Quand une société ne sait plus se défendre efficacement, elle s'abandonne à une peur de tous les instants.
Un Etat incapable d'arrêter, de poursuivre et de châtier les criminels honore démesurément leurs victimes et passe son temps à être compassionnel au lieu de combattre.
Je ne veux offenser personne. J'aurais été victime à Nice ou ailleurs, j'aurais aimé qu'on vînt se pencher sur moi, me plaindre, me promettre des indemnités et au fond me féliciter parce que j'avais souffert et affronté le pire. Alors que je n'aurais fait que subir, même avec courage, de terrifiantes tragédies. Et que cela m'aurait donné seulement le droit d'être appelé victime, de bénéficier de droits, de garanties et d'obtenir une juste réparation. Rien de plus, rien de moins.
Le destin atroce me serait tombé dessus à cause de la malfaisance de quelques tueurs. Je ne serais pas venu à sa rencontre.
J'ai appris qu'un processus de béatification allait être engagé pour le père Jacques Hamel assassiné le 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray. Cet homme a été exécuté avec une cruauté inouïe et son comportement, lors de cette épreuve finale, a été admirable. Auparavant, dans sa vie de prêtre, il avait, de l'avis de tous ceux qui le connaissaient et l'aimaient, fait preuve de qualités rares de disponibilité, de solidarité et de piété. Tout cela est indéniable mais on sent bien que c'est le crime qui va le constituer un jour comme bienheureux. Victime, il sera décrété tel non pas tant grâce à lui qu'à cause de ce qu'on lui aura fait endurer.
Une cérémonie d'hommage, organisée par les associations de victimes - de tous les attentats -, est prévue le 19 septembre. Le président de la République y prononcera un discours
Je ne sais pas si on est allé au bout d'une initiative à la fois pleine de bonne volonté mais grotesque qui aurait consisté à remettre à certaines victimes une sorte de distinction, comme une médaille.
Nicolas Sarkozy, à Nice, face à des familles de victimes, a insisté sur "la reconnaissance" que leur devait "la Nation française" et est allé jusqu'à souhaiter que "le statut de victimes soit élargi aux victimes qui ont subi un traumatisme psychologique et pas uniquement physique", avec bien sûr des indemnités adaptées (Le Figaro).
Je ne doute pas un seul instant de la sincérité intime de ces politiques qui ont été touchés, comme nous tous, par les dévastations islamistes gratuites ayant tellement massacré et laissé des survivants atteints peut-être pour la vie.
Mais la démagogie ou l'impuissance ne commencent-elles pas quand on magnifie la victime en tant que telle, au-delà de ce qu'elle a souffert, seulement parce qu'elle a été, un jour, malgré elle, victime et que ce statut est à ce point symbolique que non seulement il convient de le mentionner de manière lancinante mais, plus encore, de l'appliquer à d'autres qui seront eux-mêmes étiquetés victimes alors qu'ils l'étaient déjà dans leur chair et leur tête ?
Les traumatisés psychologiques n'auront plus seulement droit à ce dont ils pourraient bénéficier grâce à la dégradation de leur état mais on leur promet de les enfermer dans la catégorie noble et éprouvante des victimes.
On passe de plus en plus de la victime réelle à la condition de victime, de la victime heurtée de plein fouet par le crime ou le hasard à la qualité de victime, presque à la vertu de victime.
Cette obsession de cultiver, d'honorer, de rappeler les morts et les douleurs, de compatir, d'étiqueter, de se tourner vers le passé des tragédies plutôt que vers le présent de la résistance est clairement la manifestation d'une autorité de l'Etat et même d'une Eglise qui ne savent plus quoi faire, face, pour l'instant, à un ennemi trop fort.
Une société de victimes est la dramatique conséquence de la vaine recherche des coupables. On se laisse aller sur une pente qui n'exige de nos responsables politiques que des mots, des cérémonies et du coeur.
Pour moins parler des victimes, il faudrait agir, mieux, plus durement, sans états d'âme. Il y a des causes qui imposent un temps que l'Etat n'ait pas d'âme !
@Lucile
"Est-ce que j'ai pu vous convaincre, caroff, ne serait-ce qu'un petit peu ?"
GG me fait penser à ces ivrognes qui éructent dans la nuit sous l'empire de la boisson. Quand ils me réveillent j'ai tendance à sévir, mais je peux mettre des boules Quiès !!
Rédigé par : caroff | 28 septembre 2016 à 22:16
@ caroff
Franchement je me fiche complètement de ce que GG pense des chrétiens, d'autant plus que son argumentation là-dessus est souvent irrationnelle et bizarroïde, disons qu'il a une logique personnelle. C'est viscéral chez lui, et il déguise ça en pensée vaguement nietzschéenne, le talent en moins. Mais c'est son droit, il vaut encore encore mieux qu'il en parle, comme ça on sait ce qu'il pense et on connaît ses griefs. Si on veut le contrer, c'est argument contre argument. Quant aux insultes du genre "beauf", hum, je dirais "bof"... j'arrive à les supporter sans avoir besoin d'en assigner l'auteur en justice par voie d'huissier. J'en ai supporté - avec la même indifférence - de beaucoup moins courtoises de la part d'autres personnes de ce blog.
Vous vous souvenez de Benjamin Britten, à qui une dame disait d'un air navré - Maître, je n'aime pas Jean-Sébastien Bach - Oh madame, rassurez-vous, ça n'a vraiment aucune espèce d'importance !
Est-ce que j'ai pu vous convaincre, caroff, ne serait-ce qu'un petit peu ?
Rédigé par : Lucile | 28 septembre 2016 à 19:20
@Lucile
"Nous ne sommes pas "enclins à l'indulgence", non. Ce n'est pas de l'indulgence que de penser que le fait d'en appeler à la justice, quand les gens ne font qu'exprimer des idées sur un site consacré au débat d'idées, tue la liberté de pensée en la pénalisant. C'est la porte ouverte à tous les arbitraires."
Je ne suis pas enclin à poursuivre le troll islamisé, que non !
En fait je signalais la possibilité d'utiliser la loi lorsque les insultes proférées à l'encontre des chrétiens ne relèvent pas du "débat d'idées" mais plutôt d'une incapacité à reconnaître son semblable en humanité (mais pas en religion) avec un minimum de respect et de courtoisie.
Mais c'est la définition même du troll que je viens de donner !!
Rédigé par : caroff | 28 septembre 2016 à 17:48
@ Lucile
Merci pour votre exemple et votre soutien.
@ caroff
Vous avez raison sur le fait que Garry Gaspary profite d'une indulgence évangélique... Je ne faisais que remarquer que Monsieur et Madame Bilger, nos hôtes, innocents de ses délires, et en plus, des gens bien, ne doivent pas en faire les frais !
Je suis comme tout le monde : j'ai du mal à lâcher ma proie... Pire peut-être même... Je vous remercie donc d'autant plus de renoncer à votre chasse au Gaspary !
@ Ellen et anne-marie marson
Ne voulez-vous pas renoncer à votre chasse au Gaspary ? Allez-vous faire comme ce sous-sous-sous... Nietzsche, vous moquer des dommages collatéraux ? Lucile les a montrés.
Nos hôtes ne nous donnent-ils pas une liberté tant digne qu'agréable ? Pour prix de leur hospitalité, qu'allez-vous faire ? Imaginez être invité chez des gens dont vous n'auriez qu'à vous féliciter... Iriez-vous déranger la police à cause d'un type qui agresse verbalement tous les autres ?
On parle de double peine... Imaginez-vous subir un mauvais coucheur et qu'en plus on vous envoie la police : que penseriez-vous ? Je vous dis ce que je ressentirais, moi : que le type est rasoir et les "justiciers" odieux. Et si vous vous moquez de nos hôtes, qui livrent de bons textes et redressent les fautes de notre prose, si vraiment...
