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27 octobre 2016

Commentaires

azer

Je pourrais dire qu'il est plaisant de se faire traiter d'idiot par un sot mais ce serait mentir : il est désagréable de se faire insulter, par qui que ce soit, même par un nigaud.

Valery, Robert, Exilé et cie, je vous ai connus en 1981, au collège, quand un professeur nous avait demandé notre opinion sur la peine de mort. Il y avait les pour, les contre, et les "contre sauf en cas de (au choix : assassins de personnes âgées, d'enfants, pédophiles, etc.)". Outre que faire remarquer que si l'on cumulait toutes les exceptions, il n'y avait plus guère que les voleurs de mobylettes qui échappaient à la guillotine, je faisais remarquer qu'être "contre la peine de mort sauf pour les..." revenait à y être favorable.
Ca donnait cela :
- mais non, t'as rien compris ! Bien sûr que je suis contre la peine de mort. Simplement, j'estime que dans certains cas on doit l'appliquer !
- tu es donc pour la peine de mort, au moins pour le cas que tu cites. D'ailleurs, tous ceux qui y sont favorables le sont pour punir certains crimes, pas tous les crimes.
- pfff mais qu'il est bête ! Bien sûr que je suis contre la peine de mort, c'est honteux de tuer des gens ! Mais franchement, dans certains cas, j'estime que etc.
- donc tu es, etc.

Et les noms d'oiseaux fusaient de la part des irréductibles intelligents qui maintenaient qu'ils étaient contre, sauf pour...
Je lis à l'instant (ce qui explique ce préambule) que l'un d'eux qui avait, lui, bien compris le raisonnement que mes difficultés à suivre une analyse me rendaient obscur, demande à ce qu'on lui donne un exemple concret de racisme envers les noirs et les arabes ...

Quelqu'un a parlé de "bal des cocus" pour qualifier les (des) intervenants de ce blog .
C'est tellement vrai !

Ici ou ailleurs, combien des gens ont voté Sarkozy, soutenant mordicus qu'il était l'homme qu'il fallait pour redresser la France. Il avait du tempérament, une vision pour l'avenir, un programme efficace. Et surtout, il avait des c...
Puis, comme imbécillité est synonyme de versatilité, ils se sont mis à le conspuer aussitôt élu. Ces fins analystes, ces esprits brillants, comme il y en a a tant sur ce blog, découvraient avec stupeur que N.S dînait et passait ses vacances dans des lieux réservés aux riches et qu'il pensait que celui qui n'a pas de montre de luxe passé un certain âge est un imbécile ! Ô découverte admirable ! Il fallait une sacrée perspicacité pour s'en douter !
Les cocus (souvent depuis des décennies, après leur majorité) se ravisaient et, avec leur intelligence que je ne possède hélas pas, concluaient qu'il fallait voter Hollande. L'enthousiasme juvénile n'y était certes plus et heureusement était venu l'âge de la sagesse ! Fini l'excité clivant et m'as-tu-vu, place était désormais faite au gestionnaire certes terne mais rassembleur, et d'ailleurs pas si froid que ça. C'est qu'il avait l'air plutôt sympa le François et on sentait bien qu'à table avec lui, pour peu que quelques verres de vin brisent la glace, on allait passer une bonne soirée, qui sait si elle ne se finirait pas en chantant à tue-tête quelque chanson paillarde au milieu de la rue, voire celles qui emm... la maréchaussée, dans un esprit bon enfant, cela va de soi ! Mais pas de méprise : François n'était pas seulement le bon pote tout en rondeur joviale, c'était aussi un chef, un vrai : n'avait-il pas promis d'aller dire deux mots bien virils à ce monsieur Finance Internationale qui commençait à nous les hacher fines ?
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le brave François sitôt élu fut raillé : la cravate, la pluie, les blagues qu'on trouve drôles à condition de ne pas en abuser. Et surtout ô admirable découverte bis, il n'était pas allé régler son compte à monsieur Finance Internationale... Quelle surprise !

Acte III ( uniquement si on place l'ACTE N.S en premier , mais en fait Acte beaucoup-beaucoup) : François va partir et les doctes esprits vont rester. C'est qu'ils ont bien retenu la leçon nos fins érudits de la politique : c'est Juppé qu'il faut pour redresser le pays ! Intelligent (j'en vois qui rigolent : je vous demande de vous arrêter) hum... donc intelligent disais-je, puisqu'il a un avis sur l'islam sans avoir lu le Coran, ayant d'ailleurs fait ses preuves quand il était au pouvoir, d'une honnêteté avariée puisqu'il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour prise illégale d'intérêt (ainsi que moult autres qualités : il ne met pas les coudes à table, dit merci à la serveuse, est bien habillé, sa prise de conscience des problèmes environnementaux (en fait humains mais passons...) lui faisant désormais prendre des douches...

Juppé s'apprête à refaire le coup de la force tranquille, le vieux sage au-dessus de la mêlée, le père rassembleur et protecteur, du Mitterrand sauce droite.
Macron colporte des concepts du XIXe mais dupera les crédules en les faisant passer pour modernes puisqu'il les présente sur écran tactile.
Le FN fera ce que l'extrême droite a toujours fait : s'en prendre aux étrangers. Selon les époques : aux Ritals et spaghettis, aux bamboulas et négros, aux bougnoules et ratons, aux youpins et baptisés sécateurs, sans oublier les pédales et les gouinasses, ce dont il n'a d'ailleurs pas l'exclusivité.

Et, illusion ultime, le retour de la croissance économique, dont j'ai pourtant rappelé ici la démonstration de son impossibilité.

Garry Gaspary

@ Lucile

Je suis tributaire de concepts philosophiques christianisés pour exposer une philosophie déchristianisée.

Ce n'est pas moi qui ai défini l'humain comme l'homme, ou plutôt d'ailleurs l'homme comme l'humain, mais la philosophie occidentale, notamment depuis Kant. C'est cette négation du féminin dans la philosophie qui a amené Hegel à la conclusion d'une fin de l'Histoire, et Heidegger à celle d'un être limité par le temps.

Il y a bien un être en soi, qui est le monde. Il y a bien aussi un être pour soi qui est l'humain, l'homme, que nous appellerons dorénavant le masculin. Mais il existe un être pour l'autre qui est le féminin, un être duquel la philosophie moderne occidentale est passée totalement à côté du fait de sa christianisation.

La première phase de déchristianisation des Lumières qui a permis à l'esprit masculin, à l'humain donc, de se révéler et de faire évoluer l'être en soi, le monde donc, ne suffit pas et mène périodiquement au nihilisme. Il faut une deuxième phase, une ultime phase de déchristianisation afin de permettre au féminin de se révéler et ainsi de permettre une régénération historique constante du masculin.

