L'instauration d'une primaire LR a été rien moins qu'évidente.
Nicolas Sarkozy n'en voulait pas - cela coulait de source démocratique, pour lui, que battu en 2012 il devait, triomphant, être adoubé pour 2017 - et il a fallu les pressions insistantes d'Alain Juppé, de François Fillon et de Bruno Le Maire pour que ce processus soit admis, organisé sous l'égide de Thierry Solère et contrôlé par une Haute Autorité présidée par Anne Levade, une personnalité respectée.
Les concurrents de Nicolas Sarkozy ont dû se battre pour que la primaire soit naturellement élargie au centre parce qu'une famille unie sur l'essentiel ne pouvait pas avoir l'idée saugrenue, face à un événement aussi central, de faire politique à part.
Pour se convaincre de ces résistances heureusement surmontées, il suffisait de relever, lors du débat sur TF1, la crispation de Nicolas Sarkozy qui semblait vivre comme une choquante incongruité la confrontation avec des hommes et une femme qui avaient travaillé sous son autorité de président.
Ce qui a totalement déréglé, du côté des sarkozystes, l'acceptation d'une primaire parce qu'on n'imaginait pas une autre issue que victorieuse a été non seulement le maintien à un bon niveau de la concurrence mais surtout l'échappée belle et durable d'Alain Juppé. Depuis des semaines on annonçait avec une volupté anticipée son effondrement et depuis des semaines il progresse et creuse l'écart. Alors que Nicolas Sarkozy, comme une abeille contre une vitre, se heurte à l'implacable réalité de son déclin, Alain Juppé demeure constant dans une démarche d'intelligente modération et avec une forme qui n'exacerbe pas. Ce que des citoyens superficiels, confondant grosse caisse et audace, nomment faiblesse.
On a alors décidé de changer de registre. Non plus seulement la contradiction politique légitime mais qui a révélé ses limites et même son échec mais la contestation de la primaire qui devrait ressembler seulement au modèle dont Nicolas Sarkozy a besoin pour espérer pouvoir l'emporter.
Comme on est en train de perdre le jeu, on cherche subtilement à lui imposer, de fait, d'autres règles et à altérer par avance la légitimité de celui qui n'est plus seulement un favori de mousse et d'écume mais un probable vainqueur.
Jean d'Ormesson, auxiliaire de cette navrante entreprise, déclare que "Juppé sera élu mais ne fera rien". En contrepoint, j'estime le courage de NKM qui n'a pas peur d'énoncer cette évidence qu'elle est favorable à une alliance de la droite et du centre "pour construire une vaste majorité de transformation de notre pays".
Mais l'essentiel de l'offensive menée par le camp sarkozyste - faut-il y voir l'inquiétude de ceux que l'appétence du pouvoir avait déjà enivrés - se rapporte à une dénonciation honteuse contre François Bayrou et à cette revendication "Pour une primaire de la clarté" (JDD).
Pour le premier, on voudrait qu'il se repentît d'avoir voté en 2012 en faveur de François Hollande et qu'il cessât d'affirmer haut et fort son soutien à Alain Juppé.
L'offre de la droite en 2012 était trop médiocre - puisque personne, alors, même pas François Fillon ou Alain Juppé, n'avait eu le cran de mettre en doute la capacité de Nicolas Sarkozy à la représenter à nouveau - pour que, chez beaucoup de citoyens, une envie de déserter son camp naturel ne survienne pas. En ce sens, François Bayrou a raison de souligner que l'ancien président a engendré la victoire de l'actuel avec les soutiens décalés dont ce dernier a profité (BFM TV).
Certes François Bayrou aurait pu, sans doute dû, s'abstenir, comme moi-même je n'ai pas su le faire, et ne pas croire un seul instant en la fiabilité de François Hollande.
Reste que ce dernier, par des voies détournées, a détruit la gauche et que Nicolas Sarkozy n'aurait pas été loin de mettre à bas la droite par une droitisation forcenée, vecteur d'un FN heureux de se voir copié, inspirée plus par un ressentiment suicidaire que par une réflexion digne d'un ancien chef de l'Etat. Si, enfin, les yeux et l'esprit dessillés, des rivaux, d'abord Alain Juppé, n'avaient pas mesuré le danger et proposé au pays une offre responsable et vigoureuse de la droite et du centre.
Parce que François Bayrou a toujours vu juste sur Nicolas Sarkozy et les scandales de son quinquennat, qu'il a fait un temps confiance à François Hollande et qu'Alain Juppé est son champion, il serait disqualifié et le maire de Bordeaux gangrené par cette sympathie équivoque ? Rien de plus absurde car ce serait faire du premier un omnipotent et du second un ectoplasme !
Cette "primaire de la clarté", à lire son texte et sa validation par certains signataires, ressemble à une vaste plaisanterie !
Parmi les adeptes de cette transparence, on trouve, par exemple, Rachida Dati, Christian Estrosi ou Maurice Leroy, pour ne pas parler de l'évolutif François Baroin ! Pour les trois premiers, il ne m'a pas semblé qu'ils s'affichaient toujours en plein éclat politique, sans l'ombre d'une équivoque, et le dernier ne devrait pas répudier une complexité qui n'a pas été sans le distinguer longtemps de la masse de ses collègues épris de "clarté" !
Cette pétition a été élaborée pour une seule fin : servir une cause en perte de vitesse. Celle de Nicolas Sarkozy qui a été en 2007 si peu partisan de la clarté qu'il a nommé au gouvernement des personnalités de gauche, transfuges intéressés, et qu'il a proposé des postes de ministre à des sensibilités aux antipodes de la droite. Au point qu'un spirituel Patrick Devedjian, accordé aujourd'hui avec Alain Juppé, a souhaité alors "l'ouverture même jusqu'aux sarkozystes".
Aussi, quand ces combattants pour la lumière englobent les Français et eux-mêmes pour une "alternance qui doit être solide, franche et visible", ils se moquent du citoyen. Puisque, derrière cette abstraction prétendument noble et volontariste, ils s'efforcent seulement, à des fins partisanes, de discréditer l'espérance d'une alternance qui vaudra largement la leur, aussi "solide, visible et franche" mais sans doute plus fine et intelligente, moins simpliste que la leur, à l'évidence plus opératoire car la droitisation extrême de la "clarté" invoquée sera le plus grand obstacle à sa concrétisation. Sa suprême impossibilité.
Comme on aurait aimé une authentique sincérité - une clarté du coeur et de l'esprit - n'occultant pas la manoeuvre et assumant que cet aréopage hétérogène n'aspire qu'à une primaire pour les besoins de Nicolas Sarkozy et qu'il feint de théoriser l'obligation de restrictions par pur clientélisme ! Parce que cette limitation de la primaire "à la clarté" est en réalité une répudiation de la primaire ouverte jusqu'à la liberté ! Puisque la fausse clarté serait une roue de secours pour Nicolas Sarkozy quand la vraie liberté serait une voie royale pour Alain Juppé...
On nous fait prendre des vessies pour des lanternes.
Faut-il que les adversaires du maire de Bordeaux soient en état de stress - ils ont vraiment l'identité malheureuse - pour s'alarmer ainsi, un peu moins d'un mois avant la première échéance d'une primaire dont ils avaient accepté les modalités définies avec précision, notamment pour l'étendue du champ électoral et les conditions de participation !
Un tel comportement est de mauvais augure pour la suite et autorise qu'on doute de l'attitude des inconditionnels de Nicolas Sarkozy si celui-ci, comme beaucoup l'espèrent, était rejeté au second tour ou, encore mieux, était condamné à observer, ce qui serait un affrontement de plus grande classe, la joute entre Alain Juppé et François Fillon. Non pas "la tisane contre la vodka". Mais deux rigueurs, deux intelligences, deux clairvoyances, deux énergies, surtout deux tenues et deux allures.
Si nous n'étions pas dans une France déchiquetée avec une gauche en miettes et un président qui sadiquement fait durer la souffrance pour interdire qu'on en recolle dans l'urgence quelques morceaux, cet exercice si obscur et cynique de "Pour une primaire de la clarté" serait risible. La main sur le coeur, ils préfèrent Nicolas Sarkozy déjà essayé et vaincu, et leur détestation de François Bayrou à l'espoir, enfin, d'une véritable alternance.
Avec une primaire sans fausse clarté, avec une vraie liberté.
Et Alain Juppé au bout de celle-ci.
Je crois que vous vous êtes une fois encore planté !
Rédigé par : JMT | 20 novembre 2016 à 21:04
Si JFC semble méconnaître le prix d'un pain au chocolat chez un boulanger, par contre M. Hollande connaît la somme perçue par son coiffeur personnel, 8000 euros par mois.
Pour rappel, la facture, au bout du compte, est payée par les contribuables.
Les mots qui servent à qualifier cette situation sont tangibles et solides, il n'y a pas de trahison des Meaux.
Rédigé par : vamonos | 28 octobre 2016 à 20:23
@Garry Gaspary | 28 octobre 2016 à 08:26
GG touché par la grâce. Alléluia !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 octobre 2016 à 12:11
@ Garry Gaspary | 28 octobre 2016 à 08:26
On nous a changé notre Gary ??
Je suis d’accord avec lui…pas possible !
Je vais me réveiller !
Rédigé par : Tipaza | 28 octobre 2016 à 08:57
Il est quand même navrant de constater que ceux qui ne jouent pas le jeu de cette primaire, qui vise quand même à plus de démocratie dans notre pays, prétendent agir au nom de la démocratie.
Oublions les JDR et autres Achille qui tentent laborieusement de nous convaincre de tout le respect qu'ils éprouvent pour le camp d'en face en pourrissant des élections qui le concernent au premier chef, pour souligner le culot d'un Bayrou qui vient nous expliquer la tronche enfarinée qu'il refuse de participer à la primaire LR mais que si le candidat issu de ses urnes ne lui convient pas, il n'hésitera pas à rendre la victoire impossible à l'élu du peuple de droite en se présentant contre lui.
Plus démocrates que ces messieurs, tu meurs tyran...
Rédigé par : Garry Gaspary | 28 octobre 2016 à 08:26
"Certes François Bayrou aurait pu, sans doute dû, s'abstenir, comme moi-même je n'ai pas su le faire, et ne pas croire un seul instant en la fiabilité de François Hollande."
Le vrai sujet, Philippe, est votre fébrilité en matière politique.
Peut-être conviendrait-il de vous interroger au sujet de vos emballements successifs pour telle ou telle personnalité politique.
La fiabilité de François Hollande ?
Mais à chaque fois, à chaque élection présidentielle, vous pariez de façon inconsidérée pour tel candidat. Et de façon tout autant inconsidérée, celui-ci élu devient à vos yeux un maudit. François Hollande n'a simplement pas échappé à la règle de l’intermittence de vos inclinaisons.
Ce ne sont pas les candidats qui sont en cause, Philippe, mais votre relation à la politique - celle qui est scénarisée à longueur de temps - pour laquelle vous nourrissez un appétit démesuré si je considère les hauteurs et les largeurs, les densités du quotidien politique actuel.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 28 octobre 2016 à 07:41
@Achille | 27 octobre 2016 à 21:47
"On aimerait que ceux qui donnent des leçons sur l’honneur commencent déjà par se les appliquer à eux-mêmes"
Leçons qui ne devraient guère vous gêner dès lors que pour vous l'honneur serait chose surannée... Pourquoi donc voudriez-vous qu'ils mettent en application des principes que vous jugez d'un autre temps, alors que vous devriez plutôt vous réjouir de les sentir à l'unisson avec vos propres valeurs ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 octobre 2016 à 00:21
@Exilé | 27 octobre 2016 à 16:18
Oh vous savez ce ne sont pas ceux qui en parlent le plus qui sont les plus exemplaires en matière d’honneur. Les exemples ne manquent pas de personnalités politiques qui affirment leur intégrité les yeux dans les yeux et qui finalement finissent pas se faire prendre par la patrouille.
Il serait fastidieux de faire la liste des élus qui ont eu maille à partir avec la justice pour avoir abusé éhontément de leurs droits. Ce sont les mêmes qui nous annonçaient avec des trémolos dans la voix qu’ils voulaient une République irréprochable et ce sont eux qui osent poser des conditions à l’élection de la primaire alors qu’ils n’ont même pas respecté leurs engagements.
On aimerait que ceux qui donnent des leçons sur l’honneur commencent déjà par se les appliquer à eux-mêmes.
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2016 à 21:47
@Exilé | 27 octobre 2016 à 16:18
Tout est dit. Mais il me semble que tenter de convaincre (ou simplement répondre) à des personnes notoirement malhonnêtes et de mauvaise foi est une perte de temps. Les laisser plutôt à leurs basses magouilles tendant à saboter une élection primaire qui ne les concerne pas et qu'ils font mine de confondre avec les présidentielles... Ces gens-là sont juste de mauvais Français et de vulgaires traficoteurs comme notre pays en a connu de tout temps. Et se concentrer sur de vrais combats avec les forces vives qui aspirent à redresser le pays sans tricher et avec honneur...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 20:19
@Achille
Il serait temps que vous revoyez, avec votre camarade Mary Preud'homme, votre conception de l’honneur, particulièrement désuète.
Figurez-vous que notre pays a pu atteindre au XVIIIe siècle un des sommets de la civilisation grâce aux valeurs portées par nombre de nos aïeux parfois les plus modestes, comme l'honneur, la bonne foi, le respect de la parole donnée, la confiance et la confiance méritée, l'honnêteté, la fidélité, le courage, le sens du devoir ou du sacrifice, la politesse et bien d'autres, valeurs tournées en dérision depuis l'ère post-révolutionnaire par des gens qui sont au sens propre sans foi ni loi...
N'est-il pas étrange que par rapport à plusieurs de ses voisins européens la France soit tristement célèbre pour receler autant de gens ayant des comportements de voyous dans sa population y compris dans ses pseudo-élites ?
Rédigé par : Exilé | 27 octobre 2016 à 16:18
@ Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 11:33
"Encore un qui fait semblant de ne pas comprendre, à moins qu'il souffre de ce que l'on appelle un déni en psychologie"
Désolé c’est vous qui illustrez ce syndrome et non J-D Reffait, car avec un tel propos vous niez une évidence bien connue lors de toute élection à deux tours : au premier on choisit le candidat le plus proche de nos idées, au deuxième on élimine celui qui nous semble le plus mauvais des deux ! CQFD
Rédigé par : Trekker | 27 octobre 2016 à 14:58
@JD Reffait
Le peuple de gauche qui a voté Chirac contre Le Pen s'est donné à bon compte un regain de morale. Point barre.
Chirac n'avait aucun besoin des suffrages de gauche pour l'emporter au deuxième tour.
Ach, je vous vois encore le soir du premier tour verser une larme et défiler à République avec un ridicule petit panneau "J'ai honte".
Si ce n'était vous, c'était un de vos frères ou un des vôtres.
Encore un discours que je ne peux plus entendre.
M. Reffait, vos tortillements ici même sont synonymes d'un grand désarroi.
J'en oublierais presque que c'est le père Hollande qui vient d'amuser la galerie pendant cinq ans, sous vos applaudissements...
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 27 octobre 2016 à 12:38
@JD Reffait
"Lors d'une élection, on ne choisit pas forcément, on élimine aussi..."
Encore un qui fait semblant de ne pas comprendre, à moins qu'il souffre de ce que l'on appelle un déni en psychologie, cette affection consistant à refuser, de façon inconsciente, une partie ou l'ensemble d'une réalité, qui est perçue comme traumatisante.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 11:33
@semtob
Nous avions pensé que l'art de la statistique, c'était l'art de biaiser les questions et de manipuler l'opinion par les chiffres.
Exactement.
Et pourquoi, dans ce qui est en principe une démocratie, interdit-on au Peuple Souverain - qui est pourtant le patron - d'accéder à certaines vérités statistiques, comme par exemple les statistiques « ethniques », s'il n'y a rien à cacher ?
« Il y a le mensonge, le sacré mensonge et les statistiques » Disraeli.
Rédigé par : Exilé | 27 octobre 2016 à 11:06
@ Tipaza | 27 octobre 2016 à 10:20
« Mais surtout, surtout prions le Ciel et la Providence pour qu’aucun des deux ne fasse preuve de résilience, pour que nous n’ayons pas à les supporter encore un quinquennat. »
Nous sommes bien d’accord sur ce point et vu que ni vous ni moi ne sommes déchristianisés, je pense que notre prière sera exaucée par le Très-Haut.
Ces deux-là sont à oublier très vite !
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2016 à 10:45
@ Achille | 26 octobre 2016 à 21:17
« Il serait temps que vous revoyez, avec votre camarade Mary Preud'homme, votre conception de l’honneur, particulièrement désuète. »
Ne comparez pas le misérable ver de terre que je suis avec l’étoile des Caraïbes !
Désuète, mais vous n’êtes pas à la page, ce mot est obsolète.
L’obsolescence, voilà le sujet à la mode, y compris chez les politiques.
Hollande et Sarkozy des obsolètes ou des obsolescents ?
Je préfère le mot obsolète.
Mais surtout, surtout prions le Ciel et la Providence pour qu’aucun des deux ne fasse preuve de résilience, pour que nous n’ayons pas à les supporter encore un quinquennat.
Rédigé par : Tipaza | 27 octobre 2016 à 10:20
@ Savonarole | 26 octobre 2016 à 19:11
"Ca c'est ben vrai ça !" comme disait la mère Denis.
18 millions de Français ont voté POUR Hollande en 2012.
Du coup je vous donne le choix entre deux chansons :
"Que reste t-il de nos amours, que reste-t-il de ces beaux jours, que reste-t-il du mois de janvier, des rendez-vous ? un souvenir qui me poursuit sans cesse" de Charles Trenet (interprété ;-))
ou "J'suis content, j'suis content, j'suis content ! J'suis cocu, mais content" de Serge Lama.
Rédigé par : breizmabro | 27 octobre 2016 à 10:00
@ Jean-Dominique Reffait
La démocratie est un processus.
Et la République trois mots gravés sur le fronton des bâtiments publics...
Vous êtes effectivement mûr pour participer aux primaires de la droite la plus inculte du monde.
Rédigé par : Garry Gaspary | 27 octobre 2016 à 07:50
@S Carioca | 26 octobre 2016 à 01:19
"Alors que Nicolas Sarkozy, comme une abeille contre une vitre, se heurte à l'implacable réalité de son déclin".
Fort heureusement, grâce à l'Europe donc, NS aurait encore quelques chances d'échapper au destin annoncé ici.
Un rappel de trois minutes = un autre pas petit ou grand ? pour l'humanité
http://www.lemonde.fr/planete/video/2014/08/02/le-declin-des-abeilles-explique-en-3-minutes_4465947_3244.html
PS : Piqûre de rappel
La mouche domestique, la plus commune des espèces de mouches, n'est pas un animal domestique, quoique. Je cherche donc encore un quelconque point commun avec l'animal politique qui nous occupe.
J'ai donc cherché aussi du côté du scatophage du fumier (la mouche des bouses de vache) et là, ô miracle, la découvrir dans la nature printanière posée sur une feuille, c’est tout de suite autre chose, avec une belle toison jaune d’or. Peu sympathique au premier abord, cet insecte est malgré tout assez photogénique et joue surtout un rôle important dans l’écosystème. Là encore, où est le point commun ?
@ Jean-Dominique Reffait | 26 octobre 2016 à 01:41
Fraude fiscale : Jérôme Cahuzac sera fixé sur sa peine le 8 décembre prochain. On ne m'enlèvera pas de l'idée que FH savait.
Sa condamnation à trois ans ferme sera-t-elle confirmée ?
Rédigé par : fugace | 27 octobre 2016 à 01:53
@sbriglia
Lors d'une élection, on ne choisit pas forcément, on élimine aussi. Il m'a été donné en 2002 d'avoir à choisir entre un candidat de droite et celui de l'extrême droite. J'avais alors participé directement à la campagne de Jospin, ce vieil article vous donne une idée de ce que j'y faisais en pionnier, avec quelques-uns, de l'Internet politique !
http://2002.presidentielles.net/alaune/index.php?id_article=104
Ce fut le succès éclatant que vous connaissez...
Ai-je considéré que le second tour Chirac-Le Pen était une affaire interne à la droite ? Il a bien fallu que j'élimine Le Pen et que je vote donc pour Chirac pour lequel, à l'époque, le lien précédent vous montre comment je le considérais !
Chirac a-t-il été l'otage des voix de gauche qui se sont massivement portées sur lui ? Aucunement. Nous avons eu droit au libéralisme de Raffarin sans concession à la gauche.
Si je peux parfaitement admettre qu'un président de droite soit élu, je m'efforcerai que ce ne soit pas N. Sarkozy que j'estime profondément nuisible, pour rester poli. Je ne participe pas à la primaire pour choisir entre Juppé, Fillon, Le Maire ou NKM, cela m'est indifférent puisque ces personnalités m'apparaissent toutes respectables. Je veux contribuer à éliminer un risque, c'est tout. Je n'aurais jamais décidé d'y participer si le risque Sarkozy, non pas en tant que candidat mais bien en tant que président, n'était pas présent.
Il ne s'agit pas de me mêler des affaires de la droite mais d'agir sur un seul point, un seul, éliminer le risque Sarkozy. Pour le reste, programmes, libéralisme, ultra-libéralisme, ce n'est pas mon affaire. Le problème est que, pour éliminer le risque d'une présidence Sarkozy, je suis obligé de choisir parmi les autres candidats. Je me suis donc donné une règle : je voterai pour celui que les électeurs de droite mettent en haut des sondages à la veille du scrutin. Si c'est Juppé, je vote Juppé, si c'est Fillon, je vote Fillon, pas bégueule, j'irai dans le sens des électeurs de droite et c'est le conseil que je donne autour de moi : respecter la primaire de la droite tout en éliminant un risque pour mon pays.
Il se trouve que le processus d'une primaire ouverte me permet d'agir en amont contre ce risque. Il se trouve que je n'ai aucun problème avec les valeurs républicaines de Juppé, Fillon, Le Maire ou NKM que je partage sans réserve. Il se trouve qu'en rejetant la candidature Sarkozy, j'ôte à Hollande la seule chance de gagner mais comme je ne suis pas certain qu'il batte Sarkozy et que je ne veux pas courir ce risque, j'envisage l'alternance avec un autre sans plaisir mais sans répugnance. Je ne suis pas enthousiasmé d'aller voter à cette primaire, j'aurais eu mieux à faire, mais il le faut.
@Xavier Nebout
Je suis socialiste et je suis sans honneur. Mais ce n'est pas tout. Je mange les bébés blancs. Je fais rôtir les bourgeois non sans les avoir préalablement empaler vivants sur la broche. Je complote contre la France : je ne suis pas pétainiste. Je suis pour le viol des Françaises par les arabes et les noirs. De préférence dans les mosquées. Que je finance en pillant les troncs des églises. Je passe sur les messes noires, les invocations à Satan, les crachats sur le crucifix, les rites Illuminatis, Oula Hup Barbatruc ! vous savez déjà tout ça de moi, vous êtes tellement malin !
J'ai encore des lacunes, je ne suis pas homosexuel, je ne mange pas bio, je ne suis pas enseignant mais accordez-moi un peu de temps pour parfaire ma dépravation morale.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 27 octobre 2016 à 01:40
Cher Philippe,
Désolées pour vos hôtes. Nous avions pensé que l'art de la statistique, c'était l'art de biaiser les questions et de manipuler l'opinion par les chiffres.
Les sondages ne sont que le reflet d'un storytelling créé de toute pièce pour fausser la perception.
C'est une fabrication de l'histoire politique et non un reflet démocratique.
Or les médias devraient être des médiums de faits et non des outils de propagande.
Il plaît aux médias que Juppé soit en tête de sondage, ce n'est absolument ni factuel ni réel.
S'applaudir une journée entière pour une baisse de chômage qui n'a pas lieu ou examiner une courbe sur un mois, c'est absurde.
Il faudrait en marge de cette publication voir le taux de radiation de chômeurs et le nombre de départs en retraite ou de départs anticipés volontaires, et d'expatriations et de décès et de nouveaux demandeurs d'emploi, de formations etc.
Faute de quoi, ce n'est que du vent, du vent, de la science molle.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 octobre 2016 à 01:26
Ce n'est plus une élection, c'est une obsession !
Juppé ! Juppé ? Juppé, Juppé.
Arrêtez-vous !
STOP !
Et regardez Fillon sur France 2 demain au 20 heures !
Pour une fois il sourira peut-être.
Encore que face à Pujadas il n'y a guère de quoi se réjouir pour qui que ce soit.
Rédigé par : Claude Luçon | 26 octobre 2016 à 23:41
@Exilé
Oui, mais autant je verrais bien Marion en Reine de France et son grand-père comme connétable, autant le mignon de Marine me défrise.
Pour le reste, il nous faudra une guerre pour avoir des héros à élire sans passer par un parti politique.
Alors il faudra choisir entre plus ou moins canaille, et surtout, une canaille qui ne nous enfonce pas davantage.
On rappellera que le PIB de la France par habitant est maintenant de moins de la moitié que celui la Suisse.
La Suisse, parlons-en : des xénophobes qui ont renoncé à l'immense richesse qu'apportent les minarets, des archaïques qui ne bénéficient pas de l'immense progrès social que nous procure notre code du travail, et ils sont repliés sur eux-mêmes au point de ne pas faire partie de l'Europe.
Il faut dire aussi que côté corruption, ces couillons sont dans le peloton de tête alors que nous, nous sommes contents d'être passés au 23ème rang. Même pas combinards, ces Suisses, ah les c...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 octobre 2016 à 23:34
Donc <=> Si et seulement si... condition suffisante et nécessaire !
"Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France".
MAIS dans l'hypothèse où :
"Je ne partage pas les valeurs républicaines de la droite et du centre et je ne m’engage pas pour l’alternance afin de ne pas réussir le redressement de la France".
Le Grand Architecte prendra la tangente, si et seulement si, la tangente est proche de la sortie...
Always look on the bright side of life !! Mais j'ai tout de même la nette sensation qu'on se moque du monde !
Rédigé par : duvent | 26 octobre 2016 à 22:37
Après la prise de pouvoir de notre Réjoui national nous devrions donc nous contenter des miettes, triste sort pour nous citoyens.
Plus je regarde Juppé plus je me projette dans cinq ans... Cela fait beaucoup, entre un "indice volatil de chômage" plus un espéranto politique à gauche et un demi-vieux LR, triste avenir, les larmes vont finir par me sortir des yeux.
A tout prendre, NKM devrait être le dénominateur commun, et puis j'ai un faible pour elle malgré son débit agaçant, et son port de bourgeoise bon teint.
Rédigé par : Giuseppe | 26 octobre 2016 à 22:00
@Michelle D-LEROY | 26 octobre 2016 à 16:04
Entièrement de votre avis en ce qui concerne la série « Un village français » qui retrace avec talent et objectivité les événements qui se sont déroulés en France au temps de l’Occupation.
Cela nous change, ainsi que vous le soulignez, des films hollywoodiens à grand spectacle dans lesquels les plus beaux rôles sont, bien sûr, réservés aux stars américaines auréolées d’Oscars. Films dont le scénario est passablement basique, se limitant à opposer les gentils alliés aux méchants Boches, les Français jouant généralement le rôle de benêts de service.
Mais je dois reconnaître qu’il existe des séries américaines intéressantes. Ma préférée est sans conteste la série Colombo des années 70, avec l’inspecteur à l’air nigaud qui parvient à débusquer des criminels qui se croient très supérieurs à ce petit officier de police mal fagoté et qui découvrent, un peu tard, qu’il est bien plus futé qu’il n’en a l’air. Un régal !
@Tipaza et @Mary Preud'homme
On ne va pas au bureau de vote comme un maquignon va à la foire aux bestiaux. Il faut comparer ce qui est comparable.
La notion d’honneur ne consiste pas à respecter une clause qui ne repose sur aucun fondement moral dans la mesure où elle est uniquement destinée à favoriser un candidat, en l’occurrence celui dont on ne veut surtout pas comme président.
Il serait temps que vous revoyez, avec votre camarade Mary Preud'homme, votre conception de l’honneur, particulièrement désuète. On n’est plus au XIXe siècle où l’on défendait son honneur sur le pré, à l’aube en présence de deux témoins. Faut revenir à notre époque. Encore qu’à notre époque, n’importe quel péquin qui connaît un député ou un sous-secrétaire d’Etat peut sur simple recommandation de ce dernier avoir son petit ruban rouge, pompeusement appelé Légion d'honneur. L’honneur de nos jours devient de plus en plus une question de relation.
Par ailleurs il me semble utile d’ajouter que je n’appartiens pas à la gauche archaïque de Gérard Filoche ou M-N Lienemann. Faut pas exagérer non plus. Je peux même dire sans sourciller que je partage certaines valeurs de droite, la récompense de l’effort quand il ne se transforme pas en favoritisme, le patriotisme quand il ne se confond pas avec le nationalisme, la valeur argent quand elle n’occulte pas la valeur travail.
Je suis également pour une certaine alternance, dans la mesure où il est hors de question que je vote pour François Hollande s’il lui venait l’idée saugrenue de se représenter. Par contre il est clair que je ne veux pas de l’alternance FN.
Rédigé par : Achille | 26 octobre 2016 à 21:17
@Savonarole | 26 octobre 2016 à 19:11
"Quel foutoir sur ce blog ! Entre les cocus de gauche qui veulent voter Juppé et les cocus de droite qui veulent voter Juppé, on est consterné. C'est la conjuration des cocus. Comme toujours, les cocus ont d'excellentes raisons ne nous expliquer les raisons de leur infortune.
Et Philippe Bilger en tête de gondole."
Le manque de culture de Savonarole est confondant !
Nous sommes en pleine campagne électorale aux USA et l'on y parle très librement des "caucus" !!
Sav' ne lit pas la presse ? personne n'est choqué, là-bas...
Rédigé par : Deviro | 26 octobre 2016 à 20:38
@ Savonarole
On se calme. Nous parlons uniquement de la primaire de LR.
Si Juppé sort vainqueur du scrutin, je n'y serai pour rien et ce n'est pas pour autant que j'irai voter pour lui au premier tour, il restera encore un choix de candidats face à lui.
Si la primaire de droite est un peu pagaille, que dire de celle de gauche qui a bien du mal à trouver même ses candidats !
Et au deuxième tour, pour moi ce sera tout sauf un socialiste, tout sauf Hollande.
Je ne sais pas trop ce que je voudrais, je sais ce que je ne veux pas.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 octobre 2016 à 19:59
Quel foutoir sur ce blog !
On n'y comprend plus rien ici, on cherche l'interrupteur.
Entre les cocus de gauche qui veulent voter Juppé et les cocus de droite qui veulent voter Juppé, on est consterné.
C'est la conjuration des cocus.
Comme toujours, les cocus ont d'excellentes raisons ne nous expliquer les raisons de leur infortune.
Et Philippe Bilger en tête de gondole.
Rédigé par : Savonarole | 26 octobre 2016 à 19:11
@Deviro à 11:35
"Il ne reste plus aux semtob qu'à mettre les statisticiens de l'INSEE en prison..."
Vous m'avez donné envie d'aller sur le site de l'INSEE : nombre de chômeurs en France ?
"En France métropolitaine, le nombre de chômeurs diminue de 74 000 à 2,8 millions de personnes"... MAIS ce sont des personnes au "chômage au sens du Bureau international du travail (BIT)".
Alors je suis allé sur le site de pole-emploi.org : même question mais lecture différente :
"Au total, le nombre de demandeurs d'emploi en catégories A, B, C est de 5 480 200 fin septembre 2016"...
Bien sûr, je sais lire des statistiques, des nombres, des définitions (j'ai même transmis, en son temps, des données de l'entreprise qui m'employait aux enquêteurs de la Banque de France) et je fais la différence, dans le commerce, entre un mois de trente jours avec quatre week-ends, et le même avec cinq (les CVS servent aussi à ça). Mais les semtob apportent, tout comme vous, leur piment à ce blog.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 26 octobre 2016 à 18:29
Et si par extraordinaire à l'occasion de la primaire de gauche un des candidats faisait du Juppé à l'envers en souhaitant la bienvenue aux électeurs de droite au saint nom du rassemblement républicain ?
Balle au centre !
Rédigé par : Jabiru | 26 octobre 2016 à 18:17
Les loges du GO ont perdu de leur influence mais, quand même, elles nous concoctent de temps en temps une bonne idée de combat, soutenue par des contorsions juridiques ad hoc et enjolivée de tout un attirail moraliste.
Pour le mois qui vient, le mois de la châtaigne, on nous vend l'ardente obligation pour le peuple de gauche, que la pratique gouvernementale a privé de tout espoir de représentation directe en 2017, d'aller saboter la consultation de l'adversaire. Tâchons au moins de pouvoir demander au futur élu : qui t'a fait roi ?
JDR, quel bon apôtre !
Rédigé par : Yves | 26 octobre 2016 à 18:16
La main sur le coeur, ils préfèrent Nicolas Sarkozy déjà essayé et vaincu, et leur détestation de François Bayrou à l'espoir, enfin, d'une véritable alternance.
Nous n'avons que faire d'une alternance entre des canailles de la vraie gauche et des canailles de la fausse droite.
Nous ne voulons plus de ces canailles, quelle que soit la couleur de leur plumage.
Rédigé par : Exilé | 26 octobre 2016 à 17:34
Ca promet cette primaire a droite : Juppe va gagner malgre la trahison de son ancienne groupie Anna Cabana (http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2016/10/26/25001-20161026ARTFIG00183-je-n-aime-pas-les-flics-et-je-deteste-les-juges-juppe-dans-l-embarras.php) mais Sarkozy trouvera bien un pretexte pour contester l'election, que ce soit en raison de la participation des electeurs de gauche (ses deux porte-flingue Rachida Dati et Eric Ciotti ont deja prepare le terrain) ou sous le fallacieux pretexte de vote electronique a l'etranger truque. Il est vrai qu'en matiere d'elections truquees l'UMP a un long historique.
Mais il est clair qu'avec les primaires la presidentielle va devenir une election a trois tours. Il est vraiment urgent de laisser tomber la Ve Republique et d'instaurer un vrai regime parlementaire avec un president inaugurant les chrysanthemes, comme tous nos voisins europeens et toutes les democraties civilisees, les Americains ayant contrairement a nous des contre-pouvoirs pour equilibrer un pouvoir presidentiel trop fort chez nous. Mais peu de gens sont d'accord, on a tellement reussi a intoxiquer les Francais avec les mefaits du parlementarisme (De Gaulle et Petain meme combat !) et il nous reste tellement de reliquats monarchistes qu'on est pas pres de voir ca.
La France est l'URSS qui a reussi, ecrivait Jacques Marseille, aujourd'hui par contre c'est une Russie qui marche mieux, on va dire.
Nous avons pourtant des parlementaires remarquables dans les deux camps, qui meritent qu'on leur confie davantage les renes du pouvoir.
Mais en attendant on va avoir droit au toujours distrayant spectacle d'un camp qui s'entre-dechire, et cette fois-ci tant les electeurs de droite que de gauche seront satisfaits. Pour que ce soit complet il faudrait des primaires au FN et au Front de Gauche !
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 17:11
@Jean-Dominique Reffait
Les socialistes qui veulent participer à l'élection du candidat de droite doivent comme on peut le lire sur le site des républicains, "s'engager sur l’honneur en signant la phrase suivante : Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France".
Ce que les républicains semblent avoir oublié, c'est que la notion d'honneur est étrangère aux socialistes. N'est-ce pas J.D.R. ?
Ce en quoi Nicolas Sarkozy a raison lorsqu'il s'indigne à l'idée qu'Alain Juppé soit élu par des socialistes.
D'ailleurs, si Alain Juppé est un homme d'honneur, il déclarera que la participation de socialistes à son élection est indigne.
Plus précisément, s'il ne le fait pas, c'est que c'est une canaille.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 26 octobre 2016 à 16:47
@sbriglia
Le problème des gens de gauche aujourd'hui, c'est qu'ils ont enfin compris, pour la plupart, que le socialisme n'a plus rien à voir avec la défense du peuple mais que ce parti s'obstine dans des idéaux sociétaux complètement idéologiques et sectaires qui n'ont plus rien à voir avec leur vie quotidienne.
D'où une grande nostalgie qui s'empare d'eux... déboussolés, jusqu'à aller voter à la primaire de LR.
Le monde a vraiment changé.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 octobre 2016 à 16:46
@ Achille
"On devra donc s’en contenter pendant cinq ans"
Merveilleuse perspective en réalité ! Nous venons déjà de perdre cinq ans avec celui que vous nommez "le bavard" et la France est dans un tel état dans tous ses rouages, que nous ne pourrons nous permettre encore cinq ans de vide. Je ne pense pas que les Français attendront autant.
A tout hasard, je vous transmets la lettre de François Fillon aux évêques de France... un programme raisonnable mais ferme qui retient mon attention.
http://www.la-croix.com/article/imprimer/Debats/Forum-et-debats/La-lettre-de-Francois-Fillon-aux-eveques-2016-10-25-1200798693
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Dans un autre domaine, qui n'a rien à voir avec ce fil, j'ai lu, il y a quelques jours, votre aversion pour les séries télévisées débilitantes à vos yeux.
Or, il se trouve qu'hier soir, j'ai eu le grand plaisir de retrouver les deux premiers épisodes de la saison 7 (dernière saison) de la série "Un village français. Un vrai régal tant les faits historiques et humains me paraissent justes.
Le scénariste, Frédéric Krivine (neveu d'Alain) et son conseiller historien Jean-Pierre Azéma (spécialiste des années 39/45) ont réalisé une très belle fresque des années 39 à 45 dans un petit village de France, occupé par les Allemands. Une série que je suis depuis 2009. Deux auteurs très à gauche et pourtant très objectifs. Une série de valeur, qui dépeint les portraits des Français de l'époque. Rien à voir avec ceux habituellement imposés, celui du bon Français résistant ou soutenant la résistance implicitement et celui de l'horrible collabo.
Depuis des années on nous a imposé les bons et les méchants sans nuances. Cette série remet les choses en place. C'est tellement plus subtil, tellement plus humain, entre ceux qui ont pu se tromper, qui se sont trouvés là au bon moment et d'autres au mauvais, ceux qui, de par leur emploi ont eu à prendre des décisions terribles sous le contrôle d'Allemands impitoyables. Dans cette nouvelle saison nous sommes à la Libération avec ses vengeances, ses haines et tous les débordements qui vont avec. S'il y a eu de vrais salauds, il y a eu aussi des héros mais surtout l'immense majorité de gens avec leurs qualités et leurs défauts d'humains ordinaires qui ont essayé de survivre tout simplement. Une série très belle, avec des acteurs de choix. A voir et à revoir car elle est tout sauf bêtifiante.
J'ai regardé aussi en replay la série "Les hommes de l'ombre", plus actuelle mais très réaliste aussi sur le monde politique d'aujourd'hui. J'ai aussi bien aimé les saisons d'"Engrenages".
Ces séries de qualité valent très largement bien des films.
Bien à vous.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 octobre 2016 à 16:04
@Tipaza | 26 octobre 2016 à 11:35
"Un peu comme si des soldats d’une armée désignaient le chef d’état-major de l’armée ennemie."
Ce n'est justement pas simplement cette situation, ils anticipent que le général d'une des armées ennemies devienne le leur.
Rédigé par : charles | 26 octobre 2016 à 16:03
Où sont les sectaires et les faux-culs ?
Contrairement à ce qui est écrit par certains sophistes, les primaires d'un parti politique X, Y ou Z sont faites, non pour élire un président, mais pour désigner le candidat de l'un desdits partis censé le mieux représenter leurs idées et leurs valeurs. Comprendre cela est à la portée de n'importe qui doté d'un minimum d'intelligence, mais aussi du sens de l'honneur et de la parole donnée et non galvaudée à des fins bassement tacticiennes ou politiciennes.
Et faire croire benoîtement comme Achille, JDR ou d'autres "de la vraie gauche", que l'on va participer à des primaires qui ne nous concernent pas par civisme, tolérance, sympathie et amour de la France m'apparaît être le comble de la fausseté. Et en outre jeter l'opprobre sur ceux qui ne se prêteraient pas à ce genre de magouille, "el colmo del colmo !"
Personnellement, j'ai aussi parmi mes parents ou relations beaucoup de gens qui ne partagent pas mes idées, ce que je respecte et qui ne retire rien à mon intérêt ou mon affection pour eux ; c'est pourquoi il ne me viendrait pas à l'esprit d'aller polluer un vote qui ne me concerne pas en prétendant agir par solidarité, grandeur d'âme ou je ne sais quoi de fantasmé pour me dissimuler en réalité un sectarisme outrancier qui vise au final à les priver (sournoisement) de leur libre-arbitre et d'un choix non entaché de tricheries.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 octobre 2016 à 15:01
@ sbriglia
C'est normal, vous êtes de droite.
Achille et Jean-Dominique sont centristes.
Et franchement, entre NKM et Macron, qui est à gauche qui est à droite ?
Reste le problème de voter des deux côtés. J'ai voté pour NKM par sympathie personnelle donc je ne vais pas participer aux primaires à gauche. Et puis, comme excuse aux électeurs de gauche qui votent aux primaires de droite, il faut reconnaître que les primaires sont plus intéressantes dans l'opposition.
Rédigé par : Alex paulista | 26 octobre 2016 à 14:48
Conditions pour voter à la primaire de la droite et du centre :
- Etre inscrit sur la liste électorale au 31 décembre 2015 (ou avoir 18 ans à la date de l’élection présidentielle 2017)
- Verser 2€ par tour de scrutin de participation aux frais d’organisation
- S'engager SUR L'HONNEUR en signant la phrase suivante : « Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m’engage pour l’alternance afin de réussir le redressement de la France. »
Relisez la charte sans faire (hypocritement) l'impasse sur la première partie du 3ème paragraphe qui constitue en l'occurrence l'essentiel.
Dès dix ans, un enfant est capable de comprendre ce que signifie un engagement sur l'honneur. Et bien avant, la différence entre sa main droite et sa main gauche...
Auriez-vous un problème d'hémisphère ?
Rédigé par : Mary Preud'homme @ Achille | 26 octobre 2016 à 14:21
« Sbriglia, si vous déterminer sur le meilleur choix d'un candidat à la présidence de la République coince votre conception du citoyen, c'est que vous en êtes sans doute resté à une polarisation militante ancienne. »
JDR, merci pour votre réponse.
Vous savez en quelle estime je vous porte : j’ai toujours dégusté vos commentaires et quoique nous ne soyons pas du même bord politique, vous faites partie de cette gauche ouverte, intelligente, sans sectarisme, avec laquelle je me surprends parfois à avoir de nombreux points communs.
Mais allons au bout de votre idée : pour choisir (je dis bien « choisir » et non exclure, c’est important dans notre débat !) un candidat de gauche il faut, à l’évidence, avoir la fibre de gauche, celle qui va vous faire renifler tout de suite le faiseur, le beau parleur, l’arnaqueur (vous pouvez, à l’identique, remplacer « de gauche » par « de droite »).
En d’autres termes il faut choisir le candidat le plus en adéquation avec vos idées : cela présuppose que vous ayez des idées conformes au programme que vous présente ce candidat, par définition !
De même il faut connaître un peu la musique pour élire le premier du concours Reine Elisabeth… mais on peut tout aussi bien remplacer le jury de ce concours par des chefs pâtissiers de qualité…
Ainsi, comment voulez-vous que le citoyen de droite que je suis, avec mes fondamentaux et mes blocages, puisse apprécier le programme du candidat de gauche qui va m’incliner à opter pour lui plutôt qu’un autre ? Comment voulez-vous que le citoyen de gauche que vous êtes choisisse entre le programme de Ménard en 2022 ou celui de Marion MLP (fiction ?...), entre Fillon 2017 et Juppé 2017 : vous allez choisir celui qui se rapproche le plus de vos idées, votre logiciel, comme le mien, étant formaté pour cela : vous truquez donc nécessairement le principe de la primaire.
Je persiste à penser que c’est de la schizophrénie : je ne suis pas socialiste, connais trop vaguement les courants et me vois mal opter pour le guesdisme au détriment du jaurésien, du social-démocrate au détriment du mélenchonisme : pour autant je ne veux, en l’état, aucun de ceux-ci !
Et quand je lis Achille nous annoncer qu’il va voter Le Maire ou Juppé je me dis qu’il défend bien mal la gauche en croyant d’ores et déjà à la défaite de son camp !
A la conférence du stage nous avions l’habitude de soutenir avec la même fougue à défaut du même art oratoire, la négative et l’affirmative : je finissais par tout accepter, tout comprendre, c’est-à-dire ne rien refuser !
Notre ami Szpiner, sur ce point, était bien meilleur que moi : il a d'ailleurs fait une carrière politique à côté du barreau...
« Un homme ça s’empêche », remember, cher JD !
Cordialement.
Rédigé par : sbriglia | 26 octobre 2016 à 14:20
@JD Reffait
"Ni F. Bayrou ni vous n'avez été abusés par F. Hollande. Vous avez voté contre Sarkozy et vous avez bien fait."
Comme c'est sympa !
C'est toujours trop mignon quand M. Reffait prend la défense de M. Bilger.
M. Reffait a plus d'amis à droite qu'à gauche ?
Tu m'étonnes Marcel.
Avoir des amis de gauche c'est s'enfermer dans l'idéologie ET le sectarisme.
Vive le grand air !
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 26 octobre 2016 à 13:44
@ Tipaza
"Un peu comme si des soldats d’une armée désignaient le chef d’état-major de l’armée ennemie".
Tout à fait d'accord. Mais si l'armée est assez débile pour laisser les soldats ennemis élire son chef d'état-major, il me semble que ce n'est pas auprès des soldats ennemis qu'il faut s'en plaindre. À la guerre comme à la guerre.
@ Jean-Dominique @ sbriglia | 26 octobre 2016 à 12:03
On peut être un adversaire politique sans être un ennemi. Si l'on ne doit plus avoir d'adversaire sous prétexte qu'on pourrait les confondre avec des ennemis, c'est la fin du débat, et la fin de la démocratie. Mélanger tout le monde revient à installer un totalitarisme mou.
Rédigé par : Lucile | 26 octobre 2016 à 13:24
@Jean-Dominique Reffait
Pour cela, il faut savoir dépasser les anciennes préventions qui tendaient, au siècle dernier - et tellement encore sur ce blog - à considérer l'électeur d'en face comme infréquentable.
C'est pourtant ce qui semble être devenu la règle, ici parfois de la part de certains intervenants, mais surtout dans la vie politique - et même ordinaire - de notre démocratie avec la diabolisation des électeurs du FN et des cadres de ce parti qui eux peuvent être impunément injuriés, parfois malmenés physiquement, et faire l'objet d'appels à la haine de la part des bien-pensants autoproclamés sans que la justice ne s'en émeuve outre mesure...
Rédigé par : Exilé | 26 octobre 2016 à 13:20
Ces primaires ont été tellement mal pensées et tellement bricolées au fur et à mesure, qu'elles seront un jour contestées par l'un ou par l'autre. Je me demande si elles ont été supervisées par un spécialiste en droit constitutionnel. Si oui, et bien que ce ne soit pas mon rayon, cet hypothétique juriste ne m'a pas l'air très affûté. L'orientation politique de la France se sera jouée sur une idée mal aboutie. Entre ça, les zones d'ombre dans les comptes de campagne et les fausses promesses, décidément, nous sommes abonnés aux situations hasardeuses, pour ce qui est de voter. Après tout, ça doit nous amuser d'introduire un peu d'aléa dans nos choix politiques, nous nous attendrissons béatement sur nos manières de Gaulois, et faisons confiance les yeux fermés aux petits arrangements scellés par une rasade de potion magique.
À propos de loufoquerie, j'achève péniblement et en lecture rapide l'œuvre des deux journalistes du Monde qui ont si bien servi les intérêts de Hollande avec leur bouquin - ça, après tout, c'est bien fait pour lui, mais que de dommages collatéraux portés au respect pourtant nécessaire que nous devrions porter aux institutions. J'en suis encore pantoise. Il m'a semblé saisir au passage que le chef d'Etat branchait pour les journalistes le haut-parleur du téléphone lorsqu'un autre chef d'Etat - en faillite comme la Grèce - lui téléphonait, un détail sans doute. Que ces journalistes soient tout fiers d'être ceux qui ont averti le Premier ministre des événements du Bataclan parce qu'ils possédaient son numéro de téléphone personnel, ça aussi, ça paraît un peu spécial. Tout le monde court-circuite tout le monde. Le rôle donné à ces journalistes a quelque chose d'effarant, c'est une trahison vis-à-vis des électeurs, et je crains que l'on n'en parle pas beaucoup dans les media, car on se serre les coudes dans cette aimable corporation. Le peu de considération que j'avais pour notre président et sa clique de courtisans s'est mué en fureur. Et la mégalomanie des journalistes entretenue par des politiques rampants, infantiles et dégoulinants de sentimentalité pour eux-mêmes, me paraît aussi un gros problème. Ce milieu politico-médiatique me paraît assez gonflé, et inconscient, tous des innocents... Dangereux cocktail.
Rédigé par : Lucile | 26 octobre 2016 à 12:29
Sbriglia, si vous déterminer sur le meilleur choix d'un candidat à la présidence de la République coince votre conception du citoyen, c'est que vous en êtes sans doute resté à une polarisation militante ancienne.
Si vous retrouver dans un bureau de vote d'une primaire à gauche vous semble incongru, c'est que vous entretenez encore une relation conflictuelle avec des gens qui ne sont pas de votre bord politique. C'est ce que nous vivions encore au 20ème siècle.
Je n'ai pas ces inhibitions. Je suis parfaitement à l'aise dans un milieu de droite où j'ai d'ailleurs plus d'amis qu'à gauche. J'irai à la primaire de la droite dans l'état d'esprit positif et honnête que j'ai déjà décrit mais j'ajoute que j'y serai à l'aise, avec des gens qui me seront a priori sympathiques.
La démocratie est un processus. Une primaire fait partie de ce processus. Il s'agit du président de la République : je suis concerné, vous êtes concerné par tous les candidats susceptibles d'être élus. Si le processus démocratique de désignation de ce possible président démarre le jour du premier tour, je vote au premier tour. Mais si ce processus démarre avant avec une primaire, je vote à cette primaire. L'enjeu est bien le même, il s'agit de désigner le président de la République. Le processus de sélection de ce président peut passer par l'étape de primaires ou non. Il ne s'agit pas de désigner un candidat de droite qui aurait vocation à rester candidat de droite pendant cinq ans : il s'agit bien de la sélection d'un futur président de la République..
Personne n'est contraint de s'y astreindre et c'est en toute liberté que les candidats de droite se sont inscrits dans cette logique.
Un candidat de droite désigné par une partie d'électeurs de gauche a de plus fortes chances de rassembler. Un candidat de gauche désigné par une partie d'électeurs de droite a de plus fortes chances de rassembler. Nous ne sommes pas là pour nous faire plaisir mais pour remplir le rôle utile de citoyen.
Pour cela, il faut savoir dépasser les anciennes préventions qui tendaient, au siècle dernier - et tellement encore sur ce blog - à considérer l'électeur d'en face comme infréquentable.
Rédigé par : Jean-Dominique @ sbriglia | 26 octobre 2016 à 12:03
@semtob | 25 octobre 2016 à 23:08
"Il y en a assez d'être manipulés par des statisticiens payés par les socialistes et les médias de Hollande."
Le niveau de ce blog ne cesse de monter, avec ce genre de commentaire des semtob...
Il ne reste plus aux semtob qu'à mettre les statisticiens de l'INSEE en prison pour corruption, ainsi que les proprios des "médias de Hollande" tels que Dassault, Drahi, Bergé, Bouygues, Arnault, Pinault, Lagardère, Bolloré, etc. Et vu le silence forcément coupable de la droite sur la corruption des statisticiens, pourquoi ne pas les mettre en taule eux aussi ?
Rédigé par : Deviro | 26 octobre 2016 à 11:35
@ Achille
« "Je partage les valeurs républicaines de la droite et du centre et je m'engage pour l'alternance afin de réussir le redressement de la France".
Si vous lisez bien il n’y est nullement fait mention d’honneur. »
C’est quand même un beau sophisme que voilà.
Une parole donnée est implicitement une parole d’honneur, car elle implique explicitement l’intégrité morale de celui qui la donne.
Il existe encore dans quelques bourgs reculés de province, où j’habite, des marchés aux bestiaux où les transactions se font sur la parole donnée et le « top là ». Personne ne parle explicitement d’honneur, mais malheur à celui qui disant une chose s’en dédit ensuite. Il peut changer de métier ou de région, car plus personne ne lui vendra ou lui achètera un veau.
Mais peu importe à la limite, « l’honneur c’est comme les allumettes ça ne sert qu’une fois » (Pagnol) et la gauche ne se sert même plus d’allumettes depuis longtemps.
Le fond du problème est celui de la désignation d’un candidat de la droite par des électeurs de gauche qui voteront contre lui au premier tour de la présidentielle.
Un peu comme si des soldats d’une armée désignaient le chef d’état-major de l’armée ennemie.
À ce stade-là, ce n’est même plus seulement de la malhonnêteté, c’est de surcroît ubuesque, farfelu, illogique, tordu, mais je reconnais que ça peut être efficace pour la gauche et donc pour Juppé, le seul candidat de gauche à une primaire de la droite si j’ai bien compris la nouvelle règle du jeu.
Juppé la lumière noire sans éclat et sans rayonnement de la primaire sans fausse clarté.
Rédigé par : Tipaza | 26 octobre 2016 à 11:35
@Jean-Dominique Reffait
Lorsque le couple Royal/Hollande déclarait un patrimoine inférieur à 800 000 euros, juste en dessous de l'ISF, ces mêmes personnes déclarent aujourd'hui personnellement un patrimoine un peu inférieur à 1,2 million d'euros chacun (soit trois fois plus), encore juste en dessous de l'ISF.
Notre ministre Sapin qui a touché environ 17 millions d'euros de notre France déclare un patrimoine de 2 millions d'euros.
Imaginons-nous dans une démocratie, pensez-vous qu'ils auraient affaire à la justice ?
Rédigé par : Jean-Marc | 26 octobre 2016 à 11:16