D'accord, le président de la République est au fond du trou mais c'est beau, un Le Foll qui demeure fidèle à ses côtés...
D'accord, le président de la République a trop parlé, et parfois de manière gravissime, mais c'est beau, un Le Foll qui le présente comme "un homme honnête" (Le Figaro)...
D'accord, François Hollande s'est discrédité, a dégradé la fonction présidentielle mais c'est beau, un Le Foll qui énonce que seul un livre en est responsable...
D'accord, les ambitions, les espérances pullulent autour du président de la République mais c'est beau, un Le Foll qui ne le quitte même pas d'une pensée, d'une réserve...
D'accord, François Hollande est moqué et déjà, pour la gauche, passé par pertes et profits mais c'est beau, un Le Foll qui y croit encore pour ne pas s'éloigner une seconde d'un homme qu'il a toujours servi et respecté...
D'accord, sous l'autorité d'un Premier ministre qui ne sait plus sur quelle conviction, quelle attente gouverner, des ministres ont déjà déserté, mais c'est beau, un Le Foll qui se déclare fier d'avoir été si longtemps ministre de l'Agriculture...
D'accord, c'est un sauve qui peut et le président de la République est abandonné, mais c'est beau, un Le Foll qui jamais ne l'abandonnera...
D'accord, dans le monde politique, trahisons, reniements, calculs, compromis, tactiques, manoeuvres et mensonges ne se comptent plus et François Hollande en a pris sa part, mais c'est beau, un Le Foll droit dans sa rectitude et son amitié...
D'accord, Emmanuel Macron élégant déclare qu'il faut respecter l'homme et la fonction mais c'est beau, un Le Foll qui ne bougera pas d'un pouce et regardera sombrer le navire...
D'accord, le populisme peut cracher sur la classe politique et sur le président de la République mais c'est beau, un Le Foll qui à lui seul met un peu de morale dans le désordre français...
Bonjour,
La plupart des Français, et notamment les commentateurs pestilentiels habituels, sont trop frivoles et jaloux pour s'abaisser à percevoir les qualités d'un homme autre qu'eux-mêmes. Habités par un complexe de supériorité maladif, ils s'ingénient à rabaisser tout ce qui leur paraît s'élever au-dessus de la mare de boue où ils grenouillent. Leur caractère est trop empreint de trahison pour qu'ils se refusent à prendre part à la curée collective, si jouissive pour le médiocre revanchard de base. Etant trop faibles d'esprit pour saisir la complexité d'enjeux qui les dépassent, ils se réfugient dans des attitudes nihilistes, provocatrices, dérisoires et infantiles, et s'érigent pitoyablement en juges de tout homme. Leur perversion de la démocratie leur fera récolter l'autoritarisme, ce qui conviendra parfaitement à la terreur qu'ils éprouvent envers l'incertitude du débat. Ce qu'ils reprochent au gouvernement actuel, c'est de n'y pouvoir exprimer pleinement leurs aspirations à la servilité et à l'idolâtrie. Ils préfèrent succomber à l'escroquerie droitière de "l'homme providentiel" qu'accorder leur confiance à des représentants respectueux du peuple et des institutions.
Voilà bien "l'utopie" de la gauche : elle croit à tort que la bonne volonté est répandue parmi le peuple. La droite, elle, a tout compris, qui en appelle à l'égoïsme et à la brutalité. L'humanité est simplement incapable de liberté, et elle abhorre tous ceux qui s'y risquent. Elle leur prête des défauts qui sont en fin de compte les siens : par cette imposture, elle s'assure de ne jamais remettre en question ses propres pulsions prédatrices. Bonne journée.
Rédigé par : Blacky | 08 novembre 2016 à 16:33
@Lucile | 06 novembre 2016 à 17:03
"Le résultat c'est qu'il est difficilement cernable"
Je vous suis un petit peu là-dessus, je maintiens que ce n'est pas par calcul, son manque d'appétence pour la décision ultime et son manque de courage ont fait, à mon humble avis, qu'il cachait plus sa médiocrité, dont il n'était pas dupe, qu'un quelconque talent de manipulateur.
Bien sûr, on n'arrive pas là par hasard, déjà de par ses études, il ne collera pas d'affiches ni ne passera de longues soirées à lutter dans une petite structure d'un local anonyme, directement au sommet, cela évite bien des blessures.
