« De quoi se plaignent donc les officiers de police judiciaire ! | Accueil | Une Foïs, c'est déjà trop ! »

16 décembre 2016

Commentaires

Jérôme

Bonjour,

J'ai aussi écouté notre hôte sur LCP. Pas très à l'écoute, un peu irascible, as usual. Mais intéressant, comme d'habitude.
Les violences faites aux femmes sont un sujet délicat. On passe vite pour un goujat lorsque l'on n'approuve pas tout sans contradictions.

Giuseppe

Et pendant ce temps-là des chacailleries au ministère de l'Aménagement du Territoire, mais qu'avons-nous fait au bon Dieu pour mériter de tels exemples ! Pour des histoires de cantine ces repus encore à se disputer.
Plus passionnant que nos petites vies. Gouvernement non tenu de bourgeois goinfrés de subsides qui ne vivent qu'à travers eux, quand vont-ils s'occuper des sans dents, notre Réjoui national a dit vouloir terminer son mandat à s'occuper des plus faibles... Et il aurait dû rajouter mettre à la diète tous ces gavés qui l'entourent.
Le Veau sous la mère cher au Palmipède, radical socialiste de banquets dans toute sa splendeur, fait encore des siennes, vivement demain que l'horizon se débouche.

Catherine JACOB

Contre l'élection truquée des Miss...
Contre la création d'une nouvelle région, la Dombaslie, dont le costume régional est celui des Femen en bleu et jaune et la nouvelle reine, la présidente du Jury 2017, Arielle Dombasle de BHL ! De qui se moque-t-on à la fin !

Pour ceux que ça intéresse éventuellement, j'ai voté pour Miss Tahiti, la seule à présenter une vraie personnalité et un vrai profil professionnel demandant des qualités qui ne soient pas fourre-tout passe-partout mais très spécifiques au domaine de référence.

Quant à la nouvelle Miss France qui ignore la différence entre les formes verbales, et que exaucer soi-même un vœu au titre de la nouvelle fée clochette / mère Noël 2017 et voir son propre vœu exaucé, elle est loin d'avoir le bagout de l'autre grande Miss Guyane !

Jean-Dominique @ Marc Ghinsberg, Tipaza, Claude Luçon

@Marc Ghinsberg
"Finalement vous êtes contre ceux qui sont contre. Ce qui doit tout de même faire beaucoup de monde..."

Non. Je ne les écoute pas. J'ai une immense capacité d'indifférence. Le diagnostic d'une situation défectueuse ne m'intéresse que pour autant qu'il annonce la solution. Les énervés et les aigris me font rire.

@Tipaza
"Quand on pense que JDR, franc-maçon, défend la béatitude du quotidien, j’exagère à peine, on comprend que le système a encore de beaux jours devant lui."

Absolument pas, je ne défends en rien la béatitude du quotidien mais la révolte n'est utile que si elle bâtit. Le maçon dont je m'inspire au quotidien est celui qui construit une maison, un château, une cathédrale. S'il lui arrive de détruire, c'est dans le seul but de construire à la place, c'est son seul objectif. Je passe sur vos énervements concernant la FM, un comprimé de Smecta sera plus utile que toutes mes argumentations.

@Claude Luçon
"Ils sont pour le contraire de ce à quoi ils sont contre ! Ce qui devrait être clair."

Rien n'est moins clair ! Être anti-système n'a aucun sens en soi. Être contre la notion de système ? Mais une société humaine est un système, c'est ontologique. Et il faut donc définir le système nouveau que l'on souhaite substituer à l'actuel. C'est ce que je ne perçois nullement.

sbriglia @ Achille

Radiguet, Achille, pas Prévert...

Savonarole

@Giuseppe | 17 décembre 2016 à 12:18

En haut de votre pyramide figure un oeil dans un triangle.
C'est l'emblème du dollar, mais aussi de la franc-maçonnerie.
Vous aller fâcher notre franc-maçon moralisateur du blog, qui ayant beaucoup espéré dans les loges est toujours à Champigny-sur-Marne.
Comme quoi, même chez les francs-maçons il y a des ratés, d'ineptes tocards, qui n'arrivent jamais à devenir sénateur.

Achille

@ Tipaza | 17 décembre 2016 à 11:15

Je ne suis pas toujours d’accord avec JDR, mais il m’arrive de me retrouver sur certaines de ses approches, notamment quand il condamne un défaitisme viscéral qui taraude notre société française morcelée de fractures sociale, culturelle, philosophique.

Cela peut surprendre de la part de quelqu’un qui a passé toute sa scolarité chez les maristes, mais il faut dire que ce sont les circonstances (mes parents ont divorcé quand j’avais 5 ans) qui m’ont conduit à connaître ce type d’institution. Mais avec le recul je ne le regrette pas.

Depuis j’ai appris à me forger ma propre opinion en fonction des événements qui ont émaillé ma vie, les bons et les moins bons.

J’ai rencontré des gens de toutes confessions et de toutes idéologies dans mon activité professionnelle ainsi que dans ma vie privée, y compris quelques F-M. Mais je n’ai jamais voulu appartenir à une confrérie quelle qu’elle soit, préférant mon libre-arbitre.