Vous qui prenez des airs civiques, pensez au déficit, pensez à la lenteur de notre justice qui fait qu'on est condamné par la Cour européenne des droits de l'Homme. Vous voulez vraiment encombrer la Justice de vos plaintes ?
@ anne-marie marson
Pourquoi avez-vous honte de moi, je vous prie ? Alors que vous n'aimez pas la liberté et rendez le mal pour le bien à nos hôtes, je pose cette question non tant parce que vous représentez une autorité morale pour moi, mais à cause de mon insatiable curiosité.
Rédigé par : Noblejoué | 28 septembre 2016 à 14:34
@ caroff
Nous ne sommes pas "enclins à l'indulgence", non. Ce n'est pas de l'indulgence que de penser que le fait d'en appeler à la justice, quand les gens ne font qu'exprimer des idées sur un site consacré au débat d'idées, tue la liberté de pensée en la pénalisant. C'est la porte ouverte à tous les arbitraires.
Ellen fait planer sur le site et sur nous une menace intolérable. C'est du sabotage. J'ose espérer qu'avant de lancer des fatwas, et d'épauler Ellen dans ses menaces mesquines, vous consultez celui qui vous laisse si généreusement vous exprimer, ce serait la moindre des choses, car c'est lui qui aurait tous les problèmes. Cela dit la justice a autre chose à faire que d'écouter les ratiocinations d'une vieille aigrie, et comme rien d'illégal ne se passe ici, il y a surtout de quoi hausser les épaules. Mais c'est pénible, et quel gâchis.
Et je préfère ne pas discuter sur la comparaison avec ce qui se passerait sur un blog de fanatiques. Nous ne jouons pas dans la même cour que je sache.
Rédigé par : Lucile | 28 septembre 2016 à 13:53
@Lucile | 27 septembre 2016 à 20:48
"C'est infect. Désolée, mais j'ai envie de vomir."
Vous aussi, vous avez des haut-le-coeur ! Décidément, avec la trumpisation, c'est à la mode. Pourtant je vous suis régulièrement et j'apprécie en général la modération de vos commentaires.
Je ne veux aucun mal à Ph.Bilger qui je pense a les moyens de se défendre, avec toutes les horreurs qu'il a dû entendre au cours de sa vie d'avocat général.
Personnellement, ce ne sont pas les discussions qui me posent un problème, GG a le droit de ne pas aimer les chrétiens ni les christianisés, bien que je trouve le ton de ses commentaires absolument insupportables.
Ce qui me dérange, ce sont les insultes personnelles, ce dont GG ne se prive pas.
@Noblejoué | 27 septembre 2016 à 22:31
"J'ai honte pour les harpies".
Et moi j'ai honte pour vous. Vous me rappelez Facebook.
Rédigé par : anne-marie marson | 28 septembre 2016 à 12:53
@ Jouls
Précision importante et utile. Elle m'a convaincue. Merci.
@ Noblejoué
Je m'étais fait exactement la même réflexion que vous à propos de Nietzsche !
Je partage tout ce que vous écrivez, et la manière dont c'est formulé.
Rédigé par : Lucile | 28 septembre 2016 à 01:23
@Noblejoué
"Jésus voulait qu'on rende le bien pour le mal. Comme tant, commencez donc par ne pas rendre le mal pour le bien."
Jésus !! Qu'aurait-il fait d'un troll ?
L'aurait-il transformé en pain (dans la gueule ?) ?
Non, je plaisante, mais je me faisais la réflexion que le type qui répand constamment sa haine des chrétiens peut précisément le faire sans être banni parce que ce blog est peuplé de gens baignés de culture évangélique enclins à l'indulgence.
Imaginez donc une minute répandre ces insanités et ces injures dans un site dédié à l'islam !!
Rédigé par : caroff | 27 septembre 2016 à 23:45
@ Lucile
Vous avez encore une fois raison. Les chasseurs de sorcières se moquent bien des dommages collatéraux... Je me reproche d'ailleurs mon silence sur ce point.
@ Monsieur et Madame Bilger - les ennuis, en l'occurence éventuels, heureusement, d'un membre d'un couple sont ceux de l'autre.
Pardon de ne pas avoir admonesté les moralisateurs malfaisants sur ce point. Ceci dit, je pense que je l'aurais moins bien fait que Lucile !
J'ai honte pour les harpies. Il y a un petit pays de l'est européen dont je ne sais quasiment rien et dont j'ai oublié le nom mais qui paraît-il n'a pas essayé d'envahir les voisins et ne s'est jamais laissé faire. Il existe un mot dans sa langue pour dire avoir honte pour son pays, quand il a des torts. Inutile de dire que l'anti-américanisme me fait cet effet-là... Eh bien, j'ai honte pour certains blogueurs avec qui, en somme, je partage une certaine communauté, et notamment aujourd'hui.
@ caroff
Je n'interprète pas ce texte comme vous :
"Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement."
Garry Gaspary pense du mal des chrétiens et des christianisés, comme il dit. Mais c'est à eux qu'il s'adresse pour les sortir de ce qu'il croit être une arriération... Il ne dit pas à d'autres de les maltraiter, il ne propose pas même aux gens concernés d'abdiquer le moindre de leurs droits... Une espèce d'imprécateur.
Avec votre interprétation, Nietzsche aurait été condamné, et les païens que les chrétiens tentaient de convaincre qu'ils vivaient mal. En y réfléchissant, vous trouveriez pléthore d'exemples !
Ceci dit, allez savoir ce que les gens ont dans la tête. Imaginez que l'on vous donne raison. Un méchant magistrat, par exemple mécontent des positions de notre hôte, ou jaloux de sa renommée, ou les deux.
Imaginez... Eh bien, pour prix de la liberté dont nous jouissons ici, vous auriez jeté notre hôte dans les ennuis !
Jésus voulait qu'on rende le bien pour le mal. Comme tant, commencez donc par ne pas rendre le mal pour le bien.
Rédigé par : Noblejoué | 27 septembre 2016 à 22:31
@Ellen, caroff, anne-marie marson
Vous faites comme si le propriétaire du blog n'existait pas. C'est à lui que vous voulez des ennuis à n'en plus finir ? Vous vous rendez compte de ce que vous faites ? Vous parlez d'emprisonnement pour des discussions - certes idiotes, mais quand même - sur un blog !! C'est infect. Désolée, mais j'ai envie de vomir.
Rédigé par : Lucile | 27 septembre 2016 à 20:48
Bonjour,
Je me permets une petite précision qui est un détail par rapport au fond de l'article mais qui a son importance. Si le Père Jacques Hamel est béatifié, ce ne sera pas en qualité de victime du terrorisme, mais en qualité de martyr, c'est-à-dire parce qu'il a été assassiné en haine de la foi, parce que jusqu'au dernier instant et sous la pire menace il n'a pas renié le Christ.
La béatification n'est pas un titre honorifique ni une récompense, elle est une reconnaissance par l'Église que la vie (et le don de la vie, quelque forme qu'il prenne), la personne est digne d'être imitée.
On ne peut donc pas mettre sur le même plan la possible béatification d'un martyr et, par exemple, la création d'une médaille de victime du terrorisme.
Rédigé par : Jouls | 27 septembre 2016 à 18:56
@Ellen | 23 septembre 2016 à 16:13
Je m'y associe.
Rédigé par : anne-marie marson | 26 septembre 2016 à 14:00
@Ellen
En ce qui concerne les propos de GG, il me semble que vous êtes fondée à agir :
Article 24 de la loi du 29 juillet 1881
(Modifié par Ordonnance 2000-916 2000-09-19 art. 3 JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Modifié par Loi n°2004-1486 du 30 décembre 2004 art. 20, art. 22, JORF 31 décembre 2004)
"Ceux qui, par l'un des moyens énoncés à l'article 23, auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ou de l'une de ces deux peines seulement."