Il faut abattre la trinité chrétienne parce qu'elle n'a été imposée que pour abattre la trinité de l'être. La Révolution a abattu le Père et son monde naturel, il nous reste à abattre le Fils qui porte en lui la mort de l'esprit dans le temps.

azer

@ Valéry
"Moi j'ai bien compris le raisonnement, qui ne condamnait pas tant le fait de ne pas connaître le prix d'une denrée alimentaire, que le fait " d'oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu'on croit qu'on peut petit déjeuner avec 20-30 centimes "

Ainsi il est reproché "d'oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu'on croit qu'on peut petit déjeuner avec 20-30 centimes" et non pas de ne pas connaître le prix d'un petit déjeuner.
Quelle est la cause et quel est l'effet, parmi les deux informations qui constituent le raisonnement ?:

A - oser briguer la présidence de tout un pays
B - ignorer le prix d'un petit déjeuner ou d'un ticket de transport en commun

Si vous préférez : est-ce A qui engendre B, ou bien B qui engendre A ?
Si A cause B, c'est oser briguer la présidence d'un pays fait qu'il est incongru d'ignorer le prix d'un petit déjeuner ,
si B cause A, c'est ignorer le prix d'un petit déjeuner qui rend incongru d'oser briguer la présidence d'un pays.
Les causes causant les effets (ne riez pas de cette tautologie puisque vous raisonnez sans en tenir compte), c'est bien l'ignorance du prix du pain au chocolat qui est reprochée à Copé. Sinon votre phrase se transforme en "Moi j'ai bien compris le raisonnement qui condamne le fait d'oser briguer la présidence de tout un pays, alors qu'on sait qu'on ne peut pas petit déjeuner avec 20-30 centimes".

Je pensais avoir été suffisamment clair en ironisant que "Il va de soi que les journalistes lui ont posé cette question pour tuer le temps, et que s'ils avaient voulu mesurer le degré de connexion de Copé à la vie réelle, ils l'auraient interrogé sur l'abaissement du taux directeur de l'indexation des montants obligatoires et entubatoires, qui ne sont inconnus de personne..." mais manifestement je ne l'étais pas, pour vous en tout cas...

Si vous aviez compris ce que j'écrivais, vous auriez donc compris qu'il est absurde de dire (je n'ai fait que reprendre ses propos), comme R. Marchenoir, d'une question qu'elle est absurde quand sa réponse permet précisément de résoudre un problème : JF Copé est-il un candidat pertinent ?

@R. Marchenoir
"Il y a des jours où l'on est vraiment obligé de constater que le gauchisme est une maladie mentale."

Non seulement ce genre de phrase est celle des trolls, mais elle n'est guère surprenante puisque vous ne comprenez même pas ce que vous écrivez et encore moins ce qu'on vous objecte, et qui est reformulé plus haut.
Pour que je sois vexé, il faudrait que vos démonstrations en soient, or vous ne savez pas démontrer et pour cette raison vous prenez vos sophismes pour des démonstrations.
En revanche, je me demande si votre ton agressif (troll, olibrius, cuistre) ne vient pas de ce que vous n'avez pas apprécié d'être qualifié de vieux et de personnalité violente et anxieuse comme le sont les chasseurs, individus qui éprouvent du plaisir à guerroyer contre des animaux et qui portent fièrement en bandoulière ce qu'ils ne portent pas un peu plus bas .

Je n'ose pas vous expliquer par exemple pourquoi le courage n'est pas une qualité...
Mais si vous êtes aussi intelligent que vous le prétendez, il vous sera aisé d'écrire ici pourquoi le courage n'est pas une qualité.

Au plaisir de vous lire !

Lucile

@ Alex paulista | 04 novembre 2016 à 15:15

Donc si je vous comprends bien, ce n'est pas le féminin qui est capable de réconcilier l'humain avec lui-même.
Ce serait plutôt la rencontre entre le féminin et le masculin. Bon, pourquoi pas ?

Alex paulista

@ Lucile | 04 novembre 2016 à 12:58

Ce que dit Gary Gaspary s'applique dans l'autre sens : l'homme est aussi l'altérité pour la femme, et c'est en cela qu'elle est humaine.
Se pose alors la question de l'homosexualité, qui peut être vue comme un refus de l'altérité. Je crois que c'est un peu plus compliqué quand même, sinon les homos seraient tous racistes et refuseraient de côtoyer le sexe opposé...

Lucile

@Garry Gaspary | 04 novembre 2016 à 09:18
"Il existe néanmoins un être capable de réconcilier l'humain avec lui-même, capable de vivre en miroir face à lui et de lui renvoyer l'autre qu'il s'imagine ne pas être : c'est le féminin".

Votre définition de la femme est bizarre, vous la sortez de l'humain en quelque sorte, comme si l'humain c'était l'homme. Vous me rétorquerez que c'est une induction par rapport à votre déclaration. Mais pour une femme qui vous lit, elle se voit à travers vos yeux comme témoin, comme miroir, comme objet de l'homme, face à lui pour réconcilier "l'humain" avec lui-même. L'homme d'après vous serait non marqué (il représente l'espèce), alors que la femme le serait (elle a une spécialisation). Biologiquement ça se discute, c'est une façon poétique et utilitaire de revoir Darwin. Pas la mienne.

Garry Gaspary

@ Frère paulista

On est évidemment raciste de la même manière puisque le racisme n'est en rien positif, et donc en rien objectif, et donc en rien différentiable en tant qu'objet, mais est entièrement subjectif et sujétion dans la négation de l'autre, quel qu'il soit. Le raciste refuse de devenir ce qu'il est, refuse d'assumer l'autre qu'il est déjà en projetant ce qu'il rejette de sa propre personne sur celui qui n'est différent qu'en apparence.

Le racisme est une fuite constante devant l'humanité. Et fuir devant l'humanité, c'est fuir devant la réalité du monde, c'est se retrouver inadapté à toute vie mondaine, sociale, individuelle. C'est finalement croire en une vie meilleure dans un monde meilleur, et ainsi se tourner uniquement vers la mort.

Il existe néanmoins un être capable de réconcilier l'humain avec lui-même, capable de vivre en miroir face à lui et de lui renvoyer l'autre qu'il s'imagine ne pas être : c'est le féminin.

La femme n'est pas l'avenir de l'homme, Frère paulista, mais son perpétuel devenir. Elle est ce qui unit le fini dans l'être que je suis et l'infini dans l'être que je deviens.

Alex paulista

@ Valery

Sur la définition du racialisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Racialisme
Comme quoi ce n'est pas si difficile à trouver...

@ GG

Non, tout le monde n'est pas raciste de la même manière. Tout comme je ne suis pas d'accord quand certains assènent que tout le monde serait raciste au fond.
Sur les Antilles, de l'eau a coulé depuis pour moi. Mais je ne suis pas un sanguin comme vous semblez l'être : si des femmes j'apprécie le réconfort du guerrier, moi ce qui me plaît chez les filles, c'est la banlieue, le mystère : é preciso um bocado de tristeza.
https://www.youtube.com/watch?v=TekXbQc5S4Y

Mary Preud'homme (Fuera !)