Cela fait bien longtemps que je ne vais plus à la messe ni à confesse, me limitant aux cérémonies religieuses classiques : mariages, naissances, communions, enterrements.
En fait je suis agnostique et ma conception du "Créateur" ne se soumet pas aux thèses des livres saints même si je respecte ceux qui s'y adonnent.

J’arrête là car je n’aime pas trop raconter ma vie que ce soit sur un blog ou ailleurs.

Robert

Merci à Tipaza | 16 décembre 2016 à 19:48 et Exilé | 17 décembre 2016 à 09:38 qui traduisent ce que personnellement je ressens d'une société qui devient totalitaire à force de normalisation de la pensée, qui doit obligatoirement être conforme (singulièrement au plan sociétal ou moral), faute de quoi on est nécessairement "populiste", si ce n'est "facho".

En quoi l'extrême gauche de Mai 1968 a en réalité contaminé les modes de pensée et d'une certaine manière gagné une bataille de l'opinion, formatée par des médias dont les caciques sont principalement issus de leurs rangs.
Victoire peut-être à la Pyrrhus, car nombre de citoyens commencent à prendre conscience de la manière dont ils ont été manipulés depuis des décennies. Cela s'est d'abord traduit par des abstentions records dans une société française essentiellement politique. Mais à présent l'on semble observer un retournement de l'opinion qui commence à faire peur à cette oligarchie qui craint de perdre son pouvoir de persuasion.

Le roi est enfin nu !

Giuseppe

@Exilé | 17 décembre 2016 à 10:42

Bien d'accord, "mon ennemi c'est la finance", on sait ce qu'il en est aujourd'hui, notre salut passe par notre résistance c'est évident sinon pauvres de nous, nous allons être passés à la moulinette.

Lucile

Peut-être certains systèmes sont-ils des illusions, qui ne fonctionnent que parce qu'on croit qu'ils existent.

Ceux qui profitent du système cherchent naturellement à le faire durer. Pour cela, ils occupent l'espace et entretiennent l'illusion ; ils créent des liens d'interdépendance avec des systèmes vitaux, ayant une réelle existence et nécessaires, de façon qu'il devienne impossible d'y toucher sans faire écrouler le tout. Ainsi, dans les media certains confondent un peu leur rôle avec celui du pouvoir, et se font un devoir de relayer la pédagogie des puissants. Ils se regroupent en associations, cercles de réflexion qu'ils entremêlent avec le pouvoir. Ils cherchent à se greffer dessus comme du gui sur un pommier pour reprendre la comparaison de Tipaza.

Le système auquel fait allusion Valls est un fantasme, sans définition précise, aux contours flottants. Une création publicitaire. Valls s'en est servi pour arriver au pouvoir, et il s'en sert encore pour garder le pouvoir, cette fois-ci en pointant du doigt ceux qui en seraient. En fait il fait plutôt allusion à une nomenklatura organisée en système, déterminée à le faire durer, et d'autant plus rigide qu'elle est menacée, comme toute organisation qui vieillit et se sclérose, surtout quand elle ne répond pas à un besoin essentiel. Mais, illusion ou pas, ce système a suffisamment de pouvoir, et il est suffisamment gluant pour qu'on se sente obligé de se situer par rapport à lui, si possible en anti. Le tenant du système devient une variante du mythe du bourgeois, cet objet rituel du mépris de tout intellectuel qui se respecte. On crée un mythe puis on lui donne un contenu approximatif, et pas toujours le même.

La nomenklatura n'a d'importance que celle qu'on lui accorde, mais nous sommes tous amenés à lui en donner, ne serait-ce qu'en essayant de nous situer par rapport à elle. Nous existons au confluent de toutes sortes de systèmes dont il nous faut déterminer lesquels nous tiennent debout et ensemble (étymologie du mot système), et lesquels nous sclérosent.

Cette notion de système tout-puissant et la manière dont on est amené à le subir et à l'entretenir en même temps, me rappelle un extraordinaire vieux film japonais, "La Femme des Sables" (tiré d'un roman), où, d'après mes souvenirs, un jeune chercheur devient prisonnier d'une organisation dont on ne sait rien, pour laquelle il faut travailler, et qui le maintient au fond d'un trou, à des occupations qui lui paraissaient absurdes, en compagnie d'une femme peu bavarde, sorte d'employée ou représentante du système, on ne sait pas, mais qui a l'air de se conformer à sa situation sans chercher à la comprendre. Après avoir concocté toutes sortes d'idées ingénieuses pour s'enfuir, et chaque fois échoué, le chercheur s'aperçoit qu'il peut le faire, mais entre-temps il s'est passé autre chose, il a fait un enfant. Il est libre de s'en aller ; or, pris par sa vie, il n'en profite pas pour partir, pour l'instant, mais il sait qu'il peut le faire ("Mon ticket de retour est toujours valable" se dit-il).

Johann Etienne

Vous êtes un homme intègre, très lucide sur la justice et je vous remercie de votre réflexion et votre expertise sur l'état de la justice en France.
Je ne le crois pas hélas par ailleurs en ayant soutenu Alain Juppé et en ayant un attrait pour Macron qui est l'incarnation pure du système tout en feignant l'inverse ; soutenir Macron, c'est le tampon "système" dans ce qu'il y a de pire.