Rédigé par : caroff | 25 septembre 2016 à 22:38
@ Lucile
D'accord avec vous. Voilà qui illustre que trop de Français n'aiment pas la liberté, on se plaint de la censure et paf ! Quand on n'a pas de censure, on fait dans la délation.
Entre des gens qui insultent à tort et à travers et les délateurs, il faut que ce soit moi qu'on ait traité de pervers narcissique ! Rancunier, plutôt, même si j'ai oublié qui. Ce qui illustre qu'on pardonne beaucoup moins qu'on oublie.
@ Ellen
Votre zèle civique serait mieux employé ailleurs... Que ne cherchez-vous dans le darkness, ou même l'Internet normal des gens préparant des attentats pour les dénoncer à la police !
@ Garry Gaspary
Vos abus sur les chrétiens et ceux que vous nommez christianisés poussent les autres à l'abus. Ne vous sentez-vous pas responsable d'avoir déclenché cette violence par la vôtre ?
Rédigé par : Noblejoué | 25 septembre 2016 à 20:48
@Ellen
Pas d'accord avec vous si vous demandez à la justice d'éplucher ce blog et de légiférer sur nos propos. Parce qu'il n'y a pas de raison pour ne s'intéresser qu'aux propos de GG. On a la chance de ne pas être censurés ici, vous voulez donc que ça change ? Quelle idée !
Rédigé par : Lucile | 25 septembre 2016 à 15:04
@Garry Gaspary 23 sept.2016
J'ai fait capturer tous vos commentaires. Sachez qu'ils seront transmis à la justice.
Rédigé par : Ellen | 23 septembre 2016 à 16:13
@ fugace
Le terrorisme n'émane pas des mosquées, mais des sites Internet qui, à l'instar de ce blog, prêchent la violence.
Les mosquées sont des sites religieux, des lieux où des valeurs humaines compatibles avec celles de la République naissent pour vivre et se transmettre, sûrement pas des lieux où des beaufs se rassemblent en troupeau dans l'unique but de beugler leur haine de l'autre.
Je vous signale qu'en Angleterre, ce sont les très catholiques Polonais qui sont haïs par les beaufs, Polonais dont le penchant terroriste ou l'exotisme religieux peuvent difficilement être invoqués pour justifier cette haine. Et je ne vous parle même pas de ce qu'ont subi les Juifs d'Europe au siècle dernier qui, comme chacun sait, passaient à l'époque la plupart de leur temps à mitrailler les foules plutôt qu'à devenir des professeurs, avocats, médecins, etc. bien assimilés.
Le terrorisme islamique est un épiphénomène, certes regrettable, mais, en France, seule la christianisation est responsable de la haine de l'autre. C'est donc elle qu'il faut supprimer en priorité.
Rédigé par : Garry Gaspary | 23 septembre 2016 à 09:02
@ Lucile | 22 septembre 2016 à 16:27
Les féministes militantes ne représentent pas davantage les femmes que Besancenot ne représente les salariés.
Bien entendu. Mais il n'en reste pas moins que les idées féministes règnent, de même que les idées marxistes.
Allez, je vais tenter deux parallèles, l'un encore plus scabreux que l'autre -- mais vous avez l'habitude.
Les terroristes islamiques ne représentent pas les musulmans : interrogez ces derniers, et ils seront nombreux à se déclarer horrifiés par les attentats. Il n'en reste pas moins que l'islam, à la fois comme idéologie et comme force politique, est responsable de ces attentats... Et lorsque vous faites un sondage auprès des musulmans, ils sont une énorme minorité à déclarer leur accord avec les principes qui sont à la base du terrorisme islamique, par exemple celui-ci : dans certains cas, il est justifié de tuer pour défendre l'islam.
Les organisations juives ne représentent pas les juifs : c'est ce que vous répondent de nombreux juifs européens qui militent contre l'immigration de masse musulmane. Il n'en reste pas moins que les organisations juives américaines sont, de façon historique et démontrée, à l'origine du bouleversement des lois sur l'immigration et sur les rapports entre les races, qui ont conduit à l'immigration de masse allogène aux Etats-Unis (et les organisations juives européennes ont également une lourde responsabilité en ce qui les concerne, ayant milité depuis longtemps en faveur de l'immigration de masse et de l'idéologie multiculturaliste, et continuant à le faire pour beaucoup d'entre elles).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 septembre 2016 à 18:42
@ Savonarole | 22 septembre 2016 à 15:28
C'est marrant, votre acharnement à me vouloir juvénile ("scout", "puceau"). Méfiez-vous, je pourrais le prendre pour un compliment.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 septembre 2016 à 18:01
Les féministes militantes ne représentent pas davantage les femmes que Besancenot ne représente les salariés. Et on le sait très bien quoiqu'il soit consulté dans les media et écouté comme s'il parlait en leur nom. Avec la différence que quand les salariés font valoir un droit, on ne leur dit pas qu'ils sont hystériques et que leur cause est ridicule parce que Besancenot, Poutou et Laguiller prétendent la défendre. Robert Marchenoir, vous parlez de mauvaise foi "gauchiste" ou "communiste" quand on prête aux gens des idées extrêmes qu'ils n'ont jamais professées, dans le but de décrédibiliser leur cause.
Rédigé par : Lucile | 22 septembre 2016 à 16:27
Mais qu'est-ce donc que cette hystérie contre le féminisme ?
Franchement.
Les grandes luttes ont disparu, le communisme, le maoïsme, Pol Pot, Allende, Guevara, la CIA, le KGB, que nous reste-t-il ?
Les associations de retraités bedonnants de Calais, les Femen, la torture des abattoirs, le petit chat est mort, Aymeric Caron, les végétariens, Monsanto et José Bové.
Une idéologie de petits chanteurs à la Croix de Bois, façon Boizard. Le puceau du blog.
Alors va pour les féministes, au moins avec elles il n'y a pas de morts.
Laissons ces folles s'amuser, Staline est mort, Mao est mort, Hitler est mort, et moi-même je ne me sens pas très bien.
Rédigé par : Savonarole | 22 septembre 2016 à 15:28
@ Garry Gaspary | 22 septembre 2016 à 08:51
Vous prêchez pour votre paroisse, mais il suffit de remplacer christianisés par islamisés, voire communistes pour que ça marche aussi. Je veux parler de radicalisés, car dans chacune des familles précitées, il y en a fort heureusement (à mon avis) qui acceptent de plus en plus de faire remonter la raison sur le dessus du panier.
Si le terrorisme est un moyen parmi d'autres de faire des victimes pour la (les) cause(s), les lobotomisés que l'on ne découvre pas en sont de toute évidence les vecteurs, et c'est bien ceux-ci qu'il faut combattre, puisqu'ils existent (je n'ai pas dit abattre), et empêcher que leur fabrication en série(s) s'amplifie.
Un vœu pieux, j'en demeure convaincu.
Rédigé par : fugace | 22 septembre 2016 à 14:44
@Franck Boizard
Mais moi aussi les féministes me barbent ! Elles ont empoisonné la vie des femmes autant que celle des hommes.
Rédigé par : Florence | 22 septembre 2016 à 10:47
@ hameau dans les nuages
Et que donc tout en pensant à la majorité de musulmans faisant en France d'après vous des emplois subalternes difficiles vous voulez les faire concurrencer par d'autres musulmans étrangers sans aucune qualification, pesant ainsi sur les salaires des premiers voire leurs emplois ?
Oui.
Parce que, contrairement à vous qui êtes décidément un incorrigible christianisé qui croit que tout le monde est aussi faible que lui et que l'ordre économique auquel il s'est soumis toute sa vie est une fatalité immuable, je pense que les musulmans vont alors se retourner contre ceux qui les exploitent économiquement plutôt que contre ceux qui sont aussi voire plus exploités qu'eux.
