J'ai encore dans l'oreille la pétition de principe du président de la République salle Wagram. La démocratie sera la plus forte, la démocratie vaincra.
Pour lutter contre le terrorisme, on avait le droit de douter de ce volontarisme du verbe destiné à tenir pour établi ce qui était justement problématique.
Depuis quelques semaines, l'inquiétude du citoyen s'est déplacée parce que des événements, des manifestations, des agressions, des attaques, un changement radical de la nature du désordre et de la violence ont fait apparaître des bouleversements inédits. Il est clair que, sous ce quinquennat, nous sommes sortis de la normalité évidemment contrastée d'un pays même bien gouverné pour entrer dans la crainte de plus en plus stressante d'une impuissance de la République, d'une faiblesse de notre démocratie.
Les violences massives, organisées et parfois criminelles, qui s'en prennent notamment aux fonctionnaires de police comme dans l'Essonne, les attaques d'établissements scolaires, les agressions quotidiennes contre le corps enseignant, même un proviseur molesté, la fin de l'impunité des médecins et des pompiers ne relèvent plus des transgressions ordinaires mais mettent directement en cause la capacité de résistance de l'Etat, testent ses aptitudes à la fermeté ou sa propension à laisser s'accomplir ce qu'il ne sait plus, ne peut plus empêcher (Le Figaro).
Qu'on cesse également de se tromper d'ennemi, par exemple en se demandant "où sont passés les profs" alors que l'une des tragédies actuelles est de les voir si peu respectés et même frappés ! (Le Parisien)
Qu'une manifestation de 500 policiers sur les Champs-Elysées au cours de la nuit du 17 au 18 octobre se soit déroulée dans l'urgence et l'exaspération est l'un des signes les plus éclatants de cette modification d'atmosphère comme les rassemblements de solidarité et de soutien, à Evry, Paris et Marseille, qui l'ont suivie. Ce n'est plus une simple fronde mais il y a là comme un parfum de révolution (Le Point).
Il y a des enseignements à tirer de ce qui se dégage des échanges les plus chaleureux comme des controverses les plus vives. Pour les premiers je me rappelle un couple d'amis très chers qui, face au constat accablant d'une réalité nationale angoissante et déprimante, semblait considérer qu'il suffirait d'une exemplaire autorité de l'Etat et d'une implacable et constante sévérité ne laissant rien sans sanction nulle part pour que le redressement s'opère et que la France retrouve la paix.
Leur intelligence ne s'arrêtait pas à la facilité des "il n'y a qu'à" et ne sous-estimait pas les difficultés de la tâche mais je ne parvenais pas à les approuver tant leur fermeté abstraite semblait oublier tous les obstacles qu'une démocratie représentative accumule sur le chemin d'une rigueur efficace à tout coup et partout.
Sans même rêver d'un monde d'où toute transgression serait éradiquée, en demeurant forcément dans le cadre imparfait du nôtre, je suis persuadé que pour les agressions récentes les plus graves, les enquêtes et instructions aboutiront à des interpellations puis, ultérieurement, à certaines condamnations ; mais cet optimisme suppose, outre l'existence de preuves suffisamment précises, une collaboration police-magistrature rien moins qu'assurée, le seconde étant si peu en empathie avec le dur et éprouvant métier de la première prenant le réel de plein fouet.
Il implique aussi que les oppositions politiques et les doléances médiatiques ne viennent pas sans cesse troubler la vigueur de la chaîne pénale.
J'admets que ponctuellement un Etat, si beaucoup de conditions sont réunies, a la possibilité de manifester sa force et de réprimer les délits, les crimes ou même les incivilités, terme délicieux donnant l'impression que le vocabulaire est capable de civiliser la réalité brute. Ainsi le Premier ministre est-il dans son rôle quand il affirme que "l'Etat poursuivra sans relâche les auteurs". Bien le moins !
Il y aura des avancées qui rassureront temporairement mais quand, avec des malfaisances collectives, ici ou là on s'ébat dans la France comme si elle était un terrain de jeu livré à la folie destructrice et coupable de minorités qui n'ont plus peur de rien, que peut faire l'Etat ? Le plus souvent, constater, déplorer, bomber le torse, compter sur la police et sur les juges puis attendre la suite. Inéluctable, imprévisible, de la part de voyous et de bandes qui ont pour objectif de saper les moyens même de leur possible identification et de sauver leurs trafics.
Que pèse, face à ces impunités quasiment et fatalement obligatoires - ces groupes protégés par leur nombre même - l'autorité affichée de l'Etat ? Rien ou presque rien. Comment l'évoquer même au regard de ces cités de non-droit qui la narguent ?
La démocratie même la plus efficiente, active, réactive, ni naïve ni féroce, ne sera jamais à la hauteur de ce qu'exigerait notre pays. Les fauteurs de troubles, délinquants et criminels sont lestés, à chaque fois davantage, de l'impuissance des services régaliens de l'Etat à les mettre hors d'état de nuire.
La démocratie, dans la meilleure de ses définitions, est caractérisée par tout ce qu'elle peut se permettre pour se défendre, limitée par tout ce qu'elle doit s'interdire à cause de sa nature. On devine les piètres résultats d'une politique ainsi contrariée.
Pourtant, que proposer d'autre sinon une République qui offrirait moins de garanties aux transgresseurs mais plus de droits aux honnêtes gens ? Toujours dans l'espace démocratique avec ses valeurs, ses principes et son inévitable passif... Des gouvernants plus compétents, une police mieux armée, pourvue et défendue, une magistrature plus solidaire, des médias moins mécaniquement critiques.
Si j'osais, j'irais jusqu'à soutenir qu'une démocratie, face à un pire multiplié et multiforme de plus en plus violent, sans le moindre frein éthique et humain, est impuissante par principe parce qu'elle ne peut pas tout se permettre.
Mais que son contraire, un pouvoir totalitaire impitoyable serait un remède plus dommageable, plus insupportable que la rançon que nous payons pour avoir le bonheur de vivre en démocratie.
Moi je pense que NKM fera une très bonne présidente parce qu’elle est très belle !
Et puis elle n’a jamais dit de sottises comme par exemple que le mur des lamentations est musulman... ce qui est compris comme une insulte pour les arabes.
Rédigé par : Duval Uzan | 26 octobre 2016 à 00:39
Combien de temps nous sera-t-il encore permis d’écouter "Le roi David" et "La danse des morts" d’Arthur Honegger ?
Rédigé par : Duval Uzan | 25 octobre 2016 à 23:41
@Garry Gaspary à 09:47
Dites, ça vous dirait de faire un petit voyage en aller simple ? Je vous propose, billet offert, sur l'île des Gaspoury ou l'île des Abrutis. C'est à 10 000 kilomètres des christianisés intelligents.
Bon voyage parmi vos semblables radislamisés.
Rédigé par : Ellen | 22 octobre 2016 à 12:22
@ breizmabro
Si c'est un ciel vide qui nous amène l'hiver alors le néant vaut deux fois plus que l'être.
@ Claude Luçon
Vous êtes bien trop informé pour ne pas être complètement abruti.
Regardez, moi, par exemple, n'ayant jamais ouvert un bouquin de P. Bilger, je n'ai ainsi aucun besoin d'un maître de la désinformation pour appréhender correctement le monde de la Justice ou de la police...
Rédigé par : Garry Gaspary | 22 octobre 2016 à 09:47
Claude Luçon | 21 octobre 2016 à 00:44
"Vous avez l'air d'en vouloir à ce "général" Didier Tauzin. Seriez-vous antimilitariste ? Les titres en France sont importants. Si votre plombier à la retraite devient Président d'une association de pêcheurs et chasseurs ou du club de pétanque de son village, on lui balancera du "Monsieur le Président" en toutes occasions."
Je n'ai pas l'air d'en vouloir à Tauzin. J'en veux à Tauzin, et j'ai raison de lui en vouloir : il me semble que je viens d'expliquer, en long et en large, pourquoi je lui en veux.
Si vous n'en voulez pas à Tauzin, si vous en pincez pour Tauzin, si vous pensez que Tauzin est la meilleure chose qui nous soit arrivée depuis l'invention du pain grillé, il vous appartient d'expliquer pourquoi c'est un grand homme, au lieu de me sortir cette phraséologie gauchiste idiote qui commence par faire du psychologisme à la noix, puis qui sous-entend que votre interlocuteur est un imbécile mû avant tout par des passions irrationnelles voire suspectes, en sorte que les arguments qu'il apporte sur la table n'auraient pas à être pris en compte.