Cordialement

Tipaza

@ Achille | 17 décembre 2016 à 07:09
« JDR a raison. »

La curiosité et l’insatisfaction du présent sont les deux mamelles du progrès a dit je ne sais plus qui, peut-être moi !

Quand on pense que JDR, franc-maçon, défend la béatitude du quotidien, j’exagère à peine, on comprend que le système a encore de beaux jours devant lui.

La secte des F-M a été créée par des libres penseurs pour échapper au système de l’Église et de l’État.
Elle est devenue la secte de ceux dont on se demande s’ils pensent librement, et même s’ils pensent, ou s’ils sont là pour assurer la pérennité et le confort de leurs avantages acquis dans le système, au fil des siècles.

En quelque sorte une CGT intellectuelle poussant le déni de la libre pensée jusqu’à donner le nom de Voltaire à une promotion de l’ENA, l’école des gardiens technocratiques et bureaucratiques du système

Tiens ça ne m’étonne pas que vous soyez d’accord avec lui.
Pendant un temps j’ai cru que vous aviez raison récupérée après la débâcle hollandaise, mais le socialiste qui dormait en vous s’est réveillé.
Pourtant nous sommes bien en pleine période d’hibernation du PS ?

Frank THOMAS

@ Alix
"L'anaphore serait-elle le seul moyen d'expression vraie depuis "Moi, Président" ?"

Vous m'ôtez lez mots de la bouche.
Cette lourde et lancinante figure devrait être utilisée avec modération.
Sans doute, parce qu'elle est le propre des litanies, n'est-elle pas sans rapport avec le grand retour de la cagoterie.

Exilé

@Giuseppe
Pour le commun il est sur ce panneau, il suffit qu'il se positionne.

Le système dont vous avez transmis l’organigramme n'est que le système théorique « officiel », destiné à amuser la galerie.

Le Système oligarchique - vous pouvez le représenter sous la forme d'un phylactère d'où sortent plusieurs tentacules dirigées vers les divers éléments représentés - est placé au-dessus du système improprement appelé « démocratique » auquel il est accroché comme une tumeur cancéreuse.

Giuseppe

"Contre les professionnels de la politique qui ont oublié ce qu'était l'honneur de nous représenter." (PB).

Monsieur Bilger pour moi là vous touchez en plein cœur, il ne se passe pas une année, un mois, un jour sans que l'on apprenne une malversation, j'entends régulièrement de la part de certains, que quelques brebis galeuses ne peuvent noircir les autres... Et si on commençait par en dresser une liste justement de ces brebis ?

Votre énumération est longue et courte à la fois, sous forme d'inventaire vous portez le fer un peu plus, heureusement d'ailleurs, car un contentement de soi de grand nombre des personnages cités les fait éloigner du monde dans lequel ils sont.

J'ai écouté attentivement Louis Gallois hier soir, il a eu si je ne m'abuse un comportement magnifique de dirigeant identique à celui de votre frère, l'argent in fine n'est pas le vrai combustible de la vie en société, l'honneur, l'humilité, la solidarité sont eux de vraies valeurs, il les a rappelées directement ou indirectement.

La cohésion qui fait avancer un pays qui le sortira de son repli sur soi.
Il a rappelé qu'un peuple marche sur deux jambes, l'optimisme et la solidarité, il attend des candidats qu'ils s'expliquent là-dessus - ceci venait après un questionnement sur FF.

J'espère que notre hôte n'a pas attrapé des brûlures d'estomac en alignant et rappelant la nomenclature d'un combat qui doit être mené tous les jours, sans désespérer et sans renoncer, parfois je me dis que nous avons les élus que nous méritons, il est dur de savoir qu'il existe encore en marche ces époux infernaux qui pourrissent l'air ambiant et qui sont toujours en état de nuire.

Demain sera un autre jour, vous aviez troublé mon noisette du matin, mais le soleil commence à se lever, alors tout va bien.

Claude Luçon

@ Blanchard Pierre | 16 décembre 2016 à 20:45

Vous, vous n'avez jamais été en Afrique et vu comment on secoue un cocotier !
Voilà au moins un transfert de technologie que nous pourrions importer d'Afrique !

Exilé

Philippe Bilger s'étant lancé dans une longue anaphore antisystème, plusieurs intervenants en ont conclu à tort que l'état d'esprit antisystème n'était en fait qu'un équivalent de l'esprit de contradiction.

C'est ne pas avoir compris que le Système est un pouvoir de type oligarchique fonctionnant de manière autonome à l'intérieur du système « normal » de type théoriquement démocratique, en en détournant certaines fonctionnalités à son profit.

Il est donc normal que les gens qui se réclament de la démocratie, y compris dans sa pâle version française, protestent devant les méthodes de gens ou bien de réseaux qui se permettent de leur dire comment ils devront vivre désormais, par exemple dans un monde sans frontières, ouvert à tous les vents, sans distinction entre le Français et l'étranger, sans repères identitaires ou moraux, et selon des mœurs imposant à tous de marcher sur la tête.

Ces modes viennent bien de quelque part, et sans crier au complot, nous sommes bien obligés de constater qu'il y a bien des gens qui par intérêt, par appétit de puissance ou bien par obsession idéologique unissent leurs pouvoirs de nuisance respectifs, qu'ils soient financiers, médiatiques, politiques ou autres pour remodeler la société à leur façon sans demander leur avis aux gens.