@ sylvain de plus en plus au ras des pâquerettes, qui se trompe d'adversaire et confond sa gauche et sa droite

cf loi n°72-546 du 1er juillet 1972 réprimant le racisme et l'incitation à la haine raciale : loi promulguée par un gouvernement de droite (sous la présidence de Pompidou alors que Chaban était Premier ministre).
Etonnant non ? Et l'autre qui nous saoule avec ses migrants d'opérette et autres parasites qui lui ressemblent comme deux gouttes d'eau question opportunisme et lâcheté. Allez sylvain et consorts quittez votre masque et dehors, on vous a reconnus !

sylvain  ,

@Mary Preud'homme | 02 novembre 2016 à 20:54
"Concernant le racisme toutes catégories, ne pas perdre de vue néanmoins que ce n'est pas une opinion mais un délit. Et pas seulement made in France."

Ben dites donc, si c'est un délit, donc punissable, pour nous interner va falloir rouvrir tous les goulags, les camps de rééduc voire des jungles type Calais, des campements type "Stalingrad", parce que des racistes je peux vous en fournir à la pelle : nous, de droite c'est fait et voilà que même des gens de gauche connus pour leur bisounoursisme idéologique le deviennent eux aussi et ne supportent plus, en loucedé bien entendu, tous ces arrivants, ces arrivés, ces migrants, ces migrés, ces immigrés qui nous sont imposés par la force et la violence des lois vichystes de ce gouvernement de socialopettes.
Ces socialopitres qui se congratulent du démantèlement de Calais n'auront réussi, en définitive, qu'à en créer et inaugurer des dizaines puis des centaines.
Bravo la gauche !

Mary Preud'homme

@Valery | 02 novembre 2016 à 20:35

Il est vexé Valery et voici que le vernis craque et laisse transparaître sa vraie nature de pauvre refoulé et mal embouché qui à défaut d'argument s'en prend à mon sexe et à mon âge présumé... Belle mentalité !

caroff

@Valery
"Tout cela pour faire remarquer que le racisme est un phénomène qui doit être mesuré par comparaison, et non pas par une sorte de croyance aveugle dans une société utopique parfaite, où tout le monde va aimer le nouvel arrivé. Cela n'existe pas et n'existera jamais, car chaque personne humaine a un libre arbitre, sa propre vision et son propre point de non retour quant à la tolérance".

J'adhère totalement à vos propos. C'est du bon sens !
Le racisme des Noirs à l'égard des Arabes et réciproquement en est une triste illustration...
Et que dire du racisme interethnique qui explique tant de guerres en Afrique ?

Valery

@Mary

Je ne vous ai pas manqué de respect. Je ne vois donc aucune raison à votre commentaire niveau vieille mégère frustrée, des insultes à gogo sous un jargon pseudo-littéraire. Élevez-vous.

Mary Preud'homme

@sylvain | 02 novembre 2016 à 14:08

A propos de paranoïa, vous méritez d'être sélectionné comme finaliste voire comme champion planplan (alias dupontlajoie) sur ce blog.
Concernant le racisme toutes catégories, ne pas perdre de vue néanmoins que ce n'est pas une opinion mais un délit. Et pas seulement made in France.

Mary Preud'homme

Mon pauvre Valery, vous me prêtez des intentions totalement à l'opposé de ce que je voulais démontrer, moi qui préfère toujours nommer les choses et les personnes et l'ai enseigné, de longue date, à mes plus proches. Aussi je vous trouve d'une stupidité abyssale en affirmant que dire de tel ou tel qu'il serait arabe, noir, jaune, blanc, métis ou indien, constituerait un délit de racisme, cela relève en fait d'une stupidité abyssale parce qu'à l'opposé de ce que je préconise en matière d'affirmation de soi. Pourquoi donc Monsieur, ces gens venus d'ailleurs ou d'apparence distincte ne seraient-ils pas fiers de ce qu'ils sont, à l'image de vous qui vous revendiquez comme russe et moi comme française de très ancienne souche ? A l'avenir abstenez-vous donc de faire ce genre de commentaire imbécile et concentrez-vous plutôt afin de faire une réponse intelligente et circonstanciée à Alex paulista qui dans son commentaire n'évoquait nullement les fantasmes et autres fantaisies lubriques de vieux cochons qui recherchent de la chair fraîche (brésilienne ou autre) pour assouvir leurs pulsions, travers et autres fantasmes inavouables dont vous semblez vous gargariser et qui n'ont rien à voir avec le sujet.

Mary Preud'homme (de la lumière à l'ombre !)

Dans ma jeunesse, lire Le Monde était tendance, tandis que lire Le Figaro ou France-Soir apparaissait comme terriblement franchouillard, voire arriéré. Si bien que nul s'estimant dans le coup et soucieux de faire partie d'une intelligentsia reconnue (ou y aspirant) ne pouvait avouer lire les deux derniers précités ou d'autres du même tonneau, sous peine de se voir catalogué illico comme ringard irrécupérable et exclu à vie de la sphère bien-pensante, intellectuelle et savante qui fait la pluie et le beau temps en notre beau pays, ex-détenteur des Lumières.
Con-formisme quand tu nous tiens !

Mary Preud'homme

@hameau dans les nuages | 02 novembre 2016 à 09:38

Pas de quoi se formaliser en effet, d'autant que les pierres noires seraient dotées de leur côté d'innombrables vertus protectrices, notamment pour les accros des nouvelles technologies.

sylvain

Eho les antiracistes !

La paranoïa antiraciste gauchiste vous a complètement détruit le peu de cervelle qu'il vous reste pour faire vous-même vos propres analyses sur ce phénomène qui tombe à pic, récupéré par l'intelligentsia intello bobo de gauche et ses Torquemada de la pensée unique gauchiste seule autorisée.

On entend en boucle, on lit sur tous les merdias couchés, cette expression magique imparable, incontestable du prêt- à-penser de la diktature idéologique de gauche : "sous peine d'être accusé de racisme" !!
Pourquoi "accusé" ?? C'est interdit d'être raciste ? On n'a pas le droit d'être raciste ? C'est puni par la loi si on dit qu'on est raciste ? En quel honneur ? De quel droit ? Désolé chers procureurs gauchistes, je*** suis raciste et revendique le fait d'être raciste et j'admets que d'autres races n'aiment pas la mienne ; aucune sanction pénale, à part vider mon compte en banque pour améliorer le parc automobile des inquisiteurs de l'antiracisme, ne me fera changer d'avis ; ce n'est pas le fait d'être raciste qui est un gros mot mais le fait d'être accusé de l'être ; dans quel monde vit-on ? Nous obliger à aimer d'autres espèces ou races ou communautés qu'on n'aime pas et qui ne nous aiment pas non plus, vous y allez fort !
Que l'on applique la loi s'ils sont agressés provoqués insultés, ok mais nous obliger à leur faire des mamours, ah ça non merci pas d'ça chez moi !