Tauzin raconte des sottises aussi grosses que lui, et c'est pour cela que je lui en veux, à juste titre. N'inversez pas les causes et les conséquences.
Je serais antimilitariste ? Et alors ? On n'aurait pas le droit d'être antimilitariste ? Et quel serait le rapport ? Je viens d'écrire que Tauzin est un faux général parce qu'il a peur de la guerre, et vous m'accusez d'être antimilitariste ?
Je me méfie des sauveurs galonnés, c'est assez différent. Je suis opposé au fantasme du coup d'Etat militaire qui titille délicieusement les Français, parce que, n'est-ce pas, de Gaulle était un dieu vivant, et que si seulement l'armée pouvait nous nettoyer tout ça... Je suis aussi opposé aux traîtres dans l'armée, et à ce titre je constate avec inquiétude la profonde pénétration de l'espionnage russe au sein des officiers supérieurs (mais en semi-retraite). Peut-être, quitte à être vraiment réactionnaires, devrions-nous prendre exemple chez Erdogan, qui n'a pas hésité à mettre à la porte, pour déloyauté, des dizaines de milliers de responsables, civils et militaires ?
Vous me dites que les titres en France sont importants. C'est bien le problème ! C'est justement pour ça qu'on est dans la mouise : parce que les Français se payent de mots, parce que le président de la société de pêche de Mézy-les-Farfougnettes serait insulté de ne pas être appelé Monsieur le Président, et parce que le réactionnariat se gargarise d'avoir des "généraux" dans sa manche, qui sont peut-être compétents dans leur spécialité, mais qui, lorsqu'il s'agit de politique, ont l'air fin comme une valise sans poignée.
Maintenant, s'il y a un truc que j'ai raté dans la philosophie politique du "général" Tauzin, si quelque fulgurance cachée m'avait échappé, qu'est-ce qui vous empêche de la désigner à l'admiration des foules ?
Ce n'est certainement pas son passage gauchiste et pleurnichard sur la nécessaire subvention de l'Afrique par le cochon de Blanc occidental qui serait à même de me faire changer d'avis. J'ai eu la charité de ne pas relever cette déclaration, vous jugez utile de la souligner, eh bien, allons-y : je ne crois pas que cela va relever le prestige de l'armée françouése à la retraite.
Je rappelle quand même que le "général" Tauzin, pour fixer les idées, est un gros facho. Relativement. Par rapport à la carte politique française. Et il nous sort, sur l'Afrique, le couplet larmoyant du gauchiste de base ?
Donc si je comprends bien, c'est toujours la faute de l'homme blanc : quand il colonise les Noirs, c'est sa faute, car la colonisation c'est mal. Et quand il décolonise, c'est sa faute aussi, parce qu'il décolonise trop vite ! En fait, il faudrait qu'il soit en Afrique, sans y être, tout en y étant. Il faudrait qu'il ouvre le robinet à pognon, mais sans être le maître, en acceptant d'être, lui, colonisé à domicile, et en plus en s'excusant.
Je crois que ça ne va pas être possible. Celui qui paye, commande. Vous ne voulez pas qu'on commande ? Eh bien, on ne paye plus. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles nous avons accordé l'indépendance à l'Algérie : elle nous coûtait trop cher.
Au demeurant, la subvention n'est pas, non plus, dans l'intérêt des Africains. Même les Africains commencent à le reconnaître. L'assistanat étranger encourage l'Afrique dans la paresse, dans l'économie de pillage, dans la corruption. Il nourrit une oligarchie qui vit dans un luxe insolent, il fait vivre une armée de parasites fonctionnaires de "l'humanitaire", il empêche le développement et la prise de responsabilité. Et de toutes façons, nous n'avons plus les moyens.
D'ailleurs, cet argent, nous en avons besoin pour nous défendre des Africains : pour construire un mur à la Trump autour de l'Europe, et pour financer une marine destinée à empêcher les immigrés de nous envahir, au lieu de les y encourager. Que ces messieurs cultivent leur culture, chez eux, à l'abri de la funeste démocratie occidentale : je suis tout à fait d'accord. Qu'ils s'occupent de développer le népotisme, le tribalisme, la corruption, la superstition, le cannibalisme, la sorcellerie, la mutilation médicinale, le meurtre rituel... Aucun problème, à condition qu'ils ne s'avisent pas de nous en faire bénéficier.
Les élucubrations crypto-soixante-huitardes du "général" Tauzin, selon lesquelles il faudrait que la France déverse, sur l'Afrique, un argent qu'elle n'a pas, afin de développer la "culture" africaine (?)...
J'ai bien remarqué que le "général" Tauzin, lui, se dévoue corps et âme à de bonnes oeuvres envers les petits n'Africains. C'est beau. C'est grand. C'est son problème. Qu'il le fasse avec son pognon (qui est le nôtre, en passant : il est fonctionnaire, et pas trop mal loti sur le plan de la retraite). Qu'il ne nous demande pas, en plus, de soigner sa belle âme avec l'argent gratuit des autres.
Il faudrait mettre de l'argent dans l'Afrique ? Peut-être, mais pour investir, alors. Pour que cela nous rapporte. Comme les Chinois. Et cela, c'est aux entreprises privées de le faire. Pas à l'Etat obèse, qui jette déjà de l'argent partout.
Lisez donc cette interview de près. C'est tout de même fabuleux de prendre autant de place pour dire aussi peu de choses. Et les rares qu'il dit sont soit des banalités de comptoir de bistrot, soit des sottises kilométriques.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 octobre 2016 à 21:30
@breizmabro | 21 octobre 2016 à 10:00
"Heureusement qu'il existe les traitements de textes !"
Est-il possible de faire remarque plus stupide ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 octobre 2016 à 17:49
@ Garry Gaspary | 21 octobre 2016 à 07:36
A "Vous êtes vraiment le maître de la désinformation", vous répondez : "C'est clair que non puisque si tel était le cas, j'arriverais à redonner de l'intelligence même à quelqu'un comme vous."
Calmez-vous ! Détendez-vous !
Recruté deux fois par des chasseurs de têtes, j'ai à chaque fois été soumis à une évaluation de mon QI, j'en connais donc exactement sa valeur.
Je n'ai pas besoin de votre aide dans ce domaine, continuez à vous concentrez sur votre propre intelligence, ce sera plus utile.
Rédigé par : Claude Luçon | 21 octobre 2016 à 17:00
@ catherine A. 21 octobre 2016 à 12:01
"La faiblesse - ou la grandeur - des démocraties est me semble-t-il par essence de protéger ses propres ennemis"
Une démocratie est gouvernée selon un mode qui permet à tous les citoyens de choisir leurs représentants par des élections où chacun a une voix. Ce type de gouvernement par le peuple n'est pas supposé protéger spécialement ses propres ennemis. La SDN et l'ONU ont édicté des règles internationales pour les temps de guerre, la façon de traiter les prisonniers, les populations civiles etc., avec un tribunal international pour juger les crimes de guerre.
(Toutes les républiques ne sont pas des démocraties. Certaines sont des oligarchies, comme la Rome antique, ou des dictatures, comme Cuba. Et certaines démocraties ne sont pas des républiques comme la Belgique ou le Royaume-Uni)
Rédigé par : Lucile | 21 octobre 2016 à 16:30
"Les policiers ne sont pas assez payés pour les services qu'ils rendent" (Alain, philosophe français)
Et selon un policier actuel : "On ne peut pas se laisser brûler pour 1300 euros par mois".
Se laisser brûler, ou recevoir des briques, des parpaings, des coups de barre de fer, des pluies de cailloux, des crachats agrémentés d'insultes, et entendre des gens qui viennent dire : "Ce sont les risques du métier"...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 octobre 2016 à 15:59
@Jabiru | 20 octobre 2016 à 12:51
Hier dans ma grande ville je me fais dépasser à grande vitesse par un véhicule de petite cylindrée, dépassements à suivre sur la voie de gauche face aux autres, passage au feu rouge avec gros risque pour les piétons...
La voiture se dirige vers le centre ville et je suis à proximité du commissariat principal. Ayant relevé les numéros minéralogique et caractéristiques du véhicule, avec cinq personnes à bord et un chien, je m'empresse d'aller porter l'info au commissariat précité.