Sa formation l'a forcément propulsé aux côtés de Jospin, sans effort aucun, la caste en somme - je revois encore ses yeux écarquillés qui découvraient le vrai monde de l'agriculture et enfin voyaient à quoi ressemblait une bouse -, celle qui l'a tiré vers le haut.
C'est tellement plus direct et plus facile quand vous êtes coopté, pourquoi croyez-vous que l'ENA existe, entre eux, pour eux, pour ceux qui ont la chance d'y entrer et de fait se crée une endogamie naturelle qui se régénère et se protège.
Les roturiers ne font pas de la politique à ce niveau, ils n'y ont pas accès, ce seront les écoles d'ingénieur et autres, tout cela parce qu'ils n'auront pas reçu l'édredon de la politique.
Quand ils s'en aperçoivent il est trop tard, les places les meilleures sont déjà réservées.
Il est évident qu'il n'est pas le naïf que l'on veut bien nous faire croire mais il est loin d'être le "phénix des hôtes de ces bois".
FH a eu de la chance, il ne l'a pas saisie comme on le dit, les camarades l'ont poussé dans le dos pensant qu'il les sauverait du désastre, il n'a pas eu le choix.
Sans le vouloir ils en ont fait un Président par hasard, par défaut, par tout ce que l'on voudra, mais un Président qui ne l'a jamais été, qui ne le sera sans doute jamais, il est trop tard.
La chance ne tape pas deux fois à votre porte ou alors j'avale toutes mes probabilités. Je ne sais ce qui sera retenu du personnage mais un quinquennat de plus pour rien cela fait quand même beaucoup, quand on attend toujours plus du suivant.
Rédigé par : Giuseppe | 06 novembre 2016 à 22:10
@ Giuseppe, 06 novembre 2016 à 13:03
Eh bien, pour une fois, vous et moi ne serons pas d'accord !
Je pense qu'il a un problème de caractère, pas d'intelligence. On n'arrive pas à ce niveau en étant un imbécile, un naïf ou un enfant de chœur. Un imbécile ne sait pas profiter de sa chance.
Il manque d'autorité naturelle, ce qui est embêtant pour la fonction. Il ne sait pas choisir ses collaborateurs, former une équipe, souder les gens, les encadrer ni les responsabiliser. Il leur fait du chantage sentimental comme à Macron, il les flatte, comme Taubira, il les court-circuite, comme Valls et les autres. C'est une question de maturité et de caractère. Avec son côté moralisateur (il faut que, je dois, nous devons, nous ne devons pas...), il joue à l'enfant sage, le garçon pour toujours fixé à l'âge de raison, qui n'affronte pas son père dont il a peur, se met bien avec lui, et lui montre qu'il n'est surtout pas un rival, en se comportant comme un maladroit et comme un nigaud.
C'est dans le même sens que j'interprète sa manie de redoublement du sujet, que j'entends comme une tournure enfantine, emphatique, une espèce de raté dans la structure (de la phrase) quand il s'adresse aux autres, car dans son cas, c'est un vrai tic de langage plutôt qu'un effet de style. Cela pour continuer la réflexion de Tipaza sur l'autre fil.
Peu importe après tout, qu'il soit calculateur ou spontané, ambitieux ou perdant, diplomate ou inutilement agressif, égoïste ou attentionné, qu'il ait inspiré ce livre par naïveté ou par esprit de manipulation, qu'il y ait tout dit ou tout caché, le résultat c'est qu'il est difficilement cernable, mais surtout que les Français n'en veulent plus comme président, et pour cause.
Rédigé par : Lucile | 06 novembre 2016 à 17:03
@ Lucile | 05 novembre 2016 à 20:53
"Il est moins niais qu'il n'en a l'air, et plus malin. Il a quelque chose de lunaire qui déroute et dont il joue. C'est un cas, à ne pas sous-estimer, derrière le personnage..."
Je suis en complète contradiction avec ce que vous écrivez Lucile, ceux qui l'ont vu émerger, grandir, se rejoignent tous dans leur jugement.
De Fraise des bois, Pédalo, handicap pour Montebourg, je retiendrai une seule phrase - je crois qu'elle était de Rebsamen, que j'ai écouté lors d' un reportage - "il a le c.. bordé de nouilles".
