Cyrille Eldin a donné le coup d'envoi du Petit Journal le 5 septembre.
Il remplace Yann Barthès et, comme le médiatiquement correct le laissait prévoir, avant même le lancement de son émission les mauvais buzz la dénigraient en même temps que lui-même.
Je joue cartes sur blog. Je n'ai jamais apprécié Yann Barthès, son air de contentement de soi, de suffisance, en permanente et admirative représentation de soi à l'image, une ironie congratulant d'abord son auteur, une sorte de Ruquier intériorisé mais pas moins pénible pour autant.
Quant à Cyrille Eldin, j'ai été sensible à la fraîcheur de ses interventions, à son talent de comédien, à son esprit et à sa drôlerie qui lui permettait, avec finesse, d'obtenir des réponses ou au moins de n'être jamais rabroué. On sentait que sa personnalité, par certains côtés, le faisait échapper au pire des médias et l'aurait rendu apte, par ailleurs, à des exercices de haute volée ou de dérision souriante.
Comme, dans cet univers, il est généralement inconcevable d'exprimer la moindre critique sur ce qui a précédé, j'ai encore plus goûté le courage de Cyrille Eldin qui, moins englué dans le corporatisme que beaucoup d'autres, n'a pas hésité, avec élégance mais sans fard cependant, à jeter quelques pierres dans le jardin à peine effacé de Yann Barthès. Dérisoires sans doute pour ce dernier qui a sans cesse bénéficié d'une adhésion absolue de la part de ses confrères et consoeurs.
On a le droit, alors, de s'engouffrer dans cette brèche puisque les médias l'ont ouverte.
Après quelques compliments techniques, Eldin annonce que son Petit Journal sera "plus bordélique, plus proche du public... Il ne faut pas être dans le jugement...Yann Barthès a toujours eu du style, de la finesse, de l'humour mais ça pouvait devenir avec le temps un moralisateur...dans quelque chose où on pouvait stigmatiser, tourner en ridicule les uns, tenir à distance les autres. Mais si on veut être plus proche des gens, il faut écouter davantage le monde, les militants du Front de gauche, le FN, essayer de comprendre...(Le Monde).
La première émission de Cyrille Eldin, devinez quoi, a été massacrée et lui-même traité de "pâle copie" mais, pire, cette conception de l'information donneuse de leçons, autarcique et condescendante de Yann Barthès a été qualifiée "d'invention d'une nouvelle façon d'informer" et Eldin "d'amuseur" (Le Parisien).
J'entends bien que des goûts, des couleurs, de l'audiovisuel et de l'équipe de France de foot on ne peut pas discuter parce que chacun a ses préférences et ses têtes mais tout de même une telle perversion du jugement comme si une modernité et un jeunisme à attraper à tout prix faisaient perdre le sens commun !
Yann Barthès : "Regardez-moi comme je suis drôle". Cyrille Eldin se contente de l'être, c'est tout.
Je vais désespérer le Petit Journal progressiste d'avant, le must à louer par principe en osant comparer cette polémique avec mon expérience de Radio Courtoisie.
Celle-ci est qualifiée au mieux d'extrême droite, au pire de fasciste. Je n'ai pas envie de me battre en général pour sa cause mais de faire part de ma perception qui met en évidence un gouffre énorme entre le rejet et le mépris massifs et la réalité des pratiques médiatiques qui j'ai constatées.
Invité à plusieurs reprises, j'ai connu, une fois, un dialogue éprouvant, totalement antagoniste, voire violent avec Henry de Lesquen et il était clair pour moi que je n'y reviendrais plus si ce monsieur était mon contradicteur.
Pour les autres entretiens, j'ai été en face d'un duo poli et très professionnel : Alain Bournazel et Nicolas Stoquer. Pas une interrogation, pas une question qui aient été marquées par l'intolérance, le sectarisme ou l'approximation. Une parfaite honnêteté et objectivité qui m'ont permis, assez souvent en rupture avec la tonalité dominante, de développer en toute liberté ce que je pensais au sujet des thèmes politiques, judiciaires, sociétaux et culturels qui m'étaient proposés.
L'important est que j'étais situé dans un espace intellectuel et médiatique qui valait largement, pour ne pas dire plus, ceux que j'étais habitué à fréquenter par ailleurs.
Le 5 septembre, j'ai appris qu'Alain Bournazel était gravement malade et Nicolas Stoquer très ému par sa toute nouvelle solitude m'a durant trente minutes sollicité avec la même curiosité et la même intelligence qu'à l'ordinaire.
Cela ne dépasserait pas le champ de mon expérience personnelle si Radio Courtoisie, contre l'évidence, n'était pas stigmatisée injustement alors que d'autres émissions, partiales, partisanes, en connivence avec leurs invités, pâtissent de réponses convenues mais sont louées systématiquement.
Où est l'erreur?
Cyrille Eldin, qui a raison, a tort et Yann Barthès, qui avait tort, avait raison.