On nous rebat souvent les oreilles avec le dogme de « l'égalité ».
Mais n'y a-t-il pas en France des gens plus égaux que les autres, qui peuvent formater l'opinion à leur convenance chaque jour et sans avoir à supporter la contradiction, alors que les citoyens qui veulent protester devant certains abus ne seront invités à se prononcer qu'une fois tous les cinq ans, et encore pour élire des gens qui s'empresseront de les trahir immédiatement  dans un faux binôme majorité-opposition ?

Est-il normal que ce soit les groupes de pression qui fassent les lois, qui, même si elles sont enregistrées au final par le Parlement, résultent en fait d'un intense travail d'agit-prop mené en amont par divers réseaux, par exemple en ce qui concerne ces lois aberrantes comme le faux mariage et ce qui s'ensuit, ou bien comme la mise sur le tapis de la théorie-du-genre-qui-n-existe-pas mais qui fait néanmoins l'objet de « recherches » au CNRS, aux frais d'un contribuable à qui personne n'a demandé son avis ?

Comment ne pas être obligés de constater que ce travail de subversion, résultant de la collusion entre des magnats de la presse et de la finance d'une part et des idéologues, souvent issus du secteur public et des syndicalistes ou des associations d'autre part - pour ne pas citer certains magistrats habitués à saper les fondements de la société - relève de l'exercice d'un pouvoir non démocratique, échappant au contrôle populaire ?

Oui, ce système est en fait un nouveau tyran.
Mais avons-nous encore le droit de nous dresser face à la tyrannie ?

Achille

JDR a raison. Les Français sont les champions du monde du pessimisme et cela remonte à loin, très loin. Déjà, alors qu’ils n’étaient encore que des Gaulois, ils passaient leur temps à tout critiquer, à se chamailler pour des broutilles. René Goscinny et Albert Uderzo n’ont rien inventé dans leurs albums d’Astérix le Gaulois, on est bien comme ça.

Rien de plus pénible que d’entendre ces gens qui, dès le saut du lit, se mettent à ronchonner, critiquer tout et n’importe quoi, persuadés qu’ils sont les seuls types à peu près sensés qui existent sur cette foutue planète.

Il est vrai que lorsqu’on écoute les infos distillées par des médias, toujours à la recherche de l’événement bien nauséeux, démoralisant à souhait, on peut avoir tendance à se laisser aller à un brin de défaitisme. Moi-même je n’échappe pas à la règle.
Mais cette façon de voir tout en noir, de vouloir chercher un bonheur inaccessible, tout simplement parce que chacun estime avoir droit à plus de considération parce qu’il le vaut bien, est la pire attitude pour atteindre une vie de plénitude.

« Bonheur, je ne t’ai reconnu
Qu’au bruit que tu fis en partant » a dit Radiguet.

Alors système de m... ou pas système, profitons de l’instant qui passe, carpe diem ! Acceptons de vivre au milieu de tous ces gens qui nous entourent et qui ne comprennent rien.

Giuseppe

"Contre ces intellectuels que le réel offense et qui s'en prennent à ceux qui ont le culot de l'appréhender et de l'analyser." (PB)

Contre BHL et son franc succès sur la Libye, entarté de luxe.
Contre Jaquadit Jaquattali qui sait tout sur n'importe quoi

----------------------

Nous sommes tous dans le système (?), nous appartenons tous au système, notre hôte encore plus que tout autre de ce blog, sauf à être SDF, sans identité, sans recours aux aides, et encore, à la limite on est un marginal mais on est dans le système, il s'impose à vous partout, les Restos du cœur vous lient au système, tous les organismes sociaux vous raccrochent. Pour le commun il est sur ce panneau, il suffit qu'il se positionne.
Bon, dans les pays un tant soit peu organisés il n'y a pas de doute, à part des peuplades inconnues (?) toute forme d'organisation est un système plus ou moins évolué mais c'est un système aussi ; à partir de deux on forme un système, mais là c'est un autre discours.

Marc GHINSBERG

@Jean-Dominique Reffait
"Quand tous ceux qui sont contre consacreront leur énergie à définir en quoi ils sont pour, la civilisation avancera."

Finalement vous êtes contre ceux qui sont contre. Ce qui doit tout de même faire beaucoup de monde...

Blanchard Pierre

@ Claude Luçon | 16 décembre 2016 à 14:51
Secouons le cocotier tous ensemble.

Bien que vos propos soient empreints de vérité, faites attention, car combien de lecteurs de ce blog ne prendront pas en compte que "secouer le cocotier" en fait tomber les noix !!
;-)

Le "métropolitain" suivra ce process, c'est certain
https://www.youtube.com/watch?v=TY9EXh8e8w8

l'habitué agira de la sorte
https://www.youtube.com/watch?v=dN5Sp7DKBWI

@Jean-Dominique Reffait | 16 décembre 2016 à 12:29
Quand tous ceux qui sont contre consacreront leur énergie à définir en quoi ils sont pour, la civilisation avancera.

Belle figure de style : il ne reste donc qu’à compter « les contre », les « rassembler », leur demander en quoi ils sont « pour » et en déduire dans quel sens « la civilisation avancera ».
Très simple en fait d’enfoncer une porte ouverte et de demander ensuite « qui est derrière » !!

