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05 octobre 2016

Commentaires

Tomas

@hameau dans les nuages

Vous etes franchement fatigant avec vos attaques ad hominem. Je n'ai pas de lecon de civisme a recevoir de vous. Vous avez fait des choix de vie, assumez-les au lieu de rendre tout le monde responsable de vos malheurs, en particulier ceux qui n'y sont pour rien. Ce qui m'interesse ici c'est le debat, pas la polemique sterile a laquelle vous vous livrez trop souvent pour soulager votre bile.

Les Amish ne sont pas coupes du monde d'abord, et je ne crois pas qu'ils pratiquent la polygamie, vous confondez avec les Mormons. Ce qui me plait chez eux essentiellement c'est qu'ils vivent sans voiture, sans electricite et sans pesticides. Et quand bien meme vivraient-ils entre eux, en quoi ca vous gene, vous qui ne voulez pas partager nos 550 000 km2 avec de pauvres immigrants qui ne vous ont rien fait ?

protagoras

@Tomas | 12 octobre 2016 à 23:41
"Excusez-moi, mais le jugement d'une seule personne ne suffit pas à établir des généralités"

Cela peut arriver néanmoins, en particulier dans les sciences (je pense à la mécanique galiléenne ou aux découvertes pastoriennes).

Faites gaffe au relativisme ; c'est l'alpha et l'oméga des élites actuelles, gauche comme droite, qui, de toute façon, ont les défauts des anciennes aristocraties de sang sans en avoir les qualités (un certain sens de l'honneur peut-être).
Ils ont accepté et cultivé un entre-soi transnational prestigieux, et tout le mépris de tout ce qui n'est pas eux (ouvriers, classes moyennes, paysannerie, haute bourgeoisie à la française, et même bourgeoisie cultivée) ; ce sont eux qui vont placer (et on peut les comprendre) leurs gosses dans des écoles privées haut de gamme (de 8000 à 30 000 US$ par an et par enfant), où la pédagogie classique pratiquée sur des enfants du même niveau non seulement social mais intellectuel se mêlera à un environnement high tech générant des esprits intelligents, détenteurs de la création d'information, et parfaitement incultes paradoxalement.

Cet "entre-soi transnational" et le mépris abyssal qu'ils éprouvent envers les classes populaires "moisies", locales donc hors course à leurs yeux, expliquent les réactions "souverainistes" d'icelles (Trump et Sanders aux USA, pour rester neutre, expriment exactement ce hiatus).

Ces "gens-là", lib dem comme républicains évangélistes (je prends l'exemple des USA pour ne pas rentrer dans un combat de catch autour de la situation française et européenne, mais les enjeux profonds sont les mêmes) ont parfaitement intégré la forme actuelle mondialisée du capitalisme.

Question aux antisouverainistes : en Europe, les nations sont considérées comme des minorités dangereuses et aggressives à l'encontre de "grands ensembles" tels que l'Europe. Soit.
Ceci étant posé, comment concilier ce point de vue avec une vision d'autres minorités (non nationales en apparence celles-ci, religieuses, sexuelles etc.) comme devant bénéficier de traitements différenciés et inégaux (discrimination positive) du seul fait que ces minorités (indéfinissables précisément évidemment) bénéficieraient de ce qu'ont subi leurs prédécesseurs, ce qui blanchirait a priori toute visée prédatrices de leur part ?

hameau dans les nuages

@Tomas | 12 octobre 2016 à 23:41

Amish ? Ah d'accord ! D’où le port du voile... Eh bien voilà on avance ! Les mariages arrangés et la polygamie aussi peut-être ?

En fait vous prônez l'ouverture aux autres par les autres et avec leur argent tout en rêvant de vivre vous-même dans un type de communauté coupée du reste du monde et où tout se fait "hors taxes".

Faites ce que je dis pas ce que je fais...

Vous savez que faire vœu de pauvreté est facilement atteignable sous un régime socialiste ?

Il faut être quand même sacrément gonflé !

Tomas

@ protagoras

Excusez-moi, mais le jugement d'une seule personne ne suffit pas à établir des généralités comme vous le faites, même si je sais bien que les enfûtes ne sont pas parfaites non plus.
Merci pour le diagnostic de mes opinions politiques et le cour de culture générale sur la gauche optimiste et la droite pessimiste, je suis effectivement social-démocrate ou radical-socialiste suivant les jours, et puis j'ai interprété l'enseignement de la religion catholique que je reçus dans un certain sens, qui est celui d'essayer d'aimer son prochain et d'aider ceux qui sont moins bien nés que moi. Faute de mieux car mon idéal politique est une société amish qui autoriserait l'alcool et le cannabis pour se détendre et qui encouragerait l'étude, tout de même. Pas de violence, pas de voiture, le minimum de la technologie nécessaire, une bureaucratie minimale, la vie en harmonie avec les autres sans détruire la nature, quel bonheur. Mais bon vous savez ce que c'est, on fait ce qu'on peut, pas ce qu'on veut !

protagoras

@Tomas | 12 octobre 2016 à 16:10

Mes références sont... plus de 25 ans d'enseignement professoral supérieur...

Les classements internationaux sur critères low cost, comme PISA ?
Des vérités écrites d'avance, qui cachent le nivellement par le bas.

Meilleurs étudiants, en plus de ceux que j'ai cités ?
Maghreb, Iran, Indiens, certains Allemands (oui la tradition se conserve là-bas), Hollandais, et toujours les outsiders italiens, et certains Chinois, car avant de vouloir "faire du chiffre" en publications (quitte à tricher), il fut une époque où ils n'adressaient en Occident que leurs meilleurs

Vous êtes bien de gauche socialiste, c'est-à-dire acceptant le capitalisme universel, donc le système mondialiste, dans un but de promotion et d'émancipation de l'humanité ; il s'ensuit, évidemment, quelques critiques des excès, et les droits universels pour toutes les minorités
Seriez-vous de droite classique, vous seriez tout aussi acceptant du "système", de frontières ouvertes etc., mais les critiques venant de la gauche socialiste vous gêneraient en ce qu'elles rendent le système moins immédiatement opérationnel.

Bonnet blanc blanc bonnet ? Oui, mais avec une connotation plus morale du côté de la gauche, moins "only the strong survive" que la droite classique.

Etant moral, et voulant sincèrement la promotion de l'humanité, la combinaison de la morale et de l'exemplarité à visée universelle vous fait naturellement vous tourner vers les zombies moralistes protestants du Nord.

J'ajoute que ces catégories morales ou darwiniennes correspondent à des mondes qui sont totalement étrangers à mon imaginaire, car elles supposent des déplacements en meute qui me répugnent.

Tomas

@ protagoras

Commet expliquez-vous alors que les pays scandinaves soient en tete de tous les classements internationaux d'innovation, de qualite de vie, de transparence politique et que le modele scandinave soit la reference partout, a Paris comme a Pekin ? Ca n'a pas de rapport avec la qualite de leur enseignement peut-etre ? Ou bien l'enquete PISA est-elle biaisee de facon a denigrer notre magnifique enseignement a la francaise ?
Citez-moi donc une source credible pour appuyer votre propos. Je connais assez bien la Russie et puis vous dire que l'enseignement universitaire de la-bas ne s'est pas encore remis de la fin de l'URSS, du moins pour les matieres qui etaient serieusement enseignees sous le communisme, dont on peut exclure toutes les sciences humaines. Quant aux lycees francais d'Afrique de l'Ouest, comme les grands lycees des centres villes chez nous, ils forment les elites locales et l'administration prend donc bien soin de le doter avec des moyens suffisants et des enseignements de qualite.

Desole mais pour un amateur de logique comme vous semblez l'etre votre regard me semble un peu subjectif.

protagoras

@Tomas | 12 octobre 2016 à 11:17
"...demontre par l'OCDE que les pays qui ont les meilleurs resultats sont ceux dont les classes sont les plus reduites, permettant ainsi une approche et un suivi un peu individualises des eleves..."

Désolé Tomas, mais comme beaucoup de personnes, vous utilisez les démonstrations dans une stratégie de fuite.
L'OCDE se fonde sur les tests PISA, qui sont au vrai savoir ce que la musique militaire est à la musique (et encore je suis méchant pour la musique militaire), ces tests équivalant à des jeux intellectuels pour revues très grand public (je ne parle pas des "jeux" de l'esprit, difficiles, de La Recherche ou Pour la Science, mais plutôt... bon, ne nommons personne !).

Les vrais bons résultats (et ça, vous ne le trouverez pas dans les vérités écrites d'avance des grands (!!) organismes internationaux - OCDE, ONU, OMS, etc.) viennent de pays comme Japon, Corée du Sud, Israël, Russie, collèges et lycées français d'Afrique subsaharienne, pour ne citer qu'eux, dans lesquels il n'est pas question de pédagogisme ou autres balivernes.

Laissez-moi rire avec les étudiants suédois ou autres "nordiques", ou encore américains : dès qu'ils se retrouvent dans un enseignement supérieur sérieux, comme il en existe encore "à la française", on perçoit brusquement comme un bruit de ballon de baudruche en voie d'agonie...

Tomas

@hameau dans les nuages

Ben oui manque d'argent, il est tout de meme ahurissant que l'Espagne paye ses enseignants du secondaire 60% de plus que nous par exemple. Il est ahurissant qu'on ait supprime des postes d'enseignants alors que le nombre d'eleves ne diminuait pas. Il est ahurissant que des classes des ZEP soient surchargees alors qu'il est demontre par l'OCDE que les pays qui ont les meilleurs resultats sont ceux dont les classes sont les plus reduites, permettant ainsi une approche et un suivi un peu individualises des eleves.

Ce ne sont pas les pauvres ou les immigres qui ont devalue la figure du professeur (on revient a la Finlande, ou l'enseignant jouit de la meme consideration sociale que l'avocat et le medecin) mais notre societe obnubilee par l'argent et la reussite sociale.

Mieux payer les enseignants n'est sans doute pas la seule donnee du probleme : il faudrait revaloriser et developper l'enseignement professionnel (cela coute cher aussi), eviter ces taux d'echec massif a l'universite qui coutent si cher au pays et fabriquent tant de chomeurs (dans certaines filieres comme le droit, on a dans les 40% d'etudiants qui sortent au bout de trois ans sans le moindre diplome), et mettre une bonne fois pour toutes l'enfant au centre du dispositif : il est significatif de constater que d'apres les sondages, la majorite des enseignants finlandais ont choisi ce travail car ils aimaient les enfants, alors qu'en France c'est plutot l'interet pour la matiere qui guide le choix des professeurs.

Madame Merkel a raison de sortir le carnet de cheques en Afrique et nous devrions aussi faire pareil, car sinon le million de migrants arrive dans l'UE l'an dernier nous paraitra une broutille dans dix ou vingt ans. L'Afrique compte un milliard d'habitants aujourd'hui, ils seront deux milliards en 2050. Cet argent doit etre bien depense, par exemple de la facon preconisee par Jacques Baratier dans son excellent livre "L'entreprise contre la pauvrete", par le developpement de filieres locales (agricoles en premier lieu) qui auront un effet d'entrainement positif sur le reste de l'economie, plutot que dans de grands projets inutiles qui ne visent qu'a sauvegarder les rentes de situation de nos entreprises.

Je ne peux malheureusement pas lire votre article sur la Suede pour vous le commenter. Et je regrette que votre epouse ait une aussi basse retraite, cela militerait pour le revenu universel que vous n'avez pourtant pas l'air d'aimer, alors que cette vieille idee utopiste fait son chemin, maintenant des politiciens de droite tout a fait serieux l'envisagent comme la seule solution acceptable.

Tant mieux si je vous fais rire, cela ne vous fera pas de mal !

hameau dans les nuages

@ Tomas | 11 octobre 2016 à 21:08

Vous m'amusez beaucoup et c'est déjà ça. Ainsi donc c'est le manque d'argent qui fait que l'Education nationale est malade. Il suffirait d'arroser de pognon les cours de récréation pour que l'ambiance soit chaleureuse.

Mon père était professeur de français, histoire et géo au collège Béranger près de la place de la République. Il faisait faire du théâtre à ses élèves dont la pièce Knock. Minot, je le rejoignais pour regarder les répétitions avant la présentation pour la fête de l'établissement.

Vous êtes le docteur Knock. Vous cherchez à vendre votre salade défraîchie que vous arrosez pour la rendre présentable à votre clientèle. A force de retirer les feuilles extérieures il vous restera le trognon.

Mais figurez-vous que les dubitatifs sont de plus en plus nombreux à ne plus marcher dans vos combines du vivrensemble et de la mixité sociale.

A propos d'argent toujours puisque c'est le remède miracle pour vous, Madame Merkel après avoir joué à la sorcière bien-aimée est partie en Afrique avec son carnet de chèques pour tenter de fermer le robinet :

http://fr.euronews.com/2016/10/11/angela-merkel-promet-27-millions-d-euros-d-aide-au-niger

Et là nos chères têtes blondes sont en cellule psychologique. Difficile de faire son deuil :

http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/suede-de-l-angelisme-au-racisme_1428394

Manque d'argent sans doute.

Voilà pour ce mois-ci le montant de la retraite de mon épouse :

Du 01/09/2016 au 30/09/2016 Retraite forfaitaire droit propre 146.65
Du 01/09/2016 au 30/09/2016 Retraite proportionnelle droit propre 62.26
Du 01/09/2016 au 30/09/2016 Ret.comp.oblig. points gratuits conjoint 31.43
Du 01/09/2016 au 30/09/2016 Bonification enfant 20.89
Du 01/09/2016 au 30/09/2016 Part excédentaire 28.73

Vous êtes un rigolo Tomas.

Tomas

@hameau dans les nuages

Evidemment, commencer le métier d'enseignant en ZEP pour pas même 2000 euros par mois dont un tiers partiront dans un logement minuscule, il y a de quoi vouloir partir, c'est humain, tout le monde n'a pas l'étoffe ni la vocation. C'est bien pour ça que je dis qu'il faudrait commencer par payer correctement les professeurs.
Que voulez-vous, le nord de Paris a toujours été pauvre et défavorisé, et par conséquent il est plus difficile d'y enseigner qu'ailleurs. Surtout à notre époque où le beau métier d'enseignant a malheureusement perdu toute considération, et ce n'est sûrement pas de la faute des séquanodyonisiens.
Quant à vos migrants de Calais, faites-leur bon accueil et vous verrez, tout se passera bien !

@ Mary Preud'homme

Merci, c'est gentil ! M. Marchenoir ne pourra pas être convaincu de toutes façons, il voit tout... en noir, s'il n'y avait pas les immigrés il trouverait bien d'autres boucs émissaires.

@ Robert Marchenoir

Où le voyez-vous, votre racisme anti-blanc ? Je me suis fais traiter de "sale Français" une ou deux fois dans ma vie par des gens malheureux et aigris, ça ne m'a pas fait plaisir, mais ça n'est pas allé plus loin.
Par contre j'ai vu un Arabe se faire répondre par un buraliste qu'il n'avait pas de timbres, j'en ai vu des dizaines ne pas être acceptés en boîte de nuit, j'ai lu les statistiques de recrutement (un nom à consonance arabe a quatre fois plus de chance de finir à la poubelle lorsqu'il envoie son CV, fût-il diplômé d'HEC) et combien de fois ai-je entendu des blagues limites sur l'origine des gens qui n'avaient pas notre belle couleur de peau.

Dans le monde, autant que je sache, les Blancs ont été dans l'écrasante majorité des cas les envahisseurs et les oppresseurs. Dans deux pays, l'Algérie et la Rhodésie, la majorité leur a fait payer cher en les expulsant, mais je ne vois pas d'autre exemple. Même en Afrique du Sud, encore aujourd'hui, ils possèdent 80% des terres agricoles, même si évidemment la vie n'est plus aussi douce pour eux qu'au temps de l'apartheid.

Vous-même d'ailleurs, vous a-t-on traité de sale Blanc ou a-t-on fait preuve de racisme à votre encontre à cause de votre couleur de peau ?

Mary Preud'homme

Au sujet du racisme anti-blanc dont vous êtes manifestement une victime, ce qui se comprend un peu vu le très bas niveau de votre tolérance et l'épaisseur de vos préjugés, je vous conseille de relire plus attentivement mes différentes professions de foi sur le sujet dont un exemple ci-dessous adressé à votre ami Tomas. Ce qui vous évitera de vous égarer dans des accusations diffamantes et mensongères.

Sachez en outre que je suis blanche moi aussi, "figurez-vous" (ça c'est pour vous paraphraser, figurez-vous) et en outre desouche depuis la lointaine Austrasie et l'assume sans complexe mais sans pour autant éprouver un quelconque sentiment de supériorité, "figurez-vous". Tout comme j'assume mes idées de droite et ma foi en Dieu. Bien que votre ami "sus-cité" alias Tomas ait professé sur ce même blog que Jésus lui-même fut communiste et pas des moindres puisque le premier. Ce qui relativise ma faute si je suis "cocotte" malgré moi !! Alleluia ! Néanmoins, entre celui qui voit des noirs et des cocos partout et l'autre des beaufs et des christianisés qu'il faut à toute force désenvoûter, on a quand même une belle brochette de neuneus, d'obsédés, fachos, fâcheux et autres TOC sur ce blog !
quote
"Concernant le combat contre toutes les formes de racisme, je n'ai pas de leçons à recevoir en raison d'un engagement qui remonte à mes vingt ans. Non pas en adhérant à une association X ou Y (évidemment toujours de gauche), une gauche bien-pensante qui fait en réalité du lobbying pour sa chapelle... tout en oubliant de balayer devant sa porte. Mais un combat contre le racisme dans la vraie vie, famille, lieu de travail, société, ce qui est autrement difficile et requiert beaucoup d'énergie, d'ouverture d'esprit et d'objectivité sachant que le racisme, aussi vieux que le monde (et qui participe de l'ignorance et de la peur de l'autre) peut se loger partout.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 octobre 2016 à 14:48"
unquote

Robert Marchenoir

@Mary Preud'homme | 10 octobre 2016 à 13:48
"Et votre prédilection tribale à vous est manifestement le bon aryen de triste mémoire !"

En effet. Je suis blanc, et je défends la survie de la race blanche. Il ne faut pas ? C'est mal ? Merci de nous confirmer, une fois de plus, que le prétendu "anti-racisme" n'est autre que le racisme anti-blanc, dont vous vous êtes faite la championne depuis votre jeunesse, ainsi que vous nous l'avez complaisamment raconté.

Merci de nous confirmer ce qui crève les yeux, à savoir que, selon l'idéologie en vigueur, toutes les races méritent d'être défendues contre les calomnies, la discrimination et le génocide, sauf la race blanche.

Pour corriger votre langue de bois communiste : la race aryenne n'existe pas. Les fantasmes raciaux d'Adolf Hilter n'étaient que cela : des fantasmes meurtriers. La race blanche, la race européenne, existe bel et bien. Que vous le vouliez ou non, comme disent les gauchistes.

Je constate qu'une fois de plus, à des faits et à des arguments précis, vous ne savez opposer que des jeux de mots, des chansons et des invectives qui se veulent infamantes - et qui montrent simplement votre malhonnêteté. Cela fait bien longtemps que le truc de Hitler n'impressionne plus personne, vous savez. Essayez de trouver autre chose. Faites au moins preuve d'imagination, faute de respecter la vérité.

hameau dans les nuages

@ Tomas

Je suppose que tous ces enseignants n'ayant qu'une idée en tête, demander leur mutation, sont des crypto-fascistes racistes. Que tous ceux fuyant ces zones ne sont que des Français moisis ne comprenant pas la grande marche en avant de l'intégration choisie et de la mixité sociale.

http://www.lemonde.fr/campus/article/2016/10/11/en-seine-saint-denis-le-sacerdoce-des-professeurs-stagiaires_5011584_4401467.html

Tenez, un petit contingent de Calaisiens va arriver en centre-ville dans notre sous-préfecture la semaine prochaine. On saupoudre pour vider l'abcès.On reproche souvent aux ruraux de parler sans savoir, ils vont pouvoir dorénavant l'ouvrir.

protagoras

@Tomas | 09 octobre 2016 à 01:14

Bof, au fond Robert Marchenoir aurait pu dire la même chose sur, mettons, les Irlandais (à cette différence près que les Irlandais sont assez frappés par la "mélancolie celtique").

Mary Preud'homme

@Robert Marchenoir | 10 octobre 2016 à 05:49

Et votre prédilection tribale à vous est manifestement le bon aryen de triste mémoire !

Robert Marchenoir

@Mary Preud'homme | 09 octobre 2016 à 20:09

Je ne me sens nullement tenu d'apporter des arguments supplémentaires à celui qui me prend à partie sans se sentir tenu de s'affronter aux miens.

Des faits et des arguments, j'en ai apporté des kilos et des wagons, dans ce fil et auparavant ; on me l'a assez reproché.

Quant à vous, je vois que vos prédilections tribales vous entraînent une fois de plus à intervenir sans avoir, vous non plus, rien à dire sur le sujet. Ce qui confirme, une fois de plus, ma position.

Mary Preud'homme

@Tomas | 09 octobre 2016 à 01:14

Pour une fois, j'approuve entièrement votre réponse teintée d'ironie adressée à Marchenoir qui sur ce coup n'a rien trouvé à répondre d'intelligent et s'est contenté de botter en touche... Ce qui connaissant le personnage atteste de sa déconvenue faute d'arguments tangibles censés venir démontrer ses affirmations péremptoires et racistes façon Dupont Lajoie et autres Dugland !
Et pour mettre à jour ses tablettes, ce joli couplet en forme d'hommage aux milliers de braves venus d'ailleurs (notamment de ce vaste continent qu'il méprise en raison d'un ignorance crasse) et sans le sacrifice desquels la France serait peut-être restée pour longtemps sous le joug nazi et lui avec :

« C'est nous les Africains
Qui revenons de loin,
Nous venons des colonies
Pour défendre le pays
Nous avons tout quitté
Parents, gourbis, foyers
Et nous gardons au cœur
Une invincible ardeur
Car nous voulons porter haut et fier
Le beau drapeau de notre France entière
Et si quelqu'un venait à y toucher,
Nous serions là pour mourir à ses pieds
Battez tambours, à nos amours,
Pour le Pays, pour la Patrie, mourir au loin
C'est nous les Africains ! »

Robert Marchenoir

@ Tomas | 09 octobre 2016 à 01:14

Comme c'est habituel chez les gauchistes manquant d'arguments, l'ironie imbécile est votre seul recours. J'ai un conseil à vous donner : quand vous n'avez rien à dire, ne dites rien.

"Je suis certain que d'abondantes lectures et de nombreuses enquêtes de terrain vous ont permis d'en arriver à ces conclusions irréfutables."

En effet.

Tomas

@ Robert Marchenoir

Là franchement vous vous surpassez, je suis bluffé par la remarquable synthèse sur les Africains à laquelle vous venez de vous livrer, c'est remarquable. Je suis certain que d'abondantes lectures et de nombreuses enquêtes de terrain vous ont permis d'en arriver à ces conclusions irréfutables.

"La plupart des Africains, hélas, ont une intelligence dramatiquement moins développée que les Européens ; ils sont beaucoup plus violents ; ils ont une capacité à se projeter dans l'avenir beaucoup plus faible ; ils investissent beaucoup moins d'efforts dans l'éducation de leurs enfants, ce qu'ils compensent en en faisant beaucoup ; et pour couronner le tout, ils ont une estime d'eux-mêmes beaucoup plus développée que les Européens."

Effectivement, on ne peut être spécialiste de l'Afrique et de la Scandinavie en même temps !

Lucile

@ Mary Preud'homme | 07 octobre 2016 à 00:47
« Les enseignants détiennent tous les codes pour faire réussir leurs enfants contrairement aux fils et filles de parents appartenant à d'autres corporations, de niveau d'études comparable, voire très supérieur. »

Je me demande aussi si ce n'est pas dû au fait que beaucoup de concours d'entrée sont très scolaires ou du moins très académiques. Les enseignants sont les mieux placés pour préparer les étudiants à ce genre de sélection. On ne demande pas à l'étudiant de présenter un projet personnel, ou une recherche. On ne cherche pas à savoir comment il participe à un projet commun, comment il travaille en groupe. Je ne critique pas ce mode de recrutement puisqu'il donne de bons résultats et que les grandes écoles françaises ont une bonne réputation internationale, cependant on peut se demander si elles diversifient suffisamment les profils, et si elles ne passent pas à côté de certains candidats très intéressants, mais n'ayant justement pas ces codes (très classiques) dont vous parlez.

L'étudiant qui a le plus de chances de réussir doit être bon partout. Celui qui excelle dans quelques matières mais pas dans toutes a beaucoup moins de probabilités d'être pris, même si dans un domaine très pointu c'est un crack.

Mary Preud'homme

@Catherine JACOB | 08 octobre 2016 à 18:55
"Moi aussi, je cherche à comprendre…"

Peut-être faudrait-il chercher du côté de la discrimination positive, encore plus pernicieuse que la discrimination tout court dès lors qu'elle installe le présumé discriminé dans un statut de victime (dont certains opportunistes et manipulateurs vont faire une rente de situation). Système d'autant plus pernicieux qu'il contribue à relativiser le mérite de l'immense majorité des issus de la diversité qui n'ont jamais bénéficié de ce genre de pratique et ne doivent leur réussite qu'à leur seul travail et mérite. Discrimination positive que nous fûmes nombreux à dénoncer auprès de Sarkozy, un temps chantre de cette imbécillité et ignorant manifestement qu'il donnait ainsi de bonnes raisons aux racistes de tout poil de se persuader - définitivement - de l'infériorité congénitale de leurs victimes censées ne pouvoir réussir par leur seule volonté, leur seul travail, leur seul mérite.

Catherine JACOB

@Mary Preud'homme | 07 octobre 2016 à 00:47
« Les enseignants détiennent tous les codes pour faire réussir leurs enfants contrairement aux fils et filles de parents appartenant à d'autres corporations, de niveau d'études comparable, voire très supérieur. »

Eléments de biographie Wiki d'un personnage bientôt historique dont la correspondance amoureuse est très opportunément publiée eu égard au capital sympathie dont bénéficie actuellement le PS :

«François Maurice Adrien Marie Mitterrand est né le 26 octobre 1916 (Il était donc plus âgé que mon père) dans la ville charentaise de Jarnac (ville célèbre par le ‘coup de Jarnac’, qui représente initialement une botte d’escrime consistant en un coup à l’arrière du genou, dans le creux poplité, ou de la cuisse, rendu célèbre par Guy Chabot de Jarnac, qui le portât lors d'un duel judiciaire en 1547), au sein d'une famille bourgeoise catholique et conservatrice.

- Son grand-père paternel était chef de gare (Mon grand-père aussi était chef de gare, à Strasbourg, mais je ne dirai pas que notre famille était ‘bourgeoise’ pour autant.) à Jarnac, fils d'un éclusier du Canal de Berry à Audes dans l’Allier (le père du mien était Uhlan), et un catholique pratiquant.

- Sa grand-mère paternelle était limousine d'une famille de petits fonctionnaires originaires de Séreilhac près de Limoges (la mienne était lorraine et sage-femme, d’une famille de propriétaires terriens) .

- Son père Joseph, né à Limoges, était ingénieur de la Compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans, puis en 1919 s'installa à Jarnac pour reprendre la direction de la vinaigrerie de son beau-père, devenant plus tard président de la fédération nationale des syndicats de fabricants de vinaigre (Mon père, réserviste, était diplômé de deux grandes écoles d’ingénieurs après être sorti dans un rang extrêmement honorable de ce qui s’appelait à l’époque la ‘préparation militaire supérieure’).

- Sa mère, Yvonne Lorrain, issue d'une famille de tradition républicaine, était la fille de Jules Lorrain, négociant en vins et eaux de vie et conseiller municipal de Jarnac (et petit-neveu par alliance du ministre Léon Faucher). (Ma mère est la fille d’un élève ingénieur des ponts, blessé et gazé à Verdun, d’une famille de gens économes ayant foi dans l’élévation sociale par le mérite et les études, sage-femme puis médecin gynécologue, énarque de l’ENA Santé, Inspecteur départemental en chef, conseiller du préfet sur les questions de santé publique.)

- François est le cinquième sur une famille de huit enfants (Je suis l’aînée d’une famille de quatre enfants et la seule à ne pas avoir suivi de carrière médicale). Il a trois frères : Robert (1915-2002), polytechnicien, administrateur de sociétés ; Jacques (1918-2009), général d'armée aérienne ; Philippe (1921-1992), exploitant agricole et ancien maire de Saint-Simon en Charente, et quatre sœurs : Marie-Antoinette (1909-1999) épouse Fernand Ivaldi, puis Pierre de Renoult, puis Pierre Gabriel Signard ; Marie-Josèphe (1912-1997) épouse Charles, marquis de Corlieu, puis Jean Wegmann ; Colette (1914-2004), épouse du capitaine Pierre Landry et Geneviève (1919-2006), épouse d'Eugène Delachenal, polytechnicien et banquier.

Pas d’enseignants donc, apparemment dans la généalogie de François Mitterrand dont la fille ne l'a pas été très longtemps finalement.

Quant à nous, on a et on a eu nous aussi des polytechniciens, des Normale Sup, des maires, des chefs d’entreprise, des marchands de vin, des chercheurs qui ont trouvé et ont été récompensés pour cela, des employés de la Sécu et de la SNCF, des hôteliers, des restaurateurs, des architectes, des instits, un plus jeune agrégé de France, des médecins, un professeur agrégé de médecine réputé (par alliance de la main droite) etc. des avocats, un président de cour d’assises (de la main gauche), mais pas d’officiers généraux, pas de banquiers, pas de ministres par alliance dans la famille. Seulement des gens qui croient à la vertu du travail bien fait et au respect des valeurs morales.

Résultat des courses : je ne suis pas présidente de la République et n’ai jamais eu aucune velléité pour faire de la politique, je suis juste une grande g…e, une philosophe lambda de bazar, un mouton noir en somme. En revanche, je suis très intéressée par les codes et leur manipulation et je pense me procurer à brève échéance le dernier ouvrage de Joël de Rosnay « Je Cherche à Comprendre...les codes cachés de la nature »

« Concernant l'actuelle ministre de l'Education nationale, l'on se demande bien en vertu de quels critères elle fut choisie. »

Moi aussi, je cherche à comprendre…

agecanonix

@ Robert Marchenoir | 08 octobre 2016 à 07:07

Bonsoir,

J'ai lu votre commentaire auquel j'adhère, merci pour votre patriotisme dans une période aussi troublée que celle de 39-45 !

Nous sommes envahis et les traîtres sont au pouvoir !

Robert Marchenoir

@Lucas Suomen | 07 octobre 2016 à 18:34

Pour commencer, mon gros Lucas Suomen, on n'a pas gardé les cochons ensemble. Ca, c'est pour votre hypocrite "mon cher petit Robert", bien dans la veine des gauchistes de votre espèce.

Ensuite, j'aimerais bien que vous m'indiquiez où vous auriez aperçu de la violence dans mes propos. Si vous voulez de la violence, je suis tout à fait en mesure de vous en fournir. Pour l'instant, vous n'avez rien vu, mais vous n'avez qu'à demander. Face à l'invasion de mon pays qui s'opère avec la complicité active et maintenue de traîtres indigènes, je ne suis nullement enclin à la gentillesse, figurez-vous.

Ma thèse n'est pas celle de l'hétérogénéité linguistique comme cause des mauvais résultats de la France au classement PISA. Ma thèse, qui n'est d'ailleurs pas une thèse mais l'évidence pure et simple, est celle de l'introduction massive, à l'école, de populations immigrées idiotes, ignorantes, incapables d'attention, agressives et hostiles aux Occidentaux, de surcroît ignorant le français et s'obstinant à parler leur langue d'origine à la maison, voire analphabètes dans cette langue ; tout cela, qui suffirait déjà largement à soi seul pour fusiller n'importe quelle performance scolaire, s'ajoutant aux méthodes criminelles imposées par les socialistes (de droite et de gauche) à l'Education nationale.

Vous voyez donc que votre hypocrite focalisation sur la question linguistique est doublement, triplement, quadruplement malhonnête. Evidemment qu'il y a la langue, et que cela pèse lourdement, mais s'il n'y avait que ça !...

Après avoir tenté de nous enfumer avec les Finlandais qui seraient épouvantablement hétérogènes car divisés entre Finnois et Finlandais (il est vrai que la guerre sanglante entre ces peuplades a défrayé la chronique européenne depuis un millénaire, bien davantage que les assauts des musulmans !...), vous essayez de nous pipeauter derechef avec les Finlandais qui ne seraient pas des Indo-Européns, tandis que les Français ne seraient, finalement, que des Iraniens un peu plus nordiques que les autres.

De l'art du gauchiste de détourner la conversation en tentant de faire oublier les évidences : la question n'est pas dans les différentes langues qui seraient parlées par les Finlandais, la question est que pour l'instant (mais c'est en train de changer, ce qui je suppose devrait vous ravir), il y a encore assez peu d'immigration africaine et musulmane en Finlande.

C'est ça la question, et vous le savez très bien.

Contrairement à ce que vous prétendez, et à ce que prétendent tous les faux "anti-racistes" de votre espèce, ce n'est justement pas à la couleur de peau que je m'attache. Si les Africains (pour ne parler que d'eux) étaient seulement des Blancs à la peau noire, leur introduction en masse dans la société européenne serait un inconvénient d'ordre purement esthétique, et donc relativement mineur.

Je dis bien relativement : avoir des enfants qui ne vous ressemblent pas est déjà une malédiction. Et c'est sans compter avec l'aspect national des choses : si, demain, cinq millions d'Américains bien blancs et parlant français venaient s'installer en France, il y aurait néanmoins une vive hostilité anti-américaine, et ce serait parfaitement justifié (en plus de l'anti-américanisme actuel, naturellement...).

La plupart des Africains, hélas, ont une intelligence dramatiquement moins développée que les Européens ; ils sont beaucoup plus violents ; ils ont une capacité à se projeter dans l'avenir beaucoup plus faible ; ils investissent beaucoup moins d'efforts dans l'éducation de leurs enfants, ce qu'ils compensent en en faisant beaucoup ; et pour couronner le tout, ils ont une estime d'eux-mêmes beaucoup plus développée que les Européens.

C'est ce cocktail qui les rend radicalement incapables de fonctionner dans une société occidentale, et, dans ce milieu, nocifs pour eux-mêmes comme pour les autres (en moyenne, bien entendu ; il y a des exceptions, mais ce n'est pas ce qui nous importe).

A ces traits innés s'ajoutent, pour un grand nombre d'entre eux, leur adoption millénaire de la "religion" musulmane, dont la perversion intrinsèque magnifie les tares qu'ils manifestent par ailleurs -- et les légitime.

Donc, au lieu de nous parler d'une improbable guerre linguistique en Norvège, ou de l'hypothétique problème posé par les Finlandais qui parleraient suédois (lesquels sont tout de suite au nombre de... 5 % de la population, si j'en crois les statistiques), c'est de l'explosion des viols perpétrés par les immigrés somaliens ou afghans en Finlande que vous devriez nous entretenir. Si vous étiez honnête.

Car vous en connaissez suffisamment sur la région (suffisamment, en tous cas, pour tenter de nous en mettre plein la vue avec des dialectes norvégiens dont personne n'a jamais entendu parler) pour ne pas pouvoir ignorer ces faits.

Le jour où vos potes somaliens et musulmans seront aussi nombreux en Finlande que nos Arabes et nos Africains, je vous garantis que le classement PISA de la Finlande sera aussi mauvais que le nôtre (à moins, bien sûr, que nous n'ayons nous aussi progressé dans la décadence d'ici là, ce qui est fort possible).

Pour les autres commentateurs de ce blog, un peu de lecture :

http://www.dw.com/en/finns-want-fewer-refugees/a-18979286
https://www.gatestoneinstitute.org/7559/finland-migrant-crisis
https://gatesofvienna.blogspot.fr/2006/08/multicultural-discourse-in-finland-and.html
https://gatesofvienna.blogspot.fr/2008/11/muzzled-in-finland-part-5.html

Philippe Dubois

@ kero | 07 octobre 2016 à 01:29

Bonsoir,

Je ne sais pas quel âge vous avez.
J'ai 55 ans, issu d'un milieu très modeste et l'école de la République m'a permis de suivre et réussir des études : prépa + grande école et doctorat.
Les instits et profs étaient peut-être incultes, mais ils maîtrisaient leur matière et savaient encourager les bons élèves et les inciter à choisir les bonnes filières (allemand première langue, latin, etc.)
Mais j'ai eu de la chance : toutes les réformes m'ont poursuivi sans jamais me rattraper.

Pour l'école en général :
Je propose simplement d'abroger toutes les réformes* depuis la loi Haby incluse et de retourner à l'école telle qu'elle était avant 1968, celle où j'apprenais à lire, à écrire et à compter, ainsi que l'histoire et la géographie :
bref, l'école de la transmission des savoirs et de la connaissance.

* Sauf une : la semaine de quatre jours ; n'en déplaise aux chronobiologistes et autres spécialistes de mes deux, je sais que mes quatre gamins étaient nettement mieux reposés avec cette coupure du mercredi, qui permettait aussi une vie familiale un peu prolongée le mardi soir, intéressant quand on rentre tard du boulot.

Il convient de noter ici
- la volonté de nuire de la gauche
- la complicité de la fausse droite qui n'a jamais remis en cause la moindre de ces réformes délétères et qui a même toujours laissé faire les fous dangereux idéologues sévissant au ministère : la première de ces réformes inepte étant la loi Haby, votée sous Giscard.

Mary Preud'homme

@Lucas Suomen | 07 octobre 2016 à 18:34

Bon il s'appelle Marchenoir mais si ça se trouve il n'est pas noir du tout et même plutôt blanc sinon gris clair !

Lucas Suomen

@Robert Marchenoir
"Il y a une meilleure homogénéité raciale en Finlande qu'en France, ce qui gomme les écarts entre les élèves."

Mon cher petit Robert, vous faites preuve d'une inculture assez déconcertante je dois dire. Les Finnois ne sont pas du tout des Indo-Européens, ils sont absolument à part, comme les Basques, tant ethniquement que linguistiquement. Ils cohabitent pourtant avec des Finlandais suédophones (des Scandinaves donc ; les Finnois n'étant pas des Scandinaves) ainsi que des Russes, qui eux pour le coup appartiennent à la grande famille indo-européenne.

Pour faire court, il est tout à fait probable que vous soyez plus proche d'un Iranien ou d'un Berbère que d'un Finnois, qui ne partagent pas du tout le même patrimoine génétique. Il semblerait en fait que votre unique critère de distinction "raciale" soit celui de la couleur de la peau : ce qui est, je dois dire, tout à lamentable.

Quant à ma référence aux dialectes scandinaves, elle démontait simplement votre thèse de l'hétérogénéité linguistique comme cause des mauvais résultats de la France au classement PISA. Mais libre à vous de déformer mes propos.

J'avoue que je suis sidéré par la violence et la bêtise de vos propos, Robert.

Robert Marchenoir

@ caroff | 06 octobre 2016 à 19:59

Je me permets de donner à l'aimable assemblée un petit tuyau pour décoder votre commentaire. Social = racial, ou ethnique.

Avec cette règle simple, on remplace :

"Il y a par ailleurs une meilleure homogénéité sociale en Finlande qu'en France ; ce qui gomme les écarts entre 'apprenants' (pour parler la novlangue)."

Par :

"Il y a une meilleure homogénéité raciale en Finlande qu'en France, ce qui gomme les écarts entre les élèves."

Voyez, c'est tout de suite beaucoup plus clair, et l'on évite bien des malentendus et des pertes de temps.

Profitez-en, puisque nous sommes sur un blog honnête où il est permis de dire la vérité ; ce n'est pas si courant.

Cela permet de couper court aux différents pipotages selon lesquels l'énorme conflit social de notre temps, ce qui menacerait l'Europe de guerre civile, ce serait la haine inexpiable qui opposerait les tribus norvégiennes parlant le bokmål et celles parlant le nynorsk, et non l'invasion de l'Occident par des hordes d'Africains, d'Asiatiques et de musulmans hostiles et inassimilables.

Des manifestations de cuistrerie gauchiste visant au déni éperdu du réel, j'en ai entendu des wagons dans ma carrière, mais alors, le bokmål et le nynorsk, on ne me l'avait jamais faite, celle-là...

Lucile

@ hameau dans les nuages | 07 octobre 2016 à 00:23 "...donc pas de géniteurs surdoués"

Pas sûr. Nombre de surdoués sont en échec à l'école.

Si le fait que tous les enfants d'une classe doivent progresser exactement au même pas, et que l'avance de certains déstabilise la classe, misère de misère, ça en dit long sur l'école ; c'est le régiment ; on est loin du gai savoir.

Un enfant un peu intuitif et bien élevé n'empêche pas les autres d'apprendre. En général, ce ne sont pas ceux-là qui compliquent l'apprentissage des autres. Ça me parait un peu gros de les considérer comme des gêneurs.

On n'enseigne pas la lecture à ses enfants pour qu'ils écrasent les autres de leur savoir, ni même pour qu'ils survivent aux réformes successives du système, on la leur enseigne parce que c'est essentiel de savoir lire, et de savoir bien lire, et parce que les enfants ont naturellement envie d'apprendre et de grandir, si on ne les en dégoûte pas. Les bouddhistes disent qu'il faut aussi toujours tabler dans l'éducation sur le désir que les enfants ont de se faire aimer de leurs éducateurs, et de leur faire plaisir.

L'école est obligatoire, mais il n'est pas encore interdit d'enseigner la lecture à ses enfants, ou de leur faire utiliser la règle de trois en adaptant une recette de cuisine, ou de leur montrer la différence entre un nombre et un numéro en appuyant sur le bouton de l'ascenseur. Les enseignants intelligents ne s'en offusquent pas, ni ne le déplorent, mais essayent d'en faire profiter les autres enfants de la classe.

Ce sont seulement les enseignants mesquins qui se prennent pour Dieu le Père, qui tirent leur pouvoir de l'ignorance des autres, et qui déplorent le niveau d'instruction ou d'intelligence des élèves. J'ai remarqué d'ailleurs que plus le niveau des profs était élevé, moins ils étaient possessifs, et plus ils étaient ouverts au questionnement. Plus le prof est mesquin et mauvais, plus il voit dans l'élève un rival en puissance. Le métier d'enseignant demande certainement de l'empathie et de l'abnégation.

@ kero

Libre à vous de vous exprimer comme vous l'entendez et d'insulter tout le monde. Mais la plupart d'entre nous descendons comme tous les Français de familles paysannes qui en même temps qu'elles ont subi des guerres affreuses, dont celle de 14-18, et des privations terribles, ont su saisir l'occasion de s'instruire et d'instruire leurs enfants. Il y a assez d'opportunités de nos jours pour acquérir des connaissances et se cultiver si on en a vraiment envie. Un réparateur d'ascenseur qui écoutait France Musique m'a dit un jour que c'était à la portée de tout le monde et que la culture n'était pas un objet de convoitise interdit au peuple ! Il était Antillais et aimait le Clavier bien tempéré à cause du rythme et des variations sur un même thème. Il est vrai que la musique créole et la musique cubaine, souvent à quatre temps, sont beaucoup plus savantes qu'on ne le croit.

Maintenant, si on continue à voter pour Hidalgo, l'argent de nos impôts continuera à être englouti par des prestations techno et le peuple continuera à croire dur comme fer que les élites les excluent pour se reproduire. Ma belle-mère polonaise immigrée, mariée à un mineur, jouait du piano, elle avait appris chez les bonnes sœurs polonaises, et elle parlait quatre langues (polonais, allemand, français, anglais qu'elle avait appris toute seule, et qu'elle avait perfectionné en allant travailler aux USA). Elle a fait faire du sport de haut niveau et des études à ses trois fils, et leurs enfants ont tous fait ces études que vous croyez à usage uniquement reproductif. Elle était teigneuse mais pas geignarde, et elle était bosseuse.

protagoras

Quelques extraits d'un blog dans lequel il est question de la mort de l'Ecole :

"L’école n’est pas victime d’un complot de l’OCDE et du capitalisme mais d’une conjonction entre les souhaits des milieux d’affaires, ceux des gestionnaires d’Etat et les désirs de la gauche sociétale".

"Tous les députés qui ont voté la mort de l’école en la transformant en site d’évaluation des compétences, ce qu’il faut traduire par site de mise à mort des savoirs, ne sont pas cyniques, ils sont à la fois bêtes et sûrs d’eux, fiers de leur nullité et dangereux, hostiles au bien commun et parfaitement à l’aise".

"Des stages éclairs pour apprendre à des cadres analphabètes à rédiger des mails en français ne sont pas le savoir, juste une demande éphémère qui inscrit l’oubli et le renouveau dans l’ordre récurrent du capital. Le cadre en question apprendra tout aussi bien à gérer son stress, à virer le petit personnel, à recourir à la Kabbale ou à la numérologie. C’est une outre qu’on remplit et qu’on vide, une dysenterie sémiotique coulant à plein régime et selon des séquences brèves et sans issue"

@kero | 07 octobre 2016 à 01:29

Pénalisée, ou du moins laissée a-culturée par des profs incultes ?
Vous êtes alors "venue trop tard dans un monde trop vieux", dans un école "trop" récente, déjà "moderniste"...

J'en profite pour attirer l'attention sur le mauvais emploi du terme "élite".

Les Grecs anciens distinguaient clairement ce qui relevait des Eupatrides, les bien nés, les privilégiés de naissance (ce que nous appelons les "aristocrates") et les "aristocrates", terme désignant les "meilleurs", en sagesse, en philosophie, en choses de l'esprit, tout à fait indépendamment de la classe sociale de naissance.

Tout savoir profond est "élististe", "aristocratique", et jamais l'école à l'ancienne ne l'a oublié.

@ Alex paulista | 07 octobre 2016 à 01:26
"Surtout qu'à mon humble niveau j'ai constaté la même chose que Feynman après ses cours de physique : la pédagogie n'est utile qu'auprès de ceux pour qui ... elle est superflue."

Petit point très technique ; Feynman est un provocateur (un Everest de la physique également) ; je pense que la pédagogie des "Berkeley" est un must, qui permet, après coup, de rendre superflue l'approche pédagogique de Feynman, et de profiter alors à plein du génie feynmanien.

La pédagogie, à propos de laquelle les Grecs, qui ont tout essayé, ont également tout écrit, doit être impérativement mise à l'abri des pédagogistes, et ceux-ci expulsés hors du royaume de France avec pertes et fracas.

Faire confiance à un pédagogiste revient à apprendre le piano avec un qualiticien.

Lucile

@Robert Marchenoir

Ce n'est pas de l'abnégation de ma part. J'y vois une forme d'idéalisme naïf et impuissant.

Les professeurs des écoles sont habitués à penser que la mission de l'Etat, donc la leur, est d'éduquer le plus grand nombre, et non de fabriquer une élite, ou de favoriser sa reproduction comme dit kero. L'erreur à mon avis est de croire que l'enseignement "de masse" ne peut se faire qu'en sacrifiant "l'élite". Des parents normalement constitués ayant eux-mêmes fait des études n'auront jamais envie d'envoyer leurs enfants dans une classe que l'on va qualifier de "difficile", par patriotisme, pour aider l'Education nationale à faire remonter le niveau, car cela sera nécessairement au détriment de l'enfant. Même au sein des familles, les petits profitent du développement intellectuel des grands, et les plus grands ralentissent le leur pour se mettre au niveau des plus petits si les âges sont rapprochés.

L'idée sous-jacente des penseurs de l'ÉN me semble être que si quelques-uns réussissent, c'est au détriment du plus grand nombre et des moins favorisés. Il est vrai que le système est tellement centralisé, tellement étatisé et uniformisé, tellement rigide aussi qu'il y contribue. On a deux philosophies politiques qui s'opposent. Le système actuel réussit le triste exploit de n'être favorable à personne, ni aux enfants de milieux intellectuels ni aux enfants "d'illettrés", comme dit crûment Monsieur Macron. Une telle philosophie voit la formation d'intellectuels de haut niveau comme un privilège, au sens étymologique du terme, c'est-à-dire que certains auraient des droits que d'autres n'ont pas. Injustice ! NVB essaye de faire pencher le système en faveur des classes défavorisées et des enfants issus de l'immigration, mais pour ce faire, elle est toujours dans une logique compétitive, donc elle met des handicaps aux autres, et semble croire qu'en faisant baisser le niveau de l'élite, elle fera monter le niveau général (et baisser la jalousie sociale) ce que les tests internationaux démentent. Le plus drôle si l'on peut dire, c'est qu'elle et son mari sortent des grandes écoles et sont dans le sérail. La promotion Voltaire est bien représentée au gouvernement et je ne pense pas que les enfants en âge d'apprendre à lire soient mis dans des classes de CP à Montreuil ou au Val Fourré.

Il est évident qu'il vaut mieux être né de parents cultivés que de parents illettrés, dans un pays riche que dans un pays pauvre, évident aussi que d'avoir un père alcoolique ou une mère schizophrène ne rend pas la vie facile à un enfant. Pour autant, doit-on aligner tous les foyers sur ce modèle pour égaliser les chances ? Non seulement on détruit des individus mais on condamne aussi la collectivité. Opposer l'individuel au collectif n'est bon ni pour l'un ni pour l'autre. Les réflexions de Bettelheim à propos des enfants des kibboutz sont datées, mais encore intéressantes (Les Enfants du rêve). Si on demande aux parents de pondre des enfants pour que l'Etat soit seul habilité à les éduquer, il ne restera pas grand monde pour procréer.

Avec sa politique égalitariste, la France ne sait pas retenir ses élites ni en attirer. Elle forme encore des diplômés de haut niveau, mais qui, en ayant assez de devoir se regarder comme des privilégiés, malgré l'énorme travail nécessaire pour en arriver là, travaillent à l'étranger. Beau résultat. Quant aux illettrés, elle a du mal à les sortir de leur illettrisme. Et du chômage.

Xavier NEBOUT

Dans le château de Brissac, les enfants de la famille de Cossé apprennent l'histoire de France avec ses coups tordus en parcourant la galerie des ancêtres.
Comme par ailleurs, on y a quatre sous de côté et que le jardin n'est pas mitoyen avec la jardinière du balcon d'à côté, ils apprennent ce que finance veut dire et à savoir quand il faut faire les foins au biberon.
Et pour couronner le tout, dans ce genre de famille, la belle posture et le regard lointain confèrent souvent le statut de chef au jeune homme avant même qu'il ait ouvert la bouche.

Alors, reste à s'enrichir et acheter un château. Certes, le château porte bien, mais ensuite et à supposer qu'il ait été acquis honnêtement, il faut souvent beaucoup de générations sans faillir pour commencer à savoir s'asseoir dans le fauteuil.

Cependant, un homme de génie avait ouvert la voie de l'aristocratie à tous. Il s'appelait Baden-Powell ; il avait fondé le scoutisme dans lequel l'honneur est le premier mot.
La pègre socialiste n'aura eu cesse de le mettre à bas alors même que les communistes lui avaient été souvent respectueux. Elle y est quasiment arrivée, et ce faisant, aura fait coup double en asséchant les arrivées dans les monastères.
Puisse la magnifique entreprise des benédictins-scouts de Riaumont résister encore en nous faisant des artisans aristocrates.

Quand on pense qu'il y a des parents pour dire des choses pareilles à leurs enfants alors que les enseignants se décarcassent pour leur inculquer les "valeurs" de la république !

fugace

@ Exilé | 06 octobre 2016 à 12:50

J'ai cru comprendre ce soir qu'Alain Juppé allait remettre ça à l'ordre du jour de son prochain quinquennat. Mais si, et à condition que.
A suivre donc ses actions très prochaines si.

@ Patrice Charoulet | 06 octobre 2016 à 17:49

A ce compte-là, dans le public, il aurait eu une moyenne de 26/20 !
Comme quoi les chiens ne font pas des chats si vous me permettez cette expression.

kero

Je conseille au maître l'inspiration d'un Franck Lepage, pour mieux comprendre que l’école n'est pas faite pour égaliser mais bien plus pour reproduire.

Et pour avoir été une exception, fille d'ouvrier dégourdie, devenue "cultivée", j'arrête de suite les tenants d'une culture scolaire : je suis devenue moyennement cultivée grâce à moi, à deux profs et quatre amis, mais pas, et c'est certain, grâce à l'école. Pour l'admettre, il faut déjà comprendre que la majorité des profs sont incultes eux-mêmes, car issus de milieux populaires. Car qui parmi vos riches cultivés amis rêvent d'un enfant prof ? Vous ? Vos meilleurs amis ? L'illuminé gauchiste de service ? Mmh... prof de collège, hein, pas de fac. En somme les seuls gens à pousser encore leurs enfants vers le professorat sont les démunis culturels. Enfin, pas si démunis à mes yeux, mais à vos yeux, sans doute. Les pauvres demeurés enseignant aux demeurés de mon milieu. Il n'y a qu'une issue : l'école privée, ou à défaut, le prof particulier, qui compense. Vos enfants ont-il connu la joie brouillonne de l’école publique ? De l'absence de culture ? Ont-il été comme tout bon enfant d'ouvrier, ridicules à l’école ?
Non ?

Bon, alors, vous dites de la m... à l'usage d’élites dans votre genre. Ce qui est sûr, c'est que vous n'avez aucune légitimité à parler d'égalité des chances.

Alex paulista

@hameau dans les nuages | 05 octobre 2016 à 14:43
"Nos petits-enfants s'en servent et savent lire en trois mois avant de rentrer au cours préparatoire. Ce qui n'est pas du tout apprécié par le corps enseignant."

Ce que j'observe avec mes deux enfants qui vont rentrer au CP, c'est qu'avec les enfants doués, les anciennes méthodes marchent très bien, en effet. Mais les enseignants font face à une classe et doivent aussi essayer d'autres méthodes. En enseignant en trois mois à lire à des élèves doués avant même qu'ils rentrent en CP, on augmente l'hétérogénéité de la classe. C'est peut-être cela qu'ils n'apprécient pas, surtout s'ils pensent que vos bambins auraient très bien appris avec le reste de la classe, en choeur avec les autres. Rien ne sert de leur bourrer le crâne pendant les vacances pour qu'ils s'ennuient pendant un an et écrasent les autres de leur avance.

Surtout qu'à mon humble niveau j'ai constaté la même chose que Feynman après ses cours de physique : la pédagogie n'est utile qu'auprès de ceux pour qui ... elle est superflue.

Il faut être bienveillant avec les professeurs, car c'est un métier opérationnel, où l'on doit faire une performance tous les jours, debout devant sa classe. Il faut être passionné et avoir un moral à toute épreuve, car les résultats ne sont pas toujours à la hauteur de l'énergie déployée.
C'est un métier qui apprend la modestie.

Mary Preud'homme

Les enseignants détiennent tous les codes pour faire réussir leurs enfants contrairement aux fils et filles de parents appartenant à d'autres corporations, de niveau d'études comparable, voire très supérieur. Un avantage de taille compte tenu de l'empilement extravagant des réformes depuis 1968 et du casse-tête que constitue l'orientation pour tout parent n'appartenant pas au sérail. Avantage mais aussi rente de situation pour le personnel enseignant qui jouit en outre d'horaires de travail, repos hebdomadaire et vacances, qui lui permet de suivre pas à pas le travail de sa progéniture et de la glisser très tôt dans le bon moule, activités extra solaires comprises censées développer au mieux leur potentiel « citoyen ». Ce qu'un médecin, un ingénieur, un cadre supérieur, un haut fonctionnaire, un chef d'entreprise qui travaille 14 ou 15 heures par jour ne peut se permettre, laissant à d'autres ce soin avec les aléas que l'on sait... Quant aux enfants d'ouvriers ou d'employés, ils sont de plus en plus souvent largués dès le primaire, eu égard aux nouvelles méthodes d'apprentissage des matières fondamentales pondues par des technocrates de l'éducnat hors sol et portées par des ministres uniquement soucieux de marquer leur passage par une vague réformette se substituant à la précédente. Quitte à saturer les enseignants eux-mêmes dont la plupart suivent néanmoins le mouvement, sachant qu'en définitive, détenteurs des nouveaux codes, ils seront mieux armés que quiconque pour se retrouver dans le maquis des réformes et refontes.
Ce petit laïus n'ayant nullement pour objectif de démolir les enseignants dont beaucoup sont remarquables mais seulement de dénoncer des pratiques « politiciennes » pernicieuses dont la finalité est de s'approprier l'éducation nationale et d'en faire un gigantesque champ d'expériences douteuses où les enfants servent hélas de cobayes, nonobstant le combat d'arrière-garde mené par une poignée d'enseignants lucides et courageux, combat hélas voué à l'échec compte tenu du rapport de forces. Champ d'expériences douteuses soutenu par des idéologues fanatiques ou psychorigides dont nombre d'enfants issus de toutes les classes sociales font hélas les frais. Et ce ne sont pas tous ces bacs donnés au rabais qui peuvent faire illusion et masquer la baisse dramatique du niveau dans quasiment toutes les matières. Sans parler de l'abandon ou de la ringardisation des plus prestigieuses comme le latin et le grec.

Concernant l'actuelle ministre de l'Education nationale, l'on se demande bien en vertu de quels critères elle fut choisie : son âge, sa naturalisation récente, son sexe, sa religion, sa double nationalité et sa préférence revendiquée pour son Maroc natal, son bagout de marchande de tapis, son bac ES ou sa médiocre licence amiénoise, son diplôme IEP au forceps à 24 ans ?? Sans oublier l'essentiel, son adhésion quasi miraculeuse (comme on entre en religion) juste après Sciences Po... Et à peine sa carte du parti socialiste en poche, adoubée par Collomb sous le charme, portée aux nues par la bonne ville de Lyon, puis cornaquée par Ségo qui en fait sa porte-parole, ministre des Droits des femmes à la suite et enfin de l'Education nationale. Une ascension fulgurante à faire pâlir d'envie des centaines de milliers de Français dix fois plus diplômés et capables qu'elle qui, faute d'être reconnus dans leur propre pays, sont contraints - eux - de galérer pour un job au rabais ou d'aller se vendre au Qatar ou en Arabie Saoudite.

hameau dans les nuages

@Robert Marchenoir

Un de mes petits-fils vient de rentrer au CP, sachant donc lire "sans le doigt". Ma fille a été interrogée par l'institutrice pour savoir si elle l'avait poussé.
Ils n'aiment pas ça car selon eux cela déstabilise la classe. Je précise que malgré le fait que je sois fils d'enseignants, je me suis arrêté au bac car malgré les efforts de mes parents en m'inscrivant dans des établissements privés (Saint François Xavier et une année à Stan ! quand même ! quand même !) j'étais déjà irrémédiablement dans les nuages et mon épouse a calé en seconde pour rentrer dans le monde du travail. Donc pas de géniteurs surdoués, c'est le moins qu'on puisse dire.

Les premières années sont fondamentales mais beaucoup d'enseignants du primaire ayant une haute estime d'eux-mêmes ne veulent pas prendre le rôle du défricheur certes pouvant être ingrat au premier abord. Ajoutez-y une grosse pincée d'enfants ne maîtrisant pas non plus la langue française, un soupçon de cas sociaux, le tout arrosé d'idéologie fumeuse...

Lucile

@ Exilé | 06 octobre 2016 à 20:19

La matière grise bien exercée excite la jalousie plus que le muscle. Pourtant les joueurs de foot gagnent de vraies fortunes avec leurs mollets, et personne ne trouve rien à y redire... C'est à n'y rien comprendre !

Robert Marchenoir

@Lucile | 06 octobre 2016 à 18:17

Votre abnégation et votre équanimité me font défaut. Vous venez de nous fournir la preuve de la responsabilité des professeurs, et vous trouvez encore moyen de les exonérer. Regardez :

"Ça a commencé avec l'institutrice d'école maternelle, à qui je demandais de me conseiller un bouquin pour enseigner des rudiments de lecture à mon enfant avant l'entrée en CP. Elle m'a regardée d'un air ironique en me disant qu'il fallait que jeunesse se passe. Elle a fini par me dire que ça le perturberait, je me proposais en quelque sorte, selon elle, de lui créer des problèmes. Du coup nous avons utilisé pendant l'été un vieux livre avec lequel j'avais moi-même appris à lire, ça a donné d'excellents résultats, personne n'a été perturbé, au contraire, et ce fut un vrai plaisir."

Ce qui rejoint, de hameau dans les nuages :

"Ayant gardé ses livres scolaires des années 50, nos petits-enfants s'en servent et savent lire en trois mois avant de rentrer au cours préparatoire. Ce qui n'est pas du tout apprécié par le corps enseignant."

Giuseppe

@ Lucile | 06 octobre 2016 à 18:17
"L'école servait à l'époque d'ascenseur social, d'où la considération qu'elle inspirait. Le sens de l'effort et la fierté du travail bien fait étaient des valeurs considérées comme essentielles, à l'école et à la maison. Les enfants doués rattrapaient leur retard en français grâce aux matières techniques et scientifiques, et grimpaient par paliers, de CAP en certificat d'études, puis examen d'entrée en sixième, brevet, bac technique ou scientifique jusqu'aux concours d'entrée aux écoles d'ingénieur."

Que du vécu ! Combien vous dites vrai, et en plus de se sentir redevable pour ce pays qui accueille. Etudes gratuites compris.
La plus grande satisfaction est quand on a eu besoin de vous, que l'emploi est venu vous chercher au travers d'un recrutement.
Travailler d'arrache-pied pour s'intégrer, quel que soit le niveau mais la réussite était toujours au rendez-vous.
Autour de moi on se souvient.

Exilé

@Lucile
"On trouve normal de faire faire de l'exercice physique aux enfants, mais l'exercice intellectuel, c'est tabou, la lutte des classes s'en mêle."

Et alors que les Jeux Olympiques font s'agglutiner des foules devant leurs petits écrans, comme des papillons de nuit attirés par un fanal, quoi de plus scandaleusement inégalitaire sur tous les plans que cette manifestation qui devrait logiquement être interdite ?

caroff

@Lucas Suomen
"En d'autres termes, l'hétérogénéité linguistique dont vous parlez n'est pas la cause des mauvais résultats en France".

La Finlande est anthropologiquement homogène...Autrement dit il n'y a pas vraiment de débat sur l'apprentissage des disciplines socles de la part des parents et des élèves puisqu'il y a une vision partagée de l'instruction publique.
Il y a par ailleurs une meilleure homogénéité sociale qu'en France ce qui gomme les écarts entre "apprenants" (pour parler la novlangue).

Exilé

L'Education nationale - c'est un ministère portant un nom magnifique (...)

Il n'y a que le nom à être magnifique, le contenu l'est beaucoup moins.
Comme beaucoup d'affirmations, de slogans ou d'étiquettes employés par ce régime, il s'agit d'une tromperie sur la marchandise de plus.

Déjà, que reste-t-il de vraiment national dans cet énorme broyeur de l'identité nationale destiné à fabriquer un infâme conglomérat comme l'aurait dit un acolyte du petit Nicolas ?

Ensuite, cette machine à décérébrer, qui n'est même plus capable d'apprendre à lire, écrire, compter, n'est pas avare de ses efforts pour, sous couvert d'une éducation qui en principe ne devrait relever que de la responsabilité des parents, se permettre de pervertir la jeunesse qui lui est confiée, entre autres quand elle aborde le domaine de ce qui est lié à la sexualité en insistant lourdement sur toutes les perversions possibles et imaginables, sans respecter les convictions, la sensibilité voire aussi l'innocence (eh oui) des enfants qui lui ont été imprudemment confiés.

Je croyais pourtant, dans ma grande naïveté, que la corruption de mineurs relevait du Code Pénal ?

Lucile

@ Lucas Suomen | 06 octobre 2016 à 12:55

Je ne connais pas suffisamment la question pour en débattre, mais je comparerais plutôt la Finlande telle que vous me la décrivez à la Suisse ou à l'Alsace, où les enfants ne parlaient pas nécessairement à la maison la même langue qu'à l'école. Dans le Pas-de-Calais après-guerre, les enfants d'immigrés ukrainiens et polonais n'avaient pas le français comme langue maternelle, mais comme ils habitaient les mêmes quartiers, ils avaient tous la même expérience et les mêmes difficultés en arrivant à l'école. L'école servait à l'époque d'ascenseur social, d'où la considération qu'elle inspirait. Le sens de l'effort et la fierté du travail bien fait étaient des valeurs considérées comme essentielles, à l'école et à la maison. Les enfants doués rattrapaient leur retard en français grâce aux matières techniques et scientifiques, et grimpaient par paliers, de CAP en certificat d'études, puis examen d'entrée en sixième, brevet, bac technique ou scientifique jusqu'aux concours d'entrée aux écoles d'ingénieur.

@Robert Marchenoir

Je n'incrimine ni les instituteurs ni les professeurs, plutôt les autorités discrètes mais puissantes qui font la loi à l'Education nationale et résistent à toute ingérence extérieure, même issue du suffrage universel. L'institutrice dont j'ai parlé était une femme rare, perspicace et dévouée, qui évaluait bien les difficultés des enfants et faisait son possible pour les faire progresser, avec intelligence et dévouement. Mais elle devait suivre les directives de son employeur. Et il faut dire que si elle avait conseillé à certains parents de faire faire quelques exercices aux enfants en difficulté à la maison, elle aurait eu des réflexions indignées de leur part.

On trouve normal de faire faire de l'exercice physique aux enfants, mais l'exercice intellectuel, c'est tabou, la lutte des classes s'en mêle.

Tomas

@breizmabro

42 ans, pourquoi cette question ? Je suis naïf sur quoi au juste, vous pourriez développer un peu ?

Catherine JACOB

Faire ses devoirs à l'étude pourrait effectivement représenter une solution égalitaire dans la mesure où la documentation à disposition serait la même partout. Or, on sait que les établissements sont différemment dotés. On sait également que si certaines classes d'étude disposent de maîtres d'étude à l'écoute et compétents, d'autres ne disposent que de vagues surveillants davantage préoccupés par leurs propres 'devoirs' que par ceux des élèves qu'ils surveillent.
Si vous avez un dictionnaire par classe, imaginez donc un peu le temps mis par l'ouvrage pour faire le tour de tous ceux qui en ont besoin pour leurs recherches !
L'internat c'est pas mal non plus.
Les établissements des pays dans le top 10 mondial de l'éducation favorisent beaucoup l'internat.
A l'internat on ne dépend pas de l'humeur des parents, des conflits entre frères et sœurs, des punitions qui pleuvent, on est psychologiquement tranquille et ça fait toute la différence. D'autre part bien plus que la somme d'ouvrages à disposition, le fait d'avoir appris à s'en servir me paraît également essentiel.
Bien se servir d'un petit nombre d'ouvrages paraît plus profitable que de se noyer dans une masse de documentation.

Il arrive encore à ma vieille mère d'être davantage sollicitée et de préférence, pour l'aide aux devoirs que les parents ou les instits. Motif : elle est patiente et intelligente et sait mettre à la portée des petits des connaissances étendues.

Patrice Charoulet

Professeur quarante ans dans l'enseignement public, j'ai partout passé pour "facho", étant donné 1°que je n'ai jamais fait grève, 2° que j'ai toujours appartenu à la droite modérée. Au surplus, j'ai tenté de mettre mon dernier fils dans le public. A deux reprises, j'ai dû le mettre dans le privé. Il avait été victime d'agressions physiques impunies dans le public. Je n'ai eu qu'à me louer de l'enseignement libre. Ce fils a été félicité sans interruption, a eu 19/20 de moyenne en terminale, a fait une prépa et a intégré une grande école.

GLW

C'est toujours une surprise de pouvoir lire les intelligents diplômés du blog qui envient les avantages de la fonction publique et qui n'ont pas pensé à passer les concours.

Exilé

@Lucas Suomen
Il faut dire que nous n'avons pas le choix, nos aînés, qui pour certains n'ont connu que plein emploi et forte croissance, ont laissé notre nation dans une situation catastrophique.

Les aînés, considérés en bloc, ont bon dos...
N'étant pas un perdreau de l'année, je me sens un peu visé par cette remarque récurrente chez les plus jeunes, qui tend insidieusement à créer un conflit des générations, comme s'il n'y en avait déjà pas assez comme cela.

J'ai connu beaucoup d'élections depuis 1968.
Eh bien, j'ai souvent constaté que les plus jeunes - généralement les moins responsabilisés pour diverses raisons - avaient tendance à voter avec enthousiasme pour ceux qui en pratique ont fait, font, feront leur malheur, génération après génération.

En fait, c'est un peu moins le cas avec la génération actuelle à qui la vraie vie a mis du plomb dans la cervelle et qui a compris que l’endoctrinement qu'ils ont subi à l'école ou du fait des médias n'avait aucun rapport avec la réalité et que généralement il fallait en prendre le contre-pied.

Mais quand certains jeunes gens s'apprêtent encore à voter pour les mêmes dinosaures de la vraie gauche et de la fausse droite (élus par d'anciens jeunes gens) qui nous ont mis dans le pétrin avec leur politique d'immigration aussi démentielle que ruineuse et dangereuse (une des causes de la situation catastrophique que vous déplorez) tout en voulant nous en rajouter une couche, ils n'auront qu'à s'en prendre à eux-mêmes quand ils auront d'ici peu à en subir les conséquences tragiques qui ont commencé à en découler.

Et puis, quand les plus jeunes incendient - sous le regard bovin de leurs camarades - des écoles, des collèges ou des bibliothèques, payés avec les impôts des aînés qui se saignent aux quatre veines pour aider les générations suivantes, ou bien quand de pseudo-étudiants sèment la chienlit, de quel côté sont ceux qui font leur propre malheur ?

breizmabro

@ Tomas | 06 octobre 2016 à 13:44

Tant de naïveté est impressionnant. Vous avez quel âge ? ;-)

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