On n'a même plus envie de commenter les derniers voeux du président de la République. Cette manière qu'ont les incendiaires de dénoncer avec arrogance les ravages de l'incendie est insupportable. Il faudrait savoir : il est temps d'être fiers de notre action - version Cazeneuve (JDD) - ou attention, le FN est aux portes du pouvoir - version Hollande (TF1).
Si cette dernière est la plus plausible, on aurait aimé que le président se penchât une seconde sur lui-même pour moins se féliciter mais battre sa coulpe pour ce dont son quinquennat est directement responsable. La victoire aujourd'hui envisageable de Marine Le Pen est déjà le fruit amer d'une incurie politique, sociale et judiciaire face à laquelle les compétences de tel ou tel ministre sont impuissantes.
Je ne suis pas éloigné de mon titre et c'est ce sur quoi je voudrais attirer l'attention. Non pas seulement la distinction évidente entre djihadistes et djihadisme mais sur l'insuffisante focalisation sur les lieux et les processus où le plus souvent se fabriquent les premiers.
Sur le terreau de transgressions judiciaires banales et au sein des prisons.
La tentation permanente est d'aller vers l'aval, vers les concepts grandioses mais guère utiles de la géopolitique, qui en définitive, pour le terrorisme islamiste, se réduisent à des considérations, toujours les mêmes, qui s'égrènent au fil des tragédies qu'une malfaisance absolue a suscitées aussi bien à Paris, à Berlin qu'à Istanbul. Des frontières trop perméables, des contrôles trop laxistes, des tueurs dissimulés au sein de la multitude des migrants qu'on nous enjoint d'accueillir avec générosité, des législations pas suffisamment adaptées à l'état de guerre, des services de renseignements pas assez coordonnés, trop de discours et pas assez d'actes, trop de naïveté encore pour un monde impitoyable... Ces banalités répétées n'auront pas la moindre incidence sur nos quotidiennetés européennes, mondiales, inquiètes, angoissées. Sauf à ce que, par lucidité, "l'aventurisme diplomatique" ne bouscule plus les grandes masses qui assuraient, hier, une paix relative.
Ce qui m'importe est de comprendre ce qui se détermine en amont. Non plus d'appréhender les enjeux, les ressorts du djihadisme mais les destins singuliers de ceux qui sont incarcérés comme des délinquants ordinaires et ressortent en islamistes enragés, prêts à s'engager au service du pire qu'est Daech. Que se passe-t-il dans cet entre-deux où la banalité de certaines transgressions se mue en rêve de massacres monstrueux avec souvent, au bout, la mort des criminels auxquels une religion dévoyée sert de bonne conscience ?
Comment ne pas s'être penché davantage, obsessionnellement, sur ce lien inéluctable, dans la plupart de ces parcours criminels, entre la délinquance "petit bras" relevant encore d'une humanité même critiquable et le comble de l'horreur appelée avec allégresse et perpétrée avec fureur et joie, dans une inhumanité qui signe l'absolue particularité de ces atteintes incomparables et extrêmes ? L'exemple d'Anis Amri fournit une implacable démonstration de cette métamorphose (Libération).
On s'est trop vite consolé avec une politique aussi vigoureuse qu'on le pouvait contre le terrorisme en occultant totalement sa source faite des crimes et délits ordinaires et de l'enfermement qui en résultait parfois avec les mille défaillances de l'exécution des peines. La faiblesse banale a porté les abjections extraordinaires.
Cette relation, il faut évidemment tenter de la comprendre, chercher à l'expliquer, comme le souligne Boris Cyrulnik, la "compréhension permettant de lutter et d'agir" (Le Monde).
Mais, s'il y a des mots comme celui d'humiliation qui donnent un éclairage sur l'obscure monstruosité, quelle est l'étincelle non plus de vie mais d'aspiration au désastre de tous les autres qui soudain a mobilisé, a motivé, a exalté des esprits et des sensibilités initialement aux antipodes de ces folies ?
Est-ce seulement l'influence de trouble séduction et de fantasmes de toute-puissance diffusée par des idéologues et fanatiques structurés et prêchant l'ignominie derrière une façade de religiosité et d'heureuse et fascinante discrimination entre les purs et les impurs, les mécréants et les élus ?
L'arrivée forcément brutale dans une réalité pénitentiaire, avec la dureté, les frustrations, la diminution de soi qu'elle impose, n'entraîne-t-elle pas, par une sorte de compensation intrinsèque, mais que des éléments extrinsèques peuvent amplifier, l'échappée vers des horizons de liberté, de domination par la terreur, de subversion d'un univers qui vous a condamnés pour presque rien par un monde où, au-delà du bien et du mal, on ne sera plus jugé puisqu'on sera les juges avec peine de mort obligatoire ?
Il y a forcément un déclic, une volte, un bouleversement, une révolte à l'origine de ce changement de cap, quelque chose qui a représenté une telle tentation, une telle envie de sortir de soi que toutes les barrières se sont effondrées et les barrages entre le soi délinquant et le soi terroriste islamiste, anéantis.
Ce qui le démontre et constitue une infime espérance tient à l'expérience d'un directeur d'un programme pilote de déradicalisation dans deux maisons d'arrêt d'Île-de-France qui déclare que "70% des détenus radicalisés que nous avons traités se sont distanciés du djihadisme"(Le Monde). Si ce processus de restauration d'un équilibre personnel a des effets positifs, il signifie qu'il y avait donc un dérèglement intime ayant fait glisser dans le djihadisme.
Dans cet espace de l'enfermement qui dégrade la sanction subie en hantise de massacre glorifiée, tout est à tenter, tout reste à faire. C'est là qu'ils se fabriquent, les tueurs programmés, les djihadistes en herbe.
Ce n'est pas seulement le monde qu'il conviendra, si on le peut, de changer et de pacifier. Mais d'abord eux qui, soudain, n'ont pour obsession que de l'ensanglanter, de l'effacer pour faire islamisme net.
...la voix d'un citoyen qui avait voté pour Alain Juppé mais avait très vite saisi que si ce dernier voulait gagner, il aurait dû y mettre plus du sien.
De façon très synthétique :
Juppé aurait dû dire pour qui il roule, à savoir pour la France (et les Français) ou pour l’étranger (au sens large).
Il aurait aussi dû dire s'il comptait encore se comporter en homme de gauche tout en convoitant les voix de « droite », comme Pasqua, Chirac & Cie l'ont fait avec cynisme avant et avec lui.
Bien entendu, avouer ses desseins réels aurait relevé d'une tâche surhumaine...
Rédigé par : Exilé | 09 février 2017 à 20:33
... et votre insignifiance n'a d'égal que votre poids sur la balance.
Et pan dans les dents Bébert !
Rédigé par : Raphael | 10 janvier 2017 à 10:55
@Raphael | 05 janvier 2017 à 13:51
Votre ignorance n'a d'égal que votre outrecuidance.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 janvier 2017 à 23:03
Le 7 janvier, dans une émission, Gilles Kepel déclare : "La prison devient l'ENA des djihadistes." Cela pour nous effrayer. Mais que faire d'eux, alors ? Nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 janvier 2017 à 08:19
@Robert Marchenoir
"L'islam génère le terrorisme, la haine de ce qui n'est pas lui et l'amour de la mort. C'est comme ça..."
Vous pouvez dire la même chose de toutes les religions, selon les époques : l'intégrisme est un mot inventé pour nommer les "fondamentalistes" chrétiens, sans parler de l'Inquisition. Giordano Bruno, s'il pouvait encore parler, ne manquerait pas de vous le confirmer.
Le protestantisme a eu son fou de la messe décrit avec brio par Zweig.
Les sionistes bas du front confondent encore la Torah avec un plan d'occupation des sols (dixit Raymond Aron) et entretiennent avec ferveur le sentiment d'humiliation des cités arabes.
Les bouddhistes extrémistes sont aussi incultes, bêtes et violents que Daech, etc.
Et il y a seulement quinze ou vingt ans, il aurait été impensable qu'un homme politique représentant l'un des deux grands partis politiques français justifie son programme politique et balaye d'un revers de manche les éventuelles conséquences en découlant au nom de son appartenance religieuse.
Rédigé par : Raphael | 05 janvier 2017 à 13:51
Il y a deux raisons principales a la derive djihadiste :
- le manque d' education des enfants par leurs familles. Livres a eux-memes, nombre de nos jeunes, immigres ou pas, peuvent facilement basculer dans cette ideologie mortifere qui offre a notre jeunesse ce qu'il nous est difficile de lui offrir aujourd'hui : de l'aventure, ou meme seulement des perspectives.
Il y a un probleme specifique aux familles nord-africaines, dont le fils aine est autant survalorise dans son milieu familial que ramene a sa condition ordinaire de fils de proletaire immigre en dehors. Il y a evidemment conflit, qui se regle souvent par la violence.
Il y a un probleme plus general : une societe ou 40 pour cent des mariages s'achevent par des divorces, une societe qui met des smartphones et des tablettes d'ordinateur aux mains d'enfants de cinq ans (je parle la des familles strictes) peut-elle elever correctement sa progeniture ?
- et l'etat scandaleux des prisons francaises, qui ira faire croire serieusement qu'on peut s' amender dans un cadre pareil ? La prison est pain benit pour les predicateurs, dans ces conditions d'un autre age, pour convertir de jeunes criminels malleables et remplis de haine contre la societe.
Rédigé par : Tomas | 05 janvier 2017 à 12:26
@ vamonos | 05 janvier 2017 à 09:52
Oui c'est propagande contre propagande. On l'a bien vu à l'ouest avec le matraquage médiatique sur le siège d'Alep où nos journaux ne voyaient que des rebelles voire des résistants alors que ces derniers avaient depuis longtemps été éliminés par plus rebelles et plus résistants qu'eux avec l'aide de l'ouest, l'Occident.
Certains ont même vu une fiole d'anthrax... ou des enfants jetés des couveuses...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 janvier 2017 à 11:47
@Robert Marchenoir
"A un moment, la malhonnêteté de la désinformation soviétique commence à être répugnante."
Comme d'habitude, je suis presque complètement d'accord avec ce que vous écrivez. Un petit mot me chagrine pourtant. L'adjectif soviétique est aussi obsolète que bolchevique ou menchévique. A part ce point de détail, la phrase contient un concept percutant et qui réveille des souvenirs à jamais inoubliables. Pour moi, il s'agit d'un passage du livre "Le premier cercle", lorsque le journaliste de Libération voit dans la circulation moscovite, un camion rutilant. La propagande soviétique fait croire que le camion transporte du pain alors qu'il contient des prisonniers politiques.
Je n'étais pas abonné à ce journal et je n'écoutais pas l'hymne soviétique en le lisant ; mais la prise de conscience fut phénoménale, j'ai eu l'impression d'avoir été berné. Comment est-il possible que j'aie été aussi crédule ?
Les rouages de la désinformation qui étaient en place pendant l'ère soviétique ne sont pas si différents des artifices de manipulation utilisés par les maîtres du Kremlin, de Bruxelles ou d'ailleurs.
Rédigé par : vamonos | 05 janvier 2017 à 09:52
@Claude Luçon | 03 janvier 2017 à 18:38
D'où tirez-vous que la Russie, la Syrie, l'Iran et la Turquie nous proposent leur "aide" pour lutter contre le djihadisme ? Et d'où tirez-vous que "ce sont Obama et Hollande qui ont refusé" ?
Cela est la caricature que diffuse la propagande russe à l'Ouest. Cela a très peu de rapport avec la réalité.
Si Obama et Hollande ont refusé, alors il faut ajouter à ces noms la quasi-totalité des dirigeants occidentaux. Hollande-et-Obama ne gouvernent pas la Suède, que je sache, ni l'Allemagne, ni la Grande-Bretagne, ni la Suisse, ni les Pays-Bas -- j'abrège, la liste serait longue.
Si vous voulez traiter sérieusement cette question, alors il y a une série de questions que vous devez vous poser.
Quelle est cette fameuse aide-que-nous-aurions-refusée ? La Russie, la Turquie et l'Iran interviennent militairement en Syrie, et, selon leur doctrine officielle, ils le font pour combattre le terrorisme djihadiste. Donc il est où, le "refus" ? En admettant que "nous" aurions "refusé", ce refus n'aurait été d'aucun effet : ces quatre merveilleux champions de la liberté, de la paix et du christianisme seraient en train de nous "aider" bien malgré nous.
Donc tout va bien, non ? De quoi vous plaignez-vous ? Et de quoi se plaignent-ils ? Veulent-ils une carte postale avec nos remerciements ? C'est là tout ce qui les chagrine ? Comment se fait-il que quelqu'un d'aussi fabuleusement burné que Vladimir Poutine (à en croire ses amis) puisse être froissé simplement parce qu'il fait son devoir contre l'hydre islamique sans être "liké" par nous sur son Facebook ?
La vérité est que le camp occidental, Etats-Unis en tête, a renoncé à intervenir en Syrie contre le camp Assad-Russie-Iran. Est-ce bien, est-ce mal, on peut en discuter, mais la réalité est là : les armées syrienne, russe et iranienne ont le champ libre pour faire ce qu'elles veulent en Syrie. A quel moment l'aviation française ou américaine a-t-elle tiré sur l'aviation russe ou syrienne ? Ce n'est pas faute d'avoir des forces dans la région, pourtant.
A un moment, la malhonnêteté de la désinformation soviétique commence à être répugnante.
L'aide très modérée que les Etats-Unis ont fourni à certains groupes armés de l'opposition syrienne, en armes et en entraînement, ne peut masquer le fait qu'Obama, puisque vous le mettez en cause, n'a pas fait respecter la ligne rouge qu'il avait lui-même tracée face à une utilisation de l'arme chimique par Assad. Assad a franchi cette ligne, les Etats-Unis n'ont rien fait.
A partir de ce moment-là, la Russie a compris qu'elle avait le champ libre, et cela a constitué non pas le "refus" de "l'aide" russe par Obama, mais au contraire son acceptation tacite. Obama a sous-traité le bourbier syrien à Poutine, voilà la réalité des faits.
Au contraire, on peut argumenter que, si les Etats-Unis avaient fait respecter, il y a bien longtemps, une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Syrie, nous n'en serions pas là. Si l'aviation américaine avait bombardé les pistes d'aviation syrienne et détruit un certain nombre de ses avions et hélicoptères (ou s'était simplement montrée prête à le faire), Assad n'aurait pas eu les moyens de massacrer son peuple comme il l'a fait et comme il continue de le faire, les Russes ne seraient pas intervenus, les Syriens n'auraient pas migré en masse pour venir violer nos femmes, et ils ne se jetteraient pas dans les bras de l'Etat islamique pour se protéger des bombardements de leur gouvernement.
Je vous signale que les "courageux" Popov, dont la désinformation poutiniste nous vante les exploits, passent leur temps à pilonner avec leur aviation des gens qui n'ont ni avions, ni armes anti-aériennes. Idem pour le brave Assad, avec ses hélicoptères qui jettent sur les populations des barils bourrés de ferraille et d'explosifs, quand ce n'est pas du chlore.
Normalement, cela devrait nous avoir "aidé", non ? Le terrorisme islamique aurait dû être éradiqué dans nos contrées, depuis ? Ou bien y a-t-il quelque chose qui cloche dans la merveilleuse "aide" soviétique que nous "refusons" avec l'obstination d'un adolescent têtu ?
D'autre part, les tenants de cette thèse, directement injectée dans l'espace médiatique par les services secrets russes, omettent systématiquement de mentionner ce que "nous" faisons pour "nous" aider contre l'Etat islamique.
Il semble leur avoir totalement échappé que nous sommes en guerre contre l'EI, que nos troupes, nos avions, nos marins, nos forces spéciales risquent leur vie en Irak (et en Libye) en combattant directement l'Etat islamique, et non, comme le font les Popov, en luttant prioritairement contre les groupes armés ennemis de l'Etat islamique, suscités par la décision d'Assad de répondre à des manifestations pacifiques en faisant tirer dans la foule. Comme Poutine l'a fait à Kiev.
Contrairement à ce que serinent les poutinistes, nous sommes déjà "alliés" à la Russie dans la lutte contre les terroristes islamiques. Nous, nous les combattons en Irak, et eux, ils les combattent en Syrie (enfin, c'est ce qu'ils disent). Et en plus, on fiche une paix royale aux Russes et à leurs potes pour leur oeuvre de dévastation en Syrie.
Donc que veulent-ils de plus ?
Alors moi, j'ai un certain nombre de questions pour nos amis les Popov.
Quels sont les chefs terroristes islamiques, responsables d'attentats en Europe ou aux Etats-Unis, qu'ils ont abattus pour nous "aider" ? Les Américains et les Anglais en ont tué un certain nombre. Reportez-vous à vos médias habituels pour en trouver la liste. A quel moment avons-nous "refusé" que la Russie pourchasse et élimine les organisateurs des attentats du Bataclan, de Nice, de Bruxelles et d'ailleurs ?
Et ces chefs terroristes, nos alliés (et nous-mêmes), nous les éliminons avec des missiles guidés hors de prix, en retardant les frappes lorsqu'il se trouve des civils alentour, afin de ne pas aggraver encore la haine islamiste à notre égard. On ne peut en dire autant des Russes et des Syriens, qui écrasent les populations avec des bombes non guidées, et font exprès de cibler les hôpitaux.
Quels sont les attentats islamistes qui ont été évités, en Europe, grâce aux renseignements transmis par le FSB, le SVR ou le GRU ? Pour l'instant, ces messieurs semblent plus occupés à détruire nos stations de télévision, à torturer des réfugiés politiques sur notre sol, et à assassiner, chez nous, des citoyens européens qui ont dénoncé les attentats terroristes organisés par Vladimir Poutine en Russie pour accéder au pouvoir.
En revanche, on ne compte plus les attentats évités grâce aux renseignements transmis aux capitales européennes par les services secrets britanniques ou américains.
C'est quand vous voulez, messieurs les Popov. Si vous êtes vraiment tant chagrinés que cela par les attentats commis sur notre sol, et si vos services de renseignement sont vraiment si étincelants que cela dans la lutte anti-islamiste, alors vous êtes nos invités. Le chef de la rezidentura du GRU à l'ambassade russe de Paris a égaré l'adresse de la DGSI ? Il n'a pas Google ? On lui a coupé le téléphone ?
Concernant les journalistes, je vous trouve un peu gonflé. Je me donne la peine de vous déterrer une interview de l'un des meilleurs spécialistes mondiaux de son secteur, sinon le meilleur, et vous me répondez a) en me disant qu'il n'est pas remonté assez loin dans le passé, b) en me jetant dans les pattes un article de BHL.
Quel rapport entre le journalisme et BHL ? On ne peut pas, à la fois, reprocher aux journalistes de parler de ce qu'ils ne connaissent pas, et, lorsqu'on vous sort un type qui connaît extrêmement bien ce dont il parle, lui reprocher de ne pas, aussi, parler d'autres trucs.
Un journaliste, ce n'est pas un dieu vivant : dans le meilleur des cas, il fait son travail, dont l'ambition est limitée par nécessité. Si vous voulez vraiment savoir ce qui se passe, le savoir se trouve dans les livres (ou l'équivalent en ligne). Vous parlez l'anglais, donc vous avez accès au meilleur. Il ne manque pas d'excellents livres écrits sur ces sujets -- certains par des journalistes, d'ailleurs.
Quant à remonter aux causes premières, ne vous fatiguez pas, il faut remonter loin : à la création de l'islam. L'islam génère le terrorisme, la haine de ce qui n'est pas lui et l'amour de la mort. C'est comme ça. La seule stratégie possible à son égard est celle de l'exclusion (il ne doit pas avoir droit de cité chez nous) et la dissuasion (il faut le convaincre qu'il serait extrêmement dommageable pour lui d'aller semer le désordre ailleurs que chez lui).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 janvier 2017 à 05:33
En notre beau pays de France, il est parfois utile d'en revenir à Descartes. A lire et à méditer. Certains se reconnaîtront peut-être, les islamistes djihadistes sûrement :
« La satisfaction qu’ont toujours ceux qui suivent constamment la vertu est une habitude en leur âme qui se nomme tranquillité et repos de conscience. Mais celle qu’on acquiert de nouveau lorsqu’on a fraîchement fait quelque action qu’on pense bonne est une passion, à savoir, une espèce de joie, laquelle je crois être la plus douce de toutes, parce que sa cause ne dépend que de nous-mêmes. Toutefois, lorsque cette cause n’est pas juste, c’est-à-dire lorsque les actions dont on tire beaucoup de satisfaction ne sont pas de grande importance, ou même qu’elles sont vicieuses, elle est ridicule et ne sert qu’à produire un orgueil et une arrogance impertinente. Ce qu’on peut particulièrement remarquer en ceux qui, croyant être dévots, sont seulement bigots et superstitieux ; c’est-à-dire qui, sous ombre qu’ils vont souvent à l’église, qu’ils récitent force prières, qu’ils portent les cheveux courts, qu’ils jeûnent, qu’ils donnent l’aumône, pensent être entièrement parfaits, et s’imaginent qu’ils sont si grands amis de Dieu qu’ils ne sauraient rien faire qui lui déplaise, et que tout ce que leur dicte leur passion est un bon zèle, bien qu’elle leur dicte quelquefois les plus grands crimes qui puissent être commis par des hommes, comme de trahir des villes, de tuer des princes, d’exterminer des peuples entiers, pour cela seul qu’ils ne suivent pas leurs opinions. »
Descartes, Les Passions de l’âme. Art. 190. De la satisfaction de soi-même.
http://www.mezetulle.fr/descartes-et-la-bigoterie/
Rédigé par : Robert | 04 janvier 2017 à 18:44
Une lecture sans doute utile :
http://www.causeur.fr/marine-lepen-islam-kurdes-scruton-41972.html
Rédigé par : Robert | 04 janvier 2017 à 17:00
@Exilé
"Ils ont donc probablement été imprégnés de cette sourate :
« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » (S.3/V.110)"
Oui, sans doute et de bien d'autres encore !
Rédigé par : caroff | 04 janvier 2017 à 10:31
N'oublions pas de verser une petite larme d'émotion en pensant à tous ces grands groupes industriels et financiers et autres multinationales dont les petits arrangements avec le diable font honneur à l'Occident, aux droits de l'Homme et à l'intelligence humaine.
Remercions ces bienfaiteurs de l'humanité que sont les groupes Lafarge et consorts, apôtres du respect de l'environnement et de la personne humaine. Il y a 70 ans, les établissements financiers du Rocher continuèrent leurs affaires avec le IIIe Reich comme si de rien n'était.
Et si un jour procès il y a, quelques fusibles sauteront. Quant aux responsables, parions qu'ils seront accusés de négligence, mais dispensés de peine.
Pas étonnant que des sociétés aux dysfonctionnements monstrueux génèrent de telles monstruosités comme celles qui voient de jeunes "Français" partir faire le djihad.
Rédigé par : Raphael | 04 janvier 2017 à 10:28
@Achille
"Vous confondez le rôle de la police nationale (de sécurité publique) qui est déjà surchargée et celui de la police municipale". Quand j'écrivais ceci, je pensais que vous alliez faire l'effort de vous renseigner sur le recrutement, la formation et les attributions respectives des fonctionnaires de la police nationale et des agents municipaux. Or il n'en est rien.
Vous persistez à ne pas vouloir vous poser cette question simple à savoir qui fait quoi en matière de police.
Pour transposer à d'autres situations confrontées à des manques d'effectifs et parfois aux mêmes confusions, vous me faites penser à quelqu'un qui voudrait faire effectuer le travail des agents hospitaliers par des infirmières et celui des auxiliaires médicales par des médecins, voire des chirurgiens.
Je le répète puisque vous semblez ne pas avoir compris du premier coup en quoi consiste le travail de police de proximité dans une commune donnée que cette tâche incombe en premier lieu à la police municipale, mu-ni-ci-pa-le, c'est-à-dire enrôlée à la discrétion du maire d'une commune donnée. Et ne me racontez pas d'histoires, en quinze ans cette police (voulue par la gauche) est devenue pléthorique. Encore un avatar de vos amis que nous payons très cher dans nos communes respectives, sans pour autant que les résultats sur le terrain soient à la hauteur des espérances de ces apprentis sorciers qui voulaient avant tout une police à leur botte (comme à Evry) où les effectifs ont été multipliés par six après l'arrivée d'un certain Valls, avec les résultats que l'on sait sur le terrain. Et si vous avez des doléances à formuler prenez-vous-en au maire de votre commune.
Côté police nationale il y a aussi eu cette invention géniale des ADS et autres cadets recrutés pour donner leur chance aux sans diplôme, un vrai camouflet pour les gardiens de la paix qui eux ont au minimum le bac et ont dû passer un concours difficile pour se qualifier et accéder à l'école de police.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 janvier 2017 à 22:22
Mais, s'il y a des mots comme celui d'humiliation qui donnent un éclairage sur l'obscure monstruosité (...)
Il faudra bien un jour que nous acceptions de rejeter cette culture de l'excuse forgée par la gauche marxiste, qui voit dans les immigrés et les Musulmans les nouveaux damnés de la terre pour regarder enfin les choses en face, même si elles nous obligent à remettre bien des dogmes en question.
Il faudrait commencer par rappeler que la France a accueilli depuis cinquante ans des populations diverses dont plusieurs se sont assimilées sans problèmes particulier, en moins d'une génération.
Ensuite, la théorie de l'exclusionqui ne pourrait que conduire inexorablement à la radicalisation ne tient pas la route.
Certains Musulmans issus de l'immigration, n'ayant pas connu la prison et ayant réussi à accéder à certaines situations, qui ne font pas spécialement l'objet « d'humiliations », n'ont néanmoins pas pu s'empêcher de se faire remarquer dans leur comportement « radical », par exemple :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/12/29/97001-20161229FILWWW00244-un-ex-interne-en-medecine-a-marseille-mis-en-examen-et-ecroue.php
Ceci dit, évitons de ne considérer la question des violences islamiques qu'à travers un prisme franco-français : ces violences se manifestent aujourd'hui comme toujours dans certains pays musulmans régis par la Charia contre les mécréants dont les Chrétiens, comme par exemple les Coptes en Égypte, sous la forme d'agressions telles que des enlèvements de jeunes filles destinées à être mariées de force ou bien comme des massacres dans des églises.
D'autres pays tels que l'Irak, le Pakistan, l'Indonésie etc. connaissent de tels effets « normaux » dans le contexte local mais qui selon nos critères (basés sur l'ignorance volontaire de la nature réelle de l'Islam) seraient chez nous imputés à une « radicalisation ».
Rédigé par : Exilé | 03 janvier 2017 à 20:39
@Mary Preud'homme | 03 janvier 2017 à 11:55
« Vous confondez le rôle de la police nationale (de sécurité publique) qui est déjà surchargée et celle de la police municipale (police de proximité) et me semblez être dans l'ignorance totale des différents métiers de la première, de sa formation et de son niveau de compétence. »
Il est vrai qu’en matière de policier je serais bien incapable de distinguer un agent de sécurité publique d’un agent de police de proximité. Mais leur rôle pour les uns comme pour les autres est d’abord d’assurer la protection de la population.
Chacun sa méthode, personnellement je préfère utiliser d’abord le préventif et ne recourir au répressif que pour les cas difficiles. Il est vrai qu’il y aura toujours quelques irréductibles qui posent problème et qui ne comprennent les règles du savoir-vivre qu’à coups de pieds au c…, mais il ne faut pas généraliser.
C’est en traitant le problème à la source, c’est-à-dire dès le plus jeune âge que l’on parvient à éviter que la situation ne devienne vite incontrôlable. Un peu comme une campagne de vaccination empêche une épidémie de peste ou de choléra de se répandre dans toute la population.
C’est la raison pour laquelle je pense que la police de proximité a un rôle important à jouer, à condition de lui donner les moyens et la formation idoine pour accomplir sa mission.
Le fait est que d’avoir laissé les banlieues des grandes métropoles sans police de proximité a eu pour effet de créer une situation insurrectionnelle qu’il est aujourd’hui très difficile de juguler.
Diminuer le nombre de fonctionnaires ne doit pas se faire au détriment de la sécurité des citoyens.
Rédigé par : Achille | 03 janvier 2017 à 19:56
@ Robert Marchenoir | 02 janvier 2017 à 20:48
"Qu'est-ce qui vous fait croire que ces messieurs soient disposés à nous aider ?"
Le fait qu'ils sont visés tout autant, sinon plus, que nous par ces fous et qu'ils nous le proposent. Ce sont Obama et Hollande qui refusent leur aide.
J'ai regardé le lien que vous nous indiquez, le journaliste en question semble occulter le fait que ce qui se passe est l'évolution et la suite de quelque chose de beaucoup plus ancien.
Où est le vrai commencement ?
Le conflit sunnite/chiite ? Les Talibans ? Al Qaïda et Ben Laden et le 11 Septembre 2001 ou la destruction des Ambassades US au Kenya et en Tanzanie en 1998 ?
Ou le FLN avec les Français continentaux qui le soutenaient en 1955 comme de jeunes Français soutiennent Daech aujourd'hui ? N'oubliez pas qu'une des premières choses qu'a faite le FLN a été d'arabiser l'Algérie en dépit des objections de leurs universitaires, et de désacraliser les églises, avec conséquence qu'ils ont dû se battre contre le GIA ensuite.
En 1955, en Ogaden les Ethiopiens combattaient les "Shiftas", les ancêtres des "chebabs" d'aujourd'hui.
En 1970/80 les Nigérians combattaient Maïtatsine, l'ancêtre de Boko Haram.
J'ai vécu les deux.
Ou est-ce plus simplement l'évolution d'une petite partie du monde qui n'arrive pas à perdre ses vieilles et mauvaises habitudes et à se libérer de l'emprise de sa religion ?
Ne serions-nous pas en train de vivre l'agonie de l'Islam dominateur qui passe par sa case Inquisition avec des moyens modernes comme l'Eglise catholique il y a mille ans avant de rentrer dans le rang et se moderniser ?
Si vous êtes journaliste, Robert, trop de vos collègues se contentent de quelques visites pour croire être devenus experts et avoir compris une partie du monde, ne faites pas la même erreur. J'en ai vu beaucoup de toutes nationalités, en 61/62 à Alger, en 78/79 à Téhéran et dans les années 80 au Nigeria, raconter n'importe quoi après avoir eu de longues discussions avec le barman de l'hôtel de luxe où ils exerçaient leur talent, ou écouté les rapports des gamins locaux qu'ils envoyaient pour quelques sous s'informer pour eux sur les lieux des manifestations.
Je peux vous fournir copies de l'article publié par BHL sur Le Point No. 1024 en 1992 à propos du Nigeria après une visite de deux jours à Lagos, logé chez notre ambassadeur, et d'une lettre de protestation que nous avons adressée au Point et la réponse de l'éditeur du Point. Notre lettre ne fut jamais publiée.
Ces gens-là font du mal à cette corporation, voilà pourquoi personne ne les croit, pas plus qu'on ne croit nos politiciens. Il faut mettre de l'ordre et du professionnalisme dans la corporation, ils ne sont pas assez nombreux à lui faire honneur. Certes il y a des héros, des morts, j'en ai vu quelques-uns qu'il fallait même retenir pour leur sécurité, mais hélas trop de fumistes dans ses rangs et malheureusement ce sont les m'as-tu-vu qui prévalent.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 janvier 2017 à 18:38
@caroff
Et puis il ne faut pas perdre de vue que les musulmans d'origine maghrébine qui viennent rejoindre leur famille établie en France ou ailleurs ont subi dans le secondaire l'enseignement de la charia (les lois qui régissent l'islam) de façon apologétique.
Ils ont donc probablement été imprégnés de cette sourate :
« Vous êtes la meilleure communauté qu'on ait fait surgir pour les hommes. Vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. » (S.3/V.110)
Ce qui explique probablement une partie de la schizophrénie dont sont victimes ces jeunes gens, qui d'un côté sont conscients de leur supériorité en tant que membres de « la meilleure communauté » et qui de l'autre doivent recevoir des remarques de professeurs, d'agents des services publics, de membres des forces de police, de citoyens lambda, parfois de magistrats (souvent de sexe féminin pour ne rien arranger), qui eux n'appartiennent pas à cette « meilleure communauté » et qui devraient en principe recevoir des ordres au lieu de se permettre d'en donner...
Rédigé par : Exilé | 03 janvier 2017 à 17:02
Monsieur Bilger,
Comme Exilé, voire Lucile ou Savonarole, je pense que le titre pose mal le problème. Car c'est bien moins de djihadisme et de djihadistes qu'il s'agit que d'islamisme, c'est-à-dire d'islam politique qui tend à subvertir nos sociétés occidentales qui ont perdu leur repères civilisationnels au profit d'un mondialisme béat qui rappelle furieusement Jean Yanne et son film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" !
De passage chez mon dentiste, j'ai eu l'occasion de lire dans "La Revue" (http://www.larevue.info) un excellent entretien avec l'écrivain Boualem Sansal. Il y disait notamment que le président algérien Bouteflika avait été lui-même sensible à l'islamisme par ses amitiés avec les responsables des pays du Golfe et que, dans son pays, il a opté pour un partage très clair : l'administration de l’État aux militaires ; la société confiée aux islamistes pour éviter tout problème sociétal. Là toute la pensée occidentale est rejetée.
Et l'Algérie n'est pas le seul problème puisque j'ai entendu très récemment qu'au Maroc les programme scolaires sont en voie de refonte pour éliminer tout ce qui a trait aux sciences et autres disciplines qui contreviendraient aux préceptes de l'islam...
Désigner les dijhadistes ou le djihadisme, c'est donc en quelque sorte regarder le doigt qui montre la lune et non la lune qu'il désigne.
La tolérance, le rejet de soi et de notre civilisation ont leurs limites. Et nous crevons du relativisme généralisé que nos élites (ou prétendues telles) ont patiemment instillé dans les esprits, au détriment de la raison raisonnante.
Alors un retour à l'exigence et à l'enseignement des disciplines sans concession pour former les esprits dans nos écoles, collèges et lycées me semble le vrai rempart contre la dérive de la jeunesse dans les quartiers dits "populaires" où la culture est sans doute le seul instrument qui tirera de l'ornière cette jeunesse sensible à l'appel des imams.
Rédigé par : Robert | 03 janvier 2017 à 16:49
@Franck Boizard
"La conclusion sous-jacente de votre commentaire, que je crois vraie, est que l'islam est irréformable".
Oui c'est exact.
Il y a des musulmans doux et compréhensifs qui, de facto, ne retiennent du Coran que les sourates qui conviennent à leur état d'esprit plutôt bienveillant.
En revanche, il en est de trop nombreux autres qui font leur miel des versets intolérants et cruels.
De la même façon, les imams reprennent et commentent les sourates qui correspondent à leur vécu intime ou leur apprentissage religieux. Le pire ou le meilleur, c'est comme à la loterie...
Et puis il ne faut pas perdre de vue que les musulmans d'origine maghrébine qui viennent rejoindre leur famille établie en France ou ailleurs ont subi dans le secondaire l'enseignement de la charia (les lois qui régissent l'islam) de façon apologétique.
Inutile de dire que ces nouveaux arrivants dans la société française ne possèdent pas les clés qui pourraient faire d'eux des citoyens dignes de ce nom.
C'est la raison pour laquelle je plaide pour un arrêt des flux migratoires en provenance du Maghreb et du Sahel !
Rédigé par : caroff | 03 janvier 2017 à 15:12
Je ne suis pas d'accord avec le titre du billet. Le français est la langue officielle en France. A chaque fois qu'un mot arabe apparaît dans le paysage médiatique, les musulmans gagnent de la visibilité, leur prosélytisme est sans fin.
Rédigé par : vamonos | 03 janvier 2017 à 14:31
@hameau dans les nuages | 02 janvier 2017 à 17:26
"De véritables bombes à retardement.
https://vid.me/79hM"
Oh là là là là. Mon dieu ! Mais ce sont de vrais détenus dans une vraie prison ? Parce qu'ils ne sont pas masqués et qu'ils se livrent tout de même à des activités délictuelles ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 03 janvier 2017 à 12:44
@Achille ce jour 6:53
Vous confondez le rôle de la police nationale (de sécurité publique) qui est déjà surchargée et celui de la police municipale (police de proximité) et me semblez être dans l'ignorance totale des différents métiers de la première, de sa formation et de son niveau de compétence.
Daniel Vaillant qui ne jurait que par l'îlotage fut sans doute l'un des ministres de l'Intérieur parmi les plus nuls selon l'avis des policiers bien sûr. Et Sarkozy auquel vous faites allusion l'un des plus appréciés avec Pasqua.
Quant à jouer à la baballe avec les djeuns des cités qui ne rêvent que de se faire la bande des bleus, demandez à un CRS ou à un gendarme mobile ce qu'il en pense. Plutôt les envoyer dans un camp militaire afin de leur inculquer les bases du respect, de la discipline, de l'exactitude et de l'hygiène. Avec en prime quelques cours de rattrapage en français.
Et si vous vous en sentez la vocation, pourquoi ne pas aller faire vous-même mumuse avec les sauvageons (selon Chevènement) histoire de vous faire une idée sur la question. Il doit bien y en avoir quelques-uns du côté de chez vous...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 janvier 2017 à 11:55
Ce qui le démontre et constitue une infime espérance tient à l'expérience d'un directeur d'un programme pilote de déradicalisation dans deux maisons d'arrêt d'Île-de-France qui déclare que "70% des détenus radicalisés que nous avons traités se sont distanciés du djihadisme".
Il faudra un jour que l'on nous explique où le Régime va chercher des personnages capables de tenir de tels propos, de même que ses préfets, sociologues et tutti quanti, dont ses ministres de l'Intérieur, hélas.
Avec de tels gens qui ne comprennent rien à rien, y compris et surtout à l'Islam, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.
Les preuves de l'échec patent de ces stupides « cellules de déradicalisation » abondent, les personnels de l'Administration pénitentiaire au contact des « radicalisés » sont les premiers à pouvoir en témoigner.
Et puis, qui pourra nous expliquer en quoi consiste au juste la « radicalisation » ?
Un bon Musulman, qui applique les préceptes coraniques, est-il, selon les vues des Hommes du Régime, un « radicalisé » ?
Ces gens-là ont-ils seulement entendu parler de la dissimulation islamique permettant éventuellement aux supposés « radicalisés » de se faire passer pour des êtres devenus doux comme des agneaux ?
Si ce processus de restauration d'un équilibre personnel a des effets positifs, il signifie qu'il y avait donc un dérèglement intime ayant fait glisser dans le djihadisme.
Par pitié, laissons de côté cette explication par des gens pétris d'un matérialisme de bas étage de comportements jugés non rationnels comme relevant d'un quelconque « déséquilibre » !
Un idéaliste est-il nécessairement un « déséquilibré » ?
D'aucuns de ces individus sont de la même veine que ceux qui ont voulu faire passer Jeanne d'Arc pour « un être fragile » pour avoir entendu des voix.
Rappelons-nous aussi que dans l'ex-URSS, les opposants au merveilleux système soviétique ne pouvaient être que des « déséquilibrés » et étaient donc internés en hôpital psychiatrique...
Et quand nous voyons certains intervenants proposer de combattre la « radicalisation » par le sport, les bras nous en tombent.
A ce point d'incompréhension, c'est le signe que la situation est grave.
Mais de notre propre faute.
Rédigé par : Exilé | 03 janvier 2017 à 11:30
Échange avec des Allemands hier soir, tous supporters de Madame Merkel. Ils sont fiers d'elle, et fiers de faire bloc autour d'elle. Ils baignent grâce à elle dans une odeur de sainteté qui rend délicate toute objection à la politique d'immigration allemande. Silences, modestie et recueillement, les voilà devenus les petits frères du Bon Dieu ! Ceux avec qui j'ai discuté admirent sans réserve la façon dont Madame Merkel s'y est prise. Elle les a pris par surprise, elle a eu raison, elle ne pouvait pas faire autrement, ce n'est pas le genre de décision à laquelle on peut préparer un pays, on prend la décision, on l'impose, et ensuite on l'explique. Il paraît que c'est très féminin, un homme n'aurait jamais agi comme ça, dit l'un d'eux avec un certain enthousiasme.
Ils expliquent chez Merkel sa volonté d'ouvrir les frontières par sa jeunesse en Europe de l'Est mais acquiescent cependant quand je dis que la réunification entre les deux Allemagne n'a qu'un lointain rapport avec la soudure Europe-Afrique.
Je fais remarquer à mes interlocuteurs qu'elle-même semble concéder maintenant qu'elle s'y serait peut-être prise autrement si c'était à recommencer. C'est parce qu'elle est attaquée de toutes parts, elle est bien obligée de répondre quelque chose. Elle est fatiguée par les critiques incessantes, elle a changé physiquement tant c'est dur, mais elle reste déterminée, elle a un courage extraordinaire, ils espèrent qu'elle sera réélue. On évoque à peine Cologne, on passe Berlin sous silence, les problèmes sont dissociés. Mais on sent les Allemands préparés à porter leur croix héroïquement, tous ensemble, par sens du devoir.
Leur vision est complètement différente de la nôtre. Je me demande si les Européens mettent de temps en temps leurs divergences sur la table et comment ils les résolvent. Je me trompe peut-être, mais on dirait que ça ne se fait tout simplement pas, sur de tels sujets, au yeux des Allemands. Et tant que ce sera le cas, à mon avis la droite allemande sera encore plus dure, et on continuera d'entrer en Europe comme dans du beurre.
Rédigé par : Lucile | 03 janvier 2017 à 11:14
@ Achille | 03 janvier 2017 à 06:53
Vous avez raison sur le fait d'occuper le terrain de la jeunesse tôt, après il est trop tard.
Le rugby était pratiqué comme l'est la console de jeux à part que le premier était émancipateur, lien social indéfectible, pour la pratique de la seconde je la considèrerais plutôt aliénante.
Rédigé par : Giuseppe | 03 janvier 2017 à 10:14
@ Blanchard Pierre | 02 janvier 2017 à 18:28
A noter que dans le cas que vous évoquez il ne s’agit pas d’un jeune délinquant qui s’est radicalisé mais d’un individu qui ne disposait pas de toutes ses facultés mentales.
Il avait connu la correctionnelle pour plusieurs faits de violence et trafic de stupéfiants, mais personne dans son entourage n’imaginait qu’il pouvait être capable de commettre de telles abominations.
Les responsables de son club de football n’ont rien vu venir. Fissenou Sacko avait un comportement un peu exalté, comme beaucoup de jeunes de son âge.
Nombre de déséquilibrés ont un comportement (à peu près) normal la plupart du temps, puis soudain tout bascule. L’alcool, la drogue, une grosse contrariété suffisent pour déclencher une crise de démence dans un esprit fragile.
Le sport est un moyen de socialisation qui a largement fait ses preuves, mais comme toute méthode elle ne saurait être efficace à 100%, en tout cas pas dans les cas qui relèvent de la psychiatrie, comme celui-ci.
@Giuseppe | 02 janvier 2017 à 20:32
Concernant les jeunes il est toujours possible de les empêcher de sombrer dans la délinquance puis dans le crime, à condition de s’y prendre à temps. Mais passé les 17-18 ans il est déjà presque trop tard.
Vous qui connaissez bien le rugby, vous ne pouvez nier les vertus d’un sport qui exige beaucoup de volonté et d’esprit d’équipe. Certes le sport n’est pas la panacée universelle mais il permet à de jeunes sauvageons qui ont besoin d’être encadrés de défouler une agressivité à fleur de peau. Le pire est de les laisser abandonnés à eux-mêmes car alors on peut être sûr qu’ils feront des bêtises.
Ceci étant quand cette méthode ne marche pas, la solution ultime consiste à utiliser des moyens plus coercitifs, bien évidemment.
@Jabiru | 02 janvier 2017 à 18:03
« Quand je pense qu'il y a quelques années un commissaire des polices urbaines de Toulouse s'est fait reprocher d'avoir animé des matchs de football avec des jeunes délinquants d'une cité voisine... Sauf erreur de ma part, sa hiérarchie, qui n'avait rien compris à l'époque, lui avait sèchement répliqué que le rôle de la Police était de mettre hors d'état de nuire les délinquants et non de jouer au football avec eux. »
Vous avez parfaitement raison. Ce ministre de l’Intérieur de Jacques Chirac a même fait supprimer les îlotiers dans les cités sensibles qui avaient le mérite de créer un lien social avec les jeunes et d'apporter une certaine sécurité aux habitants, évitant ainsi qu’elles ne deviennent des zones de non droit. Il a même évoqué son intention de passer le Kärcher dans lesdites citées afin de les débarrasser de la "racaille" (sic). C’était il y a plus de douze ans de cela. On voit le résultat.
Rédigé par : Achille | 03 janvier 2017 à 06:53
@ Robert Marchenoir
Merci beaucoup pour votre lien, je le recommande à tous.
Rédigé par : Duval Uzan | 03 janvier 2017 à 01:58
@Claude Luçon | 02 janvier 2017 à 11:51
"Il faut savoir demander l'aide des diablotins lorsque c'est nécessaire, même s'ils s'appellent Poutine, Khamenei, Erdogan et el-Assad, pour éliminer le diable."
Qu'est-ce qui vous fait croire que ces messieurs soient disposés à nous aider ? Le meilleur connaisseur des djihadistes français de l'Etat islamique, David Thomson, pense le contraire :
"Le problème avec Fillon c’est que sa réponse à l’enjeu djihadiste ne peut pas être une solution. Lui pense que la solution c’est passer par la Russie, donc par le régime Assad. Idem avec Mélenchon."
"Je suis très étonné de voir à quel point les politiques qui tiennent ces discours ont soit la mémoire extrêmement courte, soit sont très mal informés."
"Peut-être d'ailleurs en partie parce que le traitement médiatique du régime syrien en France est très problématique : moi en tant que journaliste travaillant sur des liens directs avec les djihadistes je dois constamment me justifier, expliquer ma méthodologie de travail et mes intentions. Mais le traitement médiatique du régime syrien en France n’est jamais questionné."
"Certains journalistes français de grands médias français sont pourtant devenus des rouages essentiels de la propagande Assad. A longueur de reportages, ils normalisent l’armée syrienne, relativisent ses crimes, ils présentent le régime comme un bouclier face aux djihadistes ce qui est factuellement faux. Ils le font en toute conscience, par adhésion idéologique ou, plus souvent par cynisme, pour continuer d’avoir des visas, et je m’étonne que cela ne fasse pas plus débat dans leurs rédactions."
"Au sein des services de renseignement les gens ont la mémoire un peu plus longue et personne n’a oublié qu’en 2003 les premiers djihadistes français (dont le fameux Boubakar el Hakim qui vient d’être droné par les Etats-Unis et qui était le Français le plus important de l’EI), quand ils allaient combattre aux côté des volontaires qui rejoignaient les troupes de Saddam Hussein pour combattre les Américains, ils passaient par la Syrie avec la bénédiction du régime Assad."
"Le régime Assad a toujours instrumentalisé les djihadistes en sa faveur et aujourd’hui, il doit sa survie à la présence de l’Etat islamique. Donc en aucune manière ce régime ne peut être considéré comme la solution face au djihadisme. Si on regarde les quinze dernières années c’est impossible factuellement de le penser. Le régime Bachar c’est l’une des causes de notre problème actuel."
https://www.slate.fr/story/131831/erreurs-medias-djihadisme
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 janvier 2017 à 20:48
@Achille | 02 janvier 2017 à 08:42
Je pense que vous avez une vision angélique, on ne revient jamais en arrière quoi que l'on fasse.
A Stalingrad, même quand tout était perdu plus rien ne comptait.
La force est un moyen méthodique de faire entendre raison quand les concernés ne sont plus raisonnables ni concernés.
Tout le reste est littérature et bons sentiments. Les USA ont créé Guantanamo et pourtant pays de la démocratie.
Cela commence par des mégots jetés sur vous - en bande bien sûr - et le sentiment profond de frustration subie et surtout non négligeable !
Rédigé par : Giuseppe | 02 janvier 2017 à 20:32
Ah, Boris Cyrulnik !
Voici le nouveau sage, l'incontournable indispensable, celui qui vous explique que tout a débuté avec son nombril, le jour où il l'a découvert en changeant de couches.
Ce n'est pas avec Boris Cyrulnik et ses fariboles lucratives sur la "résilience" que James Earl Rudder est arrivé en haut de la Pointe du Hoc en 1944 avec le IIe Bataillon de Rangers américain, ni que Joachim Murat a lancé sa charge de cavalerie à Eylau.
J'aimerai bien voir Boris en treillis à Mossoul.
Les "sociologues du CNRS" ont disparu des médias après nous avoir saoulés, espérons qu'en 2017 les pseudo-philosophes, qui pleurent leur papa et leur maman et qui fondent toute une théorie universelle sur la Shoah, vont nous lâcher la grappe.
http://www.regardconscient.net/archi04/0402resilience.html#top
Rédigé par : Savonarole | 02 janvier 2017 à 19:35
Bonsoir monsieur Philippe Bilger,
J'extirpe deux phrases de votre billet, la première et la dernière :
"On n'a même plus envie de commenter les derniers vœux du président de la République. Cette manière qu'ont les incendiaires de dénoncer avec arrogance les ravages de l'incendie est insupportable.
.../...
Ce n'est pas seulement le monde qu'il conviendra, si on le peut, de changer et de pacifier. Mais d'abord eux qui, soudain, n'ont pour obsession que de l'ensanglanter, de l'effacer pour faire islamisme net."
Comment avons-nous pu supporter pendant près de cinq années ce faux président qu'est Hollande ?
Je n'ai pas compris qu'il n'y ait pas eu un général en France qui place l'honneur de la patrie au-dessus de son obéissance servile.
Quiconque peut donc être inopinément et durablement président de ce pays ?
Rédigé par : agecanonix | 02 janvier 2017 à 19:31
@caroff
Tout à fait d'accord avec vous.
La radicalité est en dehors de la raison.
Et votre liste - non exhaustive - illustre à l'évidence l'extrême gravité de la situation en France par rapport à l'Islam qu'on le veuille ou non.
Un des obstacles majeurs en plus de votre liste c'est la notion vitale du Droit qui irrigue toute notre civilisation occidentale et nos démocraties depuis plus de vingt-cinq siècles et qui est totalement absente de l'univers de l'Islam.
Dans l'Islam, en raccourci, la vengeance remplace le droit. Il n'est qu'à visionner les réactions des personnes concernées à la lecture des sentences dans les tribunaux.
Cordialement
Rédigé par : boureau | 02 janvier 2017 à 18:47
@ caroff | 02 janvier 2017 à 16:38
La conclusion sous-jacente de votre commentaire, que je crois vraie, est que l'islam est irréformable. Tous ceux qui nous parlent de l'hypothétique "islam des lumières" sont des imbéciles ou des lâches.
L'islam est un système de vie (je préfère cette expression à "religion" qui induit les Occidentaux en erreur) violent, répressif, conquérant et auto-bloquant. En contrepartie, il permet aux hommes qui n'aiment pas la liberté (l'amour de la liberté n'est pas inné) de vivre dans le confort intellectuel.
Par "auto-bloquant", je veux dire "qui se verrouille lui-même", comme certains dispositifs mécaniques. L'incapacité à se réformer est intrinsèque à l'islam. Certains occidentaux, Gustave Le Bon ou, plus romanesque, Henry de Monfreid ont admiré cette faculté de l'islam à n'être ébranlé par rien. D'autres Occidentaux, la majorité de ceux qui se sont penchés sur la question, l'ont détesté pour cela.
Quand on parle de réformer l'islam, c'est qu'on ne veut pas le combattre. Et si l'on ne veut pas le combattre, c'est qu'on se résigne à se soumettre, il faut juste taper assez fort sur ces mous, ou les effrayer, pour qu'ils se convertissent. Telle est la logique de l'islam.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2017 à 18:29
@Achille | 02 janvier 2017 à 16:47
Une solution efficace pour permettre aux jeunes des cités sensibles de sortir de la spirale de la délinquance et de s’insérer dans notre société est la pratique du sport… Les jeunes qui pratiquent un sport, quelle que soit la discipline, individuelle ou collective, ont généralement un bon état d’esprit. Ils sont bien dans leur corps et dans leur tête, enfin tant que l’argent ne vient pas pervertir leur passion pour la compétition, comme c’est le cas pour le football.
La pratique du sport comme « solution », malheureusement pas toujours, et surtout pas uniquement… ne jamais généraliser .
http://www.courrier-picard.fr/region/tuerie-dans-la-drome-il-seme-la-mort-au-depart-de-beauvais-ia186b0n904356
Rédigé par : Blanchard Pierre | 02 janvier 2017 à 18:28
Comme Exilé | 02 janvier 2017 à 10:38, je m'étonne que vous utilisiez pour la dix millième fois l'expression ridicule "religion dévoyée". Renseignez-vous avant de reprendre des tics de langage journalistiques : les terroristes disent s'inspirer de l'enseignement et de la vie de Mahomet et ils ont de très solides arguments, en vérité, plus solides que ceux qui prétendent que l'islam des terroristes est "dévoyé".
Comme disait Péguy, il faut voir ce que l'on voit. Cela demande un certain courage. Vous n'en manquez pas en certaines matières.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2017 à 18:12
Le problème est politique, la solution est politique :
1) Sélectionner les réfugiés sur un critère religieux : pas un seul nouvel immigré musulman en France.
2) Refroidir nos relations avec les pays propagateurs de l'islam : Arabie et Qatar.
3) Dire leur fait aux musulmans : la France n'est pas un pays musulman et l'islam est une religion conquérante. Et agir en conséquence : les musulmans qui veulent rester musulmans n'ont pas leur place en France. Nous les aiderons volontiers à partir dans le pays de leur choix.
C'est simple, non ?
Rédigé par : Franck Boizard | 02 janvier 2017 à 18:05
@Achille
Vous avez raison quand vous évoquez le fait que le sport est une des disciplines de nature à favoriser un bon état d'esprit. Quand je pense qu'il y a quelques années un commissaire des polices urbaines de Toulouse s'est fait reprocher d'avoir animé des matchs de football avec des jeunes délinquants d'une cité voisine... Sauf erreur de ma part, sa hiérarchie, qui n'avait rien compris à l'époque, lui avait sèchement répliqué que le rôle de la Police était de mettre hors d'état de nuire les délinquants et non de jouer au football avec eux. Il me semble même bien qu'il avait été poussé à prendre sa retraite. Il est à espérer qu'aujourd'hui il y aurait une démarche hiérarchique mieux adaptée. Encore que !
Rédigé par : Jabiru | 02 janvier 2017 à 18:03
Vous avez mille fois raison, cher P. Bilger, de braquer ce coup de projecteur sur le rôle dévastateur de la prison sur des esprits faibles et non formés dans le domaine de l'islam comme dans bien d'autres. Un des multiples ratages de la République.
Tant qu'à aller vers l'amont dans l'étude de l'islamisme en France commençons donc par les deux causes premières : l'immigration massive localisée et l'échec total du rôle de l'Education nationale.
Quant à Boris Cyrulnik (roi des rois au pays des Bisounours) je me permets de lui conseiller la lecture de l'article que lui a consacré le site Allodoxia. Eclairant.
Cordialement
Rédigé par : boureau | 02 janvier 2017 à 17:49
@Claude Luçon | 02 janvier 2017 à 11:51
"Obama déraisonne, huit ans de pouvoir l'ont usé, son incompétence est à l'origine de l'élection de Trump pas de soi-disant pirates russes."
C'est un curieux système tout de même que celui de ces élections américaines qui fait que c'est le candidat qui a, dans les faits, le plus grand nombre de voix individuelles cumulées qui est déclaré perdant.
Il me semble que Trump qui doit pouvoir compter les voix aussi bien qu'il compte les dollars, ne pourra pas le négliger.
Ceci étant, c'est classe et très malin de sa part de ne s'être attribué qu'un dollar symbolique de rémunération... officielle, en tant que président.
Maintenant, que Poutine se soit mêlé des élections américaines, vu qu'il se mêle de tout partout, quoi d'étonnant.
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 janvier 2017 à 17:44
@ Catherine JACOB
On achète la paix même dans les prisons. Voilà un reportage tourné apparemment par un détenu. On a en plus dans ce film une statistique ethnique de la population carcérale...
De véritables bombes à retardement.
https://vid.me/79hM
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 janvier 2017 à 17:26
@ Jabiru | 02 janvier 2017 à 11:59
Bonjour Jaribu et meilleurs vœux également pour 2017.
Une solution efficace pour permettre aux jeunes des cités sensibles de sortir de la spirale de la délinquance et de s’insérer dans notre société est la pratique du sport.
Le sport apprend le goût de l’effort, la discipline, l’esprit d’équipe, la motivation saine, la fierté de faire partie des meilleurs, le respect des règles du jeu et donc par voie de conséquence celles de la vie en communauté.
Nous avons pu constater aux derniers J.O. de Rio que les boxeurs français, dont certains étaient issus de milieu défavorisé, s’étaient particulièrement bien distingués (hommes et femmes) dans cette discipline particulièrement dure, faisant ainsi honneur à la France.
Les jeunes qui pratiquent un sport, quelle que soit la discipline, individuelle ou collective, ont généralement un bon état d’esprit. Ils sont bien dans leur corps et dans leur tête, enfin tant que l’argent ne vient pas pervertir leur passion pour la compétition, comme c’est le cas pour le football.
A partir du moment où les clubs négocient les meilleurs joueurs à coups de millions d’euros, l’esprit sportif cède la place à des considérations plus mercantiles pouvant même faire basculer nos champions du côté obscur de la force comme on a pu le voir avec Benzema, pour ne citer que lui.
Rédigé par : Achille | 02 janvier 2017 à 16:47
Il est quasi impossible de convaincre les radicalisés qu'ils sont dans l'erreur.
Ils vous opposeront, pour les plus lettrés d'entre eux, les versets coraniques justifiant leurs méfaits.
Sur ce blog et ailleurs, il a été longuement indiqué, de façon précise et documentée, à quel point l'islam devait se réformer pour s'insérer dans la marche du monde civilisé.
A titre d'exemple, les pays du sud et de l'est de la Méditerranée de culture musulmane deviennent des destinations déconseillées aux voyageurs. Il est du reste plus simple d'établir la liste des pays où il est loisible de séjourner sans trop de risques :
La Tunisie (en évitant l'est et le sud)
Le Maroc
L'Egypte (la moitié est)
La Jordanie
Le Liban (sauf au sud)
Israël
Comme par hasard ces pays ont en commun d'avoir des communautés chrétiennes sur leur territoire et deux d'entre eux ressemblent à des démocraties, vous les aurez reconnus !
Pourquoi donc tant de haine et de violence, y compris entre musulmans ?
1) un livre, le Coran, où l'on trouvera toutes les raisons de trucider son prochain (ou son lointain...)
2) une incapacité anthropologique à admettre ses fautes et à se remettre en question : tous les Arabes musulmans vous expliqueront que si leur zone est à feu et à sang c'est à cause des infidèles qui y ont semé le désordre !
3) une incapacité à reconnaître que la colère est mauvaise conseillère puisque c'est un signe de veulerie que d'accepter de négocier en admettant un point de vue différent du sien.
4) les rapports inégaux entre hommes et femmes qui amènent des frustrations épouvantables dans la population masculine dont l'exutoire commode est encore une fois la violence !
Ce qui m'attriste le plus, c'est le constat que nombre de musulmans ne supportent pas la vie en Europe, vaste zone de liberté, de tolérance et de protection des minorités.
Et qu'au contraire, ils y installent tous les ingrédients qui ont rendu leur pays d'origine ou celui de leurs ancêtres invivable !
Et ce n'est certes pas en se culpabilisant qu'on parviendra à les convaincre de leur erreur.
Rédigé par : caroff | 02 janvier 2017 à 16:38
@ Claude Luçon | 02 janvier 2017 à 11:51
Merci pour cette mise au point ; il faut agir.
Rédigé par : Duval Uzan | 02 janvier 2017 à 15:33
@Catherine JACOB | 02 janvier 2017 à 11:45
Merci du retour. 10.1 millions de téléspectateurs sur l’ensemble des chaînes historiques, ça demeure pas mal.
"S’agissant de la population majoritairement concernée par le djihadisme, je trouve qu’il y a de plus en plus de provocations soft, autrement dit qui cherchent l’incident"
En effet, j'ai rencontré ce genre de situations plusieurs fois (quatre altercations), en 2016 particulièrement, aux alentours et à l'intérieur de grands centres commerciaux. En ne répondant pas aux provocations pour l'instant verbales, les choses ne sont pas allées plus loin.
Rédigé par : fugace | 02 janvier 2017 à 14:57
J'adorerais une interview (de portée générale) avec Boris Cyrulnik.
Rédigé par : Marie | 02 janvier 2017 à 12:26
Contrairement aux J.J. Rousseauistes qui nous gouvernent, je pense que seule l'éducation empêche tout être humain de devenir asocial. Ces "djihadistes" parent d'un nom pompeux leur instinct de mort et s'assimilent artificiellement à des figures de combattants, en fait c'est leur manque de repères qui les livre au premier qui leur tient le langage aussi enivrant qu'archaïque d'une violence sanctifiée par la religion.
Lors des réformes de l'enseignement mises en œuvre par Jospin, la consigne explicite a été d'enseigner aux élèves de l'école publique que toutes les civilisations se valent, en gros qu'il n'en existe pas une qui vaille mieux que l'autre. Cela partait probablement d'une intention généreuse, mais de celles qui pavent l'enfer.
Dans notre pays, si nous ne croyons pas que notre civilisation et les lois qui en témoignent devraient prévaloir, nous semons nous-mêmes le doute dans la tête d'enfants qui cherchent désespérément à s'assimiler. Ils liront les philosophes plus tard, quand ils en auront l'âge. On doit donner aux enfants et adolescents issus de l'immigration le moyen de comprendre pourquoi leurs parents ont choisi de rejoindre notre civilisation et en quoi il est nécessaire, juste et bon pour eux qu'ils y adhérent. Où est le mal s'ils pensent, le temps de passer sans dommage l'âge des excès, que cette civilisation est pour le moment la meilleure pour eux, même et surtout si les lois sont perfectibles - ce qui fait également partie de nos valeurs, et rend supportable l'adhésion à la loi. Cela ne les empêchera pas de respecter la civilisation d'origine de leurs parents, mais leur évitera de l'idéaliser.
Jospin n'est pas le seul coupable. Il fait partie de tout un mouvement de pensée qui a institutionnalisé le doute sur la valeur de nos idéaux auprès d'enfants déjà fragilisés par des structures familiales pas toujours solides, alors que cette "dé-construction" relève du doute philosophique et non de l'éducation des enfants et des adolescents. Tous égaux devant la philosophie... Mais on ne démocratise pas le doute philosophique sans dommage, si on ne fournit pas les outils critiques qui vont avec.
Je voudrais par ailleurs citer un fait que j'avais trouvé extraordinairement dérangeant, raconté par un des incarcérés, avant jugement, d'Outreau. Il expliquait qu'en prison, le gardien crachait dans son repas devant lui en l'insultant avant de le lui donner. La justice fait régner la barbarie si elle laisse faire ce genre de choses. Elle est en pleine barbarie aussi si elle laisse les gardiens se faire malmener par les détenus.
Une remarque en passant : une des caractéristiques des gens qui ont des problèmes avec la loi, dans toutes les civilisations, est statistique ; ils sont issus pour la plupart de familles très nombreuses, immigration ou pas. C'est-à-dire qu'on leur laisse la bride sur le cou, et qu'ils sont peu éduqués. Quand les grands frères ont eux-mêmes des problèmes avec la loi, inutile de dire que la probabilité pour les intéressés de se retrouver derrière les barreaux est encore plus forte.
Pour terminer, voici, parmi les conseils sur l'exercice de la justice que donne Don Quichotte à Sancho nommé gouverneur d'une île, deux ou trois qui me paraissent emblématiques des valeurs de notre civilisation, mais dont je me demande si nous les appliquons vraiment :
"Ne te guide jamais par la loi du bon plaisir, si en faveur auprès des ignorants, qui se piquent de finesse et de pénétration.
Que les larmes du pauvre trouvent chez toi plus de compassion, mais non plus de justice que les requêtes du riche.
Celui que tu dois châtier en action, ne le maltraite pas en paroles ; la peine du supplice suffit au malheureux, sans qu'on y ajoute les mauvais propos.
Le coupable qui tombera sous ta juridiction, considère-le comme un homme faible et misérable, sujet aux infirmités de notre nature dépravée..."
Don Quichotte houspille et met en garde Sancho, qui de peur d'y perdre son âme, s'écrie "Si vous pensez que pour avoir été gouverneur le diable doive m'emporter, j'aime mieux aller au ciel que de gouverner en enfer.
- Pardieu ! Sancho s'écria don Quichotte, par ces seules raisons que tu viens de dire en dernier lieu, je juge que tu dois être gouverneur de cent îles. Tu as un bon naturel sans lequel il n'y a science qui vaille ; recommande-toi à Dieu, et tâche seulement de ne point pécher par l'intention première, je veux dire, aie toujours le dessein et cherche le juste et le vrai dans toutes les affaires qui se présenteront ; le ciel favorise toujours les intentions droites".
https://books.google.fr/books?id=vl03yOtRi4gC&pg=PA325&lpg=PA325&dq=conseils+de+don+quichotte+%C3%A0+sancho+pan%C3%A7a+gouverneur&source=bl&ots=dJuBL_If6O&sig=aFxoG-tDE1kJauF55uGkCpbEJUQ&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiptJSQjqPRAhUDWxQKHTT1A44Q6AEITDAI#v=onepage&q=conseils%20de%20don%20quichotte%20%C3%A0%20sancho%20pan%C3%A7a%20gouverneur&f=false
Rédigé par : Lucile | 02 janvier 2017 à 12:12
"...une religion dévoyée"
Voilà bien le poncif qui sous-tend tous les discours à la mode des abrutis parlant aux abrutis, et dont hélas celui de M. Bilger aussi.
La formule est en effet vide de sens dès lors qu'on s'interdit de dire ce qu'on entend par religion, faute le plus souvent d'y comprendre quoi que ce soit.
En vertu de quelle logique, de quelle argumentation peut-on dire que ceux qui disent agir au nom de Dieu mentent ou sont dans l'erreur si on refuse de savoir ce qui peut être entendu par le mot Dieu ?
"Religion dévoyée", mais en quoi est-elle dévoyée ? Et là, la réponse est toujours aussi nulle que ceux qui posent la question.
S'ils vous disent que seul compte le salut de l'âme ? Que répond l'esprit borné, l'abruti intégral qui nie l'existence de l'âme alors même qu'elle est maintenant prouvée par les très sérieux constats d'EMI, ou qui fait semblant de les ignorer ?
La vérité est que le seul fait d'en parler remettrait en question les valeurs fondamentales de la ripoublique de m... issue de 1789 et de la F.M. du diable.
Continuez à rire de l'Islamisme, messieurs les athées, mais ne venez pas verser vos larmes hypocrites sur nos morts.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 janvier 2017 à 12:00
@Achille
Bonjour Achille et bonne année.
Il est à espérer que le prochain garde des Sceaux fasse sienne une priorité, celle de trouver une solution efficace pour remettre sur le droit chemin les sauvageons perdus. Croisons les doigts ! Reste à trouver des personnes de bonne volonté pour engager le projet.
Rédigé par : Jabiru | 02 janvier 2017 à 11:59
L'année 2017 ne sera bonne que si on accepte enfin que le djihadisme ne soit pas un problème uniquement français.
Daech compte des dizaines de milliers de combattants de toute origine, de l'Australie au Canada en passant par le Moyen-Orient, le Maghreb, l'Afrique et l'Europe.
Dans ces cohortes les Français semblent n'être que quelque six cents.
La similitude avec les cohortes d'Hitler et les groupes de quelques sympathisants des démocraties en Angleterre, France, USA et autres est frappante.
Nos médias ont tort de se concentrer sur le problème français, car le problème est mondial.
On sait que de jeunes Tunisiens partent se battre par milliers alors que la population n'est que le cinquième de celle de la France.
Il faut éradiquer le nid pour éradiquer les frelons. Il faut détruire la termitière pour éliminer les termites. Il faut éliminer l'EI, en d'autres termes le djihadisme à sa source, y compris ses sources financières et théoriciennes, pour isoler les djihadistes.
Ensemble nous avons éliminé Hitler et son nazisme, il est pitoyable que nous ne puissions éliminer al-Baghdadi et ses fous.
Le nid est à Mossoul et à Raqqa, on sait que des combats s'y livrent et pourtant depuis plus de deux semaines rien ne nous est dit de ce qui se passe à Mossoul en particulier, pas un mot.
Il faudrait claironner les progrès, prédire la fin du phénomène, chiffrer le nombre de ces fous éliminés... Faire de la propagande mondiale tout simplement au lieu de pleurnicher chacun dans son coin.
Hollande n'aura sans doute qu'une seule chose à son crédit, mais elle est importante, il a compris qu'il faut aller éliminer les termitières. Allemands, Anglais, Italiens, Hollandais, Polonais, Autrichiens... tous devraient être engagés officiellement dans cette bataille car quand le centre sera éliminé il sera plus facile pour chaque pays de confronter leur problème. C'est leur déshonneur de ne pas participer ouvertement à la lutte.
C'est pourtant une bonne vieille tactique de paysan : pour éliminer le parasite il faut commencer par en trouver le nid et le détruire.
Quand le phénomène en sera réduit au niveau national nous pourrons alors le combattre de façon efficace.
Penser que nous pouvons résoudre ce problème seul est une illusion. Trump et Fillon ont compris cela, à eux d'entraîner les autres et d'aller éradiquer ce poison même s'il faut passer par l'Arabie Saoudite et le Qatar pour ce faire. Ces pays sont incapables d'explorer et d'exploiter les hydrocarbures seuls, ils n'ont pas les techniciens pour le faire. Ils sont incapables de gérer le numérique, de construire des bâtiments seuls, de se nourrir même, utilisons ces faiblesses pour faire pression.
Si comme le prétendent les Américains, les Russes peuvent pirater leurs élections avec l'aide d'Internet, donc d'Apple, Microsoft, Google, l'un plus américain que l'autre, nous devons pouvoir faire taire Daech sur les réseaux. Obama déraisonne, huit ans de pouvoir l'ont usé, son incompétence est à l'origine de l'élection de Trump pas de soi-disant pirates russes.
Ce problème ne peut être résolu que comme l'ont fait Churchill, Roosevelt, Staline et de Gaulle avec les nazis, il faut savoir demander l'aide des diablotins lorsque c'est nécessaire, même s'ils s'appellent Poutine, Khamenei, Erdogan et el-Assad, pour éliminer le diable.
Et il faut surtout ramener les Houellebecq, Onfray, Zemmour et autres de ce monde à ce qu'ils sont réellement, des conteurs, des analystes du temps, mais certainement pas des prédicateurs et moins encore des directeurs de conscience.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2017 à 11:51