Et que pensez-vous des journalistes top-models recrutées par le présentateur ? C. Eldin dit qu'elles "ont des atouts". Cela doit sans doute être à cela que vous faites référence quand vous parlez de l'"élégance", de l'"esprit", de la "drôlerie" et de la "finesse" du présentateur ?
Vous fustigez les gens qui critiquent l’émission, mais bizarrement vous ne répondez jamais sur le fond des critiques.
Enfin c'est super qu'on vous ai trouvé. Puisque vous avez aimé le Petit Journal version C. Eldin, vous allez pouvoir nous expliquer la signification du sketch du burkini dans la piscine. Je suis sûr que c'est intelligent et drôle mais je n'ai pas encore trouvé pourquoi. C'est d'ailleurs souvent le cas avec C. Eldin, on sent qu'il veut faire de l'humour, il fait beaucoup d'effort, ça marche presque... mais finalement, non, l'humour c'est pas son truc.
Rédigé par : Thierry Fernand | 09 septembre 2016 à 00:40
@ Catherine Jacob 08/09/2016 18 h 45
Au temps pour moi, j'ai mal lu le nobiliaire, il y a effectivement un évêque de Beauvais en 1823, transféré à Rennes en 1825, chevalier de Saint Louis, décédé en 1855.
Gwir e oe genoc'h, vous aviez raison.
Rédigé par : Claggart | 08 septembre 2016 à 23:36
@Claggart | 08 septembre 2016 à 16:47
«Je ne connais pas vos sources concernant la famille de Lesquen, mais le nobiliaire de Bretagne ne cite pas cet évêque de Rennes. »
Quand on veut savoir quelque chose, une seule source ne suffit pas, sans compter que certaines comportent des erreurs, parfois volontaires et destinées à fabriquer des généalogies prestigieuses à certains mégalos du moment. La préface à l’histoire de Lorraine de Dom Calmet est à cet égard tout à fait édifiante, mais je n'ai pas sous la main de clichés de cette préface à vous produire. En ce qui concerne par ex. cet auteur, il n'avance rien qu'il ne dispose de documents probants, lesquels sont reproduits à la fin de l'ouvrage et il est même amusant de trouver dans ces mêmes documents des détails qu'il oublie de reprendre dans ses tableaux récapitulatifs. En particulier dans la correspondance du roi de France avec certains personnages de cette histoire.
En ce qui concerne cet évêque il figure sur la liste des évêques de Rennes ainsi que sur la liste des évêques concordataires de Beauvais.
Cf. Carte postale conservée aux archives de RENNES et publiée par Wiki.
@ Mary Preud'homme | 08 septembre 2016 à 16:07
« A noter que la particule n'est en rien un signe de noblesse et que seul le nom racine compte pour reconstituer la liste de la noblesse d'Ancien Régime ou de celle du XIXe siècle (Empire, Restauration...). (Catalogue de la Noblesse française, Régis Vallette) »
Parfaitement exact. Mais peu de gens semblent accorder de l'attention à ce détail pourtant d'importance. De fait, il arrive que le même personnage figure avec et sans particule dans des documents différents, chartes etc.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 septembre 2016 à 18:45
Sylvain : du vice, oui, mais de la tenue, disait Oscar Wilde...
Nous sommes entre gens de qualité, ne l'oubliez pas... même s'il y a des barbiers barbants sur ce blog.
Rédigé par : sbriglia@sylvain | 08 septembre 2016 à 18:01
Il m'est arrivé de très rares fois de regarder Yann Barthès. Il m'a alors diverti mais sans pour autant susciter en moi l'envie irrépressible de le suivre quotidiennement. Quant à son successeur, je ne le connais pas. Il est vrai que le petit écran ne m'accapare que très peu, préférant pour m'informer la radio et surtout l'écrit qui traite les sujets beaucoup plus sur le fond.
Le format télévisuel s'apparente plus au show, au paraître et se trouve trop soumis aux contraintes de l'audimat. Sans compter que trop souvent certains animateurs se soucient plus de leur propre image que de mettre en valeur le sujet qu'ils traitent ou la personne qu'ils interviewent.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 septembre 2016 à 17:48
@ subterfuge
"En un mot j'ai une overdose de notre société débile et entretenue comme telle."
Déjà en 1968 Daniel Guichard devait sans doute, être dans la même "disposition" que vous.
Un vrai bonheur cette chanson qu'il interprète en duo (avec, peut-être, Marie Laforêt ?) et qu'on peut écouter sur YouTube.
"Laisse tes journaux et puis viens voir la mer (1968)
Mireille Mathieu s'est acheté un vélo.
Mao-Tsé-Toung a maigri de 20 kg.
Johnson n'ira plus en week-end à Saïgon.
Une centenaire est violée à La Garenne-Bezons.
Refrain
Laisse tes journaux et puis viens voir la mer.
Éteins la radio et puis viens voir la mer.
Farah Diba attend un autre enfant.
Georgette Lemaire va entrer au couvent.
Laisse tes journaux et puis viens voir la mer
Éteins la radio et puis viens voir la mer
Les ouvriers sont en grève chez Cardin.
Le Shah d'Iran adore son petit chien.
Les non-violents dans la rue font la guerre.
Dutronc est élu député à Quimper.
Laisse tes journaux et puis viens voir la mer.
Éteins la radio et puis viens voir la mer.
Nasser et Nicoletta vont bientôt se fiancer.
Ya un nouveau curé à Camaret.
Oui mon gros toutou des îles on va aller la voir la mer
Rédigé par : marie | 08 septembre 2016 à 17:45
@Claggart | 08 septembre 2016 à 16:47
Saint-Brieuc c'est déjà pas jojo aujourd'hui, avec ses marchés dominicaux de prolos précaires en tong et pantacourts et marcel sous les aisselles, mais alors en 1441 j'imagine l'horreur.
Ne plus me déranger, je bronze sur mon plongeoir.
Rédigé par : Savonarole | 08 septembre 2016 à 17:33
@ Catherine JACOB 08 septembre 20 h 19
Je ne connais pas vos sources concernant la famille de Lesquen, mais le nobiliaire de Bretagne ne cite pas cet évêque de Rennes.
La branche aînée est référencée dans une montre de 1441 et est originaire de la paroisse de Pluduno, dans l’évêché de Saint-Brieuc.
Une autre branche compte un lieutenant au régiment de Penthièvre tué en 1795, lors de la malheureuse affaire de Quiberon.
Sur les armoiries de cette dernière figure effectivement un croissant.
Rédigé par : Claggart | 08 septembre 2016 à 16:47
@ Catherine JACOB
"...Ceci étant, les de Lesquen semblent originaires du Morbihan (XVIIIe) et les Delesquen de l’Orne (XVIIe)..."
Les familles de Lesquen (plus nom de domaine, château ou lieu-dit) étaient originaires de différentes régions de l'ancien duché de Bretagne correspondant aux départements suivants : Loire-Atlantique, Côtes d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan. Il s'agit des familles : de Lesquen de La Villemeuc et du Plessi-Casso - de Lesquen de Largentaye - de Lesquen de La Menardaye - de Lesquen de Kerhohant - de Lesquen du Plessis au Provost - de Goizac.
Parmi ces familles, seule demeure la branche des Lesquen du Plessi-Casso (d'extraction chevaleresque 1346) qui compte actuellement une quarantaine de descendants.
La famille des Lesquen (de) dont il question ici n'appartient donc pas à la noblesse authentique telle que recensée sur le Vallette, le seul ouvrage qui fasse autorité en la matière. Ce qui est le cas de deux familles sur trois (appartenant souvent à la grande bourgeoisie du XIXe et début du XXe). A noter que la particule n'est en rien un signe de noblesse et que seul le nom racine compte pour reconstituer la liste de la noblesse d'Ancien Régime ou de celle du XIXe siècle (Empire, Restauration...).
(Catalogue de la Noblesse française, Régis Vallette)
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 septembre 2016 à 16:07
@Robert Marchenoir
De Lesquen fait preuve d'une authentique xénophobie à l'encontre des Anglais et des Américains (et pour le coup, ce mot est parfaitement approprié).
Il est probable que M. de Lesquen s'applique surtout à se conformer à la raison d'être de la radio qui est la défense de la francophonie.
Rappelons tout de même que certains pays anglophones sont connus pour être particulièrement actifs pour éradiquer quand ils le peuvent toute trace de culture française (voire de présence française comme par exemple dans le Pacifique sud).
La gallophobie n'est pas un mythe.
Il est indéniable que de nombreuses institutions internationales cherchent à évacuer l'usage de la langue française (cf. les Jeux olympiques) et il est normal que des gens réagissent à ces comportements pas très amicaux.
Ceci dit, il existe des patrons d'émissions qui n'ont absolument aucuns préjugés à l'encontre des États-Unis d'Amérique :
http://www.radiocourtoisie.fr/34870/les-mardis-de-la-memoire-du-30-aout-2016-les-etats-unis-un-pays-a-decouvrir/
Le 28 septembre à midi, vous pourrez même écouter sur cette ligne Le journal du Nouveau Monde d'Evelyne Joslain.
Rien à voir avec la baraque à frites d'Henry de Lesquen, qui n'émet qu'à Paris, un programme unique (...)
Cette affirmation est un tantinet caricaturale.
Vous opposez une radio d’État qui n'est en réalité qu'une lourde machine de propagande à une petite radio libre financée par ses auditeurs pour justement entendre autre chose que de la propagande, propagande que les Hommes du Régime font payer avec cynisme via la redevance TV à ceux qui n'en veulent pas alors que par exemple ils regardent des émissions de stations étrangères.
De plus, Radio Courtoisie (qui n'émet pas qu'à Paris) a monté plusieurs fois des dossiers de candidature pour disposer de fréquences en « régions », mais ces derniers ne donnent pas lieu à des suites favorables, les fréquences étant souvent attribuées à des stations diffusant des musiques (?) à la mode dont l'espace est pourtant saturé au lieu de faire un peu de place à une radio culturelle.
Nous pouvons penser que des pressions d'ordre politique expliquent cela, mais cela n'est pas nouveau dans la France de la liberté d'expression à deux vitesses.
Rédigé par : Exilé | 08 septembre 2016 à 15:47
"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît." (Michel Audiard)
Une fois de plus les phrases d'Audiard nous reviennent en mémoire lorsque l'actualité journalière nous les rappelle.
Rédigé par : subterfuge | 08 septembre 2016 à 14:37
L'aristocrate de Radio Courtoisie m'évoque le roman de Thomas Mann - écrivain allemand de la décadence - "Les
Buddenbrook", saga interminable d'une famille allemande.
La première génération fait fortune par la sueur et le labeur.
La deuxième génération hérite de la fortune de papa et ne songe qu'aux honneurs, décorations, bals, sauteries et postes de prestige.
La troisième génération joue du violon et tout s'écroule...
Et c'est comme ça qu'on se retrouve à Radio Courtoisie.
Rédigé par : Savonarole | 08 septembre 2016 à 14:35
Voilà bien des années que je ne regarde plus la TV (ou exceptionnellement) et n'écoute plus la radio (sauf parfois France Culture), car je ne veux pas voir ou écouter des émissions stupides guidées par des présentateurs ou journalistes "répugnants".
Il reste la lecture, survoler Internet pour les infos, et puis toutes les passions que chacun porte en lui.
En un mot j'ai une overdose de notre société débile et entretenue comme telle.
Rédigé par : subterfuge | 08 septembre 2016 à 14:13
@Catherine JACOB | 08 septembre 2016 à 13:19
C'est ce que l'on appelle "une fin de race", finir ses jours à Radio Courtoisie ça doit réveiller ses ancêtres sous le catafalque.
Rédigé par : Savonarole | 08 septembre 2016 à 13:48
@sbriglia | 07 septembre 2016 à 15:58
« Ôtez-moi d'un doute : Henry de Lesquen, ce n'est pas l'acteur qui joue le rôle de Monsieur Le Quesnoy dans "La vie est un long fleuve tranquille" ?
Sa photo de profil, sur Wiki, me rappelle étrangement quelqu'un...
(Hélas, Catherine Jacob, je ne sais insérer des clichés) »
D’après Wikipédia :
• Benoît Magimel : Momo Groseille / Maurice Le Quesnoy
• André WILMS : M. Jean Le Quesnoy
• Emmanuel Cendrier : Pierre Le Quesnoy
• Guillaume Hacquebart : Paul Le Quesnoy
• Jean-Brice Van Keer : Mathieu Le Quesnoy
Sinon, la famille d’Henry de Lesquen résiderait au Château d’Échauffour dans l’Orne, où le marquis de Sade fut assigné à résidence en 1763. Propriété de son beau-père, Claude-René de Montreuil, président à la cour des aides de Paris, la marquise de Sade, Renée-Pélagie de Montreuil, après sa séparation avec le marquis en 1790, résidera au château avec sa fille la plus grande partie de l'année jusqu'à sa mort en 1810.
Ceci étant, les de Lesquen semblent originaires du Morbihan (XVIIIe) et les Delesquen de l’Orne (XVIIe).
Il existe un Claude-Louis de Lesquen né le 23 février 1770 au manoir du Bouillon à Trégon (Côtes d’Armor) et mort le 17 juillet 1855 à Dinan. Il fut évêque de Rennes de 1825 à 1840. Il est le fils de Charles-Yves de Lesquen, seigneur de Saint-Lormel – dont le nom viendrait de Saint Lunaire (parfois appelé Lenor, comme l’adoucissant du linge, ou Lormel)-, et de Françoise-Yvonne-Corentine de Lesquen qui ont émigré à la Révolution.
On retrouve le croissant de lune sur les armes de l’évêque dont les étoiles pourraient symboliser les hommes égarés en mer qui se repèrent aux étoiles. Simple supposition toutefois. La date de création du blason n’est pas indiquée.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 septembre 2016 à 13:19
« Cyrille Eldin, qui a raison, a tort et Yann Barthès, qui avait tort, avait raison »
Et en ces temps de crise où l'on ne comprend plus grand-chose à la politique que nous proposent les candidats pour 2017, vu qu'ils nous disent tout et son contraire, mieux vaut avoir tort avec Yann Barthès que raison avec Cyrille Eldin.
@ sbriglia | 08 septembre 2016 à 09:59
Vous n’avez pas essayé la série « Plus belle la vie » sur France 3 ?
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2016 à 12:45
@sbriglia | 08 septembre 2016 à 09:59
"J'ai éteint le poste, me suis servi un spritz bien frais, bourré ma pipe et sorti mon chien (dans l’ordre svp)."
Moi aussi, hier soir je suis rentré bourré, j'ai fumé mon chien, j'ai baisé ma pipe et j'ai dégueulé sur ma femme ; dans quel ordre ? Ben ché pu !
Rédigé par : sylvain @ sbriglia | 08 septembre 2016 à 11:53
J'ai tenu trois minutes : je crois qu'au-delà de 17 ans un tel ramassis de Lolita béates, applaudissant toutes les minutes sur commande, la lourdeur des efforts de l'animateur pour vainement retenir l'attention, sont autant de tortures infligées à un cerveau normal...
J'ai "zappé" sur la 5 : tout aussi affligeant avec les rires de potaches moquant les bonnes joues de l'ineffable Cohen ; de l'entre-soi quasi incestueux de bobos qui se prennent pour le nombril du monde et qui n'en sont que les dérisoires paillettes.
J'ai alors essayé la 7 et "28 minutes" : j'ai cru être dans un phalanstère maoïste des années 80...
J'ai éteint le poste, me suis servi un spritz bien frais, bourré ma pipe et sorti mon chien (dans l’ordre svp).
Rédigé par : sbriglia | 08 septembre 2016 à 09:59
Comment ces "animateurs" peuvent-ils encore revendiquer le titre de journaliste alors qu'ils se comportent comme de vulgaires courtisans (l'invitation par SMS à l’Élysée de Cyrille Eldin en est la triste illustration) et que leurs interventions toujours très orientées (et souvent très moralisatrices) ne servent qu'à alimenter ce spectacle médiatique qu'est devenu la politique (et qui ressemble de plus en plus au concours miss France ou plutôt mister France, il suffit de voir la "popularité" d’Emmanuel Macron qui n'a rien démontré au gouvernement mais plaît aux "ménagères").
Rédigé par : Bibasse | 08 septembre 2016 à 09:50
Ces animateurs Canal+ ont délibérément sonné le glas de la confiance en la politique. Quant aux politiques, ils pensent pouvoir se réhabiliter en frayant avec ceux-là même qui les ont réduits à l'état de guignols.
Rédigé par : JM50 | 08 septembre 2016 à 05:30
Bonjour,
Je n’ai jamais écouté Radio Courtoisie et franchement rien ne m’attire vers cette radio.
Le matin je me réveille en écoutant l’édito de Thomas Legrand sur France Inter. Ça me met en forme pour la journée. D’une façon générale je reste branché sur cette station car elle offre une série d’émissions très intéressantes.
Quant à l’émission en clair de Canal Plus de la soirée, je l’ai suivie pendant un moment. J’aimais encore bien le Petit Journal de Yann Barthès, caustique à souhait. C’est vrai qu’il a un petit air arrogant qui peut agacer, mais il a du talent.
Celui qui m’a définitivement convaincu que je n’avais pas « l’esprit Canal » c’est Antoine de Caunes et ses outrances grotesques. J’ai bien essayé de résister, aidé en cela par la miss météo dont la finesse d’esprit n’avait rien à envier à son physique avenant.
Puis finalement j’ai laissé tomber définitivement cette émission.
Cyrille Eldin, connais pas. Vu qu’Antoine de Caunes a été viré, je vais peut-être retourner jeter un œil à cette émission afin de juger par moi-même si les propos peu amènes de la presse sur Cyrille Eldin sont justifiés ou pas.
Il faut toujours un petit temps d’adaptation lorsqu’un nouvel animateur remplace le précédent qui avait laissé son empreinte. Rien de pire que de se laisser enfermer par ses habitudes.
Rédigé par : Achille | 07 septembre 2016 à 21:51
"Je n'ai jamais apprécié Yann Barthès " (PB).
Là je trouve notre hôte un peu dur, tous ces personnages de télé ont la tête qui enfle, on peu les comprendre.
Certainement capricieux, mais quand on lit les exigences de certains, c'est peu de chose.
Pour l'avoir vu parfois, je lui trouvais un air malicieux, évidemment content de lui, mais tous les jours à l'antenne et faire une émission qui cartonne doit faire tourner la tête.
J'ai oublié le nom d'un footballeur d'un club espagnol qui voulait qu'une plage soit privatisée entièrement pour lui, le président du club concerné l'ayant ramené à la raison.
Après quand on n'aime pas, et je me jette la pierre, on trouvera toutes les bonnes raisons pour justifier notre jugement et essayer de nous donner le beau rôle, surtout quand ce n'est pas tout à fait équitable.
Là n'est pas l'essentiel, il est vrai que ces personnages font aussi l'opinion et les ignorer n'est pas raisonnable, surtout pour un politique.
Le côté voyeur ou acide fait partie aussi de l'information et ce n'est pas par hasard si le public parfois les encense bien malgré nous.
Rédigé par : Giuseppe | 07 septembre 2016 à 21:24
@marguerite devos
"Le rappel de votre dialogue éprouvant avec Henry de Lesquen me fait penser à l'attaque d'hier soir menée par l'équipe de C à vous envers Eric Zemmour. C'était éprouvant."
Pas d'accord, Cohen et Lapix ont pris un cours sur l'islam sans pouvoir contredire Zemmour.
Rédigé par : caroff | 07 septembre 2016 à 19:27
Ma vie, hors de France, ne me permet pas de juger, toutefois on peut s'interroger sur les décideurs médiatiques car ce sont eux les responsables.
Les saltimbanques n'y sont pour rien.
Mais, bon sang, qui a donc décrété qu'Ariane Massenet ou Antoine de Caunes, Laurent Ruquier, Didier Porte, Stéphane Guillon ou Cyrille Eldin avaient "un humour fou" ?
Mais qui a décrété cela ?
Avez-vous déjà ri sous les trois septennats de Guy Bedos ?
Déjà Baudelaire dans son introduction des Fleurs du Mal évoquait "les forces obscures", qui sont donc ces couillons qui nous prennent pour des couillons ?
Ce sont les mêmes qui dès 2012 nous chantaient "l'humour fou de Hollande et son sens inné de la synthèse", on en voit aujourd'hui le résultat, une gauche façon puzzle...
Aujourd'hui c'est Monsieur Blagounettes.
Et cette gauche médiatique qui se veut "plurielle", comme ils nous soupaient déjà sous Jospin, plurielle au point de ne plus trouver l'interrupteur.
Dès qu'on tente de déplacer un "humoriste" ou un censeur moraliste des chaînes publiques vers les chaînes privées c'est la catastrophe, Sophia Aram, Pascale Clark, François Morel, Lefait, plus personne n'en veut.
Le public a compris que ces gars-là ne peuvent plus encaisser des milliers d'euros mensuels et nous faire croire qu'ils sont de gauche. Stop, basta.
Quand les Français ont appris que chaque marionnettiste des guignols émargeait à 60 000 euros mensuels, Bolloré a compris sa douleur.
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2016 à 17:28
Franchement QUI peut bien regarder le Petit Journal à part les pré-ados et les retraités ?
QUI peut bien regarder ces bobos parisianos qui grâce à leur carte de presse (chèrement acquise - tout a un prix ;)) nous font croire que EUX sont au coeur du sujet.
"Le monde est un spectacle
Il nous faut des miracles
Des meurtres, des amants
Et des enterrements
Chantons les marionnettes
Les princes des manchettes
Que l'on anoblira grâce à la caméra
(...)
Et lorsque le sang coule
Sur les fous, sur les foules
S'il va du bon côté
Ca peut se raconter
Mais il peut faire tache
De grâce qu'on le cache
Sous la soie des papiers
Des mariages princiers (Guy Béart)
Par contre j'aime bien Catherine et Liliane. Ca ne donne pas de leçon "MOI JE sais ce qu'il faut que vous pensiez" et c'est souvent très drôle.
Rédigé par : breizmabro | 07 septembre 2016 à 17:25
Je pense que ce remplacement/déplacement va passer aux oubliettes, à côté du procès Cahuzac et les tribulations d'un ministre, de son argent, un vrai roman pour le prix du meilleur économiste, s'il existe.
Sans GPS vous êtes fichus.
Rédigé par : Giuseppe | 07 septembre 2016 à 16:50
Ôtez-moi d'un doute : Henry de Lesquen, ce n'est pas l'acteur qui joue le rôle de Monsieur Le Quesnoy dans "La vie est un long fleuve tranquille" ?
Sa photo de profil, sur Wiki, me rappelle étrangement quelqu'un...
(Hélas, Catherine Jacob, je ne sais insérer des clichés)
Rédigé par : sbriglia | 07 septembre 2016 à 15:58
Certes à petites doses, mais bon j'aimais bien Yann Barthès. Il y a eu de vraies dénonciations de choses inacceptables, bien qu'en touches peut-être un peu légères.
Ceci dit entre écouter un album de Bob Dylan et regarder le Petit Journal, je ne balance pas. J'aime sa mélodie mélancolique et nasillarde et le son de l'harmonica. ça c'est de la vraie contre-culture et qui parle au cœur et non à la pointe de méchanceté tapie en chacun d'entre nous. And it's a hard, it's a hard, it's a hard, and it's a hard - It's a hard rain's a-gonna fall.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 septembre 2016 à 13:11
Henry de Lesquen est en effet très pénible par moments. C'est un homme très intelligent et cultivé, et je partage la plupart de ses convictions politiques (tout en étant vigoureusement opposé à certaines d'entre elles) ; mais il est souvent insupportable à la radio, que ce soit pour ses invités ou ses auditeurs.
Il passe son temps à couper la parole et à contredire, et il est capable d'agresser certains de ses hôtes quand ils ont des opinions qui lui déplaisent, tentant d'imposer les siennes à sa place et les empêchant de parler. Y compris quand ses connaissances sur un sujet sont douteuses, ou quand son point de vue est fortement contestable.
Il est, en fait, la caricature du haut fonctionnaire français - ce qu'il est. Persuadé qu'il fait partie d'une race supérieure à celle du commun des mortels, et qu'il est venu au monde pour faire prévaloir ses objectifs y compris contre la volonté du petit peuple s'il le faut, puisque c'est pour son bien.
En ce sens, il n'y a pas moins "anti-système" qu'Henry de Lesquen, malgré sa posture. On peut d'ailleurs en dire autant de certains abonnés de Radio Courtoisie, comme le député Les Républicains Jacques Myard, moulin à paroles aussi fat qu'ignorant.
De Lesquen fait preuve d'une authentique xénophobie à l'encontre des Anglais et des Américains (et pour le coup, ce mot est parfaitement approprié). Non content d'attaquer la politique de ces pays sans les connaître et sans arguments sérieux (ce en quoi il rejoint une grande partie de ses compatriotes), il pousse jusqu'au ridicule son fascisme de chef de bureau anti-anglophone à l'antenne, et va jusqu'à dénigrer la langue anglaise elle-même qu'il insulte de façon parfaitement grotesque, alors qu'il serait probablement incapable de demander son chemin en anglais à Londres, voire à Zürich.
Je passe sur sa présence au dernier dîner de Rivarol dont l'invité-vedette fut Robert Faurisson, qui délivra une fois de plus ses pénibles sornettes sur la prétendue inexistence des chambres à gaz, accueilli aux cris de "Faurisson a raison" et acclamé debout à l'issue de sa prestation - y compris par Henry de Lesquen. Jean-Marie le Pen, au moins, avait eu l'habileté de s'éclipser avant le discours du vieux prof de français dévoyé.
Une fois de plus, on voit à quel point l'anti-anglo-saxonisme est proche de l'antisémitisme - ce qui colle avec le fort tropisme pro-russe de Radio Courtoisie. Pour Staline aussi, les Juifs étaient des espions américains.
Il n'en reste pas moins que Radio Courtoisie présente des émissions de grande qualité et des intervenants passionnants, à côté d'émissions faites par des amateurs ridiculement mauvais, et d'autres marquées par un parti pris extrême et une ignorance sidérante.
On reprochera aussi à Radio Courtoisie d'être obsédé par certains sujets jusqu'à la caricature. Combien de fois faudra-t-il revenir sur la nostalgie et le ressentiment des partisans de l'Algérie française ? Combien de fois faudra-t-il insister sur les beautés du règne des Roys de Frônce ?
C'est très joli, la monarchie du temps jadis (quoique, à mon avis, davantage vu de loin que de près), mais enfin cela n'a pas le moindre rapport avec les questions du temps présent, qu'on n'a pas la moindre chance de régler en rêvant au retour du Roy.
D'ailleurs, de nombreux sujets cruciaux pour l'époque sont ignorés par Radio Courtoisie. Le parti pris des deux seules radios culturelles françaises est suffocant.
Allumez France Culture, et une fois sur deux jaillira du poste une voix à l'accent africain expliquant les mystères de la poterie sénoufo du XIVe siècle, ou une voix à l'accent arabe se plaignant des ravages de la finance ultra-libérale au Burobistan.
Allumez Radio Courtoisie, et une fois sur deux jaillira du poste une voix de grabataire franchouille racontant pour la millième fois le massacre de la rue d'Isly, et expliquant à quel point les indigènes nous étaient reconnaissants lorsque nous occupions l'Algérie.
A côté de cela, il y a des intervenants passionnants qu'on n'entend nulle part ailleurs. Ecouter Bernard Lugan parler de l'Afrique est un plaisir rare.
On finira, pour la bonne bouche, sur le grotesque petit manège de la "cotisation" de Radio Courtoisie, orchestré à l'antenne par Henry de Lesquen, qui montre bien, par là, qu'il est libéral quand ça l'arrange.
Dans tous les pays normaux, chez tous les peuples normaux (par exemple, et au hasard : chez les Américains -- et je suppose au Burobistan aussi), un média qui vit intégralement de l'argent de ses donateurs passe son temps à courtiser son public. Pas en France, pas à Radio Courtoisie.
A Radio Courtoisie, un auditeur qui ne paye pas de "cotisation" (c'est-à-dire l'écrasante majorité d'entre eux) est officiellement qualifié à l'antenne de "passager clandestin". Bah oui, les gars dépendent intégralement de leurs auditeurs pour payer leurs techniciens, et ils trouvent tout à fait normal d'insulter régulièrement la quasi-totalité des gens qui les écoutent.
Le don n'est pas considéré comme un bienfait, mais comme un dû : c'est bien la moindre des choses que vous nous donniez du pognon, bande de petits chenapans, vu tout le mal qu'on se donne pour vous.
Cette servilité est d'ailleurs intégrée par les auditeurs, qui s'excusent souvent d'avoir été des "passagers clandestins" lorsqu'ils font un don pour la première fois.
D'ailleurs, de Lesquen est trop aristocrate pour accepter des dons : il s'agit d'une "cotisation", à renouveler une fois par an. Pas question d'accepter des chèques ponctuels : que voulez-vous que nous fassions de vos trois euros et demi, mon brave ?
Non seulement il faut allonger la monnaie tous les ans, mais en plus il y a un "minimum" : en dessous de 40 euros, ce n'est même pas la peine de sortir la carte bleue.
Dans toutes les associations qui vivent de la charité publique, tous les dons sont acceptés, même les moins fréquents, même les plus modestes. Peut-être indiquera-t-on un "don minimum suggéré", mais on ne se donnera certainement pas l'outrecuidance de rembarrer un bienfaiteur parce qu'il ne donnerait pas assez.
Radio Courtoisie pousse le culot jusqu'à marteler régulièrement que la cotisation "normale" serait celle qui équivaudrait à la taxe audiovisuelle, soit 120 euros ! T'as raison, neuneu, les gens payent déjà une taxe exorbitante à l'Etat pour un truc dont ils n'ont pas besoin, donc ils peuvent bien donner autant à Henry de Lesquen, y'a pas d'raison.
Sans compter qu'il s'agit là d'une escroquerie manifeste. Quand bien même le prix de la radio-télévision d'Etat serait un étalon légitime, la taxe audiovisuelle donne "droit" à une vingtaine de chaînes de radio et de télévision différentes, reçues en tout point du territoire national et employant une quinzaine de milliers de personnes !
Rien à voir avec la baraque à frites d'Henry de Lesquen, qui n'émet qu'à Paris, un programme unique, réalisé par une poignée de gens qui sont pour la plupart des bénévoles.
On retrouve bien là la mentalité étatique, socialiste, anti-libérale, selon laquelle tout votre argent nous appartient par défaut, donc vous pouvez bien nous le donner puisqu'on travaille pour votre bien. Si d'aventure vous n'avez pas la télé et que vous ne donnez pas vos 120 euros à l'Etat, eh bien il faut nous les donner à nous, on y a droit. Toute réticence de votre part s'apparenterait quasiment à de la haute trahison, et nous dénoncerons les mauvais Soviétiques à la une de la Pravda une fois par semaine.
Cette mentalité de hauts fonctionnaires n'est nullement l'apanage de Radio Courtoisie : on la retrouve dans de nombreux recoins de la réacosphère : sur Fdesouche, sur le Salon Beige... et, naturellement, dans la France entière.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 septembre 2016 à 13:06
Peut-on être aussi dans la nuance, apprécier telle chose et son antagonisme apparent ? Le Petit Journal de Yann Barthès avait certes cet aspect bobo moralisateur mais il a aussi innové dans le décryptage du discours politique, notamment en isolant les éléments de langage sur un sujet donné. L'équipe était hétérogène, en genre et en talent, mais le jeune Martin Weill est prometteur.
D'un autre côté, Cyrille Eldin a les qualités de l'impertinence et de l'insistance dans ses interventions mais il n'atteint pas au niveau de celui qui est visiblement son modèle, John Paul Lepers, quand celui-ci officiait dans le Vrai Journal de Karl Zéro.
Je n'ai pour le moment regardé aucune des deux nouvelles émissions citées.
S'agissant de Radio Courtoisie, il n'y a pas de contradiction entre son orientation idéologique à l'extrême droite et la courtoisie de ses animateurs. l'un n'exclut pas l'autre. J'ai essayé plusieurs fois par curiosité mais c'est quand même indigeste pour moi. Henry de Lesquen est un cas pathologique, il vit dans un monde qui n'existe pas, qui n'a d'ailleurs jamais existé.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 07 septembre 2016 à 12:49
Je n’éprouve que peu d'intérêt pour le Petit Journal, de l'un comme de l'autre. A tout prendre je préfère certes l'humour de Cyrille Eldin.
Ceci étant, le Canard Enchaîné de ce mercredi vient d'habiller Cyrille Eldin pour l'hiver en rapportant que, pour épater une compagne, il a directement appelé François Hollande à l'Elysée qui l'a immédiatement reçu...
On reste donc dans la petite connivence médiatico-politicienne.
Rédigé par : Robert | 07 septembre 2016 à 11:23
"Où est l'erreur ?"
Vous ne l'avez pas trouvée ?
C'est la marche logique des affinités électives... Rien là que de tout à fait normal, et peu fascinant.
Vous appréciez Eldin, c'est bien, vous n'aimez pas Barthès, pourquoi pas.
Telle radio trouve votre agrément, soit...
Mais encore ?
M. Bilger, du fond, c'est ce qui manque le plus !
Rédigé par : duvent | 07 septembre 2016 à 11:02
Le rappel de votre dialogue éprouvant avec Henry de Lesquen me fait penser à l'attaque d'hier soir menée par l'équipe de C à vous envers Eric Zemmour. C'était éprouvant. Sinon je pense exactement comme vous en ce qui concerne Y. Barthès.
Rédigé par : marguerite devos | 07 septembre 2016 à 09:16
Celle-ci est qualifiée au mieux d'extrême droite, au pire de fasciste.
Ce n'est pas parce qu'elle est qualifiée ainsi par des gens pas toujours très bien intentionnés que c'est le reflet nécessairement de la réalité.
D'après son cahier des charges, cette radio est ouverte à toutes les droites, y compris par exemple à des gens issus du gaullisme historique.
Le principe adopté par cette radio est de confier chaque émission à un patron qui est parfaitement libre de lui donner le ton qu'il souhaite, parfois sur une ligne en opposition avec celle défendue par un de ses confrères.
A chaque auditeur de faire le tri en fonction de sa sensibilité.
Cela change tout de même de la ligne exclusive à l'extrême gauche toute des médias du prétendu service public, dignes des médias des démocraties populaires de la grande époque.
Rédigé par : Exilé | 07 septembre 2016 à 09:06