Je m'apprêtais à écrire sérieusement, gravement sur un sujet noble : pourquoi invoque-t-on sans cesse l'autorité de l'Etat avant, alors qu'on sait que la réalité du pouvoir nous contraindra après à une faiblesse qu'on qualifiera de concertation ou d'intelligence ?
Mais le hasard m'a conduit à lire des extraits d'une intervention de Marina Foïs sur le Gros Journal. Et, justicier modeste, au petit pied, ne supportant pas l'injustice même enrobée dans la complaisance médiatico-artistique, je n'avais pas d'autre choix que de réagir.
Bien sûr, me rétorquera-t-on, il s'agit d'un monde futile et dérisoire et c'est lui faire trop d'honneur que de s'indigner à son sujet. Je continue à n'être pas d'accord avec cette démission, cette indifférence parce que rien n'est sans danger qui offense la liberté, la courtoisie et la qualité de l'esprit. Une certaine forme de politesse à la fois engagée et démocratique.
Et que le Journal soit Gros ou Petit, il n'y a aucune raison de traiter à la légère des dérives d'autant plus insupportables qu'elles émanent d'une sphère complice généralement trop contente d'elle.
Bien sûr, me répliquera-t-on encore, Eric Zemmour est la victime principale de cette critique nauséabonde, malodorante - pour une fois les adjectifs sont justifiés - et il est clair qu'il n'a besoin de personne pour se défendre d'autant plus que lui-même ne se met quasiment jamais au service de la cause d'autres qui mériteraient parfois sa sollicitude.
Je ne crois pas que ces arguments soient dissuasifs si on veut bien s'attacher à l'infinie vulgarité des réflexions de Marina Foïs et donc comprendre qu'on les mette en cause.
"Le discours de merde de Zemmour...ceux qui sortent des bouquins débiles pour véhiculer de la merde...pensée merdique...". Il y a là une obsession dans la formulation de la dénonciation, qui ne manque pas de faire réfléchir ceux qui espéraient de cette actrice souvent portée aux nues par les critiques autre chose que cette fixation fécale.
Je présume qu'elle aurait été capable d'argumenter de manière plus convaincante même si le langage dont on use n'est jamais neutre. Grossier, il révèle la pauvreté de la contradiction. Il est le signe souvent qu'on n'a rien de plus à dire que ces inanités dégradantes pour celle qui les propose et qui le demeurent même si elles sont proférées à la télévision.
Et puis, après tout, Eric Zemmour est-il encore un être humain ? N'appartient-il pas à cette catégorie dont l'apparence est encore vaguement comparable à la nôtre mais qui le constitue surtout comme une décharge, un rebut sur lesquels on a le droit, le devoir même de cracher ?
Il est si facile de s'en prendre à lui puisque l'anticonformisme absolu serait d'en dire du bien. Il est vrai que des millions de lecteurs et d'auditeurs compensent, certes difficilement !, l'attaque salissante de Marina Foïs.
Celle-ci ne s'arrête pas là.
"Noël dure trop... j'éradiquerais ultra facilement...L'immigration est une chance..."
Comment résister à une telle pétition de principe, à l'affirmation d'une valeur si manifestement, aujourd'hui, partagée par tous ? Ceux qui avec crainte iraient jusqu'à soutenir que l'immigration est une chance, mais tout de même seulement relative, sortiraient du cercle enchanté des délicatesses du coeur et de l'ignorance !
Tout de même, le miracle survient puisque Marina Foïs se déclare "complètement coupée du monde dans lequel je vis" et se gratifie d'être "un bobo bisounours".
Elle aurait dû s'arrêter là et passer à autre chose. On lui aurait su gré de cette prise de conscience courageuse, de cet autoportrait lucide mais malheureusement elle conclut en catastrophe et ruine l'indulgence dont, bonnes âmes, on était prêt à la faire bénéficier.
"Si on décide de déposer notre cerveau et de réagir avec nos tripes, on ne va pas s'en sortir".
J'avoue une terrifiante perplexité.
De quelles extrémités aurait-elle donc été capable, nous aurait-elle menacés si elle avait "déposé son cerveau" ?
Je n'ose l'imaginer et d'une certaine manière on l'a échappé belle, et Eric Zemmour avec nous.
@ Tomas
"Je vous avoue être assez ennuyé par la philosophie, mais je tâcherai de jeter un coup d'oeil sur René Girard"
Pour vous encourager : René Girard ne se considère pas comme un philosophe, plutôt comme un anthropologue. En fait, il se moque des classifications ! Mais il reproche, à jute titre, aux philosophes de ne pas avoir compris le désir, donc la violence.
René Girard s'appuie sur les mythes, l'Histoire*, les meilleurs romans, qui eux montrent comme ils sont désir et violence, et religion. Son style est clair, tranchant, agréable.
On ne "jette pas un oeil", il faut comprendre le système Girard, je vous conseille, chanceux, d'investir dans "De la violence à la divinité", aux éditions Grasset, 29,50 euros pour lesquels vous tiendrez ses livres essentiels en main. Les acheter un à un coûte plus cher et prend plus de place, en plus, le volume que je vous conseille est élégant.
Mais si vous ne voulez pas lire sérieusement, vous pouvez vous rabattre sur Internet, et pour avoir une idée.
Je commence le bal.
Qu'est-ce que le désir ?
En général, il est IMITE, tant pis pour l'individualisme moderne. Exemple, j'ai soif, je tends la main vers le verre, l'autre le voit, ce qui lui donne soif, et redouble la mienne.
Je gage qu'on ne s'arrachera pas la tête pour ça auprès d'une fontaine de lieu public, mais, et les désirs plus forts ?
Et les désirs de groupe ?
Alors là, BANG !
Les gens, désirant la même chose, seront rivaux, s'échangeront des violences de plus en plus violentes.
Et alors, tout le monde meurt ?
En général, NON. Alors, quel est le dieu issu de la machine qui nous sauve ?
Aucun, ou plutôt, le SACRIFICE. Tout le monde se met à désirer la même chose, la mort d'un individu polarisant les violences.
Mort, voit-on, il apporte la vie, donc vivant, c'est lui qui apportait la mort. Et vlan, les paradoxes du sacré tombent sur le monde, s'exprimant par les mythes qui "expliquent" ce qui s'est passé, et les rites qui le reproduisent, enfin, à leur sauce.
Comment on a pris conscience de tout ça, et donc pourquoi les violences empirent, tout ça, vous devrez le chercher vous-même, ce serait un peu long-complexe à expliquer, là.
Pour redescendre de la manière dont fonctionnent les rapports humains à un "jugement" sur les gens, un mot sur les Allemands.
Vous dites :
"Ils ont payé le prix fort pour cela (6 millions de morts, un pays détruit, une interdiction d'être patriote qui leur pèse encore sur les épaules, le financement de l'Union européenne)"
Oui et non.
Ce n'est pas rien mais les Japonais se sont pris deux bombes atomiques sur la tête. Pas les Allemands. Et pourquoi ? Parce que les Américains les ont considérés comme égarés par leurs dirigeants, et les Japonais, coupables.
Un point qu'on peut discuter.
Et si on compare encore, il a été question de détruire l'Allemagne, de la déchiqueter en petits territoires, de l'interdire de réindustrialisation.
Elle a donc échappé à pire, et pas immérité, châtiment.
Au fait, dans le châtiment, il est question de dissuader des gens d'imiter.
Parlons génocide. On a bien seriné le génocide subi par les Juifs, non, comme le croient les superficiels, pour donner des avantages aux Juifs, et les moins superficiels, seulement pour les protéger.
Idée : dissuader d'autres génocides.
Prêchi-prêcha n'a pas empêché le génocide khmer et tutsi, et les événements pour le moins d'épuration ethniques yougoslaves.
Mon hypothèse, partagée, j'ai entendu dire par d'autres comme Simone Veil de l'Union européenne si elle ne le dit pas trop. En fait, le logos, le blabla, l'incantation, la morale, le prêchi-prêcha... ne marchent pas. Et donc, si c'était autre chose, le moyen ?
La force.
Que je sache, pour des choses insignifiantes, de petits délinquants, on ne blablate pas. On fait payer ou on met au trou les délinquants !
Si on reprend l'épisode allemand, on n'a pas fait de baratin question Pologne, on a expulsé les Allemands des Sudètes.