Savonarole

J'espère que Philippe Bilger n'est pas armé car sur LCP il passe un sale quart d'heure avec trois cinglées à propos de la Calamity Sauvage.

Tipaza

Définir le « système » par une longue anaphore comme l’ont fait certains intervenants c’est, toutes proportions gardées, comme si pour définir un arbre on décrivait l’ensemble de chacune de ses feuilles.

Le système peut se définir comme l’ensemble des institutions, de ceux qui en vivent et agissent au nom d’une légalité qui a perdu toute légitimité.
Cet ensemble d’institutions fossilisées dans leurs règles, déconnectées de liens réels avec les profondeurs du pays, confond en toute lucidité, pour assurer sa prospérité et sa survie, son intérêt particulier avec l’intérêt général.
Institutions ayant perdu légitimité et parasites qui en vivent n’ont pour toute réponse aux problèmes qui se posent, quelle que soit leur nature, que des arguments d’autorité, évitant, refusant, niant le débat et pire niant le principe de réalité.

Chaque fois qu’une institution, qu’un individu oppose un argument d’autorité dans un débat, il relève de l'esprit de système.
Position de facilité qui est aussi vieille que les sociétés elles-mêmes, qui assure tout à la fois le confort intellectuel d’une absence de réflexion qui serait suivie d’une mise en cause, et le confort encore plus agréable, celui du pouvoir politique, de ses avantages et de l’argent qui l’accompagne parfois ou souvent selon le régime politique.

Le système peut aussi se définir comme la volonté de maintenir l’ordre établi, en refusant tout changement.
L’opposant au système est diabolisé. Dans nos sociétés cette diabolisation se limite à l’affirmation du mal absolu et de l’incompétence totale du populiste, qui a l’audace de s’opposer aux bénéficiaires de l’ordre établi.
La politique gauche-droite rejetant le FN est un bel exemple de cet immobilisme comme volonté de pérenniser le présent en n’en modifiant que des éléments aux marges.
On peut citer également Trump traité d’incompétent pendant toute la campagne présidentielle, Beppe Grillo qualifié de trublion, les électeurs du Brexit traités de vieux ringards… etc.
Quand on voit qui sont les imprécateurs traitant de populistes leurs opposants, on en vient à considérer que ce mot de populiste est un compliment bien flatteur.

Il n’y a pas qu’en politique que les systèmes existent, la religion, la science, toutes les grandes organisations humaines ont leurs gardiens du temple qui refusent le changement par paresse, par intérêt.

Être contre l’esprit de système est le devoir de l’individu qui utilise son cerveau pour analyser le monde dans lequel il vit.

Le comble, malheureusement c’est que ceux qui arrivent à détruire un système fossilisé et rigidifié dans ses habitudes, finissent immanquablement par en bâtir un autre. C’est le sort des révolutions.

confucius

@ Jean-Dominique Reffait | 16 décembre 2016 à 12:29

Somme toute vous êtes contre ceux qui sont contre, mais avec modestie tout en pensant que nous sommes tous des contrevenants.

Permettez à un vieillard de vous conseiller la voie du milieu, ainsi vous serez au milieu des opposés donc des contraires !

Claude Luçon

@ Jean-Dominique Reffait | 16 décembre 2016 à 12:29
"Quand tous ceux qui sont contre consacreront leur énergie à définir en quoi ils sont pour, la civilisation avancera."

Ils sont pour le contraire de ce à quoi ils sont contre ! Ce qui devrait être clair.
Je suis contre ce que vous écrivez ici et le manifeste en vous l'écrivant, donc j'agis !

breizmabro.

Le système, perso, je ne sais pas ce que ça veut dire, du coup je suis allée taper sur mon clavier via Google qui me dit :

En 1 : Ensemble abstrait d'éléments coordonnés par une loi, une doctrine, une théorie... Exemple : Le système de Descartes.

En 2 : Mode de gouvernement, ensemble d'institutions et de méthodes.
Exemple : Le système républicain. Synonyme : politique.

En 3 : Ensemble complexe d'éléments de même nature ou de même fonction. Exemple : Le système solaire. Synonyme : assemblage

En 4 : Sociologie : Organisation sociale, société considérée comme aliénante. Exemple : Etre prisonnier du système.

En gros, soufflé par Wiki, c'est un ensemble organisé de principes coordonnés de façon à former un tout scientifique ou un corps de doctrine.

Me voilà bien.

Du coup je comprends mieux que l'on soit anti système. Ca prend moins la tête.

endervezh vat deoc'h

vamonos

Lorsque Manuel Valls a fustigé les journalistes qui feraient partie du "système", à la fin de sa diatribe il leur a déclaré "je vous adore". Ainsi, comme Chirac, il est capable de commencer une phrase en développant une idée et de conclure en affirmant le contraire.

En fait, Valls appartient au "clan", à la "nomenklatura", à la fine équipe qui travaille pour elle-même, pour qu'elle s'enrichisse en suçant les actifs de ceux qui n'appartiennent pas au "clan".

Alors oui, les journalistes appartiennent au système, comme Valls, comme MacAron, comme les artistes engagés.

confucius

Cher monsieur Philippe Bilger,

Vous êtes contre avec raison et vous aurez encore et encore du pain sur la planche et cela ne cessera jamais… certains d’entre nous vous considèrent comme un guide et un espoir !

