Ce n'est pas du populisme. A supposer que cette accusation simpliste soit recevable, alors qu'elle ne révèle le plus souvent que l'impuissance du contradicteur à répondre autrement que par ce slogan vide de sens, à force.
Ce n'est pas davantage de la démagogie. Le courant dominant est au contraire d'épouser tout ce qui surgit, avec le soutien médiatique pour peu que ce soit imprégné d'un vague humanisme et d'un progressisme décrété.
C'est encore moins de la sécheresse de coeur et une pauvreté de l'intelligence. Puisque l'obligation de penser d'une certaine manière et de ressentir selon des canons subtilement ou ostensiblement imposés est aux antipodes d'un questionnement libre et curieux et d'une authentique sensibilité.
Quand 75% des Français déclarent ne pas être vraiment touchés par les termes de "République" et de "valeurs républicaines" employés par les politiques parce qu'ils sont "trop utilisés" et qu'ils ont perdu "leur force et leur sens" (Valeurs actuelles), ce rejet impressionnant doit nous alerter et nous faire réfléchir sur ce catéchisme profane dispensé à profusion et qui n'a plus la moindre influence sur des citoyens saturés.
Nous avons eu à peine le temps de respirer que déjà une nouvelle cause, évidemment noble, est projetée dans l'espace public et qu'elle est parrainée par une soixantaine de marraines, de parrains et d'associations engagées pour la promotion de l'égalité "hommes-femmes". Durant six mois, un plan d'action de mobilisation contre le sexisme va être mis en oeuvre à l'initiative de la ministre des Droits des femmes Laurence Rossignol.
Il s'agira "d'aller débusquer le sexisme partout où il se cache" - vaste programme ! - d'autant plus que la ministre, consciente qu'une loi ne suffira pas pour changer les comportements, affirme qu'il "faut que la société s'implique dans le changement" (Le Figaro).
J'ai eu l'occasion de débattre une fois avec Laurence Rossignol au sujet de l'interdiction des fessées et je l'avais beaucoup appréciée.
Que Julie Gayet compagne du président de la République soit l'une des marraines n'a rien de choquant - offensant de soutenir qu'il s'agit d'une "promotion canapé" (Boulevard Voltaire) - puisqu'elle a toujours été accordée à cette lutte.
Mais, malgré ces deux estimables personnalités, on peut douter de l'utilité et de l'efficacité d'une telle entreprise malgré les bons sentiments qui rendent téméraire la moindre discussion à son sujet.
Convient-il d'être ébloui parce que Julie Gayet aurait déclaré que "la femme c'était le féminisme" ? Cette assertion vaut aussi peu que de relier l'homme à l'humanisme. Cette double pétition de principe oublie l'essentiel qui tient à la diversité des rapports qu'un homme ou une femme entretient avec sa nature et donc à sa manière d'être intime aussi bien que sociale. Une femme par exemple, ce n'est pas nécessairement le féminisme à la Julie Gayet ! Ce n'est même pas forcément du féminisme ! Il y a des femmes qui ne font pas de leur identité et de leur liberté une cause. Juste du bonheur.
Qui peut croire au caractère opératoire d'une telle initiative, aussi durable qu'elle soit ?
Les limites de la loi sont bien connues pour prétendre modifier en profondeur des comportements que les tempéraments et la quotidienneté professionnelle révèlent selon toutes sortes de modalités. On ne change pas par décret les conservatismes !
L'implication de la société, en dépit du volontarisme affiché, ne pourra pas être plus forte qu'elle ne l'est aujourd'hui avec le seul recours à des pratiques exemplaires et à des recommandations convenues dont on espère qu'elles influenceront tous ceux qui ne partagent pas la même vision de la femme, de l'homme et du féminisme. A mon avis, voeu pieux car on ne métamorphose pas aussi aisément ce que la vie a façonné et la culture enrichi pour le meilleur ou pour le pire.
Je reste encore dans une argumentation qui ménage le principe même de ces mois de mobilisation contre le sexisme.
J'ai envie d'aller plus loin. J'en ai assez des causes qui surgissent à tout bout de champ, avec lesquelles on nous interpelle comme on dit aujourd'hui et qui, si nous allions à la rencontre de toutes, nous donneraient le tournis.
On ne les compte plus. Pour la cause animale, les chiens, les chats, les pères célibataires, la garde des enfants, l'environnement, contre la famine ici ou là, pour les sans-papiers, pour le mariage des prêtres, pour Israël ou pour la Palestine, pour une multitude de sujets érigés en problématiques brûlantes dont le peuple doit s'emparer dans l'instant.
Certes le combat pour l'égalité des hommes et des femmes est d'une autre nature et j'entends bien qu'on n'a pas le droit de s'en gausser mais tout de même, pour cette cause comme pour tant d'autres, on a mal à la tête et on demande grâce.
Cette hypertrophie des causes me semble le signe de l'impuissance des pouvoirs à gérer l'essentiel. à se concentrer sur le principal.
Une cause est la manifestation d'une politique qui a échoué ou qui n'a plus le courage de transformer le réel.
Une fuite honorable et vaine.
Le "peuple policier", je ne sais pas ce que c'est. Le "peuple" (français), qui englobe donc tous les autres (personnel hospitalier, fonctionnaires, pompiers, policiers, secteurs privés...), n'en peut plus. Mais ça on le sait depuis Mitterrand.
Rédigé par : fugace | 22 octobre 2016 à 14:52
Chez certaines personnes, ça fait "style" le féminisme, surtout quand on n'a rien d'autre à produire de sincère.
Une militante féministe sincère n'attend pas de l'exprimer publiquement en se servant de la position de son compagnon.
Rédigé par : Patricia | 19 septembre 2016 à 02:15
Bof, les causes... C'est comme autrefois les saints, les bonnes résolutions, de l'activisme moralisateur. Rien de bien, rien de mal, c'est aussi comme le centenaire de tel ou tel événement ou personnalité.
Que chacun fasse son marché là-dedans.
Tout cela n'est rien, ni plus ni moins que de la publicité pour encadrer le réel de ses propres goûts, soyez intéressé par mes intérêts, pensons à la même chose en même temps... En somme, des rites à la carte. Notre société a moins de rites obligés et pérennes, plus de rites facultatifs et changeants. Un peu plus de liberté, un peu plus d'agitation.
Pour les femmes ? Ce n'est pas quelques bonnes paroles qui les promouvront, mais les progrès techniques. Quelles techniques ? Juridiques, lever toutes les infériorités juridiques, déjà, réserver le domicile conjugal à la victime, donc souvent la femme, mais aussi l'homme si c'est la dame qui joue les domina intempestives... Techniques autour du corps, comme déjà l'accouchement sans douleur et la pilule.
Souffrez ou reproduisez-vous malgré vous, en un mot, soyez en situation de faiblesse et vous serez soumises. Alors ? Eh bien, il faut que la technique aide les femmes, comme d'ailleurs d'autres personnes vulnérables, à surmonter leurs problèmes.
Dans la vie, il ne s'agit pas de nier que des gens soient en situation d'être, plus que les autres, victimes, ni de les glorifier de subir, belle absurdité quand la gloire revient à qui agit, qui accomplit quelque grande oeuvre, non, il s'agit de sauver ceux qui pourraient être des victimes de leur sort dégradant.
Subir ! Etre la matière première du choix des autres, le sac de sable de leurs coups, le réceptacle de leurs insultes... Il n'y a rien à célébrer, tout à mettre en oeuvre pour protéger les victimes potentielles et châtier leurs bourreaux, prévention et répression. C'est en châtiant le transgresseur qu'on montre aussi à la victime que bien qu'ayant subi, elle est réintégrée dans le monde des gens qui agissent. C'est finalement le transgresseur et non elle qui est frappé et écarté. Autant que possible dans notre monde, happy end.
Rédigé par : Noblejoué | 18 septembre 2016 à 18:40
Aââh le sexisme.
Dans un pays de libre opinion tel que l’état de droit, le sexisme est condamnable en tant que comportement discriminatoire sur le plan des droits et non pas en tant que pensée de la différence. Il me semble que nombre de malentendus sont issus d’une confusion à ce niveau.