D'ailleurs il fait référence à son état, je n' ai pas eu de "bol", il sautille donc d'un parlementaire à l'autre, avec la méchanceté des faibles, celle exprimée par NKM.
FH pensait avoir la bonne martingale, sauf que sur la durée la probabilité se vérifie : en l'occurrence celle du pile ou face des lycéens.
Nous avons élu un énarque de plus, un bourgeois de province par défaut, dont la seule ambition était d'être dans ce milieu politique qu'il ambitionnait d'investir.
Mitterrand a tranché, comme Montebourg ou Mélenchon avant l'heure il a pris Ségolène, le Mou aux écritures !
Rédigé par : Giuseppe | 06 novembre 2016 à 13:03
@agecanonix | 05 novembre 2016 à 16:41
Oui, bien d'accord, c'était de l'ironie.
Mais avouez que pour semer le doute, et mener en bateau, il est très fort. C'est du reste comme ça qu'il est arrivé au sommet ; en plus, il avait des pions partout, des copains, des obligés. Je me demande si nous ne tombons pas dans le panneau avec le bouquin, qui finalement est assez vide. Nous en sommes réduits à gloser sur ce qu'il dit du manque d'envergure de Bartolone, du bordel que f... Taubira, bref, ce que tout le monde sait déjà. Mais ce sont des broutilles. Quand il était à la tête du parti socialiste et qu'il fallait financer les élections, le PS à l'époque n'était pas particulièrement transparent et Hollande ne pouvait pas ignorer complètement ce qui se passait (Urba, les affaires dans le Pas-de-Calais et dans les Bouches-du-Rhône). Il est moins niais qu'il n'en a l'air, et plus malin. Il a quelque chose de lunaire qui déroute et dont il joue. C'est un cas, à ne pas sous-estimer, derrière le personnage lourdaud qu'il met en scène. Je le crois affecté par son impopularité et affaibli, mais il retombera sur ses pieds. Il y a de petites compensations non négligeables dans le fait d'être ou d'avoir été chef de l'Etat.
Pour les Français s'en remettre sera plus difficile, mais il aura peut-être ouvert les yeux de beaucoup sur les bienfaits chez nous du socialisme.
Rédigé par : Lucile | 05 novembre 2016 à 20:53
- Quoi qu'il a dit ?
- A rien dit...
- Quoi qu'il a fait ?
- A rien fait...
- Pourquoi qu'il a rien dit, pourquoi qu'il a rien fait ?
- Axiste pas...
Dialogue surréaliste (J. Bergier ?), ectoplasmique et rigolo mais encore en dessous de la vérité : ce qu'il n'a pas fait, il l'a mal fait !
Citez-moi un seul ministère qui ait été amélioré ou que l'on puisse citer en exemple ? Rien. De quelque côté que l'on regarde, il n'y a pas un seul aspect positif au bilan d'Hercule Fécond. Mais en revanche, tout ce qu'il a touché a raté ou s'est dévalué.
Autrefois, quand il fallait noter un élève médiocre sans déplaire aux parents, on inventait un prix de bonne camaraderie et on forçait un peu la note de gymnastique. Aujourd'hui, pour atténuer le poids des tombereaux de reproches qui pleuvent sur lui, et parce que la charité dite chrétienne pousse les bonnes âmes au geste humanitaire, on en est à lui trouver un ami fidèle "perinde ac cadaver", comme une dernière qualité "avant cessation d'activité", tout doit disparaître. Quand la bienséance devient commisération...
Sois loué, ô seigneur, jusque dans tes faiblesses...
Triste fin pour un pénible sire...Toute la Cour s'incline non par respect mais pour voir s'il ne traîne pas quelques piécettes, quelques miettes de népotisme éclairé, avant liquidation.
C'est moins douloureux que la gangrène de Louis XIV, mais ça ne sent pas bon néanmoins.
Rédigé par : Mitsahne | 05 novembre 2016 à 18:37
@ Lucile | 05 novembre 2016 à 14:57
Bonjour,
Vous appelez ça un artiste. Moi j'appelle cela un être détestable dans toutes les dimensions physiques, morales et intellectuelles !
Ses pions ? J'espère qu'ils seront rapidement balayés, enterrés et lui avec !
Je crois qu'il faut chercher loin dans notre histoire de France pour trouver un personnage aussi répugnant... et je n'en trouve pas !