Si ceux qui possèdent les autoradios en France sont de nouveau prêts pour les garder à aller jusqu'à armer la population notamment contre les musulmans, autrement dit, à utiliser de nouveau le fascisme pour tenter de sauver par la violence un capitalisme en fin de vie, c'est parce qu'ils, on ne veut pas dire savent mais au moins sentent que le Coran est un livre plus révolutionnaire que le Manifeste du Parti communiste.
Je sais que cela va estomaquer tous les beaufs de ce blog mais pour un religieux, et donc pour un musulman, le respect de l'humanité a bien plus de valeur que la simple possession d'un autoradio.
@ caroff
Les temps changent. Là où l'instituteur a failli, l'imam est en train de réussir. La mosquée en France associée à l'école prépare mieux à la République que l'école seule. Elle produit des citoyens libres, ayant parfaitement conscience de leur liberté à l'intérieur du cadre de la cité et prêts à se battre pour la défendre. Il y a plus de France chez une femme qui va se baigner en burkini que chez le flic qui lui ordonne de se déshabiller. La première est libre, insoumise au diktat du On, l'idole des beaufs qui entrent en transe dès qu'ils l'invoquent : "On est chez nous ! On est chez nous ! Accueillons le On qui nous possède et fait de nous des beaufs !"; le second obéit bêtement à un ordre qui est non seulement absurde mais contraire à l'esprit républicain et donc totalement illégal.
Je suis un républicain, ce qui m'importe, c'est la République.
Je me moque de savoir si elle émane de l'école, de la mosquée ou de la synagogue du moment qu'elle est là pour remplir le rôle historique qui lui a été confié : éradiquer l'esprit christianisé.
Rédigé par : Garry Gaspary | 22 septembre 2016 à 08:51
Violence et victimisation :
"...Le fait d'être victime d'une violence n'ouvre aucun droit à être soi-même violent ; laisser penser le contraire constitue une grave perversion de l'esprit de compassion. Du point de vue de la société, il y a des crimes, des délits, et des tribunaux pour juger les coupables : il ne faut pas sortir de là. La justice est imparfaite, certes, mais n'oublions jamais qu'elle a pour principale fonction de nous dissuader de nous faire justice nous-mêmes, afin d'interrompre la contagion mimétique de la violence, le cercle infernal de la vengeance sans fin. Exiger de la justice qu'elle cautionne un acte meurtrier de justice privée, fût-il légitime aux yeux d'un certain sens commun, c'est ne rien comprendre à cette fonction vitale pour la paix civile. Laissons donc les juges juger sereinement, en gardant en mémoire le conseil de Philippe Bilger : « Ceux qui savent jugent. Ceux qui jugent les juges ne savent rien »..."
http://www.rene-girard.fr/57_p_46947/chronique-d-emmanuel-portier.html
Rédigé par : Aliocha | 21 septembre 2016 à 22:22
@ Tomas
L'Institut Montaigne à côté de ça, constitué de bons blancs propres sur eux, parle d'un nombre de quatre millions de musulmans en France ce qui est là une rigolade, à croire que leur nombre n'a pas changé depuis plus de vingt ans. Les Français doivent voir double sans doute.
Vous êtes allé titiller les militaires sur le site dont j'avais donné le lien ici. Et vous avez parlé de l'Algérie qui apparemment vous tient à coeur. Ayant habité dans le 9.3 comme vous dites je suis intimement convaincu que vous faites partie des gens qui nourrissez la jeunesse maghrébine de maintenant troisième génération d'un esprit de revanche vis-à-vis des Français forcément colonisateurs. A lire vos commentaires certains en ont déduit que vous étiez aussi militaire, ou bien vous avez annoncé la couleur vous-même...
Vous êtes allé à la pêche de l'extrémiste de droite revanchard. Sans doute ici aussi.
Vous n'êtes donc pas "animateur socioculturel" mais kaki.
A quel jeu dangereux jouez-vous ? Pompier pyromane ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 septembre 2016 à 21:22
Il est vrai que les propos - les accusations - n'ont jamais été prononcés par le ministre des Affaires étrangères d'Arabie Saoudite, son Excellence Adel Al-Joubeir, que lors de l'assemblée générale de l'ONU. Ils ne méritent donc aucun écho.
The Saudi foreign minister went further and added that if Iran was ready to demonstrate sincerity in contributing to the global war on terrorism then “it could have begun by handing over Al-Qaeda leaders who have enjoyed sanctuary in Iran.”
“These have included Osama Bin Laden’s son, Saad, and Al-Qaeda’s chief of operations, Saif Al-Adel, along with numerous other operatives guilty of attacks against Saudi Arabia, the US and other targets,” he added.
“Iran’s record is one of death and destruction, as the situation in Syria and parts of Iraq clearly attests. Words will not change that; concrete action will,” Jubeir continued.
Source Saudi Gazette
Le réalité de la guerre qui nous est menée échappe à trop de monde.
La fiction, les fantasmes, c'est mieux et certains savent les entretenir.
Rédigé par : daniel CICCIA | 21 septembre 2016 à 20:41
@ Florence
Mais je suis resté tout à fait poli. Aimable, c'est à voir.
Pour le reste, je suis d'accord avec Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 15:41 : "C'est un peu facile de commencer par émasculer les hommes tout à fait officiellement, de truquer la balance avec des quotas, des lois "anti-sexistes" et un terrorisme idéologique omniprésent, et puis de venir leur reprocher qu'ils ne sont pas très virils."
D'ailleurs, il me semble comprendre que vous finissez par tomber à peu près d'accord.
Pour schématiser (mais cela dépasse le cadre d'un commentaire de blog), je dirais que les hommes avaient le pouvoir affiché (juridique, politique, professionnel) et les femmes le pouvoir discret (psychologique, relationnel) et que cela créait un équilibre. Les revendications féministes ont abouti à ce que les femmes conquièrent le pouvoir affiché sans perdre le pouvoir discret, ce qui a introduit un déséquilibre dommageable pour les deux sexes.
Il arrive qu'on présente les féministes comme des "mal-baisés". Les préjugés méritent souvent qu'on y réfléchisse, ils sont rarement dénués de toute vérité. Je me souviens d'une conversation assez réjouissante avec une jeune femme expliquant que les féministes la barbaient, qu'elle savait très bien s'y prendre avec les hommes sans elles et que leurs revendications tapageuses manquaient de subtilité, et même la gênaient dans son entreprise de séduction. Autrement dit, elle avait compris qu'il y avait des formes de pouvoir plus subtiles que celles que l'on proclame sur la place publique.
Rédigé par : Franck Boizard | 21 septembre 2016 à 20:03
@Robert Marchenoir
Je vais vous faire un aveu, j'ai traversé les Etats-Unis d'ouest en est en voiture avec de la belle-famille armée. Lui est un ancien pilote de chasse, il a déjà sa place au cimetière d'Arlington pour quand il cassera sa pipe. Elle est une ancienne Marine. Voilà vous savez tout. Ils n'ont pas eu à sortir les flingues, mais il faut dire que nous avons parfois pris le breakfast dans des troquets pleins de locaux aux mines patibulaires, chapeaux, bottes, jeans, tout l'attirail de rigueur dans ces campagnes, qui nous regardaient en coin manger du bacon caramélisé avec des crêpes et du café... Ils emportent leurs joujoux quand ils prennent les interstate roads (les routes d'Etat à Etat), dont certaines ne sont pas bien fréquentées. On a eu des réductions sur les prix dans les hôtels tous les soirs, pas à cause de l'artillerie, mais en tant qu'anciens militaires (ce que nous ne sommes pas).
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2016 à 19:48
@ sbriglia à confesse | 21 septembre 2016 à 17:46
Moi aussi, j'ai longtemps lu Le Monde de bonne heure... et je croyais ce qu'il y avait marqué dedans.