Première porte, je sonne et attends que la précédente personne dans le sas l'évacue en entrant dans le commissariat. Je passe donc la première porte du sas, et sonne à la seconde porte. A ce moment on me crie dessus : "ATTENDS !!". La voix venant du policier posté à l'intérieur. Etant entré je m'adresse à ce policer et lui tend le bout de papier en lui expliquant les raisons de ma venue. Après m'avoir ordonné d'ouvrir ma petite sacoche (ce que j'ai trouvé normal), il m'a prié d'aller faire la queue. En fait aller s'asseoir parmi la cinquantaine de personnes présentes. J'ai posé mon papier sur le dessus (ex-cendrier) d'une poubelle haute qui se trouvait là, et ai demandé à ressortir en priant ce monsieur de bien vouloir excuser ma naïveté.
Rédigé par : fugace | 21 octobre 2016 à 13:54
@catherine A
faut-il pour autant flinguer tous les corbeaux ?
Entre flinguer tous les corbeaux et les surprotéger en les encourageant à arracher des yeux au détriment de la population, qui elle n'aurait donc pas le droit d'être protégée, il existe une marge de taille.
Rédigé par : Exilé | 21 octobre 2016 à 13:01
@Exilé
La faiblesse - ou la grandeur - des démocraties est me semble-t-il par essence de protéger ses propres ennemis ce qui parfois peut être incompréhensible, voire révoltant. Je pense souvent à ce dicton espagnol "cria cuervos y te sacaron los ojos" (élève des corbeaux et ils t'arracheront les yeux) mais faut-il pour autant flinguer tous les corbeaux ? En Corée du Nord la réponse est oui.
Rédigé par : catherine A. Donc finalement... (2) | 21 octobre 2016 à 12:01
@ sylvain | 21 octobre 2016 à 10:01
"Bravo la gauche, grâce à vous la société a fait un grand bond(...)"
Ou, parodiant un certain Houphouët-Boigny ils disent (les socialos) "nous sommes au bord du gouffre, nous allons faire un grand pas en avant"...
Vous, vous dites "un bond". C'est mieux et ça leur ressemble plus :-D
Rédigé par : breizmabro | 21 octobre 2016 à 11:03
@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
Merci de toutes ces informations sur Monsieur Poisson ; ainsi on en apprend plus sur lui en lisant Justice au Singulier qu'en l'écoutant parler de son programme à la télé ! Je n'aurais pas voté pour lui. Il a plu parce qu'on ne le connaissait pas, et parce qu'il évitait de se mouiller.
Rédigé par : Lucile | 21 octobre 2016 à 10:16
Enfin une bonne nouvelle : après le LGBT, que mon beauf frontiste christianisé appelle : "La Grosse B... pour Tous", v'là que nos Degauche réclament sur le même modèle le LCPT : Le Cannabis Pour Tous !
Bravo la gauche, grâce à vous la société a fait un grand bond en avant très progressiste avant-gardiste en faveur des communautés polysexuelles, multisexuelles, diversités sexuelles, de l'eugénisme des théoriciens du Genre et des camps de concentration de drogués camés shootés, futurs musées des horreurs socialistes, renommées pudiquement "salles de shoot".
Il faut vous empailler, chers de gauche, je ne sais pas si dans le futur on trouvera des citoyens aussi détraqués et pervers que vous.
Rédigé par : sylvain | 21 octobre 2016 à 10:01
@ Garry Gaspary | 21 octobre 2016 à 07:36
Vous pouvez étayer votre pensée chancelante ?
@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
Heureusement qu'il existe les traitements de textes ! Vous êtes décidément un incorrigible phraseur.
Rédigé par : breizmabro | 21 octobre 2016 à 10:00
@ Noblejoué | 20 octobre 2016 à 21:27
"Il nous faut l'Homme miracle, l'Homme providentiel qui fera tomber la pluie"
Alors vous l'avez trouvé ! Depuis que Hollande a été élu et que son aile gauche (d'avion) a été foudroyée (prémonition ?), il n'a jamais autant plu ses jours de sortie.
Il faut revoir, sans rire, sa prestation à l'Ile de Sein (pourtant habituée aux grandes marrades (oups, je voulais dire : marée ;))
Rédigé par : breizmabro | 21 octobre 2016 à 09:50
@Solon
Le problème de notre pays est aujourd'hui une question de singulier ou de pluriel.
Faut-il privilégier le droit (sans s) ? Ou les droits, de l'homme, des minorités, des uns et des autres.
En fait, ce n'est pas uniquement une question de pluriel mais d'adaptation pratique d'un principe éthéré.
Cet Homme porté au pinacle dans la déclaration éponyme, est un homme abstrait, générique, avec un petit côté adversaire de Dieu dont il se serait affranchi lors des sombres « Lumières » pour affirmer sa prétendue liberté.
Mais il existe effectivement une différence entre les « droits de l'Homme » et les droits des hommes.
En pratique, dans la vraie vie, ce sont les droits de l'homme Pierre qui s'opposent aux droits de l'homme Paul, et souvent de manière brutale et sauvage, surtout dans « notre démocratie ».
Rédigé par : Exilé | 21 octobre 2016 à 09:46
..."les fruits de vos semailles"... (G. Gaspary)
Ca, c'est du vocabulaire de christianisé Monsieur !
Allé, allé, circulation.
Rédigé par : calamity jane | 21 octobre 2016 à 09:15
http://www.penseesdepascal.fr/Raisons/Raisons2-moderne.php
"Les seules règles universelles sont les lois du pays aux choses ordinaires, et la pluralité aux autres. D’où vient cela ? De la force qui y est.
Et de là vient que les rois, qui ont la force d’ailleurs, ne suivent pas la pluralité de leurs ministres.
Sans doute l’égalité des biens est juste, mais ne pouvant faire qu’il soit force d’obéir à la justice, on a fait qu’il soit juste d’obéir à la force. Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que la justice et la force fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien.
La Sagesse nous envoie à l’enfance. Nisi efficiamini sicut parvuli."
Preuves de Jésus-Christ 11 (Laf. 308, Sel. 339) : "à l’inverse de ce monde, dans le royaume de Dieu, qui est l’ordre de la sagesse, la grandeur dépend de l’humilité et de la ressemblance à l’enfance. "
"Le génie n'est que l'enfance nettement formulée, douée maintenant, pour s'exprimer, d'organes virils et puissants."
Les Paradis artificiels (1860)
Charles Baudelaire
Rédigé par : Aliocha | 21 octobre 2016 à 08:48
@ breizmabro
Si le ciel est vide, Allah serait au moins deux fois plus grand qu'on ne le dit.
@ Claude Luçon
Vous êtes vraiment le maître de la désinformation
C'est clair que non puisque si tel était le cas, j'arriverais à redonner de l'intelligence même à quelqu'un comme vous.
@ Franck Boizard
les de-souche sont déjà vaincus.
Pour être vaincus, il faut avoir eu le courage d'avoir jamais livré bataille...
J'éprouve néanmoins aujourd'hui une pensée émue pour ceux qui, comme vous, étaient persuadés que les forces de l'ordre étaient prêtes à faire la sale besogne à leur place.
Les policiers ont donc peur, presque autant que vous. Ils ont peur parce que le climat social est complètement pourri. Et il a été complètement pourri par les sans-dents de votre espèce trop faibles pour réussir à vivre dans une société pourtant encore bien trop christianisée et donc elle-même trop faible pour ne pas les laisser simplement mourir.
Vous êtes en train de récolter les fruits de vos semailles : vous avez sapé l'ordre national et plus personne n'est là pour vous protéger.
Priez, Franck Boizard, priez comme Zemmour pour qu'Allah soit plein de miséricorde !
Rédigé par : Garry Gaspary | 21 octobre 2016 à 07:36
Cher Philippe,
Ce n'est pas parce que notre démocratie est maltraitée par Hollande et sa bande d'incompétents que l'impuissance d'une démocratie est démontrée.
Le manque d'anticipation et de clarté tue la démocratie.
Toutes ces hésitations pour définir clairement les valeurs d'un pays ont fait perdre de vue et même de sens les priorités.
La démocratie est devenu un jouet, observé dans un kaléidoscope.
La réflexion a quitté le terrain. Idem pour l'action.
Que veut dire par exemple rechercher l'unité, en ne cessant de cliver sur des territoires émotionnels ?
A ce jour, l'unité ne vit que dans la sidération des Français devant les massacres.
Peut-on continuer à supporter un individu installé dans le déni à un poste présidentiel, méprisant la justice, la police, les enseignants, les parlementaires, les sportifs, les syndicalistes et évoluant dans un jeu trouble de la séduction envers les journalistes et les associations communautaires ?
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 21 octobre 2016 à 01:41
@ Tipaza
Oui, merci. Et cette phrase : "Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste".
Ça se confond dans mon souvenir avec un autre texte disant que la condition pour que la force se maintienne au pouvoir, est qu'elle se présente aussitôt comme une victoire du bon droit. Mais je ne sais plus qui en est l'auteur, peut-être Hegel ou Marx !! Dans un texte attribué à Pascal après sa mort, cette citation : "C’est pourquoi le plus sage des législateurs disait que, pour le bien des hommes, il faut souvent les piper. (…) Il ne faut pas qu’il (l'homme) sente la vérité de l’usurpation ; elle a été introduite autrefois sans raison, elle est devenue raisonnable ; il faut la faire regarder comme authentique, éternelle, et en cacher le commencement si on ne veut qu’elle ne prenne bientôt fin". Le but de l'acceptation des lois étant la préservation de la paix.
Nous idéalisons bien davantage la loi, de nos jours, en démocratie, que ne le faisaient des gens comme Montaigne, Pascal, Spinoza, qui la relativisaient mais estimaient raisonnable (et prudent) de s'y conformer, avec beaucoup de pragmatisme. Montaigne distingue, et parfois oppose, la conscience morale et l'obéissance à la loi. Spinoza et Machiavel faisaient appel à la raison du monarque pour l'inciter à ne soumettre le peuple qu'à des lois sensées. Le peuple s'y conforme mais en pense qu'il veut.
Spinoza fait la différence entre le droit naturel de chacun et celui que nous accorde l'État : "Si chacun par un droit imprescriptible de la nature est le maître de ses pensées, n'en résulte-t-il pas qu'on ne pourra jamais dans un Etat essayer, sans les suites les plus déplorables, d'obliger les hommes dont les pensées et les sentiments sont si divers et même si opposés, à ne parler que conformément aux prescriptions du pouvoir suprême ?" (Traité théologico-politique. On établit que dans un état libre, chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de dire ce qu'il pense. Chapitre XX). Il explique que "ce sera un gouvernement violent que celui qui refusera aux citoyens la liberté d'exprimer( ...) leurs opinions... Chacun résigne le droit qu'il a d'agir mais non le droit qu'il a de raisonner et de juger... Les lois qui concernent les opinions s'adressent non pas à des coupables mais à des hommes libres, au lieu de réprimer et de punir les méchants, elles ne font qu'irriter les honnêtes gens".
Si les législateurs qui, en notre nom, mettent au point une nouvelle fournée de lois pouvaient en prendre de la graine.
Rédigé par : Lucile | 21 octobre 2016 à 00:57
@ Exilé | 20 octobre 2016 à 20:41
Avec un pseudonyme pareil vous devez avoir voyagé ?
J'ai vécu et travaillé, entre autres, en Italie, Grande-Bretagne, Canada et Etats-Unis et c'est précisément à eux que je faisais référence.
Au cours de la campagne présidentielle US de 2008, FoxNews, en particulier Bill O'Reilly, qui soutenait McCain et critiquait Obama pour vouloir instituer un système de protection santé universel, démolissait quotidiennement les systèmes de santé britannique, italien et canadien mais n'a pas une seule fois parlé de notre Sécu et pourtant O'Reilly ne cachait pas ses sentiments anti-français, surtout après le discours de Villepin à l'ONU à propos de l'Irak.
Mais je suis aussi passé par Nigeria, Iran, Algérie, Bahreïn, Ethiopie et Somalie, je pense que vous admettrez que ceux-là au moins envient notre système.
Rentré en France en 2009 je n'ai jamais eu de problème pour trouver les soins dont j'avais besoin, j'ai dû avoir de la chance.
@ Mitsahne | 20 octobre 2016 à 20:10
Je disais la même chose que vous mais en regardant le côté face, pas le côté pile, ce qui existe, devrait être mais ne l'est pas parce que nous sommes mal gouvernés.
J'aurais pu allonger la liste avec : héritage historique exceptionnel, qualité de nos artisans et ouvriers, construction de paquebots gigantesques, qualité de vie...
Le titre du texte de Philippe Bilger est :
"Notre démocratie impuissante par principe ou par incompétence ?"
C'est à cette question que j'essayais de répondre.
Lisez ce que j'écris ici à Exilé, c'est en fonction de cette expérience-là que je fondais mon argument.
Ce qui nous manque est un besoin de compétence évident du gouvernement parce que nous avons un gouvernement ethnique incompétent plutôt qu'un gouvernement d'experts qualifiés.
@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
Merci pour le site Tauzin.
Vous avez l'air d'en vouloir à ce "général" Didier Tauzin.
Seriez-vous antimilitariste ?
Les titres en France sont importants. Si votre plombier à la retraite devient Président d'une association de pêcheurs et chasseurs ou du club de pétanque de son village on lui balancera du "Monsieur le Président" en toutes occasions.
Didier Tauzin dit aussi :
"Une fois le contrôle de nos frontières assuré, nous devons impérativement lancer un grand plan d’aide au développement de l’Afrique. Antithèse du colonialisme, ce plan doit permettre de créer des partenariats avec les pays africains afin de les aider, non pas à établir des démocraties à l’occidentale comme le veut la doxa universaliste actuelle, mais à pacifier et stabiliser leur sociétés, lancer leur économie et assurer la pérennité de leurs cultures."
Or rien n'est plus vrai si nous voulons arrêter le tsunami humain qui nous menace. Il faut aller aider ces gens à se développer tout en tenant compte que leurs coutumes et traditions, étouffées par la colonisation, ont réapparu et sont à prendre en compte dans leur reconstruction...
S'il est un idéal pour les futures générations c'est précisément d'aider ces gens que l'on a décolonisés trop vite, avant de les avoir préparés à la complexité de la gestion des Etats modernes. Du jour au lendemain ils ont perdu les structures de gestion coloniale de leur nation et son devenus la proie du monde entier : USA, URSS, Allemagne, Chine, Japon, Grande-Bretagne, France, Brésil dans une concurrence effrénée à la fois politique et économique, des marchés devenus poires d'empoigne pour tous, des offres de financements mal contrôlées instituant une corruption officielle et débridée.
Nous répétons les mêmes erreurs en allant leur imposer notre conception d'un mode de vie pour lequel ils ne sont pas faits ni prêts. Nous recolonisons sous une autre forme, BHL est aujourd'hui un colonisateur tout en se prenant pour un pourfendeur de dictateurs. Le droit d'ingérence humanitaire de Kouchner est une forme de colonisation.
Ce que dit ce général est exprimé dans la Constitution américaine, à savoir que le citoyen est l'élément central de la République et qu'il appartient à lui seul de décider de son destin et avec ses concitoyens du destin de son pays. Une Constitution stable vieille de 240 ans parce que basée sur le citoyen, pas sur la politique. Nous ne pourrons pas en dire autant sur nos dernières 240 années.
Rédigé par : Claude Luçon | 21 octobre 2016 à 00:44
Nous sommes décidément bien seuls. Le dernier chef politique qui devait nous sauver, le bon Jean-Frédéric Poisson qui en a épaté tant, au cours du débat des primaires, par sa fraîcheur et son je ne sais quoi, s'avère être un antisémite du modèle catho-franchouille le plus ancien qui soit, et un cire-pompes à Poutine qui n'a rien de plus pressé que de nous livrer à la Russie.
Interrogé sur l'élection américaine, il dit voter contre Hillary Clinton, au motif qu'elle serait "soumise aux lobbies sionistes".
http://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/primaire-de-la-droite/primaire-a-droite-des-propos-juges-antisemites-de-jean-frederic-poisson-vont-etre-examines-par-la-commission-d-organisation_1881747.html
Omettant le fait que Donald Trump, lui aussi, soutient, non pas le "lobby sioniste" qui n'existe pas, mais le lobby juif et pro-israélien qui existe tout à fait officiellement, comme le montre sa conférence devant l'AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) :
http://time.com/4267058/donald-trump-aipac-speech-transcript/
Ce soutien est naturellement une excellente chose, même si la prestation du Donald devant l'AIPAC portait toute les marques de la démagogie politicienne la plus professionnelle qui soit ; jusqu'à ce petit chef-d'oeuvre de l'annonce, par Trump, que sa fille allait prochainement donner naissance à un "beau bébé juif" (grossière approximation qui aurait pu être vraie, si c'était son fils qui avait épousé une juive).
Plus "sioniste" que Trump lors de cette conférence, je vois mal comment ce serait possible ; donc pourquoi Poisson choisit-il de condamner Hillary Clinton pour le crime de "sionisme", et pas Donald Trump ? Une partie de la réponse se trouve dans l'association qu'il dénonce entre les "lobbies sionistes" et les "super financiers de Wall Street".
Le Salon Beige, qui ne rate pas une occasion de vaporiser son discret parfum d'antisémitisme de sacristie, ne s'y est pas trompé, et titre avec gourmandise : "Jean-Frédéric Poisson affole le CRIF". Quand le CRIF n'est pas content, c'est, forcément, motif à se réjouir, n'est-ce pas ?
http://www.lesalonbeige.fr/jean-frederic-poisson-affole-le-crif/
L'autre partie de la réponse se trouve dans le fait que Trump peut dire n'importe quoi, lui, y compris manifester le soutien le plus inconditionnel à Israël : cela ne compte pas, puisque il est le candidat des Soviétiques (en réalité, Poutine est plus vicieux que ça, et il tient aussi Hillary Clinton -- mais passons sur les détails).
En effet, Jean-Frédéric Poisson ne saurait se limiter à raffermir l'identité de la France ; il réclame "un grand traité de coopération entre l'Europe et la Russie". Quel genre de coopération ? Eh bien, celle qui entraînerait une sortie de la France du commandement intégré de l'OTAN... En somme, désarmer la France pour mieux la soumettre à la Russie.
Jean-Frédéric Poisson vient ainsi rejoindre la longue liste des agents d'influence du Kremlin en France, puisqu'il donne une conférence à Moscou, dans une semaine, à la Chambre de commerce et d'industrie franco-russe. Le président de cette dernière a été décoré par le ministère russe des Affaires étrangères. C'est l'une des courroies de transmission de la propagande poutiniste en France.
http://www.lesalonbeige.fr/jean-frederic-poisson-a-moscou/
Thème de la conférence annoncée par le Salon Beige (autre membre du nouveau Komintern poutiniste) : "Russie-France, la convergence de deux grandes nations européennes". Quelle convergence ? Celle qui met les deux pays sur une trajectoire de déclin remarquablement similaire ? Un déclin rythmé par la fuite des cerveaux, le refus d'assumer ses propres responsabilités dans ses difficultés, la nostalgie d'un passé impérial révolu, le rejet du libéralisme venu de l'étranger et accusé de tous les maux, et bien sûr l'anti-américanisme ?
Le comité de soutien à Jean-Frédéric Poisson en Russie, précise Le Salon Beige, est dirigé par Xavier Moreau. L'ineffable Xavier Moreau, ce faux expert en russologie, ce pauvre raté hystérique, faux "chef d'entreprise français" résidant à Moscou, chargé par les autorités soviétiques de diffuser en France la propagande poutiniste la plus hargneuse, la plus extrémiste et la plus déjantée, au moyen de "livres", "d'émissions" et de "conférences" sans queue ni tête qui se contredisent d'un jour à l'autre.
L'autre partie de son "travail" consistant à fournir un "toit" (au sens mafieux soviétique du terme) à des entreprises françaises souhaitant s'implanter en Russie, en échange d'une confortable commission dont une partie va aux apparatchiks qui contrôlent ce genre d'activités, et l'autre, bien sûr, atterrit dans sa poche.
Tout cela est très désintéressé, bien sûr, et mû essentiellement par les valeurs spirituelles et l'histoire chrétienne partagée de la France et de la Russie...
Dans le même club, s'exprimant dans les mêmes cercles, on trouve le "général" Didier Tauzin. Je mets général entre guillemets, parce que la vraie profession de ce monsieur est retraité. Quand un plombier est à la retraite, on ne dit pas Monsieur le Plombier, donc je ne vois pas pourquoi on donnerait du général à un grand-père en pull de cachemire qui tire sur sa pipe en nous donnant des conseils.
http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/General-Tauzin-il-est-evident-que-les-partis-politiques-ont-confisque-ce-qui-reste-de-democratie
On trouvera, dans l'interview de ce "candidat à l'élection présidentielle", qui n'est pas plus candidat que Coluche ne le fut en son temps, une stupéfiante enfilade de banalités "feelgood" : le type qui ne dit absolument rien, mais qui d'une manière ou d'une autre arrive à vous convaincre, à l'aide d'un bruit agréable et discret, que c'est lui le dirigeant qu'il vous faut.
Absolument rien, sauf, quand même : la France doit sortir de l'OTAN (décidément, c'est une manie...). C'est un peu curieux, pour un général. Et pourquoi donc, faudrait-il sortir de l'OTAN ? Parce qu'elle pourrait "nous entraîner dans des guerres aux résultats délétères".
Un général pusillanime à l'idée de faire la guerre ? Il y a arnaque sur la marchandise, je trouve... Ce que semble suggérer Tauzin, c'est que l'OTAN pourrait nous entraîner dans "les guerres de Bush" (et chacun sait bien que les guerres de Bush, c'est mal). Mais le général se moque de nous : l'Irak, puisque c'est de lui qu'il est question, nous n'y sommes pas allés, et pourtant nous faisions partie de l'OTAN, à l'époque comme aujourd'hui.
La vérité est que le traité de l'Atlantique Nord ne nous oblige nullement à faire "les guerres de Bush",contrairement à ce que voudraient nous faire croire les anti-américains ; en revanche, il nous oblige à nous porter au secours de l'un quelconque des membres de l'OTAN qui serait attaqué... Et qui, aujourd'hui, menace militairement les membres de l'OTAN, en Europe ? La Russie, bien entendu...
En sorte que plaider pour une sortie de la France de l'OTAN, aujourd'hui, c'est dire aux pays baltes, à la Norvège, à la Pologne, à l'Allemagne, à la Slovénie, à la Bulgarie : ne comptez pas sur nous pour vous défendre contre les petits hommes verts de Poutine. Autrement dit, c'est donner les clés de l'Europe à la Russie, et céder à son chantage nucléaire. Mais au nom des "valeurs familiales", hein...
Pour protéger l'Europe des homosexuels et des immigrés, il faut donner l'Ukraine, la Finlande, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie à Poutine. Voilà le genre de "logique" tordue et de pensée magique qui passent pour le summum de la lucidité et du courage, ces jours-ci.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 23:38
@Robert
...article 1er de la Constitution de 1958 : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances".
Premier Article violé avec brio quatre ans plus tard en 1962 avec l'amputation de la « République indivisible » de trois de ses départements...
Tout ce reste est à l'avenant : nous ne faisons qu'entasser des chiffons de papier.
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2016 à 23:01
Il faut en revenir toujours aux textes fondamentaux comme le fait Solon | 20 octobre 2016 à 17:33 pour répondre à la question-titre de ce billet.
L'influence anglo-saxonne qui entrave l'esprit de la plupart des hommes et femmes politiques ou des journalistes qui distillent la pensée conforme met toujours en exergue la "démocratie". En oubliant que la France est avant tout un régime politique qui s'appelle "La République" ainsi définie dans l'article 1er de la Constitution de 1958 : "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances".
L'ordre et le sens de mots y est essentiel : indivisibilité, laïcité sont placés en tête d'énumération. Et en second, elle a un "caractère" démocratique et social. Elle n'est donc pas, à l'inverse des États-Unis ou d'autres une démocratie républicaine et ne saurait être fédérale. Or, nos politiciens de manière subreptice sont en train de fédéraliser la France pour mieux la fondre dans l'ensemble informe européen. La monarchie britannique qui, elle aussi est parfaitement démocratique, l'a bien compris qui, pour sauvegarder son identité a choisi le Brexit.
Aussi, lorsque vous écrivez, Monsieur Bilger :
" [...]je me rappelle un couple d'amis très chers qui, face au constat accablant d'une réalité nationale angoissante et déprimante, semblait considérer qu'il suffirait d'une exemplaire autorité de l'Etat et d'une implacable et constante sévérité ne laissant rien sans sanction nulle part pour que le redressement s'opère et que la France retrouve la paix.
Leur intelligence ne s'arrêtait pas à la facilité des "il n'y a qu'à" et ne sous-estimait pas les difficultés de la tâche mais je ne parvenais pas à les approuver tant leur fermeté abstraite semblait oublier tous les obstacles qu'une démocratie représentative accumule sur le chemin d'une rigueur efficace à tout coup et partout", je pense que vous aussi êtes victime de cette mollesse intellectuelle qui caractérise notre époque.
Dans la chienlit que nous observons, se trouvent les démissions institutionnelles de l'Éducation nationale comme de la Justice qui ont instillé comme alpha et oméga de leur action l'aspect essentiellement "éducatif" de leurs modes d'action, au détriment de l'esprit d'exigence, de rigueur et de discipline. Le principe même d'autorité a été depuis des décennies jeté aux orties par nos sociologues influents qui ont ainsi empli les esprits d'une narcose mortifère face à des gens qui, à présent, se sentent totalement libres parce que les sanctions auxquelles ils s'exposent ne risquent aucunement de leur faire craindre les foudres de la justice.
Du haut de leur piédestal, nombre de juges (beaucoup plus rarement les procureurs ou juges d'instruction) éprouvent une forme de mépris pour l'action policière parce qu'elle manie la pâte humaine, alors qu'eux-mêmes sont dans la manipulation plus noble des esprits éclairés ! Et leurs robes à hermine semblent former un écran à la violence des délinquants. Mais ils se trompent car, après s'être attaqués aux policiers, le tour des juges viendra pour ces délinquants qui ne respecteront sûrement pas le caractère sacré des enceintes de nos palais de justice (pas plus que de nos églises) et nous en serons réduits à l'Italie mafieuse des années sombres.
Comme l'a dit une policière : nos politiques ne sont capables que de belles paroles. "Paroles, paroles..." dit la chanson. Mais à présent les sublimes discours de Monsieur Robert Badinter semblent se heurter à une réalité qui risque de mettre à bas tout notre édifice institutionnel et notre société "cul par-dessus tête". Ce qui d'ailleurs, dans la hiérarchie des "valeurs sociales", est devenu la règle !
Il y a aussi une autre nécessité : n'en déplaise à nos donneurs de leçons au peuple, il leur manque une seule qualité, la Morale, celle qui permet de ne pas se laisser corrompre ou acheter, alors que la plupart de nos ministres se laissent aller à accepter des cadeaux, singulièrement de la part de nos "amis" du Moyen-Orient. Sur ce sujet, le Canard d'hier est assez éclairant. Mais il faut se garder de généraliser...
PS : un lien vers un excellent article de J-P Brighelli :
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/liberalisme-individualisme-communautarisme-001368.html
Rédigé par : Robert | 20 octobre 2016 à 22:28
Un coup de griffe bien mérité : notre démocratie n'est pas très démocratique. Elle est affligée d'une Constitution qui ne garantit pas l'équilibre des pouvoirs, et la loi diminue peu à peu la liberté d'expression.
Mais les gens veulent-ils mieux ?
Au lieu d'ambitionner la liberté d'expression, ils vantent la liberté d'expression à la française face à l'américaine qu'ils devraient réclamer pour eux-mêmes. Quand par hasard une liberté est octroyée, comme le mariage pour tous, il y a des défilés contre pour l'annuler. Quand un blog est plus libre qu'un autre, on parle de procès.
Quand on a la démocratie, on se promet qu'une dictature sera plus efficace, prêt à sacrifier la liberté à la sécurité. Rassurons-nous, on ne l'évacue pas que pour ça, des fois c'est l'égalité. La liberté, au lieu d'avoir honte de l'avoir perdue plusieurs fois dans l'Histoire, on la regarde de haut, en se disant que mon Dieu, la démocratie n'est pas si miraculeuse que ça. D'ailleurs, il nous faut l'Homme miracle, l'Homme providentiel qui fera tomber la pluie, pardon, je veux dire, se contentera, sans la moindre augmentation des capacités humaines, de réconcilier tous les Hommes, en tout cas les Français, et multiplier les petits pains.
Rédigé par : Noblejoué | 20 octobre 2016 à 21:27
@Claude Luçon
Nous avons un service de protection de santé que nous envient bien des pays.
Mais que ces pays se gardent bien d'imiter... Pas fous.
Par ailleurs, puis-je vous demander comment faire pour accéder à ce mirobolant service de protection de santé qui me coûte si cher, afin que, bien que ne pouvant disposer de l'assistance d'une tribu imposante composée de gros bras capables d'user d'arguments frappants, les médecins puissent tout de même me recevoir dans des délais raisonnables et me traiter correctement en cas d'urgence ?
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2016 à 20:41
@ Lucile | 20 octobre 2016 à 14:37
Est-ce que c’est ce texte de Blaise Pascal que vous cherchez ?
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.
La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.
La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée.
Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute.
Aussi on n'a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu'elle était injuste, et a dit que c'était elle qui était juste.
Et ainsi ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »
Rédigé par : Tipaza @ Lucile | 20 octobre 2016 à 20:35
@Claude Luçon 20/10 à 13h02
Vous citez fort à propos une douzaine de services ou productions qui sont, dites-vous, l’orgueil de la France, mais vous passez un peu vite sur l’envers du décor, les ratés, les échecs, les déficits qui eux, sont tous le lamentable étalage de la gestion socialiste et de la non-politique du président.
- avions, fusées, autos : déplorable affaire des frégates non livrées à la Russie qui a empoisonné nos relations avec V. Poutine
- n’oublions pas nos agriculteurs qui se suicident à raison d’un tous les deux jours parce nos élites gouvernementales ont décidé l’embargo alimentaire à destination de la Russie
- les Chinois ? ils nous inondent de leurs infectes cochonneries à vils prix mais nous leur livrons tous les secrets de fabrication de nos fleurons techniques
- nos Armées : il serait intéressant de savoir avec quelle perte nous vendons nos Rafale et pourquoi nous achetons aux Allemands nos fusils d’assaut. Et surtout pourquoi nous armons certains pays arabes qui soutiennent Daech que nous combattons par ailleurs. Allo, père Ubu ?
- la Police : la réponse vous est donnée par les événements actuels. J’ai un petit-fils qui a dix ans de police à Paris, il est écoeuré et, croyez-moi, c’est bien pire que ce que la presse nous dit.
- savants et ingénieurs : pourquoi partent-ils si nombreux à l’étranger ?
- la Santé, le Social : certes, le monde entier se précipite à nos portes pour bénéficier des extraordinaires prestations de la République, à tel point que des dizaines de milliers de gens âgés français sont beaucoup moins favorisés que les CLANDESTINS (j’insiste) qui, en principe, ne devraient pas rester sur notre sol.
- Patrimoine : socialistes et président ne sont strictement pour rien dans la valeur de notre riche patrimoine, en revanche ils font tout pour le dévaloriser (ex : place Vendôme et jardins de Versailles).
- Quant au football, nous avons toujours eu d’excellentes individualités, mais pas forcément des modèles de conduite.
Dans tous les cas, vous avez raison de tirer à vue sur l’ENA où l’on n’apprend qu’une seule chose : l’art de répondre en toutes circonstances à une objection vacharde pour toujours avoir raison même contre l’évidence. Mince résultat pour trois ans d’études, qui font que tout le monde pense FOUTRIQUET quand on lui dit ENARQUE !
Quant à la CGT, elle continue de détruire tout ce qu’elle touche, comme en 1939, quand elle sabotait l’armement de l’armée française sur les ordres du camarade Staline, ami du Führer ! De toutes les institutions, la plus néfaste est bien celle-là, et si FH avait eu une once de flair, au lieu d’accuser les magistrats de déshonneur, il aurait mieux fait d’utiliser ses piques contre cet Etat dans l’Etat qu’est le fléau cégétiste. Mais comme il s’agit d’un héritage du Général (1944, Staline exige un poste de ministre d’Etat pour le déserteur Maurice Thorez), on s’écrase.
Rédigé par : Mitsahne | 20 octobre 2016 à 20:10
@catherine A
Comme l'écrivait Churchill, homme d'Etat et très belle plume : "La démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres déjà essayés par le passé".
Veuillez me permettre de vous faire remarquer que Winston a évoqué la démocratie dans ce qui n'est qu'un aphorisme plein d'humour et non une vérité première.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir m'indiquer où nous pourrions trouver une once de démocratie sous ce régime qui nous opprime.
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2016 à 19:45
"J'ai un plan : il faut remédier à la situation par des moyens appropriés..."
Non, ce n'est pas d' Alain Juppé, c'est de Ferdinand Lop.
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2016 à 19:21
En lisant les commentaires plein de bon sens sur ce blog, je me dis que les tabous tombent et que les langues se délient. Tout se qui se disait tout bas, se dit aujourd'hui tout haut. La rébellion s'installe et pour une fois une rébellion à contre-courant de ce qu'on connaissait jusqu'à présent.
@ Jabiru
Beau jeu de mot concernant Mme Duflot.
Et moi aussi j'ai envie de manifester au côté des policiers, comme un devoir en réalité.
@ Achille
Votre analyse qui compare les enfants gâtés de Mai 68 et les jeunes qui ont la haine de la France maintenant est parfaite, c'est exactement en lisant cela qu'on peut mesurer la gravité de la situation.
@ Claude Luçon & Jean-Yves Bouchicot
C'est vrai que normalement nous avons tous les atouts pour que notre pays fonctionne au mieux même dans la mondialisation, et pourtant nos têtes pensantes nous font aller dans le mur.
Aujourd'hui M. Cazeneuve et Mme Cosse :
"En France, les deux ministres appellent chaque région et département à accueillir "selon ses capacités, quelques dizaines ou centaines de migrants venus de Calais". "Les équilibres de notre pays ne sont pas mis en danger parce que quelques milliers de places supplémentaires seront créées sur l'ensemble du territoire national", affirment-ils en cherchant à répondre aux craintes soulevées, notamment à droite, par l'accueil de ces migrants.
Et pourtant nous savons qu'aujourd'hui ce sera trente migrants par ci par là et demain trente autres et que déjà le visage de la France a changé depuis trente ans par une immigration musulmane incontrôlée et que ces nouvelles arrivées amplifieront le phénomène et pire même puisqu'en disséminant partout sur le territoire une nouvelle culture. Qui peut croire en effet, que ces trente ou cent migrants ne feront pas venir leurs familles, puis leurs amis ? Sachant que ces "migrants" la plupart du temps ne sont que des immigrants économiques et non de simples réfugiés fuyant la guerre. Et que l'aide apportée à tous ces nouveaux venus se fera automatiquement au détriment de la classe moyenne (emplois, santé, impôts, logements...) dont le pouvoir d'achat a déjà beaucoup perdu ces dernières années. Et le problème culturel en supplément.
Du bla-bla de ministres pour culpabiliser les Français sur leur sens de l'hospitalité.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 20 octobre 2016 à 18:29
@ Exilé
Vous avez certes raison, mais celui qui est dans le mirador a-t-il pour autant la conscience tranquille ?
Rédigé par : Michel Deluré | 20 octobre 2016 à 17:47
La meilleure définition de la démocratie est dans le Préambule de notre Constitution : c'est, pour un peuple, "la liberté de s'administrer lui-même et de gérer démocratiquement ses propres affaires." Ce qui se traduit par le suffrage universel et ne présuppose en aucun cas de renoncer à une organisation structurée, au respect des autres et à l'autorité de l'Etat. A la limite, dès lors que le peuple le souhaite, un régime autoritaire est concevable.
Le problème de notre pays est aujourd'hui une question de singulier ou de pluriel.
Faut-il privilégier le droit (sans s) ? Ou les droits, de l'homme, des minorités, des uns et des autres. Au point de laisser se déliter le droit... indissociable de la vie en société. Sacrifier le groupe ou sacrifier l'individu ? Il va de soi qu'il faut trouver un équilibre mais qu'on ne pourra indéfiniment privilégier indûment l'individu par rapport au groupe.
Dans ce contexte, on sait bien que le bâton ne résoudra rien à lui seul. Mais quelques coups bien appliqués ne messiéraient point.
Rédigé par : Solon | 20 octobre 2016 à 17:33
@agecanonix | 20 octobre 2016 à 14:05
"Incompétent, stupide, fourbe, faux, dangereux et profiteur c'est-à-dire une calamité", etc.
Oui, mais enfin quoi, tout de même, on le savait depuis 2012...
S'il y en a qui mordent l'oreiller faut pas qu'ils se plaignent...
Un mauvais moment à passer...
Rédigé par : Savonarole | 20 octobre 2016 à 16:47
@ breizmabro | 20 octobre 2016 à 09:40
Effectivement le ciel est vide et il n'y a que des c... pour vouloir le remplir de purgatoire, d'enfer et de paradis !
Et puis comment "culbuter" des vierges lorsqu'on n'a plus qu'une âme fluide, invisible, immatérielle et de plus ces vierges ont probablement mille ans, voyez un peu les ruines !
Rédigé par : agecanonix | 20 octobre 2016 à 16:36
@Jean-Dominique Reffait
A Argenteuil, un instituteur a été agressé par un homme qui l'a qualifié de raciste parce qu'il réprimandait l'une de ses élèves turbulentes.
Ce recours au joker « raciste ! », utilisé par certains pour tout se permettre et pour tétaniser ceux à qui ils lancent ce qui est devenu une invective à la mode, souvent reprise pour un oui ou pour un non et hors de propos, éclaire à lui seul le contexte de l'agression.
Voila comment en France, un des pays les moins racistes au monde du fait de son rayonnement mondial séculaire, d'aucuns ont artificiellement créé sous de faux bons prétextes instrumentalisés à des fins de basse politique un problème qui n'existait pas avant eux et qui finit par rendre l'atmosphère irrespirable pour tout le monde.
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2016 à 15:42
"Le crime se prépare et la révolte gronde..." chanté par Jean Ferrat, nous n'en sommes certes pas encore là.
Mais lorsque les gardiens du troupeau sont en colère, le troupeau paniquera à coup sûr. Plus de berger.
Jamais gouvernement n'aura subi autant de camouflets, recevoir des journalistes n'est pas gouverner, FH n'a jamais compris qu'il était Président de la République, le Président, la même chose que Mongénéral, pas le pékin moyen qui distribue des sucettes.
Lutter, résister, se battre, comment peut-on imaginer l'homme de la rue du Cirque en combattant. Comment a-t-on pu penser qu'il avait l'envergure de soulever des montagnes avec des personnages plus attachés à cirer leurs bottines qu'à conduire le pays. Comment penser qu'un capitaine de pédalo pouvait concourir au Vendée Globe, comment Pépère pouvait-il instruire une volonté et non une synthèse pour bronchiteux, comment Flanby pouvait-il être transformé de bourgeois repu à roturier combatif, comment, comment, comment... La pire des réflexions, celle de Montebourg, il est le handicap de S. Royal.
Tant qu'il s'agit de manier du papier et des mots à peu près ajustés, FH est conforme à l'apprentissage de l'ENA, la vie ne s'apprend pas sur les bancs de l'école et encore moins dans les couloirs de tissu tendu des partis ou dans une officine provinciale.
On a perdu le cap, on a perdu la notion de politique, on a multiplié les étages et de s'éloigner encore plus du terrain.
Vite supprimons tous ces sénateurs, il y en a trop, trop de parlementaires, aucun équilibre des ressources entre les communes et les communautés, le courage fait défaut partout, la dette augmente, la lassitude du citoyen enfle.
Larcher repu de son ministère qu'il défend bec et ongles... Quand on connaît les lieux on peut le comprendre, bien sûr ce n'est pas pour lui c'est pour les autres... bien entendu.
Je voudrais savoir combien de citoyens ont posé les pieds dans un bâtiment du Conseil départemental à part pour renouveler la carte grise.
Il faut en finir avec ces petits marquis, ces pantouflages dignes d'une république bananière, tous nos parlementaires ont le "c.. dans la graisse" comme dit mon voisin.
Chaban-Delmas ricanait auprès des journalistes repus en leur disant d'un air désinvolte que lui, en sortant d'un repas il avait encore un peu faim : frugalité, combat, étaient nécessaires, il était un sacré résistant, nous avons des combattants aux pieds d'argile.
Nous avons aujourd'hui les nôtres élevés au tout aliment de l'ENA et de ces écoles qui forment des poulets en batterie : même pensée, même vision, même médiocrité.
Nous sommes fichus, rien de poindre à l'horizon, et pourtant, les soubresauts sont inquiétants et personne pour les atténuer.
Le pays est malade de ses dirigeants, comme les animaux malade de la peste, il s'agit de trouver les bons médecins, et pourtant on supprime toujours plus d'hôpitaux.
Rédigé par : Giuseppe | 20 octobre 2016 à 14:38
Inspirée par le sujet et ayant fait quelques lectures, je me dis que c'est la nation plutôt que la démocratie qui a un rapport direct à la loi. La nation est un ensemble d'individus associés sous la même loi (toujours Kant, ennuyeux+++, mais indispensable). Les groupes de pression, les lobbies, le communautarisme, sont aussi dangereux pour la survie de la démocratie que la délinquance, ils en sont une variété dans la mesure où ils bafouent la Constitution sous laquelle nous prétendons vivre ensemble, et font prévaloir le particulier sur le général.
@charles
À propos de Blaise Pascal, je crois me souvenir qu'il a écrit un texte digne de Machiavel, où il explique que dès que la force l'a emporté, elle se pare du bon droit, je ne parviens pas à le retrouver. Il veut montrer la relativité de la justice, sous-entendu si elle n'est pas d'essence divine, elle n'a pas d'assise, alors que Kant fait le contraire, il montre que la morale et la justice sont inscrites dans nos cœurs, que nous soyons croyants ou pas. Je suis davantage attirée par le style de Pascal, mais je trouve Kant très fort, surtout à notre époque où la laïcité en prend un vieux coup. Il peut réconcilier les croyants (du moins chrétiens) et les incroyants, en plus je pense qu'il n'a pas tort. On doit pouvoir se débrouiller pour organiser une société juste sans faire appel à Dieu, qui n'en est peut-être que plus content après tout qu'on parvienne à vivre moralement. "Qui n'est pas contre nous est pour nous" (Marc)
@Tomas
"Mais l'histoire de notre pays depuis 1870... est une longue succession de propos déclinistes, dont nous nous sommes toujours remis !"
C'est un symptôme, la maladie elle-même ne se résume pas aux propos, et ce n'est pas en les soignant que vous soignerez la maladie.
Personne n'attribue tous nos problèmes aux jeunes de banlieue. On voudrait bien qu'il n'y ait pas de trafic de drogue ou d'armes dans les banlieues, ce qui n'a rien d'étrange, mais personne ne ramène le problème à cela.
Rédigé par : Lucile | 20 octobre 2016 à 14:37
@Yves
"En d'autres termes, l'engagement éditorial de François Hollande était si calamiteux qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'à lui seul il interdise la réélection.
Plus grave, c'est cet homme qui, avec le même talent, a conduit les négociations engageant la France avec les co- Européens, avec Poutine, avec les Américains !"
Incompétent, stupide, fourbe, faux, dangereux et profiteur c'est-à-dire une calamité humaine et premier magistrat d'un pays vendu et subordonné à d'autres puissances... si la trahison ne se justifie pas dans cela, elle n'aura jamais existé dans l'histoire de l'humanité !
Merci "Yves".
Rédigé par : agecanonix | 20 octobre 2016 à 14:05
@ Florence | 19 octobre 2016 à 11:13
Je le re re redis. Il faut que le peuple trouve le chemin lui-même, afin que le dérapage démocratique en cours n'aille pas dans le décor. La grande comédie dure depuis trop de décennies désormais. Seule solution dans cette situation, accélérer ! (les motards connaissent).
Inutile d'attendre un despote éclairé, courage et audace ont disparu des radars des politiciens qui en font leur métier en priorité. Trop facile d'accuser les autres.
Une dictature momentanée existe déjà de fait ne serait-ce que dans la liberté d'expression (sauf ICI, c'est l'exception qui confirme la règle) qui est largement entamée en de nombreux lieux de la presse.
L'Etat d'urgence n'est-il pas en soi un début du commencement ?
La prochaine marche va apparaître bientôt. A suivre.
Rédigé par : fugace | 20 octobre 2016 à 14:05
MAY DAY MAY DAY !
Appel urgent aux gentils de gauche qui accueillent des migrants et veulent nous forcer à en accueillir !
S'il vous plaît soyez généreux chers de gauche gauchistes gauchieurs gauchouillards gauchiants gauchiures gauchislamistes socialopitres, soyez gentils, prenez les nôtres, qu'on nous a imposés de force, on vous en fait cadeau. Allez, un petit effort, vous êtes humanistes, solidaires, partageurs, vous les Degauche ; nous on n'en veut pas, on est des droitistes fachos réacs égoïstes christianisés, pas partageurs pas solidaires, on vote FN !! Vous voudriez pas qu'ils souffrent le martyre dans des communes FN ? Alors, prenez-les, je vous en supplie ! Sauvez-les de nos griffes de méchants vampires assoiffés de sang !
Rédigé par : sylvain | 20 octobre 2016 à 13:49
@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2016 à 02:40
Je suis d'accord avec vous.
Pour la suite, je me heurte à la célèbre « barrière de Dac » : les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu'elles concernent l’avenir.
> verre à moitié plein : on (les medias) en (du foutoir français) parle enfin, les choses bougent petit à petit.
> verre à moitié vide : on en parle parce que ce n'est plus dangereux d'en parler, les de-souche sont déjà vaincus.
Rédigé par : Franck Boizard | 20 octobre 2016 à 13:46
Quand les servants de la démocratie inspirent une large incrédulité, la démocratie vacille.
Prenons le dernier livre du duo Dame Lovée sur notre président. Ce dernier a trop parlé, souvent dit le contraire des paroles publiques, dévoilé inconsidérément des secrets d'État, méprisé à haute voix quelques amis et relations...
Pour sa défense (?) on nous explique que le bavard s'était engagé à ne pas relire les interviews, et que le livre devait être publié après le quinquennat.
Ne voit-on pas que l'explication est pire que le dommage initial ?
Voici un personnage à qui la Constitution confie des responsabilités étendues et qui, par contrat, se lie les mains et laisse écrire n'importe quel propos, inopportun à l'origine ou qui le deviendra, bien ou mal compris par les duettistes, et, dans ce même contrat, omet de se protéger sur la date de parution.
En d'autres termes, l'engagement éditorial de François Hollande était si calamiteux qu'il n'y a rien d'étonnant à ce qu'à lui seul il interdise la réélection.
Plus grave, c'est cet homme qui, avec le même talent, a conduit les négociations engageant la France avec les co-Européens, avec Poutine, avec les Américains !
Rédigé par : Yves | 20 octobre 2016 à 13:35
...tout va bien. Ou pour le mieux.
Comme l'écrivait Churchill, homme d'Etat et très belle plume : "La démocratie est le pire des régimes à l'exception de tous les autres déjà essayés par le passé".
Rédigé par : catherine A. Donc finalement... | 20 octobre 2016 à 13:12
@Michel Deluré
A lire votre réponse à Lucile, j'en déduis donc que la grande majorité de nos concitoyens qui témoignent de leur insatisfaction se méprennent lourdement alors que selon vous les choses ne vont finalement pas aussi mal que nous le prétendons.
Après tout, dans le pire des camps de concentration, il y a toujours au moins un gars qui trouve que tout va très bien.
Celui qui se trouve dans le mirador.
Rédigé par : Exilé | 20 octobre 2016 à 13:04
Nous avons des services d'eau, d'électricité et de gaz qui fonctionnent bien.
Nous avons des trains, des autoroutes et des services aériens qui fonctionnent non moins bien.
Nous fabriquons des automobiles, des avions, des fusées... d'excellente qualité.
Nous cultivons, élevons et produisons la meilleure nourriture au monde.
Nous dictons la mode et la qualité qui va avec même aux Chinois.
Nous avons des forces armées qui font très bien leur métier au Mali comme au Levant.
Nous avons des Forces de Police dont même les Saoudiens nous empruntent l'élite, le GIGN, quand ils ont des problèmes.
Nos scientifiques et ingénieurs sont à la pointe de toutes les sciences et technologies.
Nous avons un service de protection de santé que nous envient bien des pays.
Nous avons des patrimoines naturel, artistique et architectural exceptionnels.
Nous avons même d'excellents footballeurs que nous fauchent les Britanniques, Italiens, Allemands et Espagnols.
Etc., etc. !
Nous sommes le symbole mondial des Droits de l'Homme.
Nous avons tous les professionnels et tout ce qu'il nous faut pour bien vivre et vivre en paix !
Mais hélas nous avons l'ENA et Sciences Po qui nous produisent une catégorie de mafieux incapables de gérer quoi que ce soit et surtout pas la France, plus la CGT qui s'occupe à mettre le bazar en guise de jeu d'échec, confondant échec et échecs.
Vidons tout ce triste monde-là et cherchons-nous des professionnels pour nous gouverner. De nouveaux professionnels, pas ceux d'avant.
Rédigé par : Claude Luçon | 20 octobre 2016 à 13:02
Nos policiers de base, ceux qui vont au charbon, qui se frottent aux malfrats et aux assassins en herbe ne réclament qu'un peu plus de considération de la part de leur hiérarchie et des moyens pour être plus efficaces. Ce n'est quand même pas la mer à boire ! Le mouvement de contestation se propage, il est à espérer qu'on ne leur envoie pas les gardes mobiles ceux-là mêmes qui sont en première ligne et qui subissent les mêmes dangers. Qui va servir de fusible en cas de grabuge, un haut fonctionnaire ou un politique ? Je n'ai jamais manifesté mais j'ai bien l'intention d'y participer pour faire savoir à ceux qui nous protègent qu'ils peuvent compter sur mon modeste soutien.
Rédigé par : Jabiru | 20 octobre 2016 à 12:51