Mon premier mouvement a été de me dire : quel beau discours (BFMTV, Les Echos) !
Puis le charme se dissipe.
Je me reproche d'être abusivement sensible à l'esthétique, à l'allure d'une parole et de l'écouter religieusement, moins parce qu'elle est convaincante qu'à cause de sa beauté intrinsèque, de son style, de son souffle.
L'enchantement continue à se dégrader.
Ce n'est pas seulement qu'on nous a vendu une allocution présidentielle paisiblement démocratique et consensuelle et qu'on a eu, au moins à partir de la seconde moitié du propos, devant un public déjà convaincu, une charge intelligente, perfide, occultant la médiocrité du bilan et tout imprégnée d'une guerre partisane qui culminera bientôt.
La séduction fait long feu.
Les mots de François Hollande. Il les a préparés, conçus, instrumentalisés en quelque sorte. Pour cette occasion. On nous avait tellement préparés. On ne pouvait pas ignorer que nous serions conviés à écouter ce que le pouvoir soi-disant pas encore en reconquête jugeait essentiel pour sa survie.
Les mots, le président de la République en a d'abord trop proféré depuis 2012. Dans des discours, dans des commentaires, dans des saillies et des plaisanteries, dans des promesses et dans des sophismes. Dans des déplorations et des hommages. Avec une extrême agilité d'esprit et le sens de la manoeuvre. Le président Hollande ne quittant jamais de l'oeil le candidat qu'il serait, qu'il sera.
Des mots, il en a trop offert aux journalistes, leur mâchant la besogne, en énonçant le fait et sa dissection, ses erreurs et son apologie, ses illusions et sa vérité, son bilan et son illustration, sa personnalité et son éloge. Beaucoup de livres sur lui en train de dialoguer, d'expliquer, de travestir, de se justifier, de répondre, de les inonder de mots au point de n'en avoir plus eu assez pour ses ministres. Et ce n'est pas fini. Le 12 octobre sera publié encore un ouvrage de Gérard Davet et de Fabrice Lhomme : le président a rencontré les auteurs soixante et une fois (Sud Radio, Paris Match).
Les mots apparemment somptueux du 8 septembre ont été trop usés.
Surtout les mots, même magnifiques, les généralités nobles et pleines de conscience sur la démocratie et sa victoire inéluctable contre le terrorisme, la pompe morale et au fond si confortable sur l'état de droit, sa grandeur, sa fixité, sur l'honneur qu'il représente, intouchable, intangible, pour une République, pèsent peu, à vrai dire ne pèsent rien contre la violence de la vérité, contre la rudesse du réel.
Je ne conteste pas que le démantèlement de cette filière de jeunes femmes djihadistes est important ni que l'interpellation de presque trois cents personnes concernées de près ou de loin par le terrorisme ne doive pas être saluée (Le Figaro).
On ne peut pas soutenir que rien n'est accompli. Pourtant les mots du président ressemblent à ces messages infirmes qu'on adresse quand la mort et le deuil ont frappé. Ils ne servent à rien contre le déchirement irréversible du traumatisme. Il y a des avancées qui donnent l'impression du surplace.
Pour évoquer une progression, mais redoutable, après le drame d'Osny (Le Point), les carences et l'organisation criminelle qu'il a démontrées, pouvons-nous être rassurés sur les dispositifs mis en place contre la terrifiante effervescence susceptible de mettre à feu et à sang l'univers pénitentiaire ?
Et on tombe dans un ridicule, auquel on n'ose pas croire tant il sera traumatisant, quand on s'apprête à faire accomplir des exercices de simulation d'attentat à l'école primaire !
La démocratie vaincra Daech. Les démocraties gagnent toujours. Mais on ne touche pas à l'état de droit. L'islam est compatible avec la République et on n'a qu'à appliquer la loi contre la minorité qui transgresse la vision sulpicienne qu'a le président d'une communauté nationale tranquille face à un islam doux comme un agneau.
Le président met du baume sur nos angoisses mais comme on sait que le premier est seulement du verbe et que les secondes sont trop réelles, loin de nous apaiser ces considérations à la fois convenables et désincarnées amplifient notre désarroi. On a légitimement peur et la menace singulière et collective n'est pas fantasmée. Mais ce qui nous bouleverse de surcroît est que face à une stratégie, réfléchie, insidieuse, masquée ici et sauvage là, exploitant notre art de vivre contre nous ou massacrant sans scrupule de manière indistincte, on ne sent pas véritablement l'Etat armé.
Il m'est indifférent qu'on rende hommage à l'état de droit et qu'on consacre à la France une superbe ode. Ce qui m'importe est plus simple et plus prosaïque : qu'on nous protège efficacement et avec vigueur. Et qu'on cesse d'opposer à la violence de la vérité, celle que le réel fait cruellement surgir, des délibérations sur "le sexe des anges" ou, pourquoi pas, des "arguties".
D'autant plus que François Hollande sait parfois se servir des mots comme d'armes à usage purement interne : contre ses adversaires de la droite. Il ne fait le naïf et le généreux que pour la cause commune. Pour la sienne, il cogne.
Mon dernier mouvement est de me dire : quel discours pathétique !
@Mary Preud'homme | 26 septembre 2016 à 19:29
Hello Mary, grâce â vous je sais ce qu'il se passe en France...
Rédigé par : Savonarole | 26 septembre 2016 à 22:29
Ce sinistre individu que d'aucuns qualifient encore de président n'a même pas eu le cran de visiter la jungle de Calais (estimée au bas mot à 10 500 migrants). Ce qui rapporté à la population de la ville (70 000 habitants) est considérable. En revanche, il a promis que dans trois mois ladite jungle aurait disparu et que les migrants (en immense majorité des hommes jeunes) seraient répartis dans plusieurs centaines de lieux d'accueil de l'Hexagone. Ce qui signifie en clair que cet incapable plutôt que tenter de résoudre un problème crucial en commençant - par exemple - par exiger la renégociation des accords du Touquet, n'a rien trouvé de mieux que de se débarrasser de cette épineuse question en mettant une multitude de communes à contribution afin que soient créés, toutes affaires cessantes, des centaines de "zones d'accueil" pour ces gens dont on constate pour la plupart qu'ils se croient tout permis et ne respectent rien. Tandis que nos 150 000 sans-abri continueront à crever dans les rues dans l'indifférence quasi générale et nos millions de mal logés à tirer la langue. Sachant en outre que ces lieux d'accueil (coquets) créés et entretenus avec nos impôts se transformeront vite en autant de nouvelles jungles insalubres, zones de non-droit, voire coupe-gorge où les terroristes auront tout le loisir de recruter leurs hommes de main.
On en est à une dizaine en moyenne par départements, ça promet !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 septembre 2016 à 19:29
Une nouvelle fois notre stratège national, celui qui est reconnu par certains comme un grand tacticien, un retors et tout, et tout... aurait mieux fait de se taire.
FH sur FB a cru bon de faire des commentaires sur le 11 septembre "sacré".
Il aurait dû se souvenir des paroles de Tonton et tourner sept fois sa langue dans sa bouche, avant de pianoter un texte mal reçu, un jour aussi solennel pour les USA.
Mais comment, comment, comment ? Comment a-t-on pu qualifier ce personnage au plus haut de l' Etat, de fin, de vrai chef. Je reste pantois, Mitterrand s'il l'entend, doit avoir beaucoup de peine pour nous pauvres citoyens.
Il est grand temps de supprimer l'ENA cette machine à fabriquer des incompétents et encore moins des plumes.
Rédigé par : Giuseppe | 15 septembre 2016 à 10:04
@Trekker
"Michel Goya a commis un article pertinent et aussi acide que le vôtre, sur la conférence donnée à la salle Wagram par notre Président"
Un extrait :
« Ne pouvait-on être plus précis en n’évoquant pas juste un vague dévoiement d’un Islam sunnite unique mais, par exemple, le courant wahhabite-salafiste ou, celui plus politisé des Frères musulmans, en opposition à l’ancien courant soufi (le modernisme n’est pas forcément où on croit). »
En France, le pays où l'on marche fièrement sur la tête et où certains de nos présidentiables décorent sans vergogne de la Légion d'honneur les sympathisants des Frères musulmans, comment voulez-vous qu'il soit possible aux fausses élites de désigner l'ennemi sans se déjuger ?
Ceci dit les considérations sur « un vague dévoiement d'un Islam sunnite unique » ou bien sur le soufisme ne font qu'obscurcir des choses qui sont pourtant limpides : l'Islam ne peut évoluer par principe, il est au contraire condamné à l'involution, c'est-à-dire en pratique à un retour aux sources du septième siècle.
Enfin :
« L’islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement. C’est une seule et même affaire » Ferhat Mehenni
Rédigé par : Exilé | 14 septembre 2016 à 11:44
Monsieur Philippe Bilger, dans un style différent du vôtre et centré sur des thèmes que vous ne faites qu’effleurer. Michel Goya a commis un article pertinent et aussi acide que le vôtre, sur la conférence donnée à la salle Wagram par notre Président. J’en conseille vivement la lecture à tous les commentateurs de votre blog.
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/09/les-tout-petits-canons-de-wagram.html
Rédigé par : Trekker | 13 septembre 2016 à 23:34
@Claude Luçon | 11 septembre 2016 à 17:17
"Les mots de nos Bavards nous conduisent toujours tout droit dans leur fameux mur, construit de leurs paroles et de leurs mots cimentés par leur imagination d'énarques et de normaliens, certainement pas de briques, de béton ni même de bois ou de carton, produits par les Bosseurs. "
Touché ! D'autant plus que j'ai bâti des années durant, en dur bien sûr...
@ Claude Luçon | 13 septembre 2016 à 00:56
"Notre pays est gouverné par l'émotion et le sensationnel, pas par la logique et le savoir."
Enarque un jour, énarque toujours, et la France qui s'enlise.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2016 à 15:48
@ Marc GHINSBERG | 13 septembre 2016 à 11:43
Je suis surpris que vous m’interpelliez sur mon pseudo. La remarque est insolite, mais enfin pourquoi pas.
Voici le texte d’Albert Camus, tiré de son livre L'Eté, au chapitre « Retour à Tipasa », qui a été ma principale motivation. Il y en a bien une autre, mais je ne vous crois pas capable de la comprendre.
"…Je redécouvrais à Tipasa qu'il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l'injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise. Je retrouvais ici l'ancienne beauté, un ciel jeune, et je mesurais ma chance, comprenant enfin que dans les pires années de notre folie le souvenir de ce ciel ne m'avait jamais quitté. C'était lui qui pour finir m'avait empêché de désespérer. J'avais toujours su que les ruines de Tipasa étaient plus jeunes que nos chantiers ou nos décombres. Le monde y recommençait tous les jours dans une lumière toujours neuve. Ô lumière ! c'est le cri de tous les personnages placés, dans le drame antique, devant leur destin. Ce recours dernier était aussi le nôtre et je le savais maintenant. Au milieu de l'hiver, j'apprenais enfin qu'il y avait en moi un été invincible."
PS : vous remarquerez que A. Camus écrit Tipasa, mais le mot arabe s’écrit تيبازة Tibaza, que les premiers traducteurs ont transcrit en Tipasa ou Tipaza.
Rédigé par : Tipaza | 13 septembre 2016 à 13:32
@Savonarole
Il faut rayer la Corrèze de la carte.
Avant cela, nous pourrions généreusement lui faire cadeau des dix mille immigrants de Calais en qui le bourgmestre de cette cité a vu une « richesse culturelle exceptionnelle », mazette, rien que ça !
Ainsi, Tulle deviendra la capitale culturelle de la France et les gens au QI de bulot qui jusque-là votaient encore pour Hollande vont enfin finir par comprendre avant de faire des étincelles et de devenir des prix Nobel...
Rédigé par : Exilé | 13 septembre 2016 à 13:12
@ Claude Luçon le 13 septembre 2016 à 00:56
Hier soir j’ai lu environ la moitié du Livre Blanc de l’IESF que vous avez eu l’amabilité de me transmettre, mes premières impressions sont : passionnant, rigoureux, sériant bien les causes et leurs effets, absence de tout à priori idéologique, préconisations pertinentes, etc. Je conseille vivement à tous les commentateurs de ce blog de le lire, on est loin des discours ne traitant que l’immédiateté et empreints de démagogie de tous nos politiciens de gauche et droite !
Comme vous j’avais été affligé et choqué, lors de ce débat télévisé, par les propos injurieux et méprisants de cette supposée écologiste à l’encontre de Claude Allègre, grand scientifique de renommée internationale, accessoirement ex-dirigeant d’une entreprise de pointe le BRGM, et que les grandes universités américaines se disputaient ! Ce débat était une caricature de l’obscurantisme suintant le dogmatisme arrogant, face à la rigueur scientifique.
Jean-Vincent Placé est l’archétype du pseudo-écologiste se vautrant dans la politique strictement politicienne, comme ses semblables il est d’une inculture scientifique crasse alliée à un dogmatisme péremptoire. Au sujet de la fracturation hydraulique, il mélange une technique parfaitement maîtrisée et utilisée sans dommage depuis les années 60 tant au Sahara qu’à Lacq, avec son utilisation aux USA par des financiers avides de profits à court terme et s’affranchissant souvent de toutes normes de sécurité environnementale.
De même la quasi hystérie de nos Verts face au nucléaire, pour eux un réacteur atomique quels que soient sa technique et le combustible utilisé est l’horreur des horreurs. Mais un réacteur nucléaire ne pose des problèmes indéniables que lorsqu’il utilise la filière uranium-plutonium, celle que nos décideurs politiques ont choisie dans le milieu des années 70 lors du lancement de notre parc de centrales. A contrario un réacteur nucléaire basé sur la filière thorium-sels fondus, technique bien connue depuis les années cinquante aux USA, ne pose quasiment pas de problème : aucun risque style Tchernobyl, production de déchets radioactifs minime (environ 5 % de ceux issus de la filière uranium-plutonium), brûle lors de son démarrage au moins 90 % du stock de ces déchets dont on ne sait que faire, etc.
Il est plaisant d’assister à une conjonction de fait entre nos Verts et AREVA (défendant son quasi viager), pour tenter de tuer les recherches sur cette filière thorium-sels fondus conduite sous l’égide du CNRS à Grenoble. Cela alors que ce dernier est en pointe dans cette technique, mais manque cruellement de financement pour développer un démonstrateur pré-industriel. Le paradoxe est qu’outre les USA, Chine, Inde et Russie qui n’ont pas notre expertise en ce domaine, ces trois derniers pays investissent à marche forcée dans cette filière. D’ici que dans quinze ou vingt ans nous soyons obligés de leur acheter des licences de fabrication, voire de leur concéder la fabrication de ces réacteurs, afin de pallier la fin de vie de notre parc actuel !
Merci les soi-disant écologistes et l’absence de toute culture scientifique chez nos politiques, ils prennent - et pas qu’en ce domaine - leurs décisions uniquement sous l’influence des lobbys bien en cour. Ces derniers ne raisonnant qu’au travers de leurs intérêts financiers à court terme, et nos décideurs politiques par incompétence valident leur choix.
Cela s’est déjà produit lors du lancement de notre parc nucléaire dans le milieu des années 70, EDF envisageait alors fortement un fonctionnement de ses futures centrales avec du thorium-sels fondus. Mais les décideurs politiques de cette époque ayant au mieux un vernis scientifique, soumis au lobbying intense des militaires et de certains financiers, imposèrent à EDF l’achat de la licence Westinghouse. Celle-ci n’avait rien de novateur et s’avéra loin d’être au point : son développement industriel nous coûta fort cher !
Sur ce sujet j’ai le souvenir d’un ingénieur de l’APAVE, entre autre spécialiste des contrôles de sûreté dans le nucléaire, il ne décolérait pas face à la légèreté des politiques ayant procédé à ce choix. La seule excuse qu’il leur trouvait, c’était d’être de fieffés ignares dans le domaine nucléaire civil.
Rédigé par : Trekker | 13 septembre 2016 à 13:00
Moi je suis desole il faut qu'on m'explique en quoi Hollande a ete pire que ses predecesseurs. Depuis Giscard (qui au moins a laisse la loi autorisant l'avortement et celle sur la motivation des actes administratifs) tous nos presidents ont ete nuls : Mitterrand n'a rien compris a ce qui se passait dans le monde (la fin de la guerre froide et la recomposition de l'ordre mondial) ni a l'economie (c'est sous son mandat qu'on a ouvert la porte de la Bourse au capital americain avec les brillants resultats qu'on connait), Chirac reculant a la moindre manifestation n'a conduit aucune reforme et laisse le projet europeen s'embourber, Sarkozy a fait du Chirac en lancant en plus cet inutile et calamiteux debat sur l'identite nationale. Hollande, "president normal", s'est visiblement aliene toute la droite conservatrice en votant le mariage pour tous et la gauche en ne faisant pas de social, et avec quoi l'aurait-il fait on se le demande, alors que l'UE ne cesse de reclamer que nous revenions dans les clous budgetaires.
J'en conclus qu'il y a un probleme avec notre classe politique dans son ensemble. Trop deconnectee du peuple, mais ca c'est un classique ; trop influencee par les gourous de la communication, ca c'est nouveau, on le doit a Internet et a ses monstreux avatars que sont Twitter et Facebook. Les electeurs veulent la lune, Hollande leur a promis la lune, comme ses predecesseurs.
L'homme politique est un etre a part dans l'espece humaine : il allie l'instinct du tueur a l'intelligence et a la seduction, ce qui fait que tout le monde tombe dans le panneau de leurs discours. En verite ce sont des types dont le seul objectif est d'exercer le pouvoir pour la jouissance supreme qu'il procure, et tant que la democratie sera notre systeme ca ne changera pas.
Si on part du principe que la democratie est le moins pire des systemes, comme disait Churchill, ce que je crois, il faut prendre acte que nous serons toujours gouvernes par des types a moitie fous. Il faut donc mettre en place les contre-pouvoirs necessaires pour les empecher de nuire. Ces contre-pouvoirs sont la justice, les syndicats, la presse et le peuple, en gros. Ils fonctionnent a peu pres en France. Mais ils fonctionneraient bien mieux si nous adoptions un veritable regime parlementaire dont le chef de l'executif serait un Premier ministre revocable par le parlement, comme chez TOUS nos voisins europeens ; en Europe, il n'y a guere que la Russie qui ait un systeme semblable au notre, et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas une reference en matiere de bon gouvernement. Curieux que personne ne dise ca, non ?
Rédigé par : Tomas | 13 septembre 2016 à 12:11
@Tipaza
Votre dernier post est pour le moins insolite, surtout quand on prend comme pseudo Tipaza.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 13 septembre 2016 à 11:43
FH et "les mille visage de la misère", C. Barbier s'essuie consciencieusement les pieds sur le dos de Pépère pervers.
Jamais une accélération de quolibets et d'attaques n'ont vu le jour avec une telle fougue.
Tout le monde veut la peau de l'ours... Euh... de Flanby. Certaines rancoeurs sont tenaces, certains ne vont pas se gêner de lui faire payer ses confidences qu'il affectionne tant et que les humiliés ne manqueront pas de lui retourner.
Chaque chose en son temps, et celui de Fraise des bois va être encore plus cruel car il aura détruit le PS et cela ne lui sera jamais pardonné, surtout lorsqu'il aura pris la porte.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2016 à 09:49
@ Savonarole
"Il faut rayer la Corrèze de la carte..."
Voir tout d'abord la Corrèze comme un quadrilatère suppose une approche nouvelle de la géométrie ou nécessite de consulter rapidement un ophtalmologiste !
S'il est un point sur lequel je suis d'accord avec vous, c'est bien que ce département est plus qu'agréable à traverser et même, je vous l'assure, sans cabriolet ! La frime, c'est plus en accord avec d'autres régions. Et je peux même vous conseiller, plus que de simplement traverser ce département, vous inviter à vous y arrêter. C'est un coin où l'on peut, à condition de le vouloir, se régaler les yeux, les papilles et y apprendre croyez-moi beaucoup de choses.
Quant aux Corréziens que l'on y croise, ces "ploucs" comme vous les nommez parlent un français aussi compréhensible qu'un "plouc" du Midi ou du nord, sauf peut-être quand ils sont interrogés par un visiteur en cabriolet qui les toise du haut de son apparente supériorité !
Enfin, une petite précision que certains commentateurs vous ont déjà donnée : M. Hollande n'a aucune origine corrézienne. Mettez à jour vos tablettes. Ce "plouc" est arrivé malheureusement en parachute sur Tulle.
Rédigé par : Michel Deluré | 13 septembre 2016 à 09:24
Très bel exposé aujourd'hui encore M. Bilger. Et finalement M. Hollande réussira peut-être à envoûter à nouveau les Français puisque même vous avez été sensible à la beauté de son discours. Ah, la puissance des mots ! C'est elle aussi qui envoûte tous ces jeunes fanatisés.
Et ça me fait penser au mythe de Theuth qu'on peut lire dans Phèdre de Platon, où l'écriture venant d'être découverte, le roi y trouve plus d'inconvénients que d'avantages : cette invention "dispensera les hommes d'exercer leur mémoire. Ils seront influencés par les autres au lieu de se fier à leur jugement..."
Nous nous sommes laissés avoir par le "moi président" et nous allons à nouveau nous laisser avoir par ce que vous qualifiez vous-même de "beau discours".
Rédigé par : Manoray | 13 septembre 2016 à 08:01
@ Marc GHINSBERG | 12 septembre 2016 à 14:09
« Il faut être sacrément pervers pour traiter le président de la République de pervers. »
Hum, voilà un argumentaire digne des cours de récréation de la nouvelle école primaire de NVB.
Vous ne trouvez pas que s’appeler Hollande et être président de la République française est en soi une perversion, l’ultime perversité d‘un pervers ?
Il aurait pu s’appeler du joli nom d’un département bien français.
Au hasard, la Creuse par exemple.
Monsieur Creuse, président de la République, voilà qui aurait donné au moins l’illusion d’une activité !
Rédigé par : Tipaza | 13 septembre 2016 à 07:13
@ Tipaza | 12 septembre 2016 à 18:32
"Voilà qui contredit le principe anthropique qui rassemble aujourd’hui une majorité de physiciens et d’astrophysiciens… mais votre phrase est si générale qu’elle appelle ce commentaire, simplement en clin d’œil. On peut sourire parfois avec la science..."
Désolé j’aurais dû préciser que ma phrase, je l’appliquais seulement aux commentaires d’ordre politique ou traitant d’actualité. Merci pour votre conseil de lecture, l’astrophysique m’a toujours intéressé : sujet autrement plus passionnant que les discours des politiques !
@ agecanonix |e 12 septembre 2016 à 19:01
Toutes mes excuses pour avoir mal interprété votre propos. Quant à la vanité de développer ma démonstration au sein du « Monde » ou du « Figaro », elle m’est étrangère. L’adresser à l’Elysée serait le comble du ridicule, et de plus elle terminerait vite dans la corbeille à papier d’une des secrétaires préposées au courrier !
Une quelconque reconnaissance m’est indifférente, le fait d’être admis sur le blog de monsieur Philippe Bilger suffit amplement à satisfaire mon ego.
Rédigé par : Trekker | 13 septembre 2016 à 01:27
@ Trekker | 12 septembre 2016 à 21:55
"@ Claude Luçon & Pascale Bilger
Merci pour votre retransmission de ce Livre Blanc de l’IESF."
Mon plaisir !
Et merci à Mme Bilger.
Une précision : la classification Bavards/Bosseurs n'est pas mienne, elle est antérieure au Livre Blanc de 2011 et faite par la Présidence de l'IESF.
Deux remarques :
- Vous êtes le seul ici à avoir réagi à mon texte à propos de l'IESF. Intéressant !
- Je suis un grand admirateur de Claude Allègre, le scientifique français le plus connu et le plus respecté à l'étranger. Avant son accident de santé, AVC je crois, j'ai vu avec horreur il y a plusieurs années, lors d'une émission TV où il était l'invité, une jeune femme écologiste l'insulter à propos du réchauffement climatique en lui disant qu'il ne savait pas de quoi il parlait, alors qu'il est une référence mondiale sur le sujet, l'intervieweur de France 2, Pujadas si mes souvenirs sont exacts, n'a même pas réagi.
Mais pourquoi s'étonner ! J'ai aussi entendu Jean-Vincent Placé, supposé être écologiste, comptable de son état, déclarer qu'il n'accepterait jamais la fracturation hydraulique lors du débat sur la gaz de schiste. Une technique complexe bien au-delà de ses connaissances que nous avons commencé à utiliser au Sahara dès 1960.
Comme j'ai vu toute la presse et nos politiciens être arnaqués par une petite vidéo venue des USA où l'on voit un individu ouvrir son robinet d'évier et en faire sortir de l'eau puis du gaz qui s'enflamme ce qui est techniquement et hydrauliquement impossible.
Notre pays est gouverné par l'émotion et le sensationnel, pas par la logique et le savoir.
Rédigé par : Claude Luçon | 13 septembre 2016 à 00:56
Cher Philippe,
Bien vu encore.
Hollande n'est pas le brillant orateur qu'essayent de nous vendre les médias.
Reconnaissons-lui tout de même ses capacités de haut rateur.
Quatre ans et demi pour découvrir qu'il faut construire de nouvelles prisons !
Trois ans pour découvrir que nous ne disposons pas de lois précises concernant les mineurs terroristes !
Deux ans pour s'apercevoir qu'il aurait fallu passer quelques commandes de trains pour sauver une grande entreprise !
Et encore combien de temps pour comprendre que plus personne ne veut entendre ni voir cette sinistre personne qui aura dégradé la France pour plusieurs générations.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 12 septembre 2016 à 23:19
@Lucile | 11 septembre 2016 à 15:53
"Mesquinerie :
Sa manière préférée de se mettre en avant, c'est de rabaisser les autres et de les railler. Je vois bien qu'il n'est pas le seul. Toujours est-il que ce manque de classe et de générosité, bien qu'il le camoufle savamment, a fini par émerger et contribue à l'image un peu minable que l'on se fait de lui. En plus c'est maladroit. L'emporter sur des nullards, ce n'est pas une performance dont il y a vraiment lieu de se vanter."
Eh oui, à vouloir trop en faire ou cacher le naturel n'y est plus.
Petit bras qui doit savourer sa posture et bien le faire sentir à certains de son entourage. NKM avait vu juste, "faible avec les forts, fort avec les faibles", un petit monsieur aux allures de prélat tout content d'être arrivé là par le plus grand des hasards.
Comme au casino, il y a le rouge et le noir, mais le cinq blanc n'est pas encore sorti, il a épuisé les deux autres couleurs.
Rédigé par : Giuseppe | 12 septembre 2016 à 22:27
@ Savonarole |e 12 septembre 2016 à 14:37
"Il faut rayer la Corrèze de la carte…"
Diantre vous m’inquiétez ! Souhaiteriez-vous faire de Tulle, Brive-la-Gaillarde, Ussel, de toutes les bourgades et hameaux corréziens (compris le manoir de Bity *) une variante métropolitaine de ce que fut Mururoa ?
* Son occupant est quasi grabataire, mais quand même !
Vous êtes bien injuste avec ce département, rappelez-vous la phrase de Raymond Cartier au milieu des années soixante : la Corrèze avant le Zambèze. Il produit d’excellent bovins à viande, des pommes labellisées AOC et de succulentes pêches. Certes ce n’est pas le cas en matière de personnel politique national, aux mieux que du troisième choix. Mais on ne peut exceller en tout !
Quant à ses indigènes on les comprend fort bien, vous aviez dû oublier votre sonotone, et ils sont d’un commerce bien plus agréable que les peuplades du neuf trois et des Minguettes. Le burkini y est inconnu, de même que le caillassage des femmes en shorts et les incendies rituels d'automobiles.
Désolé, Montboudif n’est pas en Corrèze mais dans le Cantal. Vous êtes pardonné pour cette erreur, on ne peut demander à un résident espagnol de connaître la carte de Vidal-Lablache.
@ Claude Luçon & Pascale Bilger
Merci pour votre retransmission de ce Livre Blanc de l’IESF.
Rédigé par : Trekker | 12 septembre 2016 à 21:55
@Marc GHINSBERG
Je n'ai pas réellement une culture classique, j'ai juste conservé quelques notions apprises au collège qui me permettent d'assouvir ma curiosité ; je m'autorise des à-peu-près qui, j'en suis sûre, énerveraient de vrais spécialistes. Mais après tout, comme disait je ne sais plus qui, peu importe ce que vous lisez du moment que vous lisez, et je n'ai pas l'intention de laisser Cicéron au bon plaisir de quelques "bavards" cultivés (moi aussi j'ai apprécié cette typologie présentée par Claude Luçon, qui m'a rappelé Alexandre Jardin et les diseux versus faiseux).
Rédigé par : jlm | 12 septembre 2016 à 20:01
@ Trekker | 12 septembre 2016 à 15:32
Je ne moque pas de vous, je suis sincère, direct et sans verbiage ce qui doit se voir dans la plupart de mes commentaires !
Donc j'ai apprécié votre analyse et je vous invitais à en pousser la démonstration plus loin que chez monsieur Philippe Bilger !
Il n'y a rien de mal à cela ?
Rédigé par : agecanonix | 12 septembre 2016 à 19:01
On nous avait vendu un stratège, un énarque brillant, un champion de la tactique, un illustre de la synthèse, du tout bon, du magnifique...
Le renversement économique, ça va mieux, que sais-je encore tellement la liste est longue, N. Mamère vient de le crucifier sur son blog, "Pépère n'est pas Tonton".
Le chef de guerre des médias s'est mué en papier mâché, où est donc passé "Moi Président", la sulfateuse des anaphores, le guerrier de Solférino, le visionnaire de l'intelligentsia.
Les derniers sondages le donnent à 10 % malgré tous les cadeaux et gâteries de dernière minute, les Français n'y croient plus sinon on sentirait à chaque cuillerée de miel un léger mieux, ingrats !
Il serait battu par Mélenchon, les députés qui s'échappent en masse, dernier recours avant inventaire, quelques blagounettes dont il est si friand pour nous remonter le moral juste pour rire, cela d'après les courtisans il sait faire, j'en doute fort car pour s'en amuser il ne faut pas être bien difficile.
Rédigé par : Giuseppe | 12 septembre 2016 à 18:58
@ Trekker | 12 septembre 2016 à 15:32
Merci du commentaire.
Allez sur Google et essayez le titre suivant :
Livre Blanc des Ingénieurs et Scientifiques de France - IESF
ou/et le site suivant :
jni.iesf.fr/offres/doc_inline_src/752/LIVRE_BLANC_2011.pdf
Vous devriez trouver le texte complet, je viens de vérifier, il est toujours là.
Rédigé par : Claude Luçon | 12 septembre 2016 à 18:34
@ Trekker | 12 septembre 2016 à 15:32
« Au final les faits sont plus importants que notre rapport aux faits… »
En êtes-vous si certain ?
Voilà qui contredit le principe anthropique qui rassemble aujourd’hui une majorité de physiciens et d’astrophysiciens.
Aucun rapport avec la politique qui est supposée être le centre du débat sur le blog, mais votre phrase est si générale qu’elle appelle ce commentaire, simplement en clin d’œil. On peut sourire parfois avec la science…
Si vous avez le temps et l’envie, je vous suggère le livre de Trinh Xuan Thuan : "Face à l'univers" (Editions Autrement).
Rédigé par : Tipaza | 12 septembre 2016 à 18:32
@Savonarole | 12 septembre 2016 à 14:37
Vous oubliez que Hollande est d'origine normande, région où il a passé toute son enfance et sa prime adolescence... D'où son registre favori oscillant entre le peut-être bien que oui, peut-être bien que non et sa passion honteuse pour "les poules qui s'accroupiotent quand le temps s'abernaudit et qu'il va nous tomber un' r'nâpée".
Hollande = pays bas, c'était écrit ! Un charlatan qui jusqu'à présent s'en est toujours tiré avec des leurres, le dernier en date étant Macron.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 septembre 2016 à 18:21
Quel plaisir il y aurait à gloser sur M.Hollande si les faits culturels n'étaient aussi significatifs.
En amateur, je pratique l'étude de l'Islam et de la langue arabe classique. Une abondante nourriture est disponible, de la plus douteuse à la plus douloureuse. On y apprend à comprendre l'étymologie et son emploi "défectif" pourrait-on dire (mais il doit y avoir un terme plus juste), tant son utilisation ne s'applique qu'à certaines notions et reste ignorée quand elle dérange. Que d'avertissements, de mesurés à terrifiés de nobles femmes musulmanes stupéfaites de l'ignorance de l'Occident, exprimés ensemble avec subtilité.
En revanche, nos incultes énarques raffolent d'un vocabulaire bien encadré, détourné de son sens, mais permettant à leurs partisans de se rengorger. Oh, ce n'est pas un florilège bien étendu, il se compose de quelques adjectifs, car le substantif déplaît aux âmes corrompues et pour elles, le fredon remplace l'aria entière.
Par ailleurs, et pour compléter ces études de vieillesse, je suis un des privilégiés français lecteurs assidus de la Revue de Géopolitique Hérodote dont la rigueur et l'objectivité devraient profiter à un Hollande s'il avait un quelconque amour de sa fonction.
Et c'est là que se projette l'ombre des choix politiques. En jargonnant sans profondeur, ces gens-là escroquent le pays, y compris en Europe, en réclamant que s'installe durablement une religion (l'Islam fort de M.Valls) qui porte avec elle des facteurs de divisions internes innombrables, ne pouvant qu'affecter la cohésion française, patiemment construite par nos Rois depuis mille ans, mais pour eux, avant 1789, il n'y avait rien en France, comme les musulmans considèrent qu'avant l'Islam, les hommes n'étaient pas humains.
A l'évidence, ne connaissant pas ces problèmes ils les remplacent par des formules supposées nous garantir de tout, dont "valeurs" "république" "démocratie" "état de droit" "égalité" et des acolytes inséparables, faciles à confondre avec "dévaluation" "oligarchie" "tyrannie juridique" "uniformité" etc.
La défense de la sécurité, dont se gargarise M.Cazeneuve n'est que le minimum qu'un Etat doit assurer à ses citoyens. Au-dessous, il n'y a que la justice, dont on sait depuis Saint Augustin qu'elle n'est que le privilège qui permet de faire d'une bande de brigands des gouvernants.
Ainsi, M.Hollande n'assure pas notre sécurité car il désire tant et tant d'électeurs de sa personne qu'il est prêt à réduire le vocabulaire à quelques insultes comme en utilisent les pauvres diables des quartiers quand ils sont en difficulté face à une argumentation fondée, traduites chez lui par un brouet verbal où flottent quelques "valeurs".
Il ne faut pas confondre cela avec un regret du classicisme qui devient l'apanage de quelques poches de résistance dont on aura besoin un jour.
Les enfants de la période nazie étaient intoxiqués par une "idée" de l'Allemagne. Les enfants musulmans sont intoxiqués par le dogmatisme de leurs parents pratiquants, comme les enfants de la période communiste par l'idée du grand Joseph. Aucun n'était muni des bases critiques. Il n'y a pas loin, intellectuellement, entre l'idéologie de M.Hollande et la doxa islamo-nazie. L'assassinat de la pensée occidentale par l'introduction des fractures perverses de l'islam équivaut à la lecture de Goethe par un toxicomane.
Qu'on ne dise pas que le remarquable esprit de conservation qui anime notre société à l'égard du patrimoine dément la précédente analyse. Elle la conforte et sera la ligne de résistance de la population quand elle sera effrayée de voir tomber les clochers et s'éteindre la musique. Alors, en toute férocité s'amorcera la reconquête.
Rédigé par : genau | 12 septembre 2016 à 18:12
J'ai enfin retrouvé l'endroit (Décryptage #21, à la fin) où Philippe Bilger qualifiait François Hollande de pervers.
Le recours à cette épithète m'a semblé parfaitement décrire le caractère de ce dernier.
Mais comment est-il possible de se dire de gauche -au sens large - sans être au moins un peu pervers, c'est-à-dire de jouir de façon malsaine du cynisme que l'on pratique à l'encontre de l'adversaire, en l'accusant de ses propres turpitudes, en niant effrontément le réel, en se montrant généreux grâce aux biens des autres, en inversant les valeurs et le sens des mots, en réécrivant l'histoire, en corrompant la jeunesse, en faisant sciemment le mal tout en se couvrant des oripeaux du bien, en mentant avec les accents de la sincérité, en traitant les innocents en coupables, en opprimant les peuples que l'on prétend libérer, en préférant l'Autre aux siens et en définitive en trahissant tout le monde à commencer par son pays ?
Rédigé par : Exilé | 12 septembre 2016 à 17:54
@Marc GHINSBERG
Je réagissais à des réponses concernant ce mot et qui ne prenaient pas en compte ses autres assertions. Je parlais de Cicéron faisant suite à une citation que j'avais faite dernièrement et à un échange avec un autre intervenant de ce blog sur une autre page. C'est aussi pour rappeler que, contrairement à ce qu'imagine la ministre de l'Education nationale bac plus 3 qui a sabordé proprement l'enseignement du latin au collège public et que s'est choisie le camarade François si cultivé, les classiques ont encore à nous apprendre sur nous-mêmes.
Je ne cherche pas tellement à savoir ce que Monsieur Bilger a en tête mais plutôt à suivre les méandres de tous ceux qui vivent dans celle de François Hollande qui a emprunté à Nicolas Sarkozy son habitus d'homme politique : s'adapter au public que l'on cible en fonction des circonstances.
Je puis me permettre ces remarques puisque c'est à cause de François que, comme beaucoup d'autres, j'ai quitté le Parti socialiste, contrairement à vous qui, d'après ce que j'ai compris, n'êtes ni n'avez été (comme dirait notre Cahuzac national) membre de ce parti dirigé dans le passé par le président de la République himself.
Rédigé par : jlm | 12 septembre 2016 à 16:09
@ Claude Luçon | 11 septembre 2016 à 17:17
Cher doyen de ce forum, j’apprécie beaucoup votre typologie entre les « bavards » et les « bosseurs ». Pour le malheur de notre pays nos politiques, quelle que soit leur appartenance, relèvent quasiment tous de ces « bavards ». Certes quelques « bosseurs » arrivent à se faufiler en leur sein, mais sont presque toujours cantonnés à des rôles secondaires et fort exceptionnellement sont nommés ministres.
Alors on peut être assuré du déchaînement des « bavards » à leur encontre : confier de telles responsabilités à un « bosseur » issu de la société dite civile, autant dire à un amateur, ne peut relever que du gadget ou d’un manque total de discernement. Le dernier exemple en date et remontant à plus de quinze ans, c’est Claude Allègre sur qui tous les « bavards » syndicaux et politiques s’acharnèrent.
Le seul moyen pour un « bosseur » d’être adoubé par la caste des « bavards », c’est de faire siens tous ses travers et donc renier de fait son passé et ses valeurs. Yves Rocard, cet éminent physicien nucléaire qui ne vous était pas inconnu, avait bien mis en garde son fils Michel sur ce qui l’attendait en choisissant le monde politique et donc les « bavards » : tu y gâcheras immanquablement toutes tes qualités intellectuelles ! La suite prouvera amplement cela, mais un des fils de ce dernier choisira le camp des « bosseurs » : astrophysicien de renommée internationale au sein du CNES.
J’avoue honteusement avoir seulement découvert au travers de votre commentaire l’existence de l’IESF. Hélas la suite ou plutôt non-suite donnée à son Livre Blanc * de fin 2011 par les politiciens, n’est que l’illustration de deux traits de ces « bavards » : inculture scientifique de la majorité d’entre eux, et mépris pour tout ce qui n’émane pas du duo ENA et Sciences Po Paris. On préfère sous leur influence délétère produire et surtout promouvoir des Hollande et Sarkozy, dans un style différent ils ne sont que verbiage, et non des Elon Musk.
Anecdote édifiante sur nos élites :
Début des années 2000 ; avec sa petite fortune acquise par la revente de PayPal, Elon Musk proposa à Arianespace une collaboration pour améliorer leurs lanceurs et en développer de nouveaux. Il fut reçu quelques heures par un ou deux managers, il eut droit quand même à un café mais naturellement fut éconduit avec politesse. Ce trentenaire, certes docteur en physique issu de Standford mais n’ayant aucune expérience en spatiale, avait la prétention de réapprendre leur métier à nos managers d’Arianespace ! Quinze ans plus tard ses interlocuteurs de l’époque sont loin de rire de lui…
* Pourriez-vous me communiquer un lien permettant d’accéder à ce Livre Blanc ?
@ agecanonix |e 12 septembre 2016 à 12:29
Vos moqueries sur mon commentaire du 11/09/2016 à 19h40 me laissent totalement indifférent. Rappeler au sujet de François Hollande certains faits avérés et aisément vérifiables ne me semble pas inutile.
Tenter de jouer à l’éditorialiste du Figaro ou Valeurs actuelles est certes plus valorisant pour l’ego de certains commentateurs, mais qu’est-ce que cela apporte au débat dans la majorité des cas ? On a déjà lu l’original dans les médias cités ci-dessus. Au final les faits sont plus importants que notre rapport aux faits, vu la minuscule audience que celui-ci aura.
Rédigé par : Trekker | 12 septembre 2016 à 15:32
Il faut rayer la Corrèze de la carte.
Ce quadrilatère infâme nous a pondu des incapables devenus présidents de la République.
C'est agréable à traverser en cabriolet, mais pour le reste ce sont des ploucs dès qu'on s'arrête pour y boire un café.
On ne comprend pas ce qu'ils disent.
Depuis celui qui s'est flatté qu'aucun problème ne puisse se résoudre par l'inaction, jusqu'à Jacques Chirac, puis François Hollande, c'est la série noire.
Montboudif nous a donné un Pompidou, celui qui en conseil des ministres avait déclaré "Il faut cesser d'emmerder les Français !"
Rédigé par : Savonarole | 12 septembre 2016 à 14:37
@ Marc GHINSBERG | 12 septembre 2016 à 08:35
Certains pseudos cernent la personnalité d’un intervenant bien mieux que ne le ferait son nom, qu’il a hérité de ses parents et qui, s'il n'est pas une personnalité connue ne présente finalement guère d'intérêt sur un blog comme celui-ci.
Concernant agecanonix, je trouve que son pseudo a été judicieusement choisi. Il lui va comme un gant. :-)
Rédigé par : Achille | 12 septembre 2016 à 14:14
@Tipaza
Merci de vous rapprocher de jlm pour vous mettre d'accord sur une définition. Moi qui n'ai ni la culture scientifique de l'un, ni la culture classique de l'autre, je m'en remets à la définition du Petit Robert et je trouve qu'il faut être sacrément pervers pour traiter le président de la République de pervers.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 septembre 2016 à 14:09
@fugace
Merci pour votre post 12.9 00:40 qui apporte un éclairage précis sur l'application de l'article L 411.4 du code pénal. Manifestement notre "catalogue législatif" ne nous aide pas beaucoup à lutter efficacement contre les terroristes qui sauront, eux, profiter des failles de notre système répressif. Et si le droit confère au juge un pouvoir d'appréciation, ce n'est pas pour autant qu'il pourra faire des miracles. Face à cette situation de risque terroriste avéré qui ne peut que prospérer, c'est au législateur de se pencher rapidement sur des mesures complémentaires permettant à l'état de droit d'être plus efficace. Certains s'élèveront comme d'habitude contre d'éventuelles contraintes au nom des libertés individuelles mais comme force doit rester à la loi, il faut faire des choix et savoir ce que l'on veut.
Malheureusement nous devons nous attendre à des situations dramatiques.
Rédigé par : Jabiru | 12 septembre 2016 à 13:52
@jlm | 11 septembre 2016 à 22:22
"...c'est-à-dire celui qui renverse l'ordre des choses"
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à celui qui ici en est le spécialiste ; l'expert en inversion des réalités. Un savant en la matière, et quelle matière !
Rédigé par : fugace | 12 septembre 2016 à 13:45
Pour évoquer une progression, mais redoutable, après le drame d'Osny, les carences et l'organisation criminelle qu'il a démontrées, pouvons-nous être rassurés sur les dispositifs mis en place contre la terrifiante effervescence susceptible de mettre à feu et à sang l'univers pénitentiaire ?
D'après ce que j'ai compris, cette affaire d'Osny est une concrétisation de plus des folles lubies pénitentiaires de la gauche socialiste, qui ne porteraient qu'à rire si parfois elles n'entraînaient des morts d'hommes.
Souvenons-nous du scandale des prélèvements de sang contaminé en prison sous le prétexte de ne pas stigmatiser certaines personnes.
Pensons à cette manie de libérer - sous le prétexte que la prison serait l'école du crime - des gens extrêmement dangereux qui n'ignoraient rien de la question avant même d'y avoir mis les pieds.
Cette histoire de déradicalisation relève de l'absurde et ne fait hélas que confirmer que ces idéologues imprégnés d'idées loufoques qu'ils appliquent avec le plus grand sérieux ne se rendent pas compte de ce qu'ils font.
Prétendre déradicaliser (à supposer que la radicalisation ait été définie par rapport à une normalité elle-même définie) des individus dangereux en leur offrant des possibilités de massages ou de cours d'escrime est d'un bête à pleurer.
Pourquoi pas leur faire écouter des chansons de Chantal Goya, tant que nous y sommes ?
Rédigé par : Exilé | 12 septembre 2016 à 13:33
S'attribuer soi-même un péché somme toute véniel pour en dénoncer de mortels à autrui constitue-t-il une forme d'élément de rhétorique ? L'exercice d'auto-absolution préventive auquel M. Bilger s'était livré il y a quelques mois, mais que je regrette de ne plus trouver, avait, rétrospectivement, du sens.
Rédigé par : daniel CICCIA | 12 septembre 2016 à 13:17
Je suis d'accord avec les 85% d'électeurs qui ne souhaitent pas voir Hollande candidat à sa succession.
Je suis ravie que NKM ait finalement réuni suffisamment de parrainages. Cela prouve que la ténacité et le courage paient... parfois.
J'en ai assez des mots qui occultent les maux, assez des mots-écran, des mots-paravent, des masques et des ambitieux qui se moquent de nous !
J'apporterai ma voix à celui ou à celle qui me paraîtra se rapprocher le plus de la vérité de la France.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 septembre 2016 à 13:13
"Les mots de François Hollande, la violence de la vérité..."
La vérité n'est pas violente en soi.
La vérité est. La vérité est ce qu'elle est.
On peut en faire un usage violent, certes, on peut ressentir comme violente son expression, certes, mais ce n'est pas de son fait à elle.
Le discours de Hollande est mauvais, long, ennuyeux, plein de ses tics langagiers bien connus (la France, elle...), truffés d'affirmations absurdes ("Nous connaissons les lois de l’Histoire. Les démocraties gagnent toujours les guerres")... mais, quand il s'élève contre l'état d'exception et défend l'état de droit, il a raison.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 12 septembre 2016 à 12:44
@ Trekker | 11 septembre 2016 à 19:10
C'est beau, c'est grand, c'est du Trekker !
Vous devriez envoyer à l'Elysée ou aux journaux "Le Monde" ou "Le Figaro" cette pertinente analyse.
Rédigé par : agecanonix | 12 septembre 2016 à 12:29
Pour limiter la longueur de mon commentaire, je dirai qu'au fond je rejoindrais aisément celui d'Achille | 11 septembre 2016 à 09:54.
Je n'aime pas du tout la manière de donner des leçons de Monsieur Hollande, sa parole filandreuse et son usage abusif de l'anaphore. Après cinq minutes, je "zappe".
Voilà un homme qui n'a aucune autorité naturelle, qui se regarde diriger la France, qui la conduit à l'abîme en étant persuadé qu'il est le meilleur candidat pour 2017 !! Je me pose la question de savoir s'il se regarde et s'il est encore capable d'analyser l'image qu'il renvoie de lui-même et donc de la France qu'il est censé présider alors qu'il ne se veut en réalité qu'un leader prétendant regrouper autour de sa personne une gauche pulvérisée et entend se faire réélire quelles qu'en soient les conséquences pour son pays.
Comme beaucoup, j'exècre une bonne part de notre classe politique (Sarkozy, Hollande et bien d'autres) qui ne sait que gloser, qui considère que dire c'est faire et qu'une fois dit, on peut passer à autre chose. Ce n'est que de la "com" de bas étage pour gogos et partisans, par pour le Peuple français.
De leurs bureaux ministériels et présidentiel, ils sont incapables de savoir ce qu'agir, ce que faire exige d'un homme ou d'une femme d'action.
Rédigé par : Robert | 12 septembre 2016 à 11:17
En ce qui concerne l'emploi du mot "pervers" par Philippe Bilger, je pense qu'il conclut de façon parfaitement cohérente ce texte où il est question de séduction et de vérité.
Si beaucoup se sentent manipulés par le discours hollandais, c'est parce qu'ils y trouvent, derrière la façade constamment moralisatrice, des subterfuges qui pervertissent le sens des mots et trompent les auditeurs. Par une parole séductrice, le manipulateur rallie à lui ceux qui servent ses intérêts, et les amène avec un cynisme habillé de faux sentiments à négliger d'eux-mêmes les leurs. Les fausses promesses, les évitements, les ambiguïtés et le lyrisme oratoire font partie de sa panoplie.Tout concourt chez Hollande à endormir les défenses de ceux qui lui font confiance : sa revendication de normalité, ses références incessantes à ses devoirs, ses platitudes consensuelles, son usage immodéré des symboles. Il croit sans doute posséder ceux qui lui doivent les avantages que sa fonction lui permet de distribuer. C'est là qu'il est naïf. Macron lui a renvoyé ses formules à la figure : "- Il sait ce qu'il me doit" "- Rien", a répondu Macron en substance, "si comme il le prétend, c'est l'intérêt public qu'il sert". Ce rôle de révélateur qu'a joué Macron explique peut-être l'intérêt exceptionnel qu'il suscite.
L'attrait du pouvoir transforme certaines personnalités politiques en as de la manipulation. En cela, Hollande n'est pas une exception. Mais là où il est fort, c'est qu'il cache mieux que beaucoup d'autres ses ambitions sous des dehors maladroits, à tel point que l'on se demande s'il ne se prend pas lui-même parfois à son propre jeu. Personnellement ça m'est égal. La seule chose qui m'intéresse à son sujet est : comment s'en dépêtrer. Il est temps qu'il nous dise s'il se représente ou non. S'il s'acharne, c'est qu'il aura perdu tout bon sens.
Rédigé par : Lucile | 12 septembre 2016 à 11:10
@fugace
Article inapplicable aux djihadistes, puisqu'ils font la guerre en leur propre nom. Le(s) groupe(s) islamiques auxquels ils font allégeance, n'existant pas en tant que puissance.
Donc tout au plus peut-on les juger pour des crimes (ou seulement tentative), avec éventuellement association de malfaiteurs.
Nous pouvons toujours chercher la petite bête, mais n'oubliez pas que la loi s'interprète, c'est même le fonds de commerce de certains magistrats qui se targuent de le faire allègrement.
Sans faire preuve de cynisme et sans avoir à tordre la loi pour lui faire dire n'importe quoi, nous pouvons tout de même considérer que l’État Islamique est un État de fait, dont il possède toutes les attributions, même s'il n'est pas reconnu officiellement par le reste des États en dépit de certaines complaisances hypocrites.
Y faire allégeance de façon explicite relève donc de la trahison.
Il y a eu dans les années précédentes des organisations révolutionnaires qui ont été considérées comme de quasi-États, alors que leurs membres relevaient en principe d'un État reconnu internationalement (par exemple le Vietcong par rapport au Sud-Vietnam).
Voir aussi les rebelles syriens, soutenus par la France contre un pays souverain avec lequel elle n'est pas officiellement en guerre...
Mais nous commençons ici à atteindre les limites du droit alors que le contexte international a été bouleversé. Ainsi, un nombre de plus en plus important de musulmans se considèrent comme des Musulmans, c'est-à-dire des membres de l'Oumma, avant d'être des Tunisiens, Algériens, Égyptiens, Français, etc.
Ces djihadistes ne font donc pas la guerre en leur propre nom mais au nom de leur communauté, qui est transnationale.
En trahissant le pays qui les accueille et qui leur accorde souvent des droits similaires à ceux des autres ressortissants de ce pays, en se mettant au service d'une idéologie ayant pour finalité la destruction de ce dernier et l'asservissement de ses habitants naturels, ils commettent bel et bien un crime d'intelligence avec ce qu'il faut bien appeler l'ennemi.
Rédigé par : Exilé | 12 septembre 2016 à 10:52
@jlm
"PER-VERTERE Cicéron : bouleverser, renverser v. t : mettre sens dessus dessous, mettre dans une confusion extrême ; voir sens de VERTERE (Plaute, Cicéron...) : changer, convertir, tourner, retourner etc."
Nul doute que lorsque Philippe Bilger a traité François Hollande de "pervers" il avait Cicéron à l'esprit !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 septembre 2016 à 09:44
Avez-vous observé la gestuelle pendant un discours de FH ? Les bras fléchis, lancés avec mollesse et les doigts à moitié repliés.
Aucune conviction, de l'hésitant, comme si le chemin qu'il voudrait désigner et nous faire emprunter n'était pas assurément le bon.
Le doute qui cache l'incertitude ce que l'on désigne pompeusement la synthèse, c'est toujours mieux que le manque de décision.
A l'inverse NS est dans le sémaphore, mais volontariste. Certes le geste ne suffit pas mais il est ce qui se voit d'emblée.
La richesse d'un discours politique cela n'existe pas, on se paye de mots et de globalités formatées, ils se ressemblent tous.
Allez donc parler de sémantique aux 8,5 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Pour eux tous les discours sont identiques et pour cause, rien ne change pour eux.
Seuls les journalistes en manque de papier trouveront le discours qu'il a prononcé d'une certaine qualité, ils ont besoin de relancer la balle, donner de l'intérêt et du suspens à un débat qui a tourné cours.
Je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut trouver une quelconque qualité à un président aussi indécis, avec aussi peu d'envergure.
Cela a été dit et redit dès son avènement, il est Flanby, un navigateur d'eau douce, il n'a changé en rien, tous le sentent et pas seulement ces frondeurs d'opérette qui le discutent avec prudence, mais dans le fond sont bien à leur place, des mièvres eux aussi.
Alors il faut attendre, qui va secouer le cocotier ? Juppé n'a pas changé et la désespérance s'installe dans les rangs des électeurs. C'est le pire de tout.
La multiplicité des candidats montre bien qu'il manque la personnalité qui emporte tout, pour l'instant elle se cache, et pourtant le poteau d'arrivée se rapproche.
Rédigé par : Giuseppe | 12 septembre 2016 à 09:39
@agecanonix
"Et ne me dites pas que je me cache derrière un pseudo..."
Ben oui, je vous le dis. Sur ce blog vous signez "agecanonix", si ce n'est pas un pseudo, je veux bien être pendu sous un fraisier.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 septembre 2016 à 08:35
@ Marc GHINSBERG | 11 septembre 2016 à 18:06
« Philippe Bilger m'a passablement énervé en traitant François Hollande de pervers »
Ah, j’en ai vu des étudiants qui s’énervaient parce qu’ils ne comprenaient pas, par exemple l’équation de Boltzmann, et qui se calmaient (ou pas), quand je leur expliquais la sublime beauté de cette équation.
Il en est de même pour l’ami Marc. Il ne comprend pas ce qu’est un pervers. Soyons charitable et expliquons-lui comment on reconnaît un pervers narcissique.
On reconnaît un pervers narcissique à ceci :
Il ne communique pas clairement, et nie les évidences.
Il a pour chaque personne un comportement différent.
Il est armé de raisons logiques… qui n’en sont pas toujours.
Il divise pour mieux régner… quand il en est capable de régner.
Il ignore les demandes.
Il change de sujet ou s’échappe.
Il ment… il ment… il ment…
Il est obsédé par son image sociale et celle qu’il laissera à la postérité.
Il tient des paroles opposées à ses attitudes.
On voit par là combien Hollande répond à la définition de pervers.
Pour plus de détails, l’ami Marc pourra consulter avec profit ce site :
http://www.perversnarcissique.com/test-pervers-narcissique/
Rédigé par : Tipaza | 12 septembre 2016 à 08:20
Où est l'erreur ? 96 ou 144 ?
"Les enquêteurs travaillent d'arrache-pied car le temps presse. Depuis jeudi soir, ils n'ont que 96 heures - durée légale de la garde à vue en matière terroriste"
'http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/09/11/01016-20160911ARTFIG00119-terrorisme-cinq-femmes-et-un-adolescent-suspectes.php)
La durée d'une garde à vue ne peut, par principe, excéder 24 heures.
Toutefois, selon la nature et la gravité de l'infraction, la garde à vue peut être prolongée, sur autorisation spéciale des magistrats compétents, par tranches de 24 heures supplémentaires jusqu'à 144 heures (6 jours) au maximum dans le cas particulier des affaires de terrorisme.
(http://www.sba-avocats.com/avocat-penaliste-paris-duree-de-la-garde-a-vue.html)
Rédigé par : fugace | 12 septembre 2016 à 01:52
@Jabiru | 11 septembre 2016 à 12:59
//// Art. 411-4 - Intelligences avec une puissance étrangère :
Le fait d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 € d'amende.////
Article inapplicable aux djihadistes, puisqu'ils font la guerre en leur propre nom. Le(s) groupe(s) islamiques auxquels ils font allégeance, n'existant pas en tant que puissance.
Donc tout au plus peut-on les juger pour des crimes (ou seulement tentative), avec éventuellement association de malfaiteurs.
En ce triste anniversaire, il n'est pas inutile de rappeler que dans le monde, près de 17 500 attentats mortels ont été commis par des terroristes convaincus de leur croyance religieuse, depuis le 11 septembre 2001.
La France en ayant supporté sa part, devrait, selon nos "chefs choisis", encore et encore être frappée, puisque ses ennemis occupent aussi des places de l'intérieur (prisons comprises), quand d'autres, partis pour les actions que l'on sait, vont pour partie revenir gonfler les effectifs de leurs frères et sœurs fanatisés, surveillés nous affirme-t-on.
Si les guerres menées à l'extérieur du pays sont incontestablement des actes forts (discutables pour les uns ou le autres), il n'empêche que le peuple (les civils hors élites en la circonstance) va vraisemblablement encore en payer le prix. Il devient donc urgent qu'au-delà de l'état d'urgence permanent, des actes d'anticipation forts et visibles soient menés contre les groupes S. Sachant que ça ne suffira pas, il va bien falloir passer par un étroit chemin, avec les pertes collatérales inévitables que nos aînés ont vécues pour un grand nombre.
Rédigé par : fugace | 12 septembre 2016 à 00:40
"Pervers" : le sens moderne de pervers n'est qu'une interprétation spécialisée concernant telle ou telle pratique sexuelle. Mais si l'on reprend le mot originel, ce terme désigne celui qui pervertit, c'est-à-dire celui qui renverse l'ordre des choses, et peut parfaitement s'appliquer à un notable qui parle au nom du peuple.
PER-VERTERE Cicéron : bouleverser, renverser v. t : mettre sens dessus dessous, mettre dans une confusion extrême ; voir sens de VERTERE (Plaute, Cicéron...) : changer, convertir, tourner, retourner etc.
Rédigé par : jlm | 11 septembre 2016 à 22:22