Quand Internet est arrivé et que les gardiens du temple n'ont plus été en mesure de contrôler l'information, j'ai commencé à entamer ma cure de désintoxication...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 19:13
@Florence | 21 septembre 2016 à 17:32
Mais la tendance est aussi à l'injonction faite aux femmes de se lancer dans des vies infernales leur demandant d'être tout aussi performantes que les hommes dans leur carrière professionnelle tout en assurant la vie de famille et l'élevage des enfants. Très pénible à vivre, je vous l'assure.
Nous sommes bien d'accord. Ce morceau particulier de la langue de bois bien-pensante, presque personne ne le remet en question. Or cette injonction est tout bonnement impossible à suivre.
Il est impossible à une femme de tout mener de front (ce serait impossible aussi pour un homme, évidemment). Or, on leur fait croire le contraire. A elles, à leurs maris, à leurs enfants, aux hommes en général... C'est criminel.
Au passage, le PDG américain qui vient de se faire virer, Kevin Roberts, rappelait, entre autres, cette évidence : une femme qui veut faire Wonderwoman et pédégère, ce sera forcément au détriment de ses enfants, si elle en a. Il a été exclu à vie du marché du travail pour cela.
Il n'a même pas bénéficié du plaisir de dire leur fait aux idéologues, pour prix de sa déchéance : il a été contraint de démissionner, et de s'humilier en public pour ses propos. Son mariage semble parfaitement heureux, au passage.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 19:07
"C'est un peu facile de commencer par émasculer les hommes tout à fait officiellement, de truquer la balance avec des quotas, des lois "anti-sexistes" et un terrorisme idéologique omniprésent, et puis de venir leur reprocher qu'ils ne sont pas très virils."
Ce que j'aime avec Robert Marchenoir c'est ce côté douche froide qui revigore les cerveaux les plus ramollis... le mien en premier : quarante années de lectures quotidiennes du Monde et de Libération laissent des traces chez les meilleurs. Pourtant je me disais qu'un homme de droite "ouvert" (sic !) se devait de ne pas être sectaire et de lire autre chose que Le Figaro...
J'ai arrêté quand Le Monde a passé la barre du franc vingt...
Mon dernier Libé est un collector : celui de la mort d'Hergé.
J'ai donc des séquelles, je le reconnais. Marchenoir est un bon thérapeute... chacun son gourou !
Rédigé par : sbriglia à confesse | 21 septembre 2016 à 17:46
@Robert Marchenoir,
Je n'ai jamais prétendu vouloir enlever aux hommes leur virilité. Et je crois que malgré tous les efforts des unes ou des autres pour infantiliser les femmes et les hommes de notre société, les hommes et les femmes dignes de ce nom sont capables de résister.
Oui, la "tendance sociale" est à l'émasculation des hommes.
Mais la tendance est aussi à l'injonction faite aux femmes de se lancer dans des vies infernales leur demandant d'être tout aussi performantes que les hommes dans leur carrière professionnelle tout en assurant la vie de famille et l'élevage des enfants. Très pénible à vivre, je vous l'assure.
De mon côté, j'ai su résister à cette pression sociale et je rencontre aussi des hommes qui résistent aussi de leur côté.
Et c'est tant mieux.
Rédigé par : Florence | 21 septembre 2016 à 17:32
@Lucile | 21 septembre 2016 à 11:50
Pour les armes, oui, il faut maintenant que des honnêtes gens se promènent armés au milieu des foules pour être en mesure de les protéger. Cela veut-il dire tout le monde, that is the question.
Mais non. Pas du tout. C'est une fausse question, qui envahit effectivement le débat français sur le sujet, selon une détestable pratique communiste (je ne vous accuse pas d'être communiste... c'est un truc qui flotte dans l'air) : attribuer à ses adversaires une position absurde qu'ils n'ont jamais défendue, pour s'empresser de la ridiculiser et faire semblant, ainsi, d'avoir réfuté leur position véritable.
Absolument personne, même les "dingues des armes à feu" les plus enragés en Amérique, ne propose que tout le monde soit armé.
Ce que proposent et défendent les partisans du droit aux armes, c'est que ceux qui le veulent, et qui répondent aux conditions imposées par la loi, puissent porter une arme. C'est tout à fait différent !
D'innombrables Américains qui auraient le droit de porter une arme ne se prévalent pas de ce droit : parce qu'ils n'en éprouvent pas le besoin, parce qu'ils sont philosophiquement opposés aux armes, parce qu'ils ont peur d'accidents causés par leurs enfants, parce qu'il faut passer un examen, parce qu'ils ont peur des armes, parce qu'ils se sentent mal à l'aise à l'idée de manipuler un pistolet, parce qu'ils n'imaginent pas se mettre en situation de tirer un jour sur quelqu'un, même légalement... Il y a mille raisons. Et c'est très bien ainsi.
D'autre part, de nombreux Américains n'ont pas le droit de solliciter un permis de port d'armes. En particulier, ceux qui ont commis des délits fédéraux.
Croisez l'un et l'autre, et vous aboutissez à une toute petite minorité de gens se déplaçant armés : seulement 5,2 % des Américains adultes possèdent un permis les autorisant à porter une arme dissimulée sur eux. La proportion de gens possédant une arme à la maison est nettement plus élevée, mais il s'agit toujours d'une minorité.
Et c'est très bien ainsi. Le caractère dissuasif du droit au port d'armes est assuré, dès lors qu'un criminel peut craindre, à bon droit, qu'il se trouve un civil armé là où il s'apprêterait à commettre son forfait. Le mot qui compte dans concealed carry weapon permit, c'est concealed : l'arme est dissimulée. C'est même une obligation légale (sauf dans les Etats où vous avez le droit de porter une arme visible -- ça existe aussi. Et là, c'est effectivement "comme au Far-West"). Vous ne savez jamais si le type qui se trouve à côté de vous, et auquel vous seriez tenté de casser la gueule, ne porte pas une arme sur lui.
Notez que ça marche aussi pour les femmes que vous seriez tenté de violer.
Tandis que la sécurité est assurée par le fait que seuls des citoyens motivés, responsables, munis d'un permis et entraînés sont susceptibles de se promener armés.
Car il faut, pour cela, passer un examen qui suppose un entraînement. Je n'ai pas fait l'étude, mais je suis prêt à parier tout ce qu'on veut que les performances en matière de tir, de maîtrise des règles de sécurité et de comportement en situation de légitime défense, exigées par de nombreux Etats américains pour la délivrance du permis aux civils, sont plus élevés que celles exigées des policiers français (unités d'élite exclues).
Vous aurez noté, sur le lien indiqué, le délicieux graphique intitulé "Les meurtres ont baissé au fur et à mesure de la hausse du nombre de permis de port d'arme".
Même les authentiques "dingues des armes à feu", les 3 % d'Américains adultes qui possèdent la moitié des armes à feu du pays (soit 17 par personne en moyenne...), ne sont pas plus dangereux que les autres. Ils pourraient même l'être moins -- ce qui est logique.
Question d'un journaliste à son confrère Lois Becket, qui couvre la question des armes à feu aux Etats-Unis pour le quotidien gauchiste britannique The Guardian :
"Y a-t-il des indices laissant à penser que les gros propriétaires d'armes soient plus prédisposés à la violence, que ce soit par le meurtre ou le suicide ?"
Réponse du journaliste écrivant dans un journal gauchiste (qui se trouve être une femme...) :
"Non, il n'y a aucun indice en ce sens. Rien ne permet de dire qu'il est plus dangereux de détenir 40, 50 ou 100 armes à feu qu'une ou deux. Il est même possible que ces personnes soient moins prédisposées à la violence que les autres."
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 17:19
Florence | 21 septembre 2016 à 13:58
Société infantilisée, voilà le bon mot. Ce n'est pas la peine de se lancer dans une guerre des sexes.