***Il y en a de plus en plus des "comme moi", des millions, mais chuuutttt sinon représailles !

Achille

@Mary Preud'homme | 31 octobre 2016 à 15:01
"…je ne le suivrais pas et même le combattrais s'il était amené à appeler à voter Hollande (la mort dans l'âme) au second tour... D'autant plus qu'imaginer Hollande au second tour relève de l'utopie la plus folle"

Je pense effectivement que, vu la situation dans laquelle il se trouve, Nicolas Sarkozy n'aura pas à demander à voter pour François Hollande au second tour, mais pour Alain Juppé... ce qui risque de lui faire encore bien plus mal. ☺

Tipaza

@ GG & hameau dans les nuages

Puisqu'aujourd’hui certains célèbrent la femme sur le blog, et c’est une excellente initiative, voici quelques lignes de Camus, extraites de son livre Noces :

« Je comprends ici ce qu'on appelle gloire : le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer ».

Valery

@Alex paulista

J'ai lu attentivement vos propos puis je suis allé chercher le sens du "racisme racialiste". Ça n'existe pas.

A mon sens, le problème à la base de ce genre de dialogue entre sourds est que chacun utilise un jargon incompréhensible pour les autres, ainsi que des définitions n'ayant un autre sens que chez les autres. Quand Mary fait remarquer que ses "très jeunes petits-enfants métis entendent parfois des réflexions racistes", je ne peux que rappeler que Mary, au bout de trois lignes, laisse entendre que moi je serais raciste pour avoir utilisé l'expression "noirs et arabes", un "amalgame" selon elle. Alors que je répondais justement à une question sur le racisme anti-noirs et arabes.

Soyons sérieux. Quand on commence à s'offenser pour des micro-agressions ou un racisme imaginaire, ainsi que nos amis outre-Manche, le bon sens et la modération deviennent impossible. Le racisme, la xénophobie et la discrimination c'est la loi de 2006 à Alger, toujours active, qui vise quiconque "incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion", et qui punit le "criminel" de deux à cinq ans de prison. Ou en Iran, où les relations entre homosexuels sont punies par la mort. Les lois en Arabie Saoudite considèrent les chrétiens comme des citoyens de dixième zone, et les chiites de deuxième zone. Au Pakistan, il y a eu 1096 femmes tuées en 2015 par des proches, dans le cadre de ce qu'on appelle couramment des crimes d'honneur. Aussi le Pakistan a voté une loi en 1990, décrétant que toute profanation du Coran est punie par la peine capitale. Je pourrais continuer cette liste...

Tout cela pour faire remarquer que le racisme est un phénomène qui doit être mesuré par comparaison, et non pas par une sorte de croyance aveugle dans une société utopique parfaite, où tout le monde va aimer le nouvel arrivé. Cela n'existe pas et n'existera jamais, car chaque personne humaine a un libre arbitre, sa propre vision et son propre point de non retour quant à la tolérance.

Pour finir, je vous fais remarquer que toutes ces populations africaines qui laissent entendre que le Français serait raciste, continuent d'affluer par millions et s'installer en France, ce qui prouve que c'est quand même ce qu'on fait de mieux, concernant les droits de l'homme, la démocratie, le niveau de vie et la tolérance. Cette immigration est à sens unique, ce qui montre qu'il ne fait pas bon vivre dans ces pays.

Ainsi j'aimerais adresser un autre point où je suis en désaccord avec Achille. Les pays de l'Est ne sont pas plus racistes que tout autre. Leur citoyens ont juste peur de l'inconnu, car ils vivent dans des situations extrêmes de stress économique, social et démocratique. Boucler ses fins de mois est devenu la préoccupation première, souvent hors d'atteinte. Les denrées premières sont hors de prix. La corruption des élites est totale. Dans ce cadre terrifiant et étranglant, le citoyen considère que l’accueil des réfugiés ou tout simplement de tout étranger sera la goutte qui va faire basculer sa vie incertaine vers une précarité totale. Quand ces populations de l'Est immigrent en France, elles s’adaptent très facilement, car elles ont une culture et une éducation très similaires à celles des Français (même les Russes, oui oui) et vous ne trouverez aucune preuve attestant d'un racisme accru de leur part. Par contre un franc-parler qui peut choquer certaines âmes un peu trop sensibles, j'en suis désolé.

Quant à la discrimination et aux préjugés envers les femmes brésiliennes, je ne vois pas d’où vous sortez vos propos. Durant mes quinze années en France, j'ai pu amplement constater qu’épouser une Brésilienne fait partie d'un phantasme très répandu parmi les mâles français, et que l’heureux choisi est le plus souvent envié.

Un vieux proverbe brésilien dit "Le vieux bœuf préfère l'herbe tendre.". Tellement vrai.

hameau dans les nuages

@GG
"Vous saurez que le seul moyen de vous réchauffer lorsque vous voyagez au bout de la nuit est la femme et non la foule."

Ce jour est à marquer d'une pierre blanche* : sur ce point je suis d'accord avec vous.

* J'ai écrit "pierre blanche" mais ne voyez pas là une connotation raciste ou suprématiste blanc.

Non, parce qu'au point où on est...

Garry Gaspary

@ Valery

Pour se retrouver à terre, il faut avoir passé sa vie à être saoulé par la propagande ou la vodka...

Absolument pas mon genre.

@ Frère Paulista

Personne ne pense sérieusement qu'un Noir est un arriéré mental, pas même un Russe.

Mais il est des époques, Frère Paulista, où il est bon de communier avec l'Eglise, avec l'Etat, et parfois même avec l'appareil d'Etat, peu importe le prétexte de cette communion.

Le racisme comme la xénophobie n'est que le pathétique symptôme du petit enfant qui a froid dans la nuit et qui cherche une foule contre laquelle se serrer pour tenter de se réchauffer.

Lorsque vous serez un homme, Frère Paulista, vous saurez que le seul moyen de vous réchauffer lorsque vous voyagez au bout de la nuit est la femme et non la foule. Vous regretterez alors amèrement le parfum des Antilles.

Alex paulista

@ Mary Preud'homme | 01 novembre 2016 à 20:22

Je ne dis pas que c'est beaucoup mieux, mais que c'est différent.
La discrimination, l'arrogance et les préjugés des Français sont criants (les Brésiliennes seraient forcément intéressées ou en recherche de mariage blanc, leur portugais ne serait pas "le bon", qui serait celui du Portugal dont la population entière représente moins que la moitié de São Paulo, des employeurs demandent un diplôme bidon de la fac de Paris pour attester qu'un Brésilien bac+4 au Brésil parle portugais), je dis juste que ce n'est pas le même racisme que celui que j'ai vu en Espagne ou en Italie, même chez des Florentins instruits qui n'auraient pas consulté un médecin noir.
Quant à ma décision de partir pour le Brésil, elle est due aux difficultés créées par l'administration sarkoziste pour poursuivre une vie normale. C'est vrai que lorsque j'ai vu que les Français votaient pour cette xénophobie latente, ces concepts foireux de "mariages gris" pour justifier l'arbitraire, cette impossibilité de travailler normalement pendant quatre ans après le mariage, ça m'a mis un coup au moral et j'ai organisé mon départ.

Les Français sont fiers d'eux-mêmes, de leur culture, de leur grandeur, ce qui est une qualité mais aussi un défaut. Mais ils ne sont pas fiers de leur race au sens génétique et se mélangent allègrement, malgré la peur de déclassement social.

Mary Preud'homme

@Alex paulista | 01 novembre 2016 à 16:31

Désolée Alex paulista mais pourquoi nous avoir alors rabâché si souvent les motifs de votre exil au Brésil, en raison prétendiez-vous d'une certaine forme de discrimination à l'égard de votre couple ? Pour ma part, cette discrimination je l'ai rencontrée de longue date et jusque dans ma famille et à plus forte raison, des centaines de fois, dans la société ou les différents milieux où j'ai été amenée à évoluer. Et encore aujourd'hui mes très jeunes petits-enfants métis entendent parfois des réflexions racistes qu'ils me rapportent et qui donnent parfois lieu à de drôles de dessins où ils expriment toute leur inquiétude, voire parfois leur incompréhension ou leur souffrance.

Alex paulista

@ Valery et Mary

Je crois que vous ne parlez pas du même type de racisme. Valery a raison dans le sens que le racisme racialiste comme on peut le trouver en Russie ou dans les pays traditionnellement d'émigration (Bulgarie, Italie, Espagne, Portugal... même syndrome en Corse), n'est pas trop présent en France.
Personne à part peut-être Robert Marchenoir (et encore) ne pense sérieusement que les noirs seraient structurellement des arriérés mentaux, ou qu'ils seraient génétiquement spécialisés et limités à la course à pied, la boxe, le crime ou bien à vendre des petits tambours et des lunettes de soleil tombées du camion. En France comme aux USA ou au Brésil, les lanceurs de bananes ne sont pas légion et personne ne s'étonne outre mesure de rencontrer un professeur, un médecin ou un chef d'entreprise noir ou bronzé. Même si aux USA le racialisme a laissé place à un communautarisme que je trouve presque aussi choquant : les gens ne se mélangent pas.
Pour avoir partagé la vie d'une Antillaise durant quelques mois, j'ai observé ce racisme racialiste en France... mais surtout de la part des arabes envers les noirs, quand par hasard je marchais à quelques mètres de distance. Pour moi ça tombait tellement comme un cheveu sur la soupe de voir un arabe insulter gratuitement une noire qu’une fois je suis parti d’un fou rire en la prenant par la main et que l’arabe est parti se cacher de honte.
Mais le racisme social existe bel et bien en France. On n'aime pas le noir, l'arabe, l'obèse, ou le sans-dents parce qu'il sentent la pauvreté et les cas sociaux.
Les conséquences sont souvent les mêmes, malheureusement, mais le nombre de mariages interethniques montre que le concept de suprématie raciale ne colle pas avec notre culture. Sur ce point je rejoins Valery.

fugace

@Savonarole | 31 octobre 2016 à 20:23

J'ai été immédiatement interpellé par l'absence de couleur à laquelle Mary est pourtant si sensible.

Est-il utile de rappeler que la rose rouge signifie amour passionné d’une personne envers une autre ? Cet amour sera ardent et intense. La rose, rose, symbolise un amour véritable et la pureté ; foncée, elle symbolise la reconnaissance et de couleur pâle, la joie (naissance, mariage). Une rose jaune est un signe d'infidélité, pour se faire pardonner une infidélité, une rupture mais selon d’autres croyances, ceci symbolisera que la personne qui l’a offerte aime la personne destinataire même si elle ne sait pas si cet amour est réciproque. Une rose blanche pour témoigner l'amour pur comme la rose, rose, mais également la virginité, le raffinement et l'élégance. La couleur violette pour symboliser un coup de foudre mais l’on utilisera la rose de couleur lavande pour le signifier. La rose rouge et blanche symbolisera l’union entre deux personnes.

Et pourquoi douze svp ?

Lucile

@Garry Gaspary

Votre vocabulaire n'est pas adapté au temps présent. Il n'y a plus de soviets tout-puissants ("conseils d'ouvriers") en Russie. Et il n'y a plus d'URSS, depuis déjà un certain temps.

Ça aussi c'est la Russie :
https://www.youtube.com/watch?v=szd57rGY2w8&list=RDc9Q0bBls6_0&index=27

Valery

@Garry Gaspary

Il n'est pas dans mes habitudes de frapper un homme à terre, tout "soviétique" que je sois. Et quand on lit ce que la majorité des commentateurs écrivent de vous sur ce blog, on ne peut que vous prendre en pitié.

Désolé, la prise de tête avec vous, ça attendra.

Achille

@Tipaza | 01 novembre 2016 à 06:17
« Maintenant si la couleur est si importante pour vous, je vous suggère la rose bleue, symbole alchimique de l’impossible, de l’espoir le plus fou.
Et parmi les roses bleues, la plus belle, la rose bleu marine.

Désolé, étant plutôt un adepte du bio, du naturel, sans colorant ni parfum de synthèse, surtout pour les fleurs, je ne suis pas vraiment tenté par votre proposition.
Par contre j’aime bien le bleuet qui cohabite harmonieusement avec le coquelicot sur le bord des chemins de campagne.
En fait les fleurs quelle que soit leur couleur savent cohabiter entre elles. Il n’en est pas de même des hommes et c’est bien dommage.

Mary Preud'homme @ Savonarole et Achille

"On est bien peu de choses et mon amie la rose me l'a dit ce matin"(FH)

Jamais reçu tant de fleurs sur ce blog, merci mes amis !

Garry Gaspary

@ Valery

Savez-vous que le propre du soviétique est de n'appréhender la réalité qu'à travers les chiffres officiels que le parti lui fournit et de se méfier de ses propres yeux tant l'absence de liberté de pensée a fait des ravages en ex-URSS et continue à en faire en Russie ?

Mary Preud'homme vous parle d'un racisme au quotidien que les Russes ne sont même plus capables de constater puisque sa banalisation l'empêche d'intégrer les comptes officiels.

Mais vous en êtes maintenant en France, Valery, et plus rien ne vous empêche de vous servir de vos propres yeux pour voir le monde.

Tipaza

@ Achille
« OK pour un bouquet de roses jaunes »

La couleur n’est rien, c’est le parfum l’important, c’est lui qui fait la rose.
On trouve de plus en plus difficilement des roses odorantes. Les roses actuelles sont cultivées hors sol, un peu comme certains de nos politiciens.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que la rose socialiste ne sent pas bon en ce moment. Elle sentirait plutôt les coins les plus sombres du château, oubliettes et autres culs-de-basse-fosse.

Maintenant si la couleur est si importante pour vous, je vous suggère la rose bleue, symbole alchimique de l’impossible, de l’espoir le plus fou.
Et parmi les roses bleues, la plus belle, la rose bleu marine !

Valery

@Mary Preud'homme
Ce qui donne le droit à toute personne objective résidant en France métropolitaine de s'interroger sur votre parti pris pour ne pas dire votre aveuglement et a fortiori l'endroit d'où vous parlez.

Je retiens le mot "objective" dans votre discours. Je vous ai donné les chiffres officiels du racisme en France, 19 condamnations pour toute l'année 2015. Quand on connaît les myriades d'associations anti-racisme qui guettent toute affaire juteuse de ce genre et qui n’hésitent pas à traîner les coupables devant la loi, on réalise que ce chiffre final est ridicule, surtout quand on le compare avec le lavage de cerveau que nous subissons, jour après jour, comme quoi la France serait raciste et le pauvre noir ou arabe subirait une véritable chasse à l'homme. Je vous ai demandé : donnez-moi des exemples concrets. J'attends depuis trois échanges de commentaires déjà, toujours rien mais du papotage et des procès d'intention.

Je tiens à préciser que je suis un immigré moi-même, donc quand je parle d’accueil en France, je parle d'une expérience personnelle et non pas d'une idéologie que j’aurais pu contracter dans une formation politique.

Achille

@Mary Preud'homme | 31 octobre 2016 à 15:01

OK pour un bouquet de roses jaunes.

J’ai vérifié dans le langage des fleurs. La rose jaune parle d’amitié, d’envie de partager sa joie. A nos âges des roses rouges ce ne serait pas raisonnable.

Savonarole

@Mary Preud'homme | 31 octobre 2016 à 15:01
"NB : je ne mange jamais de viennoiseries, et encore moins vos brioches allemandes... Mais si vous voulez m'offrir des fleurs (des roses, pas des chrysanthèmes) je ne dis pas non !"

Douze roses pour vous, Mary.

Mary Preud'homme

@ Valery
"Personnellement je n'ai jamais constaté de racisme envers les noirs et les arabes"

Otez-moi d'un doute, c'est bien ce que vous avez écrit le 28 octobre à 23:17, n'est-ce pas ? Ce qui donne le droit à toute personne objective résidant en France métropolitaine de s'interroger sur votre parti pris pour ne pas dire votre aveuglement et a fortiori l'endroit d'où vous parlez.
Fermez le ban.

Mary Preud'homme

@Achille | 31 octobre 2016 à 07:49

A propos de clarté, feriez bien de mettre le commentaire sentencieux que vous m'adressez sur le bon fil.
Pour votre gouverne, sachez qu'attachée au fond plus qu'à la forme, j'écris le plus souvent "brut de décoffrage" et sans me relire. Et si vous n'aimez pas mes réactions à chaud, rien ne vous oblige à me lire.
Concernant Sarkozy, je ne vois pas l'intérêt de rapporter un qualificatif injurieux dont il aurait taxé Bayrou (qui ne l'a pas volé d'ailleurs). J'ajoute puisque cela semble vous obséder que bien qu'appréciant Sarko, je ne le suivrais pas et même le combattrais s'il était amené à appeler à voter Hollande (la mort dans l'âme) au second tour. Mais comme il tient toujours deux fers au feu, je ne crois pas un mot de ce qu'il dit sur le sujet, pure tactique politicienne évidemment. D'autant plus qu'imaginer Hollande au second tour relève de l'utopie la plus folle ?

A la ligne et double interligne :

NB : je ne mange jamais de viennoiseries, et encore moins vos brioches allemandes... Mais si vous voulez m'offrir des fleurs (des roses, pas des chrysanthèmes) je ne dis pas non !

Achille

@Mary Preud'homme

Juste un petit conseil, Mary Preud'homme, puisque vous ne vous gênez pas pour me faire part des vôtres dès que j’ai le malheur de critiquer votre champion qui s’est encore distingué dernièrement en traitant François Bayrou de « saloperie » (sic). Quelle classe !

Quand vous écrivez un commentaire, pensez à l’aérer. Ne pas hésiter à revenir à la ligne, voire sauter une ligne. Cela est d’autant plus facile que, sur ce blog, contrairement à beaucoup d’autres, il n’existe pas de limitation de caractères et vous pouvez donc utiliser tout l’espace qui vous convient pour vous exprimer (ce que ne manquent pas de faire quelques adeptes de la logorrhée écrite qui ne savent pas nous faire partager leurs réflexions inspirées sans nous en mettre des tartines de cent lignes et plus).

Déjà que vos commentaires ne sont pas spécialement marrants à lire, autant soigner la présentation. Là on a l’impression de se trouver face à un stollen, que les déchristianisés (dixit G.G.) appellent « étouffe-chrétiens », gâteau certes délicieux mais particulièrement bourratif et bien connu dans le Grand Est.
Recommandation utile au cas où vous auriez vraiment l’intention de publier votre roman en forme de témoignages dont je ne doute pas que vous enverrez un exemplaire dédicacé à Nicolas...

Valery

@Mary Preud'homme

C'est étrange que vous parliez d'amalgame, alors que je répondais à votre question, celle qui m’interrogeait précisément sur le racisme anti-noirs et arabes. Puis vous continuez à côtoyer l'absurde en m’accusant de racisme alors que j'utilisais l’exemple des attentats islamistes pour justement souligner l’attitude des Français, qui n'ont pas cédé à l'amalgame.

Quant au rapport direct entre les attentats et l'Islam, si vous êtes encore au stade de le nier, alors vous avez quelques trains de retard, et cela dépasse largement mon point de vue personnel. Évidemment, je n'affirme pas que l'Islam est par définition une religion terroriste, cependant, tout observateur objectif de l’évolution et des mouvements dans le monde arabo-musulman d'aujourd'hui, n'a pas à être particulièrement futé pour constater qu'il y a un énorme problème, des milliers de victimes, alors qu'une solution n'est toujours pas visible. Encore faut-il avoir des yeux et accepter de s’interroger, en se détachant de cette idéologie fumeuse affirmant qu'une personne vaut toute autre personne, qu'une culture vaut toute autre culture, qu’une religion vaut toute autre religion. C'est faux.

Puis, vous vous attaquez à mon exemple consistant à démontrer, en parlant des joueurs de foot, que le "racisme" dont les Français s'accusent mutuellement n'est qu'un écran de fumée, et que si la personne à du mérite, du talent et de la discipline, elle y arrive très bien, peu importe ses origines, couleur de peau ou religion, et pour cela vous m’accusez d'avoir un horizon rétréci. Alors que je continue mon exemple en citant les journalistes, les animateurs et acteurs de couleur, omniprésents dans le paysage médiatique.

Je vous rappelle que, durant toute l’année 2015, il y a eu seulement 19 condamnations pour racisme. Tout racisme confondu, pour 66 millions d'habitants. Donc il est où, le racisme que vous envoyez au visage des autres, tel un slogan creux ?

Mary Preud'homme @ Valery

Bonjour l'amalgame. Il vous a sans doute échappé que la majorité des terroristes se revendiquant comme islamistes radicaux (et sévissant chez nous) appartenaient au groupe blanc (et non noir, désolée, désolée...) selon le classement d'ethnologues patentés et ayant pignon sur rue. De même que nombre de Noirs d'Afrique ne sont pas musulmans mais chrétiens. Sans compter les Antillais et Guyanais, Réunionnais et autres ressortissants des DOM et TOM dûment christianisés, Français depuis plus de sept générations, dont près d'un million vivant en métropole, si l'on prend en compte leurs descendants issus de mariages interraciaux. La nationalité française remontant même pour certains à douze générations faisant d'eux d'authentiques souchiens à peau noire ou brune, réalité que beaucoup persistent à nier en confondant les populations originaires d'Antilles-Guyane etc. avec des étrangers alors que nombre d'entre eux sont plus Français qu'eux-mêmes. Mais les originaires de nos provinces du Pacifique ne sont pas mieux lotis en matière de préjugés imbéciles. Le racisme, cher Monsieur ou Madame, consistant justement à assimiler comme vous le faites tout acte de terrorisme à l'appartenance à l'islam, avec une apparence et une couleur de peau à la clé. Et à y associer, nonobstant leur véritable origine, religion ou culture ancestrale, toute personne un tant soit peu métissée. Ce qui fait dire à des Marchenoir et consorts beaucoup d'âneries. Bien que ces dernières soient moins dangereuses que celles formulées (hypocritement) par ceux qui nient mordicus la réalité de la discrimination raciale fondée sur l'apparence, allant jusqu'à s'exonérer d'en rapporter la preuve. A l'image d'un voleur qui demanderait à une victime qu'il vient de spolier de son bien de démontrer qu'il en était bien propriétaire !
Dommage par ailleurs que votre observation « racialiste » s'arrête à un terrain de foot, ce qui rétrécit forcément votre champ de conscience et votre perception de la réalité. Vous avez aussi noté qu'en France, il n'y avait plus de lieux (ouvertement) interdits aux noirs, comme jadis en Afrique du Sud ou dans les Etats du Sud des Etats-Unis que j'ai bien connus pour y avoir été interdite de mariage interracial. Bravo ! Qu'il existe même une loi proscrivant le racisme et la haine raciale sous toutes ses formes chez nous, y compris la haine anti-blanc. Comme s'il suffisait d'interdire pour empêcher des injustices ou abus de perdurer. Devez être un (ou une) piètre observateur (trice) des habitudes, abus ou transgressions qui continuent de perdurer en dépit des injonctions et interdits de tous ordres. Par ailleurs, moi, ce qui me choque contrairement à vous, c'est que d'aucuns s'esbaudissent et crient au miracle dès lors que l'on ne fait qu'appliquer (en apparence) des lois "humaines" que beaucoup continuent néanmoins de détourner par des manœuvres dilatoires ou traîtresses. Quant à citer des exemples de leurs transgressions, autant dire écrire un roman en forme de témoignages innombrables auquel je travaille d'ailleurs et qui sera peut-être publié un jour...
Vaste programme !

Lucile

@Tomas | 30 octobre 2016 à 07:12

Le chômage et la pauvreté sont liés au fait que l'État engloutit les richesses produites pour colmater les effets de la pauvreté (il en galvaude aussi beaucoup), et qu'il rend de plus en plus difficile la production de valeur ajoutée. Je dis bien "colmater" et non "enrayer". La seule chose qui peut faire reculer la pauvreté, c'est justement la production de valeur ajoutée et tout ce qui y concourt. Voyez comme en économie, les bonnes intentions ont vite fait d'appauvrir un pays, le Venezuela, dernier en date. Les gens se battent maintenant pour se procurer des denrées indispensables.

Mais tout cela vous le savez déjà, vous l'avez sous les yeux. C'est une question de croyance. Il y en a qui préfèrent partager la pénurie aussi équitablement que possible, tous pauvres mais égaux, plutôt que de laisser se développer la richesse, quitte à ce qu'elle ne soit pas équitablement répartie. La première équation est d'ailleurs un marché de dupes, car si vous trouvez des régimes socialistes ou communistes dans lesquels les gens sont égaux, même du point de vue économique, je voudrais bien les connaître. Dans les deux types de société, il y a des classes dirigeantes et privilégiées, et dans les deux types d'organisation, les récalcitrants sont soumis à des pressions pour filer doux ; plutôt plus d'ailleurs, me semble-t-il, dans les sociétés généralement très coercitives se réclamant de l'égalité, que dans celles fondées sur l'aspiration à la liberté.

On peut toujours rêver, penser qu'on arrivera un jour à concilier les deux et laisser en attendant les gestionnaires de l'État redistributeur nous autoriser à garder chacun un peu d'argent de poche sur notre salaire, et dépenser le reste sans restreinte, au point de nous endetter de plus en plus, ce qui vous l'admettrez n'a rien de vertueux.

Nous sommes arrivés en France à un point où la classe moyenne ne peut plus guère se constituer de patrimoine, ni même d'économies sur lesquelles l'État n'a pas un droit de préemption, et où seuls les très riches sont dans l'opulence. Les gens de la classe moyenne qui s'en tirent à peu près le font de façon généralement précaire, surtout ceux qui n'ont pas un emploi à vie ni une retraite assurée. Ramener tous les problèmes à une question de redistribution ne me paraît pas une manière efficace d'aborder la question. Autant je conseillerais à un enfant de partager son goûter à l'heure de la récréation si ses camarades ont le ventre vide, autant je ne confierais pas l'économie du pays à des dames catéchistes, si généreuses soient-elles.

Raphael

@ S Carioca
"Quinze centimes, cela sous-entend que le smicard peut en payer de temps en temps à ses enfants, le tout-petit retraité à sa petite-fille.
C'est là que le bât blesse. Quinze euros seraient mieux passés.
Ca montre un peu de déconnexion."

Le pain aux chocolat coûte en province un peu plus de 1 euro, ce qui fait effectivement environ 15 centimes d'euro.

Un détail révélateur (très simple) qui montre à quel point la classe dirigeante est déconnectée des réalités, peu habituée à mettre la main au portefeuille, voire incapable de s'adapter, ici au au passage à l'euro, ce qui de la part de personnes présentées comme particulièrement brillantes et intelligentes est un comble. Je ne suis plus étonné que tous ces Krasucki qui nous gouvernent se prennent les pieds dans les comptes de campagne.

calamity jane

Quand je lis que l'on demanderait aux hommes politiques de "défendre nos intérêts" ou ceux de la France qui sont les mêmes... je ne peux m'empêcher de penser au voisin qui trouvait que le Livret A avait été livré à l'avidité de ses intérêts.

Tomas

@ Lucile

Permettre aux pauvres de s'enrichir ? Et comment s'il vous plaît, avec le chômage structurel que nous connaissons et des finances publiques vides ? Les écarts de rémunération, de revenus et de patrimoine sont trop flagrants aujourd'hui, je ne vois pas quelle formule magique permettrait d'enrichir les pauvres sans ponctionner les revenus des riches. Dans les années 60, le salaire du patron de la Général Motors devait être dans les vingt fois celui du salaire le plus bas de l'entreprise, aujourd'hui M. Ghosn pour reprendre un exemple cité récemment gagne 200 SMIC par mois ! On constate la même inflation chez les vedettes du spectacle et du sport. Leur patrimoine a aussi explosé ces 25 dernières années, Mme Bettencourt avec ses deux milliards d'euros était la première fortune de France, aujourd'hui avec 23 milliards elle occupe encore une belle place d'honneur dans le classement des grandes fortunes française.

Il faut donc taxer davantage les très hauts revenus et le capital non investi dans l'économie pour redonner à l'Etat ses moyens financiers qui lui permettront de financer réellement la lutte contre les injustices sociales. Pour que les marges qui seraient dégagées apportent une retraite décente aux agriculteurs, ou permettent de financer une véritable politique de formation professionnelle pour tous les jeunes au chômage.

semtob

Cher Philippe,

C'est certain. Il vaut mieux être Jean-François Copé que M le Maudit, c'est-à-dire l'actuel individu qui a cru qu'il pouvait incarner la posture présidentielle et qui délivre pour frimer devant quelques minois des secrets défense.

Par contre, à regarder l'affiche pour les primaires de Jean-François Copé, nous pouvons nous demander pourquoi le choix d'une image délavée avec un regard fuyant, alors qu'il a un regard franc, direct et intelligent. Un doigt devant la bouche exprime une hésitation, une réserve et un manque de confiance en soi, une attitude de séduction féminine. Ce qui ne correspond pas à sa personnalité.
Quant à l'accroche dotée d'un "on" qui signifie l'impersonnalité, la rumeur, le bruit, la négative de l'accroche par "ne plus" et le verbe dans sa rime douteuse qui prête au sourire quand les autres avancent, il est décomplexé de penser qu'un autre choix n'aurait pu être pire. Il a donc un communicant qui n'est plus un ami et qui souhaite qu'il échoue à la primaire.
D'autre part, lui conseiller d'être agressif avec ses concurrents n'est pas judicieux. Il en oublie de présenter ses propositions, ce qui lui nuit et il néglige l'art de rassembler.

Les trois candidats de la primaire qui sont présidentiables sont Nicolas Sarkozy et il en a fait les preuves et l'épreuve, François Fillon et Jean-François Copé.
Quant à Juppé, avoir déclaré qu'il n'aimait ni les flics, ni les juges le disqualifie totalement de la primaire (voir le figaro.fr et le pic de réaction sur la toile).
françoise et karell Semtob

Valery

@Mary Preud'homme
Sans blague ! Mais sur quelle planète ou dans quel pays vivez-vous pour affirmer semblable contre-vérité?

Bien en France. Et je vois une équipe de foot (en fait toutes les équipes de foot) majoritairement composée de noirs et arabes, tous multimillionnaires et admirés. J'allume la télé, il y a un certain nombre d'animateurs, acteurs et journalistes noirs et arabes, et aucun n'a fait, à mon sens, l'actualité pour avoir été injurié publiquement à cause de ses origines. Je sors dans la rue, il y a un très grand nombre de noirs et arabes et je ne les vois pas être "interdits" des cafés ou autres commerces tel que Tomas l'affirme.

Quand des musulmans se font exploser tout en affirmant clairement leur appartenance a la religion islamique, en tout autre pays en dehors de l'Europe il y aurait des répercussions physiques contre cette communauté, car tout personne normalement constituée peut perdre son sang-froid quand violenté dans ce qu'elle a de plus sacré, de plus cher, sa patrie. Et pourtant, les Français ont joué en majorité la carte de l’apaisement, on a assisté à un élan de solidarité, un élan de fraternité. On n'a déploré aucun acte criminel a l'encontre des "noirs et arabes", vrai ou pas ?

Donc je ne vois pas en quoi mon propos est une contre-vérité. Donnez-moi un exemple concret de racisme envers les noirs et arabes.

S Carioca

Pas trop d'accord, Philippe Bilger !
" ...poncifs ... la déconnexion qui opposerait le peuple aux élites... ce n'est pas cet exemple qui mérite d'être mis en exergue. On n'évalue bien que ce qu'on achète et qu'on a l'habitude d'acheter."

C'est vrai et pour prendre plus le vélo ou la voiture que le métro, je ne sais plus bien le coût du ticket.
Pour ne pas acheter de pain au chocolat, idem.

Mais tout de même, 15 centimes ! L'erreur est sans doute d'autant plus mal perçue qu'elle est dans le mauvais sens.

Cet esprit brillantissime connaît sûrement le montant des minima sociaux, du SMIC.

Quinze centimes, cela sous-entend que le smicard peut en payer de temps en temps à ses enfants, le tout-petit retraité à sa petite-fille.
C'est là que le bât blesse. Quinze euros seraient mieux passés.
Ca montre un peu de déconnexion.
Et une erreur : celle de toujours vouloir répondre. Quand on ne sait pas on ne sait pas. Surtout ça.

Mais alors que je le tiens en piètre estime pour sa xyloglossie lorsqu'il est au pouvoir ou aux manettes du parti, j'avoue être séduit par l'intelligence fluide, vive, l'élocution, son air maintenant plus sympathique. Peut-être son éloignement de l'agité mégalomaniaque tapoteur de nuque Angelienne (la classe quoi) et agressif me permet-il de mieux l'apprécier. Cela donne envie de le rencontrer.

Mary Preud'homme

N'essayez pas de biaiser Tomas, vous avez dit qu'à droite serions tous "structurellement" corrompus. Ce n'est donc pas à moi de m'expliquer sur cette assertion en forme de préjugé mais à vous...

hameau dans les nuages

@ Lucile | 28 octobre 2016 à 22:27

Il se moque que les pauvres deviennent moins pauvres ! il veut que les même pas riches s'appauvrissent. Le nivellement par le bas. La preuve, il veut que plein d'autres pauvres encore plus pauvres pénètrent sur le territoire afin qu'ils appauvrissent les pauvres qui auraient l'idée saugrenue de vouloir s'enrichir en essayant de devenir moins pauvres. Idéologiquement parlant il lui faut un quart monde perpétuel dans lequel il peut puiser ses soldats. Si en plus il ne maîtrise pas la langue de Molière il est d'autant plus malléable. Et encore mieux si religieusement celui-ci est déjà en totale opposition à un des piliers de la société. C'est le Graal.

Ce n'est pas nouveau dans l’extrême gauche même embourgeoisée. Surtout embourgeoisée. Reste la sempiternelle question : pourquoi cet acharnement au point d'en faire un objectif principal dans la vie ?

Ayant côtoyé cette extrême gauche, leur solidarité se résume souvent à "donne-moi ta montre camarade je te prêterai l'heure".

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