La Justice était blessée, il l'a achevée.
Mais quelle importance puisque le président de la République était sûr, avec la grâce totale accordée à Jacqueline Sauvage (JS) sortie de prison le 28 décembre, de s'attirer tous les suffrages, toutes tendances politiques et médiatiques confondues (Le Figaro).
Les grâces individuelles sont extrêmement rares. Encore plus quand elles sont à double détente. Je ne crois pas que dans notre histoire judiciaire il existe un cas semblable. Une grâce partielle suivie, bien plus tard, par une grâce totale. François Hollande se sera au moins singularisé quelque part.
Je ne suis pas un monstre. J'ai un coeur comme tout le monde. La vie de JS n'a pas été belle avec un mari dont elle était amoureuse et qui lui a fait subir, selon ses seules déclarations et celles de ses filles, des violences constantes. Un soir, elle l'a abattu de trois balles dans le dos.
Etait-elle pourtant cette faible femme ? Incapable d'aller déposer plainte alors que ses filles avaient été violées mais poursuivant une maîtresse de son époux avec une arme ? En en faisant une icône de la cause des femmes, on s'est mépris. Il en est d'autres qui auraient mérité davantage cet hommage douloureux. A son sujet, "l'idéologie victimaire" et un féminisme plus militant que convaincant ont fait des dégâts.
Mais j'ai perdu d'avance puisque la compassion serait d'un côté et la rigueur de l'autre. JS aurait dû être libérée au mois de juillet 2018 et après un double rejet de sa demande de libération conditionnelle, elle pouvait à nouveau en formuler une qui aurait sans doute cette fois été admise.
Sur un plateau de la balance, nous avons une justice criminelle qui a statué à deux reprises. En appel, on lui a présenté une défense absurde.
Comme tout avait été normal, et même exemplaire si on veut bien admettre qu'une cour d'assises ne juge pas une cause mais un crime singulier accompli par une personnalité unique, dans notre monde tout imprégné d'ignorance et de partialité il était inévitable qu'un comité de soutien se constituât en prétendant incarner le peuple français qui avait pourtant doublement sanctionnée JS.
Sur ce même plateau, deux juridictions d'application des peines, l'une à Melun et l'autre en appel à Paris, ont en effet rejeté la demande formulée par JS pour des motifs qui pouvaient être discutés mais qui n'avaient rien d'inepte.
Sur ce plateau, rien qui doive exiger compensation, réparation, consolation, expiation, contrition. De la démocratie et de la justice, c'est tout.
On en était là quand le président de la République a décidé d'octroyer une grâce totale à JS à quelque cinq mois de l'échéance de 2017. Parce que sans doute lui-même, ses conseillers, ses amis dans cet univers où il baigne et qui l'influence toujours dans le sens d'une mansuétude plus chic que véritablement pertinente, étaient mécontents de cette justice qui s'obstinait à être indépendante.
La grâce partielle avait déjà été accordée parce que les deux arrêts de cours d'assises n'avaient pas complu à ceux qui, aussi ignorants qu'ils sont péremptoires et assurés d'un écho auprès du pouvoir, avaient sollicité et convaincu le président de la République.
Sur un plateau donc, légitimité et normalité judiciaires, deux jurys populaires, deux juridictions spécialisées, une institution à la hauteur de ce que la République attendait d'elle, et, sur l'autre, ce qu'on peut appeler une justice privée.
Comment qualifier autrement cette affaire ordinaire tragiquement achevée mais portée au comble de l'incandescence politique et médiatique, ces grâces partielle puis totale arrachées par un clan, cette confusion entre des chagrins privés et l'intervention présidentielle, ces pressions incessantes obligeant les partisans d'une administration conforme de la justice à s'excuser de la vouloir, l'appel de Benoît Hamon, les filles de l'accusée sollicitant à nouveau François Hollande le 1er décembre, la démagogie politique et médiatique tenant pour rien l'intérêt supérieur de l'Etat, cette focalisation obsessionnelle sur une accusée discutable, ce délire ? Comment qualifier autrement que de justice privée, cette dégradation du droit de grâce en fait du prince, cette répétition furieuse conduisant du partiel au total, cette offense adressée à une bonne justice que les émois n'avaient pas gangrenée, cette autarcie constituant JS au sein de l'univers pénal comme le seul enjeu ? Comment nommer autrement cette déperdition de la justice, ce narcissisme influencé, ce privilège dévoyé ?
Si je suis le seul à penser et à dire cela, peu importe. Mais qu'on ne vienne pas m'accuser de corporatisme quand cette décision achève totalement la Justice déjà partiellement mise à bas.
Quand François Hollande ne parle plus pour insulter les magistrats mais agit.
Et donne le coup de grâce à la Justice.
@ anne-marie marson
Avez vous remarqué que parallèlement à l'apparition de ces harpies du féminisme, qui me font penser aux résistants de la dernière heure, les grandes féministes qui ont mené les vrais combats de l'égalité quand il y avait des risques à prendre et des conquêtes à faire, retournent casaque et rejette cette déviance : voyez Sullerot, Badinter, Paglia et bien d'autres qui tiennent des discours de plus en plus distants de ces nouvelles révolutionnaires professionnelles.
Le féminisme devient dans notre pays un combat d'arrière-garde et de militantes agrippées à leur bifteck.
Rédigé par : Carl Roque | 10 janvier 2017 à 22:08
@Carl Roque
Il y a aussi en embuscade Juliette Méadel et ses discours sur l'aide aux victimes, qui valent leur pesant d'imbécillités.
Réécouter si encore disponible son interview de cet été sur Radio Classique, qui commence par une erreur de G.Durand : "Vous avez fait de brillantes études, HEC je crois ? JM : Non j'ai fait Sciences Po ! Ce qui se vérifie par la suite...
Les trois harpies du féminisme.
Rédigé par : anne-marie marson | 09 janvier 2017 à 22:03
@Maître Jean DAMNED
Maître,
Vous me répondez par une courte citation de Goebbels.
Je suis sensible à cette attention délicate.
Mais le galimatias double (voir la définition plus haut) a-t-il de bons effets sur vos juges, quand vous plaidez ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 janvier 2017 à 15:03
Herr Doktor Goebbels dixit :
"Nous ne parlons pas pour dire quelque chose, mais pour produire un effet".
Rédigé par : Me JEAN DAMNED | 09 janvier 2017 à 04:13
Le principe du droit de grâce est qu'il ne se justifie pas et ne se discute pas.
Philippe ferait donc mieux de dire qu'il est favorable à son abolition. Sans doute en alléguant que c'est une survivance incongrue de la monarchie absolue. Mais alors, il faut le dire.
Rédigé par : Gérard LENNE | 08 janvier 2017 à 15:04
"Amphigouri" est incomplet. Ce qui siérait mieux, dans le cas d'espèce, est "galimatias double". Définition : galimatias que ne comprend ni celui qui le fait ni celui qui l'écoute ou qui le lit.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 janvier 2017 à 08:09
@ anne-marie marson
L'Homme est supérieur aux autres animaux, mais moins qu'on l'a dit. Par exemple, certains autres animaux tels que les chimpanzés ont conscience (voir le test du miroir).
Nous avons conscience d'avoir conscience.
Des chimpanzés salent à l'eau de mer leurs patates, un certain aménagement du goût, non ? Mais ce n'est pas de la cuisine. On a appris à certains à garder le feu, mais de là à le faire ou avoir des légendes sur lui...
La triche existe chez tous les animaux d'un certain degré intellectuel, l'Homme est donc condamné à être, lui aussi, un tricheur.
Ce qu'il y a de plus embêtant, c'est qu'il triche face à lui-même, et déguise ses instincts, ainsi de dominance, en défense du "bien", voir ainsi ceux qui se targuent d'être de la bonne religion-parti-moeurs-et-j'en-oublie-c'est-sûr.
Bon, nous ne sommes que très peu au-dessus des autres bêtes. Mais ce n'est pas une fatalité, rien n'interdit que la science nous permette d'augmenter nos capacités.
En fait, il n'y a que la société qui puisse prohiber le progrès. Mais j'espère que pour une fois, nous nous tournerons vers la lumière, que nous augmenterons nos capacités : intelligence, longévité, empathie, créativité.
Quant à Jean DAMNED, j'ignore ce qu'il a voulu dire. Au départ, j'ai vu son pseudo, et cela m'a fait penser à Blake et Mortimer, des héros de bande dessinée très anglais...
Quand j'ai lu son commentaire, je me suis dit que bon, c'était obscur mais enfin, peut-être une tentative d'humour.
Rédigé par : Noblejoué | 07 janvier 2017 à 19:57
Le GCM, Grand Corps Malade, face à cette scorie juridico-merdiatique, se trouve devant son examen de mémoire rétrospectif s'il en est intellectuellement capable ce qui est à démontrer.
Ici Londres, ici Londres, les Français parlent aux Français, je répète : Le GCM.......
Rédigé par : caroff | 07 janvier 2017 à 19:31
@Noblejoué | 06 janvier 2017 à 22:31
Depuis ce matin, une partie de la route étant barrée, je vois les automobilistes qui arrivent, ignorent le panneau "Route barrée" voire le déplacent, y vont quand même, puis reviennent. Ah ah ah...
Je me demande quelquefois si l'homme est vraiment supérieur à l'animal, animal qui a su évoluer pendant des millions d'années pour aboutir à l'homme.
PS : Commentaire de Jean DAMNED 07 janvier 2017 à 02:57 : ????
Rédigé par : anne-marie marson | 07 janvier 2017 à 15:36
Vous êtes, sans conteste, le roi de la contrepèterie...
Rédigé par : sbriglia @ maître Jean Damned | 07 janvier 2017 à 11:52
@Maître Jean DAMNED
Amphigouri ? Certes, mais faire le 15 et demander les urgences psychiatriques.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 janvier 2017 à 10:17
@genau | 30 décembre 2016 à 11:32
"(...) qu'elle évite de nous importuner en ajoutant à une triste affaire une indécence médiatique"
Loupé !
Rédigé par : breizmabro | 07 janvier 2017 à 09:39
Le GCM, Grand Corps Malade, face à cette scorie juridico-merdiatique, se trouve devant son examen de mémoire rétrospectif s'il en est intellectuellement capable ce qui est à avérer.
Le goulu Golem chat-fourré en hermine, qui se vautrait en extase de sa mise en pièces du Peuple populiste, va devoir se démettre et retourner à la Rue ou avaler les Actes en Justice Populaire de ses épouvantables et sadiques exactions notamment perverses accomplies sans contestes...
Préparons la billetterie...
Rédigé par : Maître Jean DAMNED | 07 janvier 2017 à 02:57
@anne-marie marson
"Ellen est partie parce qu'elle ne supportait plus les insultes de Garry Gaspary. Je la comprends et je l'approuve. Etre traitée de salope (pour les femmes en général) ne fait pas plaisir."
Je comprends mieux cette attitude que prendre plaisir à cela sous couvert que l'autre est un idiot.
Si un chien vous mord, y prend-on plaisir parce que cela fait ressortir la supériorité de l'Homme sur l'animal ?
J'approuve qu'on parte ou qu'on tape, le qui perd gagne, le masochisme n'est pas pour moi.
Rédigé par : Noblejoué | 06 janvier 2017 à 22:31
Ah Mary vous n'allez quand même pas me dire : "Mieux vaut la fermer au risque de passer pour un imbécile que de l'ouvrir et de balayer le doute."
Rédigé par : carl roque | 06 janvier 2017 à 21:52
@carl roque | 06 janvier 2017 à 18:53
Il me semble que ladite citation est attribuée à Courteline.
("Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet")
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 janvier 2017 à 20:33
@sbriglia
"Libérée le 28 décembre dernier après avoir passé plus d'un an en prison, Jacqueline Sauvage sera l'invité du 20 heures de France 2 ce soir. Elle sera accompagnée de ses deux avocates."
Ruée sur les médias, bientôt sans doute un livre, avant le grand film ?
Le filon est bon pour les professionnels d'un "certain féminisme" prompts à faire feu de tout bois, un peu pour la cause et beaucoup pour leurs petits intérêts.
Ils auraient dû mieux choisir leur icône, il y en a de bien plus crédibles.
Rédigé par : carle roque | 06 janvier 2017 à 19:01
Oui Mary, "être traité d'imbécile par un crétin est plaisir de fin gourmet", disait (à peu près) Pierre Desproges...
Rédigé par : carl roque | 06 janvier 2017 à 18:53
Confucius a écrit :
"Etre traitée de salope (pour les femmes en général) ne fait pas plaisir."
Tout dépend de l'insulteur.
Venant de certains contributeurs manifestement d'un très bas niveau auquel on ne saurait se rabaisser pour leur répondre mot pour mot, ce serait même à prendre plutôt comme la reconnaissance de votre supériorité, tout en pointant l'impuissance pour eux d'argumenter autrement que sans recourir à l'injure gratuite ou à la diffamation.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 janvier 2017 à 16:29
"Libérée le 28 décembre dernier après avoir passé plus d'un an en prison, Jacqueline Sauvage sera l'invité du 20 heures de France 2 ce soir. Elle sera accompagnée de ses deux avocates."
Prière de bien mettre la télécommande-zappette en évidence pour Philippe, chère Pascale.
Rédigé par : sbriglia | 06 janvier 2017 à 15:38
@vamonos
"E m'è rimasta nel pensier la luce" (Pétrarque)
C'est ce que je vous souhaite pour 2017 et au-delà !
Après, me faire rougir devant l'écran... y aviez-vous seulement songé ? Hein ?
Rédigé par : calamity jane | 02 janvier 2017 à 15:35
@ anne-marie marson | 02 janvier 2017 à 00:02
"Ellen est partie parce qu'elle ne supportait plus les insultes de Garry Gaspary. Je la comprends et je l'approuve.
Etre traitée de salope (pour les femmes en général) ne fait pas plaisir."
Je suis tout à fait d'accord avec vous et je ne comprends pas que l'on puisse laisser passer de tels commentaires et injures ! Injures envers la femme, injures envers la chrétienté, injures envers les Français de souche !
Gaspary est un malade mental et nous ne sommes pas ses psychiatres, d'autant que l'on ne nous permet pas ici de dire tout ce que l'on veut !
Alors tout est autorisé pour certains et pas pour d'autres ?
A moins que Gaspary ne soit un ami de Hollande !
Rédigé par : confucius | 02 janvier 2017 à 14:57
@Noblejoué | 01 janvier 2017 à 15:22
"Ellen, si vous nous lisez... revenez, il y a des gens bien comme calamity jane pour vous soutenir."
Ellen est partie parce qu'elle ne supportait plus les insultes de Garry Gaspary. Je la comprends et je l'approuve.
Etre traitée de salope (pour les femmes en général) ne fait pas plaisir.
Rédigé par : anne-marie marson | 02 janvier 2017 à 00:02
@auteur inconnu | 01 janvier 2017 à 18:26
Ce que vous avez écrit mérite d'être lu avec attention.
Je l'ai lu et fait lire, mais avec ce commentaire :
- Il y a dans nos esprits une confusion récurrente entre "Justice" et "Droit".
Le mot "Justice" a une évidente connotation morale, alors que le "Droit" procède d'une logique... juridique où l'affect et la morale n'ont aucune place.
Il ne s'agit plus alors de débattre sur ce qui est juste ou injuste, mais sur ce qui est légal ou illégal.
- Le ministère de la Justice devrait être renommé ministère du Droit, car les Tribunaux ne jugent pas en "équité", ils jugent en "Droit", même si le jugement est le fait d'un jury populaire...éclairé par un magistrat professionnel.
En justice, compte tenu des circonstances, JS devrait être pardonnée.
En droit, JS est condamnable.
Et enfin :
la locution "pardonner" n'existe pas en Droit.
sauf à la CJR...
Rédigé par : Deviro | 01 janvier 2017 à 22:48
Je n'avais pas relevé ce point : "Jacqueline Sauvage, tout en son honneur, a trouvé la force de tuer pour s’en sortir" (@auteur inconnu) sur lequel je ne peux pas être d'accord. On ne tue pas pour s'en sortir, enfin dans ma conception des choses et selon ce que j'ai pu voir autour de moi, on peut imaginer tuer sur l'instant lors d'un échange très violent.
Quant à dire que "les personnes maltraitées, nous sommes tous (en France) tristes pour elles et nos lois font aussi ce qu'elles peuvent" (@lecteur anonyme), c'est limite risible. Il suffit de lire les derniers textes poussés par Laurence Rossignol et voté récemment, ils traitent exclusivement de la "violence faite aux femmes" monopole sexiste de la souffrance bien malvenu et le pire reste à venir avec la légitime défense différée réservée aux (seules) femmes battues de Valérie Boyer. Je suis résolument contre cette ineptie et ne l'accepterais pas plus si elle était applicable un jour lointain aux hommes.
Rédigé par : Carl Roque | 01 janvier 2017 à 20:37
@calamity jane
En 2016, je vous ai décerné une médaille d'or et j'espère continuer à vous lire en 2017.
Je vous souhaite une bonne et heureuse année ainsi qu'à presque tous les intervenants du blog.
Rédigé par : vamonos | 01 janvier 2017 à 20:04
@ auteur inconnu | 01 janvier 2017 à 18:26
"Regardez un peu plus loin que le bout de votre nez. Intéressez-vous à la réalité de la vie au lieu de faire des cancans "politiques". Je ne vous souhaite aucunement de vivre cela vous-même ou autour de vous mais au moins vous pourriez ainsi comprendre le pourquoi de cette histoire. Jacqueline Sauvage, tout en son honneur, a trouvé la force de tuer pour s’en sortir"
Je vous ai lu et ne suis pas convaincu de votre sincérité, ce n'est juste qu'un plaidoyer pour JS et les non croyants au PS !
Les personnes maltraitées, nous sommes tous (en France) tristes pour elles et nos lois font aussi ce qu'elles peuvent... Demain l'Islam arrangera tout et les mariages mixtes aussi car nous, nous ne sommes que des coupables et des incultes !
Amen !
Rédigé par : lecteur anonyme | 01 janvier 2017 à 19:29
@auteur inconnu
Je comprends très bien ce que vous avez vécu, y compris le "SAV" avec piratage informatique à répétition, effacement des dossiers ou mails, faux mails ou fausses interventions dans les forums, destinés à semer le trouble dans les relations, lettres à la famille, pillage de boîte aux lettres, interventions auprès de l'employeur, disparitions étranges d'objets et de documents chez soi, les changements systématiques des mots de passe, des clés, dégradation de véhicule, la passivité des autorités malgré les plaintes avec preuves et aveux et j'en oublie, bref une routine qui vous ferait virer paranoïaque sans l'aide de professionnels. Je connais la difficulté à sortir de ce jeu infernal pour l'avoir vécue.
Malgré cela je n'arrive pas à comprendre que J Sauvage ait été choisie comme icône des victimes de violences conjugales, il y a plus que des ambiguïtés dans son histoire, même s'il n'y en a aucune dans la manière dont elle a été transcrite dans la plupart des médias et dans les pétitions.
Je n'oublierai jamais la capacité de certains pervers à se faire passer pour victimes, et pour avoir vu de nombreux cas, le fait que parfois les violences peuvent être beaucoup plus équilibrées que ce qui nous est présenté par les associations et les "spécialistes" des médias.
Je vous souhaite beaucoup de courage et le meilleur pour la suite, car on en sort, après quelques années l'étau se desserre progressivement. Même si l'on en demeure marqué, la vie est belle... après.
Rédigé par : Carl Roque | 01 janvier 2017 à 19:17
@ auteur inconnu
Quels changements dans la loi et/ ou dans la pratique seraient à apporter selon vous ?
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2017 à 19:06
Juste pour vous dire à tous (sauf à certains qui ont exprimé des choses identiques aux miennes), ainsi qu’à l’auteur de ce billet que j’ai entendu aussi parler avec le même discours sur BFMTV, que vous vous trompez tous… Cette histoire certes est devenue une guerre entre magistrats/politiques/médias mais le vrai problème est le sort des femmes battues (ou des hommes battus, ça existe aussi). Et la seule chose que je souhaite aujourd’hui c’est que la population et les politiques prennent en compte la violence conjugale dans notre vie « moderne ».
Tant que vous-même n’aurez pas été confrontés à ce drame, ou quelqu’un de votre famille, ami(e), un proche… jamais vous ne pourrez comprendre et être vraiment objectif sur le sujet. Consciemment ou inconsciemment… Mais surtout ressentir ce que la victime vit.
J’ai été victime de violences conjugales physiques et psychologiques pendant près de vingt ans. Vous me direz tous : et pourquoi vous n’être pas partie avant ? C’est illogique ! Pourquoi n’avez-vous pas été déposer plainte ? Le manipulateur psychologique qu’est votre conjoint vous coupe de votre famille, amis, travail, monde social… pour que vous soyez entièrement son objet à son service. Une proie sans plus aucune défense, sans famille, sans amis, sans travail, sans argent... Il vous fait un lavage de cerveau tel que vous en venez à penser que la situation que vous vivez est normale et que la place d’une femme est celle-ci. Car bien entendu, tous les problèmes qui se passent dans le couple sont de votre faute !! Car vous n’êtes plus qu’une moins que rien... Et puis il y a l’amour qui s’en mêle !! Au début comme vous aimez, vous pensez toujours que ce n’est qu’une erreur qu’il vous frappe ou qu’il casse tout dans la maison et que ça ira mieux demain ! Et oui ça va mieux mais ça repart et le cycle en devient infernal. Je ne vais pas vous raconter ma vie ni vous citer tous les exemples de violences car je vais saturer le site, je vous invite plutôt tous à lire les brochures ou de livres expliquant la violence conjugale et les cycles où tout va bien pour repartir encore pire après… ou peut-être vous investir dans des associations qui aident les autres face aux violences, vous comprendrez et pourrez à ce moment-là donner un avis objectif à ce type d’article.
Pour mon cas, oui j’étais tellement conditionnée que je n’arrivais pas à partir, interdit de porter plainte car la pression du bourreau est telle qu’on a encore plus peur, lors des coups physiques, on ne va donc surtout pas à la médecine légale et à l’hôpital et aux voisins on dit qu’on est tombée… Notre lavage de cerveau est tel que l’on n'a plus d’estime de soi pour trouver la force de partir ou appeler au secours car le plus souvent il nous coupe de notre famille et de nos amis propres... Mais notre bourreau à l’inverse nous inculque une honte de telle sorte que devant les autres on montre surtout que tout va pour le mieux et que l’on est le couple idéal !
A la grâce de Dieu, je n’ai pas eu d’enfants avec lui ! Moi je n’ai pas eu le courage de Jacqueline Sauvage de buter ce malade ! Des milliers de fois, j’ai prié le Bon Dieu qu’il lui arrive plutôt un accident de voiture ou un AVC. Plein de fois j’ai pris un couteau mais je le reposais… le courage me manquait… moi aussi j’aurais pu être Jacqueline Sauvage...
Parfois je m’automutilais pour compenser ma rage de subir cela et trouvai un peu de bonheur avec les animaux.
Et puis un jour, le hasard d’une rencontre m’a aidée à trouver de la force. J’ai appris, puisque j’étais coupée du monde, que des associations existaient pour aider les femmes battues, je m’en suis rapproché. J’ai quand même déposé une main courante mais jamais de plainte par peur des représailles sur ma vie. Vous allez me dire mais la police est là ? Mais renseignez-vous aussi sur le nombre de meurtres qui passent souvent inaperçus dans les faits divers de femmes mourant sous les coups de leur ex-conjoint et la presse ou les magistrats parlent de "drame conjugal"...
Un jour j’ai donc pris ma valise, après vingt ans de bons et loyaux services, et j’ai quitté la maison en son absence en lui laissant un mot sur la table. Je lui ai tout laissé de ce qu'on avait construit en vingt ans de vie pour me retrouver du jour au lendemain, d'une vie confortable, avec le RSA pour survivre.
Mais l’histoire n’est pas finie. Aujourd’hui encore il me poursuit, me surveille, a mis un traceur GPS sur ma voiture. Par l’intermédiaire de hackers, car quand on peut payer on a les moyens qu’il faut, il a piraté mon PC qui est sous surveillance. Car de temps en temps il me fait savoir qu'il sait telle ou telle chose sur ma nouvelle vie... De quelle façon sait-il tout ça puisque nous n'avons plus aucune connaissance en commun qui pourrait parler ?? J’ai changé six fois de numéro de GSM... On dirait presque un film... Eh bien non, je ne regarde pas les séries américaines ! C'est tout simplement mon histoire et elle est vraie ! Donc prenez conscience que des fois on pourrait avoir envie de tuer pour SURVIVRE.
La finalité c’est que j’ai un suivi psychologique avec deux psy (je ne suis pas folle mais c'est pour tenter de reprendre une vie normale et avoir à nouveau une estime de moi), je participe à des groupes de parole de femmes battues, suis sous traitement anti-dépresseur, j’ai pensé très fort au suicide pour pouvoir enfin me libérer de ce malade mental et de la paranoïa qu’il me crée. Mais je n’irai toujours pas porter plainte car je n’ai pas envie de finir comme cette femme et ses parents à Dunkerque, tous trois morts d’un coup de fusil d’un ex-malade qui n’a plus rien à perdre, bien que la police en était informée… Donc quelle protection aujourd’hui va me donner la police ?? Moi il m'a quand même mis un couteau sous la gorge et j’ai failli finir égorgée comme un cochon !! La police m’a dit de quitter le département mais même au bout du monde il me retrouvera, dans cinq ans, dix ans… grâce à l’argent on paie toutes les personnes que l’on veut pour des renseignements… Je ne vais pas commencer à vous parler politique quand même !
Donc je vis ma vie ainsi avec cette guillotine au-dessus de ma tête même si je suis libre aujourd’hui.
La seule chose que je souhaite c’est d’attendre sa mort naturelle avec grande impatience pour enfin retrouver ma VRAIE LIBERTE de respirer et d’exister !
Donc s’il vous plaît, à presque tous et à l’auteur de cet article, avec mon plus grand respect car je ne me permets pas pour autant de vous juger et pourrais respecter vos croyances mais je veux juste vous apporter mon expérience pour vous faire réagir et comprendre car vraiment je pense que par méconnaissance de la réalité de ce sujet, vous ne savez pas...
Regardez un peu plus loin que le bout de votre nez. Intéressez-vous à la réalité de la vie au lieu de faire des cancans "politiques". Je ne vous souhaite aucunement de vivre cela vous-même ou autour de vous mais au moins vous pourriez ainsi comprendre le pourquoi de cette histoire. Jacqueline Sauvage, tout en son honneur, a trouvé la force de tuer pour s’en sortir (et qu’on lui reproche aujourd’hui de ne pas avoir fait un travail suffisant sur elle pour regretter son geste, croyez-moi avec toutes ces années de souffrance, son travail a été largement fait !), moi j’ai trouvé la force de partir et de tout perdre (encore aujourd'hui je n'en reviens pas d'avoir trouvé cette force !), d’autres ont trouvé la force de porter plainte, d’autres n’ont pas trouvé de force et sont restées, d’autres en sont mortes... elles n'ont même pas eu le temps de réagir.
Et oui que cette histoire serve de cause nationale pour que chacun prenne conscience que cela malheureusement existe, même à côté de chez vous et qu’il faut plutôt bouger pour que cela change. Oui il y a des lois qui sont à respecter, on ne tue pas son prochain, oui c’est un crime... mais que fait la loi contre les bourreaux ? RIEN… Les chiffres de victimes sont encore trop parlants…
A MEDITER… Merci de votre attention !
Rédigé par : auteur inconnu | 01 janvier 2017 à 18:26
@ calamity jane
Vous avez raison notamment sur Ellen.
Ellen, si vous nous lisez... revenez, il y a des gens bien comme calamity jane pour vous soutenir.
Je devrais dire bonne année à tout le monde. Mais quelqu'un qui se rappelle une personne partie, comme vous, calamity Jane, le mérite particulièrement.
Ainsi qu'Ellen, qui m'a toujours parue raisonnable. Un must, quand on voit que tant de gens, moi compris, sont entraînés dans des polémiques !
Rédigé par : Noblejoué | 01 janvier 2017 à 15:22
Mais calamity jane, dans quel pays les patrons seraient-ils assez idiots pour se priver d'une main-d’œuvre exactement équivalente pour 25 % de moins ? Dans ce pays (la France ?) ces patrons seraient des crétins finis, alors qu'ils délocalisent pour gagner finalement moins ? Il faut absolument que les OLF Femen et compagnie aillent leur donner des cours de gestion.
Remarquez aussi que le domaine où l'écart de salaire hommes/femmes est le plus grand (jusqu'à 40%) ce sont les professions libérales. Curieux n'est-ce pas: quand ce sont les femmes leurs propres patrons c'est là que la discrimination est la plus considérable, les femmes patrons seraient encore plus sexistes vis-à-vis d'elles-mêmes que les vilains patrons avec cigare et chapeau haut de forme.
Mon esprit simpliste ne comprend pas les nuances qui défient la logique.
Rédigé par : Carl Roque | 01 janvier 2017 à 15:18
Mais dans cet espace, ce sont les hommes qui font la pluie et le beau temps !
Qui choisissent comme sur un étal celle qui mérite leurs éloges et se permettent d'employer des vocabulaires d'adolescents pour essayer de minimiser la présence d'autres. D'ailleurs Ellen a tenu parole. Elle est
partie et alors qu'un vaniteux lui promettait le retour pour Noël, elle ne revient pas ! Pourquoi ? Parce que c'est une femme, et pas une pleureuse.
Nous le comprenons ! et comprenons également le besoin de ces hommes qui sont battus... leur désir d'être reconnus comme des femmes battues...!
Ce que nous pourrions accepter si à poste égal c'était salaire égal.
Beaucoup oublient que femmes et hommes sont formés au même endroit depuis la maternelle (pour les enfants qui y vont, ce n'est pas obligatoire) et que donc on aimerait savoir et comprendre à quel moment exact les hommes acquièrent ce plus qui les gratifie d'un quart de salaire en plus ?
Ben vouais ! Justice au singulier !
Pour preuve de ce que j'écris, je remercie particulièrement Jean le Cauchois qui salue les "commentatrices" puisque celles et ceux qui nous ont présenté leur bons voeux (comme s'il fallait se méfier du sens du mot "bons") les ont présentés à "tous" !
Rédigé par : calamity jane | 01 janvier 2017 à 09:10
@jlm
Je vous répète, sortez de chez vous, de votre petit cercle et de vos certitudes, vous allez être très surpris(e). Je suis sans doute très mal tombé mais j'ai vu des pères et des mères privés de leurs enfants par leur ex abusifs, des hommes et de femmes détruits par la violence de leurs conjoints, des enfants détruits par la folie de leur mère, de leur père ou des deux. J'ai vu aussi des couples équilibrés avec des hommes et des femmes respectueux et généreux.
Il n'est pas bon de se contenter d'un petit cercle restreint et encore moins de la version des médias et des associations sectaires.
La France est ce pays où on ne peut pas démolir des groupes au nom de leur race (quel vilain mot n'est-ce pas), de leur religion ou de leur sexe , sauf naturellement si ce sont des hommes de préférence blancs de "tendance chrétienne" et hétéro, le sectarisme ultra sélectif est un must dans ce cas.
Rédigé par : Carl Roque | 31 décembre 2016 à 19:48
@Carl Roque
Vos certitudes à mon égard me laissent perplexe...
Concernant mon entourage, quelques couples solides et beaucoup de nouveaux couples avec des femmes beaucoup plus jeunes... sens homme âgé et femme jeune, un peu comme les couples dans la politique et chez les artistes...
"...dénombrer les Folcoche, les épouses tyranniques, les mères abusives..."
Non, moi j'ai vu des femmes souvent abandonnées, des pères absents et immatures, des mères courage, des mères poules, des épouses fidèles trompées par leurs maris et contaminées VIH par ces inconscients, des hommes qui travaillent jusque tard le soir parce que l'après-midi ils sont pris ailleurs... et j'ai rarement vu, dans ma longue vie, des hommes renoncer à leurs privilèges pour soutenir l'égalité homme/femme. Il y en a, et je les estime d'autant plus qu'ils sont trop rares.
Rédigé par : jlm | 31 décembre 2016 à 18:13
@jlm
Chacune de vos affirmations est fondée uniquement sur le politiquement correct de la presse à grand tirage et des médias bien-pensants, eux-mêmes alimentés exclusivement par un nouveau féminisme qui a monopole en matière de victimitude.
"Je ne sais pas d'où vous tenez vos chiffres mais ils me semblent peu réalistes : les hommes victimes d'emprise et de harcèlement existent bien sûr mais..."
Oui, si on va au-delà des seuls décès comme on le voit dans les enquêtes canadiennes et américaines, les hommes maltraités par leur compagne sont aussi nombreux que les femmes maltraitées, en France on commence seulement depuis 2007 à interroger les hommes en tant que victimes de violences conjugales et on dépasse les 30% mais bien d'accord pour dire avec vous que 30 à 50 % des victimes c'est risible et cela ne doit pas mener à tenter la moindre action...
"...le contexte social favorisant leur domination effective (salaire, position sociale, etc.), ils sont toujours moins nombreux à être victimes."
Le mythe de la domination masculine et de ses répercutions dans les domaines des salaires et des positions sociales est soigneusement entretenu. Il demande une analyse un peu plus fine que "tout le monde sait que". Malheureusement il faut un peu d'esprit critique et quelques explications pour le démontrer et je vous renvoie aux écrits de Cyril Godonou, statisticien qui démontre ce que je dis ici.
"Ils sont éduqués à repérer toute tentative de domination féminine alors que les femmes ne le sont pas, elles sont éduquées à attendre tout des hommes et surtout leur accord en tout."
Vous plaisantez, les femmes seraient ces petites choses soumises sans défense ? Quel mépris de votre part... Et les hommes ces monuments de force et de domination ? Pire encore, allez donc faire un tour sous les ponts pour voir ces fiers machos qui y vivent : 83% des milliers de sans-abri sont des hommes et 92% des 700 personnes qui meurent dans la rue aussi ! Domination masculine sans appel.
"Le cas des femmes passant du côté de la force dominante est plus rare donc 40 à 50% d'hommes battus me semble surévalué."
Vous devriez aussi laisser vos saines lectures et faire un tour dans la vraie vie pour regarder comment fonctionnent les couples de votre entourage, dénombrer les Folcoche, les épouses tyranniques, les mères abusives...
Non JLM les femmes ne sont pas si différentes des hommes, il en existe des violentes, des menteuses, des manipulatrices, ces défauts sont très également répartis entre les sexes.
Si le coeur vous en dit (je pense que non mais sait-on jamais) je peux vous dresser une petite liste de problèmes qui ne sont jamais évoqués, ou presque, et qui démontrent que dans beaucoup de domaines, de nos jours en France les femmes sont privilégiées.
Rédigé par : Carl Roque | 31 décembre 2016 à 11:49
Y a un chevalier dans cet espace ? Où ça ? Où ça ?
Don Qui ? Quichochotte !
Rédigé par : calamity jane | 31 décembre 2016 à 11:16
@ Savonarole | 30 décembre 2016 à 20:23
Un comportement chevaleresque qui vous honore et renvoie les quelques malotrus (infatués de leur personne) de ce blog à leur grossièreté, leurs mesquines envies et leur insignifiance !
Rédigé par : Mary Preud'homme (par Saint Georges ! Vive la cavalerie !) | 31 décembre 2016 à 10:54
@Catherine JACOB
Toutefois, je pense que JS n'est pas seule coupable et pour moi les pouvoirs publics le sont tout autant qui ont laissé ces gens à l'abandon et ce n'est pas une grâce qui les en dédouanera à mes yeux du moins.
Dans les affaires de légitime défense, telles par exemple que celles dans lesquelles des vieillards sont traînés en justice pour avoir égratigné un cambrioleur s'étant introduit nuitamment à leur domicile, celui qui devrait figurer au banc des accusés est souvent l’État lui-même qui n'a pas fait son travail pour ne pas avoir assuré sa mission régalienne de protection des gens et en particulier des plus faibles, ce qui oblige ces derniers à tenter de se défendre comme ils le peuvent, souvent maladroitement.
Circonstance aggravante, selon une morale inversée ce même État demande à sa justice d'accabler encore davantage ces pauvres gens qui doivent souvent subir l'arrogance des malfrats qui les ont initialement agressés.
Nous marchons sur la tête.
Rédigé par : Exilé | 31 décembre 2016 à 10:38
@ hameau dans les nuages | 30 décembre 2016 à 20:32
Au jeu des sept familles on a : dans la famille Sauvage (la bien nommée)
Le père : violent et incestueux, ou supposé tel, rendu muet par la grâce de Tunet la cartouche du silence...
Les filles : objet de désir du père, supposément battues et violées par celui-ci, mais qui l'aiment tellement qu'elles confient leurs enfants à leur cher papa pour partir en vacances,
Le fils : ado perturbé sous les coups supposés de son père, ayant préféré l'au-delà à l'eau-de-vie à partager avec cette famille,
Enfin la mère : héroïque maman qui, voulant satisfaire son mari tant aimé laisse ses enfants le faire à sa place. Diane chasseresse des maîtresses de son mari à ses heures (fusil + cartouchière), aidera son cher mari à quitter ce monde définitivement, sans qu'il ne voie rien venir pour ne pas le faire souffrir.
Agatha Christie appelait ça "petits meurtres en famille".
Oui mais ça c'était des romans..;-)
@ Mary Preud'homme | 30 décembre 2016 à 19:48
"D'où tenez-vous que je parle de la mère ?"
Vous avez raison beaucoup savent et ne parlent pas, mais celle en première loge c'est tout de même la mère. Mais là encore un psy nous soulèvera le fameux 'déni', l'ARGUMENT scientifique incontournable.
Quand la science a parlé la justice se tait.
Rédigé par : breizmabro. | 31 décembre 2016 à 10:21
La cote de FH remonte, on ne pouvait lui faire pire cadeau de Nouvel An.
C'est comme les commentaires d'après enterrement, "ce sont les meilleurs qui partent trop tôt".
Rédigé par : Giuseppe | 31 décembre 2016 à 10:09
@Catherine JACOB | 30 décembre 2016 à 18:36
Je vous remercie des précisions apportées, l'image de l'amiral paraît plus flamboyante aux yeux du commun.
Ceci dit un montant circulait sur notre navigateur en bassine, 35 000€, timidement démenti, sans en indiquer le contenu. En fait un Réjoui vaudrait plusieurs amiraux, mieux vaut être marin d'eau douce, diantre !
Rédigé par : Giuseppe | 31 décembre 2016 à 09:39
Prenant connaissance avec quelque retard de cet article, je voudrais dire que ce qui me choque dans cette affaire n'est pas tant le recours à la procédure de grâce, celle-ci étant prévue constitutionnellement, mais qu'elle soit justement utilisée par FH, dans ce dossier spécifique et à cette période précise de son quinquennat finissant, alors que cet homme avait lui-même déclaré par le passé son hostilité à cette prérogative présidentielle.
Certes, la Constitution octroie ce droit de grâce au Président mais elle ne lui fait point obligation de l'exercer ! S'il est fermement hostile à cette prérogative que lui confère la Constitution et si, pour diverses raison, il n'a pu faire modifier cette Constitution pour en supprimer ce droit, il lui reste toujours, que je sache, la solution de ne pas l'exercer.
S'il l'exerce malgré tout, et donc contre ses convictions, il montre une nouvelle fois ses incohérences, ses faiblesses et agit par pur calcul politique.
Rédigé par : Michel Deluré | 31 décembre 2016 à 09:15
@ Mary Preud'homme | 29 décembre 2016 à 20:53
Bonjour Madame,
"Quant aux abus sexuels, la plupart du temps la mère ne veut pas en entendre parler, nie même ce qu'elle voit ou relativise les maltraitances et sévices subis par ses enfants. Elle se fait donc complice du bourreau. Comment ensuite dénoncer toutes ces violences alors qu'elle a fermé les yeux si longtemps ?"
Il est fort probable, à mon sens, qu'en priorité la culpabilité domine, laquelle additionnée à la honte, et que sais-je encore, participe à la fabrication de ces situations qui finissent mal, même pour celles qui ne se terminent pas par un mort ou plus.
Cordialement
@ YB | 30 décembre 2016 à 12:30
Patience !
Il n'est pas exclu que notre hôte le reçoive sur sa chaîne YouTube. Parlez-en à F.A.
@ Catherine JACOB | 30 décembre 2016 à 14:51
Excellent. J'étais parti pour lire... tout le roman policier !
Le lien de la mairie est :
[email protected]
Les vœux du maire auront lieu dans quelques jours, peut-être pouvez-vous lui offrir vos propres vœux tout en lui mettant en lien votre commentaire et par là même, celui de ce blog.
@ Savonarole | 30 décembre 2016 à 15:01
Rien que pour vous "armé" seulement d'un fouet :
Le sonneur (Mallarmé)
"Cependant que la cloche éveille sa voix claire
À l'air pur et limpide et profond du matin
Et passe sur l'enfant qui jette pour lui plaire
Un angélus parmi la lavande et le thym,
Le sonneur effleuré par l'oiseau qu'il éclaire,
Chevauchant tristement en geignant du latin
Sur la pierre qui tend la corde séculaire,
N'entend descendre à lui qu'un tintement lointain.
Je suis cet homme. Hélas ! de la nuit désireuse,
J'ai beau tirer le câble à sonner l'Idéal,
De froids péchés s'ébat un plumage féal,
Et la voix ne me vient que par bribes et creuse !
Mais, un jour, fatigué d'avoir en vain tiré,
Ô Satan, j'ôterai la pierre et me pendrai."
Mal armé que vous êtes !
Désolé pour le dérangement, mais je vous le promets, c'est la dernière fois cette année.
Bonne fête de fin d'année à vous à toutes et tous et à nos hôtes bien entendu.
@ Savonarole | 30 décembre 2016 à 20:23
Je me joins à vous.
Pour vous, et vos protégées :
https://www.bing.com/videos/search?q=vous+les+femmes+julio+iglesias&view=detail&mid=F125601C750BD53B2A7DF125601C750BD53B2A7D&FORM=VIRE
Rédigé par : fugace | 31 décembre 2016 à 00:33
@Mary Preud'homme
Votre texte n'était pas assez clair et simple pour être compris par un esprit simple comme le mien. L'écrit sur Internet supporte mal les formulations indirectes. Il n'y avait pas lieu de m'envoyer un missile comme "sortir un peu de mes obsessions nombrilistes et mes interrogations saugrenues", il aurait suffi de me préciser votre pensée que je ne comprends pas toujours clairement.
J'ai moi-même aidé des femmes mais aussi des hommes et des enfants victimes de violences physiques en m'interposant physiquement, parfois au risque de prendre des coups, et je pense que nous devrions nous rejoindre sur le fond.
Rédigé par : Carl Roque | 30 décembre 2016 à 23:39
L'ensemble des pouvoirs publics se doit de respecter le principe de séparation des pouvoirs. En commentant une décision du Président de la République, alors que cette prérogative est constitutionnellement garantie, c'est la magistrature judiciaire qui ne respecte pas la séparation des pouvoirs.
L'indépendance de la magistrature n'est pas un principe supra-constitutionnel ou de droit naturel, c'est un principe constitutionnel comme l'est le droit de grâce. Autrement dit, le droit est une fiction fondée sur la norme suprême que doit respecter l'ensemble des pouvoirs publics.
Comme Albert Camus pour son Art, il est bon d'avoir une haute opinion de sa fonction et de ses missions. Mais il ne faut jamais oublier ce qui les fonde juridiquement. C'est aujourd'hui la magistrature qui se politise et qui franchit les limites constitutionnelles dessinant les frontières des trois pouvoirs.
Rédigé par : Michael | 30 décembre 2016 à 22:13
Bonjour, vous n'êtes pas le seul à porter cette opinion. Mais, comme souvent, le meilleur pour exprimer les subtilités d'une telle opinion nuancée et éclairée. Merci pour ça.
Rédigé par : François | 30 décembre 2016 à 20:49
La môme Sauvage respect, siphonner son dab de quatre coups de chevrotine dans le clapet et s'en tirer vierge, c'est du boulot d'orfèvre, chapeau, un Byrrh-Dubonnet pour tout le monde, c'est Alfred qui régale !
À l'heure ousque les darons du 35 quai des Orfèvres nous cherchent des poux dans la tonsure, moi je dis bravo !
Cette môme c'est un mec. Un vrai.
Rédigé par : Savonarole | 30 décembre 2016 à 20:48
@ M.C. Drouault | 30 décembre 2016 à 16:50
Reductio ad Hitlerum. Cela manquait au débat.
Et ainsi donc l'une des filles sous l'emprise de son père, alors qu'elle avait été violée, confiait ses enfants à celui-ci pour partir seul avec eux en vacances en camping-car... Dans un camp peut-être ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 décembre 2016 à 20:32
Mais qu'avez-vous donc tous contre Mary Preud'homme ?
Est-elle devenue votre nouveau punching-ball ?
On compte déjà sur les doigts d'une main les dames de ce blog, faudrait-il l'exclure, pour nous retrouver entre vrais mecs, tatoués, qui fleurent bon l'Algérie française, Bigeard et ses rizières d'Indochine ?
Allons, allons, je me réjouis de lire Mary et ses récits d'expériences vécues, Calamity, la laitière matinale du confins des Vosges au parlé dru, comme vache qui pisse, Lucile délicate observatrice, toutes ces dames, et j'en oublie, nous enchantent.
Rédigé par : Savonarole | 30 décembre 2016 à 20:23