Rédigé par : agecanonix | 05 novembre 2016 à 16:41
@Jean-Dominique Reffait | 04 novembre 2016 à 16:16
"Nos institutions gaulliennes sont en décalage total avec les mœurs et les techniques de communication actuelles. Le président-roi de la Cinquième n'existe plus, il n'est plus qu'une caricature dont on moque les velléités désuètes de grandeur. C'est terminé tout ça. Nous faisons perdurer des institutions désormais nuisibles à la sérénité du bon gouvernement."
Que devrait-on dire alors des institutions des États-Unis d'Amérique ou, mieux encore, de celles de la Grande-Bretagne ? Leur ancienneté signe-t-elle leur désuétude vis-à-vis "des mœurs et et des techniques de communication actuelles" ?
Je pense, comme Michelle D-LEROY | 04 novembre 2016 à 19:20 vous le donne à comprendre, que ce sont moins les institutions et la Constitution de 1958 qui sont en cause que l'usage et les évolutions qu'on leur a données, singulièrement dans la dernière décennie.
Quand vous évoquez les "velléités de grandeur", en ajoutant : "c'est terminé tout ça", encore faudrait-il savoir à quelle notion de grandeur vous vous référez.
Un peuple, une nation, tout comme un individu, se doit de rechercher une amélioration de ses conditions de vie et d’existence et c'est le rôle traditionnellement dévolu, singulièrement en France, à l’État chargé de veiller à l'intérêt général au profit de l'ensemble de ses membres.
Il convient donc de ne pas confondre les dérives auxquelles on a assisté depuis quelques décennies avec la grandeur d'une nation qui n'est en rien le rêve de domination du monde. Certains symboles, comme la Liberté éclairant le monde, transcendent le quotidien des peuples. Peut-on penser que depuis la chute du mur de Berlin les États-Unis d'Amérique, hors leur volonté de puissance, ont particulièrement bien servi ce symbole jeté à la face du monde et dont ils seraient les uniques serviteurs zélés ?
Il ne vous a pas échappé non plus que nous sommes passés de la notion de bon gouvernement à celle de bonne gouvernance et que les décideurs politiques, de droite comme de gauche, n'ont de cesse de vouloir assimiler les États à des entreprises. C'est d'ailleurs cette inspiration qui régit l'Union européenne pour son grand malheur. Si encore ses dirigeants avaient quelques soucis de grandeur pour l'ensemble des peuples qui la constituent, peut-être n'en serions-nous pas à cet état d'abaissement civilisationnel sur l'autel du commerce généralisé que tout esprit éclairé ne peut que constater et condamner.
Rédigé par : Robert @JDR et M. D-LEROY | 05 novembre 2016 à 15:49
À mon avis, les allées du pouvoir c'est comme une drogue douce. Pour l'instant le président, c'est toujours Hollande. Il est encore avantageux de lui être fidèle. Il est d'ailleurs en train de recaser pas mal de monde dans tous les ministères. C'est après que l'on comptera les vrais fidèles, dont je l'espère pour lui Le Foll.
Quelqu'un m'a raconté avoir envoyé ses vœux à un ex-maire d'une grande ville avec laquelle son entreprise avait travaillé. Ce maire s'était fait battre aux précédentes élections. Il a aussitôt téléphoné pour remercier, en disant à quel point il avait été touché et comme on n'imaginait pas quel désert c'était autour de soi une fois qu'on était battu. L'inaction et la solitude vous tombent dessus, et par contraste avec avant, vous enterrent déjà à moitié.
Hollande n'est pas si loser que cela. Oui, il s'est fait rattraper politiquement par ses promesses, il faut dire qu'avec un programme comme le sien, on a encore de la chance de ne pas être au bout de quatre ans aussi mal en point que la Grèce... Mais personnellement, il s'en tirera bien, il prépare bien son départ. Il y a, juste maintenant, un mauvais moment à passer. S'il tient le coup, à long terme, le bouquin commandité aux deux compères du Monde lui rendra service. Hollande fait semblant de tout dire, mais c'est un écran de fumée. Rien de substantiel. Rien sur les pions qu'il place un peu partout, par exemple, rien sur les dépenses électoralistes, rien de vraiment embarrassant. De la transparence, encore de la transparence et toujours de la transparence. Que des péchés somme toute très très véniels. Quel artiste dans son genre.
Rédigé par : Lucile | 05 novembre 2016 à 14:57
Les commentaires passent et FH sera réélu.
Rédigé par : SR | 05 novembre 2016 à 14:28
Dans Le Roi se meurt, Ionesco montre que tout s'effondre autour du roi. Celui-ci, malade, doit se résigner à partir.
Mais le monarque, lui, n'entend rien :
"Je mourrai quand je voudrai, je suis le roi, c'est moi qui décide".
La reine Marguerite, sa première épouse, prend alors les choses en main :
"Dans quel état il est ton royaume !
Tu vas mourir dans un heure vingt-cinq minutes"
Pourtant la reine avait auparavant soutenu son souverain avec affection... comme Stéphane, aujourd'hui.
Rédigé par : Yves | 05 novembre 2016 à 13:44
Il ne suffit pas de tailler un costard à François Hollande en singeant son style oratoire : il conviendrait de pousser le procédé jusqu'au bout, et de faire, par exemple, l'acquisition d'un casque intégral ainsi que d'un scooter nocturne.
Il est à craindre, cependant, en pareil cas, que la Web-mistress ne sorte le rouleau à pâtisserie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 novembre 2016 à 12:16
Aphorisme proustien :
"Car l'instinct dicte le devoir et l'intelligence fournit les prétextes pour l'éluder !"
Rédigé par : Aliocha | 05 novembre 2016 à 08:57
@Jean-Dominique Reffait
Votre recherche d'absolution vous fait entrer dans un délire mystique.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 novembre 2016 à 08:15
C'est le syndrome de la femme battue, un masochiste ça existe. Il y a des déradicalisations pour les addictions.
Que va-t-il en retirer, un poste bien payé dans l'Arctique?
Reconnaître ses torts, aider celui qui s'enfonce à se redresser c'est ça la loyauté.
Rédigé par : Province | 05 novembre 2016 à 08:05
Certes... Fofoll l'apparatchik ripoline sur la menotte de cynique pépère qui trône avec ses Pompadour et ses pimprenelles... curieuse République... heu ! pardon... unique royauté bananière.
Rédigé par : poil a gratter | 05 novembre 2016 à 02:26
Je n'y résiste pas,
De Le Foll au Fou chantant, il n'y a qu'un pas (ou un lien).
https://www.youtube.com/watch?v=3vMI7xJQ7rQ
Rédigé par : fugace | 05 novembre 2016 à 00:59
Quand, à la fermeture des portes socialistes, il y aura distribution des planques dans les institutions diverses et variées de notre République, Hollande aura, peut-être, un geste pour Stéphane-la-mèche comme il l'a fait pour tous ses camarades de la promo Voltaire depuis qu'il a été élu président de la République.
"La violence qu’on se fait pour demeurer fidèle ne vaut guère mieux qu’une infidélité" (La Rochefoucauld)
Rédigé par : breizmabro | 04 novembre 2016 à 19:59
@ Jean-Dominique Refait
"Nos institutions gaulliennes sont en décalage total avec les mœurs et les techniques de communication actuelles. Le président-roi de la Cinquième n'existe plus, il n'est plus qu'une caricature dont on moque les velléités désuètes de grandeur. C'est terminé tout ça. Nous faisons perdurer des institutions désormais nuisibles à la sérénité du bon gouvernement."
Dans quel autre pays change-t-on les institutions au gré de la modernité ?
La vérité est bien que nous n'avons pas de Président à la mesure de la fonction et précisément depuis 2012, inutile de chercher des excuses.
Et, dans d'autres domaines on a voulu s'adapter à la modernité : l'école, l'hôpital, la médecine de ville, et tant d'autres exemples et on voit le résultat.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 novembre 2016 à 19:20
- Triboulet, conseille-moi de tes folies.
---Sans doute mon roi, mais quelle mouche te pique de ne pas m'insulter d'abord ?
- Je crains que nous ne soyions pas seuls.
---Oh que si, seuls, ça, absolument, le dernier huissier a rendu sa chaîne il y a une heure.
- Tant mieux, nous pouvons prendre des décisions secrètes.
---Oui, tellement secrètes que jamais personne ne les connaîtra.
- Ne sois pas pessimiste, je prépare l'avenir.
---De qui ? Le mien ? Il est tout tracé, je serai pendu haut et court ou gras du bide.
- Arrête tes folies, je modèle le royaume.
---Le royaume ? Est-ce que ce n'est pas moi qui devrais être fou ?
- Triboulet, toi le plus sage d'entre les fols etc. souviens-toi. François III a éliminé les pluscheviks, après que Charles XI a raplaplaté les excentriques bretonnants et Georges I ramené les farouches insulaires au rang d'oignons. Il ne reste plus que quelques traces de fumée de tous ces gens. Tout se passe au centre, dans un étang d'argent, au fond boueux, mais à la surface scintillante : postes, avantages, prébendes, de tous les côtés on ne pense qu'à ça : un poste.
En quoi cela vous concerne-t-il, ô mon prince ?
D'abord j'en ai déjà placé de ces "comes", indéracinables, et ceux qui croient briguer ma place seront obligés de créer de nouveaux avantages, de ponctionner un peu plus les bêtes de somme, les manouvriers et brassiers, les prolétaires, ceux qui gagnent leur vie .....prolétaires quelle blague "qui proles genui solebant", et des enfants ils n'en font plus, il faut faire venir ceux des mahométans et des un peu toucouleurs.
Alors, tous ces gens-là, je parle des travailleurs, harassés, fatigués, en colère mais sans armes, pas si bêtes, ils ne vont pas tenter l'aventure, réenclencher la machine à presser.
---Ah tu crois ça, mon roi et vénéré maître ? Et la dame au chapeau de marine, tu n'y penses pas ?
- Elle penche aussi pour Mahomet.
---Et alors ?
- Alors, aucun intérêt à changer de gouvernement. Donc, nous sommes en monarchie. Je ne peux que succéder à moi-même, je fais de, de, de.......mais le voilà mon titre Parthogenese Ier le Thelytoque.
---Craignez Ravaillac
- Je compte sur Samson.
---La Camorra ?
- J'en suis.
---La rue ?
- J'y ai mes amours secrètes.
---Les femmes ?
- J'ai ma trumpette.
---Les intellectuels ?
- Finis, les nourrices blanches tuent les bébés blancs, tout va bien.
---L'Opus Dei, le Pape ?
- Ca c'est mon problème, mais je vais trouver un Port-Royal, je le fais raser je mets une mosquée à la place juste un peu salafiste, ou un casino où l'on gagne des concours d'entrée dans la fonction publique et je suis tranquille pour trente ans.
---Il faut faire campagne.
- Pourquoi ? les autres la font pour moi. Tu es mon seul ami.
---Parce que je ne suis pas gros.
- Tu le seras, hélas, gros halouf.
Rédigé par : genau | 04 novembre 2016 à 19:05
On ne peut être que d'accord !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 novembre 2016 à 18:58
@ Jean-Dominique Reffait
Comme vous y allez.
Il a promis de ne pas se représenter si la courbe du chômage ne s'inversait pas dès fin 2013 et de manière continue.
Il ne s'est pas aperçu que presque rien ne marche en France (Education nationale, EDF, AREVA, Air France, SNCF, Hôpitaux, Justice, Police...) et en tout cas n'a rien fait pour y remédier.
Et il aurait le culot de se représenter ? Et vous voteriez pour lui ?
Rédigé par : Paul Duret | 04 novembre 2016 à 18:35
@ Xavier NEBOUT
J'espère ne jamais devenir triste, cynique et blasé comme vous ce 4 novembre 2016 à 15:08.
Vous nous faites des tartines de vos croyances... croyez un peu plus en l'homme.
Rédigé par : Alex paulista | 04 novembre 2016 à 17:56
Le Foll m'apparaît surtout comme loyaliste, mais loyal j'en doute... La loyauté est une vertu qui suppose une fidélité sans failles mais aussi sans mensonges de part ou d'autre. Alors que le loyalisme peut devenir autisme et aveuglement dans certains cas.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 novembre 2016 à 17:48
Le Foll c'est Depardieu avec 50 kilos de moins.
Rédigé par : Savonarole | 04 novembre 2016 à 17:42
Longue interview de très haut vol et d'une clarté fulgurante de Patrick Buisson dans "Causeur", le mensuel de notre chère Elisabeth Lévy, au lendemain du deuxième débat de la primaire de la droite... et du centre (j'oubliais). Vous aurez, enfin, des lumières sur notre ex-président. Des infos de première main, et non des épigones ou des septièmes couteaux.
"A ces mots on cria haro sur le Sarko
Rien que la mort n'était capable
D'expier ses forfaits : on le lui fit bien voir." (VII, 1)
P.-S. Aliocha, Cioran m'a dit avoir lu dix fois, non pas comme vous et notre hôte, La Recherche, mais simplement Le Temps retrouvé. Le contraire m'aurait beaucoup surpris, chez un adorateur de la maxime et de l'aphorisme.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 novembre 2016 à 17:35
Pour une fois qu'un collaborateur est loyal avec son maître, voire son ami, tirons un coup de chapeau à cet homme qui ne tourne pas sa veste dans les moments difficiles. Je l'entendais ce matin sur RTL, que de pirouettes faut-il faire pour ne pas perdre la face. Et s'il n'en reste qu'un ce sera celui-là car le moment venu il rebondira.
Rédigé par : Jabiru | 04 novembre 2016 à 17:28
On ignore toujours les raisons de la fidélité à autrui alors, par bienveillance, on lui donne la couleur de l'amitié...
Rédigé par : JEAN PIERRE CASSAGNE | 04 novembre 2016 à 17:28
@Marc Ghinsberg
Les jeux de mots vont fleurir sur le thème Le Foll, le fol, le fou (...)
Sans oublier le bouffon.
Notre démocratie - enfin façon de parler - devrait réhabiliter cette fonction de bouffon, seul personnage ayant le droit de dire au souverain ses quatre vérités sans risquer de se retrouver aux galères ou pis encore pendu à un gibet...
Rédigé par : Exilé | 04 novembre 2016 à 17:06
@ sbriglia | 04 novembre 2016 à 15:22
Clopin-clopant...
Dans un soleil couchant, à la fin du quinquennat, Hollande de dos s’éloignant clopin-clopant :
https://www.youtube.com/watch?v=jTu8qHWwUkg
Rédigé par : Tipaza | 04 novembre 2016 à 16:43
Bonjour
En somme Stéphane Le Foll est à François Hollande ce que Brice Hortefeux est à Nicolas Sarkozy, Sancho Panza à Don Quichotte, le capitaine Haddock à Tintin, un compagnon fidèle qui sait partager les joies et les succès de son compagnon de route mais être là aussi pour le défendre contre vents et marées dans les moments difficiles.
La politique est un monde impitoyable fait de trahisons, reniements, calculs, compromis, tactiques, manœuvres et mensonges, ainsi que vous le dites Philippe Bilger, mais il y a aussi des îlots d’amitié franche, sincère et pourquoi pas désintéressée et ça c’est vraiment beau !
Rédigé par : Achille | 04 novembre 2016 à 16:37
Vous voilà, cher Philippe gagné par le charme de l’anaphore. Figure de style commode pour marquer son accord avec soi-même.
Les jeux de mots vont fleurir sur le thème Le Foll, le fol, le fou, le flou, le loup... et l’agneau. Alors, à tant qu’à faire, faisons appel au maître en la matière, Raymond Devos.
« La raison du plus fou est souvent la meilleure. "
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 04 novembre 2016 à 16:28
D'accord, le président de la République a trop parlé, et parfois de manière gravissime, mais c'est beau, un Le Foll qui le présente comme "un homme honnête"...
Pas comme ce Montebourg qui n'a pu s'empêcher de déclarer :
« Hollande ment tout le temps. C'est pour ça qu'il est à 20% dans les sondages. Il ment. Il ment tout le temps depuis le début »
http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/08/26/25002-20140826ARTFIG00141-montebourg-hollande-ment-tout-le-temps-c-est-pour-ca-qu-il-est-a-20.php
Ceci dit, nous aimerions bien savoir un jour quelle définition les socialistes peuvent donner de l'honnêteté d'une part et d'un « homme honnête » d'autre part...
Rédigé par : Exilé | 04 novembre 2016 à 16:18
La fonction présidentielle dégradée. Cette locution a beau être répandue et communément admise, elle ne me semble pas juste.
Le quinquennat a brisé l'idée d'un président au-dessus des partis et du jeu politique quotidien. Le président est désormais lié à la majorité parlementaire. Seule l'élection de Marine Le Pen invaliderait cet état de fait, puisque, même élue, elle ne pourrait obtenir en aucun cas une majorité à l'Assemblée et serait contrainte, d'entrée, à une cohabitation.
La fonction présidentielle n'est pas dégradée par F. Hollande : il préside, il arbitre les choix du gouvernement, avec les difficultés ordinaires de cet exercice. La fonction n'est pas altérée.
Ce qui est altéré, c'est le prestige de la personne du président qui ne plane plus dans la stratosphère imaginaire en étendant ses bras protecteurs et paternels sur notre destin national. Mais cette conception ne peut prospérer que dans l'éloignement médiatique et populaire du président, elle ne résiste pas à la frénésie du buzz.
F. Hollande qui, dans ses actes politiques, aussi contestables qu'ils soient, n'a pas honteusement rempli la fonction, n'est guère responsable de cette altération.
C'est l'époque qui veut ça. À l'heure d'Internet et de la transparence en faux jour, plus rien ne résiste. Que serait-il advenu de Pompidou et des scandales réels ou supposés de nos jours ? Et Giscard, son laitier, ses diamants et son Robert Boulin ? Que n'entendrait-on pas aujourd'hui ?
Nos institutions gaulliennes sont en décalage total avec les mœurs et les techniques de communication actuelles. Le président-roi de la Cinquième n'existe plus, il n'est plus qu'une caricature dont on moque les velléités désuètes de grandeur. C'est terminé tout ça. Nous faisons perdurer des institutions désormais nuisibles à la sérénité du bon gouvernement.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 04 novembre 2016 à 16:16
Moi aussi j'aime bien les gens loyaux et dans le cas présent M. Le Foll apparaît effectivement loyal malgré son air hautain et méprisant et son attitude constamment pleine de morgue.
Après avoir regardé un excellent débat hier soir avec les candidats de LR, qui nous a presque réconciliés avec la politique, on en a presque oublié ceux qui gouvernent encore tant ils sont devenus inexistants et sans saveur. On a hâte de tourner la page de ce quinquennat pour rien.
En attendant, pendant les six mois à venir les bons petits soldats du Président se verront attribuer des places de choix, alors autant qu'ils soient loyaux.
Et puisque le népotisme, travers malhonnête réservée à la droite, est requalifié en loyauté, remerciement et amitié lorsqu'il s'agit de la gauche, ils ont raison d'en profiter.
Et pour en revenir à l'avenir, les candidats de LR ont tous été intéressants, mais François Fillon apparaît toujours avec des convictions et un programme économique et social dont il ne varie pas... cela nous changerait d'avoir un Président qui ne change pas d'idée au jour le jour au gré de l'actualité. Malgré cela, la presse de gauche (pléonasme) semble attristée de voir son champion à l'"identité heureuse" stagner dans les sondages.
Et pendant ce temps le Président-candidat peaufine son programme en écoutant les brillants candidats de droite, récupérant leurs idées pour ensuite les faire siennes... et les Français le croiraient ??
Alors mieux vaut être populiste que bornée.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 novembre 2016 à 15:57
Quel dégoût d'avoir de tels individus à la tête de la France !
Chère patrie tu ne méritais pas cela !
Rédigé par : agecanonix | 04 novembre 2016 à 15:49
Le Foll est vraiment l'ami qu'on aimerait avoir.
Sarkozy avait Hortefeux. C'était la seule chose qui me rendait ce dernier un peu moins antipathique. Mais Nicolas a trahi l'amitié de Brice. C'était le début de sa fin.
Rédigé par : Alex paulista | 04 novembre 2016 à 15:28
Hollande et Le Foll, Don Quichotte et Sancho Pança , Laurel et Hardy, Abbott et Costello, Astérix et Obélix, Walter Matthau et Jack Lemmon, Huckleberry Finn et Tom Sawyer, Zorro et Bernardo, Bob Morane et Bill Ballantine... c’est beau comme l’Antique… Mais comme souvent Hollande varie, bien Foll est qui s’y fie.
Rédigé par : sbriglia | 04 novembre 2016 à 15:22
Le Foll n'est pas fou.
Avant la fin, il y a la grande distribution des postes hyper-juteux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 novembre 2016 à 15:08