Pourquoi les chants du départ sont-ils les plus beaux ?
Pourquoi les discours de défaite sont-ils les plus remarquables ?
Pourquoi les mots de la fin sont-ils les plus touchants ?
Qu'on veuille bien, en effet, se rappeler quelques récentes allocutions crépusculaires et on ne pourra que reconnaître, au-delà des inimitiés politiques, à quel point la vérité du coeur et l'accablement de l'esprit nourrissent d'un engrais bénéfique des propos qui en général, même intelligents, brillent par le conformisme et la prudence.
Je songe à Nicolas Sarkozy qui nous a comblés puisqu'il nous a offert en 2012 et en 2016 deux belles conclusions, l'une fausse, l'autre probablement vraie.
Je pense à Alain Juppé qui dans la dignité et le chagrin a laissé s'exprimer, pour une fois, le plus profond de soi.
Je songe même à François Hollande qui ne s'arrêtera pas à l'évidence au seul registre dont il a usé quand il nous a annoncé qu'il jetait l'éponge. Mais, si on veut bien éliminer le terreau partisan, de surestimation de son bilan, il m'a semblé que ses sentiments intimes de regret, de mélancolie, de déception élégamment maîtrisée étaient parvenus à instiller dans l'exercice une densité et une sincérité auxquelles le président ne nous avait guère habitués.
Je n'oublie pas le dernier discours de François Mitterrand et son invocation des "forces de l'esprit".
La raison de ces réussites éclatantes quand l'enjeu n'est plus de convaincre mais de s'effacer avec allure est l'irruption, dans des tempéraments que la tactique a trop gangrenés, de l'émotion, de l'être dans sa nudité de souffrance et d'espérance trahie, la manifestation, dans la crudité d'une réalité qu'il est impossible de dissimuler, d'un homme et d'une femme qui découvrent comme le pouvoir, surtout quand il vous fuit, n'est pas un bouclier pour tout.
Il y a dans ces instants de déconfiture, presque de détresse une humanisation qui fait oublier l'arrogance d'avant. Le pouvoir devient supportable puisqu'il émeut et qu'il n'est plus.
J'aime passionnément, sans une once de sadisme, ces authenticités qui se révèlent trop tard, ces natures que, durant quelques minutes, on peut véritablement apprécier parce qu'elles nous ont rejoints, qu'elles sont tout à coup comme nous. La gloire et la réputation ne les séparent plus, on ne les envie plus, la défaite suscite une fraternité qui n'est pas artificielle. On a le coeur solidaire et on s'étonne soudain d'être si magnanime!
Si la politique n'était faite que de chants du départ, quel monde miraculeux ce serait !
Avant, il faut seulement les attendre et parfois c'est un peu long !
@Achille | 09 décembre 2016 à 09:37
En plus il est infect, je ne me souviens plus qui, celui-ci avait raconté l'anecdote selon laquelle VP avait fait semblant de ne pas le voir volontairement, il n'était pas de sa caste.
Imbu de lui-même faisant semblant de s'attacher aux gens, alors qu'il ne fait que contempler le bout brillant de ses escarpins.
Un vrai bobo arrogant, usant de la politique pour bénéficier de subsides lui permettant d'intégrer un milieu de grands bourgeois, alors que son titre de philosophe lui aurait seulement fait entrevoir les couloirs bruyants d'un collège de banlieue.
Un de plus, qui me fera toujours penser à la gauche pâtes aux truffes chères à DSK, qui aime plus que tout son petit estomac et soigne avec délicatesse ses entournures. Détestable faquin de la politique.
Par contre sa réforme initiée de l'enseignement tant fustigée est bien à la hauteur de ses errances de doré sur tranche éloigné des roturiers que nous sommes, pour la plupart.
Rédigé par : Giuseppe | 09 décembre 2016 à 15:13
@Savonarole
La Belgique, l'Espagne, le Portugal ont survécu à une absence institutionnelle de gouvernement pendant des mois et des mois, et probablement demain l'Italie.
Pendant ce temps-là, les entreprises, la créativité, le talent, le génie des peuples et une jeunesse entreprenante ont survécu à tous ces corbeaux en costards-cravates qui nous daubent la couenne jour après jour.
Mais qui pourra donc nous expliquer à quoi tous ces gens et leurs satellites peuvent servir, sinon à nous pourrir la vie ?
Rédigé par : Exilé | 09 décembre 2016 à 12:43
@Dupont
Une des solutions est d'aller s'installer au Pays Basque, seule région en France qui veille à sauvegarder ses valeurs et sa culture.
Celui qui n'y est pas le bienvenu le comprend rapidement. Il y a toujours un premier voisin qui veille au grain.
Rédigé par : Jabiru | 09 décembre 2016 à 11:27
@ agecanonix | 08 décembre 2016 à 11:28
Vous et moi sommes peut-être les seuls à nous rappeler trois déclarations de dirigeants de l'ex-Tiers Monde, devenus Pays en voie dite de développement :
1- "nous ne pourrons jamais atteindre le niveau de vie des Européens et Américains, le seul moyen est de ramener le leur au niveau du nôtre" - Fidel Castro (à faire suivre à Ségolène Royal SVP)
2- "nous vaincrons les démocraties avec le ventre de nos femmes" - Houari Boumédiène
3- "we breed them, you feed them" (nous les engendrons, vous les nourrissez), ambassadeur indien lors d'un meeting de l'UNICEF.
Cher agecanonix apprêtons-nous à n'être plus que les fossiles du futur, ou unissons-nous pour élire des dirigeants qui garantiront notre survie.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 décembre 2016 à 10:56
@Lucile | 08 décembre 2016 à 10:08
Ses petits camarades du PS ont affublé Vincent Peillon du sobriquet "le serpent". C’est même François Hollande qui avait utilisé ce terme le premier en 2009 disant notamment : "Peillon est un serpent. Avec lui, c'est tout pour sa gueule. Vous verrez, il trahira Royal. Il trahit toujours."
Comme quoi notre président sait utiliser des mots dépouillés de toutes nuances quand il le veut bien.
Rédigé par : Achille | 09 décembre 2016 à 09:37
@ Savonarole | 08 décembre 2016 à 17:14
"Le plus beau chant du départ est celui de Jérôme Cahuzac. Depuis cinq ans certains ici ont rêvé de voir Sarkozy sous les barreaux et voilà que la chasse à courre se termine par la mort publique d'un ministre socialiste…"
Ne vous réjouissez pas trop vite, l’individu et ses avocats ne vont manquer d’exploiter toutes les ressources possibles : cours d’appel, de cassation, et européenne. Avant qu’il soit embastillé - à supposer que sa condamnation à trois ans ferme soit au final confirmée - il s’écoulera a minima cinq ans.
En attendant il ouvrira un cabinet d’implants capillaires dans quelque pays exotique où il fait bon vivre, et n’ayant pas de convention d’extradition avec la France. Voire publiera un best-seller du genre « Comment so…ser à l’insu de leur plein gré, pendant plus de vingt ans, tous les pontes du PS » !
@ Savonarole |e 08 décembre 2016 à 20:18
« …Communiqué : En raison d'une grève d'une partie du personnel, vous n'aurez accès aux commentaires qu'à 23h59… »
Auriez-vous eu l’impudence de poser quelques micros au domicile de notre hôte ?
Rédigé par : Trekker | 08 décembre 2016 à 23:51
@ Savonarole
Je le rangerais plutôt dans la catégorie des paranos (style Robespierre), mais d'accord avec vous pour penser qu'il débloque, et méchamment !
Rédigé par : Lucile | 08 décembre 2016 à 22:11
Communiqué :
En raison d'une grève d'une partie du personnel, vous n'aurez accès aux commentaires qu'à 23h59.
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2016 à 20:18
La politique n'est pas tout.
On a pu survivre sans elle.
La Belgique, l'Espagne, le Portugal ont survécu à une absence institutionnelle de gouvernement pendant des mois et des mois, et probablement demain l'Italie.
Pendant ce temps-là, les entreprises, la créativité, le talent, le génie des peuples et une jeunesse entreprenante ont survécu à tous ces corbeaux en costards-cravates qui nous daubent la couenne jour après jour.
Un monde s'écroule, on se fiche de savoir qui va bouffer le croupion de Valls, ou de Macron, ou de Fillon, et qui fera la couverture de Paris Match.
On assiste à un remplacement de génération politique, voyez les morts, Juppé, Sarkozy, Hollande, Bayrou, Cohn-Bendit, Elkabbach, BHL, Attali, Duhamel, Serge July et l'Halloween Michèle Cotta, il ne fait pas bon avoir plus de 60 ans de nos jours...
Il est grand temps d'aller taquiner le goujon avec un chapeau de paille d'Italie.
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2016 à 20:11
Et maintenant c'est le chant de MAM sur le retour que nous allons entendre. Droite dans ses bottes et au garde-à-vous, on aura tout vu !
Rédigé par : Jabiru | 08 décembre 2016 à 19:53
Puis-je poser une question ? Dans ma province, depuis un an, nous sommes envahis par des personnes de couleur noire, elles ne semblent pas dépourvues car la plupart d’entre elles possèdent des véhicules en bon état et récents, certes notre préfet nommé sous Hollande est noire mais cela ne veut rien dire. Des fois, je me demande naïvement dans combien de temps le département sera complètement africain et magrébin et pourquoi cela ? Les Chinois qui sont moins bêtes que nous achètent des vignobles réputés, les Japonais investissent l’une des rares entreprises de notre région qui fonctionne depuis longtemps et qui s’est adaptée aux évolutions technologiques, une autre grande entreprise nationale fusionne mais pas avec des entreprises françaises, un grand constructeur d’engins militaires prévoit d’être mis à la casse dans cinq ans… et Cazeneuve pour saler le tout nous case des gens qui viennent d’un peu partout sans papiers.
Certes nous métissons beaucoup, ce qui n’empêche pas les Roms implantés l’hiver de continuer leur vocation, parfois je me dis que ceux qui concoctent cela ont une raison de le faire et que nous devons la suivre sans la comprendre. J’ai cherché, dans tous nos livres d’histoires, une réponse et je ne l’ai pas trouvée.
Devrais-je me convertir au bouddhisme pour ne rien voir, ne rien entendre avec pour seul espoir de ne pas me réincarner !
Et vous comment cela se passe chez vous et qu’en pensez-vous ?
Rédigé par : Dupont | 08 décembre 2016 à 19:35
@Mary Preud'homme
Comme vous allez vite en besogne !! Je n'aime pas Allwright donc je n'aime pas la musique...
C'est ce qui s'appelle de la mauvaise foi, ce dont vous êtes coutumière il me semble...
J'aime particulièrement Vanzo (alias Luis Mariano...) et cet air des pêcheurs de perles, comme j'aime le Bronzino...
Ne pourriez-vous accorder aux autres ce que vous vous accordez ?
Rédigé par : duvent | 08 décembre 2016 à 19:29
@Lucile | 08 décembre 2016 à 10:08
Peillon présente tous les signes cliniques du pervers narcissique, solitaire, destructeur, glacial, il ne cherche pas à créer mais à détruire, son but est la mort de son adversaire.
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2016 à 17:22
Le plus beau chant du départ est celui de Jérôme Cahuzac.
Depuis cinq ans certains ici ont rêvé de voir Sarkozy sous les barreaux et voilà que la chasse à courre se termine par la mort publique d'un ministre socialiste.
Quel pied de nez ! Quelle rigolade !
Rédigé par : Savonarole | 08 décembre 2016 à 17:14
@[email protected] | 08 décembre 2016 à 09:18
Juste un avant-goût du ciel...
La fin avec vocalise et crescendo, sans voix je reste à chaque fois.
https://youtu.be/QIvh1fr5GBw
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2016 à 13:48
@ Marc GHINSBERG | 07 décembre 2016 à 12:23
Simple question courtoise :
"Avez-vous pris des actions chez Hollande and co ? si c'est le cas vendez rapidement".
Rédigé par : pluton | 08 décembre 2016 à 11:59
@ Yves | 07 décembre 2016 à 11:40
"L'immigration musulmane commence à se mobiliser pour éliminer les candidats lui paraissant les moins accommodants.
Ce peut être le début d'une vaste activité. Supposons qu'une tranche de la population représentant 10 à 13% du total, et en cours d'accroissement, décide de faire inscrire tous ses ressortissants sur les listes électorales, et de les inciter à participer assidûment aux consultations. Pour peu que les prédicateurs et autres leaders recommandent les "bons" candidats, la force de ce vote infléchira jusqu'au contenu des convictions qu'il conviendra de défendre si on veut être élu ; des figures obligatoires apparaîtront, des interdits également.
Nous assistons à la naissance du vote halal !"
Cher Yves, vous avez la chance de pouvoir écrire ce que l'on interdit à d'autres commentateurs. D'autre part, vous vous inscrivez dans la réflexion qu'avait formulée Renaud Camus, le FN et Houellebecq (sans nommer tous les autres).
On commence donc à pouvoir dire tout haut ce que les Français pensent tout bas : "La classe politique de France a voulu, veut et voudra détruire notre patrie en clouant au silence le fait de s'exprimer sur l'invasion musulmane et noire... populations qui viennent repeupler à la vitesse grand V notre pays."
Alors faut-il fuir ou continuer à se taire et ne rien faire ?
Quel que soit l'homme politique de l'ex-UMPS qui sera demain notre président, on nous obligera à subir et a poursuivre la disparition de notre race judéo-chrétienne. Pendant ce temps-là l'ex-UMPS, les énarques, les mandarins de l'administration continueront à se gaver des finances publiques ce qui est leur seul désir et volonté.
Bien à vous.
P.S. : Ce n'est pas 10 % car nous en sommes à plus de 30 %.
Rédigé par : agecanonix | 08 décembre 2016 à 11:28
@ Achille
Bravo pour la description du rassemblement par la dispersion ! Un régal.
Et si Peillon obtient une voix, nous saurons tous sur ce blog qui aura voté pour lui.
Rédigé par : Lucile | 08 décembre 2016 à 10:08
"Pourquoi les chants du départ sont-ils les plus beaux ?
Pourquoi les discours de défaite sont-ils les plus remarquables ?
Pourquoi les mots de la fin sont-ils les plus touchants ?" (PB).
La fin d'une partie de vie, regrets éternels sans doute, une petite mort. Et toutes les frustrations de n'avoir pas accompli le plus petit atome de ce que l'on pensait pouvoir faire.
Le chant du cygne.
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2016 à 09:49
@Aliocha
J'aime beaucoup Kraus... mais dans cet air Vanzo est incomparable !
https://www.youtube.com/watch?v=MGmxAHVbijI
Pardon à tous pour le HS !
Rédigé par : [email protected] | 08 décembre 2016 à 09:18
@ Exilé
"Si la politique n'était faite que de chants du départ" (citation de Philippe Bilger), "il n'y aurait plus de politique", voici ce que je me suis amusé à écrire.
Et vous, indigné, de répondre : "Et après, qu'aurions-nous à déplorer ?"
Où voyez-vous, dans la formulation de ma remarque, que je déplore cette mort de la politique ? Méfiez-vous : vous vous enflammez à vide.
Rédigé par : Frank THOMAS | 08 décembre 2016 à 09:09
@ Marc GHINSBERG 07/12 12:23
Permettez-moi de vous faire remarquer que, si le discours de FH "n'enregistre pas une défaite électorale", il a cependant pour origine le constat de l'échec de sa politique et du profond rejet de sa personne qui en a résulté, y compris dans son propre camp. En ce sens, ce discours, s'il n'enregistre certes pas une défaite électorale, ne fait cependant que l'anticiper, défaite qui s'annonçait inéluctable et sans aucun doute cuisante et déshonorante par son ampleur. Convenez que, pris dans les pièges qu'ils s'était lui-même tendus, FH n'avait malheureusement plus guère d'autres issues pour s'en extirper honorablement.
Je ne vois donc pas de véritable différence de nature dans le chant de renoncement de FH par rapport aux chants du départ d'autres vaincus de la politique. C'est pour cela que j'aurais apprécié qu'à l'image de la grande figure de véritable homme d'Etat que vous évoquez en conclusion de votre commentaire, l'annonce de FH se dispense des justifications discutables dont elle était émaillée et soit beaucoup plus laconique.
Rédigé par : Michel Deluré | 08 décembre 2016 à 09:07
A droite, certains s’en vont après s’être fait désavouer par les électeurs, à gauche d’autres reviennent au gré de la pagaille indescriptible qui règne en ce moment au PS.
Ils sont finalement une dizaine à vouloir en découdre pour représenter le PS à la grande kermesse qui se tiendra en avril prochain.
Manuel Valls, en fait un François Hollande avec du caractère, mais avec une politique similaire
Arnaud Montebourg le champion du made in France et des nationalisations
Benoît Hamon la pâle copie du précédent
M-N Lienemann le socialisme de papa
Gérard Filoche le socialisme de grand-papa
François de Rugy l’écolo BCBG
J-L Bennahmias le second écolo de service. Avec les Verts on n’est jamais trop nombreux.
Pierre Larrouturou le champion des 32h donc totalement à contre-courant.
Auxquels se sont joints
Sylvia Pinel du PRG qui est gratifiée de 0% d’intentions de vote. D’un point de vue purement mathématique, on ne voit pas trop ce que le fait de passer par la primaire va changer pour elle. Mais les politiques nous ont largement montré qu’ils ont toujours été très mauvais en maths.
Vincent Peillon le doctrinaire du PS. Celui qui a dit « le catholicisme est incompatible avec la liberté, contrairement à l'islam ». C’est en quelque sorte le Garry Gaspary de la politique. Mais lui est beaucoup plus dangereux que le punching-ball de ce blog.
Reste encore Christiane Taubira, poussée par une pétition de 60 000 groupies et qui laisse planer un suspense insoutenable sur sa candidature éventuelle.
Ce qui fait sourire dans cet équipage pour le moins hétéroclite, c’est que les candidats de la primaire de gauche s’affichent tous avec le même message, le Rassemblement. En fait chacun voudrait que les autres se rallient à son étendard.
Pendant les années Mitterrand la France avait la droite la plus bête du monde. Il semble que nous sommes entrés dans une décennie où la gauche a pris la relève.
Rédigé par : Achille | 08 décembre 2016 à 08:49
@Achille
Le monde de la politique est parfois impénétrable, y compris pour les "experts" qui n’ont rien compris, pas plus que moi d’ailleurs.
Les « experts » - comme souvent les candidats d'ailleurs - ont tendance à ne raisonner qu'en fonction de schémas mentaux basés sur des modèles dépassés ou bien en fonction d'idées préconçues mais en ignorant ce que l'on appelle le facteur humain.
Tout cela additionné d'une pointe d'autisme forcené ne peut mener qu'à l'échec.
C'est ainsi que d'aucuns n'ont absolument rien compris au vote Trump.
Rédigé par : Exilé | 08 décembre 2016 à 08:40
Détournement ou analyse du discours ?
http://www.lepoint.fr/politique/renoncement-de-hollande-les-demenageurs-s-emparent-de-l-elysee-07-12-2016-2088631_20.php#xtor=CS3-190
Rédigé par : Jean-Marc | 08 décembre 2016 à 06:56
Pourquoi ne serait-il pas possible de commencer campagne avec ce renoncement, en conscience de la charge rituelle de ce genre de postes, où l'on sait d'avance qu'ils exposent à la vindicte, d'oser miser sur la sincérité de la conviction ?
Peut-être Fillon voudrait-il aussi changer ce logiciel-là !
Il tenterait alors d'entraîner sans chercher à séduire, ni mentir, ni exciter les pulsions basses, mais proposant sans fard ce qui n'est rien d'autre qu'un sacrifice, ces chants de départ en témoignent.
Notre démocratie y gagnerait en vérité et en maturité, et les hommes politiques, s'exerçant à renoncer au pouvoir, sauraient mieux l'exercer, laissant leur amour du pouvoir, au pouvoir de l'amour...
Doux rêve charmant de la nuit enchanteresse :
https://www.youtube.com/watch?v=bNwhHwFl_JE
Rédigé par : Aliocha | 08 décembre 2016 à 00:17
@ Lucile | 07 décembre 2016 à 13:21
"Hollande termine son quinquennat en faisant remonter sa cote d'amour"
Les Français ont surtout aimé qu'il s'en aille, c'est uniquement cela qui a remonté sa cote d'amour. Les Français étaient heureux qu'il ait enfin compris ce qu'ils attendaient le plus de lui.
Rédigé par : Claude Luçon | 07 décembre 2016 à 23:23
@duvent | 07 décembre 2016 à 22:10
C'est votre droit de ne pas aimer la musique à texte et cette musique en particulier, voire de ne pas aimer la musique tout court !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 décembre 2016 à 22:25
Pour ceux qui ont lu "Tristes" d'Ovide vos chants du départ sont seulement lamentablement creux !
Et il est vrai qu'il ne reste alors que votre sadique plaisir de voir s'éloigner ceux qui sont vaincus...
@ Mary Preud'homme
Graeme Allwright (homme sans intérêt), "La chanson de l'adieu", je l'aurais appelée "La chanson assommante" !
Rédigé par : duvent | 07 décembre 2016 à 22:10
Il y a quelque chose de malsain à ne savoir apprécier l'élite que lorsqu'elle est humiliée.
Une sorte d'atrophie de la bienveillance.
Rédigé par : Alex paulista | 07 décembre 2016 à 21:48
Les chants du départ
Il y en a qui sabotent en chantant avant d'aller exercer leurs méfaits ailleurs :
https://www.courdecassation.fr/venements_23/relations_institutionnelles_7113/matignon_7930/decembre_2016_35652.html
Mais qui arrêtera donc ces gens-là qui se croient tout permis, en plaçant la liberté d'expression sous le boisseau puis en plaçant, par simple décret (!), la Cour de cassation sous la férule du gouvernement ?
Rédigé par : Exilé | 07 décembre 2016 à 20:58
J'ai entendu la veille le chant de celui qui va partir et le lendemain le chant de celui qui part. Manifestement ce ne pouvait être le même chanteur car la veille il chante qu'il ne respecte pas le Président et qu'il ne le supporte plus et le lendemain il dresse un éloge vibrant à celui qu'il ne peut plus supporter. Ca m'en a touché une sans faire vibrer l'autre mais quand même !
Rédigé par : Jabiru | 07 décembre 2016 à 19:39
@Frank Thomas
"Si la politique n'était faite que de chants du départ...", il n'y aurait plus de politique.
Et après, qu'aurions-nous à déplorer de la disparition de la politique de Gribouille menée depuis plusieurs dizaines d'années ?
Quel bénéfice retirons-nous de cette politique qui en matière éducative fabrique des crétins et des voyous à la chaîne, qui favorise les étrangers - y compris hors-la-loi - au détriment des Français, qui autorise la Justice à poursuivre les gens qui se défendent et à relâcher leurs agresseurs, qui place une chape de plomb sur la liberté d'expression comme dans les pires régimes totalitaires, qui viole les droits fondamentaux en prétendant les défendre, qui ne cesse d'honorer à des fins idéologiques des comportements plus que contestables et leurs auteurs, qui produit au kilomètre des lois idiotes quand elles ne sont pas scélérates et criminelles, qui oblige les Français à entretenir une armée pléthorique de fonctionnaires qui ne font pas tous leur travail et qui pour certains utilisent leurs fonctions à des fins subversives, politique toujours qui produit une série de mesures stupides et tatillonnes dissuadant les entrepreneurs de recruter, politique qui sous couvert de « culture », détruit ce qui a fait la grandeur de notre civilisation, politique de substitution de peuple, politique qui fait la part belle aux pires ennemis de la France etc.
Des pays européens ont réussi à vivre plusieurs mois sans gouvernement et sans avoir pour autant souffert de ce manque...
Rédigé par : Exilé | 07 décembre 2016 à 17:03
Je pense que le prochain discours d'adieu pourrait être (malheureusement) celui de Manuel Valls après le premier tour de la primaire.
Ces amis veulent lui savonner la planche et sur Twitter, les commentaires sont peu amènes et peu convaincus, pour le moins.
Rédigé par : Marie | 07 décembre 2016 à 14:59
Ils nous font "le chant du départ" dès qu'ils ont été virés ;-)
Il faut être clair, Sarko et Juppé ont été virés.
Après, qu'ils soient "bien élevés", dire et faire comme leurs conseillers leur ont dit de dire, la belle affaire.
Hollande, lui, a fait ce qu'on dit dans le tennis (et d'autres sports) "il a scratché". Traduction : "je refuse le combat".
Ouaaaah ! Quel courage ! Du coup le costume de deuil pour l'oraison de son quinquennat... comment dire ? était de circonstance.
Le président normal à eu, normalement, une larmichette sur son sort : "c'est pas de ma faute, j'ai pas eu de pot".
Le (la) tennisman dit : "c'est pas de ma faute, j'avais pas les bonnes chaussures et ma raquette était mal tendue".
Vous, vous appelez ça le chant du départ, moi je dirais plutôt que c'était, pour chacun, le chant du cygne.
Rédigé par : breizmabro | 07 décembre 2016 à 14:54
Les jérémiades outragées au départ des Hollande, Sarkozy, Juppé et autres ne m'émeuvent pas du tout, il n'y manque que le "quelle perte pour l'humanité" qui aurait pu être prononcé à la mort de Néron... par lui-même.
Rédigé par : lefort | 07 décembre 2016 à 14:52
@ sylvain | 07 décembre 2016 à 10:04
Ellen est restée parce qu'en ma qualité de Doyen je lui ai demandé de rester.
C'est pour cela qu'on aime les femmes, elles nous font vivre de surprise en surprise. La vie serait monotone sans elles !
Un monde de mecs ?
Vous y avez sérieusement réfléchi ?
@ vamonos | 07 décembre 2016 à 09:13
Mais non ! Il nous faut garder GG.
Nous sommes en France où l'autoflagellation est de rigueur !
Nous sommes coupables et le restons : de la colonisation, du racisme, du pétainisme, de la discrimination, d'élire des Hollande et Sarkozy...
GG c'est notre fouet d'autoflagellation pour notre pénitence, à nous tous pécheurs et pécheuses sur ce blog !
Pas genre chiite avec les chaînes et les lames au bout comme lors du Muharram ! Numériquement pour nous bien sûr pas réellement.
Le réel je l'ai vu à Bahreïn en 1968 et les dos en sang c'était brutal.
Non ! L'autoflagellation à la GG c'est uniquement sur les nerfs et la patience, pas besoin d'ambulances pour ramasser le corps comme à Bahreïn.
Nous pouvons dormir tranquille ayant fait amende de nos péchés après avoir lu GG.
Rédigé par : Claude Luçon | 07 décembre 2016 à 14:05
En fait, l'amour ne va pas avec le pouvoir. Le pouvoir que les gens détiennent sur nous nous rend ambivalents et rancuniers à leur égard. En abandonnant le pouvoir, ils nous donnent la possibilité de les aimer. Comme si nous avions besoin de les aimer ! Pour eux, on comprend l'intérêt d'être aimés pour se faire réélire, l'amour que nous leur portons leur est plus utile sans doute que la reconnaissance de leurs mérites, tant nous votons avec nos espoirs et nos sentiments plutôt qu'avec notre raison (Machiavel a parlé de l'amour pour les gouvernants, http://www.webphilo.com/textes/voir.php?numero=453061224).
En démocratie, étant donné le système électoral, le pouvoir des élus représente aussi le pouvoir d'une partie de l'électorat sur une autre. Si nous supportons que certains aient du pouvoir sur nous temporairement, c'est avec la volonté que cela serve à quelque chose ; dans le cas Hollande, son élection aura quand même servi à quelque chose : ce quinquennat nous a montré in vivo ce qui se passe quand un socialiste et un parlement majoritairement socialistes sont au pouvoir, expérience plus explicite que tous les discours.
Hollande termine son quinquennat en faisant remonter sa cote d'amour à défaut de faire remonter les indicateurs économiques. Bien joué. On le croit inoffensif, maintenant que Valls n'en a fait qu'une bouchée. Mais nous devrions lui tenir rigueur d'avoir brigué le pouvoir et de ne pas avoir su l'exercer. C'est un outil trop précieux pour être galvaudé. Le gâchis est aussi là.
(Désolée Mary Preud'homme d'avoir utilisé Wikipédia. Si vous préférez je peux vous parler de mon brevet de natation sur 1000 mètres obtenu en mer et en piscine X à l'âge de dix ans, ou vous entretenir de mes prouesses culinaires réalisées quotidiennement au couteau éplucheur et au rouleau à pâtisserie sans autre aide mécanique que la force de mes bras)
Rédigé par : Lucile | 07 décembre 2016 à 13:21
Dans le chant du départ de François Hollande, j'ai bien aimé le couplet criant de vérité dans lequel il dit :
"Comme socialiste, parce que c’est l’engagement de toute ma vie, je ne peux accepter, je ne peux me résoudre même à la dispersion de la gauche, à son éclatement, parce qu’elle priverait de tout espoir de l’emporter face au conservatisme et pire encore, face à l’extrémisme".
Ne pas pouvoir rassembler la gauche c'est là la vraie vérité, et aussi le résumé de son action lors de son quinquennat, il ne fut que le président des socialistes et non le président de tous les Français.
Cordialement.
Rédigé par : Pierre-Antoine | 07 décembre 2016 à 13:00
Certes, Monsieur Bilger, nos prétendants à une nouvelle candidature présidentielle redeviennent humains quand il renoncent publiquement, désavoués par les électeurs.
Je rejoindrais Véronique Raffeneau | 07 décembre 2016 à 06:36 dans son analyse. Car, passé ce moment douloureux du renoncement, il redeviennent le plus souvent des "animaux politiques" avec leurs défauts récurrents.
J'ai apprécié le rappel des paroles du Chant du Départ par Claude Luçon | 07 décembre 2016 à 07:28. Cela m'a rappelé les paroles du couplet des enfants de notre Marseillaise qui déclame :
"Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus ;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre."
Le problème reste que leurs vertus déployées dans l'exercice de leur pouvoir ne nous donnent guère envie de les venger ou de les suivre et encore moins de partager leur cercueil ! Sans doute leur manque-t-il la sagesse de quitter leurs fonctions avant que les électeurs ne soient lassés d'eux !
Rédigé par : Robert | 07 décembre 2016 à 12:32
Vous êtes tous bien gentils ; moins qu'une larme, F. Hollande m'inspire plutôt une célèbre expression d'homme d'Etat : "casse-toi pauv'con !"
D'une manière générale sur les élus, pour ce que j'en vois, et j'en vois pas mal, la plupart ne résistent pas à la folie du pouvoir comme sont atteints de présidentialité la plupart des présidents de n'importe quoi.
Au stade minimum d'une association de couture d'une douzaine de membres ou d'une association de bibliothèque municipale dans une commune de 1500 habitants, les présidents ne touchent pas terre.
Passées les communes rurales de quelques centaines d'habitants qui sont entre copains d'école auxquels on ne la joue pas, une rencontre avec le sénateur ou député qui leur sort un "cher ami", voire un jour d'un sous-secrétaire d'Etat au droit des pigeons qui leur sort un "j'ai beaucoup entendu parler de vous" et ils disjonctent.
Si vous ajoutez à cela le "vous devriez venir parmi nous" d'un "frère", et ils sont cuits.
Ensuite, qu'un quidam leur parle de droit, et le pauvre de se demander pourquoi on le regarde comme s'il était Hitler, car faire valoir le droit à l'encontre d'un élu, c'est le fascisme face à la démocratie.
Ne voit-on pas poindre le rejet de la CEDH qui désavoue la justice de notre pays très protectrice des élus quant à la diffamation ou injure pour un oui ou pour un non ?
Pas tous pourris, non, mais ça se réduit surtout à ceux qui n'ont pas besoin d'être des personnalités politiques d'opérette ou au sommet pour être quelque chose ; il n'y en a pas beaucoup, et encore moins à gauche qu'à droite, et pour preuve : a-t-on entendu un élu nous dire, untel est meilleur que moi, votez pour lui ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 décembre 2016 à 12:30
« Pourquoi les chants du départ sont-ils les plus beaux ?
Pourquoi les discours de défaite sont-ils les plus remarquables ? »
Permettez-moi cher Philippe de nuancer votre propos.
Si la reconnaissance d’une défaite et l’annonce d’un départ d’une personnalité politique de premier plan sont incontestablement de grands moments d’émotion pour celui qui doit y faire face et pour ceux qui dans le moment partagent la détresse du vaincu, peut-on dire pour autant qu’elles donnent lieu à des chants du départ qu’aucun autre ne saurait égaler en beauté ?
Pour avoir réécouté les discours d’adieu de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé à l’occasion de ce billet, je ne le pense pas. Je les trouve certes très dignes, mais d’une grande banalité, bâtis sur le même modèle, et somme toute très convenus.
Celui de François Hollande est d’une nature sensiblement différente. Il n’enregistre pas une défaite électorale, il annonce, contre ce que la plupart attendaient, dont vous-même au premier rang, un renoncement. Renoncement de celui dont la lucidité n’a pas été altérée par l’ivresse du pouvoir : « Face aux épreuves, j’ai pu avoir une capacité inépuisable de résistance devant l’adversité. Mais le pouvoir, l’exercice du pouvoir, les lieux du pouvoir et les rites du pouvoir ne m’ont jamais fait perdre ma lucidité, ni sur moi-même, ni sur la situation, car je dois agir. Aujourd’hui, je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle. Aussi, j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle, au renouvellement donc de mon mandat. »
Quant aux derniers vœux que François Mitterrand adresse à ses concitoyens en tant que président de la République où il évoque les « forces de l’esprit », ils revêtent une dimension métaphysique. Ce n’est plus seulement le président de la République qui s’exprime, mais l’homme qui a rendez-vous avec la mort.
Non tous les chants du départ ne sont pas les plus beaux. « L’au revoir » de VGE restera pathétique, à la limite du ridicule.
Le chant du départ qui pour moi reste le plus marquant, si ce n’est le plus beau, car dépourvu de tout pathos, c’est celui du Général de Gaulle qui annonce son retrait par un communiqué laconique du 28 avril 1969 :
"Je cesse d'exercer mes fonctions de Président de la République. Cette décision prend effet aujourd'hui à midi."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 07 décembre 2016 à 12:23
Les éloges funèbres sont toujours à l'avantage du défunt. Une question de politesse à rendre au mort, en même temps que d'émouvoir l'assistance qui parfois n'en pense pas moins.
Mais hélas, encore une fois, je ne peux comparer l'élégance du dernier message de Nicolas Sarkozy au discours crispé de François Hollande, qui n'était pas hélas, trois fois hélas, son dernier.
Défait, presque au bord des larmes parce qu'on l'avait poussé vers la sortie, incapable lui-même, nous le savons, de prendre une décision. Il est apparu émouvant ? non, pour un Président, il faisait pitié. Et la pitié dans ce cas est tout de même un sentiment presque dégradant. Il a été ce jour-là fidèle à lui-même : lent, long parce qu'espérant nous tenir en haleine, soporifique.
Car on ne peut comparer à Sarkozy ou à Juppé qui tournaient une page après une élection claire. François Hollande est encore là pour cinq longs, très longs mois avec non seulement son inefficacité et ses hésitations constantes, mais aussi avec son pouvoir de nuisance. Cautionnant des lois sociétales insipides, et à n'en pas douter préparant des coups bas à ses adversaires. Faux débonnaire et vrai rusé. Son seul atout pour les Français qui prennent son apparence au premier degré, c'est sa fausse gentillesse cachée derrière le "Moi Président".
Le pétrole remonte et les taux d'intérêts également, ce qui est mauvais pour l'économie. S'en préoccupe-t-il ? non on ne l'entend pas sur un sujet dont il se moque parce qu'il n'y connaît rien. Je rappelle que Nicolas Sarkozy en 2008 avait remué ciel et terre au moment de la crise financière même avec tous les défauts que nous lui connaissons, il savait anticiper et confier les vrais sujets à des collaborateurs expérimentés. C'est encore là toute la différence.
Non lui c'est un politique au sens le plus ordinaire, qui se préoccupe de son image, pour obtenir le prix Nobel de la Paix, ou encore entrer à l'ONU, il veut entrer dans l'Histoire à tout prix et veut réunir MM. Abbas et Netanyahu. Il est pathétique de prétention !
Vivement le mois de mai 2017 qu'on retrouve un peu de grandeur !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 07 décembre 2016 à 12:00
Que de discours d'adieu en cet automne !
Sarkozy "tu ne le reverras plus...",
Juppé non plus,
et Hollande,
et, peut-être Valls (qui quitte la cage aux lions pour la cage aux tigres) ?
Le discours de passation de témoin de Valls à son "frère " Cazeneuve avait un je ne sais quoi de III° République. Reste à savoir si ces solidarités ont aujourd'hui quelque importance.
Plus significative de la période me semble être l'apparition de la force électorale des "quartiers à forte population d'origine immigrée".
Jérôme Fourquet, de l'IFOP, a relevé qu'au premier tour de la primaire de droite, Saint-Denis avait voté à 46% pour Juppé et La Courneuve à 82 %. L'immigration musulmane commence à se mobiliser pour éliminer les candidats lui paraissant les moins accommodants.
Ce peut être le début d'une vaste activité. Supposons qu'une tranche de la population représentant 10 à 13% du total, et en cours d'accroissement, décide de faire inscrire tous ses ressortissants sur les listes électorales, et de les inciter à participer assidûment aux consultations. Pour peu que les prédicateurs et autres leaders recommandent les "bons" candidats, la force de ce vote infléchira jusqu'au contenu des convictions qu'il conviendra de défendre si on veut être élu ; des figures obligatoires apparaîtront, des interdits également.
Nous assistons à la naissance du vote halal !
Rédigé par : Yves | 07 décembre 2016 à 11:40
Vous avez une âme de midinette et un cœur d'artichaut cher P. Bilger !
Cet instant de compassion et de tendresse mélangées vous fait perdre votre sens critique.
Relisez à tête reposée le texte prononcé et vous conviendrez que le charme n'opère plus, et que ces quelques phrases sont bien banales !
Un instant d'éternité ne peut racheter une carrière.
Quant à votre héros d'il y a quelques jours, Alain Juppé, je me permets de vous donner ce texte sur ce politicien tiré de ''La lettre de Rastignac'' - souvent brillante - de Valeurs actuelles :
"Pénétré de la supériorité de ses théories scientifiques, il semble enfermé depuis longtemps dans l'administration des choses quand c'est la compréhension des hommes qui aurait dû le mobiliser. Profonde leçon : l'intelligence lorsqu'elle n'est pas guidée par le sentiment est une aveugle qui marche en confiance dans les ténèbres ; elle trébuche avec satisfaction, elle s'égare méthodiquement ; chacun de ses pas conduit à une nouvelle erreur qu'elle ne veut pas connaître.
Les Français, peuple à l'âme sensible, peuvent aller au bout du monde pour peu qu'on leur montre le chemin avec passion mais ils n'admettront jamais, mon cousin, la tutelle d'un cœur qui ne sent rien".
Cordialement.
Rédigé par : BOUREAU | 07 décembre 2016 à 11:27
@sbriglia | 07 décembre 2016 à 10:26
Pauvre VGE. On sent qu’il en avait gros sur la patate. Il a mis longtemps à se remettre de sa défaite de mai 1981. Avec le temps les plaies se sont cicatrisées mais il en a toujours gardé une certaine rancœur envers ceux qui l’ont trahi.
Lionel Jospin, en 2002, après avoir annoncé qu’il se retirait de la vie politique, a su admirablement tenir sa parole et a retourné, plein d’usage et raison vivre parmi les siens le reste de son âge sur l’île de Ré.
Nicolas Sarkozy, en 2012, après avoir fait la même annonce, n‘a tenu que quelques mois, puis est retourné au combat, persuadé que finalement il pouvait se refaire. Mais c’était le combat de trop. Il est rare en politique qu’un vaincu revienne au-devant de la scène.
On a pu le croire un instant avec Alain Juppé qui après sa traversée du désert et alors qu'il semblait définitivement exclu de la vie politique, est pourtant revenu au premier plan, allant même jusqu’à être en tête des sondages de la primaire de la droite et du centre. Mais tout s’est écroulé pour lui à quelques jours de la finale.
Comment a-t-il pu revenir ? Pourquoi s’est-il fait doubler au poteau par monsieur Nobody? Le monde de la politique est parfois impénétrable, y compris pour les "experts" qui n’ont rien compris, pas plus que moi d’ailleurs.
Rédigé par : Achille | 07 décembre 2016 à 11:10
En écoutant les paroles de FH l'autre soir je me suis dit qu'on n'était jamais mieux servi que par soi-même.
Cette autosatisfaction faisait sans doute écho à ses confidences livrées dans le fameux livre qui lui aura fait tant de mal !
Les hommes politiques sacrifient la plus large part de leur vie privée, passent leurs week-ends à serrer des mains de gens dont ils se moquent (et c'est réciproque), à faire des discours pleins d'envolées lyriques devant les militants, bref ce métier mérite bien quelques compensations.
Pour certains c'est la rétribution en nature et ça s'appelle la corruption, pour d'autres la rétribution attendue se situe dans le symbolique : les applaudissements, les félicitations, les succès auprès de l'autre sexe (quoique pour certains ?).
Et puis vient l'instant du (faux) départ et Philippe Bilger a raison : percent enfin des accents de sincérité avec l'apitoiement sur soi-même (FH) ou la sensibilité d'un Sarko n'arrivant pas à conclure.
En ce qui concerne les "frères" (la gratouille disait Mitterrand) Valls et Cazeneuve ne me vient à la bouche qu'une malheureuse boutade dont je vous prie de m'excuser : le vendeur de chez Darty laisse sa place à l'ordonnateur des pompes funèbres.
Rédigé par : caroff | 07 décembre 2016 à 10:31
Quand j'ai un coup de blues, j'écoute le crissement du fauteuil, j'attends la Marseillaise et je pleure de rire à chaque fois !
http://www.ina.fr/video/I08358793
Rédigé par : sbriglia | 07 décembre 2016 à 10:26
@Claude Luçon
Tremblez ennemis de la France..."
En bref perdre Sarkozy, Juppé, Hollande, et sans doute bientôt Bayrou, aurait plutôt l'air de nous réjouir que de nous abattre, de nous redonner l'esprit perdu du coq gaulois.
Exactement.
De même que l'arrivée d'un nouveau président-élu a fait trembler les ennemis des États-Unis d'Amérique, les ennemis de la France - à commencer par ceux de l'intérieur - vont devoir s'habituer à trembler et à ne plus considérer les choses comme définitivement acquises.
Rédigé par : Exilé | 07 décembre 2016 à 10:09
Les plus beaux chants du départ sont ceux de notre Ellen nationale qui nous serine sans cesse qu'elle va partir, pour revenir nous dire qu'elle repartira, qu'elle n'en finit plus de partir et de brandir la menace de son retour.
Voilà de beaux "chants du départ" ! Les autres, bof, c'est d'un ringard !
Rédigé par : sylvain | 07 décembre 2016 à 10:04