On ne peut pas détourner absurdement le Sūtra du Cœur qui révoque toute nature propre de la matière et du vide (空不異色色即是空) et dire que « L’Homme est la Femme, et la Femme est un autre nom pour l’Homme » et celui qui dit le contraire fait preuve de sexisme.
Tout dépend en effet du plan du réel sur lequel on se place.
Tout dépend encore du troisième terme auquel se rapporte chacun des deux termes de l’identité.
Sur le plan de la citoyenneté, oui « L’Homme est la Femme, et la Femme est un autre nom pour l’Homme » en tant que, sur le plan de leurs droits « La citoyenne est égale au citoyen et le citoyen est égal à la citoyenne » parce que tous les citoyens et les citoyennes sont égaux entre eux.
Sur le plan du vocabulaire qui veut ignorer l’homophonie dans une langue qui distingue le genre des mots selon des critères qui ne se résument pas à dire « Quand la fonction de maire est remplie par une citoyenne on dit la maire et quand la fonction de maire est remplie par un citoyen on dit le maire », ce parce que la Mère Michel a perdu son chat (générique) qui est une chatte (sexe de l’animal pris dans sa singularité), qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Hein ! Au royaume d’Ubu Roi, quand le père Ubu ouvre son parapluie, la mère Ubu mange de l’andouille, on ne sort pas de là.
De même, dire « Quand la petite fille revendique un pénis on est dans l’Œdipe avant d’être dans le transgenre dont on se rapproche quelque part tout de même pas mal lorsque le maire devient la maire », et dire « tous les citoyens sont égaux entre eux quel que soit le genre dont ils se revendiquent » ne revient pas à se placer sur un plan identique.
Que certains apprennent la langue de Molière avant de donner des leçons à tout le monde et apprennent également à identifier l'endroit où effectivement le bât blesse...
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 septembre 2016 à 21:59
Madame Rossignol a un regard très bleu mais très dur, il est aussi très simpliste et militant pour ce qui concerne la famille et les relations hommes/femmes.
J'ai été scandalisé par son appréciation de l'aliénation parentale, "une maladie française !" ; sous-entendu imaginaire, et quelques autres affirmations de ce tonneau. Je pense qu'elle fait partie de ces "personnes de conviction" qui savent, avant d'avoir étudié et écouté, ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Rédigé par : carl roque | 12 septembre 2016 à 19:24
Tipaza | 11 septembre 2016 à 10:27
J'aimerais tout d'abord saluer votre réponse. C'est la première fois, depuis fort longtemps, tous blogs confondus, que je reçois une objection argumentée à un commentaire où je mets en cause les alliances troubles de certaines personnalités et institutions françaises avec la Russie.
Merci, donc, de nous rappeler que tout le monde n'a pas abandonné l'univers du débat rationnel et basé sur des faits. Merci de montrer que la France entière n'est pas peuplée de désinformateurs et de trolls.
Et puisque vous m'invitez à un débat normal, passons au fond.
Votre propos, qui restitue l'argumentaire frontiste, fait comme s'il était obligatoire, pour le FN, d'emprunter de l'argent à une banque. Pourquoi donc ? Il me semble que, pour un parti politique (surtout un parti violemment opposé aux banques...), la première chose à faire est de se tourner vers ses électeurs et ses sympathisants.
Ce prêt est intervenu peu après un succès notable du FN aux élections régionales. S'il avait tellement besoin d'argent, pourquoi n'a-t-il pas lancé un appel à ses électeurs ? Un rapide calcul, basé sur le montant du prêt russe et le nombre des électeurs FN, montre que c'était tout à fait jouable. C'était le moment de surfer sur le succès.
L'argent des électeurs, ou même des sympathisants non électeurs, est par définition de l'argent propre. Qui paye, commande. En démocratie, il est normal que les électeurs commandent.
Alors évidemment, cela demande un travail démocratique : il faut convaincre les gens un par un. Il faut être convaincu que les hommes politiques sont au service du peuple. Le FN a-t-il la fibre démocratique ? Est-il disposé à considérer le peuple comme son chef, et non l'inverse ? J'ai un doute ; le choix de Moscou le conforte.
Je crois bien volontiers qu'aucune banque française n'a consenti à prêter au Front national. Si le FN était intelligent, il en concluerait que lébanks, en France, sont l'émanation de l'Etat, et que le culte de la Banque de France dont témoigne son programme est en conséquence une sottise. Cela est un aparté.
Vous dites qu'aucune banque américaine ne s'est portée volontaire pour prêter au FN. Que voilà une curieuse formulation ! Les prêts, il faut les solliciter. Cela ne tombe pas comme ça. Pourquoi voudriez-vous donc qu'une banque américaine "se porte volontaire" pour prêter au FN ? Un tout petit prêt, en plus, à l'échelle des entreprises et des Etats ! Et pourquoi une banque américaine, d'ailleurs ? Il n'y a que trois pays dans le monde, la France, la Russie et l'Amérique ?
Je ne suis pas un spécialiste des financements électoraux, mais il est tout à fait vraisemblable qu'aucune banque étrangère ne soit disposée à prêter à un parti français pour financer sa campagne électorale (je veux dire, hors magouilles politiques : sur la seule base d'une décision commerciale et financière). Le remboursement d'un tel prêt est basé sur la loi électorale française, il dépend du résultat des élections ; évaluer le risque nécessite donc une connaissance intime de la politique française. C'est beaucoup de risques et d'ennuis pour un bénéfice minime.
Enfin, et surtout, solliciter ce prêt, pour le FN, c'est signer une allégeance à Moscou. Cela est incontestable pour quiconque connaît un tant soit peu la politique étrangère de la Russie. C'est donc inenvisageable par principe.
La défense du FN, en l'occurrence, est exactement similaire à celle de cet immigrant illégal, en Allemagne (je peux me tromper de pays), qui a violé un petit garçon dans une piscine, et qui s'est justifié ensuite en disant qu'il s'agissait d'une urgence sexuelle : il n'avait pas eu de rapports depuis longtemps.
Eh bien, il en va du Front national comme de ce "monsieur" : il n'y a aucun droit de l'homme pour Abdoul Youssef (nom modifié) à avoir des relations sexuelles. Il n'y a aucun droit de l'homme, pour Marine Le Pen, à avoir un certain nombre de millions d'euros pour mener une campagne électorale.
Si elle n'arrive pas à les encaisser par des moyens légitimes (c'est-à-dire en demandant gentiment à ceux dont elle sollicite les suffrages), alors cela veut dire qu'elle ne les mérite pas. C'est aussi simple que cela.
Vous évoquez la question d'une "alliance" avec la Russie. Vous introduisez la notion d'alliance réversible ou irréversible, qui est effectivement une notion intéressante.
Je ne m'étalerai pas aujourd'hui sur le sujet, sinon pour dire ceci : c'est précisément parce que quelqu'un qui est candidat à la présidence de la République ne doit pas être soupçonnable d'être influencé, dans sa politique étrangère, par des intérêts particuliers, que demander et accepter un tel prêt est une forfaiture.
Si vraiment Marine Le Pen pense qu'une "alliance" avec la Russie est ce qu'il faut à la France, alors c'était une raison de plus pour ne pas solliciter ce prêt, qui n'a pu être consenti qu'avec l'aval de Vladimir Poutine lui-même.
Par ailleurs, une alliance est... une alliance. C'est-à-dire pas une relation de maître à esclave. Contrairement à ce que considère la Russie.
Enfin, la compromission du Front national et de la famille Le Pen avec le régime russe est très ancienne, et bien antérieure au prêt. Les Le Pen (Jean-Marie, Marine et Marion) et leur parti donnent des gages d'allégeance à la Russie depuis fort longtemps. Beaucoup d'entre eux sont encore plus compromettants que le fameux prêt.
Je ne citerai que la balade d'Aymeric Chauprade en Crimée occupée, alors qu'il était responsable des affaires étrangères au FN, pour faire semblant "d'observer" le faux "référendum", et lui donner de façon parfaitement frauduleuse et mensongère un vernis de régularité, afin de légitimer l'annexion de la péninsule en violation du droit international.