On a autant parlé, il faut des sujets de conversation qui n'engagent à rien qu'on peut aborder avec des mines de circonstance, on n'a rien fait pour dissuader un nouveau génocide.
Les Allemands n'ont pas perdu un gramme de territoire pour ça. En fait, ce sont les Arabes qui ont payé la dette allemande, et plus généralement, européenne. Je pogromise ou je génocide, et c'est le territoire arabe et les citoyens arabes expulsés qui sont impactés. Je ne fais pas de politiquement correct à prétendre les Arabes non arriérés, non englués dans le ressentiment. Ils le sont. Mais la question n'est pas là. Ils ont, c'est injuste, payé la dette européenne et plus spécifiquement allemande. Et ce passé ne passe pas.
Pourquoi devrait-il passer ?
Vous êtes dans un camp de réfugié, ou un colonisé, enfin, un rien qui fut : tout ce qui est contre vous doit être aboli pour que vous accédiez à l'existence, à la dignité.
Ainsi, vous renaîtrez.
Dans une moindre mesure, il en va ainsi des Grecs, ils ont eu toutes sortes d'humiliations historiques cumulées, et les Allemands veulent leur faire payer leur dette quand eux n'ont pas payé leur dette.
Inconcevable injustice.
Que voulez-vous que je vous dise ? L'Histoire est longue, et il n'y a pas de prescription tant que dure l'humiliation des descendants des victimes. Les Allemands sont bien heureux de s'en tirer avec des insultes et des demandes d'argent. C'est quand les gens ne daigneront plus s'expliquer avec eux qu'ils auront du souci à se faire.
L'Histoire ? Que dis-je, tout est de plus en plus long concernant les victimes.
Ainsi les délais dont on dit qu'ils devraient s'allonger pour la pédophilie. Plus le crime est horrible, plus le passé est inacceptable, et plus le coupable ne doit pas échapper au châtiment, et à défaut, dans le cas de nation, les descendants de criminels doivent des dommages et intérêts aux victimes.
Ne croyez pas que seuls les Allemands en fassent les frais. L'intégration prioritaire aux Etats-Unis m'en semble un exemple. La question de dédommager les descendants des esclaves aussi.
Bref, il ne faut pas trop m'en demander, la compassion pour les pauvres-Allemands-qui-n'ont-pas-le-droit-d'être-fiers, ce n'est pas pour moi. Et l'admiration pour encore moins.
Mais bon sang, ils ne font que du qui perd gagne ! D'abord, presque pas de crèches pour garder les enfants, donc dur pour une femme de travailler et faire garder les gosses, et une culpabilisation de celles qui le font quand même. Donc, moins de femmes travaillent. Et puis, moins ont des enfants. D'où déficit de travailleurs, d'où l'INTERET d'accueillir des migrants.
Double intérêt, d'ailleurs, ça permet aux Allemands de faire la morale aux autres Européens, et de jouer les chefs, rôle pour lequel ils n'ont pas l'ombre d'une qualité. Malhonnêteté intellectuelle, et inconséquence. Les pauvres choux sont débordés. Alors ? Alors il faudrait que nous assumions LEURS invités. Je ne vois pas pourquoi. Comme je l'ai dit, ils ont été impitoyables envers les Grecs, qu'on leur soit également inexorable. Ce n'est certes pas évangélique, mais je ne prétends pas l'être, mais une politique à mon avis aussi juste que judicieuse, casant les migrants, remettant les Allemands à leur place, qui n'est certainement pas celle de maîtres de l'Europe, et nous préservant, autant que possible, des uns et des autres.
* Je vous conseille à nouveau "Le ressentiment dans l'Histoire" de Marc Ferro, très lisible et... court.
Rédigé par : Noblejoué | 24 décembre 2016 à 19:10
@ Noblejoué
Merci de votre réponse complète et nuancée. Je vous avoue être assez ennuyé par la philosophie, mais je tâcherai de jeter un coup d'oeil sur René Girard que je ne connais que de nom, je connais mieux son homonyme footballeur.
Une portion "non négligeable" d'arabes musulmans habités par le ressentiment ? Je n'en sais rien, il n'y a pas de statistiques là-dessus, le constat empirique que j'ai pu faire en habitant en Seine-Saint-Denis ne m'a pas vraiment apporté de réponse. Il y a des gens énervés par leur misère sociale, exactement comme les électeurs ouvriers du FN du Nord.
Il faut arrêter avec les réparations dues par les Allemands. La guerre s'est finie il y a 70 ans, le sujet est clos, passons à autre chose. Je veux bien leur reprocher leur modèle social basé sur les travailleurs pauvres (à tout prendre, pour 600 euros par mois je préfère chômer que travailler comme esclave moderne) et leur rigueur un peu excessive avec les Grecs, mais finissons-en avec ces vieilles histoires de guerre, ils ont payé le prix fort pour cela (6 millions de morts, un pays détruit, une interdiction d'être patriote qui leur pèse encore sur les épaules, le financement de l'Union européenne). Pour l'instant, c'est plutôt eux l'honneur de l'Europe qui accueille les réfugiés, qui sont encore 5000 à être morts dans les eaux méditerranéennes cette année.
Enfin, je ne force personne à discuter avec moi, surtout ceux qui n'ont pas d'arguments, ça n'a aucun intérêt de s'envoyer des piques aigres-douces sur des forums, moi c'est le débat qui m'intéresse !
Rédigé par : Tomas | 24 décembre 2016 à 00:15
@ sbriglia
Un peu trop de facilité, je vous le concède, je ne suis pas un laborieux. Ceci étant et malgré lesdites approximations, les faits sont là : les pays scandinaves ont une politique sociale généreuse reposant sur un fort taux d'imposition, que vous le vouliez ou non !
Rédigé par : Tomas | 23 décembre 2016 à 12:19
"Je ne prétends pas être statisticien, les baisses d'impôts au Danemark m'avaient échappé, mais ces pays restent dans le peloton de tête avec nous. C'est fort bien, cela montre que nous ne sommes pas les pires !" (Tomas)
Les pirouettes, Tomas, c'est bien au cirque, mais lorsqu'on vous met le nez dans vos approximations c'est un peu léger...
Vous me semblez assez coutumier du fait... un peu tendre, mon ami.
Rédigé par : sbriglia@Tomas | 23 décembre 2016 à 05:12
@ sbriglia encore
On fait mieux qu'eux... avec un effort de défense quasiment double :
France : 2,1 pour cent du PIB
Suède : 1,1 pour cent
Danemark (où l'impôt sur l'achat des véhicules est de 180 pour cent, ça n'est pas obligatoire, certes) : 1,2 pour cent
(http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/MS.MIL.XPND.GD.ZS)
Les dépenses de cohésion et de protection sociale sont donc plus élevées dans ces pays, surtout compte tenu des effets d'échelle induits par la faible taille de leur population.
Rédigé par : Tomas | 22 décembre 2016 à 23:46
@ sbriglia
Je ne prétends pas être statisticien, les baisses d'impôts au Danemark m'avaient échappé, mais ces pays restent dans le peloton de tête avec nous. C'est fort bien, cela montre que nous ne sommes pas les pires !
@ hameau dans les nuages
La Suède a accueilli énormément de réfugiés, l'article le dit, et ça ne date pas d'hier. Un point de saturation a dû être atteint, nous sommes fort loin de celui-ci. Il est certain que si des pays prennent tout le fardeau du fait de l'égoïsme des autres, ils auront des problèmes.
Après, un article sur la Suède signé Eugénie Bastié, je ne sais pas pourquoi mais je sens que c'est partial !
Rédigé par : Tomas | 22 décembre 2016 à 23:07
@Tomas
"Si l'on trouve ces affirmations péremptoires, que l'on me réfute au lieu de se draper dans une dignité outragée par le voile de l'aveuglement"
J'applaudis le styliste. Cependant si vous voulez faire revenir Lucile dans la discussion, la traiter d'aveuglée me parait légèrement contre-productif.
Je précise que je suis pour un revenu inconditionné de vie chez nous et une aide au développement qui ne crée pas d'éléphant blanc, ou pire, conforte dictatures et exactions. Mais que voulez-vous ? De même que les riches et les moins riches ferment leurs frontières, ils ferment aussi leurs porte-monnaie.
Et vous n'avez peut-être pas les meilleurs arguments pour les ouvrir. Vous pouvez me répondre que je n'ai qu'à faire mieux... Cependant, je n'ai pas lancé ni vraiment repris la discussion là-dessus.