Ah, voilà : on va se réconcilier sur le dos des enfants. C'est pas très fair-play, ça.
Si les hommes se dépossèdent de leur virilité bien pensée, c'est de leur faute.
Mmmmoui... enfin vous évacuez un peu vite la responsabilité des femmes dans cette affaire, ou du moins des féministes, suivies des femmes qui profitent du féminisme.
Les hommes qui refusent de se laisser déposséder de leur virilité bien pensée, ils voient bien vite la mort sociale s'abattre sur eux.
C'est Obama qui les traite, de façon méprisante, de ploucs qui s'accrochent à leur Bible et à leurs armes ; c'est ce PDG américain bien connu qui vient d'être contraint à une démission précipitée et à une retraite définitive, parce qu'il avait osé dire que réussir au sommet, dans les entreprises, ne devait pas forcément être un objectif pour les femmes.
Naturellement, il a dû, auparavant, s'aplatir en excuses et s'humilier publiquement de la façon la moins "virile" qui soit, comme toujours en pareil cas. Alors qu'il ne faisait qu'énoncer une évidence, mettre un peu de bon sens dans la cafetière, remettre l'église au centre du village.
Je cite ces exemples américains parce que ce sont ceux qui me viennent à l'esprit, mais on pourrait certainement trouver l'équivalent en France, à moins que la pression sociale n'y soit tellement forte qu'il n'y existe même plus de tentative de révolte ?
Essayez d'imaginer, par exemple, un homme politique, ou un chef d'entreprise, répondre, à une journaliste-vedette de la télévision qui le houspille sur l'éternelle "parité", jamais atteinte : bah, on n'en a rien à battre, de la parité, pourquoi voudriez-vous qu'il y ait autant de femmes que d'hommes dans les conseils d'administration ? pourquoi voudriez-vous qu'il y ait autant de femmes que d'hommes au gouvernement ? vous pensez vraiment être faites pour ça ?
Je vous laisse imaginer la brillante carrière de l'homme qui oserait répondre de la sorte. Il y en a un qui l'a fait, c'est Eric Zemmour, mais c'est une exception. Et puis Zemmour ne se présente pas aux élections, il n'est pas dirigeant d'entreprise : il lui suffit de faire de l'audience et de vendre ses livres.
Essayez d'imaginer, aussi, la brillante carrière qui attendrait un homme commençant à avoir une toute petite visibilité médiatique et sociale, et qui, interrogé à la télévision sur les droits des homosexuels, répondrait : arrêtez de nous casser les pieds avec l'homosexualité, vous êtes obsédé, ou quoi ? qu'est-ce que c'est que cette époque de fous, où une déviation sexuelle marginale, qui a toujours existé, devient le centre du débat politique ? et même un axe majeur de la politique étrangère de la première puissance mondiale ?
Dans ce cas, ce n'est pas seulement la mort sociale qui attendrait votre "héros viril", ce sont aussi, très possiblement, des poursuites judiciaires.
C'est un peu gonflé de reprocher aux hommes d'aujourd'hui de ne pas se battre, alors qu'ils entrent en scène à un moment où la planche a été amplement savonnée en leur défaveur. Il faudrait tout de même ne pas oublier ce détail.
L'injonction paradoxale : encore une caractéristique des sociétés occidentales féminisées -- on admettra l'usage de ce terme, avec toutes les précisions dont il a été question.
C'est un peu facile de commencer par émasculer les hommes tout à fait officiellement, de truquer la balance avec des quotas, des lois "anti-sexistes" et un terrorisme idéologique omniprésent, et puis de venir leur reprocher qu'ils ne sont pas très virils.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 15:41
@ Florence
"Société infantilisée, voilà le bon mot".
Bien d'accord.
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2016 à 14:45
Société infantilisée, voilà le bon mot.
Ce n'est pas la peine de se lancer dans une guerre des sexes.
Rédigé par : Florence | 21 septembre 2016 à 13:58
Boizard, je vous prie de rester poli à moins que la grossièreté ne soit une valeur masculine.
Robert Marchenoir le dit très bien dans son commentaire bien qu'il utilise, à tort, le terme de "société féminisée". Il dit que c'est une féminité dégénérée, tout comme la virilité d'ailleurs.
On est dans une société dégénérée.
Si les hommes se dépossèdent de leur virilité bien pensée, c'est de leur faute. Si les pères ne sont plus à la hauteur, c'est aussi de leur faute. Ils ne sont pas obligés de se laisser faire. Ils ne sont pas obligés de jouer eux aussi les victimes de la "féminisation" de la société.
Rédigé par : Florence | 21 septembre 2016 à 13:33
@Lucile
Autre différence : les femmes étant moins délinquantes statistiquement que les hommes, là où les valeurs féminines l'emportent, il y a une moindre corruption.
Houla...
Avons-nous encore le droit de dire cela ?
Rédigé par : Exilé | 21 septembre 2016 à 13:31
J'ai fait une recherche wikipédienne sur "les valeurs masculines et féminines", d'où il ressort que l'on doit cette échelle à un sociologue hollandais, Geert Hofstede, auteur d'une théorie des dimensions culturelles. Il classe les pays selon six critères à corréler : index de distance par rapport au pouvoir, gestion de l'incertitude, individualisme/collectivisme, orientation à court ou long terme, satisfaction des besoins immédiats des membres du groupe, et valeurs masculines/valeurs féminines.
"Cette dernière dimension mesure le niveau d’importance qu’une culture accorde aux valeurs masculines stéréotypes telles que : assurance, ambition, pouvoir et matérialisme, ainsi qu’aux valeurs féminines stéréotypes telles que l’accent mis sur les relations humaines. Les cultures dont le score est élevé sur l’échelle de la masculinité ont tendance à être plus compétitives et ambitieuses".
http://news.telelangue.com/2011/09/geert-hofstede-theorie
Le Japon serait le pays champion de la masculinité, ainsi que les pays anglo-saxons tels Angleterre, Allemagne, USA. En Europe, c'est en Finlande et dans les pays scandinaves que les valeurs féminines seraient le plus représentées. Les valeurs masculines l'emportent largement partout, et gagnent du terrain, compte tenu de l'accroissement de la compétition économique mondiale. Mais pas ouvertement : les gens seraient soumis à une injonction contradictoire dans la mesure où on leur demande d'être de plus en plus compétitifs, mais aussi d'adopter des comportements relationnels répondant aux valeurs féminines.
Une différence notoire entre les valeurs masculines et féminines serait que dans la gestion des conflits les hommes cherchent une solution gagnant-perdant, et les femmes une solution gagnant-gagnant (ce qui donne un avantage individuel aux premiers). Les pays à fortes valeurs féminines dépensent une part de leurs ressources plus importante pour les services sociaux. Et ils font moins d'enfants. Autre différence : les femmes étant moins délinquantes statistiquement que les hommes, là où les valeurs féminines l'emportent, il y a une moindre corruption. Il y a des corrélations entre la densité et la richesse d'un pays, et son choix de valeurs féminines ou masculines.
C'est parmi les retraités que l'on souhaite le plus un retour exclusif aux valeurs masculines. Donc les jeunes qui travaillent n'y verraient pas que des inconvénients.
Les mots "valeurs masculines" et "valeurs féminines" ne se rapportent pas directement aux hommes et aux femmes, comme le note Franck Boizard ; Hofstede parle de "stéréotypes", et les divers articles soulignent qu'il ne s'agit que d'une distribution proportionnellement différente selon les genres. Je reste un peu dubitative malgré tout sur le choix de l'expression.
Conclusion, je vous présente mes excuses les plus plates yoananda, car j'ignorais la théorie sociologique derrière cette expression "féminisation de la société" !
Je me demande cependant si avec tout ce qu'implique cette formulation dans le langage courant, elle ne prête pas à confusion, et si elle est vraiment replacée, quand elle est utilisée, dans son contexte sociologique. Contexte selon lequel nous vivons dans une société où les valeurs masculines l'emportent massivement, et de plus en plus, compte tenu de la compétition internationale. D'après les tenants de la théorie, la société ne se féminise pas.
@Robert Marchenoir
Pour les armes, oui, il faut maintenant que des honnêtes gens se promènent armés au milieu des foules pour être en mesure de les protéger. Cela veut-il dire tout le monde, that is the question.
Quant à la féminisation de la société que vous déplorez, pas d'accord, j'ai expliqué pourquoi, et je maintiens que les hommes détiennent encore la majorité des pouvoirs. Il est certain que dès qu'une profession se féminise, ils la fuient, car pour eux, passer du masculin au féminin, c'est une déchéance, donc nos enfants ont de moins en moins d'instituteurs et de professeurs au masculin, et seront de plus en plus élevés (et soignés) par des femmes uniquement, ce qui est dommage, car comme vous le dites, c'est la conjonction du masculin et du féminin qui donne les meilleurs résultats.
Vous dites que les femmes avaient autrefois le privilège de ne pas mourir à la guerre, or, surtout depuis la dernière guerre mondiale, les populations civiles souffrent autant que les populations militaires, les femmes et les enfants aussi ont le privilège de se faire décimer. Et à l'époque où les femmes ne faisaient pas la guerre, donner naissance leur faisait courir un risque réel. Encore 10% des naissances au début du 20ème siècle, avant l'arrivée des antibiotiques, se terminaient pas la mort de la mère ou de l'enfant.
De toutes façons, nous ne sommes pas en compétition, hommes et femmes, pour savoir qui est le plus victime. Et nous ne sommes pas victimes les uns des autres à mon avis - les droits gagnés par les femmes depuis un demi-siècle n'ont pas été acquis au détriment des hommes. Ces revendications ne nous mèneront pas très loin. Les nouvelles générations gèreront peut-être avec moins d'amertume ce conflit que l'on sent prêt à repartir sur ce blog dès que le sujet est abordé. Je me promets à chaque fois de lire toutes les piques contre les femmes sans broncher, et puis c'est plus fort que moi, j'interviens, mais j'ai peur de ne convaincre que moi-même.
En tout cas, d'accord ou pas, j'apprécie vraiment la manière énergique et cohérente dont vous défendez vos idées, exemples à l'appui.
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2016 à 11:50
@ Savonarole | 20 septembre 2016 à 19:37
"Pour "Mémoires d'Hadrien" de Marguerite Yourcenar, je donnerais trente-cinq prostates immortelles qui siègent Quai Conti."
...Je ne peux que vous suivre totalement dans cette voie
sans oublier, également, Jacqueline de Romilly... mais je suppose que ces femmes, dotées d'une éthique normative culturelle de très haut niveau, doivent être vues comme "réactionnaires" à l'ère de la "communication" !
Rédigé par : protagoras | 21 septembre 2016 à 10:45
@daniel Ciccia
...le président François Hollande a déclaré "Ne rien faire, ne rien régler, c'est faire le jeu de forces, notamment terroristes, qui veulent déstabiliser le monde".
C'est pourtant exactement ce qu'il fait en France, en refusant de traiter le mal à la racine voire pis encore en lui permettant de s'étendre.
Rédigé par : Exilé | 21 septembre 2016 à 10:36
@hameau dans les nuages
"...Et que donc tout en pensant à la majorité de musulmans faisant en France d'après vous des emplois subalternes difficiles vous voulez les faire concurrencer par d'autres musulmans étrangers sans aucune qualification, pesant ainsi sur les salaires des premiers voire leurs emplois ?"
Et encore vous eussiez pu ajouter que ces emplois subalternes sont occupés par ceux qui ont préféré glander à l'école plutôt que bosser sérieusement...
Rédigé par : caroff | 21 septembre 2016 à 09:32
@ GG
Je pense, à propos de gravats, que les seuls que vous ayez touchés sont ceux que vous avez lancés lors de votre pèlerinage à La Mecque. La pelle du muezzin tout comme vos godasses de chantier sont restées à l'entrée de votre mosquée.
Et que donc tout en pensant à la majorité de musulmans faisant en France d'après vous des emplois subalternes difficiles vous voulez les faire concurrencer par d'autres musulmans étrangers sans aucune qualification, pesant ainsi sur les salaires des premiers voire leurs emplois ?
Vous avez une drôle de conception de la solidarité confessionnelle et de la charité chrétienne, pardon musulmane.
A moins que vous ne pensiez à un autre genre de solidarité qui se satisfait d'un sous-prolétariat pour d'autres visées hégémoniques. Je pense bien sûr que c'est ce dernier cas qui prévaut.
Secouant frénétiquement le tablier de la bonne du curé, vous trépignez d'impatience à connaître le baptême. Celui du feu.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 21 septembre 2016 à 09:19
@ Valery
Mais vous êtes complètement à côté de la plaque...
Franck Boizard se fiche de ce qui se passe en Syrie comme de sa dernière chaussette.
Franck Boizard souffre.
Il souffre de voir des femmes en burkini. Il souffre d'être obligé de vivre avec des musulmans. Et il souffre que la majorité des Français dont je fais partie ne le prenne pas en pitié et ne fasse rien pour soulager sa souffrance.
Remarquez, moi, si on me demandait, les Franck Boizard, je les ferais bosser une journée sur un chantier à ramasser des gravats ou dans une cuisine à faire la plonge dans une chaleur étouffante. Bref, je leur ferais connaître le quotidien de beaucoup de musulmans en France.
Juste histoire de leur apprendre ce qu'est la souffrance...
@ Lucile
La société française n'est pas féminisée, elle est - fort heureusement, de moins en moins - christianisée. Elle aurait été féminisée dans le sens noble du terme si les femmes comme vous avaient laissé les Franck Boizard, qui sont des hommes, des maris et des pères défaillants, mourir.
Mais vous les avez épousés. Parce que vous êtes aussi christianisées qu'eux. Quand je dis que la christianisation fait de l'humain un être qui vaut moins que l'animal, je ne plaisante pas : aucune femelle dans le règne animal ne s'accouple avec un mâle défaillant.
Mais bon, de la même façon que le christianisé a la richesse de la patrie pour tenter de compenser son manque de volonté qui le laisse agonir dans sa misère matérielle, la christianisée a la richesse de l'offre des vidéos sur le Net pour tenter de compenser son manque de volonté qui la laisse agonir dans sa misère sexuelle.
Les christianisés n'ont jamais été vivants, ils ne sont juste pas encore morts...
Rédigé par : Garry Gaspary | 21 septembre 2016 à 08:05
@Robert Marchenoir
Voyez la nouvelle législation sur les armes en France.
Rédigé par : calamity jane | 21 septembre 2016 à 06:46
Société féminisée, fausse route ? Elle est bien bonne !
Alors que les pères n'existent plus, que les enseignants se comportent comme des mamans et qu'être une femme en politique est devenu un avantage en soi (moi sur la parité) ?
Il y en a vraiment qui ont de m.rde dans les yeux !
Rédigé par : Franck Boizard | 21 septembre 2016 à 05:52
@Lucile | 20 septembre 2016 à 01:11
Chère Lucile,
Après m'être laissé aller à la nuance gauchiste et larmoyante, je me dois de redonner un coup de barre à droite afin d'honorer ma réputation de facho.
Vous dites que "la femme n'est pas un homme raté", et "qu'un homme pas très masculin n'est pas une femme". C'est exactement ce que je voulais dire.
En revanche, il y a bel et bien une féminisation de la société, d'abord par la stigmatisation des valeurs viriles en faveur de valeurs féminines (certes perverties, comme je l'ai dit), mais aussi, contrairement au tableau que vous dressez (peu de femmes en politique ou à la tête des entreprises), par la prise de pouvoir des femmes au sein de certaines institutions : l'Education nationale et la magistrature, pour ne citer que celles-là.