Cet acte illégal aurait dû valoir la réprobation la plus sévère à un Chauprade simple citoyen. Qu'il fut le fait d'un dirigeant d'un parti prétendant à gouverner, dirigeant au demeurant coutumier de telles provocations, ajoute au scandale.
Ce qui est certain, en tout cas, c'est que la prétention du FN à avoir "les mains propres" ne tient plus une seconde. Et ne parlons pas de sa prétention au patriotisme. Le FN ment, comme les autres. Et peut-être pire que les autres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 septembre 2016 à 00:15
"J'ai eu l'occasion de débattre une fois avec Laurence Rossignol au sujet de l'interdiction des fessées et je l'avais beaucoup appréciée." (PB).
Mme Rossignol effectivement a un très beau regard et de très beaux yeux, bon, ceci dit débattre de fessée quel intérêt ? Est-ce si important, je pense y avoir survécu comme beaucoup de ma génération ; on ne faisait pas tant d'histoire.
La fessée qui remet les idées en place et qui enlève les mains du pot de confiture, la fessée positive on n'en parle jamais.
Des causes à foison, pour un oui pour un non, des pétitions comme s'il en pleuvait, la starlette pour une cause dont on entend parler à longueur d'année, sans compter les variantes... Que de vent remué comme s'il fallait en faire une cause nationale. Sans arrêt des débats, toujours les mêmes, aux contours tellement flous qu'ils se perdent comme des ronds dans l'eau et bien sûr toujours les mêmes pour les commenter, des émissions quotidiennes sur le moindre mouvement des oreilles.
N'y a-t-il rien de plus important, on est vraiment les champions toutes catégories pour enfoncer des portes ouvertes, de celles qui sont mises au jour en permanence, fustigées, pourquoi veut-on en faire des caricatures en les dénonçant d'une manière isolée, rien de pire et contre-productif.
Il reste tellement à faire et dire qu'il y a la mer et que l'on parle de l'écume.
Rédigé par : Giuseppe | 11 septembre 2016 à 17:30
@JM50 | 11 septembre 2016 à 03:41
Hommes et femmes sont complémentaires. Ce qui ne sous-entend nulle supériorité ou infériorité de part ou d'autre mais est symptomatique de l'harmonie du monde voulue par le Créateur. Or, quand on aborde le sujet avec certains hommes phallocrates et sectaires, on constate le plus souvent qu'ils confondent féminisme et féminité. De même que leurs homologues femmes psychorigides pures et dures ont tendance à assimiler machisme et virilité. Ce qui n'a rien à voir !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 septembre 2016 à 15:20
@ Trekker | 11 septembre 2016 à 00:22
Je vous lis et vous ai lu avec attention. Vous l'avez compris, je rebondissais sur une partie du commentaire de semtob | 10 septembre 2016 à 00:28 à propos "du massacre des poussins..."
Je partage bien évidemment vos points de vue. Mais comment donc une République dite laïque peut-elle à ce point se mettre à genoux devant tant d'hypocrisie ? Il me faut croire que sur ce point spécifique aussi, les pressions géopolitiques sont réelles et puissantes.
L'anticipation n'ayant pas eu lieu, faute de clairvoyance (*) sur le long terme de la part des "chefs" successifs, pourtant choisis démocratiquement, il va donc falloir subir cette défaillance et corriger le tir. Sauf à trouver la parade géniale, ce sera long.
(*) à moins qu'une stratégie du long terme m'échappe.
Rédigé par : fugace | 11 septembre 2016 à 13:45
@Jm50
Le féminisme, lui-même enfanté par cet esprit de révolte, malgré le fait qu'il se soit désigné seul autorisé à parler de la femme, n'aime pas la femme. Il ne veut d'ailleurs pas la paix entre la femme et l'homme.
Très juste.
Ce féminisme ne cherche pas la paix, pas plus que la conciliation, il est avant tout un facteur de suspicion et de division.
Dans un autre domaine, il en va de même pour le prétendu antiracisme qui le plus souvent n'est qu'un racisme à rebours, cherchant en plus à jeter de l'huile sur le feu au lieu de favoriser un esprit de concorde.
Rédigé par : Exilé | 11 septembre 2016 à 11:01
@ Robert Marchenoir
« Marine Le Pen choisissant délibérément, aujourd'hui, de réclamer de l'argent au régime de Poutine pour augmenter les chances de son parti »
Ce n’est pas tout à fait ainsi que les événements se sont déroulés.
MLP a demandé aux banques françaises un prêt pour mener sa campagne, comme le font tous les partis.
Aucune banque française n’a accepté de lui accorder ce prêt. Elle l’a dit et répété, et à ce jour il n’y a pas eu de démenti.
Elle s’est donc tournée vers une banque russe, aucune banque US ne s’étant portée volontaire.
Je suis à demi-gêné par cette opération.
Effectivement un parti français ne devrait pas être financé par une banque étrangère.
Mais lorsqu’il s’agit d’éjecter du pouvoir une bande d’aigrefins plus ou moins trotskistes, quand ce ne sont pas des « centro-gauchos », on ne choisit pas forcément ses alliés et la fin justifie les moyens. Je suis cynique et pragmatique, ou l’inverse.
Dans une alliance, il faut choisir celle qui se révèlera réversible plutôt que celle qui sera irréversible.
Pendant longtemps l’alliance avec l’URSS était irréversible. Une fois adoptée le pays ne pouvait plus s’en défaire. J’ai donc été à la fois par idéologie anti-communiste ainsi que par souci d’indépendance, contre tout rapprochement avec l’URSS.
L’alliance avec les USA pouvait être réversible, on pouvait s’en séparer relativement, et le départ de la France de l’OTAN prouve que l’alliance avec les USA ne portait pas gravement atteinte à notre indépendance.
A présent, il semble que les positions soient inverses. L’alliance avec les USA semble irréversible aussi bien par des pressions économiques, le traité TAFTA par exemple, que par des pressions au travers d’organismes internationaux manipulés par les USA. Et je ne parle pas de l’U.E., puisque le Brexit me donne l’espoir que nous pourrons nous aussi en sortir.
J’ajoute que l’attitude des USA en Syrie est loin d’être claire. La façon dont les USA laissent les Turcs génocider les Kurdes après avoir soutenu ceux-ci un temps, me laisse dubitatif sur la fiabilité des USA.
Pour ce qui concerne le financement de certains organismes, il est d’usage, ce qui ne veut pas dire normal, que les Empires financent pour obtenir allégeance.
Là aussi je serai pragmatique, le syndicat FO, du temps de Bergeron, a été financé par la CIA, et ce fut une bonne chose pour contrebalancer l’influence de la CGT.
Le syndicat des camionneurs au Chili a été financé par la CIA pour déstabiliser Allende, et ce fut là aussi une excellente chose sur le plan stratégique. Le Chili devenant le symétrique de Cuba c’était la catastrophe pour le continent sud-américain. Mais aussi pour les Chiliens eux–mêmes comme on peut le voir au Venezuela en ce moment. Mais le sort des Chiliens n’était pas la préoccupation première de la CIA.
J‘en reste là, après cette longue, trop longue réponse.
Rédigé par : Tipaza | 11 septembre 2016 à 10:27
@JM50 11 sept. à 03:41
Oh, pauvres de nous les hommes. Pas facile de s'imposer. Un jour j'ai entendu un Monsieur (classe) dire à son collègue : c'est plus facile pour une femme de draguer un homme que l'inverse, quand j'aborde une femme, j'ai toujours peur de m'en prendre une. Je dis que tout se joue dans la courtoisie et dans le choix des mots. Faire un petit compliment gentil n'est pas interdit, sauf du genre : je me la ferais bien celle-là, elle a un beau c.., etc.
Entre hier et aujourd'hui.
https://www.youtube.com/watch?v=Q_RO4pKJZk
Rédigé par : Ellen | 11 septembre 2016 à 09:57
@Franck Boizard
Vu sous l’angle de l’entrisme destructeur, propre aux trotskistes, effectivement, ces gens-là ont réussi leur travail de démolition, qu’ils poursuivent d’ailleurs.