A présent qu'on ne peut se méprendre sur ma position et que j'espère avoir fait ce qu'il fallait pour ne pas sombrer dans l'arrogance, il me faut bien relever vos aveuglements :
"Deux possibilités s'offrent alors aux exclus des lumières de la mondialisation : émigrer vers une vie meilleure, ou remâcher ses rancoeurs."
Certains émigrent en effet pour, entre autres, ne pas remâcher leurs rancoeurs. D'autres émigrent ET remâchent leurs rancoeurs. Vous me voyez venir : les arabo-musulmans. Osez me dire que c'est faux ! Je ne dis pas que tous les arabo-musulmans immigrés ou tous les Français de cette origine soient ainsi. Je remarque seulement qu'il y en a assez pour que cela pose un sérieux problème à notre société.
Pourquoi la France devrait-elle se mettre dans le mauvais pas d'aider des gens dont un nombre significatif se retourneront contre elle, comme le prouve le fait que ceux déjà présents ne s'en privent pas ? Il y a assez d'immigrés d'autres origines si on pense que le pays en a besoin ou si on veut aider les gens ou un mélange des deux. Il y a l'Allemagne qui doit être maintenue dans le piège de sa parole donnée aux réfugiés comme elle maintient les Grecs sous le piège de la parole donnée pour les finances. Il est juste de traiter les gens comme ils traitent les autres.
L'Occident n'est pas du tout menacé par les pauvres, comme vous le croyez, seulement par les arabo-musulmans. Les pauvres se développent en bien des endroits. Les BRICs et autres en attestent. Bien sûr que bien des antiaméricains ont joui, on a les plaisirs qu'on peut, lors du 11 septembre, et pas seulement des arabo-musulmans ! Des Français, et pas d'origine arabo-musulmane. Que voulez-vous que je vous dise ? C'est bien à cause de tels comportements que j'ai souvent honte de mon pays, pays plein de ressentiment anti-américain. Or sommes-nous pauvres ? Les Américains nous ont-ils agressés ou aidés ?
Le ressentiment, voyez-vous, c'est un peu plus compliqué que les pauvres qui en veulent aux riches. C'est une histoire de rivalité. C'est une histoire de haine recuite pour ce que les pères ont enduré qu'on rêve de reproduire sur les descendants des offenseurs.
On vous a donné une recette de cuisine ?
Je ne vais pas faire moins, je vais vous conseiller de lire René Girard. Attention ! Tout le monde n'en tire pas mes conclusions, un blogueur d'ici voulait que très évangéliquement, nous tendions l'autre joue et tombions sous le joug musulman comme les Juifs l'ont été sous le joug chrétien dans l'idée de les changer en mieux, vaste programme, et qui fait fi de notre liberté. Mais peut-on demander à des mystiques de se soucier de liberté ?
Cependant, René Girard est rien moins que le Darwin des sciences humaines. D'autre part, il y a "Le ressentiment dans l'histoire" de Marc Ferro.
"Sinon l'Europe deviendra un grand Israël (une société prospère tremblant en permanence pour sa sécurité, donc condamnée à plus ou moins brève échéance)"
Hum. Et si c'était les arabo-musulmans, les condamnés ? Partout, ils se heurtent aux autres, Chine, Inde... Mais moi, les prévisions, je préfère éviter. En Israël, dès le départ, le ver était dans le fruit, un Etat juif et démocratique avec des non-juifs. Si les non-juifs deviennent majoritaires, c'est la fin, ils sont une minorité comme ailleurs, donc une réserve à boucs émissaires.
Toute minorité, et pas seulement la juive si les Juifs ont plus morflé que les autres, est en danger. Et c'est pourquoi il n'est pas déraisonnable de se fermer face aux migrations des peuples. Quand les migrants arrivent sans ressentiment, prêts à se fondre dans la masse, tout va bien, sinon... Eh voilà, vous venez de renforcer tout ce que j'ai dit.
Accueillir des gens. Mais pas n'importe qui.
L'Allemagne, qui a cru pouvoir inviter n'importe qui et commander aux autres Européens, a ce qu'elle mérite, enfin : subir les conséquences de ses actes.
Elle aurait dû payer ses dommages de guerre jusqu'au dernier centime. C'est sur son territoire qu'aurait dû être prélevé du territoire pour un Etat juif, et non sur une terre où les Arabes comme les Juifs avaient des droits.
Il y a des limites à l'impunité historique.
Ou non ? Comme vous voyez, je ne fais pas de prévisions.
Rédigé par : Noblejoué | 22 décembre 2016 à 20:16
"La Commission européenne estime qu’à la fin de 2016 la France occupera le premier rang de l’UE en termes de taux de prélèvements obligatoires, devant le Danemark et la Finlande. En 2012, l’Hexagone était derrière le Danemark, pratiquement ex aequo avec la Belgique. Mais au cours des quatre dernières années, Copenhague a réduit ses impôts tandis que Paris a augmenté les siens, permettant à la France de grimper à la première place du podium, sur le fil, à la fin de cette année !"
Tomas, vous êtes un gentil garçon mais je ne vous confierais pas un poste de statisticien...
On fait d'ores et déjà beaucoup mieux que les chers pays nordiques auxquels vous voudriez ressembler en matière de fiscalité...
Rédigé par : sbriglia@Tomas | 22 décembre 2016 à 06:10
@ Tomas
Bon apparemment vous avez un drakkar de retard :
http://www.lefigaro.fr/international/2016/01/28/01003-20160128ARTFIG00164-suede-de-la-terre-promise-des-migrants-a-leur-expulsion.php
Niveau poisson fumé je n'ai aucune connaissance mais par contre, même si c'est un peu tard pour les fêtes je peux vous donner la recette de magrets séchés. C'est ultra-simple.
Notez : vous prenez chaque magret (pas la peine d'y mettre grand prix), vous le mettez douze heures dans le sel dans une simple assiette, gras sur le dos et sel sur les deux faces. Puis surtout vous le lavez bien à l'eau courante en insistant. Vous le séchez avec un torchon puis vous le frottez avec du poivre moulu. Vous le mettez environ trois semaines dans du papier d'alu dans le bac à légumes de votre réfrigérateur. Moi j'ai le privilège de pouvoir les suspendre dans la souillarde dans le noir (on a les privilèges que l'on peut). Vous verrez, découpé en fines lichettes c'est énorme... un truc que vous trouvez au minimum à plus de 50 euros le kg.
Oui donc pour en revenir aux pays scandinaves, c'est râpé.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 décembre 2016 à 00:32
@ Noblejoué
En résumé, ce que je veux dire, c'est que les inégalités deviennent insupportables aujourd'hui. Non pas tellement qu'elles soient nouvelles, mais parce qu'elles sont visibles par tous, l'alphabétisation et la diffusion d'Internet et de la télé satellite faisant des progrès. Deux possibilités s'offrent alors aux exclus des lumières de la mondialisation : émigrer vers une vie meilleure, ou remâcher ses rancoeurs.
Le phénomène est à l'oeuvre dans nos sociétés et à l'échelle mondiale : en France, point de salut hors de Paris (l'Ile-de-France a un PIB équivalent a 140% du PIB moyen d'un région européenne, toutes les autres régions françaises sont en dessous), ce qui aboutit à concentrer 12 millions de Français sur 12 000 km2, et dans le monde, point de salut hors l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord, ce qui conduit naturellement les flux migratoires à converger vers ces régions perçues comme des pays de Cocagne, ce qu'ils sont vus du Salvador, du Mali, du Pakistan ou de la Moldavie.
Pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas émigrer, reste la rancoeur (en France, on vote Le Pen pour se défouler, et rappelez-vous les explosions de joie qui suivirent le 11 septembre dans le monde arabe, mais aussi... en Amérique latine), dont l'engagement terroriste est l'aboutissement ultime. La religion n'est qu'un prétexte pour parer de la noblesse du combat des idées la frustration matérielle des exclus.
Si nous voulons continuer à jouir d'un environnement vivable, la seule condition est de partager, en interne (plus d'impôts pour les riches, moins de hauts salaires pour les patrons et les catégories favorisées) et en externe (plus d'aide au développement, ou plutôt par l'arrêt de la prédation économique des pays du Nord sur les pays du Sud). Je ne vois pas d'autre solution acceptable compte tenu de nos valeurs, que celles-ci soient chrétiennes ou humanistes. Sinon l'Europe deviendra un grand Israël (une société prospère tremblant en permanence pour sa sécurité, donc condamnée à plus ou moins brève échéance) et l'Afrique et l'Asie du Sud un gigantesque mouroir qui nous submergera tôt ou tard dans un flot de sang et de haine. Ce n'est pas vouloir décider pour les autres que d'émettre ce diagnostic, pour lequel il y a sûrement d'autres remèdes que la banale augmentation d'impôts que je propose, et dont je suis certain qu'un économiste qualifié se ferait un plaisir de la démonter en trois arguments.
Si l'on trouve ces affirmations péremptoires, que l'on me réfute au lieu de se draper dans une dignité outragée par le voile de l'aveuglement ! Ce n'est tout de même pas un hasard si les pays scandinaves qui ont les taux d'imposition (et d'emploi public, accessoirement) les plus élevés d'Europe et du monde sont des modèles de cohésion sociale, de prospérité économique, de protection environnementale et de sécurité. Malgré la répugnance instinctive que nous pouvons éprouver pour ces sociétés corsetées et conformistes, elles nous montrent la voie à suivre vers le progrès, si celui-ci a un avenir.
Rédigé par : Tomas | 21 décembre 2016 à 23:25
@ Alex paulista
La voix suave, c'est important... Je crois qu'un jour on pourra faire rectifier sa voix de même qu'on recourt à la chirurgie esthétique.
Tout de même, l'intime conviction est une drôle de chose. Condamner des gens sans preuve ? Quand on voit combien chacun est sensible à une belle apparence, quand on est laid, ou simplement tremblant ou décidé à ne ramper devant personne, on peut se dire qu'on sera à coup sûr condamné avec de tels critères.
Lesquels prendront peut-être un jour place au sein d'un système où il y aura une zone grise entre légal et illégal, bonjour l'arbitraire ! Franchement, un suspect ayant des raisons de penser qu'il ne sera pas populaire devrait se tuer tout de suite. Problème, sans arme ou sans technique, ou les deux, et surveillé par la police ce sera très difficile.
Un exploit d'y parvenir !
Mais ce serait quitte ou double, je parie qu'une tentative manquée fera croire à la culpabilité. Alors que pas forcément... C'est qu'avec de mauvaises cartes, on ne peut pas jouer, alors à quoi bon ? Vous avez voulu m'avoir, eh bien, vous ne saisirez pas votre proie, juste mon cadavre, une ombre.
Il paraît qu'il y a cinquante respirations possibles dans le yoga, et qu'on peut même apprendre à se tuer en retenant son souffle. Dommage que je sois tout à fait incapable de pratiquer ça, et surtout à un niveau pareil ! Quelle perfection ! à tout moment, pouvoir, insaisissable, prendre congé sans pathos, sans ressentiment, sans mise en question des autres, libre comme le vent.
Rédigé par : Noblejoué | 21 décembre 2016 à 20:29
"Si on décide de déposer notre cerveau et de réagir avec nos tripes, on ne va pas s'en sortir"
C'est quasiment la même réponse que Socrate fait à Calliclès dans le Gorgias.
J'ai l'impression que vous avez le mépris facile envers cette actrice blonde de gauche qui ne dit rien d'idiot, tout en étant très indulgent envers une femme politique blonde d'extrême droite, même quand elle profère des énormités (sur les quotas de visas, la question identitaire, le droit familial, la multiplication des référendums, l'avortement à faire payer aux nécessiteux...), pour peu que cela soit fait avec une voix suave...
Rédigé par : Alex paulista | 21 décembre 2016 à 16:29
@Tomas
"Personnellement un avenir sans robot m'irait très bien, mais si vous le dites..."
Ceci est un fait, pas un jugement de valeur. Cela se fera... Je ne tiens pas à développer sur l'intelligence artifielle, que puis-je et/ou dois-je dire ?
Vous avez fait caté ? Traite l'IA comme tu voudrais qu'elle te traite, il faudrait libérer les IA, créer des êtres aussi voire plus intelligents que nous pour nous servir est choquant. C'est recréer l'esclavage. Dire qu'on parle de nouvel esclavage pour tout et pour rien ! Ici, ce serait vraiment de l'esclavage, et vraiment nouveau, voilà. Attention, ceci n'est pas une dénonciation des concepteurs de l'IA, ni d'une philosophie que certains ont et que d'ailleurs je partage, c'est un point de divergence.
Et un appel à traiter l'IA comme nous voudrions que l'IA nous traite. C'est au début qu'il faut prendre les problèmes, après, les solutions sont aussi faciles à trouver que l'eau tombée dans les déserts de sable.
"Les Japonais ont appris beaucoup grâce aux livres que leurs portaient chaque année les quelques Hollandais qui étaient autorisés à partir du XVIe siècle à commercer avec eux tout en restant cloîtrés sur une petite île dont j'ai oublié le nom. La fermeture du Japon aux étrangers ne date pas d'hier, même s'ils ne se sont pas privés d'émigrer non plus."
Les Japonais ont pris le meilleur du reste du monde, les sciences, par le meilleur, les livres, et quelques gens d'élite, d'ailleurs enfermés... Ainsi, ils ne risquaient pas la subversion. Et d'autant que pour éviter d'être travaillés par l'évangélisation, ils obligeaient ceux qui voulaient commercer avec eux à piétiner un crucifix.
Dommage qu'on ne puisse pas reprendre de telles méthodes, éprouvées, au Japon. Les accueillants Indiens ne sont que peuples résiduels sur leurs propres terres, les Chinois, et plus encore les Japonais fermés aux Européens, sont en train de renverser le rapport de force entre l'Orient et l'Occident. Certes, il y a d'autres facteurs que le contrôle des frontières, mais c'est aussi un atout.
Tant qu'aux Japonais qui vont chez les autres s'ils n'admettent pas les autres chez eux : les Hommes sont ainsi faits qu'ils infligent toujours aux autres ce qui leur parait insupportables à eux-mêmes. Quelles sales bêtes !
"Je ne pense pas que nous puissions les prendre en exemple, c'est hors de notre portée, alors que nous Français sommes sans doute le peuple le plus nippocompatible qui soit, comme le montre notre amour des arts martiaux."
Les Français sont certes trop vaniteux pour se fermer, mais cela implique-t-il qu'ils doivent s'ouvrir à n'importe qui ? Telle est la question.
Les Japonais sont bien imprudents, quant à eux, de s'ouvrir à leurs voisins asiatiques, auxquels ils ont bien peu présenté d'excuses pour leurs divers sacs de Nankin, savoir celui de Nankin plus de semblables un peu partout. Les enfants de vos victimes sont-ils censés être vos sauveurs ? Drôle de rôle, vraiment.
"Vous voulez des artisans par chers, vous aurez donc des immigrés, ne vous en déplaise. Vous voulez des iPhone et des vêtements pas chers, vous aurez des millions de travailleurs à bas coût à l'autre bout du monde. Vous ne voulez pas payer d'impôts, vous aurez des exclus dans notre société parmi lesquels les terroristes n'auront qu'à puiser pour trouver leur piétaille"
Artisans pas chers : travail au noir, immigrés mais tout aussi bien chômeurs ou gens voulant travailler plus sans payer plus d'impôts.
IPhone... certes travailleurs à bas coût, mais un jour les machines feront des machines d'une part, d'autre part, le décolage de bien des régions du monde renchérit les côuts du travail, par exemple en Chine, qui remonte en gamme.
Exlus piétailles du terrorisme. Bien des petites mains de la chose étaient on ne peut mieux intégrées, toujours la même scie "Untel était de telle profession pas trop mal et bien vue par sa direction-et-collègues, ainsi que des voisins". Moi, à ce compte-là, je dis que ça va bientôt être suspect de ne pas l'être.
Je ne dis pas que tout soit faux dans vos affirmations, mais on dirait vos fameuses lois... variables.
Je ne sais pas si Lucile a des arguments ou pas, je présume que si, mais que vos affirmations, de son point de vue péremptoires l'ont choquée, et d'autre part, bien des gens prennent les autres pour des imbéciles, donc... Je ne distingue sans doute tous ces travers possibles que de les partager.
Rédigé par : Noblejoué | 20 décembre 2016 à 17:54
@ Lucile
Non, je ne vous prends pas pour une idiote, où allez-vous chercher ça ?
Dommage, de la part de quelqu'un d'intelligent comme vous j'aurais attendu des arguments. Je constate que vous n'en avez pas !
Rédigé par : Tomas | 20 décembre 2016 à 14:56
@ Tomas
"Vous voulez des artisans par chers, vous aurez donc des immigrés, etc."
N'importe quoi, et tout du même acabit. Vous enfilez les fausses vérités à une fréquence soutenue, et avec une assurance sidérante. En somme selon vous c'est parce que nous voulons des artisans pas chers que des centaines de milliers d'hommes traversent la Méditerranée et s'installent illégalement ici. Vous me prenez pour une idiote mais ça ne marche pas trop avec moi, je tenais à vous le dire avant de couper la communication ; c'est uniquement pour cela que je vous ai répondu.
Rédigé par : Lucile | 20 décembre 2016 à 10:19
@ Lucile
Non je ne sais pas ce qui est bon pour les Japonais, qu'ils fassent ce qu'ils veulent, aucun jugement de valeur dans ce que j'ai écrit sur eux.
Que les gens décident pour eux-mêmes très bien mais alors qu'ils assument : vous voulez des artisans par chers, vous aurez donc des immigrés, ne vous en déplaise. Vous voulez des iPhone et des vêtements pas chers, vous aurez des millions de travailleurs à bas coût à l'autre bout du monde. Vous ne voulez pas payer d'impôts, vous aurez des exclus dans notre société parmi lesquels les terroristes n'auront qu'à puiser pour trouver leur piétaille.
Il ne faut pas venir se plaindre après, le terrorisme et la criminalité sont les prix que nous payons pour notre prospérité abusive.
Rédigé par : Tomas | 20 décembre 2016 à 08:32
@ Tomas
Vous savez ce qui est bon pour tout le monde, même pour les Japonais. Si vous laissiez un peu les gens décider eux-mêmes de ce qui leur convient...
Rédigé par : Lucile | 19 décembre 2016 à 23:20
@ hameau dans les nuages
Je viens moi aussi de la base de la pyramide et je ne suis pas vieux au point d'oublier l'époque où je devais compter chaque franc pour vivre. J'en ai d'ailleurs gardé un certain goût pour la sobriété vestimentaire, alimentaire et automobile. Les gens autour de vous ont du mal à joindre les deux bouts, dans le tiers monde ils meurent de faim et de maladie, voilà la différence. Leur point commun est d'avoir sous les yeux un étalage de richesse absolument indécent, c'est ça qui les rend en colère. Mais en France, on a un peu de mal à savoir ce qui se passe à l'étranger, alors qu'il ne faut pas aller trop loin pour se rendre compte à quel point nous sommes privilégiés à l'échelle mondiale, quelle que soit notre classe sociale.
Les immigrés dont vous faites la cause de tous les maux vivent également pour la plupart dans des conditions difficiles, allez voir un peu les taudis qu'ils habitent dans le XVIIIe, le XIXe, le XXe, et la Seine-Saint-Denis.
Le riche égoïste qui prétend donner du travail aux autres grâce à son argent qu'il planque en réalité en Suisse, voilà l'ennemi. Mais il est plus simple d'accuser le "bobo de gôche", dont le mode de vie hédoniste phantasmé suscite la jalousie de tous, alors que sa vie n'est pas bien différente de celle du travailleur lambda : prendre le métro matin et soir pour rentrer dans son trois pièces qui consomme le tiers de son salaire après une journée passée dans un open space devant son ordinateur pour un salaire lui permettant juste de vivre une fois payés ses impôts.
Si on veut s'en sortir sans morts, sans sang et sans larmes, je ne vois qu'une solution : taxer davantage ceux qui en ont les moyens (il reste du gras, ne croyez pas les médecins ou les avocats qui roulent en BMW en gémissant qu'ils sont accablés d'impôts) et être impitoyable avec l'évasion fiscale qui coûte tant à notre pays, au risque de lasser à force de me répéter. Ca ne me paraît pas impossible, il suffit d'être moins égoïste, pour ma part j'ai toujours payé mes impôts sans barguigner et j'ai toujours envoyé paître les conseillers financiers qui jouaient aux conseillers fiscaux. La convoitise illimitée (caviar, vacances en Thaïlande, Mercedes 300 SE, iPhone 7, valise Louis Vuitton, Chanel numéro 5, etc.), voilà l'ennemi du genre humain et voilà ce qu'il faut combattre, les blagues à 500 dollars de Zsa Zsa Gabor ne m'inspirent que le mépris. Qu'on y arrive et vous verrez, on vivra tous bien ! Je sais, on va encore me traiter de naïf...
Je ne crois pas que rétablir un peu d'équité dans les revenus soit le programme de Mme Le Pen, pour qui la sortie de l'euro réglera tous nos problèmes. Ben voyons, il n'y a qu'à voir comment se passe le Brexit (ils ne savent pas quoi faire en fait, entre payer un ticket d'entrée pour le marché unique qui les forcera à accepter tous les travailleurs européens, ou se condamner à une récession à deux chiffres faute de débouchés pour leur économie) et les remarquables succès du Mouvement 5 Etoiles en Italie (la nouvelle maire de Rome a très vite déçu, forcément). Et il est dommage que ce soient les seuls Mélenchon et Besancenot qui proposent ce genre d'option, quand on connaît le passif de l'idéologie révolutionnaire dont ils se réclament et quand on voit leur entourage, il est légitime d'avoir des réticences à leur donner son vote. Fillon va ressortir son vieux programme de droite classique (l'emploi c'est bien, les impôts tuent l'emploi mais on a des dettes, alors on va baisser les impôts et supprimer 500 000 fonctionnaires et hop tout sera réglé), les socialistes feront pareil mais sans enlever les 500 000 fonctionnaires et sans baisser les impôts (mais ils ne les augmenteront pas), Macron va quant à lui nous faire le coup de l'uberisation heureuse. Alors que faire ?
La solution selon moi c'est d'interpeller nos hommes politiques. On va en avoir l'occasion, les élections approchent, ils vont faire les marchés pour aller à la pêche aux voix. Leur écrire, c'est facile, leurs emails sont sur le site de l'Assemblée nationale. Ou harceler leurs assistants parlementaires au téléphone, c'est facile aussi, il suffit d'appeler le standard de l'Assemblée. Ne nous gênons surtout pas, que risquons-nous ?
Quant aux animateurs du Petit Journal, ce ne sont que des bouffons de la société du spectacle télévisuel, comme tant d'autres. Il suffit de cesser de les regarder (qu'y gagnons-nous ?) et ils iront travailler comme les autres !
@ Noblejoué
Personnellement un avenir sans robot m'irait très bien, mais si vous le dites... merci, je ne connaissais pas. Les Japonais ont appris beaucoup grâce aux livres que leurs portaient chaque année les quelques Hollandais qui étaient autorisés à partir du XVIe siècle à commercer avec eux tout en restant cloîtrés sur une petite île dont j'ai oublié le nom. La fermeture du Japon aux étrangers ne date pas d'hier, même s'ils ne se sont pas privés d'émigrer non plus.
Telle est leur spécificité, mais ce sont bien les seuls à s'être affranchis des bienfaits du melting-pot culturel. Je ne pense pas que nous puissions les prendre en exemple, c'est hors de notre portée, alors que nous Français sommes sans doute le peuple le plus nippocompatible qui soit, comme le montre notre amour des arts martiaux. Et puis encore une fois : il y a peu d'immigrés chez eux certes, mais leur nombre a doublé en vingt ans, ce n'est que le début sans doute ! Ca ne fera pas de mal à la société japonaise car elle est un peu en crise existentielle il me semble....
Rédigé par : Tomas | 19 décembre 2016 à 22:23
@ Giuseppe | 19 décembre 2016 à 10:16
Merci pour la photo.
Quand on pense qu'il y a des femmes qui veulent être les égales des hommes et les imiter et qu'on regarde cette photo on est en droit de se demander pourquoi ?
Moi je préfère un monde plein de Audrey Hepburn que de Arnold Schwarzenegger !
Rédigé par : Claude Luçon | 19 décembre 2016 à 19:59
@ Tomas
Vous n'avez pas compris encore une fois. Je vous parle du ressenti des gens autour de moi. Vous comprenez pourquoi la gauche a perdu cette grande partie du peuple qui va chez Mélenchon ou Marine ? Du "sans-dents" à ce genre d'émissions où, sous des rires gras, on se moque de la raie publique en montrant faussement les caleçons des ouvriers français à genoux et pour le coup de toutes origines. Ajoutez-y l'immigration qui d'après vous va bien avec et vous allez voir le cocktail que vous voulez niez.
Pour le coup pour vous faire bisquer je vais vous la faire démagogique et sans-culotte de 1793. Montrez-moi les paumes de vos mains, je vous montrerai les miennes.
Vous êtes certainement plus cultivé que moi puisque vous avez étudié mais je ne crois pas que cet argument suffise. Bien au contraire. Regardez au Cambodge où le simple port de lunettes faisait de vous un lettré avec des conséquences assez néfastes.
Comprenez que les donneurs de leçons estimant à tout bout de champ ce qui peut être bon pour les habitants de ce pays et en prenant le contre-pied fatiguent la base de la pyramide dont je fais partie ne vous en déplaise.
Et de la fatigue à la colère... Je n'en serai ni complice ni responsable.Trop vieux et trop gentil et accessoirement porteur de lunettes.
Pour le jambon c'est d'abord vingt jours dans le gros sel bien sûr. On le pend après.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 décembre 2016 à 19:23
@ Giuseppe, Achille, sbriglia
Je vois que vous êtes de fins connaisseurs... Bravo.
Rédigé par : Savonarole | 19 décembre 2016 à 19:16
@Savonarole | 19 décembre 2016 à 14:41
Excellent ! Rien que pour ça elle méritait l'époux milliardaire.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2016 à 18:24
@ Tomas
"Aucune contradiction. Les lois de la nature sont immuables, celles qui régissent les relations humaines sont fluctuantes et il faut plus qu'un exemple, aussi convaincant soit-il, pour en tirer une généralité."
Une seule exception prouve que ce n'est pas une loi. Et même qu'une définition est fausse, non, le cygne n'est pas toujours blanc ! L'évolution pointe que nous avons affaire à des manifestations de quelque chose de plus fondamental.
"J'attendais que quelqu'un m'avance l'exemple du Japon, je n'ai pas été déçu ! Ce peuple est complètement à part, il a su évoluer en restant en vase clos pendant des siècles, ceci étant les Japonais ont plus perfectionné les inventions des autres qu'autre chose. Citez-moi une invention japonaise ?"
Est-ce que je me lance ? Oui, ça me changera les idées, je vais tenter d'expliquer l'exception japonaise.
Le Japon est expert en fermeture et expert en imitation. Et pourquoi ? Le Japon, en imitant parfaitement les autres, limite au maximum son besoin de s'ouvrir à eux. Si je me souviens bien, l'arquebuse trouvée lors d'un naufrage a servi aux Japonais à en construire d'autres. Pas besoin d'experts. Je trouve, je comprends, j'imite voire je perfectionne.
Et alors, ça veut dire que le Nippon n'invente rien ? Que nenni... Il faut bien comprendre que le premier pas, fondamental pour inventer, est l'imitation, mais est-ce que je dois vous faire toute la théorie de René Girard ? Non, je préfère vous mettre en appétit, tiens, par un exemple. Je vous parlais des robots qui vont être, je n'ai pas envie de dire à quel point, un tournant fondamental pour notre avenir ?
Eh bien, les Japonais les ont inventés à partir de nos horloges, mais que de progrès !
http://www.nippon.com/fr/views/b00907/
Rédigé par : Noblejoué | 19 décembre 2016 à 18:14
@Savonarole | 19 décembre 2016 à 14:41
Elle a eu aussi cette réponse sublime à un journaliste : "Je n'ai jamais détesté un homme après une rupture au point de lui rendre ses diamants".
Rédigé par : Achille | 19 décembre 2016 à 17:56
"Elle avait un humour "Mitteleuropa" qui déconcertait ces bénêts d'Américains."
Rédigé par : Savonarole | 19 décembre 2016 à 14:41
"Le mariage c'est encore ce que l'on a trouvé de mieux pour occuper un week-end" disait-elle...
Et :
"Le pire c'est de se marier par amour et de découvrir que son mari n'a pas d'argent".
Elle m'a toujours fait penser à Elvire Popesco : on évitera de les comparer à la donzelle "qui n'a de lettres que les cinq qui forment le mot sotte"... et encore il y a un doublon !
Rédigé par : sbriglia@Savonarole | 19 décembre 2016 à 17:16
@ Giuseppe de 10h16
Superbe Audrey, mais hommage à Zsa Zsa Gabor qui vient de disparaître.
Veuve de son 9e époux, tous richissimes, on lui demande ce qu'elle attend de la vie :
"De la tendresse, de l'affection, quoi demander de plus à un multimilliardaire ?"
Elle avait un humour "Mitteleuropa" qui déconcertait ces bénêts d'Américains.
Rédigé par : Savonarole | 19 décembre 2016 à 14:41
En gros les commentateurs se sont vite détournés de il était une fois Foïs - hééé... A la manière de - rien de rare en plus, pourtant c'est le fond qui manquerait le moins, mais chez cette starlette c'est ce qui manque le plus.
Bon on croyait passer à autre chose mais l'actualité du billet suivant est dans une attente insupportable pour les supporters de ce blog.
Par contre le foot, je n'aime pas cela, cinq minutes d'action et encore... Avec des buts revisités sous tous les angles pendant trois minutes, il ne reste pas grand-chose à se mettre sous la dent... Si Marina mais là aussi c'est un peu juste quand on a essuyé le bâton avec lequel elle a touillé la m...
Bref d'une cuillère vous ne ferez pas une pelleteuse, mais je crois l'avoir écrit.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2016 à 14:26
"Moi aussi je me suis levé à six heures pour faire des boulots fatigants, salissants et mal payés (il fallait bien payer mes études), pas la peine de vous la jouer prolétaire qui se lève tôt, pas avec moi." (Tomas)
On dirait du Audiard !
Le problème est qu'il est le seul à l'ignorer !
Rédigé par : sbriglia | 19 décembre 2016 à 13:58
@ Philippe Dubois | 19 décembre 2016 à 08:38
Merci de me l'avoir rappelé, je l'avais en tête mais hésitais car il y a eu une autre version avec Harrison Ford mais sans Audrey Hepburn.
Elle était aussi une superbe ambassadrice de l'Unicef je crois.
Rédigé par : Claude Luçon | 19 décembre 2016 à 11:57
Oui Zemmour mérite mieux que la fixation fécale de Madame Foïs. La référence permanente à la m... démontre la médiocrité de son argumentation.
Cela étant, on peut regretter que Zemmour se montre si péremptoire (notamment dans "Zemmour & Naulleau"). Sa phrase qui revient en boucle : "c'est du pipeau", manière habituelle de dévaloriser l'interlocuteur. Il interrompt sans cesse et agace le téléspectateur. Autre exemple navrant : le pseudo-débat avec Boris Cyrulnik. Zemmour a été tout simplement odieux. Il laisse entendre que Cyrulnik s'est créé une rente de situation en exploitant le filon de l'enfant juif et de la résilience. Il est tout à fait clair que Zemmour n'a pas les compétences requises pour se prononcer sur ce sujet délicat et source de grandes souffrances. Il s'est comporté comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, à la différence près que l'éléphant n'est que maladroit alors que Zemmour ajoute le mépris à sa maladresse.
Rédigé par : jack | 19 décembre 2016 à 11:32
@ Haineux dans les nuages
Ben oui je suis choque par vos propos qui sont limite un appel au meurtre, surtout que l'humour n'est pas vraiment votre specialite. Et ce sont ensuite les jeunes a casquette du 93 qu'on va accuser de propager la guerre civile dans notre pays ?!
Le fait que vos propos me choquent ne signifie pas que je cautionne ceux du Petit journal, je n'ai pas le mepris pour les metiers manuels que vous semblez me preter. Moi aussi je me suis leve a six heures pour faire des boulots fatigants, salissants et mal payes (il fallait bien payer mes etudes), pas la peine de vous la jouer proletaire qui se leve tot, pas avec moi.
Je suis flatte de l'interet que vous semblez porter a ma modeste personne puisque visiblement tout ce qu'on ecrit ici est dument enregistre dans votre memoire pour ressortir a l'occasion le moment venu. Je vous plains vraiment, vous ne devez avoir que ca a a faire de vos journees !
Je connais assez bien mon histoire de France merci, je pense sans fausse modestie pouvoir vous donner des lecons en la matiere, et je me contrefiche de vos histoires de jambon, vos idees m'interessent mais pas votre vie privee.
Enfin bonne semaine quand meme, c'est bientot la treve des confiseurs !
Rédigé par : Tomas | 19 décembre 2016 à 10:55
@Savonarole
"And my ass, is it chicken ? Et moi je suis le fils du Pape."
Lequel ?
Rédigé par : Jean-Paul Ledun | 19 décembre 2016 à 10:28
@Claude Luçon | 18 décembre 2016 à 21:02
Là vous me ramenez quelques années en arrière, nous badions cette artiste, icône pleine de fraîcheur, comédie musicale qui n'était pas la première et elle en plein milieu éblouissante.

Je suis ému en pensant à ce temps que "les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître".
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2016 à 10:16
@Tomas | 18 décembre 2016 à 23:12
"Avec vos fines plaisanteries sur les concours de noeuds coulants, vous mériterez bientôt le sobriquet de al-Baghdadi du Béarn ! Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?"
Shocking ! Tomas est choqué ! Tomas devrait un peu plus se frotter au peuple, celui qui monte dès potron-minet dans le fourgon glacé pour aller sur les chantiers poser du carrelage ou du zinc sur les toits et qui rentrant chez lui alors qu'il est fier au point d'avoir exposé son diplôme professionnel dans l'entrée, se voit ridiculisé par des mignons.
Tomas de gauche et dont les origines qu'il connaît remontent à la révolution française est choqué...
Allez comprendre la gauche avec tout ça ! Se pâmant devant du goudron étalé par Soulages et gloussant devant un chef-d'oeuvre de compagnonnage.
Je lis mon aide- mémoire "post it" sur l'écran de mon ordinateur et je lis : Jambon arrière suspendu le 15/12.
Vous devriez avoir un aide-mémoire de l'Histoire de France.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 décembre 2016 à 09:50
@ Claude Luçon | 18 décembre 2016 à 21:02
J'aime beaucoup "Sabrina", avec en prime, Bogart.
Audrey Hepburn reste une icône, avec un charme quasi irréel.
Pour en revenir à l'actrice qui a commis quelques bruits avec sa bouche, je ne connaissais ni son nom ni aucun de ses films avant le billet de notre hôte.
Sachant que les paroles boboïsantes de ces "people" ont le plus souvent l'effet inverse de celui escompté auprès du populo.
Rédigé par : Philippe Dubois | 19 décembre 2016 à 08:38
Ce billet fait trop d'honneur à une actrice de second plan, avons-nous encore des actrices de premier plan ? La mode est au micro-trottoir, aux réflexions cyniques d'acteurs inconnus, puis on découvre le résultat des élections.
Les journalistes parlent plus que leurs invités, placent des petites remarques qui permettent de mesurer leur mépris pour les réponses non politiquement correctes, puis on découvre le résultat des élections.
Le niveau des intermittents permanents est comparable à celui des footballeurs moins le don, le pedigree officiel et souvent corrigé à la hausse des candidats à la Présidence est navrant ; il est terminé le temps du notable qui parlait aux humbles sans éducation, maintenant les électeurs sont souvent bien plus diplômés que ceux qui veulent les diriger, ils écoutent les murmures des débats... puis on découvre le résultat des élections.
Moi j'ai honte pour les amuseurs qui pensent influencer les citoyens, j'ai même honte pour les nouveaux "penseurs" qui occupent les plateaux télé, l'agrégation de philosophie ne donne plus de lumière, formatage, bien-pensance, exclusion des rares qui ne sont pas de la coterie.
...Et on va découvrir le résultat des élections.
Rédigé par : Province | 19 décembre 2016 à 08:08
@ Noblejoué
Aucune contradiction. Les lois de la nature sont immuables, celles qui régissent les relations humaines sont fluctuantes et il faut plus qu'un exemple, aussi convaincant soit-il, pour en tirer une généralité.
J'attendais que quelqu'un m'avance l'exemple du Japon, je n'ai pas été déçu ! Ce peuple est complètement à part, il a su évoluer en restant en vase clos pendant des siècles, ceci étant les Japonais ont plus perfectionné les inventions des autres qu'autre chose. Citez-moi une invention japonaise ?
@ hameau dans les nuages
Avec vos fines plaisanteries sur les concours de noeuds coulants, vous mériterez bientôt le sobriquet de al-Baghdadi du Béarn ! Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?
Rédigé par : Tomas | 18 décembre 2016 à 23:12
@hameau dans les nuages | 18 décembre 2016 à 13:55
Merci pour ce lien ; Bolloré a eu raison de nettoyer son Canal Plus qui empestait le gauchiste ; il y a assez de chaînes poubelles pour cette espèce de rétréci du bulbe.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2016 à 23:11
Pour la première fois de ma vie, je prends connaissance de l'existence de cette "garce-ouille". Elle aurait pu s'appeler Marie, elle s'appelle Marina. L'anagramme de Marie est aimer, celui de marina est airman. Elle a l'air d'un "mec" avec ses cheveux courts et sa mine provocante. A 46 ans, elle n'a pas le choix, pour décrocher un rôle elle doit dire ce qu'on lui dit de dire et puis c'est tout. Elle n'est pas plus libre qu'un écureuil qui court à perdre haleine dans la roue de sa cage. Elle fait du surplace en déversant des insanités scatologiques.
Rédigé par : vamonos | 18 décembre 2016 à 22:47
Cher Giuseppe,
Si vous n'avez jamais vu "My Fair Lady", cherchez cette comédie musicale et dites-moi après si vous êtes ou n'êtes pas tombé amoureux d'Audrey Hepburn.
Rédigé par : Claude Luçon | 18 décembre 2016 à 21:02
@ Claude Luçon | 18 décembre 2016 à 12:53
"…les très beaux films tirés de Pagnol, Manon des Sources, Jean de Florette en particulier..."
Mon cher doyen, vous avez très bon goût question cinéma français. Ces deux très beaux films furent réalisés par feu Claude Berri à qui on doit aussi Tchao Pantin. Dans le premier - Manon des Sources - les acteurs principaux étaient : Yves Montand *, Daniel Auteuil, Emmanuelle Béart (sublimement belle) et Hippolyte Girardot. Ce n’est que dans le second - Jean de Florette - que Gérard Depardieu joue un des rôles principaux, où il est bossu pour la circonstance, en compagnie d'Yves Montand * et Daniel Auteuil.
* Celui-ci est excellent dans son rôle de vieux paysan madré : le Papet...
Par contre vous inversez la chronologie de ces deux films : Manon des Sources faisait suite à Jean de Florette et est donc sorti avant.
Rédigé par : Trekker | 18 décembre 2016 à 20:47
Pour les amateurs d'Andreï Makine :
https://rcf.fr/culture/portraits/andrei-makine-nouvel-academicien
Rédigé par : Jean-Marc | 18 décembre 2016 à 19:43
@ Tomas
Vous vous contredisez :
"Les sciences humaines ne sont pas les sciences, il est plus difficile de faire d'un cas une généralité."
et
"La diversité a de bons côtés (n'avez-vous pas remarqué que les pays les plus innovants étaient des pays mélangés ?) et des mauvais puisqu'elle diminue la cohésion sociale."
Deux conclusions, diversité égale diminution de la cohésion sociale et égale innovation.
Le Japon s'est longtemps fermé et n'en a pas moins innové, il accepte peu d'immigrés de nos jours mais est un des pays les plus innovants. Cela les incite à innover car avec moins de main-d'oeuvre ils développent à fond la robotique.
Pour la cohésion, il me semble que tout dépend des ressources, quand il y en a beaucoup, on va vers les autres, quand il y en a moins, on se groupe vers le semblable, sans doute parce qu'il y a plus de chance d'être aidé par le semblable et parce que quand on a peu de ressources en tout, argent, temps, force physique, nerfs, culture, réseau ou quelque chose qui aurait pu m'échapper, il est plus coûteux de faire l'effort d'aller vers les autres comme aussi toute mauvaise expérience sera plus coûteuse.
@ calamity jane
"Ma question devient la suivante : les femmes sont-elles toujours autorisées à user de la liberté d'expression dans votre espace Monsieur Bilger ?!"
Je trouve que vous le faites brillamment.
Il y a des gens qui insistent sur des règles que j'appellerais "rituelles", on ne dit pas tel ou tel mot par exemple, et d'autres des règles "idéologiques", on ne dit pas ceci ou cela sur des catégories de personnes. Dans les deux cas, il s'agit d'éviter la violence. Je comprends mieux, ceci dit, qu'on défende toutes les victimes potentielles, femmes, Noirs, immigrés, Juifs... Mais je n'approuve pas les lois restreignant la liberté d'expression.
Je n'approuve pas non plus qu'on considère comme une victime Zemmour qui, violent, ne fait que recevoir de la violence en retour... Je crois que la dame a eu tort de dire les cinq lettres, mais raison de se demander pourquoi on est si soumis.
Hum... C'est ce genre de question et non les scandales qu'on devrait creuser.
Je crois normal que notre hôte défende Zemmour, son ami, un peu triste que le fond l'emporte sur la forme, mais ce n'est pas nouveau. Par exemple, il est mal que le Président ait traité les magistrats de lâches mais...
la question n'est pas là, la question, c'est que les magistrats ne sont même pas un pouvoir en France ! Si notre hôte, magistrat honoraire, ne s'inquiète que de règles de politesse, de forme, sur le pouvoir de la magistrature, pourquoi ferait-il autrement dans les questions médiatiques ? Les médias s'occupent beaucoup de forme, mais sont-ils les seuls ? Apparemment, non. Donc il ne faut probablement pas voir dans sa critique de la dame une minoration des femmes.
J'en verrais plutôt une dans le fait de soutenir ceux qui luttent contre l'avortement, dans la mesure où si les femmes ne sont pas libres de leur corps, elles ne sont, en fait, que des ventre-serves. Certes, dans ce billet, il s'agissait de liberté d'expression, mais enfin, jamais la liberté du corps des femmes n'est envisagé. Cependant, bien des femmes, parfois disant être pour les droits des femmes, ont les mêmes positions que notre hôte sur la question, alors... Céder le pas, parler en beau langage, c'est bien beau, mais en fait, la moitié de la population doit être assujettie à son ventre.
Etrange, certains sont pour la liberté de la langue, d'autres du ventre, n'envisagent qu'un fragment du corps.
Il doit y avoir des raisons à cela, qu'il faudrait creuser.
@ Lucile
"C'est une solution de fuite, bien compréhensible à l'échelon individuel, mais qui n'apporte rien à l'échelle d'une population."
Mais si. Les émigrés peuvent envoyer de l'argent au pays, ils peuvent se servir de compétences acquises à l'étranger pour servir leur pays si la conjoncture permet leur retour.
Rédigé par : Noblejoué | 18 décembre 2016 à 17:35
@ caroff à 10:41
Merci pour l'info... pour la qualité de l'émission, la qualité du français parlé... et le plaisir et l'information retirés de l'écoute... ça change de Pujadas / Salamé !
La Russie est un grand pays européen : on comprend mieux l'obsession des Etats-Unis à empêcher - jusqu'ici - le grand rapprochement.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 18 décembre 2016 à 16:46
@ Jabiru 18 décembre 2016 à 09:10
"…s'agissant du tsar Vladimir, j'ai regardé le reportage parfaitement bien documenté du journaliste Delahousse sur Poutine..."
Nettement plus intéressant et objectif le reportage suivant celui que vous évoquez, réalisé par J-M Carré si je ne fais pas erreur. Celui-ci traitait des évolutions de la politique russe et celle de Poutine, notamment depuis l’accession au pouvoir de ce dernier, et la mettait en perspective avec celle des années 90.
Hubert Védrine rappelait entre autre un fait, bien souvent occulté pour cette période : le pouvoir d’achat moyen des Russes avait régressé de 40 %, alors que conjointement les oligarques se gavaient sans vergogne et tout cela avec la bénédiction des Occidentaux. Le premier ainsi que Hélène Carrère d’Encausse insistait aussi sur un autre fait, les Occidentaux et plus spécialement les Américains sont en grande partie responsables du durcissement de Poutine et notamment en politique étrangère. A considérer ce pays comme quantité négligeable et à le traiter avec mépris, quasiment tel un pays du tiers monde dont on s’accaparait les richesses minières, on en paye maintenant la facture !
Rédigé par : Trekker | 18 décembre 2016 à 16:36
Loin de France, je découvre cette fleur éphémère.
OVNI tombé du ciel, on se demande ce que cette dame vaut ou représente, quel poids pèse-t-elle, d'où parle-t-elle, bref, fallait-il lui consacrer un billet ?
Je chouffe sa bio sur Wiki : "Née dans une famille d'origine russe, juive égyptienne, allemande et italienne"...
And my ass, is it chicken ? Et moi je suis le fils du Pape.
Combien de temps encore va-t-on encore nous faire le coup des origines multiraciales, pour asseoir une authenticité morale et parler du haut d'une chaire ?
Déjà c'est blindé génétiquement comme un char Dassault, aucun média n'osera lui opposer un quelconque démenti.
Rédigé par : Savonarole | 18 décembre 2016 à 14:55
@ sylvain
Yann Barthès a encore fait des siennes. Quand je dis "fait" il s'agit encore de proctologie puisqu'avec ce sujet on nage dedans.Voilà comment ces amuseurs publics parlent du peuple qu'ils veulent défendre avec leurs valeurs de gauche :
https://vid.me/UZyx
Un jour il risque d'être invité à participer au concours du plus beau noeud coulant. Sous nos applaudissements.
PS : Las barthe en béarnais ce sont des bois en milieu fangeux.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 décembre 2016 à 13:55
@Claude Luçon | 17 décembre 2016 à 15:21
Claude - je me permets - vous avez très bon goût, pour M. Morgan j'étais trop jeune, pour BB pas assez vieux, quoiqu'elle ait ouvert des perspectives, et pour Audrey Hepburn je ne sais plus, mais vraiment "Diamants sur canapé" (elle n'a pas fait que cela) c'était une nouvelle ère et on allait au cinéma rêver.
@Yves | 17 décembre 2016 à 13:08
Une cruche ! N'ayons pas peur des mots.
@Régine CHAOUAT | 17 décembre 2016 à 14:29
Rassurez-vous, pour une grande partie des citoyens elle a un pois chiche à la place du cerveau et quand vous secouez on entend cloc, cloc, cloc...
Le fameux "avis autorisé" de Coluche.
Rien de bien important, une élucubration de plus cela fait genre, en résumé le vide sidéral d'un cerveau sans limite... Puisqu'elle n'en a pas. Cloc, cloc, cloc...
@elektra | 18 décembre 2016 à 11:23
Que pensez-vous de Houellebecq et de son livre "Soumission" ?
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2016 à 13:37
@ Lucile
Entièrement d'accord avec vous, bien sûr !
Rédigé par : Tomas | 18 décembre 2016 à 13:37
@ Tomas | 18 décembre 2016 à 11:21
"J'aime bien Depardieu aussi, ce n'est pas sa faute s'il a grossi autant"
Là vous poussez l'enthousiasme un peu loin : pas de SA faute ? A qui alors ?
Je crois qu'il était sarkozyste, pas de solution de ce côté-là, collons son problème sur le dos de Hollande alors, au point où il est, une horreur de plus ou de moins... !
Côté cinéma français j'en étais resté à Jean Gabin, Raimu, Charles Boyer, Philippe Noiret, Michèle Morgan et les débuts d'Alain Delon, je ne peux donc rien dire de Depardieu. Les cinémas étaient rares où je vivais. Quand je l'ai vraiment découvert il vendait son restaurant parisien, peut-être parce que la cuisine était trop grande, d'où son obésité, et il hésitait entre la Belgique et la Russie tout en faisait honneur à la gastronomie française même s'il en avait accaparé un grand volume pour lui-même.
Voilà le coupable : pas Hollande ! Sa cuisine !
Ceci dit je n'en veux pas à Depardieu, je ne me souviens plus s'il était dans les très beaux films tirés de Pagnol, Manon des Sources, Jean de Florette en particulier, ceux-là je les ai vus en passant par Paris. J'avais lu quelque part qu'il avait fait un superbe Cyrano de Bergerac.
Rédigé par : Claude Luçon | 18 décembre 2016 à 12:53