Notre pays est tellement malade, il faut bien que des bonnes volontés se sacrifient pour lui, comme toujours. Alors :

« Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal. »

Alix

L'anaphore serait-elle le seul moyen d'expression vraie depuis "Moi, Président" ?

Claude Luçon

"Contre ces artistes qui signent des pétitions et nous enjoignent de penser comme eux."

Reprenons leur idée, préparons un manifeste basé sur le texte de Philippe, rajoutons les textes de Marc Ghinsberg et d'Exilé, finissons en conclusion par le texte de Garry Gaspary. Signons-le tous et envoyons-le à tous les candidats à la présidentielle et à tous les grands quotidiens. Voyons qui en fera son programme et qui le publiera avec promesse de voter pour le volontaire et de nous abonner au quotidien qui osera le publier.

Bien sûr il faudra penser aux sanctions, de préférence douloureuses, à appliquer au volontaire s'il n'applique pas certaines de nos recommandations après son élection.
Où, s'il y a un expert du web parmi nous, publions le texte sur Internet et ajoutons nos noms avec possibilité pour d'autres d'y ajouter le leur.

Pour mon compte je ne rajouterai que :
"Contre tous ceux qui cherchent à défigurer nos paysages et pourrir nos océans avec leurs éoliennes et oublient le principe du Papillon !"
"Contre tous ceux qui hurlent au racisme et n'ont jamais invité un noir ou un musulman à leur table !"

Secouons le cocotier tous ensemble.

Paul Duret

M. Bilger,

Je suis pour tous vos "contre"...

Jérôme

Bonjour,

Marc vous parlez d'or.
J'ai failli me lancer dans l'exercice, mais je vous ai lu, plus besoin.

Robert Marchenoir

C'est au contraire parce que vous avez fait partie du système et que, maintenant, il ne peut plus grand'chose contre vous (enfin, je l'espère...), que vous êtes en mesure d'intenter ce procès.

Il vous reste à bien ajuster vos coups. C'est une responsabilité de taille. Beaucoup de gens comptent sur vous, comme ils comptent sur les personnes assez rares, finalement, qui sont dans votre position.

Tous nos voeux, donc, vous accompagnent.

Robert

Anaphore ou litanie ?
Je n'ai qu'un mot qui me vienne à l'esprit après cette exécution en règle du système qui nous oppresse sous prétention de démocratie et de liberté alors qu'il produit l'inverse, singulièrement qu'il s'oppose au principe même de la liberté de penser.

Ce mot c'est : AMEN !

Jean-Dominique Reffait

Ah voilà bien une terrible mode propre à aiguiser toutes les oppositions frontales que d'être anti truc ou anti machin. Rien n'est moins créatif, moins entreprenant, moins novateur, moins progressif que de se définir comme anti tout et n'importe quoi. C'est évidemment très facile, pas besoin d'être très imaginatif, aucun effort de création et de projection intellectuelle, il suffit de s'opposer à ce qui existe déjà. Anti-libéralisme, anti-capitalisme, anti-communisme, anti-système, l'anti-racisme atteignant au chef-d’œuvre de la mise en abîme puisqu'une opposition s'oppose à une opposition. Il faut être fier de dire "Non" alors que rien n'est plus crétin et stérile. Car une fois que la gloire de l'anti-système s'étend sur le monde libéré, qu'a-t-on construit ? Un champs de ruines ou un nouveau système ? Postures et tartuferies, rien de plus.

Je m'efforce donc de demeurer anti rien du tout et de considérer les comportements humains, individuels ou sociaux, comme autant de signes que le progrès reste possible et, plutôt que me couvrir d'un casque à pointe pour faire mordre la poussière à l'adversaire, je préfère le tirer à moi, lui donner à voir d'autres paysages et d'autres enthousiasmes que celui, bien médiocre, de rager et pester contre ses contemporains. Je n'exclus pas que, de temps à autre, une baffe ne soit nécessaire pour calmer un énervé ou stopper une idéologie nuisible mais à la condition de laisser entrevoir, toujours, une porte de sortie positive, une chance à saisir.

Quand tous ceux qui sont contre consacreront leur énergie à définir en quoi ils sont pour, la civilisation avancera.

Xavier NEBOUT

Les meilleurs gardiens du système sont ceux qui font semblant de le dénoncer tout en se gardant bien de le faire réellement.

Le système, c'est une évolution naturelle du populisme intellectuel consistant à flatter la raison dans son incapacité à se dépasser, ce qui a commencé avec l'humanisme, s'est institutionnalisé en imposture spirituelle avec la franc-maçonnerie, s'est imposé avec la république, et s'est naturellement allié avec celle que le Christ a dénoncée au prix de sa vie.

caroff

Derrière chacune de vos flèches ainsi décochées, je vois ou j'entrevois les cibles !

Comme je crois à une démocratie dont l'arête repose sur la pluralité des expressions librement débattues dans les médias, je suis particulièrement sensible à une de vos stigmatisations :

"Contre ces journalistes si proches des politiques que, tout enivrés par cette relation de complicité, ils en ont oublié l'indépendance"

Vous auriez pu ajouter l'extrême pauvreté du choix des invités aux émissions consacrées à la politique...
Ainsi "C dans l'air" où Thréard, Barbier et C° ont leur rond de serviette pour, quasiment quotidiennement, débiter les mêmes analyses éculées,
"C à vous" où l'on retrouve Patrick Cohen mal réveillé de sa sieste post-prandiale prenant un malin plaisir à inviter ses petits camarades de la Matinale pour interviewer gentiment les mêmes invités !