Mais il ne profitera pas à leur idéologie rouge, mais à l’idéologie verte et noire de l’Islam.
Une fois de plus les trotskistes auront gagné tactiquement mais perdu stratégiquement.
Le drame c’est qu’ils nous entraînent dans leur défaite.
Rédigé par : Tipaza | 11 septembre 2016 à 09:46
@Tipaza
J'approuve Bob.
Posez-vous une question : vous êtes trotskiste à vingt ans. Sur ordre, vous dissimulez votre trotskisme et vous infiltrez le Parti Socialiste. A 60 ans, vous arrivez enfin au pouvoir suprême. Mèneriez-vous une politique différente de celle, très destructrice, de François Hollande ?
Rédigé par : Franck Boizard | 11 septembre 2016 à 08:18
Il y a en filigrane de ces questions la prétention de la Modernité (rejeton issu des Lumières) de tout maîtriser, de tout penser, de "transformer le réel", d'instaurer un bonheur qui n'ait aucune filiation, et soit même en rupture, avec l'héritage judéo-chrétien.
Le féminisme, lui-même enfanté par cet esprit de révolte, malgré le fait qu'il se soit désigné seul autorisé à parler de la femme, n'aime pas la femme. Il ne veut d'ailleurs pas la paix entre la femme et l'homme.
Pour lutter contre les effets du machisme, de l’autoritarisme, du paternalisme, de la domination de l’homme sur la femme, qui existent, il ne veut pas entendre parler de réconciliation et de paix. Il se fait plutôt venimeux et préfère monter la femme contre l'homme et l'inciter à prendre le pouvoir.
Ce féminisme refuse de croire en cette sublime et merveilleuse différence sexuelle, et de sensibilité aussi, qui nous est donnée afin qu'elle soit la condition et le lieu de la rencontre, de l'amour et de la fécondité. Cette idéologie semble ne même plus accepter par exemple qu'il y ait une douceur féminine particulière et une vigueur proprement masculine...
Ce que veut ce féminisme c'est l'indifférenciation, qui rejoint la déconstruction commencée avec les philosophes français des années soixante qui a abouti à la décomposition de la famille.
Or l'homme et la femme, différents, sont faits pour éprouver la joie de s'enrichir, de s'embellir et de se compléter, car ils ne peuvent être accomplis l'un sans l'autre.
Quant aux comportements sexistes, le débat est impossible dès lors que l'on ose s'étonner que, d'une part, on assiste à une érotisation galopante voire une génitalisation des esprits encouragée par les courants progressistes ; au fait que les femmes veulent pouvoir plaire à qui elles veulent quand elles le veulent, en exigeant de pouvoir s'habiller et se comporter comme il leur plaît ; et que d'autre part on ordonne aux hommes d'être maîtres de leur sexualité et de leurs désirs !
Il y a toujours eu des comportements salaces, ce qui est triste sans doute, et des violences, ce qui est criminel, mais à présent on veut des hommes aux ordres de ce féminisme intégriste qui exige d'eux tout et son contraire.
Rédigé par : JM50 | 11 septembre 2016 à 03:41
@ fugace |e 10 septembre 2016 à 14:18
"Les animaux doivent être immobilisés avant leur saignée par des matériels de contention conformes, les bovins, les ovins et les caprins devant être immobilisés par un procédé mécanique"
Désolé mais ces mesures imposées lors des abattages rituels par le ministère de l’Agriculture, même quand elles sont respectées - ce dont on peut douter - traduisent une capitulation face à des exigences religieuses barbares. Après cela on peut toujours proclamer dans tous les discours officiels la primauté de notre droit et de nos pratiques sociétales usuelles sur les préceptes ou coutumes religieuses !
Ces abattages rituels n’ont d’ailleurs historiquement guère de lien avéré avec le Coran ou la Torah, ils relèvent uniquement de traditions ancestrales tribales moyen-orientales. Que certains pratiquants de ces deux religions défendent celles-ci urbi et orbi, traduit chez eux une forme de bigoterie bornée n’ayant guère de rapport avec le libre exercice de leur religion. Si ces mêmes pratiquants sont horrifiés par le fait de consommer de la viande non halal ou non casher, ils peuvent toujours consommer des produits non carnés et cela ne sera pas préjudiciable à leur santé !
Même si les bovins et ovins sont entravés selon les stipulations réglementaires, il n’empêche que ces animaux sont égorgés vivants ! Au nom du respect de ces coutumes barbares soi-disant consubstantielles à ces deux religions, pourquoi alors ne pas légaliser l’amputation des voleurs, la lapidation des femmes adultères, l'excision et l'infibulation des femmes prépubères, etc. ?
Certes moins grave : une bande de voyous maghrébins, en lapidant et rossant des femmes et des hommes à Toulon, n’ont fait que mettre en application la primauté des coutumes propres à leur religion. De même lors des incidents et bagarres sur la zone naturiste de la plage de la Lagune à La Teste-de-Buch.
Rédigé par : Trekker | 11 septembre 2016 à 00:22
@Tipaza | 10 septembre 2016 à 21:33
"Comment s’étonner après ça qu’ils trahissent leurs électeurs, puisqu’ils ont trahi leurs vingt ans".
Mais non. Ils n'ont rien trahi du tout. Ils sont dans la parfaite continuité de leurs convictions de Mai 68. Cohn-Bendit interpellant je ne sais quel ministre pour lui demander ce qu'il comptait faire pour l'épanouissement sexuel des jeunes, c'est exactement la même chose que Cohn-Bendit expliquant que le peuple n'a pas toujours raison (ce qui est d'ailleurs exact, mais tout est une question d'intention et de contexte).
Les futurs dirigeants du journal Libération, alors dirigeants de l'UNEF, choisissant délibérément de réclamer de l'argent au KGB pour développer leur mouvement (et l'obtenant, et le racontant aujourd'hui dans un livre qui vient de paraître et où ils ne semblent pas exprimer le moindre remords à cet égard), c'est exactement la même chose que Marine le Pen choisissant délibérément, aujourd'hui, de réclamer de l'argent au régime de Poutine pour augmenter les chances de son parti (et l'obtenant, et le racontant à qui veut l'entendre, et n'éprouvant pas la moindre gêne à ce sujet).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 septembre 2016 à 00:00
"Une cause est la manifestation d'une politique qui a échoué ou qui n'a plus le courage de transformer le réel" (PB)
Ce n’est pas la politique qui a échoué à transformer le réel, c’est le réel qui est incapable de s’adapter aux brillants projets des élites.
Un réel pitoyable comme le sont les futurs électeurs de Donald Trump, si on en croit Hillary Clinton.
Je suis certain que la quasi-totalité des bobos pense la même chose des électeurs du FN.
L’oligarchie ne prend même plus la peine de dissimuler son mépris.
"Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple" avait dit avec ironie Bertolt Brecht.
Mais c’est Cohn-Bendit qui a dit le plus sérieusement du monde: « Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison ».
Voilà comment on passe du stade d’étudiant libertaire, anarchiste, ou trotskiste comme beaucoup de dirigeants socialistes, à celui de politiciens repus et méprisants.
Comment s’étonner après ça qu’ils trahissent leurs électeurs, puisqu’ils ont trahi leurs vingt ans.
Rédigé par : Tipaza | 10 septembre 2016 à 21:33
Nous avons fait le tour de la rentrée télévisuelle !
Et nous avons conclu : nous en avons ASSEZ de la cause secte-islam-radical.
Et cela se prétend un pays laïque ?
Mais que fait ce gouvernement ? Il n'a pas compris la Constitution de la Ve ?
@carl roque
Vous avez raison ! Mais où ai-je parlé de travail égal ?
Savez-vous que vous êtes un marrant, vous, une fois !
..."enfin, dans ces configurations, il est doublement inadmissible que des femmes aient à subir des insultes et autre harcèlement dans des espaces de partage d'idées"... ça vous ne l'avez pas lu ?
Rédigé par : calamity jane | 10 septembre 2016 à 20:22
@agecanonix
"...d'ailleurs en 2020, Sapin sera dans une urne !"
Là vous êtes un peu dur !
Sapin, dans une urne, à 68 ans ?
Vous êtes démoralisant ! Pensez à Philippe Bilger, à quelques autres collègues âgés de ce blog, dont moi, et même probablement vous-même, avec un alias pareil.
Nous ne sommes tout de même pas des commentateurs d'outre-tombe.
Sauf bien sûr si vous le considérez comme un simple bulletin de vote.
Rédigé par : Claude Luçon | 10 septembre 2016 à 19:47
GG s'est encore pris les pieds dans son tapis de prière !
Ouvrez donc grandes vos oreilles petit calife de bazar :
Berdiaev était un philosophe chrétien dont les œuvres majeures (dont vous ignorez manifestement le b.a.-ba) reflètent son attachement au christianisme authentique. En interprétant l'une de ses citations à l'inverse de ce qu'il voulait dire, vous avez donc démontré votre ignorance doublée de bêtise et de sectarisme.
Et c'est une Mary bien réelle et qui elle n'a pas enfanté sous un palmier qui vous le dit !
Etonnant non ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 septembre 2016 à 19:14
@ Cher PB
"Il s'agira d'aller débusquer le sexisme partout où il se cache"
J'étais bien content ce matin de beurrer les biscottes au petit déjeuner, et mon épouse de les manger, non émiettées ! Figurez-vous qu'après la lecture de votre blog, hier matin, nous avons décidé, en tant que membres d'un couple où la parité femme/homme est parfaitement respectée depuis sa création, d'aller traquer le sexisme qui s'était peut-être installé chez nous, entre nous, à notre insu. Nous avons permuté nos lieux de vie personnalisés (chambre, salle de bains, dressing, fauteuils au salon, place à table...). Ce matin, au debriefing de l'opération, constat d'échec : rien trouvé, ni l'un ni l'autre, ni chez l'un ni chez l'autre. Et nous avons repris notre vie commune, très heureux de ne pas être des sujets potentiels d'inquiétude ou de préoccupation à venir pour madame Rossignol. Pour être dans l'air du temps et trouver un éventuel motif de condamnation à venir, j'ai proposé à mon épouse de lui faire venir un burkini à fleurs, proposé pour environ 20 GBP sur eBay.uk (made in China), mais elle n'a pas voulu. Qui pourrait, sur ce blog (femme ou homme) me faire une suggestion plus réalisable, susceptible d'être acceptée et appréciée, sans être pour autant plus onéreuse ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 10 septembre 2016 à 18:00
Quand 75% des Français déclarent ne pas être vraiment touchés par les termes de "République" et de "valeurs républicaines" employés par les politiques parce qu'ils sont "trop utilisés" et qu'ils ont perdu "leur force et leur sens", ce rejet impressionnant doit nous alerter et nous faire réfléchir sur ce catéchisme profane dispensé à profusion et qui n'a plus la moindre influence sur des citoyens saturés.
Vaste sujet.
Si la « République » - pourquoi cette majuscule ? - désigne en toute rigueur un mode de gouvernement comme un autre, si plusieurs pays dans le monde vivent en toute simplicité sous un régime de type républicain sans se croire obligés de grimper aux rideaux en y faisant référence à chaque occasion, en France la « République » s'est vu attribuer par substitution une charge à caractère quasi religieux alors qu'elle doit sa fondation à la récusation de la dimension religieuse du pouvoir royal, le Roi étant en quelque sorte le trait d'union entre le ciel et la terre.
Une forme de « religion de la République », aux aspects souvent grotesques, s'est développée très tôt souvent sous l'inspiration de cercles occultes - souvenons-nous du culte de la déesse Raison - et continue de se manifester de nos jours, pensons par exemple à certains propos explicites de M. Vincent Peillon en ce sens.
Notons au passage que les adeptes de cette religion s'estiment dispensés d'observer les contraintes de la laïcité qui devraient s'appliquer ici aussi...
Mais les Français, même s'ils ne sont pas nécessairement tous croyants ou pratiquants, sont encore imprégnés du sens du sacré et savent faire la différence entre une religion authentique axée sur la transcendance, universelle et de portée illimitée dans l'espace-temps, ayant l'éternité pour objectif final, et un régime temporel constitué d'hommes imparfaits voire mesquins s'étant comportés en singes de Dieu en ayant bricolé, sous un style aussi pompeux que prétentieux, des textes fondateurs présentant de graves lacunes, auxquels ils ont attribué une dimension universaliste alors qu'ils ne sont guère plus enthousiasmants que le règlement de la SNCF.
Quand les politiques se mettent à invoquer les « valeurs républicaines » (d'ailleurs assez mystérieuses), c'est généralement qu'ils cherchent à noyer le poisson en face de contradicteurs les mettant en face de problèmes concrets qu'ils sont incapables de résoudre ou bien qu'ils refusent d'aborder, le recours au prétendu caractère sacré des institutions leur permettant de déplacer les questions gênantes sur le terrain du Tabou, comme dans les sociétés primitives.
Et voilà pourquoi les Français en ont assez que l'on se moque d'eux en se voyant renvoyer sur les roses des prétendues « valeurs républicaines » à chaque fois qu'ils font part aux gens qui en principe sont leurs représentants de leurs inquiétudes sur certaines questions concrètes qui pourrissent leur vie.
Rédigé par : Exilé | 10 septembre 2016 à 17:14
@ Tipaza
Pour ce qui est de "la causalité de l'état calamiteux" de notre pays, j'ose espérer qu'une réponse sans ambiguïté y sera apportée en mai prochain !
@ agecanonix
Voilà une façon d'aller plus droit au but !
Rédigé par : Michel Deluré | 10 septembre 2016 à 16:13
Toulon, ville Califat outre-Maghreb : des islamistes caillassent des jeunes femmes en short...
Interrogés par Radio Loukoum, ils ont indiqué que ces meufs ne respectaient pas les préceptes du Coran, qu'ils en étaient encore traumatisés et qu'ils se devaient de sévir, étant donné que leur ville à majorité musulmane devait se plier aux moeurs et coutumes islamistes.
Suite à cette affaire, le créateur du burkini pense à créer un "SHORTKINI" : d'une seule pièce, du dessous du menton jusqu'aux chevilles, le foulard sera toujours obligatoire et les babouches continueront à cacher les pieds considérés symboles sexuels provocateurs par les islamistes ; reste au Conseil des Tas à donner son accord, pour l'instant ils ont moratoire sur la question, puis observatoire avant l'obligatoire ; les caillasseurs peuvent dormir sur leurs deux babouches.
Rédigé par : sylvain | 10 septembre 2016 à 15:06
Les causes produisent en général des effets. Mais d'où viennent donc ces causes infinies, dont tous les domaines de la vie sont complètement imprégnés ?
Un début de réponse ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_causes_et_effets.
Quelle que soit la fenêtre par laquelle on regarde, les causes ne cessent de défiler, aussi bien sur le temps long et très long, que dans l'immédiateté.
J'en rouvre l'une d'entre elles qui nous a été proposée par Robert Marchenoir | 07 septembre 2016 à 13:06 :
"Ecouter Bernard Lugan parler de l'Afrique "du Nord" est un plaisir rare."
Voici le lien qui vaut le détour : http://bernardlugan.blogspot.fr/2016/08/afrique-du-nord-bernard-lugan.html
Une leçon d'Histoire proche, dont les causes et les effets loin de s'atténuer, bien au contraire, sont à méditer, mais pas trop longtemps.
Agir sur la cause et non sur les effets s'il en est encore temps. Mais comment ? Les Berbères, un modèle ?
@ semtob | 10 septembre 2016 à 00:28
Le lien de cause à effet trouve hélas son sommet d'hypocrisie dans l'abattage rituel d'un autre temps.
La célébration de l’Aïd-al-Adha aura lieu cette année le lundi 12 septembre 2016. Afin de sensibiliser les particuliers, les opérateurs dans les sites d'approvisionnement et les opérateurs intervenant en abattoirs temporaires, un guide et des affichettes de recommandations ont été élaborés par l’ENSV en collaboration avec l’ Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA), avec le soutien du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Ces documents sont mis à disposition sur les différents sites d’abattage temporaires pendant l’Aïd-al-Adha. Une version traduite en arabe littéraire des différentes affichettes est également disponible (à l'exception de l'affichette sur manipulation et soins des animaux en marché en vif).
L’abattage rituel des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l’hygiène alimentaire et la protection de l’environnement.
***Il constitue une dérogation aux pratiques classiques de l’abattage, qui imposent un étourdissement préalable des animaux avant leur saignée.***
Les conditions dans lesquelles peut s’exercer cette "dérogation" sont les suivantes :
Les abattages rituels doivent avoir lieu dans des abattoirs agréés bénéficiant expressément d’une autorisation à déroger à l’obligation d’étourdissement.
Les sacrificateurs doivent être titulaires d’un certificat de compétence Protection animale (CCPA)
Les sacrificateurs doivent être habilités par des organismes religieux agréés par le ministre de l’Agriculture, sur proposition du ministre de l’Intérieur : la Grande Mosquée de Paris, la Mosquée de Lyon et la Mosquée d’Evry pour l’abattage halal et le Grand Rabbinat de France pour l’abattage casher.
Les animaux doivent être immobilisés avant leur saignée par des matériels de contention conformes, les bovins, les ovins et les caprins devant être immobilisés par un procédé mécanique.
extrait de http://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-labattage-rituel.
Rédigé par : fugace | 10 septembre 2016 à 14:18
@ Mary Preud'homme | 09 septembre 2016 à 18:39
"Plus la défense de notre belle langue, de notre culture, notre musique et bien sûr l'exaltation de la beauté féminine qui est la preuve tangible de l'accomplissement de la création."
Ah ! Enfin ! Nous allons peut-être découvrir la vraie Mary Preud'homme, la rose sous les épines, à force de la provoquer.
P.S. : A propos d'épines, j'ai bien entendu lu votre texte jusqu'au bout. Le paragraphe final où les épines recouvrent de nouveau la rose, votre passé d'escrimeuse a laissé des traces, agressif mais fair-play, je vous confirme que, comme Cyrano, vous pouvez dire :
"A la fin de l'envoi, je touche".
@ anne-marie marson | 09 septembre 2016 à 17:40
"Quant à la photo de Julie Gayet, je la trouve pornographique, et ce n'est pas la première fois, et pas seulement la concernant".
Il n'y a que certaines femmes qui peuvent être aussi dures avec leurs consoeurs
Cette jeune femme est ravissante et bien loin de la pornographie. Lisez le texte de Mary Preud'homme et repensez la femme.
Rédigé par : Claude Luçon | 10 septembre 2016 à 13:47
@ Michel Deluré | 10 septembre 2016 à 09:36
En langage populaire cela se dit :
- il n'y a pas de fumée sans feu,
- il n'y a pas d'effets sans cause,
et plus simplement :
- n'énumérez pas ce qui est interdit, la liste est trop longue, mais dites-moi ce qui est encore autorisé.
Rédigé par : agecanonix | 10 septembre 2016 à 12:38
Je partage avec vous, M. Bilger, la nausée des « grandes causes », celles que vous nommez et toutes les autres, sans oublier celle qui est la plus grande escroquerie du siècle, le réchauffement climatique et tout ce qui tourne autour, mais ce n’est pas ici mon propos.
Personne n’a posé la bonne question : quels bons conseils, quels apports positifs peut apporter Julie Gayet à la cause féminine dans la campagne de six mois (tiens, tiens) ouverte à l’initiative de l’Elysée ? Etre la « marraine » de l’opération anti-sexisme suppose qu’elle va déployer des trésors d’énergie pour « la cause ». J’ose à peine penser que, juste sept mois avant la grande échéance (on brade, tout doit disparaître !), il n’y a pas là une bonne petite opération de népotisme, un dernier petit bonus, pour la route, hein, c’est le contribuable qui paye. On ne me fera pas croire que sa position quasi officielle d’inspiratrice* du prince régnant n’est pour rien dans cette « promotion-canapé » (!) dont on aimerait connaître les droits et les devoirs, les rémunérations, primes, récompenses et autres compensations.
Je n’ai rien non plus contre Mme Rossignol bien connue pour son projet de loi contre la fessée qu’elle aurait cependant bien méritée pour avoir déclaré son horreur des « hommes de droite responsables d’IMPUISSANTER les femmes ». On avait déjà avalé la « bravitude » de Ségolène. L’ENA réserve bien des surprises.
Combien dénombre-t-on d’associations de défense du féminisme ? Il y a les plus connues, les Chiennes de garde, les FEMEN, pour les plus virulentes, mais combien d’autres ? Julie l’égayée va-t-elle « fédérer » tout ce beau monde dans une unanimité joyeuse ? Mises à part les arrière-pensées élyséennes, je ne suis pas certain que la solidarité aille au-delà de la connivence** de politesse.
Inspiratrice* : avec Egérie et Muse, grade le plus élevé dans la corporation.
Connivence** : aucun gros mot sous-entendu.
Rédigé par : Mitsahne | 10 septembre 2016 à 12:04
@ Mary Preud'homme
Je suis autant phallocrate que vous êtes perspicace. Celle qui a dit que l'on ne naît pas femme, on le devient, a juste oublié d'ajouter que l'on ne naît pas homme non plus, on le devient également. Et on devient une femme ou un homme si on arrive à avoir la force de sortir de la faiblesse de l'enfance qui vous attendrit tant personnellement et dans laquelle la christianisation vous enferme à vie pour mieux vous manipuler. Oui, le troupeau des christianisés ne connaît pas la liberté, c'est pour cela que ses filles sont capables de coucher avec les Boches, comme le montre le nombre élevé de récemment converties ayant fait allégeance à Daech, et que ses garçons sont capables de collaborer avec les Boches, en cherchant à détruire avec Daech, comme le montre ce blog, la République française qui seule garantit la liberté, l'égalité et la fraternité dans notre pays.
L'égalité, c'est d'ailleurs toujours l'ennemi qui en est la bonne mesure : tous ceux qui sont haïs par la populace christianisée et par Daech, comme ces femmes en burkini ou ces salafistes quiétistes, sont de fait mes égaux dans cette résistance purement française. Et ils sont mes frères dans cette guerre que nous menons ensemble pour une France libre, et donc nécessairement déchristianisée.
Rédigé par : Garry Gaspary | 10 septembre 2016 à 11:10
@ Michel Deluré 09:36
S’il reste d’actualité (si je puis dire) en philosophie, il y a longtemps que sur le plan scientifique, Platon n’est plus dans la course.
L’acausalité fait partie des hypothèses scientifiques les plus sérieuses, du moins dans certains domaines de la physique, et également de la psychologie où Carl Gustav Jung l’appelle synchronicité. Celle-ci se définissant par deux événements liés entre eux par le sens mais sans relation causale.
En revenant au domaine scientifique, la radioactivité, par laquelle les atomes radioactifs instables se transforment en atomes stables, relève de cette possibilité. On ne peut prédire à quel moment un noyau instable va éclater pour donner un ou plusieurs noyaux stables.
On définit une vie moyenne de l’ensemble d'une population de tels atomes, mais pas celle de chacun. Il y a là une acausalité qui semble réelle.
Hubert Reeves dit que :
« Ce plan acausal sous-jacent à l'existence des lois de la nature pourrait aussi sous-entendre également cette mystérieuse tendance de la matière à s'organiser et à se structurer pour acquérir des propriétés nouvelles dites "propriétés émergentes". L'histoire de l'univers nous montre la lente progression qui fait passer la matière de la simplicité à la complexité toujours croissante. »
Et il conclut royalement par ces lignes :
« …le plan acausal(...)serait celui sur lequel s'inscrirait la question du "sens" ou de "l'intention" dans la nature. Sur ce plan intemporel, la conscience de l'homme appartiendrait à l'univers comme inscrite dans son évolution. »
D’où je me hasarde témérairement à conclure que le jour où les causes des grands, des petits, des obèses, des anorexiques, des femmes, des chiens, des chats, des girafes n’auront plus droit de cité, nous aurons fait un grand pas en avant dans l’évolution de l’humanité.
Compte tenu de ce que sont les institutions internationales, ONU et autres, et la doxa victimiste d’une gauche encore dominante intellectuellement, ce n’est pas demain la veille.
L’acausalité un sujet de la campagne à venir ??
Une conclusion à lire au degré que vous voulez, mais je prends les paris qu'aucun politicien ne revendiquera la responsabilité, la causalité de l'état calamiteux dans lequel nous sommes !!
Rédigé par : Tipaza | 10 septembre 2016 à 10:21
Une belle bourde quand même, calamity jane : "Il est inadmissible qu'à formation et diplôme égaux, les femmes soient moins rémunérées que les hommes..."
Mais savez-vous où les différences sont les plus énormes entre hommes et femmes ? A diplôme et "travail égal" : dans les professions libérales où la différence dépasse les 30%... "Féministement", il faudra m'expliquer pourquoi quand une femme est son propre patron elle se paie beaucoup moins qu'un homme. Je crois fermement que c'est le terme à travail égal qui cloche, d'après les exemple que je vois autour de moi, il s'agit souvent d'un choix délibéré de limiter leur volume de travail. Comment expliquez-vous aussi que chez les jeunes diplômés les femmes gagnent plus aux Etats-Unis et qu'on constate la même tendance en France ?
Continuons à mettre toutes les tranches d'âge, toutes les professions, tous les temps partiels dans le même panier pour démontrer ce qu'il faut penser et surtout, ne regardons pas les faits.
Rédigé par : carl roque | 10 septembre 2016 à 10:10
Je lis dans l'Opinion en ligne : François Hollande cherche un directeur de campagne. Et pourquoi pas réintégrer une femme ? Valérie Trierweiler ferait un tabac comme en 2012 ?
Les trois femmes qui l'ont aidé à s'emparer de l'Elysée.
On dit merci qui ?
- Ségolène : au ministère Ecolo
- Valérie : directrice de campagne
- Julie : Amour, galipettes et féminisme
Sauf qu'en 2017, la place est déjà prise. Il lui faudra chercher un job ailleurs.
Rédigé par : Ellen | 10 septembre 2016 à 09:47
Platon disait que "Tout ce qui naît, naît nécessairement d'une cause". Attendons-nous par conséquent à l'avenir à une intense activité procréatrice de la part de nos législateurs vu le nombre impressionnant des causes qui surgissent sur tout et n'importe quoi.
Car le problème est bien là. Toute cause a sans doute sa justification, mais la multiplication, à une vitesse souvent effrénée, de ces causes a pour conséquence que le grand public finit par s'en désintéresser, n'étant plus capable de discerner parmi cette multitude ce qui est important de ce qui est accessoire, ce qui est urgent, prioritaire, de ce qui est secondaire.
Rédigé par : Michel Deluré | 10 septembre 2016 à 09:36
@semtob
Une pensée tout de même pour ces 40 millions de petites bêtes broyées vivantes sur l'autel de l'indifférence et ceci en France.
N'oubliez pas les équivalents humains broyés dans des conditions similaires dans une indifférence encore pire...
Rédigé par : Exilé | 10 septembre 2016 à 08:55
Cher Philippe,
Votre texte est intéressant comme très souvent.
Les illustrations le sont beaucoup moins.
Le problème de Gayet dans le relationnel de ce petit président dont nous attendons fermement le départ, c'est que le père de cette comédienne est l'ami intime de Cahuzac et qu'en plein mensonge des deux olibrius devant l'Assemblée nationale, devant les ministres et les Français, ce président n'a rien trouvé de mieux à faire que de se rendre chez l'ami intime de Cahuzac.
Si elle souhaite jouer ce rôle sauf pendant les vacances, période où elle a mieux à faire, cela ne regarde qu'elle.
Les histoires de c.. de Hollande ne sont que du cinéma à le voir coincé comme un mauvais potache. Il est un centre de moquerie internationale. Personne ne l'ignore pour en rire.
Rien à faire du féminisme actuel, également.
Le féminisme de la plume est mort. Ou la plume s'égare dans les guides des camions.
Cependant, n'oubliez pas de parler en milieu juridique du massacre des poussins mâles vivants et des canetons femelles dont l'élevage n'est pas rentable pour le foie gras. Ces derniers jours, les Allemands ont pondu une loi qui interdit ce massacre de jeunes animaux dont le sexe peut être déterminé avant de sortir de l’œuf.
Une pensée tout de même pour ces 40 millions de petites bêtes broyées vivantes sur l'autel de l'indifférence et ceci en France.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 10 septembre 2016 à 00:28
Bravo protagoras et Eglantine.
Le nouveau féminisme politiquement correct est absolument incritiquable.
Les faits les plus évidents sont indicibles : les hommes souffrent aussi et très gravement mais ce serait du sexisme de le dire.
Seules les femmes sont dignes d'intérêt (électoral) et savent souffrir, la preuve c'est que tous les médias et le gouvernement s'acharnent à nous le répéter.
Donc exit l'espérance de vie (plus de six ans de différence), exit les 92 % de décès dans la rue qui sont des hommes, exit les morts par violence (66%), exit les 80% de suicidés (8000 par an quand même), exit les moins de 40 % de garçons étudiant dans l'enseignement supérieur, exit les 40% de victimes de violences conjugales (hors décès) etc.
Rédigé par : carl roque | 09 septembre 2016 à 23:20
Il faut beaucoup d'imagination pour trouver de la pornographie dans la photo de Julie Gayet présentée par M. Bilger ! Les deux photos (Gayet et Rossignol) sont au contraire d'une banalité qui ne peut donner lieu à un quelconque commentaire.
Rédigé par : Mitsahne | 09 septembre 2016 à 22:56
@ breizmabro | 09 septembre 2016 à 16:38
Les deux seules causes auxquelles j’accorde de l’importance sont les femmes battues (une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint) et la maltraitance des animaux, notamment dans les abattoirs mais pas que.
Mais rassurez-vous je place les femmes en premier en ordre de priorité.
Rédigé par : Achille | 09 septembre 2016 à 21:41
Si Julie Gayet lit ces liens, il serait bon qu'elle les transmette à son caméléon gominé et teinté et botoxé au foie gras (anne-marie-marson) pour lutter contre le sexisme et rendre la liberté aux femmes. Mais en seront-ils capables ces deux-là ? Rien n'est acquis. La promo canapé dans les salons dorés du palais de la défunte princesse Eugénie n'est pas une assurance de compétence en ce domaine. A propos, il est de combien son salaire d'embauche à la jeune Julie ? Plus que le coiffeur de Hollande.
https://www.youtube.com/watch.com?v=OnSCHI_yzo
https://www.youtube.com/watch?v=qeWt9gvl-S4
@agecanonix 9 sept. à 17:05
"...Cela suffit, tous en costumes rayés et direction Cayenne"
Dites donc, vous voulez encore leur offrir des costumes ? Ca suffit, plus de dépenses sur les impôts. Des shorts rayés made in France payés au prix de gros feront l'affaire.
Rédigé par : Ellen | 09 septembre 2016 à 18:57
Cher Philippe Bilger,
Des causes vous en avez défendues toute votre vie avec une conviction et un talent (tant au tribunal, dans vos œuvres de l'esprit ou sur ce blog) que nul ne saurait vous contester, quand bien même il ne serait pas toujours d'accord avec vous. Et si vous êtes arrivé à saturation, c'est sans doute que vous déplorez, comme je le fais moi-même, au même âge que vous, le passage d'un combat ou d'un militantisme de conviction (et par conséquent indépendant des modes, de l'air du temps et de la durée) avec une adhésion de pur conformisme qui se résume trop souvent aujourd'hui à ne rien faire d'autre que bêler (de façon éphémère et béate) avec le troupeau !
Or comme l'écrivait Berdiaev « la liberté est héroïque, le troupeau ne connaît pas la liberté».
De mon côté, ma cause principale, après cinquante ans de vie adulte et bien des combats, n'a jamais varié et demeure toujours celle des enfants. Plus la défense de notre belle langue, de notre culture, notre musique et bien sûr l'exaltation de la beauté féminine qui est la preuve tangible de l'accomplissement de la création. Accessoirement, la cause qui fut celle de ma famille taino par alliance (coucou Savo !). Par conséquent que soient maudits les pauvres demeurés machistes qui n'ont de cesse que de cacher (par fanatisme ou complexe) cette beauté rayonnante de la créature que Dieu a voulu proclamer et glorifier dans ses œuvres de par le monde et jusqu'aux plus ignorés et méprisés !
Et pour ceux qui n'auraient pas compris mon raisonnement, rappelons que selon la Genèse l'homme fut créé avant la femme, le premier étant le brouillon et la seconde le chef-d'œuvre ainsi qu'il est de règle dans la création. Et outre la beauté esthétique première et accomplie la fameuse intuition féminine qui à défaut d'intelligence dûment reconnue (quoique ??) ne m'ont jamais fait défaut.
Par conséquent, que les barbus phallocrates et autres Gaspary, Nebout, subterfuges fanatiques (sans oublier les mythos mégalos obsolètes qui, par bêtise et refoulement, non seulement s'obstinent à nier mais à dissimuler par la contrainte cette évidence du rôle essentiel de la femme (signe et étoile) soient maudits. De même que les vieux dragueurs et obsédés minables qui sous le couvert de l'anonymat se croient tout permis sur ce blog. Si j'en croise un à Trifouillis-les-Oies, à Lucé ou ailleurs, il va se prendre un coup de pied dans les rotules, voire plus haut (à condition qu'il lui en reste) dont il se souviendra !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 septembre 2016 à 18:39
@ anne-marie marson | 09 septembre 2016 à 17:40
Bravo j'applaudis et je participe !
Moi non plus je n'aime pas les p... !
Rédigé par : agecanonix | 09 septembre 2016 à 18:20
@Eglantine
Personnellement j'en vois bien un : l'espérance de vie !
M'enfin, c'est vrai ça, comment se fait-il qu'une telle inégalité soit encore tolérée, au pays des droits de l'homme ?
Rédigé par : Exilé | 09 septembre 2016 à 17:44
Sur les photos publiées par Ph.Bilger, je remarque l'air "éthéré" des personnes sur les photos choisies de Madame Rossignol et de Julie Gayet.
Je trouve que Madame Rossignol avec son air niais ne sert pas la cause des femmes. Rien à voir avec Marie Curie.
Quant à la photo de Julie Gayet, je la trouve pornographique, et ce n'est pas la première fois, et pas seulement la concernant.
En face d'un "mac" gominé, coloré, et probablement botoxé en vue de la prochaine campagne présidentielle, mac qui en plus veut "protéger" les Français (pour ma part je n'ai pas besoin de ce genre de protecteur), je trouve que ce sourire est celui du bois dont on fait les pipes, qui j'espère n'ont pas lieu à l'Elysée.
Bref, je trouve cette photo de Julie Gayet de la plus haute vulgarité, et le message sur la cause de femmes inexistant par ces deux personnes.
Rédigé par : anne-marie marson | 09 septembre 2016 à 17:40
L'amplification de la démagogie du gouvernement n'aura plus de limite !
Sapin nous annonce une nouvelle fois une diminution de l'IR en 2017 (quand il ne sera plus là) et une diminution de l'IS en 2020 (même le patronat n'y croit pas) d'ailleurs en 2020, Sapin sera dans une urne !
C'est exaspérant d'avoir des répugnants comme ministres, ils sont bêtes à manger du foin et nous prennent pour ce qu'ils sont !
Cela suffit... tous en costumes rayés et direction Cayenne !
Rédigé par : agecanonix | 09 septembre 2016 à 17:05
@ sbriglia | 09 septembre 2016 à 11:52
Cet homme condamné à perpétuité pour un meurtre atroce n'a reçu aucune visite.
Ses enfants l'ont contacté un temps mais n'ont pas voulu le voir.
Que viennent faire les droits de l'homme dans cette affaire si personne n'a envie de le voir. Le remettre en liberté ?
Rédigé par : breizmabro | 09 septembre 2016 à 17:05
@ Achille | 09 septembre 2016 à 10:28
"Concernant la cause féminine et celle de la maltraitance animale..."
Oups, Achille, ou pas ? :-D
Rédigé par : breizmabro | 09 septembre 2016 à 16:38
M.Bilger, vous êtes un incorrigible amoureux des femmes ; j'imagine sincèrement en vous le "bon enfant", et ceci sans aucune ironie.
Pour particulariser la question, je prends le cas de Mesdames NVB et Rossignol (la "danseuse" du président ne présentant aucun intérêt, sauf peut-être, pour de brefs plaisirs ?).
Comme NVB, Mme Rossignol est le prototype caricatural des néo-féministes, des "Jeanne d'Arc" (figure que personnellement je déteste, comme Robin des Bois, d'ailleurs), qui ne savent exister que par le "sauvetage de (supposées) victimes", porte-parole des systèmes "victimes-vengeurs", en général insauvables car n'ayant aucun intérêt à être sauvés, qui eux-mêmes n'existent que par leur nuisance permanente justifiée par des injustices la plupart du temps imaginaires ou volontairement générées par eux-mêmes.
Banissement de la fessée ou de la prostitution ne sont que des emprunts à des idéologies puritaines d'origine luthérienne (pays du Nord) ou calviniste sectaire (USA), avec des rajouts musulmans devenus à la mode.
Des femmes s'occupant de vrais problèmes de femmes et d'hommes, en courant de vrais risques moraux voire physiques, il n'y en a plus sous nos latitudes... (Je pense à des personnes aussi dissemblables que M. Thatcher et S. Veil, femmes de vrai courage s'il en fut...)
Les NVB et Rossignol ne sont que des puritaines néoféministes loufoques, capables de transformer d'éventuellement vulgaires mais inoffensives préférences de petits notables ou petits chefs, en agression généralisée et violente de tous les hommes contre toutes les femmes.
A force de demander l'ouverture d'un monde sans désir masculin, elles n'obtiendront que l'ouverture d'un monde sans autres femmes que virtuelles (le mythe de Pygmalion et Galatée ne dit pas autre chose, et les "robots sexuels" ne sont guère loin).
Selon les lois antisexistes, faudra-t-il condamner des paroles ou écrits tels que :
"Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour"
"Madame, vous me faites bander"
"Dès que mon regard fut captif de votre minois, je fus possédé d'une intumescence génésique incoercible, que je vous conjure de m'aider à éteindre"
Rédigé par : protagoras | 09 septembre 2016 à 16:12
Une cause est la manifestation d'une politique qui a échoué ou qui n'a plus le courage de transformer le réel.
Mais pourquoi devrions-nous transformer le réel, quitte à le violenter ?
Cet entêtement stupide à nier le réel est la marque des gauches, et pour prendre un marqueur sommaire, nous savons combien de morts il a coûtées (et coûte encore y compris chez nous), sans compter les malheurs que nous devons encore subir de nos jours du fait de ce comportement malsain.
Au lieu de chercher à transformer le réel qui de toute manière ne fait pas de politique et aura toujours le dernier mot, ne serait-il pas plus sage de le prendre pour ce qu'il est et d'en tenir compte pour tenter d'en adoucir éventuellement certaines de ses manifestations les plus déplaisantes ?
Quand les idéologues déjantés qui nous gouvernent cesseront-ils de foncer droit dans le mur en répétant : « ceci n'est pas un mur, ceci n'est pas un mur » selon la méthode Coué ?
Rédigé par : Exilé | 09 septembre 2016 à 15:54
On ne les compte plus. Pour la cause animale : les chiens, les chats, les ours blancs de la banquise, les éléphants du Cameroun, les lions de Tanzanie, les pandas géants de Chine, les coraux, les baleines...
Plein de causes dont la plupart du temps l'appel au secours, envoyé par email, mentionne en fin de page, en rouge : "Envoyez vos dons à l'organisation protectrice".
L'effet de ladite cause étant de payer des salaires généreux à quelques malins se fichant royalement des bébêtes en voie de disparition.
Quant à la cause des femmes elle est en train de se transformer en femmes qui causent.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 septembre 2016 à 15:05