Et même l'armée. Regardez le carnaval qu'est devenue l'armée américaine, qui s'est officiellement vu fixer comme objectif, non pas de gagner des guerres, mais de recruter des femmes dans les unités combattantes.
Avec toutes les conséquences prévisibles : épidémie de "harcèlement sexuel", de relations sexuelles interdites et de viols, dont les mêmes gauchistes qui avaient exigé la présence des femmes dans l'armée nous font maintenant un pataphar dans les médias en se tordant les mains ; et, bien sûr, sabotage du moral des troupes, parce que lorsque des hommes doivent porter le fardeau des femmes à leur place sur le champ de bataille, ou qu'une unité voit sa progression ralentie par les capacités physiques inférieures des femmes qui l'encombrent, eh bien cela n'est pas spécialement de nature à favoriser la solidarité des combattants, facteur crucial de la victoire.
Si je devais résumer ce que sont les valeurs faussement féminines hélas promues par la féminisation de la société, je dirais que c'est ce dégoûtant mélange de fausse compassion et d'esprit petit chef qui est si prévalent dans la fonction publique, et qui infecte gravement, en particulier, cette institution virile par essence que devrait être la justice.
Quand les femmes sont laissées à elles-mêmes, sans le contre-pouvoir masculin, cela donne le contraire de votre vidéo de tango : une espèce de tambouille infâme qui insulte aussi bien la féminité que la virilité. L'inverse étant vrai aussi, bien entendu.
Si les soldats gagnent des guerres et défendent leur nation avec succès, c'est aussi bien parce qu'ils se battent en pensant à leur femme ou à leur fiancée, que parce qu'ils risquent leur vie pour protéger celle des femmes de leur pays. Parce que tel est l'ordre des choses et que chacun doit rester à sa place.
Eliminez cet extraordinaire privilège des femmes de ne pas avoir à risquer leur vie à la guerre, sous prétexte de chercher à éradiquer un privilège patriarcal parfaitement imaginaire (se faire trouer la peau pour les autres, tu parles d'un privilège...), et vous flanquez par terre l'équilibre des sexes qui, seul, permet l'harmonie de la société.
Pas plus tard que samedi dernier, nous avons eu une illustration parfaite à la fois du billet de Philippe Bilger, qui déplore l'avènement d'une "société de victimes", et de cette féminisation de la société qui gagne l'Occident tout entier.
Je me suis abondamment fait insulter, ici, pour avoir rappelé qu'un peuple libre est un peuple en armes, et que si un ou deux Français (pas plus) avaient porté sur eux, lors des récents attentats, une arme à feu légalement détenue, de nombreuses vies auraient été sauvées.
Eh bien, c'est ce qui vient de se produire aux Etats-Unis, où un homme porteur d'une arme à feu, en vertu du deuxième amendement de la constitution, a évité un carnage, dans un centre commercial, en abattant un immigré somalien de 22 ans qui s'est mis à poignarder les gens autour de lui, après leur avoir demandé s'ils étaient musulmans, tout en invoquant Allah.
Grâce à l'intervention d'un certain Jason Falconer, qui se trouvait là par hasard, personne n'a été tué : on ne déplore, dans cette attaque revendiquée par l'Etat islamique, que 9 blessés qui sont presque tous tirés d'affaire.
Comme la presse américaine, dans sa grande majorité, est aussi gauchiste et féminisée que la presse française, elle a tenté de dissimuler le rôle, dans l'heureuse issue de cet attentat, du droit, pour n'importe quel citoyen, de porter une arme, en qualifiant le tireur de policier hors service.
Falconer est certes un ancien commissaire de police qui fait encore des vacations, mais il est surtout à la tête d'une société de formation des civils à l'usage des armes à feu pour la légitime défense légale. Il est aussi un tireur sportif de compétition. Il pratique, par exemple, une discipline très rigolote qui s'appelle le tir aux trois armes. Il s'agit d'une course d'obstacles rythmée par des stations de tir à la cible, au moyen successivement d'un pistolet, d'un fusil à pompe et de ce que les imbéciles gauchistes appellent un fusil d'assaut (qui n'en est pas un, puisqu'il ne tire qu'au coup par coup).
Personne ne dira de cette discipline, je pense, qu'elle exalte les valeurs féminines. Cela n'empêche pas Jason Falconer de proposer des cours de tir pour les dames.
En somme, ce citoyen exemplaire est ce que n'importe quel socialiste français de droite ou de gauche désignerait sous l'appellation méprisante de "dingue des armes à feu".
Je souhaite simplement aux lecteurs de ce blog, s'ils devaient être pris dans un attentat musulman, de se trouver à proximité d'un "dingue des armes à feu" de ce genre. Preuve est faite, il me semble, que ce sont les "dingues des armes à feu" qui sauvent des vies -- et non les bisounours qui pensent "qu'on n'est pas au Far West, ici" (ah bon ? je ne sais pas ce qu'il vous faut...), "qu'on ne peut pas se faire justice soi-même" et que "la police doit avoir le monopole de la violence légitime".
Bisounours parmi lesquels se trouvent de nombreux magistrats de sexe féminin.
Ah, et je signale que cette histoire très morale, véritable fabliau libéral, s'est produite à Saint Cloud, dans le Minnesota. Ville nommée ainsi parce qu'elle a été fondée par des colons allemands catholiques, et que son évêque a choisi, en 1891, Saint Cloud comme patron. Le même Clodoald, petit-fils de Clovis, qui a donné son nom à la ville des Hauts-de-Seine où il a vécu comme ermite dans la forêt, avant d'y former une communauté religieuse au VIe siècle. Une statue de Saint Cloud, réalisée par un artiste français, orne l'hôpital qui porte son nom à Saint Cloud (Etats-Unis).
Cela dit plus particulièrement à l'intention de ceux, parmi la droite nationale et les catholiques, qui trouvent très malin d'être anti-américains.
Saint Cloud, ville catholique du Minnesota, blanche à 84 % selon le recensement de 2010, héberge désormais 10 % de Somaliens, invités par le gouverneur (républicain) pour travailler à bas coût dans les abattoirs.
Somaliens qui prétendent, là-bas comme chez nous, qu'il faut leur construire des mosquées afin qu'ils s'intègrent mieux (?).
Au début de l'année, le torchon gauchiste local faisait son article obligatoire sur l'horrible racisme dont étaient victimes les Somaliens à Saint Cloud. Neuf mois plus tard, un "garçon tranquille, parfaitement intégré, qui ne cherchait qu'à travailler et à faire vivre sa famille" virait déséquilibré, et poignardait tout le monde au centre commercial du coin au nom d'Allah.
Toute similitude avec un pays en forme d'hexagone serait le fruit exclusif de votre imagination. Tout cela se passe chez ces abrutis d'Américains incultes, tandis que nous, nous sommes très intelligents, naturellement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 septembre 2016 à 00:14
@Franck Boizard
Société féminisée ? Valeurs féminines ? Hollande est féminin, dites-vous. On vous a connu plus fin. A moins que la finesse ne soit une valeur féminine :-D
Pour le coup, laissez tomber avec ça car vous êtes sur une fausse piste.
Rédigé par : Florence | 20 septembre 2016 à 22:32
A la tribune de l'ONU, où il a tenu un discours fort, il me semble que le président François Hollande a déclaré "Ne rien faire, ne rien régler, c'est faire le jeu de forces, notamment terroristes, qui veulent déstabiliser le monde". Cela a un sens lourd qui échappe, semble-t-il, aux commentateurs de la chose publique. Sans doute sont-ils blasés...
Rédigé par : daniel CICCIA | 20 septembre 2016 à 19:59