C'est effrayant ce manque d'originalité qui conduit les auditeurs à converger vers les idées les plus simplistes !

phineus

Contre ceux qui troublent l'eau pour faire croire qu'elle est profonde.

calamity jane

Le voisin m'a dit qu'il allait se mettre dans un parti politique ! parce que me dit-il c'est le fonctionnariat sans les inconvénients... Ils sont rémunérés à la tête de pipe électorale plus les cotisations des adhérents...
Supposons que vous disiez vrai, lequel choisiriez-vous ?
Je m'en vas consulter mon cheval...!

CONTRE tout ce qui n'élève pas, qui rabaisse l'être humain, qui le prive de sa dignité sur Terre.

Marc GHINSBERG

Voilà cher Philippe, en forme d’anaphore un exercice salutaire. Il est bon de temps à autre de se défouler. Permettez-moi, modestement, de suivre votre exemple.
Je suis :

Contre ces spécialistes en tout qui ne connaissent rien.
Contre ceux qui savent tout sans jamais avoir rien appris.
Contre ces brouillons de culture, spécialistes du copier-coller Wikipédia.
Contre ces nouveaux intellectuels qui confondent le réel avec les apparences.
Contre ces pourfendeurs de la pensée unique qui veulent nous imposer la leur.
Contre ceux qui à longueur de tribunes, de chroniques, d’interventions radiophoniques et télévisuelles nous expliquent qu’ils n’ont pas accès aux médias.
Contre ceux qui réclament moins d’impôt, mais plus de subvention.
Contre ceux qui se réclament des racines chrétiennes de leur pays, mais prêchent l’égoïsme.
Contre ceux qui en guise d’argument n’ont que l’insulte et l’invective à la bouche.
Contre tous ceux qui fustigent le système en s’y vautrant.
Contre tous ceux qui prétendent s’exprimer au nom du peuple, quand au mieux ils défendent les intérêts d’une classe.
Contre tous les réformateurs, qui réclament des réformes à condition qu’elles ne les touchent pas.
Contre ceux qui fustigent les élites alors qu’ils en font partie.
Contre les populistes qui au lieu d’essayer de faire partager leurs convictions, cherchent à proférer ce qu’ils pensent que le « peuple » souhaite entendre.
Contre ceux qui expliquent que c’était mieux avant, mais jouissent du confort moderne.
Contre ceux qui nous expliquent le caractère sacré de la famille, mais collectionnent les divorces.

Il est peut-être temps de s’arrêter, il y a là déjà de quoi se faire pas mal d’amis...

Exilé

J'admets que "système" est un concept fourre-tout et qu'à force il sert à désigner et à dénoncer tout et n'importe quoi.

Le Système pourrait se définir par le microcosme à caractère oligarchique constitué des gens ou bien des organisations disposant d'une parcelle de pouvoir ou bien occupant des postes-clé qui sont réunis, quel que soit leur domaine d'activité, dans une communauté d'intérêts leur permettant d'exercer sur la société un pouvoir parallèle venant dans de nombreux cas se substituer au pouvoir dit démocratique (en principe).

Il est possible de rencontrer dans ce système des hommes politiques, des industriels, des « artistes », des cercles de pensée, des « intellectuels », des enseignants, des « sociologues », des journalistes et des patrons de presse, des magnats de la finance mais aussi des syndicalistes marqués à l'extrême gauche...

Le critère le plus visible de l'exercice de ce pouvoir parallèle est celui de la pratique de l'exclusion des gens qui pensent mal par divers moyens :

L'interdiction de publication d'un écrivain faute de pouvoir trouver un éditeur.
L'interdiction de travailler d'un artiste « politiquement non conforme ».
Le refus d'octroi de prêts bancaires à un parti politique hors-système.
Le blocage de la diffusion de certaines idées jugées non conformes aussi bien dans les médias que dans la société civile.
La diffusion de divers dogmes (l'Europe, la mondialisation, les théories climatiques réchauffistes, les bienfaits de l'Euro ou de l'immigration, etc.) permettant de servir de pierres de touche afin d'écarter les mal-pensants du débat public et de les rejeter dans la géhenne du populisme.
Une entente des partis politiques par-dessus leurs divergences idéologiques, pour barrer la route à ceux qui pourraient être tentés de remettre en cause les règles du jeu propres au système.
Etc.

En résumé, les gens qui bénéficient des effets de ce pouvoir supra-démocratique font peu ou prou partie du Système ou bien s'en font les collaborateurs objectifs...

Achille

Bonjour,

On reconnaît bien là votre petit côté non-conformiste Philippe Bilger. La sympathie que vous éprouvez pour Olivier Besancenot qui figure dans votre chaîne YouTube en est la meilleure démonstration.

Rien à voir, évidemment avec les bobos germanopratins qui bouffent du système à longueur de journée au Café de Flore. Ces intellos autoproclamés qui refont le monde tous les matins, preux défenseurs de la veuve et de l’orphelin et qui sont prêts à accueillir toute la misère du monde au nom des belles valeurs des Droits de l’Homme et du citoyen.

J’avoue que je partage une bonne partie de vos « hostilités et incompréhensions » sachant, comme vous je suppose, que ceux-ci ne sont pas près de disparaître et ce quel que soit le parti qui est au pouvoir.

Comme le disait le grand Winston Churchill à l’humour ravageur : “La démocratie est un mauvais système, mais elle est le moins mauvais de tous les systèmes.”

Une fois qu’on le sait, on fait avec.

Garry Gaspary

Moi, je suis contre tous ceux qui ont toujours haï la France et parce qu'ils la haïssent n'ont de cesse de la confondre avec la chrétienté, l'Alsace, la Corse, l'Algérie française, la Russie, les USA, etc.

Contre tous ceux qui pensent qu'une langue se doit d'être écrite correctement mais qu'elle ne signifie rien, qui méprisent tant la parole qu'ils sont incapables d'y découvrir le moindre sens culturel, qu'ils l'insultent et la pervertissent en l'employant, qui sont prêts à publier les débilités les plus crasses à partir du moment où elles respectent la grammaire et l'orthographe, et qui osent appeler cela la liberté d'expression ou l'affrontement des idées. Je suis contre toutes les machines vulgairement parlantes qui ne sont dotées d'aucun esprit parce qu'elles n'ont rien d'humain.

Et je cherche effectivement à leur appliquer la solution qu'ils dédient à ceux qui, selon eux, ne sont que des Français de papiers : l'ostracisme et leur remplacement par une population réellement française. Et que cette population puisse de surcroît être musulmane ne me gêne en rien, puisque tout ce que je lui demande c'est d'être ce que ces beaufs ont toujours refusé d'être : française.

Frank THOMAS

"Contre les puritains en gros et les malhonnêtes au détail."

Parce que je souhaite toujours accrocher mon commentaire à une citation de vos articles, je choisis celui-ci dans la longue liste de vos "contre", que je partage en grande partie.
Je le choisis car je le trouve emblématique de l'ensemble.
Mais aussi parce qu'il aurait aussi bien convenu à d'autres époques que la nôtre.
C'est l'éternelle hypocrisie que Molière, entre autres, dénonçait dans Tartuffe ou Dom Juan : "l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour des vertus."

Jean-Yves BOUCHICOT

Nous faisons tous partie du même système : celui qu'on appelle Démocratie formelle. Vous en êtes une voix, peut-être pas omniprésente mais avec une "surface médiatique" qui ne confère pas plus de compétence que celle du râleur de comptoir, si ce n'est celle de la tenue du langage. Le problème vient justement de l'amplification de certaines voix ou expressions, comme celle que dénonçait François Ruffin sur France Inter à propos de Dominique Seux : la répétition et la résonance, pour ne pas dire l'assonance d'un discours qui, pour être parfois critique, a une fonction d'homéostasie. De retour balancé vers un "équilibre" supposé, qui ne favorise ces légers balancements que dans une seule optique : ce qui est bon pour les affaires et ce qui ne l'est pas, en évacuant toute notion de domination/oppression ou de lutte des classes.

Au moment où Donald Trump "l'antisystème" nomme dans son administration des dirigeants de Goldman Sachs, et où François Hollande avoue candidement que Lakshmi Mittal vient à l'Elysée lui dicter ses conditions, votre critique du système telle qu'énoncée ici, et dont on peut partager de nombreux postulats, nous détourne peut-être de certaines questions essentielles : elle ressemble trop à une critique de spectacle. Qui ne parlerait jamais des conditions de production de ce spectacle, si bien rodé maintenant.

genau

Alors l'enfer se tut,
l'affreux bouillonnement de ses grands lacs de flamme,
les grincements de dents de ses tourmenteurs d'âmes
se firent seuls entendre et dans ses profondeurs,
un mystère d'horreur s'accomplit.

Il est à craindre que votre indignation tourmentée ne reflète une époque où on peut voir que le Roi est nu.
Craignez le sort d'Actéon, vous qui avez vu Diane au bain et qui renseignez les roseaux pour qu'ils chantent en frémissant que le roi Midas a des oreilles d'âne.

Notre ère se termine, la vitesse des changements interdit toute plainte, les progrès de la connaissance, si minimes au regard de ce qui s'annonce, nous destinent à un monde encore aujourd'hui incompréhensible, parce qu'inconnaissable. Tout sera "cen" dessus dessous pour des humains autres, dont les yeux garderont jusqu'à leur disparition les affres des mutations brutales.
Il nous faut des Dieux, et les hommes choisissent Allah, dernier usurpateur en date des pensées humaines au lieu de lire l'immense Simone Weil qui avait saisi que ce qui était transmis de l'Iliade à l'Evangile en passant par les penseurs et les poètes n'avait guère franchi les marches de la civilisation grecque et était mort avec sa destruction.
Il nous reste à chanter Evohe en l'honneur de Dyonisos, cher M.Bilger, à ciel ouvert.

Blanchard Pierre

Ma seule interrogation : suis-je digne, suffisamment hors système, pour intenter ce procès ?

Digne, très certainement !
Suffisamment hors système, certainement pas !
Mais ce procès peu fort bien être intenté par vous, comme par d’autres membres « du système » et ce bien heureusement.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS