier de 1985" est une simple lettre de Laurent Fabius, Premier ministre à l'époque, adressée à VGE à la demande du Roy de Frônce François Mitterrand, n'ayant jamais été publiée au Journal officiel, et accordant aux anciens présidents de la République le bénéfice "d'un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges sont prises en charge par l'État, de deux personnes affectées au service de cet appartement, de deux fonctionnaires de police pour leur protection rapprochée, d'une voiture de fonction avec chauffeur et de sept collaborateurs".

Un peu comme vous lorsque vous écrivez à votre plombier pour lui demander un devis, quoi. Sauf que dans ce cas, ce ne sont pas les contribuables qui payent votre salle de bains.

Eh bien, selon le Conseil d'Etat, plus haute juridiction de la R-r-r-r-république et patin-couffin, c'est normal. Le président de la Frônce fait écrire à un ancien président de la Frônce par son larbin Premier ministre pour lui promettre du pognon, et puis c'est tout, le petit peuple n'a qu'à vider ses poches. Bien entendu, une fois que c'est fait, tous les autres en profitent aussi, on ne peut pas revenir sur une réforme de société, pas vrai ? Le progrès, ça va toujours dans un seul sens, n'est-ce pas ?

Des manifestations de l'arbitraire le plus total, perpétué par l'Etat en toute impunité depuis des décennies et dans le plus grand silence, il y en a ainsi, très certainement, des paquets.

Pas plus tard qu'il y a quelques jours, la Cour des comptes (il me semble) révélait que les Corses étaient exemptés d'une certaine TVA que payent les cochons de Français (les citoyens de ce "pays ami"), en vertu de... rien. Un ministre des Finances avait déclaré, un jour, que les Corses ne paieraient pas cette taxe, et puis c'est tout. C'était dans les années cinquante ou soixante !... Et depuis, on fait comme ça. Cela n'a jamais fait l'objet d'un texte légal, et encore moins d'un vote. C'est pourtant un "naki social" depuis la nuit des temps, dans l'indifférence générale.

Le chambellan du Roy laisse tomber trois mots au détour d'un couloir, et soudain, cela devient la loi pour un demi-siècle. Je doute que, même au temps de la "monarchie absolue", le pouvoir du trône ait été aussi dépourvu de limites.

Donc, à chaque fois que la Cour de Schumrz ou le Conseil de Plouffe soulève une frite, on découvre un scandale de plus, une négation du droit par ceux-là même qui sont censés l'appliquer. Imaginez les tonnes et les tonnes de mesures arbitraires et injustes qui perdurent depuis la nuit des temps, et dont vous n'avez jamais entendu parler.

Et après, on s'étonne qu'il y ait du chômage en France, quand ce sont ceux-là mêmes qui sont chargés de veiller aux deniers publics qui pillent dans la caisse... Comment voulez-vous que les entreprises créent de l'emploi sans capital ? Comment voulez-vous qu'elles investissent et prennent des risques sans profits et sans réserves, alors que tout passe dans l'impôt et les "cotisations sociales" ? Mais bien sûr, c'est la faute de "l'ultra-libéralisme" et de la mondialisation...

Celle-ci a certes des inconvénients, mais elle a le dos large, aussi.

Ellen

Monsieur Bilger, préparez un billet, Madame Taubira promet de répliquer oeil pour oeil, dent pour dent mais on ne sait pas encore à qui. Peut-être à M. Valls et Jean-Jacques Urvoas ? Elle tombe au pire moment, tant pis pour elle.

Rappelée auprès de F. Hollande depuis hier pour lui prêter main forte et tenter de réconcilier les frontistes et la gauche pour les présidentielles n'est pas, à mon avis, la meilleure des idées que FH ait eues. Assurément, il n'en loupe pas UNE.

Ellen

@Caroline à 13:18

On comprend mieux pourquoi tous ces politiques, depuis trente ans, n'ont jamais respecté leurs promesses pour en construire de nouvelles. Ils avaient peur de s'y trouver.

Pour les y loger tous, ils seraient même capables de demander une prison avec baies vitrées avec terrasse plein sud style VIP 5 ***** avec cireurs de chaussures, coiffeurs privés, plats de chez Lenôtre et un double des clés de cellules.

breizmabro

"La Justice existe-t-elle pour les candidats à la primaire ?"

Je dois avouer que lorsque l'on entend les médias qui lisent les "extraits choisis" du livre de Buisson ou le juge Tournaire qui continue sur sa lancée anti-Sarko à tout prix, je me pose la question, comme vous, "La Justice existe-t-elle pour les candidats à la primaire ?" parce que s'il y a une justice encore faut-il qu'elle soit équitable.

Mais bon... c'est Sarko(*), celui qui a tellement de présomption d'innocence qu'il en devient coupable (n'est-ce pas M. Bilger ? ;-))

(*) Pauvre de moi je ne suis pas sarkozyste 100% :-(

Ellen

Le prix à payer pour la chemise arrachée du DRH d'Air France : deux à quatre mois avec sursis. Grâce au soutien et au courage sans faille des cinq soldats français combattant en Syrie contre Daech ? Je crois que les juges en ont tenu compte.

Dans ce cas, je pense que la peine est juste. Elle aurait été peut-être plus sévère s'ils lui avaient retiré en plus le pantalon.

Caroline

http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/libre/20160928/index.html

Lisez l'affaire Squarcini et les réseaux dans Le Monde du 28/09/16.
Heureusement que tous ces gens-là ne vont pas en prison ! Ce n'est pas 15 000 places qu'il faudrait mais 30 000. J'ai honte et suis en colère.

popol

Pour le moment les petits pois se goinfrent des écoutes téléphoniques du squale et autres...

Exilé

@Marc Ghinsberg
Les sujets que vous évoquez cher Philippe sont sans doute importants, mais on attend toujours que vous précisiez votre conception de l’Etat de droit.

Vous devriez commencer par poser la question aux gens qui font semblant de gouverner, en nous sortant de l'état de droit à tire-larigot après chaque drame comme prétexte à ne pas agir contre les vrais fauteurs de troubles, ou bien afin de ne pas expulser les individus qui n'ont rien à faire en France.

Faute de définition claire et unanimement acceptable, nous finissons par comprendre que cette notion d'état de droit définit le cadre juridique protégeant de façon pointilleuse les voyous voire les criminels mieux que les braves gens, qui n'ont que le droit de se faire dépouiller voire assassiner sans avoir le droit et la possibilité pratique de se défendre.

Ellen

"La justice existe-t-elle pour les candidats à la primaire ?" (Ph.B)

De quelle justice parle-t-on ?
Celle de l'institution judiciaire qui siège au tribunal et qui est investie des pleins pouvoirs et de l'autorité judiciaire ou celle qui se profile à couteaux tirés entre l'ex-Président Nicolas Sarkozy et son premier conseiller et ami de trente ans Patrick Buisson ?

Y a du pain sur la planche. Enfin beaucoup de pain moisi pour suffisamment empoisonner la candidature du Gaulois.

"Comment rendre la justice plus efficace, plus rapide ?" (Ph.B)

Dès la constatation du délit pénal dont le dossier présente suffisamment de preuves, organiser une comparution immédiate des délinquants en col blanc les plus pourris pour y être entendus en audience publique et selon les cas graves, mise sous clé en préventive avec un autre détenu genre casquette à l'envers et jeans troués pour y être jugé dans un délai de six mois maximum. Renforcer l'enquête par des magistrats du parquet et du siège très expérimentés pour accélérer les procédures.

@Giuseppe à 10:15

Difficile d'être en désaccord avec vous. L'inéligibilité de cinq ans actuellement appliquée pour des cas graves devrait être prononcée à vie d'un élu corrompu et coupable des délits ayant été condamné à plus de deux ans de prison ferme ou avec sursis. Pas de cadeau pour les canards boiteux de la République. La justice est trop indulgente avec les politiques. On distribue plus de sursis que la prison ferme. Les malheureux, eux qui sont habitués à vivre dans l'aisance avec l'argent des contribuables, ne supportent pas un 9 m² et la gamelle et demandent à être relâchés en laissant une lourde caution avancée par un tiers. Quelle chance d'avoir un ténor du barreau médiatisé. Et la justice plie. Croyez-moi, si la justice appliquait à la lettre les textes du code pénal, il y aurait moins de crapules de tout bord d'en haut et d'en bas.

Achille

@ Giuseppe | 28 septembre 2016 à 10:15

C’est en ces périodes de pré-campagne électorale que l’on peut mesurer le pouvoir des techniques de communication.
Les principaux candidats, ceux qui tiennent le haut de l’affiche, et qui ont quand même pas mal grenouillé dans des affaires pas très glorieuses, sont tous entourés de « spin doctors » et autres manipulateurs professionnels qui sont passés maîtres dans l’art de vous présenter leur candidat exactement comme ils le feraient pour un produit de grande surface, se préoccupant plus du flacon que du produit à l’intérieur. Il faut que ça flashe, que ça attire le chaland et pour cela il faut le mettre en tête de gondole, en clair que les médias parlent de lui, encore et toujours.

Le pire pour un candidat à l’élection présidentielle est de passer inaperçu car trop effacé, trop focalisé sur son programme que d’ailleurs il n’est même pas sûr de tenir.
Le vainqueur sera forcément un cogneur, je dirai même un tueur, comme le furent tous les présidents de la Ve République après Georges Pompidou, sauf peut-être François Hollande qui a profité de l’explosion en plein vol de DSK.

Et vu la façon dont s’y prennent les candidats de droite pour s’autodétruire, il n’est pas impossible que François Hollande passe par le petit trou de souris que lui offrent ses opposants.

Giuseppe

@ Achille | 27 septembre 2016 à 15:42

C'est à cela qu'on reconnaît qu'une grande part des électeurs sont de parfaits imbéciles, à quand l'inéligibilité à vie pour une quelconque condamnation prononcée : Juppé devrait être inéligible et bien d'autres aussi. Cinq ans demandés pour Cahuzac - celui qui avait tellement confiance en son pays qu'il planquait lâchement son sale fric à l'étranger -, et pourquoi pas des sucettes !
Et Thévenoud toujours en poste, pour quelle crédibilité ?

On dirait que tous ces élus ou potentiellement à la recherche d'un mandat politique, sont comme les chats qui ont peur de l'eau, ils se protègent de la justice, ils ne s'en servent pas et cela de les arranger bien sûr en toute impunité, donc ils n'en parlent jamais.

Michel Deluré

A écouter les seuls médias, évidemment focalisés sur l'information, la petite phrase, le lapsus qui vont faire le scoop, il est évident que la Justice n'est pas le sujet de préoccupation numéro un des différents candidats. En cette période électorale, voilà un thème qui n'est sans doute pas jugé suffisamment porteur, qui n'est pas susceptible d'appâter suffisamment d'électeurs.
Et puis, n'abordons pas les sujets délicats, qui fâchent, qui sentent souvent trop mauvais et qui peuvent en retour vous éclabousser en pleine figure ! Nombre de politiques ont eu, ont encore ou sont susceptibles d'avoir maille à partir avec la Justice. Et la Politique offre souvent un bon rempart pour se protéger justement de la Justice. Alors, ne soulevons pas trop le couvercle de la marmite Justice !

semtob

Cher Philippe,

Nous allons vous donner 10 000 réponses ou 16 440 réponses, c'est l'objet de notre calcul absurde.
Tout de même sortir avec le sérieux dédié à une profession la création d'un nombre de places de cellules avec une précision de 40 et une fourchette delta de 6000, il faut être totalement disjoncté de la réalité ou être entouré de conseillers qui souhaitent vous faire passer pour un écervelé.
La précision exagérée rend le discours absurde.
Vous avez raison d'être critique, mais encore faudrait-il reconnaître que des projets de places de prison ont été programmés par Nicolas Sarkozy et que des budgets ont été croqués par les socialistes.
Un absentéisme d'une personne sur huit dans les personnels de sécurité est inadmissible. Cela met les autres en danger.
Ce débat sur l'identité que souhaitait la droite va peut-être avoir lieu ?
Parce que ce n'est pas dans le déni que les problèmes peuvent se résoudre, ni dans la vie en rose que prêche Alain Juppé.
Nous allons dire comme Bayrou, si Juppé a tracté avec la gauche pour passer le cap des primaires, nous ne nous déplacerons pas pour voter et la majorité des électeurs de droite qui soutiennent Nicolas Sarkozy se sentiront trahis une seconde fois par les mêmes. Juppé n'a rien d'un leader. C'est Hollande le mou en bis repetita. Et si tel doit être le cas et bien, il faut se désintéresser totalement de la politique et des médias.
Il y en a assez de ces hyènes Lucette et compagnie, de ces journalistes et animateurs, toutous de Hollande et des extrêmes, de ces magistrats syndiqués rouges à ne plus pouvoir croire en une quelconque loi, de ces passages en force.
La loi ne peut pas être violente pour être comprise et les médias doivent se ressaisir. Ils n'ont pas à choisir ni à monter en mayonnaise leurs candidats fétiches.
Lorsque la nausée aura bien saturé la population, il ne restera que le rejet et les foules en violence extrême.
françoise et karell Semtob

genau

@Catherine JACOB

Mais la Justice procure à ses collaborateurs des cycles de formation continue, en français, tout de même. En revanche, il est évident que vous obtiendrez plus facilement le stage "droit pénal et droit administratif" qu'un stage à l'Opéra de Paris.
Quant à l'herméneutique, si je me souviens bien de mes cours il s'agissait essentiellement de l'interprétation des textes bibliques et même en admettant qu'on arrive à en cerner la méthode critique, on se tournerait aussi vers l'histoire. Je me souviens avoir soutenu un mémoire devant un des grands érudits de notre faculté, sur la signification religieuse des réformes des Gracques. La seule objectivité que nous ayons objectivé était l'attitude de Scipion Nasica, rabattant son manteau sur sa tête au moment de l'assassinat des Frères, auteurs des réformes que vous connaissez. C'est dire que le juge se trouverait confronté à une personnalisation d'adhésion à l'objet, au détriment de l'environnement impulsif. Certes, la chose est souhaitable mais se heurte à de nombreux périls dont la réduction du raisonnement syllogistique à un exercice de philologie. Du démembrement de la dialectique au profit d'une simple critique sociale. A mon sens, le danger est plus grand que le bénéfice, d'autant que c'est exactement ce que les juges gauchistes et ils sont nombreux, sont en train de mettre en oeuvre.
Enfin, pour faire court, le public ne connaît de la justice que l'aspect pénal, qui est infinitésimal par rapport au volet civil, social, administratif. La faute en est en grande partie aux gouvernements et parlements successifs qui ont littéralement truffé le droit civil de clauses pénales, de telle sorte que l'application de la règle perd de son intérêt au profit de la sanction pénale qu'elle entraîne. C'est la négation du droit et la condamnation de l'herméneutique critique dans le domaine juridique qui ne fait d'ailleurs pas partie de son domaine d'exploration. Feliciter (prononcer feliquiter).

Quant à Lao Tseu, j'imagine qu'il doit être difficile à étudier, surtout dans les tribunaux de comparution immédiate. En revanche, j'ai connu des tribunaux de Nouvelle-Calédonie où les Canaques ne savent pas mentir, ce qui résout souvent les difficultés. On peut croire le Canaque qui nie, et appliquer la loi à celui qui reconnaît le fait. C'est une voie d'observation propre à l'homme qui rend inutile l'interrogation, mais exige de comprendre les ressorts et les Canaques ne connaissent pas Lao Tseu.

Quant à la virtus, il en va de ce mot comme de celui de religion ; Dumézil lui rendait un hommage appuyé en prenant pour exemple l'admiration de J.Chastenet pour le panache de la Duchesse d'Uzès qui, à quatre-vingts ans, chassait encore à courre, sans craindre de descendre de cheval au moment nécessaire et se soulager quasiment en public, joignant ainsi la trivialité à l'audace.

Celui qui invoque la virtus, est-il muni d'un destin divin ou connaît-il seulement ses classiques ?

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Vos idées sont aussi intéressantes qu'applicables et constructives.

Ellen

"Entre les interventions étouffantes de Nicolas Sarkozy hier, de ses conseillers et de ses amis, et l'indifférence en définitive heureuse de François Hollande aujourd'hui - le premier se mêlait trop de la justice, le second ne s'y intéresse pas -, sans doute une troisième voix devra-t-elle être explorée par le successeur : une curiosité respectueuse, une vigilance paisible" (Ph.B)

Nicolas Sarkozy, l'exécutif bis M.Paul Bismuth savait qu'en donnant trop de liberté aux juges, cela pourrait endommager sa crédibilité de Président pas très nickel. Raison de plus pour NS-PB de mettre son nez dans des affaires judiciaires aidé par les copains de haut rang, (autant le savoir à l'avance pour préparer la défense), ou muter un magistrat trop curieux et désireux de faire respecter la loi.
Non mais, ce ne sont pas les petits pois qui vont faire la loi !
NS n'a pas compris que les juges sont toujours à leur poste mais qu'un Président ça se change tous les cinq ans. Et paf !

Quant à François Hollande, je pense blanc comme neige, il n'a rien à craindre des juges professionnels. Raison pour laquelle il les laisse travailler en toute indépendance et ne veut pas s'en mêler. Par contre sa plus grande crainte c'est d'être éjecté du fauteuil présidentiel à jamais par ses meilleurs juges, les électeurs.

Ellen

"La justice existe-t-elle pour les candidats à la Primaire ?" (Ph.B)

La preuve que non. Sinon nos hommes politiques n'occuperaient pas les espaces publics pour un coût de plusieurs millions d'euros payés sur les impôts des électeurs.

Tant qu'il y aura des électeurs qui voteront pour des repris de justice condamnés, ou pour ceux qui ont mis la France à sac, ces mêmes personnes, sans scrupules ni honte, n'ont rien à craindre de la justice qui est inexistante vu qu'aucune loi ne leur interdit d'occuper de nouveau la vitrine à la présidentielle et de retrouver la roue de la fortune.

Les parlementaires ne sont pas fous, ils ne feront pas de lois venir contre eux et qui viseraient à desservir leurs somptueux avantages tels que le cumul des mandats, la représentativité de plusieurs postes légués en héritage par les copains, recasés à des postes prestigieux alors que visés pour des fraudes financières diverses.

Dans le privé, pour cent fois moins que ce pourquoi sont condamnés les politiques, le salarié cadre ou simple salarié ne serait jamais réembauché. D'ailleurs, aucun n'oserait présenter sa candidature auprès de la même compagnie pour demander d'être réembauché.

Franck Boizard

La réponse à votre question : non.

Si la justice existait pour les candidats à la présidentielle, ils seraient presque tous en prison.

Exilé

@agecanonix
Nombre d’autres profitent de l’accès facile aux soins GRATUITS VIA L’AIDE MEDICALE D’ETAT POUR LES ETRANGERS.

Et surtout, cette clientèle semble souvent abuser de certaines méthodes de persuasion énergiques envers le personnel médical ou bien envers les autres patients parfois très mal en point et relevant vraiment d'un régime d'urgence.

http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/hopital/violences-et-passe-droits-aux-urgences-les-confidences-brutes-d-une-aide-soignante#.Uir-T8EmH1d.facebook

Trekker

@ Marc GHINSBERG | 27 septembre 2016 à 09:06
"Thierry Ardisson vous demandait s’il fallait créer des Guantanamo à la française vous avez répondu : « je ne sais pas ce qu’il faut faire ». C’est toute la différence entre un commentateur et un responsable. Le premier peut rester dans la critique, le second doit décider."

Cette réponse de notre hôte est tout à son honneur, nombre de candidats à la fonction présidentielle devraient s’en inspirer au lieu de trancher péremptoirement sur un problème grave, et pas seulement de justice. Avouer son incertitude temporaire face à une éventuelle future décision, cela ne présume pas qu’après avoir mûrement réfléchi et consulté une palette de spécialistes du sujet, on ne tranchera pas. Le principal reproche que l’on puisse faire à tous les leaders politiques, c’est de proposer des solutions sur tout, dictées avant tout par l’émotionnel et l’immédiateté. Prendre le temps de la réflexion leur éviterait de proposer des mesures hasardeuses et non réfléchies, au final elles s’avèrent au mieux inefficaces voire irréalistes et ne soignent que les effets et non les causes.

Entre créer un Guantanamo français et rester dans le système actuel pour les fichés S radicalisés, on peut envisager une multiplicité de solutions. Mais au préalable il faudrait définir parmi ces fichés S, ceux présentant un danger potentiel avéré pour l’ordre public et non théorique : tâche simple dans un meeting électoral, mais s’avérant complexe dans le réel car entre autres où doit-on placer le curseur ?

@ sylvain |e 27 septembre 2016 à 15:05

A priori la totalité des fichés S serait de l’ordre de 20 à 25 000, donc à vous suivre on doit recréer immédiatement un nouveau Cayenne ! Mais vous souciez-vous des problèmes logistiques et financiers que cela poserait ? Et se posera quand même le problème à terme de leur sort : jugements ou mesures administratives les libérant ou non. On risque alors immanquablement de se trouver devant le même problème que les Américains avec Guantanamo, ce dernier existant depuis quasiment quatorze ans !

Achille

Bonjour,

La Justice et la politique ont toujours connu des relations très particulières. L’exemple le plus révélateur est le couple Balkany qui a réussi à faire tranquillement carrière dans la politique, l'un comme l'autre étant élus plusieurs fois, malgré les nombreuses casseroles qu’ils trimbalent depuis trente ans.

D’autres personnages du même acabit n’hésitent pas à poser leur candidature à la présidence de la République et sont même en tête des sondages.

Tant que cette situation perdurera, la Justice sera toujours suspectée de connivence avec le pouvoir politique. Comment en serait-il autrement vu que les nominations aux postes importants sont distribuées par le pouvoir politique.

Je pense pour ma part que pour prétendre présenter sa candidature à un mandat électif que ce soit à un niveau local, régional et surtout national, il faudrait obligatoirement que les postulants puissent démontrer qu'ils n'ont jamais trempé dans aucune affaire politico-financière. Mais manifestement ce n’est pas pour tout de suite.

sylvain

@Marc GHINSBERG | 27 septembre 2016 à 09:06 "Lorsque très récemment Thierry Ardisson vous demandait s’il fallait créer des Guantanamo à la française vous avez répondu : « je ne sais pas ce qu’il faut faire ». C’est toute la différence entre un commentateur et un responsable. Le premier peut rester dans la critique, le second doit décider."

Moi je sais ce qu'il faut faire : les parquer dans des îles citadelles, on en a plein, les Guyanais de Taubira seront bien contents d'en accueillir ; ils ne risquent pas de traverser l'Atlantique à la nage pour revenir nous emm... à nouveau. Ce ne sont pas les terroristes potentiels qui vont décider de ce qu'on doit faire, ni la LDH, ni la gauche, ni le Pape ; que ça s'appelle Guantanamo ou Trifouillis-les-Oies peu importe, l'essentiel c'est de s'en défaire le plus loin possible, voire de les éliminer. Point barre ! Le reste n'est que bisounourseries pour intellos bobos gauchistes attardés !

Alex paulista

La réponse est simple : considérez que l'un est poursuivi dans maintes affaires avec tous ses amis de trente ans condamnés, et que l'autre a volé effrontément sa ville par des emplois fictifs au bénéfice de son parti, puis n'a pas compris le problème qu'il y a à annoter dans la marge d'un document administratif afin que le loyer du HLM que son fiston occupe abusivement ne soit pas augmenté.

sbriglia

"Il est clair que sur ce registre je ne vois qu'Alain Juppé pour paraître plausible…"

Certes...

Mais :

"Son livre sur le régalien n'est pas bouleversant et ce n'est pas seulement avec ce qu'il propose que la justice répondra aux attentes et que la société sera rassurée pour la protection des personnes et des biens…"

Ce que j’aime bien avec notre hôte, c’est qu’à force de circonvolutions on en perd son latin : tel que l’on croyait phénix se retrouve, à la sortie, déplumé…

Catherine JACOB

@caroff | 27 septembre 2016 à 11:52

Nos Politiques ne sont pas coutumiers de reconnaissance envers le service rendu. J'espère que pour une fois ce sera le cas rien que pour voir le maître de la Critique judiciaire enfin à l'oeuvre avec un pouvoir décisionnel...

agecanonix

L'éditorial d'Yves Thréard dans Le Figaro du 27 septembre 2016

"Il a eu les deux mains fracturées dans l'exercice de son métier. Le docteur Armand N. est urgentiste à l'hôpital de Saint-Denis. Ses blessures ne sont pas accidentelles. Il a été agressé par le frère, passablement énervé, d'un patient dirigé dans son service après une rixe. C'était il y a quinze jours, mais il ne se passe pas un jour dans les hôpitaux de France sans que le personnel soit la cible d'injures, d'agressions physiques, voire d'intimidations avec armes. Selon l'Observatoire national des violences en santé, un fait de ce type est relevé toutes les trente minutes. Sans compter tous ceux qui ne sont pas déclarés.
Avec les services de psychiatrie, ceux des urgences sont les plus touchés. Notamment en Ile-de-France.
(…)
Le service des urgences c’est un peu la cour des miracles. Deux chiffres suffisent à traduire le malaise grandissant : 19 millions de passages recensés en 2015, contre 12 millions en 2002. Des patients atteints de petits bobos, y viennent par défaut, en l’absence de médecins de ville disponibles. Nombre d’autres profitent de l’accès facile aux soins GRATUITS VIA L’AIDE MEDICALE D’ETAT POUR LES ETRANGERS. Celle-ci coûte, bon an mal an, un milliard d’Euros à la collectivité.
Enfin, les urgences sont le reflet de l’augmentation de la violence sur la voie publique".

Je rêve de voir rôtir dans les feux de l’enfer Hollande et Sarkozy et tous leurs députés, ministres, sénateurs et conseillers… Il paraît que nous avons des généraux et la plus « grande armée » d’Europe.

caroff

Philippe Bilger, vous répondrez à vos interrogations programmatiques en devenant garde des Sceaux d'Alain Juppé dans quelques mois !!

Exilé

Faut-il limiter le syndicalisme judiciaire ?

Non, il faut faire respecter son interdiction, qui est la règle.

On ne peut réclamer à la fois l'indépendance, l'inamovibilité, l'impunité même en cas de fautes lourdes et le droit de se syndiquer : c'est demander le beurre, l'argent du beurre, le bisou de la crémière et la vache...

Giuseppe

La longueur du billet est à la hauteur de la tâche à accomplir... Ce n'est pas gagné et pourtant les citoyens sentent bien que rien ne va.
Les défis ont pour beaucoup changé et un universitaire n'y suffit sans doute pas assez.

Catherine JACOB

"Comment rapprocher l'institution judiciaire de la vertu de justice ?"

Vertu : "du latin virtus qui désigne l'énergie morale, la force ; venant du nom latin de l'homme, vir, sans doute désignait-t-elle la qualité virile par excellence de l'homme en tant qu'homme ; dans un contexte chrétien cette notion associée à l'humain plus qu'à l'homme au sens masculin du terme, est devenue le symbole de la recherche du bien dans toute chose selon ce qu'a représenté le bien à chaque époque."

Que représente donc pour notre époque, le bien en matière de justice ?

A l'époque du légendaire Lao Tseu, la vertu (Tö 德) semble être conçue comme un effet de « voie » (Tao 道) dont le développement précède le sien. A concevoir le juste comme une voie à suivre, la vertu voudrait qu'on ne s'en écarte point dans l'application du droit qui est du ressort du juge. Appliquer n'est pas inventer mais tout d'abord connaître qui implique quand on ne sait pas, ou plus, de vérifier.
D'où la première vertu de l'Institution judiciaire me paraît être les moyens qu'elle donne au juge de suivre une formation continue et de vérifier ses sources.

Je pense également à un cours d'herméneutique du droit obligatoire.

Marc GHINSBERG

La Justice existe-t-elle pour les candidats à la primaire ?
Que trop pour certains candidats, serait-on tenter de dire, qui nous parlent d’arguties juridiques, de camps de rétention, de tribunaux d’exception, de transferts de compétences du judiciaire à l’administratif.
Les sujets que vous évoquez cher Philippe sont sans doute importants, mais on attend toujours que vous précisiez votre conception de l’Etat de droit. Lorsque très récemment Thierry Ardisson vous demandait s’il fallait créer des Guantanamo à la française vous avez répondu : « je ne sais pas ce qu’il faut faire ». C’est toute la différence entre un commentateur et un responsable. Le premier peut rester dans la critique, le second doit décider.

calamity jane

Sympa Monsieur Bilger ! Voilà qui pourrait les faire réfléchir...
Mais ne nous faisons pas d'illusions. Ces questionnements leur serviront pour un prix de gros concernant la Justice.

(Entre nous, il y a longtemps que l'on ne pose plus les bonnes questions. Parce que les réponses sont biaisées puisqu'elles ne concernent pas le collectif mais l'élection égocentriste... et que l'on est fatigué de mettre le révélateur au bon endroit ; certainement parce qu'ils, elles
ne le méritent même pas.)

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS