Le peuple policier n'en peut plus et il a raison.
Cela n'a pas commencé avec François Hollande. Sous Nicolas Sarkozy, l'autorité de l'Etat n'était guère autoritaire... et on a supprimé trop de postes de policiers. Le 14 février 2010, j'avais écrit un billet, "Si j'étais policier", qui, grâce à une multitude des commentaires, m'a fait percevoir à quel point le malaise, voire le désespoir de la police au quotidien était profond, impressionnant.
Le peuple policier en a assez et je l'approuve.
Depuis 2012, l'autorité de l'Etat est plus que défaillante et le "deux poids deux mesures" a placé la police en confusion et en instabilité. Il fallait intervenir avec vigueur, avec sévérité contre les uns mais ménager les autres. Se mobiliser avec force ou s'abstenir par opportunisme ou faiblesse (Le Parisien).
Pour le peuple policier, la coupe est pleine et je le comprends.
Les cités de non-droit sont des cités sans police et si elle avait le courage et la conscience d'y intervenir, au moindre incident elle serait présumée coupable. Non seulement par les fauteurs de troubles, ce qui est tristement normal, mais par les médias et leur complaisance, par les politiques et leur trop fréquente lâcheté.
Le peuple policier n'a plus confiance en ses syndicats trop prudents, trop conservateurs, confrontés à une exaspération qui leur fait peur, dépassés par le surgissement d'une révolte qui n'a plus besoin d'eux.
Le peuple policier n'en peut plus au sens propre. Il est épuisé par une multitude de tâches et de missions dont l'utilité est parfois rien moins qu'évidente.
Le Premier ministre, les ministres de l'Intérieur et de la Justice proposent des remèdes classiques, une augmentation de crédits, un renforcement des moyens, une meilleure collaboration entre justice et police mais le coeur de la fracture n'est pas là. La matérialité y joue un rôle mais elle n'est pas l'essentiel.
Le peuple policier s'adresse crûment à une magistrature dont il dénonce trop généralement les attitudes et les pratiques. Parce qu'il confond le mépris, la condescendance, le laxisme et les aberrations de certains magistrats avec la communauté judiciaire tout entière qui sait tout ce qu'elle doit à la police et ne sous-estime pas cet affrontement constant avec un réel dur et transgressif qui est son lot pour la tranquillité et la sécurité de tous.
Le peuple policier n'a pas les mains moins propres et l'esprit moins digne que ceux de la magistrature. Ce n'est pas lui qui a installé le Mur des cons !
Le peuple policier souhaite être régi par la même légitime défense que celle qui bénéficie à la gendarmerie. Avec l'absurde exigence de proportionnalité qui pèse sur lui aujourd'hui, il est soumis au risque d'être blessé ou tué sans pouvoir tenter le moindre geste pour sa sauvegarde. Mourir dans les règles ne doit pas être fatalement son destin.
Et comme les multirécidivistes doivent en effet être condamnés plus sévèrement, je crois deviner que le peuple policier, qui, n'en déplaise à Jean-Christophe Cambadélis, n'a pas besoin du FN pour exister, ne serait pas hostile au rétablissement des peines plancher. Et comment ne pas l'approuver ?
Le peuple policier en a assez de ces citoyens qui l'applaudissent le lendemain des crimes terroristes avant de le négliger, voire de le moquer, par ce trait si médiocrement français de préférer le vice et le désordre à son éradication par la vertu et l'ordre.
Le peuple policier s'est mis en branle sur un mode singulier. Assumant d'encourir le reproche de l'illégalité parce que, à force de n'être pas entendu ni soutenu par les voies normales, il n'avait plus d'autre choix.
Quand ce quinquennat aura rendu l'âme si j'ose dire, il conviendra de toute urgence, pour crever les abcès, débrider les plaies et repartir du bon pied, avec une bonne allure dans une République apaisée, d'organiser des Etats généraux de la sécurité avec ceux qui, de près ou de loin, sont impliqués dans le combat pour une démocratie efficace et exemplaire. Tous, police, magistrature, politiques, médias. Afin que les choses soient dites et les responsabilités établies (Le Monde).
Si on ne met pas tout, très vite, sur la table de la société pour un authentique débat pluraliste et ouvert, ce n'est plus une fronde que mènera le peuple policier.
Mais une révolution. Qui nous laissera seuls face à l'ennemi.
@Jérôme Lyothier
Vous vous adressez à Monsieur Bilger concernant cette affaire d'"outrage à agent", je me permets quand même de vous raconter une petite anecdocte qui révèle que le laisser-aller est permanent et que s'agissant d'outrage
le respect est dû à la personne humaine, son semblable, pas à un chapeau !
Une connaissance me faisait part de ce qu'elle avait écrit pour demander les pièces d'un dossier (selon l'article de Loi xyz).
Sans réponse trois mois plus tard, elle téléphone. Je vous passe les détails pour apprendre que c'était à sa mère de faire cette demande.
La mère fait la demande et reçoit comme réponse qu'il fallait réagir six mois après la décision du Procureur... Son étonnement ne s'arrête pas là puisqu'elle me décrit le courrier comme étant une photocopie avec barre noire transversale, parsemée de points noirs (ndlr vitre
de la photocopieuse jamais nettoyée) et se demande comment un tel courrier peut être anonyme cad avec un cafouillage au-dessus de "le service abc". Je pense qu'elle n'en revenait pas elle-même !
En résumé, quatre mois sans réponse. Un appel téléphonique. Une nouvelle demande. Une réponse non conforme à la loi. Une présentation digne des pays sous-développés... et on nous intimerait le droit au respect ?!
Mais oui, incluons tous les fonctionnaires pour le droit au respect surtout ceux qu'on ne voit pas et qui envoient des torchons en réponse à des demandes légales et revenons au bon vieux temps des baronnies !
Il paraît que le diable se cache dans les détails ?!
Rédigé par : calamity jane | 29 octobre 2016 à 07:56
@Jérôme Lyothier | 28 octobre 2016 à 16:59
Cher Monsieur, si vous viviez dans certains quartiers vous sauriez que se faire insulter est le lot quotidien des policiers de sécurité publique, y compris les personnels des BAC et d'autant plus durement qu'ils sont en bas de l'échelle. C'est pourquoi ils ont renoncé depuis des lustres à porter plainte pour outrage. S'agissant de leur intégrité physique il me semble par ailleurs qu'ils ne sont pas particulièrement surprotégés avec plus de vingt blessés par jour dans les rangs des forces de l'ordre (police et gendarmerie). Ce qui rapporté à l'effectif des fonctionnaires et militaires actifs ou de terrain estimé à 120 000 représente quand même 6 % par an. Et rapporté à toute une carrière donne toutes les chances (si l'on peut dire) à un policier ou gendarme d'être blessé plusieurs fois en activité. Imaginez ce que cela donnerait si les enseignants dont l'effectif est d'environ 1 100 000 déploraient chaque année près de 70 000 blessés en activité. Or vous osez comparer les risques quotidiens d'un policier à ceux des enseignants qui pour l'essentiel ne font qu'essuyer des provocations ou insultes qui sont le lot de beaucoup de gens (et pas seulement des policiers qui pour l'essentiel laissent courir) dès lors que la politesse et le respect ont été dévalorisés et ringardisés. Mais par qui au juste ? N'est-ce pas aussi du fait de certains enseignants gauchistes qui paient aujourd'hui les conséquences de leur laxisme et plutôt que se remettre en question continuent de se défausser sur les représentants de l'autorité et voudraient en outre jouir des mêmes droits. Mais pour en faire quoi ? On croit rêver !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 octobre 2016 à 20:48
Monsieur Philippe Bilger,
Bernard Cazeneuve a annoncé qu'il souhaitait aligner l'outrage à un policier ou un gendarme sur celui d'un magistrat.
Notre Constitution veut en son article 1er que "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".
Une femme de 70 ans, qui a élevé dignement quatre enfants, a travaillé plus de quarante ans, n'a jamais commis d'infraction de quelque nature que ce soit, peut se faire outrager et voir la justice sanctionner moins sévèrement le coupable que si la victime était un "être supérieur" ?
Certains mettent en avant le fait que les magistrats et les policiers représentent l'ordre public et qu'il est donc nécessaire de les "surprotéger". Pourquoi ne pas inclure les enseignants, eux aussi victimes de fréquents outrages et qui représentent l'éducation, ou le personnel soignant dans les hôpitaux qui représentent la santé ? Sans éducation ni santé quelle serait l'utilité de l'ordre public ?
Faire respecter l'ordre public incombe à tous, par exemple si je vois un valide sur une place handicapé je l'invite fortement et fermement à quitter la place. Dans ce cas d'après vous il serait en droit de m’insulter avec une sanction moindre à cet outrage que si son interlocuteur était un policier ?
Merci de l'attention que vous porterez à mes questions.
Bien cordialement.
Rédigé par : Jérôme Lyothier | 28 octobre 2016 à 16:59
@ Tomas | 27 octobre 2016 à 23:00
"Les souvenirs des médecins et bons samaritains de la colonisation, et il y en eut, commencent à s'effacer de la mémoire des hommes."
Vous avez raison et c'est bien pour cela que j'ai écrit : un certain nombre de vieux Africains, les jeunes étant souvent particulièrement haineux et vindicatifs
@ Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 21:25
Sauf que ces vieux Africains ont aussi la nostalgie des patrons blancs qui les faisaient bosser (pas trop dur, ces patrons ayant eu tendance à "s'africaniser" aussi).
Parce qu'à cette époque, tout fonctionnait correctement.
Et puis, tout le monde obéissait au blanc, alors que dans de nombreux pays, les membres de l'ethnie A refusent d'obéir à ceux de l'ethnie B qui considèrent eux-mêmes ceux de l'ethnie C comme des Untermenschen.
Rédigé par : Philippe Dubois | 28 octobre 2016 à 09:29
@Catherine JACOB
"L'autre jour j'ai vu manœuvrer un petit groupe de six gendarmes dont cinq gendarmettes parmi lesquelles, ne voyez aucune malice de ma part dans cette remarque, deux bons gros popotins !
Je ne dis pas qu'une gendarmette n'a pas droit à un popotin, je pense même que l’autorité a voulu exprimer par là une volonté d'ouverture de ce corps aux émules de l'adjudant-chef puis lieutenant Isabelle Florent (alias Corinne Touzet) dans Une femme d'honneur et a donc fait preuve de bonne volonté, mais je ne suis pas sans me poser quelques questions quant à la célérité dont les deux courageuses jeunes femmes évoquées ci-dessus sont susceptibles de faire preuve en toute circonstance"
Excellentes remarques Catherine Jacob. Il ne faut pas avoir peur de dire les choses. Le métier de policier ou de gendarme exige, tant des hommes que des femmes (qui veulent s'y risquer), des qualités humaines et des aptitudes physiques sans lesquelles ces personnels sont voués au ridicule, à l'inefficacité et à l'échec, voire à la dangerosité pour leurs collègues ou ceux qu'ils ou elles seraient censés protéger. Comme quoi la réussite (intellectuelle) à un concours ne fait pas tout s'agissant d'un métier exigeant avant tout des qualités physiques et humaines (essentiellement viriles) sans lesquelles les autres connaissances demeurent inutiles.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 23:20
@ Philippe Dubois
Pas tous franchement je pense. Je connais mal l'Afrique mais pas mal de gens qui y sont allés m'ont décrit leurs contacts avec les locaux, les citoyens de l'ancienne puissance coloniale ne sont pas particulièrement bien vus au Cameroun, par exemple. Les souvenirs des médecins et bons samaritains de la colonisation, et il y en eut, commencent à s'effacer de la mémoire des hommes. Les coopérants auraient pu prendre le relais mais ça aussi, ça n'a pas marché, alors qu'ils y croyaient à leur mission. Mais évidemment on a préféré dans les années 60 et 70 conduire une coopération de substitution et plaquer notre modèle de développement au lieu d'essayer de comprendre sur quels leviers il fallait agir. Lire à ce sujet le très intéressant livre de Jacques Baratier, "L'entreprise contre la pauvreté".
Les Algériens que j'ai rencontrés à l'étranger c'est tout l'un tout l'autre, soit ils nous détestent soit ils nous aiment bien. C'est compliqué semble-t-il l'Algérie ! En France ils sont plutôt rigolos avec leurs "Vous les Français vous êtes trop sympas" auxquels je réponds invariablement que les massacres à l'aveugle ça va, on a suffisamment donné dans notre histoire.
Rédigé par : Tomas | 27 octobre 2016 à 23:00
@Philippe Dubois | 27 octobre 2016 à 20:26
Sauf que lesdits Africains ont la nostalgie de quelques Français qui furent l'honneur de la France (enseignants, médecins, infirmières, missionnaires ou militaires) et venus pour apporter le meilleur de leur civilisation tout en respectant les "colonisés". Rien à voir donc avec les racistes qui par leurs préjugés imbéciles, leurs exactions et leurs brimades ont largement contribué à l'échec de ladite colonisation qui aurait pu évoluer sur une authentique assimilation, sans brimades ni reniements.
A cet égard, Marchenoir me semble parfaitement illustrer les fachos de tout poils et autres Dupont Lajoie qui par leurs préjugés imbéciles ont fait tout foirer !
Amen...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 octobre 2016 à 21:25
@caroff et Robert Marchenoir
Ce qui est formidable avec vous c'est qu'il faut tout expliquer.
Si vous avez toute la population diplômée et formée qui quitte un pays d'un coup, et que ce pays dispose d'une infrastructure moderne nécessitant un certain nombre de compétences pour la faire tourner, forcément ça ne marchera pas. Un peu comme si tous les ingénieurs d'une centrale nucléaire s'en allaient en laissant le soin aux balayeurs et aux femmes de ménage de la faire tourner.
C'est ce qui s'est passé en Algérie, ainsi qu'au Zimbabwe. Même situation, même cause, même effets.
Je vous vois déjà me sortir les chiffres vertigineux des coopérants qui n'ont pas dû être plus de 10 000 au même moment dans le pays, ce qui n'est pas comparable avec un million de personnes.
Ensuite, je n'ai jamais dit que les Français étaient les seuls responsables du marasme algérien d'aujourd'hui, je ne me souviens pas que nous ayons abordé le sujet. Bien sûr que le système de parti unique et de développement économique sur le modèle soviétique a été une catastrophe dans un pays qui n'avait pas connu la révolution industrielle. Bien sûr que la société traditionnelle et religieuse est un obstacle au développement économique, voyez le retard à l'allumage de la plupart des pays catholiques d'Europe lors de la révolution industrielle et des pays orthodoxes ensuite. Et le revanchisme algérien actuel est aussi stupide que la rancoeur remâchée des rapatriés de 1962, ça ne les mènera pas bien loin.
Vous êtes experts dans l'art de me faire dire ce que je n'ai pas dit, ça vous arrive de lire un texte jusqu'à la fin ?
Rédigé par : Tomas | 27 octobre 2016 à 21:08
@ Robert Marchenoir | 27 octobre 2016 à 13:18
"...faire suer le burnous ne veut rien dire"
Suelburnus est le gouverneur romain de la Corse qui lance ses troupes à la recherche d'Ocatarinetabellatchitchix.
A part cela, ayant vécu en Afrique, j'approuve pleinement votre commentaire. Et un certain nombre de vieux Africains ont la nostalgie de la présence française.
Rédigé par : Philippe Dubois | 27 octobre 2016 à 20:26
@Robert Marchenoir
"Et d'ailleurs, depuis que le méchant colonisateur n'est plus là, ils tombent en ruines, bien que l'Algérie flotte sur une nappe de pétrole et de gaz que le méchant colonisateur lui a acheté à un prix bien supérieur à celui du marché mondial, longtemps après l'indépendance, pour se faire pardonner d'avoir construit tant de magnifiques bâtiments, d'hôpitaux, d'écoles et de routes."
Vous me l'ôtez du clavier !!
C'est ce que j'ai pu constater chaque fois que je suis allé en Algérie. Les ordures balancées dans les cages d'ascenseur des immeubles de la rue Michelet (Didouche Mourad aujourd'hui, mais les Algérois persistent à appeler les rues d'Alger par leur nom de baptême !).
Peut-être savent-ils confusément ou lucidement ce qu'ils ont perdu avec le départ des Roumis !!
C'est le pays qui a le taux de natalité le plus élevé du Maghreb (et du Machrek) ainsi qu'un taux de chômage des jeunes avoisinant les 35%.
C'est sans doute encore de la faute des Français si une grande partie de cette jeunesse n'aspire qu'à émigrer en France ou au Canada.
En France, oui, ce pays honni, qui pour sans doute se faire pardonner, maintient un régime dérogatoire aux règles du regroupement familial en n'exigeant pas de ressource minimale pour accueillir les cousins du bled (taux de consanguinité proche du taux de chômage : 32%).
Pardon pour le hors sujet mais Tomas parle de ce qu'il ne connaît pas...
Rédigé par : caroff | 27 octobre 2016 à 19:57
@ Robert Marchenoir
Vous ne vous arrangez pas dites donc ! Et pour la mauvaise foi regardez-vous. De quel génocide ont été victimes les Pieds-Noirs ? D'où sortez-vous vos données sur le QI comparé des Algériens et des Français ? D'où sortez-vous que le QI est un indicateur pertinent entre tous ?
Oui, je pense que les droits et les devoirs doivent être les mêmes pour tous, si vous êtes un libertarien individualiste sans pitié ce n'est pas mon cas. Il n'en était pas ainsi en 1920 je sais, donc ça s'est terminé comme ça devait se terminer, pourtant certains esprits lucides condamnaient déjà la colonisation à l'époque, même chez nous, que ne les a-t-on écoutés.
Noblejoué a magnifiquement résumé toute la problématique dans son post et a conclu de la bonne manière : il est urgent d'oublier.
Vous êtes raciste et n'aimez pas les musulmans, c'est votre droit le plus strict, n'essayez pas d'inventer des arguments à l'appui de votre thèse, vous êtes grotesque, franchement.
Dans ma longue carrière d'agent de la première direction du KGB puis du SVR j'en ai vu des cas mais des comme vous, pas souvent !
Rédigé par : Tomas | 27 octobre 2016 à 18:20
Je constate que "le peuple policier" a eu plus de chance avec son ministre que la manif pour tous avec son interlocuteur au gouvernement !
Ceci dit, j'ai écouté avec beaucoup d'intérêt le 28' d'hier sur ARTE avec Luc Poignant (Unité police SGP-FO), Laurence Blisson (juge d'application des peines au TGI de Bobigny et Secrétaire générale du Syndicat de la magistrature), et le politologue et spécialiste de la police Sebastian Roché ; leur débat ayant été précédé de Farhad Khosrokhavar, sur le thème Les prisons françaises : une cocotte-minute.
Accessoirement on dira que le problème de la cocotte-minute ne commence que lorsqu'on lui bouche l'échappée de la vapeur, ou qu'on l'ouvre sans avoir préalablement évacué cette dernière. Néanmoins, j'ai écouté et cru comprendre mais peut-être ai-je mal compris, que la prison était le sifflet et la société la cocotte.
Bref, j'ai surtout retenu de ce débat de spécialistes s'il en est, que le moment des doléances policières était particulièrement bien choisi, vu que le gouvernement est à la recherche de voix à droite, que l'extension des conditions de la légitime défense n'était pas une bonne idée et SURTOUT que les Etats où la police est par voie de conséquence amenée à sortir le plus son arme étaient aussi ceux dans lesquels au bout du compte, il y avait le plus de policiers tués !
Du coup, dans la pensée de leur propre sauvegarde, si je pense qu'il sera utile d'avoir obtenu des moyens supplémentaires, je pense aussi qu'avoir cédé sur le chapitre de la légitime défense dans un but électoraliste conduira beaucoup plus de policiers à être portés par six personnes, que de délinquants et de criminels à être jugés par douze personnes, selon le mot de je ne sais plus trop qui.
Enfin, j'ai entendu que la police française avait les plus mauvaises relations avec la population de toutes les polices européennes, et ce n'est ni un aménagement de la loi, ni une enveloppe supplémentaire qui va arranger cela qui me paraît essentiel à la sécurité de la police elle-même.
J'ai entendu également parler de davantage de formation, de la part de Luc Poignant si j'ai bonne mémoire, et je pense qu'il s'agit là, DE TOUS POINTS DE VUE, de la meilleure et de la plus sensée des revendications.
L'autre jour j'ai vu manœuvrer un petit groupe de six gendarmes dont cinq gendarmettes parmi lesquelles, ne voyez aucune malice de ma part dans cette remarque, deux bons gros popotins !
Je ne dis pas qu'une gendarmette n'a pas droit à un popotin, je pense même que l’autorité a voulu exprimer par là une volonté d'ouverture de ce corps aux émules de l'adjudant-chef puis lieutenant Isabelle Florent (alias Corinne Touzet) dans Une femme d'honneur et a donc fait preuve de bonne volonté, mais je ne suis pas sans me poser quelques questions quant à la célérité dont les deux courageuses jeunes femmes évoquées ci-dessus sont susceptibles de faire preuve en toute circonstance.
Car, si la magistrature assise verra son assise, précisément, renforcée au prorata de la taille de cette partie de son anatomie, je doute qu'il en soit de même dans la gendarmerie.
Ce que je veux dire par là, c'est que chaque corps a ses particularités mais que tous doivent de la loyauté à l'autorité comme à la République et je ne sache pas qu'il ait été beaucoup question de cette dernière qualité dans les récentes manifestations.
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 octobre 2016 à 13:39
@Tomas | 26 octobre 2016 à 19:29
"- je n'ai pas lancé le sujet, pour commencer. Relisez bien tout le fil.
- je maintiens que les Pieds-Noirs ont malheureusement récolté le fruit de leur imprévoyance, comme les Anglais de Rhodésie : on ne fait pas suer le burnous à l'indigène impunément, un jour il finit par se rebeller, sauf si on le massacre avant."
C'est bien vous qui avez prétendu que les pieds-noirs étaient responsables des vols, des tortures, des assassinats et finalement de l'expulsion qu'ils ont subis, avant de rétropédaler, face aux objections et à votre absence d'arguments, en affirmant qu'il ne fallait pas déterrer les vieilles histoires de l'Algérie parce qu'il valait mieux s'occuper de l'avenir.
Vous dites une chose et son contraire à quelques heures d'intervalle. C'est quand ça vous arrange. Il y a une règle pour les gauchistes, et une règle pour tous les autres. Ce sont les mêmes qui nous percent les tympans avec leur exigence "d'égalité"...
Et vous redoublez de mauvaise foi à l'instant en justifiant les vols, les tortures, l'assassinat et l'expulsion de masse par l'assertion selon laquelle les pieds-noirs auraient "fait suer le burnous".
Vous tracez une fausse équivalence morale entre un supposé "suage de burnous" et la barbarie génocidaire de masse dont ont été victimes les pieds-noirs. Encore une caractéristique de l'ignominie et de l'amoralité communistes. Quand bien même les pieds-noirs auraient "fait suer le burnous", cela n'aurait pas justifié les exactions qui ont suivi. Et cela rendrait encore moins les pieds-noirs responsables de ces exactions, au contraire de ce que vous avez affirmé.
Outre que "faire suer le burnous" ne veut rien dire, que c'est un simple slogan politique, que par conséquent il ne devrait pas avoir droit de cité dans une discussion civilisée, ce qui est suggéré par cette expression c'est que les pieds-noirs auraient exploité les Algériens.
Premièrement c'est faux, deuxièmement il s'agit là d'un concept purement et intégralement communiste.
C'est faux parce que les pieds-noirs étaient, pour beaucoup d'entre eux, d'une extraction sociale modeste : petits fonctionnaires, petits commerçants, petits agriculteurs...
C'est communiste (et donc condamnable et pervers) parce que cela suggère que lorsqu'on emploie des salariés (qu'on "fait suer le burnous", ou le blue-jean, ou le costume-cravate), on est un brigand, alors que c'est l'inverse : on est un bienfaiteur de l'humanité, un géant bienveillant dont les pieds sentent merveilleusement bon et qui devraient être baisés avec révérence par le monde entier.
Votre discours sur les pieds-noirs reproduit intégralement celui des ordures et des traîtres du PCF et de la CGT en 1962. Il suffit de consulter les journaux de l'époque pour s'en assurer.
Encore une preuve que vous êtes un communiste enragé :
"Je maintiens aussi que la condition des Pieds-Noirs sous l'Algérie coloniale était infiniment supérieure à celle des indigènes."
Où avez-vous trouvé que la "condition" de tous devrait être égale ? Sinon dans les postulats de l'idéologie communiste ?
Comme le disait Youri Bezmenov dans la conférence que je vous ai indiquée, "Il y a des gens qui sont grands et bêtes, et d'autres qui sont petits, chauves et intelligents". L'assistance part alors dans un énorme éclat de rire : on voit bien, sur la vidéo, que Youri Bezmenov est chauve et intelligent.
Les Maghrébins ont un quotient intellectuel de 80 en moyenne. Les Européens qui ont colonisé l'Algérie ont un quotient intellectuel de 100 en moyenne (moins, sans doute, maintenant, car grâce aux politiques d'immigration promues par les communistes dans votre genre, quand on importe en masse des abrutis dans une société, eh bien on a tendance à en faire une société d'abrutis).
Les Européens sont travailleurs alors que les Maghrébins sont paresseux. Les Européens ont développé les sciences et les techniques, alors que les Maghrébins s'en remettent à "inch Allah". Comme on le voit partout où des Arabes ou des musulmans sont libres de se développer en toute indépendance, en dehors des influences néfastes du colonisateur occidental. Comme le montre l'expression populaire "travail d'Arabe".
Comme le montrent les rapport officiels des préfets dans les années 1920, sollicitant l'opinion des chefs d'entreprise de métropole sur instruction du gouvernement, et recueillant leur désapprobation massive des travailleurs immigrés algériens qui leur étaient imposés pour des raisons politiques : les patrons se plaignant qu'ils étaient peu instruits, peu motivés, peu productifs et peu loyaux. Eh oui, en 1920, déjà...
Le résultat est, effectivement, comme le disent ingénument les gauchistes dans votre genre, que "la condition des pieds-noirs en Algérie était supérieure à celle des indigènes".
Le résultat est aussi que les Algériens ont bénéficié de la "condition" des pieds-noirs, comme vous dites. Les magnifiques bâtiments art-déco d'Alger, ce ne sont pas les indigènes qui les ont construits. Si le méchant colonisateur n'avait pas "fait suer le burnous", ils ne seraient pas là.
Et d'ailleurs, depuis que le méchant colonisateur n'est plus là, ils tombent en ruines, bien que l'Algérie flotte sur une nappe de pétrole et de gaz que le méchant colonisateur lui a acheté à un prix bien supérieur à celui du marché mondial, longtemps après l'indépendance, pour se faire pardonner d'avoir construit tant de magnifiques bâtiments, d'hôpitaux, d'écoles et de routes.
Et pour se faire pardonner de soigner gratuitement, dans les services de pointe de ses hôpitaux parisiens, les dirigeants de l'Algérie indépendante. Parce qu'un demi-siècle après la décolonisation, les Algériens n'ont, semble-t-il, pas encore été capables d'inventer la médecine, même au bénéfice de leurs présidents, alors que "les musulmans nous ont apporté la médecine", si l'on en croit la répugnante propagande immigrationniste des gauchistes dans votre genre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 octobre 2016 à 13:18
@ caroff
Vous ai-je parlé de relations économiques ? Regardez un peu le parc d'avions de l'armée de l'air algérienne, vous comprendrez un peu mieux ce que je veux dire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Armée_de_l%27air_algérienne#A.C3.A9ronefs
Que voulez-vous que la Russie vende à l'Algérie alors qu'elle n'exporte que du gaz naturel et du pétrole, et depuis peu un peu de céréales ? En revanche sur le plan politique l'Algérie soigne ses relations avec la Russie pour s'éviter des leçons de droit-de-l'hommisme de la part de l'Union européenne, et entretient donc une coopération militaire étroite avec ce pays. Le test viendra quand les Algériens voudront construire une centrale nucléaire chez eux.
Je ne suis pas animé par la haine des Pieds-Noirs, pas du tout, ce sont en général des gens sympathiques et leur histoire est fascinante, comme celle de tous les colonisateurs qui ont affronté mille périls pour faire souche en terre étrangère. Je ne leur jette pas la pierre pour avoir fait suer le burnous de l'indigène, tous les colons européens imbus de la supériorité de leur civilisation ont fait de même. Mais de là à laisser dire sans broncher des énormités sur le "rôle positif de la colonisation française en Afrique du Nord" accompagnées de relents xénophobes, il y a un monde. Enfin, les métropolitains comme moi ne voient pas pourquoi ils devraient subir les jérémiades sans fin des rapatriés d'Algérie après que leurs grands-parents et arrière-grands-parents ont payé de leurs impôts le développement de l'Algérie, qui a toujours été orienté au bénéfice des colons, et trop peu des indigènes, même si certains en ont bénéficié.
Quant au rôle des petits Pieds-Noirs sous la colonisation, je veux bien qu'ils aient vécu paisiblement aux côtés des Arabes, mais force est de constater qu'ils n'ont guère été révoltés par l'injustice de la situation des indigènes dont ils se sont fort bien accommodés. Je ne leur jette pas la pierre pour cela, c'était normal pour les Européens de l'époque de considérer les Africains comme des sous-hommes ; en revanche aujourd'hui, il n'est pas normal qu'on ait encore des manifestations de commémoration d'un goût douteux alors qu'on sait ce qu'il s'est passé.
@ Mary Preud'homme
L'âge des pourquoi durera chez moi jusqu'à la fin, j'espère. Pourquoi devrais-je être d'accord avec vous sur l'exemplarité de la police, le degré de l'insécurité en France et le caractère violent par définition de l'Islam ? Je vous renvoie à mes arguments si vous ne les avez pas lus et ne suis pas convaincu par les vôtres. Après, libre à vous de ne pas être d'accord, je ne me formaliserai pas.
@ hameau dans les nuages
Merci pour les photos très intéressantes. Je compatis sincèrement au malheur de votre épouse, tout comme à celui de l'Allemand des Sudètes ou de Silésie qui s'est fait expulser en 1945 pour expier les crimes de la Wehrmacht et de la Waffen SS. Il y a des milliers d'innocents qui doivent payer une faute collective, c'est comme ça hélas depuis que le monde est monde. Je n'ai jamais dit qu'aucun Arabe n'allait à l'école, juste que tous n'en profitaient pas, nuance. Je peux vous citer des récits où on mentionne la présence d'un ou deux Arabes dans une classe de garçons remplie d'Européens. Bientôt vous me direz qu'aucun fellah n'a été expulsé de ses terres pendant la colonisation ?
Enfin au moins vous (ou plutôt votre femme), vous avez une raison valable pour ne pas aimer les Algériens plus que ça, que voulez-vous que je vous dise de plus ? Mais n'attendez pas que ceux qui n'ont pas connu cette histoire douloureuse se solidarisent automatiquement avec vous. L'Algérie française c'est aussi la gégène, les corvées de bois, les déportations des villages et les regroupements dans des camps mal approvisionnés, il faut être honnête avec son passé. Je m'excuse si je vous parais froid et clinique dans ma vision des choses, mais je n'ai pas grandi en Algérie et mes parents non plus, et jamais un Arabe ne m'a tracassé dans ma vie. Je n'y peux rien si c'est comme ça, je ne vais pas me monter le bourrichon sur une prétendue invasion islamique de la France pour vous faire plaisir.
Rédigé par : Tomas | 27 octobre 2016 à 00:07
@ caroff (et aux autres)
"Et puis, on ne peut pas reprocher à la France d'avoir colonisé ce pays et en même temps déplorer son absence dans les villages (les douars) des Aurès ou de la Kabylie, qui ont été laissés en effet à l'écart du développement !"
Mais si, on peut. D'abord, la France n'aurait pas dû coloniser. Mais enfin, pouvoir illégitime ou non, le pouvoir crée des devoirs, elle aurait dû mieux développer le pays. Attention, je ne dis pas que la France aurait facilement pu éviter de coloniser, on croyait cela juste à l'époque, et je ne dis pas que d'autres peuples colonisateurs aient fait mieux. A-t-on le droit de reconnaître le bon droit de chaque peuple chez lui à se dresser contre l'envahisseur sans diaboliser les conquérants ? Ce droit, je le prends, en tout cas.
Les pieds-noirs n'étaient pas coupables : qui ne veut mieux vivre ailleurs, qui ne suit les recommandations de son pays pour cela, et ensuite, qui va renoncer aux terres prises par ses ancêtres ? Les révoltés non plus : qui ne veut retrouver le droit de vivre selon sa volonté, arraché par le conquérant ?
Conflit de légitimité et violence réciproque puis conflit de mémoire. Aujourd'hui, nous serions coupables de continuer à nous déchirer. Que les Etats reconnaissent leurs crimes, que les historiens oeuvrent et que les peuples ne se servent plus du passé pour excuser leurs défaillances présentes.
Allons, ne péchez plus !
Rédigé par : Noblejoué | 26 octobre 2016 à 23:44
@Tomas
"Du coup ce sont les amis russes de Marchenoir qui ont aujourd'hui une relation politique privilégiée avec l'Algérie, pas nous, alors qu'on aurait franchement tout à y gagner."
Encore une fois vous dites n'importe quoi !
Principaux fournisseurs de l'Algérie (chiffres 2015) :
1) Chine 16%
2) France 10,5 %
3) Italie 9,3%
14) Fédération de Russie 1,6%
Avant d'avancer vos arguments, documentez-vous !
Rédigé par : caroff | 26 octobre 2016 à 23:13
@Tomas | 26 octobre 2016 à 18:49
3 à 4 ans, l'âge des pourquoi... Il serait temps de grandir et passer à autre chose, ne croyez-vous pas ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 octobre 2016 à 20:31
@Robert Marchenoir
"Mmmoui... C'est bien ce que je craignais. Tous les méchants se retrouvent dans le même sac. En dehors du fait que, pour moi, Macron c'est un gentil (mettons un gentil modéré), je vois mal à quel moment "tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France" auraient été des libéraux (pour moi, ce sont plutôt des étatistes enragés)".
J'aurais dû préciser "libéral-libertaire" ou petit-bourgeois à prétention libertine comme dit drôlement Soral (que je ne supporte pas par ailleurs !!).
@Tomas
"Très bien, je vous laisse à vos certitudes et me repens de mes mauvaises pensées de gauche bien-pensante"
Je vous pardonne : vous direz deux Pater et trois Ave !!
Plus sérieusement, je n'ai pas de certitudes particulières sauf celle de ne pas stigmatiser le petit peuple pied-noir qui dans son immense majorité a vécu plutôt paisiblement auprès ou à côté des musulmans. Ils ne sont en rien responsables des orientations prises par les gouvernements successifs de la France dans ce département français !!
Et puis, on ne peut pas reprocher à la France d'avoir colonisé ce pays et en même temps déplorer son absence dans les villages (les douars) des Aurès ou de la Kabylie, qui ont été laissés en effet à l'écart du développement !
Rédigé par : caroff | 26 octobre 2016 à 19:56
A moi d'jouer ! J'ai des envies de "faire les lits du Front national" cette bête immonde qui pousse les flics dans les rues sous les yeux de notre Jeanne d'Arc nationale.
"Ces salopards de beaufs christianisés d’extrême droite ne veulent pas que l’on puisse brûler vifs des flics dans l’exercice de leur fonction.
Ces FNistes sont vraiment des gens pas bien.
Par contre ce qui n'est pas salopard, c’est quand les gauchistes pensent que le flic dans la voiture qui brûle doit se laisser faire.
Pour voir la réaction d’un magistrat gauchiste dans cette condition, ou de ceux qui font les lois, il faudrait tous les mettre dans un autobus et l’allumer.
Et mettre la racaille autour pour les empêcher de sortir."
On peut rêver, non ?
Rédigé par : sylvain | 26 octobre 2016 à 19:30
Damned, me voilà démasqué par le sagace Marchenoir.
Reprenons si vous le voulez bien :
- je n'ai pas lancé le sujet, pour commencer. Relisez bien tout le fil.
- je maintiens que les Pieds-Noirs ont malheureusement récolté le fruit de leur imprévoyance, comme les Anglais de Rhodésie : on ne fait pas suer le burnous à l'indigène impunément, un jour il finit par se rebeller, sauf si on le massacre avant.
- je maintiens aussi que la condition des Pieds-Noirs sous l'Algérie coloniale était infiniment supérieure à celle des indigènes. On se reportera aux ouvrages parus sur le sujet pour plus de détails.
- je ne me souviens pas avoir condamné explicitement l'armée française, la guerre c'est la guerre et les lois de la civilisation ne s'y appliquent pas, malgré la convention de La Haye. Mais on peut comprendre le ressentiment algérien après ce qu'on leur a fait subir.
Si après, certains persistent à croire que la perte de l'Algérie dans ces conditions a été un scandale historique pour notre pays, libre à eux d'avoir cette opinion. Ce que je déplore c'est que cinquante ans après on en soit encore des deux côtes de la Méditerranée à remâcher ces épisodes. Du coup ce sont les amis russes de Marchenoir qui ont aujourd'hui une relation politique privilégiée avec l'Algérie, pas nous, alors qu'on aurait franchement tout à y gagner.
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 19:29
@ caroff
Non il ne connaît rien à l'Algérie. Oui les Maghrébines allaient en classe.
Photo où l'on peut compter le nombre d'Occidentales : trois dont ma belle-soeur au premier rang !
http://hpics.li/a55e604
Daïba avec mon épouse : on reconnaît bien là le style flamboyant des maisons de colons qui faisaient paraît-il suer le burnous. La preuve, dirait-il, c'est qu'à l’arrière-plan les anciens fellahs sont à l'ombre.
http://hpics.li/be87505
Et là la salle de bains carrelée. Mon beau-père et ses deux filles :
http://hpics.li/b23b2cc
parce qu'ils avaient l'eau ! rendez-vous compte !
Ma belle-mère : http://hpics.li/3aa4bbf
Je vous le dis, croyez-le. S'ils sont partis pour éviter le cercueil, hein... c'est qu'il devait y avoir bien des raisons... Allez ma bonn'dame...
Je vous prie de m'excuser madame Bilger mais là de voir encore ce genre de personnages et qui de plus vont nous enfoncer à nouveau dans le chaudron, cela me rend un peu malade...
Mais pas deux fois. Cela va être à eux de partir.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 26 octobre 2016 à 19:24
@ Mary Preud'homme
Merci pour le cours de droit, mais alors pourquoi les soirs d'attentats voit-on défiler tous les représentants des syndicats sur les plateaux des chaînes d'information ?
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 18:49
@caroff | 26 octobre 2016 à 14:28
Mmmoui... C'est bien ce que je craignais. Tous les méchants se retrouvent dans le même sac. En dehors du fait que, pour moi, Macron c'est un gentil (mettons un gentil modéré), je vois mal à quel moment "tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France" auraient été des libéraux (pour moi, ce sont plutôt des étatistes enragés), ni à quel moment Pigasse ou Macron auraient dit que les rapatriés d'Algérie mériteraient leur sort parce que ce sont de sales colonialistes.
Si la droite pouvait s'efforcer d'être un peu plus intelligente et un peu moins sectaire que la gauche, ce ne serait pas un mal...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 octobre 2016 à 18:32
La gauche et son connisme chronique :
Vous n’avez quand même pas remarqué que la gauche traite facilement de "cons" tous ceux qui ne pensent pas comme elle ?
Bedos et la "conne" Morano...
Sophia Aram et les "gros cons "qui votent Front National...
Nos magistrats au-dessus de tout soupçon de partialité et leur mur des cons... etc. etc.
Imaginons maintenant les réactions de tous ces pseudo-ripoubliconars-démocrasses gauchiasses si le Front National ou ses encartés se conduisaient ainsi.
La gauchisserie des Bedos père et fils, Guillon et toute la smala de la Jameldebouserie sont des fascistes de la pensée unique socialiste des artistes !
On peut tout se permettre dès lors qu’il s’agit d’un homme ou d’une femme politique blanche et de droite.
Il faut évidemment faire beaucoup plus gaffe si vous osez insulter une femme politique de gauche d’origine maghrébine, là il y a des limites à l’humour...
D’ailleurs personne n’oserait aller aussi loin !
Le procureur Gasparislamiste anti-France anti-police Tomas y veille !
Rédigé par : sylvain | 26 octobre 2016 à 17:40
@ caroff
Tres bien, je vous laisse a vos certitudes et me repens de mes mauvaises pensees de gauche bien-pensante. Il n'y a pas eu d'epidemie qui a decime le tiers de la population algerienne dans les annees 1870 sans la moindre intervention de la metropole, pas eu d'expropriation des bonnes terres par les colons, pas eu d'instrumentalisation des Kabyles presentes comme des cousins eloignes des Gaulois au debut du XXe siècle, les Arabes ont tous beneficie de l'ecole gratuite et obligatoire comme les Europeens, Setif a ete une banale operation de maintien de l'ordre, les sections administratives speciales ont fait de l'excellent travail au profit des personnes deplacees des zones de guerilla, il n'y a jamais eu d'autres tortures que celles commises par les sanguinaires du FLN et les "corvees de bois" sont une legende propagee par les medias gauchistes. L'OAS etait une creation des services secrets sovietiques pour deconsiderer les Francais d'Algerie.
Quant aux Algeriens ce sont des ingrats doubles d'imbeciles, ils auraient tous appris a lire pendant la colonisation sinon. Et des barbares sanguinaires, cela va sans dire, d'ailleurs maintenant c'est notre pays qu'ils mettent a feu et a sang.
C'est forcement vrai puisque c'est l'ORTF qui l'a dit !
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 16:26
@Tomas
"Je ne vois pas le rapport entre le devoir de réserve et le fait que les syndicats policiers assurent la communication du ministère de l'Intérieur à chaque attentat, pardon. Les attachés de presse existent pour cela."
Ne vous faites pas plus bête que vous n'êtes. Dès lors que chacun a pu remarquer que les syndicats des différents corps de la police (respectivement de gardiens, officiers et commissaires) ne s'expriment qu'au nom de leurs syndicats respectifs.
Concernant le ministère de l'Intérieur, l'initiative est laissée au ministre en exercice ou à son secrétaire d'Etat s'il en existe un, voire au Premier ministre ou au Président en cas d'affaires particulièrement graves. Dans les affaires moins sensibles, au préfet de région. Ce qui semble de bonne politique.
Quant aux policiers en charge de la communication, ils n'informent la presse qu'après en avoir référé à leur autorité hiérarchique et généralement sur des affaires non sensibles touchant pour l'essentiel à l'organisation des services ou aux réformes en cours.
Concernant le devoir de réserve et de neutralité des personnels de la police nationale et de la gendarmerie, vous référer au code de déontologie de la sécurité publique, article R434.29 et R434.32.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 octobre 2016 à 16:09
@Robert Marchenoir
Gaucho-libertaire, comment dire ?
Pour simplifier c'est Cohn-Bendit, croisé avec Pigasse, croisé avec Macron, croisé avec presque tous les journalistes de France Télévisions et de Radio France, bref un animal malfaisant atteint de psittacisme !!
Rédigé par : caroff | 26 octobre 2016 à 14:28
@caroff | 26 octobre 2016 à 09:41
"Je dirais aussi communiste et j'ajouterais gaucho-libérale."
De gauche, certainement. J'utilise indifférement les termes de communisme, de socialisme, de gauche et de gauchisme. Pour moi, tout cela est la même chose, de nos jours, même si, au cours de l'histoire, différentes factions se sont fait concurrence avec différentes variantes de la même idéologie, justifiant des noms différents.
Mais libérale ? Où avez-vous vu des libéraux calomnier les pieds-noirs ?
Les anti-libéraux français utilisent le terme de libéralisme exactement de la même façon que le régime soviétique utilisait le terme de fascistes, et que le régime russe contemporain utilise le terme de nazis.
Pour Moscou, tous les gens que le régime n'aime pas sont des fascistes ou des nazis. Pour les anti-libéraux, tout ce qu'ils n'aiment pas relève du libéralisme.
Remarquons qu'une part non négligeable des anti-libéraux sont poutinistes ; Eric Zemmour en est un exemple emblématique. C'est ainsi que la boucle est bouclée.
Dmitri Kisseliov, le faux journaliste vedette de la télévision d'Etat russe, et vrai propagandiste délirant en chef, vient de défendre l'invasion de la Hongrie par l'URSS en 1956, dans une émission où l'insurrection anti-soviétique était qualifiée de "pogrom" organisé par la CIA et par d'anciens nazis, et de première "révolution de couleur" manigancée par les Américains. Ce qui a provoqué la convocation de l'ambassadeur russe par les autorités de Budapest. Au passage, cela montre à quel point les pro-russes se trompent lorsqu'ils prétendent que Poutine a rompu avec le communisme.
http://gdb.rferl.org/D932D94C-DF5F-4960-9FA1-0F3EF7E34CDF.jpg
Les étatistes forcenés voient du libéralisme chez d'autres étatistes forcenés, qui sont simplement de gauche alors qu'eux sont de droite.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 octobre 2016 à 13:42
@sylvain
Quelle paranoia ? Contrairement a vous, la France d'aujourd'hui me convient tres bien, il y a juste des choses a regler a la marge. En 1930 j'aurais ete un proletaire exploite et potentiellement tuberculeux, en 1830 un paysan analphabete sous-alimente, et caetera. Si vous etes malheureux, prenez-vous en d'abord a vous-meme, a notre epoque nous vivons bien !
Quelle schizophrenie ?Je n'aime ni les voyous incendiaires ni les policiers corrompus, cela ne devrait pas choquer. Mais le principe d'un fil est le debat, et le principe du debat est d'avoir une opinion differente de l'autre. Ce sont plutot les gens comme vous qui polluez la frequence avec vos imprecations sans intelligence et sans humour.
Enfin, mettez-vous dans la tete que n'etant pas musulman et n'ayant aucune intention de le devenir, je ne peux etre taxe d'islamiste, trouvez autre chose, le vocabulare d'insultes de l'extreme droite basse du front est assez riche pour cela !
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 10:08
@Tomas
"Je ne comprends pas. Si vous pensez avoir raison, vous devez avoir autre chose qu'une citation de Germaine Tillion à ressortir à chaque fois comme argument pour étayer vos certitudes, non ?"
Je vous répète ses chiffres que les historiens connaissent par coeur, car je crains que vous ayez du mal à vous concentrer et, par conséquent, à comprendre. Vous ne connaissez rien de l'Algérie donc le mieux est que vous enfourchiez un autre cheval qui penche plus à gauche !
@Robert Marchenoir
"Rappelons donc que ce micrométrique dialogue sur l'Algérie s'inscrit dans une stratégie organisée et planifiée par les dirigeants de la machine de guerre communiste, qui consiste à désorienter et démoraliser la société occidentale pour mieux la détruire de l'intérieur."
Je dirais aussi communiste et j'ajouterais gaucho-libérale : tous les trentenaires dont l'enseignement de l'Histoire, au collège et au lycée, a été délivré par des profs baignant leurs discours dans la moraline au lieu de s'en tenir aux faits.
On pourrait ajouter aussi, dans le même ordre d'idée, la guerre d'Espagne dont l'étude est résolument manichéenne.
Rédigé par : caroff | 26 octobre 2016 à 09:41
Une ola pour Tomas !
Tomas est atteint d'une paranoïa virant schizophrénie : si les policiers ont été cramés dans leur voiture de fonction, c'est la fôôôte aux Neyret et aux grands pontes de la police qui comme chacun sait passent leur temps à festoyer avec les trafiquants de drogue. On tient un bon là ; le boulet du blog, un Gaspary bis, un bon collabo propagandislamiste de gauche ; il y en avait plein les Kommandantur à l'époque, rebelote !
Rédigé par : sylvain | 26 octobre 2016 à 08:42
@ Mary Preudhomme
Je ne vois pas le rapport entre le devoir de réserve et le fait que les syndicats policiers assurent la communication du ministère de l'Intérieur à chaque attentat, pardon. Les attachés de presse existent pour cela.
@ caroff
Je ne comprends pas. Si vous pensez avoir raison, vous devez avoir autre chose qu'une citation de Germaine Tillion à ressortir à chaque fois comme argument pour étayer vos certitudes, non ?
Rédigé par : Tomas | 26 octobre 2016 à 07:04
Regardez bien comment fonctionne la désinformation marxiste, parce que nous en avons ici un échantillon chimiquement pur qui devrait être déposé au musée des crimes du communisme :
Tomas | 23 octobre 2016 à 13:29
"Si les Pieds-Noirs n'avaient rien eu à se reprocher ils ne seraient pas partis en masse sitôt les accords d'Evian signés."
Puis :
Tomas | 23 octobre 2016 à 17:56
"Les répressions de Sétif de 1945 ont fait sans doute plus de morts en quelques semaines que toutes les victimes du FLN sur toute la guerre, ou peu s'en faut."
Et enfin :
Tomas | 23 octobre 2016 à 18:57
"Il serait temps qu'on passe à autre chose, les Français et Algériens d'aujourd'hui ont sans doute autre chose à faire pour préparer leur avenir que de remâcher en permanence les souvenirs de l'Algérie française."
Voilà le genre de jeu de bonneteau intellectuel auquel les socialistes se livrent sans interruption depuis un bon siècle et demi, au point que l'on ne se rend même plus compte du crime permanent qu'il représente contre la vérité et contre les personnes.
Dans un premier temps, nous avons ici un gauchiste de modèle ordinaire qui commence par énoncer une énormité, sur le plan des faits, sur le plan politique et sur le plan moral : la preuve que la victime est coupable, c'est qu'elle a été persécutée.
Devant le tollé (très modéré) suscité par ces propos, son auteur change de sujet. Il move les goalposts, comme on dit en anglais : il déplace subrepticement la cage de buts à roulettes.
Il se met à parler de la répression commise par l'armée fançaise, qui aurait été (autre assertion fantaisiste, mais nous ne sommes pas à ça près) largement plus condamnable que les exactions du FLN.
Mais on s'en moque, de la répression commise par l'armée française. Ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est ce que les pieds-noirs auraient "à se reprocher", selon la délicieuse expression de notre ami communiste de service, qui a lui-même lancé cette polémique. Les civils européens expulsés d'Algérie ne sont évidemment pas responsables d'exactions supposées commises par l'armée !...
Au lieu de défendre ses propos comme un homme digne de ce nom (ou de s'excuser après avoir été mis face à ses énormités), le gauchiste veule et sournois, au couteau intellectuel entre les dents, déplace la conversation sur un sujet qui n'a rien à voir.
Il n'y a rien pour incriminer les pieds-noirs ? Ce n'est pas grave, on va les diffamer par association. La conversation se porte donc sur le sujet de l'armée, sans que personne ne fasse remarquer le tripatouillage.
Notre communiste modéré se fait rétamer derechef sur cet autre terrain de jeu qu'il a lui-même choisi ? Aucune importance, il nous informe désormais qu'on a trop parlé de l'Algérie et que tout ça est derrière nous. Alors que c'est lui qui a commencé à parler de l'Algérie en insultant un million de rapatriés...
Le culot est quand même à couper le souffle : lançons une énorme calomnie, salissons les victimes de la façon la plus odieuse qui soit, puis prétendons que tout cela n'a aucune importance et que nous n'avons pas envie d'en discuter. Ce qui restera dans les esprits, ce sera bien sûr la calomnie, surtout si l'opération est répétée des milliers de fois...
Bien entendu, ce pauvre Tomas n'a aucune importance ; ce qui compte, c'est que ce genre de répugnant tripatouillage se produit à des milliards d'exemplaires, c'est qu'il se répète inlassablement, depuis des décennies, à tel point que les conservateurs et les anticommunistes les plus lucides continuent à se faire avoir. Parce que tous, tant que nous sommes, nous baignons du matin au soir dans cette vomitive bouillie idéologique.
On pourrait citer des pages et des pages d'exemples similaires. Il suffira de renvoyer à ce texte du blogueur Fromage Plus concernant la propagande sur l'immigration, qui date de 2009 mais qui n'a rien perdu de son actualité :
https://fromageplus.wordpress.com/2009/02/17/resumons/
Rappelons donc que ce micrométrique dialogue sur l'Algérie s'inscrit dans une stratégie organisée et planifiée par les dirigeants de la machine de guerre communiste, qui consiste à désorienter et démoraliser la société occidentale pour mieux la détruire de l'intérieur. Comme l'expliquait l'ancien agent du KGB Youri Bezmenov, dans cet extrait de la conférence qu'il avait donnée à Los Angeles en 1983, déjà :
http://www.dailymotion.com/video/xkqbob_les-methodes-de-subversion-1de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1yl_les-methodes-de-subversion-2de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1py_les-methodes-de-subversion-3de4
http://www.dailymotion.com/video/xkq1i9_les-methodes-de-subversion-4de4
Youri Bezmenov a fait défection en 1970, et a été exfiltré au Canada par la CIA. Je vous conseille l'audition intégrale de cette conférence de 1983 et de l'interview filmée qu'il a donnée à Edward Griffin en 1984, qu'on trouve ici (sans sous-titres, mais avec une bonne qualité sonore) :
https://www.youtube.com/user/hermitcleric
Les avertissements de Bezmenov à l'Occident sont d'une stupéfiante actualité. Ils s'appliquent aussi bien au régime russe actuel qu'à celui de l'époque, à la menace communiste comme à la menace islamique. Il met en cause la lâcheté et la trahison des "élites" de gauche occidentales : intellectuels, journalistes... Son discours anticipe même le mouvement conservateur contemporain qui s'oppose à l'immigration de masse aux Etats-Unis, appelle à une renaissance du patriotisme, et... critique les excès de la société de consommation.
Je m'empresse de préciser, à l'intention des gros malins qui trouveraient dans ce dernier point de quoi alimenter leur anti-américanisme et leur poutino-servilité, que Bezmenov était un amoureux de l'Amérique, et que c'est la CIA qui lui a sauvé la vie après sa défection. Ce sont les Etats-Unis qui lui ont permis de refaire sa vie sur le continent nord-américain. Y compris en lui donnant la liberté de critiquer l'appât excessif du gain et les dérives de la publicité dans le monde capitaliste.
On ne connaît pas d'équivalent d'agents des services secrets occidentaux ayant fait défection en Russie, et autorisés à faire des tournées de conférences pour critiquer le culte de l'homme fort propre à la Russie et sa propension à l'impérialisme militariste. C'est toute la différence entre les deux civilisations.
Bezmenov est réputé être mort en 1993 en Ontario. Je dis réputé, parce qu'il était étrangement jeune à l'époque (53 ou 54 ans), que les circonstances de son décès ne semblent pas connues, et que l'hypothèse circule qu'il aurait pu avoir mis en scène sa disparition pour échapper aux menaces de mort dont il a été l'objet de la part du KGB. A moins, bien sûr, qu'il n'ait été capturé et exécuté par les Russes. Il ne serait pas le premier.
Parmi les rares traces qu'il a laissées en Occident, figurent quelques brochures sous le pseudonyme de Tomas Schuman. Pour rendre hommage à ce qu'il a fait pour nous au péril de sa vie, on peut faire pire que lui prêter l'oreille jusqu'au bout.
Et puisqu'il est question des "mesures actives" des services secrets russes, et de la façon dont ils s'emploient à démoraliser les Occidentaux et à semer la dissension entre eux par des moyens clandestins, rappelons que l'un des tout premiers posts de Tomas, ici, a été pour donner des leçons à la France au nom du modèle poutiniste, et qu'il nous a fait obligeamment la démonstration qu'il écrivait à partir d'un ordinateur doté d'un clavier russe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 octobre 2016 à 02:10
@ Tomas
"...vous ne trouvez pas étrange qu'à chaque attentat, ce soit les syndicalistes qui assurent le service sur les plateaux télés ?.../... Il n'y a pas de service de presse au ministère de l'Intérieur ?..."
Les policiers de tous corps et grades ont une obligation de réserve qui leur interdit de s'exprimer ès qualités pour commenter les événements qui relèvent de leurs fonctions ou dont ils ont eu connaissance. Concernant les affaires pénales même suivies de bout en bout par des enquêteurs de la police ou de la gendarmerie, c'est un magistrat qui au final est chargé de faire le point presse. Précisions qui ont déjà été données.
Quant au ministre de l'Intérieur, il ne se prive pas de venir commenter les événements, entouré d'une cohorte de hauts fonctionnaires - motus et bouche cousue - le plus souvent en uniforme.
Concernant le droit syndical en France, il est le même pour tous, y compris les policiers dont vous avez pu néanmoins remarquer qu'ils s'expriment uniquement au nom de leur syndicat corporatif.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 26 octobre 2016 à 00:05
@hameau dans les nuages
"Quand je vois un représentant de l'Etat, casquette avec feuilles de chêne sur la tête, être à la descente d'un car pour accueillir des clandestins jeunes et mâles et leur serrer la main..."
Cette situation est délirante en effet qui voit nos fonctionnaires se prêter à cette mascarade !!
En ce qui concerne Tomas, je renonce devant tant d'ignorance et de mépris !
Rédigé par : caroff | 25 octobre 2016 à 23:48
@ caroff | 25 octobre 2016 à 18:18
Merci, moi je renonce devant tant d'ignorance des réalités du terrain. Ils ont de la m**** dans les yeux. Ce qui en soi n'est pas grave s'ils ne se transformaient pas en donneurs de leçons. Un éternel recommencement maintenant avec les clandestins déclarés "migrants" pour la bonne cause.
Quand je vois un représentant de l'Etat, casquette avec feuilles de chêne sur la tête, être à la descente d'un car pour accueillir des clandestins jeunes et mâles et leur serrer la main...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 octobre 2016 à 21:17
@ caroff
Vous vous répétez, vous m'avez déjà sorti cet argument. Je vous répondrai à nouveau que les petits Blancs de l'Algérie française avaient un sort nettement plus enviable que les fellahs du bled. Au moins savaient-ils lire et avaient-ils accès aux services publics.
@ Mary Preud'homme
Moi, je ne connais pas la police autrement que par les journaux télévisés ? Il faudrait que je regarde ceux-ci d'abord, ce qui m'est étranger et où j'habite rigoureusement impossible. Par contre j'ai connu une vingtaine de policiers de tous grades et je ne compte pas combien j'en ai croisé lorsque j'habitais en banlieue. Je maintiens (sans répéter mes arguments qu'on trouvera dans mes posts précédents, articles de presse à l'appui) que notre police n'a que peu le sens du service public, qu'elle peut être violente, qu'elle est pas mal corrompue. Je ne sais pas si elle est aussi alcoolique que par le passé, je me souviens lors de mes années étudiantes à Toulouse m'être fait asperger au Ricard par des policiers dans un fourgon alors que je roulais en sens interdit sur mon vélo, ça vous donne une idée du niveau, mais ça a pu changer, je veux bien leur laisser le bénéfice du doute.
Un truc rigolo aussi : vous ne trouvez pas étrange qu'à chaque attentat, ce soit les syndicalistes qui assurent le service sur les plateaux télés ? Il n'y a pas de service de presse au ministère de l'Intérieur ?
C'est plutôt vous qui vous laissez intoxiquer par des médias qui prennent plus le parti de la police qu'autre chose, je trouve.
Et encore une fois, je ne cautionne absolument pas les violences à leur encontre, toutes mes interventions visaient à réagir à un article que je trouvais trop complaisant avec notre police. La réforme de celle-ci est un des chantiers majeurs de la réforme de l'Etat à conduire.
Rédigé par : Tomas | 25 octobre 2016 à 20:56
@ Catherine JACOB
"I. Les conditions légales de la légitime défense.
La légitime défense est définie à l’article 122-5 du Code pénal qui dispose :
"N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte.
N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction"
Pour que la légitime défense soit reconnue, il faut donc que soient réunies certaines conditions principalement au nombre de trois, à savoir :
- l’atteinte doit être injustifiée.
Cette condition légale se comprend parfaitement et vise notamment à interdire le délit de rébellion.
On ne peut donc pas invoquer la légitime défense pour résister par exemple, à une intervention ou une arrestation faite par les services de police.
L’atteinte est justifiée dans la mesure où les services de police interviennent dans un cadre légal.
- L’atteinte doit être concomitante à l’acte de légitime défense.
Cela signifie que l’on ne peut se défendre que contre une agression actuelle et non pas contre une agression passée.
Cela peut paraître logique, car il s’agit là d’éviter les actes dits de vengeance.
Autrement dit, vous ne serez en état de légitime défense que si vous résistez à une agression qui est en train de s’accomplir.
Si vous vous en prenez à votre agresseur plusieurs jours plus tard, il va de soi que vous n’êtes plus en état de légitime défense, mais que vous commettez un acte de vengeance.
- L’acte de défense doit être proportionnel à l’agression.
Cela signifie que l’on ne peut pas se défendre n’importe comment et que l’on ne peut pas, par exemple, tirer avec une arme à feu sur quelqu’un qui vient de vous mettre une simple gifle.
Intellectuellement, cette condition légale se comprend et vise à éviter les abus et les dérapages.
Le législateur a simplement oublié que les abus et les dérapages sont l’œuvre d’une minorité, et que la plupart des citoyens contraints de se défendre face à une agression ne dérapent pas de la sorte.
L’article L 122-5 du Code pénal ne vient pas au secours du justiciable quant à l’exigence de proportionnalité.
Le législateur a donc oublié l’essentiel qui se trouve dans deux facteurs complémentaires que sont :
- la peur ressentie par la personne attaquée au moment même de l’agression et qui ne lui permet pas toujours de respecter l’exigence de proportionnalité ;
- l’inadéquation entre l’exigence de proportionnalité et certaines situations qui ne sont précisément pas mesurables ou quantifiables.
L’exigence de proportionnalité devrait donc être revue en fonction de certains paramètres etc.
D'où il ressort que la présomption de légitime défense que réclament les policiers depuis des lustres apparaît comme une revendication tout à fait justifiée, à plus forte raison dès lors que de plus en plus de racailles parfois aidées par des avocats véreux profitent de ce laxisme de la loi pour faire poursuivre des hommes de bonne foi et qui n'ont cru faire que leur devoir en défendant l'intégrité physique de leurs concitoyens sinon la leur propre. Policiers qui se retrouvent trop souvent (du fait de ces conditions invraisemblables et inapplicables dans l'urgence de la légitime défense) sur le banc des accusés alors qu'ils n'ont fait qu'accomplir leur devoir. Tandis que d'autres, écoeurés par le laxisme du pouvoir, préfèrent - hélas - laisser courir le voyou, quitte à passer pour des dégonflés ou des incapables.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 octobre 2016 à 20:19
@ Mary Preud'homme | 25 octobre 2016 à 17:44
«...des je ne sais rien mais je dirai tout, etc. »
Oui, bon. Des comme vous dites il y en a dans toutes les branches et c’est vrai qu’ils sont nuisibles. Ceci étant, à la réflexion il semblerait que les fonctionnaires de police qui se sont fait agresser dans leur véhicule étaient cette fois en parfait état de légitime défense et c’est là où le public ignare comme moi ne comprend pas qu’ils ne se soient pas davantage défendus.
Mais une conséquence de cette agression est qu’à Metz on semble en avoir tiré une leçon puisque là où habituellement on voyait un véhicule de police en faction, désormais on en voit deux ; d’où ce sera peut-être plus difficile de leur refaire le même coup.
Les trios de militaires armés jusqu’aux dents semblent également se déployer différemment. Mais pourquoi faut-il qu’il y ait des drames avant qu’on songe à agir. Dans le cas qui nous occupe, il s’agit de la police mais quel que soit le problème, passage à niveau, marquages au sol, maintenance des installations potentiellement dangereuses et que sais-je encore, il faut toujours accumuler les drames avant d’agir et aussi que les populations concernées pètent les plombs. C’est tout de même fabuleux !
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 octobre 2016 à 19:26
@Tomas
"Ne me racontez pas d'histoires, plus d'un million de pieds-noirs est parti à l'été 1962, donc l'écrasante majorité d'entre eux. Je sais que tous n'étaient pas de grands planteurs, mais tous avaient bénéficié de l'exploitation des fellahs algériens, les gens du FLN n'allaient pas faire dans le détail au moment de régler les comptes de 150 ans d'occupation brutale"
Franchement Tomas, sur ce sujet et d'autres, arrêtez de dire des sottises !!
Selon Germaine Tillion, peu suspecte de sympathie pour les pieds-noirs, le nombre de colons, les vrais, ceux qui faisaient "suer le burnous", était d'environ 12 000 personnes sur plus d'un million d'Européens.
Donc 97 % de cette population était constituée de petites gens, pour la plupart immigrés économiques ou politiques du pourtour méditerranéen.
Et puis, parler de "planteurs" !! Vous confondez avec les Békés de Martinique ?
150 ans d'occupation brutale ?
Non, 132 ans au total parsemés de brutalités pendant sept ans au début de la guerre d'indépendance et quelques mois après le seconde guerre (Sétif, Guelma, Kherrata) sans compter les enfumages au début de la colonisation.
Pour mémoire, huit ans de guerre civile dans les années 1990 auront fait quasiment autant de morts que pendant "l'occupation" comme vous dites...
Rédigé par : caroff | 25 octobre 2016 à 18:18
A Tomas revient sans conteste la palme des âneries sur ce fil. Quand il nous conte ou nous réinvente une police dont manifestement il ne connaît rien de rien, sinon celle vue à la télé par des journaleux (même pas fichus de reconnaître les grades et a fortiori les multiples fonctions de cette institution). A moins qu'il ne s'agisse d'une police revisitée par un ADS(*) ignare de ses connaissances du côté de Grigny (à la Sihem Souid) qui se ferait passer pour un nouveau super héros, doublé d'un justicier et conseiller, surdoué, au point d'avoir l'oreille des plus grands pontes de la maison Poulaga ! Des comme ça il y en a un peu partout et pas seulement dans la police, des je ne sais rien mais je dirai tout, etc. Des qui ignorent que plus un métier est sensible, moins on en sait de son vécu au quotidien, y compris parmi les plus proches de celui ou celle qui l'exerce. C'est dire si tous les autres sont largués et très très loin de la réalité.
(*) auxiliaire de police en CDD
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 octobre 2016 à 17:44
@sylvain | 24 octobre 2016 à 11:11
« Pour 500 g :
Poulet bleu compter 20 minutes
Poulet saignant 30 minutes
Poulet à point 45 minutes »
Poule au pot farcie Henri IV : Recette Ingrédients (6 personnes ; 750g.) – Cuisson : selon l’âge de la vieille poule !
• 1 poule avec cœur, foie et gésiers
• 500g de navets
• 500g de carottes
• 150g de mie de pain
• 1 kg de poireaux en botte
• 1 kg de pommes de terre
• 300g de jambon cru
• 250g d'oignons
• 2 coeurs de céleri branche
• 6 gousses d'ail
• 4 clous de girofle
• 3 oeufs
• 1 chou vert
• Persil plat
• 10 cl de lait
• 3 cl d'Armagnac
• Muscade
• Sel, poivre
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 octobre 2016 à 10:21
Inutile de se cacher derrière son petit doigt, si la police se rebiffe et entre en sécession c'est - sans doute - qu'elle a épuisé toutes les ressources de se faire entendre par des voies légales et qu'il y a péril en la demeure !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 25 octobre 2016 à 02:03
@ hameau dans les nuages
Ne me racontez pas d'histoires, plus d'un million de pieds-noirs est parti à l'été 1962, donc l'écrasante majorité d'entre eux. Je sais que tous n'étaient pas de grands planteurs, mais tous avaient bénéficié de l'exploitation des fellahs algériens, les gens du FLN n'allaient pas faire dans le détail au moment de régler les comptes de 150 ans d'occupation brutale, il y a toujours des innocents qui ne sont pas au bon endroit comme dirait Eric Zemmour. Je le regrette, les pieds-noirs ont connu une tragédie et une Algérie indépendante franco-arabe aurait pu être un pays magnifique, mais encore une fois, tous les gouverneurs venus de métropole avec le mandat de "civiliser" les Arabes ont été rappelé dans l'année sous la pression du lobby colon. Après, votre femme et sa famille ont payé les pots cassés, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, comme le cousin de ma mère qui s'est fait descendre sur un trottoir à Alger alors que vraiment ça ne le regardait pas cette histoire, lui qui était un appelé du contingent.
Il faudrait tourner la page et passer à autre chose.
Je ne vois pas ce que cette affiche sur le blanc est sale vient faire là, je ne pousse pas le masochisme jusqu'à avoir honte de ma couleur de peau et à la renier. Arrêtez de penser que je suis un antifa extrémiste borné et de me prêter a priori les mêmes opinions que la frange la plus extrémiste de l'extrême gauche, ou je vais être forcé de vous placer définitivement dans la catégorie des néo-nazis incurables à la sylvain moi aussi. J'en serais peiné car contrairement à lui vous savez réfléchir.
@ sylvain
Pauvre naïf, ça fait longtemps que le moratoire police-dealers est instauré, si vous alliez acheter du shit au pied des barres d'immeubles vous vous rendriez compte. A Grigny que je sache la spécialité des délinquants au carrefour du drame était le braquage des voitures, pas le deal. Je n'ai jamais entendu parler de violences envers les policiers commises par des dealers, les quartiers où le shit est en vente libre sont bien connus de la police qui y patrouille rituellement de temps à autre.
Vraiment ces frontières jamais sortis de leur trou pavillonnaire, c'est à mourir de rire !
Rédigé par : Tomas | 24 octobre 2016 à 23:20
@ Catherine JACOB
"Bref, mon humble opinion est que j’écouterai les doléances de ces fonctionnaires !"
Eh bien, entre ceux qui n'aiment pas les policiers parce qu'ils assurent l'ordre (mal vu par une partie de la gauche) et ceux qui les battent froid parce que fonctionnaires (une partie de la droite fait une allergie aux fonctionnaires), les pauvres policiers ont du souci à se faire. Je comprends combien ils ont besoin de rencontrer de la compréhension quand ils en trouvent si peu.
En temps habituel, ils doivent ne pas le prendre trop mal, mais là... Ils servent de cible et quoi ? C'est le moment qu'on choisit pour leur sortir qu'ils ne sont pas parfaits.
Chaque chose en son temps, et si nous devons toujours réagir face à tous les abus, n'accablons pas les gens de n'être pas autre chose que des êtres d'imperfection, comme nous.
Rédigé par : Noblejoué | 24 octobre 2016 à 20:32
@Tomas | 24 octobre 2016 à 00:05 pour en finir avec ce hors sujet
"Les pieds noirs devaient avoir des choses à se reprocher pour partir ainsi après les accords d'Evian."
Mais non Tomas ceux qui avaient des choses à se reprocher avaient déjà déménagé.
Mon épouse avait comme copain d'enfance son voisin Daïba (elle a les photos). Le père de ce gosse faisait partie du FLN et sa mère était une grande copine de ma belle-mère. On n'était pas chez les colons, là... maisonnettes identiques dans un petit village.
Et puis quand un soir la mère de Daïba vient voir madame Sanchez pour lui dire : "Antoinette il faut que vous partiez "ils" vont venir chez vous !", vous faites quoi monsieur l'insolent ? vous négociez ? sachant que l'armée avait déjà déserté le camp militaire pas loin ?
Je suppose donc que dans la rue si quelqu'un sort un couteau et que vous détalez comme un lapin c'est uniquement parce que vous avez quelque chose à vous reprocher ?
http://www.fdesouche.com/miniatures/620x400/781425.jpg
Eh oui désolé vous ne trouverez pas ce genre de choses dans vos médias préférés.
PS : Les patronymes sont vrais comme les faits.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 octobre 2016 à 11:26
@Catherine JACOB | 24 octobre 2016 à 09:29
"La lutte antiterroriste ne me paraît plus être de leur ressort, ils n’en ont pas les moyens ! Soit dit clairement !!"
Mais non voyons ce n'est pas leur rôle, ils ne doivent s'en tenir, d'après l'Evangile selon Saint Tomas Gaspary, qu'à se laisser caillasser, tabasser et cramer ; d'ailleurs une mesure d'importance va être enfin prise pour dissuader les dealers et les racailles de leur lancer des cocktails Molotov : les combinaisons et uniformes ignifugés, je préconise en plus d'équiper ces vêtements de détecteurs de fumée, tout le monde sait que les policiers en faction font la sieste dans leur voiture de fonction donc ils seraient réveillés en douceur avant le drame.
En outre, il faudrait aussi organiser un moratoire Police-dealers demandant à ces derniers d'être plus conciliants et de s'équiper de cocktails Molotov moins agressifs avec programmateurs-minuterie en option :
Pour 500 g :
Poulet bleu compter 20 minutes
Poulet saignant 30 minutes
Poulet à point 45 minutes
Rédigé par : sylvain | 24 octobre 2016 à 11:11
« Le peuple policier n'a pas les mains moins propres et l'esprit moins digne que ceux de la magistrature. Ce n'est pas lui qui a installé le Mur des cons ! »
Nous y revoilà !
« Le peuple policier s'est mis en branle sur un mode singulier. Assumant d'encourir le reproche de l'illégalité parce que, à force de n'être pas entendu ni soutenu par les voies normales, il n'avait plus d'autre choix. »
Ne pas avoir d’autre choix vous semble-t-il vraiment pouvoir tout justifier ? Quelle ouverture vous offririez par là à l’avocat de la défense si vous étiez toujours en activité !
Bref, mon humble opinion est que j’écouterai les doléances de ces fonctionnaires ! lorsqu’ils recevrons tous une formation correcte, quand ils n’auront plus de brebis galeuse dans leur hiérarchie et surtout quand ils n’auront plus aucune hésitation à faire le ménage dans leurs propres rangs du service le plus ordinaire aux services les plus contestables, soit dit pour rester soft, dès que leur tâche de faire respecter les droits citoyens quand ils sont en danger démocratique leur paraîtra avec courage le leur commander.
Leur premier mot d’ordre doit être d’obéir avant d’être de défiler !
La lutte antiterroriste ne me paraît plus être de leur ressort, ils n’en ont pas les moyens ! Soit dit clairement !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 octobre 2016 à 09:29
@ Valery
Tiens donc, ce serait mon seul devoir d'être aveuglément solidaire d'une police dont je persiste à penser qu'elle n'a rien d'exemplaire ? Mais en vertu de quoi ? Je maintiens ce que j'ai écrit sur la police, je n'ai rien à retirer, qu'elle balaye devant sa porte d'abord. Vous vous souvenez du pataquès qu'ils ont fait quand on les a contraints à porter un numéro matricule pour éviter les contrôles à répétition ?
Bien sûr que je compatis avec les enseignants et les policiers qui se font attaquer, que je condamne toute forme d'agression et de violence, et que je suis pour une réponse pénale ferme pour les agresseurs de fonctionnaires. Mais ce papier étant consacré à la police, j'ai cru bon d'axer mon propos sur celle-ci. Ca suffit de les présenter en pauvres victimes en passant à l'as tous leurs errements, lisez donc les articles que j'ai mis en lien dans mes posts si vous voulez avoir une idée, et soyez sûr que c'est la partie émergée de l'iceberg.
Dois-je ajouter une énième fois que je ne suis pas de ceux qui pensent que la guerre civile nous menace, encore une invention de médias en mal de sensation. Le problème des banlieues n'est pas nouveau et ses manifestations sont connues depuis les années 80. Il n'est pas insurmontable pour peu qu'on s'en donne les moyens mais on ne le fait pas. Et toutes les banlieues ne sont pas des coupe-gorge où personne ne peut entrer ni la police, j'ai habité trois ans en zone de sécurité prioritaire sans avoir le moindre souci malgré mon visage pâle et mes yeux bleus. La France n'est pas l'Afghanistan, malgré ce que certains, y compris ici, essayent de faire croire. C'est un pays sûr et prospère à l'échelle du monde, n'en déplaise à ceux qui ne seraient pas d'accord, même si nous avons nos problèmes qu'il faut régler.
Je ne vais donc pas me perdre en belles phrases larmoyantes sur le déclin de notre nation, je me contenterai de respecter l'ordre public et de payer consciencieusement mes impôts, je ne pense pas qu'on doive exiger davantage de moi ni des autres.
Rédigé par : Tomas | 24 octobre 2016 à 00:05
@Tomas
"Tiens au fait il y avait plein de femmes voilées en Algérie dans les années 60 contrairement à ce que vous avez affirmé l'autre jour"
J'ai vécu trois ans en Algérie comme coopérant entre 1977 et 1980. Je parle de ce que j'ai vu, lu et entendu sans aucun filtre.
Il n'y avait pas une jeune fille ou une jeune femme voilée à la fac ni au lycée, ni dans les écoles.
Les seules à porter le haïk, tissu en soie grège avec la voilette, étaient les femmes âgées...
Sinon, pour revenir au sujet, je n'ai jamais eu à me plaindre de la police française, sauf une fois.
Mon fils s'étant fait menacer de mort dans les rues d'une station balnéaire bien connue par un beauf automobiliste mécontent d'être gêné par un gamin à vélo, je me suis rendu au commissariat nanti d'un témoignage écrit et du numéro d'immatriculation de la voiture.
Le commandant de police a refusé catégoriquement de prendre ma plainte en considération au motif qu'il n'y avait pas d'infraction constatée.
J'aurais dû lui demander la main courante !
Ce même policier a également envoyé balader une touriste britannique qui avait été détroussée peu de temps auparavant.
J'en ai conçu une forte honte pour la réputation de ce commissariat.
Rédigé par : caroff | 23 octobre 2016 à 23:27