Depuis des mois j'attends avec une impatience de plus en vive qu'Emmanuel Macron veuille bien m'accorder cet entretien dont à intervalles réguliers, avec amabilité, il me laisse espérer la venue. Sans être naïf, je le crois.
Alors que l'élection présidentielle offrira l'opportunité de favoriser un changement politique, pour Emmanuel Macron elle procurera l'occasion du dévoilement d'un mystère.
Quelque chose surgira au mois de mai qui donnera une réponse aux doutes, aux interrogations, aux suspicions, ou confirmera, avec le premier tour et peut-être la victoire, le caractère irrésistible d'un élan qui n'est pas né depuis peu.
Emmanuel Macron fait partie de ces rares personnalités qui peuvent donner l'impression à ceux qu'il intéresse ou plus, fascine, qu'ils ont à la fois le droit de concéder à la politique classique et de se pencher sur le destin, déjà exceptionnel par sa fulgurance, de cet objet politique non identifiable (OPNI). Comme si les deux démarches relevaient de registres différents et que le citoyen et l'observateur, duo dont je raffole, trouvaient leur compte avec l'ordinaire de la politique et avec l'extraordinaire Macron.
J'ai d'abord par paresse appliqué une grille banale à l'analyse des avancées d'Emmanuel Macron parce qu'elles paraissaient s'inscrire dans une politique vieille comme le monde : celle qui prétend ne pas en faire et bouscule le jeu en façade, mais pour mieux récolter les fruits traditionnels du pouvoir et assouvir une ambition somme toute guère originale.
Mais, très vite, cette perception, cette réduction d'une forme d'inconnu à un connu rassurant et maîtrisable ont montré leurs limites. Depuis plusieurs mois, l'histoire qui se fait jour entre En Marche et son chef d'un côté, et de l'autre, la multitude qui vient l'applaudir révèle une relation qui a dépassé la tonalité collective du meeting pour aborder des rivages peu usités en démocratie.
Emmanuel Macron n'est pas un tribun politique et il s'en moque. Quand il s'époumone et crie à la fin d'un discours, ce n'est pas pour singer une puissance de parole qu'il n'a pas. Il sait qu'il ne dispose pas de cette aptitude et un Mélenchon, qui est un véritable orateur, ne terminerait jamais son intervention sur un mode aussi paroxystique, précisément parce qu'il n'en a pas besoin, exerçant tout au long l'art du verbe dans sa plénitude.
Il n'empêche qu'Emmanuel Macron - rassemblant autour de lui grâce à une empathie, une aura infiniment plus convaincantes qu'une expression orale qui manquerait de force, diffusant séduction, compassion et communion, se prêtant, avec une incarnation ostensible, de sa gestuelle à son air inspiré, au besoin qu'éprouve chacun de s'identifier à lui - ouvre ainsi des chemins adaptés à son tempérament et se garde bien de battre en brèche le consensuel généreux et évident qu'on attend de lui.
Car il a compris les faiblesses du politique et, de fait, pour l'instant, dans le clair-obscur, il privilégie l'obscur. Attendons de voir si, comme il s'y engage, au mois de février le clair d'un projet sera soumis à ses concitoyens.
Sans abuser des mots, Emmanuel Macron, en totale lucidité et avec une habileté sans pareille, entraîne son public - j'allais écrire ses ouailles - dans un monde qui n'est plus politique mais quasiment christique avec un processus qui n'est pas sans rappeler celui de Ségolène Royal. Avec toutefois une double différence capitale.
Macron est infiniment plus doué, plus structuré et plus subtil qu'elle et, surtout, il n'est pas combattu par des forces centrifuges qui viseraient à le marginaliser. Il est au contraire poussé par des vents favorables qui rapprochent de plus en plus de lui.
Cette volonté de négliger l'univoque sommaire du partisan au profit d'une équivoque imprégnée d'un halo étrange - comme si un gourou avait pris la place du Emmanuel Macron d'avant qui avait déjà des forces certes mais des faiblesses aussi qui ne le distinguaient pas forcément - a tout changé. Maintenant on suit une lumière, on fond pour une personnalité et les idées qui clivent, on les laisse à la porte ! On ne regarde plus le chemin mais celui qui marche.
Beaucoup qui étaient dégoûtés par la politique ou qu'elle laissait indifférents sont revenus dans ce giron atypique. A cause de cette singularité si remarquablement travaillée, Emmanuel Macron plonge la classe politique dans une angoissante perplexité. Comment saisir ce qui se trouve vraiment ailleurs, comment opposer au sacré républicain d'un mysticisme novateur le profane d'argumentations trop réelles et si peu élevées ?
Pour l'instant Emmanuel Macron entraîne à sa suite, avec une flûte brillamment magique, une cohorte dont une part se persuade qu'elle a avec lui le Messie dont la France a besoin et une autre, sans illusion, emplie de socialistes, qui le choisit parce qu'elle n'a plus rien à perdre. Sauf le socialisme démonétisé et déjà ridiculisé par le quinquennat de François Hollande.
Plus que quelques mois.
Emmanuel Macron demeurera-t-il un OPNI ou le fera-t-on retomber sur terre avec la vulgarité quotidienne de débats médiocres, avec l'obligation de quitter l'ange pour la bête ? Le futur, le nôtre et le sien, sera passionnant.
E. Macron cherche à se faire élire pour se servir ainsi que son conglomérat de banquiers et autres actionnaires, ceux-ci s'imaginant qu'avant eux il n'y avait pas d'entreprises en France.
Monsieur Fillon se serait servi de son épouse pour encaisser ainsi que de ses enfants. Il n'a donc plus besoin de se faire élire.
Rédigé par : calamity jane | 03 février 2017 à 14:25
@ Jean-Marc
C'est vrai que diriger une ville de 26 000 habitants à peu près correctement, ça vous pose pour diriger la France ! Briois ne semble pas un mauvais politique local, surtout par rapport au socialiste corrompu qui l'a précédé, ceci étant ses pratiques au conseil municipal, où il n'hésite pas à rameuter des militants FN pour huer l'opposition municipale, sont discutables et rappellent la méthode Balkany à Levallois-Perret.
Et puis Briois y restera-t-il longtemps, dans ce FN dont les militants préfèrent la ligne identitaire de Marion Maréchal-Le Pen à celle plus centriste de la tante ? Comme d'autres il a choisi ce parti parce qu'il lui donnait des possibilité d'ascension plus rapides que les grands partis verrouillés pour des décennies par leurs cadres. Lorsque le FN se divisera en deux, il partira et terminera sa carrière d'élu local.
Le FN n'a aucune capacité pour diriger ce pays. Il manque de cadres compétents, de relais dans la fonction publique, d'un corpus idéologique cohérent puisqu'il est divisé entre un FN du Sud raciste et libéral et un FN du Nord souverainiste mais beaucoup moins focalisé sur les questions identitaires et migratoires (un exemple à Hénin-Beaumont, justement: http://www.huffingtonpost.fr/octave-nitkowski/islam-front-national_b_6505278.html). Ce courant FN du Nord qui a attiré à lui le vote des classes populaires finira par se dissoudre dans la droite ou dans la gauche une fois que Marine Le Pen aura échoué à conquérir l'Elysée.
En matière d'exemplarité et de morale c'est encore pire, j'ai du mal à voir une formation plus affairiste et corrompue que ce parti, comme en témoignent les affaires du financement du parti et des emplois fictifs financés par le Parlement européen.
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 11:30
@ Patrice Charoulet | 23 janvier 2017 à 11:08
Votre pronostic paraît possible. Macron est en train de lancer et de réussir une OPA hostile à l'encontre du PS, avec en vue les législatives.
Mais ses adversaires politiques, s'ils sont intelligents, vont se charger de faire comprendre aux électeurs qu'il est de tous le plus mondialiste, qu'il trouve l'immigration de masse bénéfique, et que Madame Merkel est un modèle pour lui. Malgré sa popularité, les électeurs hésiteront peut-être à lui laisser les clefs de la maison. Ses adversaires vont aussi éplucher ses résultats au ministère de l'Economie sous Hollande, le CICE, la loi el Khomri (dont Valls aurait mieux fait de lui abandonner la paternité), le choc fiscal ; mieux vaut tard que jamais. Il ne va pas pouvoir rester dans le flou encore très longtemps, il sera obligé de se "dévoiler" comme disent ses porte-parole. Nous verrons.
Rédigé par : Lucile | 23 janvier 2017 à 20:53
@ vamonos | 23 janvier 2017 à 14:02
Là, je crains fort que le plumeau, le chiffon à poussières et le balai n'y suffisent pas. La gauche est bien incrustée, et la dernière trouvaille de Hamon fait fureur. Elle redonne des couleurs au PS, avec l'aide des media qui se sont pour la plupart jetés sur une idée tellement brillante et tellement à propos. Il paraît qu'Hamon payera le revenu universel avec les impôts. Quand les "nantis" seront à sec, il leur prendra leur patrimoine, et quand ils n'auront plus de patrimoine, peut-être s'apercevra-t-on enfin en France qu'il ne suffit pas de piquer les économies des gens pour assurer la prospérité du pays.
Rédigé par : Lucile | 23 janvier 2017 à 14:44
@Lucile
"Pour des "chiffons", la dame préfère la soie ou le coton. Pour les couvertures la laine. Pour un oreiller, le duvet. Et pour les draps, du lin."
Le chiffon à poussière ne figure pas dans cette liste non exhaustive, je l'ajoute avant qu'il ne tombe en désuétude.
Ce pays a besoin d'un bon coup de chiffon suivi d'un grand coup de balai pour envoyer les socialistes dans les oubliettes. Mélenchon et le vainqueur de la primaire de la gauche ne se désisteront pas pour Macron. C'est pour cela qu'ils seront absents au deuxième tour de l'élection présidentielle.
Rédigé par : vamonos | 23 janvier 2017 à 14:02
@ Tipaza
Carl Roque visiblement envie la position des femmes dans la société, l'estimant bien plus avantageuse que celle des hommes. Et voilà que vous mettez en avant la virilité des grands couturiers. Et tout ça à propos de Macron. Comme dirait Freud, mais que veulent les hommes ?
Rédigé par : Lucile | 23 janvier 2017 à 12:57
@ Robert Marchenoir | 23 janvier 2017 à 09:03
Pour des "chiffons", la dame préfère la soie ou le coton. Pour les couvertures la laine. Pour un oreiller, le duvet. Et pour les draps, du lin.
Rédigé par : Lucile | 23 janvier 2017 à 11:29
Vous aviez écrit sur M. Macron, voilà peu. Les résultats de la primaire de la gauche auront, je crois, des conséquences, notamment pour lui. M. Hamon, de la gauche la plus sectaire, élu à cette primaire, ouvre un boulevard à M. Macron.
Je redis, tout d'abord, que je voterai pour M. Fillon au premier tour de la présidentielle, et, s'il est encore là, au second tour.
Je risquerai, pourtant, ce pronostic :
Le Pen : 30
Macron : 24
Fillon : 22
Mélenchon : 10
Hamon : 8
Dupont-Aignan : 4
Lutte ouvrière : 2
Second tour :
Macron : 60
Le Pen : 40
Conserver ce pronostic et comparer aux résultats, le moment venu.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 janvier 2017 à 11:08
@ Robert Marchenoir | 23 janvier 2017 à 09:03
« Quand il s'agit de chiffons, toujours demander aux dames. »
Et pourtant tous les grands couturiers sont des hommes. Il est vrai qu’il s’agit de création et d’art.
Il y a bien Chanel, mais elle n’a fait que des tailleurs, on peut donc la classer parmi les hommes !
Lucile c’est juste une mise en bouche en ce début de semaine, ne vous fâchez pas !
Rédigé par : Tipaza | 23 janvier 2017 à 10:50
@Lucile | 22 janvier 2017 à 21:38
Exactement. Le Dacron. Quand il s'agit de chiffons, toujours demander aux dames.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 janvier 2017 à 09:03
Et le TEFLON avec lequel on habille les casseroles. Le fabricant conseille d'en changer tous les deux ans, pour une question de santé.
http://www.aubonsens.fr/content/10-les-dangers-du-teflon
Rédigé par : Lucile | 22 janvier 2017 à 23:40
Il y a aussi le nylon, Now You Lose Old Nippon, qui quand il s'enflammait, collait effroyablement à la peau.
Rédigé par : Aliocha | 22 janvier 2017 à 22:14
@ Robert Marchenoir | 21 janvier 2017 à 12:22
Il s'agit peut-être du DACRON, cette fibre polyester, qui garnit les couettes.
Rédigé par : Lucile | 22 janvier 2017 à 21:38
@Savonarole | 21 janvier 2017 à 16:09
Vous avez le Tergal, aussi. Le Tergal vous a-t-il jamais empêché d'apprécier Beethoven ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 janvier 2017 à 01:53
@ Robert Marchenoir de 12h22
""Macron", ça ressemble à un tissu synthétique des années 50 : extensible, inusable, moderne, facile à nettoyer et un peu ringard."
C'était le polyester ou le polyamide, je crois.
J'en ai des souvenirs épouvantables.
Au cinéma Le Champollion, rue des Ecoles à Paris, il m'était insupportable de voir jusqu'à la fin un film d'Ingmar Bergman, la salle puait des aisselles, et de plus c'était la mode des Clarks, bottines en cuir de chèvre, qui puaient également, je n'ai jamais pu savoir si Bergman était un génie ou non.
Rédigé par : Savonarole | 21 janvier 2017 à 16:09
@ Catherine JACOB
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Rédigé par : Wik ips | 21 janvier 2017 à 13:52
"Macron", ça ressemble à un tissu synthétique des années 50 : extensible, inusable, moderne, facile à nettoyer et un peu ringard.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 janvier 2017 à 12:22
"...l'extraordinaire Macron"
Sans rire ?
Rédigé par : Frank THOMAS | 21 janvier 2017 à 11:14
La popularité de M. Macron tient pour beaucoup dans le fait qu'il se ménage une certaine hauteur de vue et donc une stature présidentielle en en disant le moins possible, alors que ses adversaires, surtout ceux qui sont engagés dans la primaire, se sentent obligés de rentrer dans des détails programmatiques qui leur donnent l'allure de candidats au poste de Premier ministre et certainement pas à celui de président de la République.
Rédigé par : Tendance | 20 janvier 2017 à 21:43
@Noblejoué | 19 janvier 2017 à 19:35
« Est-ce que le bouddhisme a aidé à l'instauration de la démocratie au Japon et en Corée du Sud ? » Le Japon et la Corée ne sont pas la Birmanie (actuel Myanmar).
Comme on le sait, « le Gyokuon-hōsō (玉音放送, littéralement « Voix radiodiffusée du Joyau ») est l’allocution radiophonique que l’empereur du Japon Hirohito adressa à la population de l’archipel le 15 août 1945, lui annonçant que le pays acceptait les termes de la Déclaration de Potsdam mettant ainsi fin à la Guerre du Pacifique, et donc à la Seconde Guerre mondiale. » :
« Nous avons ordonné à Notre Gouvernement de faire savoir aux Gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine et de l'Union soviétique, que Notre Empire accepte les termes de leur Déclaration commune. »
« Les principes de la Constitution de l'État du Japon (日本国憲法, Nihon-koku kenpō) de 1947 sont la souveraineté populaire, la protection des droits fondamentaux et la paix perpétuelle.
Elle est entrée en vigueur le 3 mai 1947 et serait en partie inspirée par le travail de Douglas MacArthur alors commandant suprême des forces d'occupation alliées au Japon. Donc, a priori, le bouddhisme n’a rien à voir là-dedans.
Pour le surplus, je ne suis pas bouddhiste. Je ne suis toutefois pas sans savoir qu’il existe différentes sectes dont certaines sont moins pacifiques que d’autres. Vous trouverez une histoire du bouddhisme japonais résumée ICI ainsi que du bouddhisme coréen ICI.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 janvier 2017 à 09:29
@ Noblejoué | 19 janvier 2017 à 19:35
« Sinon comment avez-vous réussi à protéger les orchidées du chat ? »
Facile, comme elle ne sont pas à l’extérieur, excepté à l’ombre quelques semaines par an, de la même façon qu’en ce qui concerne cette bestiole :
, il n’y a pas accès :
. Ex.1
. Ex.2
.
.
.
Maintenant, il n’y a pas que le chat à aimer gratouiller :
Et puisqu’on est dans le messianisme avec EM, vu depuis un pont d’un bras de la Moselle hier :
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 janvier 2017 à 08:57
@Duval Uzan | 19 janvier 2017 à 23:22
« Et Shabtai Tsevi connaissez-vous l’issue ? »
« En septembre 1666, le messie turc se convertit à l'Islam. » C’est bien ce que vous vouliez me faire dire ? « il meurt isolé en 1676 dans l’actuel Montenegro. »
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 janvier 2017 à 08:21
@ Claude Luçon | 19 janvier 2017 à 11:40
« A Saumur on vous expliquera que les chars d'assaut sont la cavalerie moderne.
De l'ex-cavalerie légère il ne nous reste que le Cadre Noir, hélas c'est un peu celui qui encadrerait la France si Macron était le cavalier. »
Cela fait déjà longtemps que la France préfère utiliser la cavalerie légère plutôt que ses chars pour mener la guerre contre les puissances étrangères qui ne respectent pas les règles commerciales sur le plan international.
Bilan des courses nos plus beaux fleurons industriels sont rachetés par de grands groupes étrangers asiatiques ou du Moyen-Orient ou encore des hedge funds anglo-saxons (américains, canadiens et australiens).
Désormais il va falloir se résigner à sortir l’artillerie lourde. Emmanuel Macron j’attends son programme car pour l’instant il fait surtout de la com. Mais je pense que Manuel Valls lui a bien compris qu’il était temps d’arrêter de jouer les gentils dans ce monde de brutes. Reste à savoir s’il sera le candidat du PS. Les sondages semblent dire qu’il serait battu au second tour par Arnaud Montebourg ou pire par Benoît Hamon, celui qui veut remplacer la valeur Travail par la valeur Glandouille. Là pour le coup le PS est grillé pour vingt ans.
Quant à votre chouchou François Fillon, il semble qu'il ait de gros soucis avec les sarkozystes qui manœuvrent en coulisses en vue de lui faire le coup fomenté par Jacques Chirac envers VGE en 1981.
En politique il vaut mieux se méfier de ses amis que de ses ennemis.
Rédigé par : Achille | 20 janvier 2017 à 00:36
Cher PB,
" ..le fera t-on retomber sur terre avec la vulgarité quotidienne de débats médiocres"
Au moins, Emmanuel Macron tout comme Jean-Luc Mélenchon auront jusqu'ici évité les débats médiocres. La recette est trouvée : quelle démonstration de la complexité de la société française, de sa classe politique, de sa classe médiatique, quel concours d'exposition de suffisances et d'insuffisances. A suivre...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 19 janvier 2017 à 23:42
@ Michelle D-LEROY | 19 janvier 2017 à 11:25
"Nos médias raillent le libéralisme raisonnable de F.Fillon mais se gargarisent du libéralisme débridé d'E.Macron..."
Exact ! Avec son « ubérisation » visant nombre de secteurs de notre société, si cela n’est pas de l’ultralibéralisme ! A ce sujet il est étrangement silencieux sur la révolte actuelle des soi-disant travailleurs indépendants qui sont utilisés par Uber.
Rédigé par : Trekker | 19 janvier 2017 à 23:25
@ Claude Luçon et Catherine JACOB
Et Shabtai Tsevi connaissez-vous l’issue ?
Rédigé par : Duval Uzan | 19 janvier 2017 à 23:22
...comment opposer au sacré républicain d'un mysticisme novateur le profane d'argumentations trop réelles et si peu élevées ?
Sacré, sacré...
Il ne faudrait tout de même pas exagérer.
Rédigé par : Exilé | 19 janvier 2017 à 21:51
Là il exagère un peu, cela s'explique, il fait toutes les couvertures, il enchaîne les radios bref il est partout... Mais là non, il a pris la grosse tête, ce n'était vraiment pas si énorme, il nous la joue à la Gaston Deferre... la sardine qui avait bouché le port de Marseille.
Décidément dès que les sondages montent tout paraît trop petit pour un destin immense ?
Rédigé par : Giuseppe | 19 janvier 2017 à 21:05
@ Jabiru | 19 janvier 2017 à 13:18
« Des rumeurs font état que F.Hollande viserait le poste de Président du Conseil européen ! »
Et je pense qu’il a toutes ses chances en vertu du fameux principe de Peter. Quand un responsable montre qu’il n’est pas à la hauteur de la fonction qu’il occupe, on lui offre une promotion et on le nomme à une fonction honorifique dans laquelle il ne risque pas de nuire.
Rédigé par : Achille | 19 janvier 2017 à 20:14
@ Catherine JACOB
Lucile a écrit ceci de très intéressant :
"Je crois l'avoir déjà citée, mais j'aime beaucoup cette idée du bouddhisme, qui met l'accent sur les contre-pouvoirs que l'on se donne à soi-même quand on est en situation de pouvoir : celui qui est en position d'obéir doit le faire, mais celui dont le rôle est de commander doit le faire de telle sorte qu'il rende l'obéissance possible."
Est-ce que le bouddhisme a incliné à établir sinon des contre-pouvoirs, sinon l'idée de contre-pouvoir non seulement intérieurement mais dans l'Etat ? Sinon pourquoi ?
Est-ce que le bouddhisme a aidé à l'instauration de la démocratie au Japon et en Corée du Sud ? L'hindouisme a-t-il aidé ou freiné l'adoption de la démocratie en Inde ? Le développement du christianisme en Chine est-il une cause ou une conséquence ou est-il sans lien avec les mouvements démocratiques ?
Sinon, que sont les contre-pouvoirs qu'on se donne à soi-même dans le bouddhisme ? Est-ce tiré de l'hindouisme ou une innovation ? Et le taoïsme dans tout ça ?
Sinon comment avez-vous réussi à protéger les orchidées du chat ?
Rédigé par : Noblejoué | 19 janvier 2017 à 19:35
Macron en images :
« Attendons de voir si, comme il s'y engage, au mois de février le clair d'un projet sera soumis à ses concitoyens. »
Et si les gens suivaient même sans programme la puissance vociférante ? C’est ça qui serait intéressant. Personne ne pourrait contrer une absence de programme sinon par un programme beaucoup plus ennuyeux qu’une force de séduction.
« Sans abuser des mots, Emmanuel Macron, en totale lucidité et avec une habileté sans pareille, entraîne son public - j'allais écrire ses ouailles - dans un monde qui n'est plus politique mais quasiment christique »
Christique, je ne sais pas, mais un peu dans le genre de celles-ci :
- "Poppy goddess Déesse à offrande de coquelicot/pavot (Poppies were used in Greco-Roman myths as offerings to the dead – à prouver)" Crête, cca. 1400-1100 b.Chr ;
Rome - Catacombe de Priscilla - Orante - III siècle – femme conduisant le culte;
Urne hongroise Ödenburg
« Il n'est pas combattu par des forces centrifuges qui viseraient à le marginaliser. Il est au contraire poussé par des vents favorables qui rapprochent de plus en plus de lui. »
...ça commence par un vent favorable et ça finit possiblement en cyclone.
Dieu du vent japonais :
Raïjin (Dieu du vent orageux, typhon présumé à l'origine de la faillite de la tentative d'invasion mongole du Japon en 1274) ;
;
: Dieu du vent dans « Les cent contes en images ».
Dans Final fantasy 6 développé pour super Nintendo c’est aussi le nom d’une puissante invocation.
Du coup je m’imagine Macron en Super Mario
« Pour l'instant Emmanuel Macron entraîne à sa suite, avec une flûte brillamment magique »
On connaît la suite, ils entrent dans une grotte dont ils ne ressortent plus.
Interprétation : "Une interprétation psychanalytique peut y voir une fable dans laquelle les pulsions anales symbolisées par les rats sont dominées par la musique du joueur de flûte." On laissera cette interprétation à son auteur. On peut également y voir une sorte de retour au sein maternel. Ce qui est intéressant au-delà de cette idée cyclique, c'est l'assimilation des rats aux enfants et vice versa, sachant que c'est aussi le cas dans le zodiaque chinois où le rat (鼠), premier des signes et réputé pour sa qualité de persuasion, s'écrit avec le caractère pour 'enfant' (子 lu alors 'NÉ', a également pour sens 'TOKI': le temps). Bien qu'on entre dans l'année du coq, c'est un rat que j'ai trouvé hier à Metz boulevard de Guyenne où il avait dû remonter des égouts pour mourir dans le caniveau, le museau tout sanguinolent du fait du produit à dératiser, j'imagine. J'ai averti les services compétents.
Je vous fais grâce du cliché...
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 janvier 2017 à 18:22
@ Michel Deluré
La hausse de la TVA est certaine, en revanche les augmentations des salaires se feront attendre, à ma connaissance le programme du candidat Fillon ne prévoit pas d'augmenter le SMIC. Je vois donc venir le moment où les employeurs pourront améliorer leurs marges sur le dos des travailleurs, qui auront plus de mal à boucler les fins de mois, et ne bénéficieront même pas de l'amortisseur social des services publics puisque le candidat Fillon veut réduire le nombre de fonctionnaires.
Sur les fonctionnaires, je ne comprends pas trop pourquoi on se braque sur le nombre excessif des agents publics dans notre pays. Si Le Monde et le ministère de la Fonction publique disent vrai, la France compte 80 agents publics pour 1000 habitants, la médiane européenne étant de 61. L'Allemagne a 61 agents publics par mille habitants aussi. Certains pays comme la Finlande et le Danemark ont respectivement 144 et 128 agents publics pour 1000 habitants.
Je ne pense pas que ces deux derniers pays aient un niveau de développement économique et un niveau de vie inférieurs au nôtre. Et la différence avec l'Allemagne ne me paraît pas considérable.
Si on veut un système à l'américaine où seuls ceux qui ont des revenus confortables peuvent s'en sortir, autant le dire tout de suite. Je sais que je n'en veux pas personnellement et j'ai le sentiment que la majorité de la population reste attachée à la présence de filets de protection sociale dignes de ce nom.
Le programme de Fillon n'apportera que de l'injustice sociale et donc le chaos dans notre pays de rouspéteurs. Quant à relancer l'emploi par la croissance économique, c'est une chimère : l'ère de l'énergie bon marché sur lequel a reposé tout notre développement est révolue, et les enjeux écologiques que nous devrons affronter (que Fillon ignore superbement, bis repetita placent) au XXIe siècle doivent nous inciter d'urgence non plus à penser (c'est déjà fait depuis longtemps), mais à mettre en oeuvre un autre modèle de production et de consommation.
Ce n'est pas être malhonnête que de prétendre cela, c'est tout simplement être réaliste !
Rédigé par : Tomas | 19 janvier 2017 à 18:22
@Lucile
Plus de 50% des actifs payés par de l'argent public
N'est-ce point la cause principale du mal français ?
Comment dans ces conditions une énorme partie du corps électoral, prisonnière du monstre qui la nourrit, peut-elle faire preuve d'assez d'indépendance d'esprit pour contester un certain nombre d'options politiques délétères ?
Rédigé par : Exilé | 19 janvier 2017 à 16:51
@ Tomas 19/01 10:21
Je vous conseille tout de même de lire plus attentivement le programme de FF. Que vous ne soyez pas d'accord avec celui-ci, cela est une chose et se respecte, mais ayez l'honnêteté intellectuelle de ne pas induire en erreur ceux qui vous lisent en ne donnant qu'une vision très parcellaire de certaines des mesures de ce programme.
S'agissant par exemple de l'augmentation de la TVA que vous invoquez, vous omettez de préciser, sciemment ou non, qu'elle doit s'accompagner d'une baisse des charges des employeurs et être compensée par une augmentation du salaire net des salariés.
Alors, on peut certes contester une telle mesure, ne pas croire en son efficacité, mais ne présenter au lecteur que le côté repoussoir de celle-ci, à savoir une augmentation de la TVA qui ne pourrait avoir que pour conséquence la baisse du pouvoir d'achat de certaines catégories de personnes, et oublier l'aspect compensation n'est pas correct.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 janvier 2017 à 16:14
@ Michelle D-LEROY
"Nos médias raillent le libéralisme raisonnable de F.Fillon mais se gargarisent du libéralisme débridé d'E.Macron"
Oui, ou évitent d'y associer son nom pour ne pas le salir, alors qu'ils en affublent Fillon en abondance, ajoutant même "hyper" devant pour insister, mais toujours en passant, de façon anodine, juste pour ancrer l'idée, mais sans dire ce qu'ils entendent au juste par là. Dans un pays comme la France, où un actif sur cinq est fonctionnaire, un actif sur quatre employé par l'Etat, et un actif sur deux payé par l'État, "l'hyper-libéralisme" de Fillon prête à sourire. Cette campagne présidentielle fait, comme la précédente, la part belle aux magiciens de la parole et aux mystificateurs. Je la trouve morne, mais surréaliste.
"La part totale des emplois publics dans la population active s'élève à 25,7 %"
http://www.observatoiredesgaspillages.com/2014/10/part-des-fonctionnaires-dans-la-population-active/
Plus de 50% des actifs payés par de l'argent public :
Atlantico :
http://www.atlantico.fr/decryptage/plus-50-actifs-payes-argent-public-vrai-poids-etat-francais-jean-philippe-delsol-916481.
Slate :
html http://www.slate.fr/economie/80347/plus-moitie-population-active-francaise-vit-argent-public
Rédigé par : Lucile | 19 janvier 2017 à 15:44
@Claude Luçon
Il faut avoir un sérieux pet au casque pour se marier avec une femme de 24 ans de plus que soi, et on a d'autant moins besoin d'avoir un fêlé comme chef de l'Etat qu'on ne sait pas comment ça peut se traduire.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 janvier 2017 à 14:49
Des rumeurs font état que F.Hollande viserait le poste de Président du Conseil européen ! Il ne manque pas d'air celui qui a préféré ne pas se représenter pour un second mandat afin d'éviter de perdre la face dans son propre pays compte tenu de son minable quinquennat. Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Rédigé par : Jabiru | 19 janvier 2017 à 13:18
@ Achille | 19 janvier 2017 à 08:56
"C'est la cavalerie contre les chars d'assaut."
A Saumur on vous expliquera que les chars d'assaut sont la cavalerie moderne.
De l'ex-cavalerie légère il ne nous reste que le Cadre Noir, hélas c'est un peu celui qui encadrerait la France si Macron était le cavalier.
Rédigé par : Claude Luçon | 19 janvier 2017 à 11:40
@ Lucile
"Le plus bizarre, c'est que c'est Fillon qui récolte tous les sarcasmes sur son catholicisme !"
Idem pour le libéralisme. Nos médias raillent le libéralisme raisonnable de F.Fillon mais se gargarisent du libéralisme débridé d'E.Macron.
Il est le chouchou des médias, ces derniers voudraient faire croire qu'il est un OPNI alors qu'il est un homme de la gauche traditionnelle. N'est-il pas un ancien conseiller de François Hollande puis un de ses anciens ministres ?
Soyons réalistes, rien de nouveau avec cette coqueluche.
http://www.causeur.fr/macron-ps-peillon-valls-montebourg-42257.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=7b1f421c2a-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-7b1f421c2a-57323737
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 19 janvier 2017 à 11:25
@anne-marie marson
Excellente analyse. Mais que faire lorsque peu veulent lire les messages des politiques ?
De tout temps, les dictateurs choisissaient une cible pour tester la résistance des autres, justifiant ainsi des mesures d'abord toutes améliorantes et ensuite contraignantes sauf pour eux.
Rédigé par : calamity jane | 19 janvier 2017 à 11:21
@ Michelle D-LEROY
Si le programme de Macron est une pure escroquerie (avec le soutien du mercenaire de la politique Kouchner, homme sans foi ni loi dissimulant son ego maladif sous de nobles causes), celui de Fillon ne peut pas vraiment être qualifié de "raisonnable". L'augmentation de TVA de deux points qu'il propose va encore plomber le pouvoir d'achat des plus modestes, son programme migratoire destiné à attirer l'électeur frontiste est irréalisable (10 000 entrées par an, rien qu'avec les étudiants on en a plus !) et injuste (pas de prestations sociales pendant deux ans, belle conception de la justice, je suppose qu'on les exonérera aussi de cotisation tant qu'on y est), quant à son idée de démanteler la sécurité sociale elle est incompréhensible alors que les mutuelles ont des frais de gestions quatre fois supérieurs à ceux de la sécurité sociale, que le système est globalement à l'équilibre et que l'OMS persiste à le classer parmi les moins pires du monde. En clair, il veut faire des cadeaux aux mutualistes (Le Mans, c'est la ville des mutuelles et des assurances, non ?). Et puis l'absence totale d'écologie dans le programme surprend alors que le réchauffement climatique et la pénurie énergétique qui s'annoncent sont les principales menaces pesant sur l'humanité et donc sur notre pays.
Je veux encore espérer que ni l'un ni l'autre, et pas davantage Marine Le Pen bien sûr, n'accèdera à l'Elysée, ce ne serait pas une bonne chose pour notre pays.
Sinon, il y a un homme politique français de premier plan qui a rencontré Mohed Altrad (un "réfugié" syrien, tiens tiens !), il s'appelle François Hollande !
Bref.
Rédigé par : Tomas | 19 janvier 2017 à 10:21
@S Carioca | 18 janvier 2017 à 21:12
Pour le coup vous êtes un tantinet de mauvaise foi, mais je peux l'entendre.
Mélenchon respecte la partition et utilise le soufflet au bon moment.
FH et MV sont les pires musiciens, mauvais rythme et nuances mal placées.
Le premier est un bon musicien, on peut remplacer la valeur d'une note par un plus grand nombre sans changer la valeur initiale, et là JLM est très fort.
Rédigé par : Giuseppe | 19 janvier 2017 à 10:16
Il vaut mieux attendre avant de prendre avec E.Macron la claque que nous avons prise avec F.Hollande.
Je pense que les soutiens d'E.Macron sont les mêmes que ceux de F.Hollande, à savoir Bergé-Niel-Pigasse.
F.Hollande n'a été élu que pour faire voter le mariage pour tous, avec la répression féroce des opposants qui a suivi.
Je ne sais pas pour quoi E.Macron est programmé. Est-ce qu'il exercera aussi une répression violente si la tâche pour laquelle on l'a programmé ne correspond pas à ce que veulent un million de Français qui défileront dans la rue ?
Rédigé par : anne-marie marson | 19 janvier 2017 à 09:56
Pour l'instant Emmanuel Macron entraîne à sa suite, avec une flûte brillamment magique, une cohorte dont une part se persuade qu'elle a avec lui le Messie dont la France a besoin et une autre, sans illusion, emplie de socialistes, qui le choisit parce qu'elle n'a plus rien à perdre. Sauf le socialisme démonétisé et déjà ridiculisé par le quinquennat de François Hollande.
Je n'entends parler d'Emmanuel Macron que de très loin, d'après les quelques bribes d'information qui me parviennent et qui le présentent comme un homme intelligent, ambitieux, beau parleur, énergique - du moins dans sa gestion de carrière - et plutôt séducteur paraît-il. Bref, d'après les gens que j'ai pu côtoyer dans ma vie professionnelle, il me semble correspondre au portrait-robot de ces hommes de communication, habiles à naviguer sur la vague de l'apparence et du superficiel mais répugnant à affronter des réalités implacables ou simplement ennuyeuses.
Il semble être intelligent, mais le fait que son intelligence ne lui ait pas permis de déceler ce que l'idéologie socialiste pouvait contenir comme base viciée et qu'il continue de chevaucher cette vieille ganache pose tout de même problème.
Comment est-il possible de prétendre atteindre une destination en s'appuyant sur une carte fausse ?
Philippe Bilger aborde parfois le thème de l'intelligence, présentée comme la principale qualité attendue d'un homme politique.
Mais, pour prendre une comparaison, l'intelligence est l'équivalent de la puissance d'un ordinateur, capable de traiter rapidement un problème complexe.
Sauf que l'ordinateur le plus puissant au monde sur lequel tournerait un logiciel bogué délivrerait rapidement et avec un grand nombre de décimales un résultat de calcul archi-faux...
Rédigé par : Exilé | 19 janvier 2017 à 09:36
OPNI, ou PIPONI ?
Il y avait le Macron qui proposait de baisser les prélèvements de cent milliards quand il était ministre de celui qui les augmentait, et celui qui veut être élu.
Or, ce dernier, pour le moment, nous propose du social habillé d'un peu de modernisme et financé par une augmentation de la CSG, c'est-à-dire du socialisme d'abrutis alors que le vrai social se fait par l'enrichissement collectif, chefs d'entreprise en tête.
Par ailleurs, avec des origines sociales pure gauche revendiquée, et marié pur gauche branquignole revendiquée aussi, les socialistes vont inexorablement aller vers lui, et donc pour faire du socialisme, or, du socialisme, la France en meurt.
PS au sujet de Gattaz : comme très souvent, les représentants des entreprises de toutes branches trahissent ceux qu'ils représentent pour faire peuple.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 janvier 2017 à 09:33
Avec Theresa May qui n’a rien d’une mère Teresa - voir à ce sujet l’émission C dans l’air d’hier pour avoir une idée de ce qu’est en train de nous mitonner cette nouvelle dame de fer - et Donald Trump qui ignore superbement l’Union européenne, à commencer par la France et est bien décidé à pratiquer un protectionnisme sans état d’âme, le prochain président français va devoir trouver d’autres solutions que celles utilisées depuis ces deux dernières décennies pour faire face à la menace anglo-saxonne en cours.
Là l’expérience ne suffit pas vu que l’on a affaire à une situation, sinon nouvelle dans son concept, du moins sans équivoque dans la détermination pour parvenir à l’objectif fixé.
Emmanuel Macron connaît parfaitement les codes de ce type d’agression et bien que jeune, son parcours dans le monde de la finance lui a permis d’acquérir les outils pour y faire face sans doute plus sûrement que des vieux politicards qui n’ont jamais connu le monde du travail dans la vraie vie, vu que leur parcours politique a consisté à naviguer entre les mesures sociales et économiques au gré des circonstances.
Là les règles ont changé et la politique "traditionnelle" ne marche plus.
C'est la cavalerie contre les chars d'assaut.
Rédigé par : Achille | 19 janvier 2017 à 08:56
Si passé un premier temps, Emmanuel Macron a fait figure d'OPNI, c'est de moins en moins vrai.
Il se déclare ni de droite ni de gauche. Pourtant, conseillé par DSK en coulisse (cf. Paris Match de la semaine dernière), il écoute Jacques Attali, Alain Minc, Gérard Collomb, tous socialistes. Beaucoup d'anciens socialistes le rejoignent dont Bernard Kouchner et de jour en jour des députés PS. Parce que malgré ses discours libéraux, ses idées sociétales et sociales sont celles de la gauche. Ni plus ni moins.
Son éventuel atout c'est sa jeunesse et de ne pas être vu et revu.
Son programme, pour l'instant, on ne voit pas grand-chose de concret, sinon de vouloir tout casser et si on se réfère à sa loi fourre-tout, la pagaille qu'il a mise chez les taxis n'est pas si engageante. S'il sème la même pagaille dans toute les professions, cela laisse perplexe par avance.
J'en arrive même à me demander si derrière tout cela il n'y a pas un subterfuge de quelque stratège de la politique. En effet, plus les jours passent et plus nous constatons que la primaire à gauche devient terne et sans attrait. Si le vainqueur ne parvient pas au second tour, en poussant Emmanuel Macron avec son beau sourire dans l'arène politique, cela permettra aux socialistes d'accéder au second tour et même, qui sait, de rester au pouvoir. Et là Emmanuel Macron sera lui-même victime de sa naïveté.
Une belle façon de "blouser" les Français.
Mettons-nous à la place des électeurs, ils préféreront se tourner vers un jeune bien sous tous rapports qui leur promet de révolutionner l'économie en libéralisant parce que le monde doit être ouvert, parce que les nouvelles technologies doivent s'y prêter mais en promettant aussi de garder le système social existant et un certain progressisme sociétal. Tentant pour un jeune, non ?
Sauf que tout cela c'est une belle vision mais non chiffrée, non vraiment programmée et nous savons que les aléas sont nombreux et quotidiens et que le système social est à bout de souffle et que son programme attire beaucoup plus le microcosme médiatico-politique et les bobos que le peuple, méfiant.
Evidemment, comparé au programme de François Fillon, chiffré, prêt à être mis en place dès son accession au pouvoir, raisonnable, les belles paroles d'Emmanuel Macron paraissent un peu plus risquées.
François Fillon, libéral-conservateur. C'est-à-dire respectueux des savoir-faire, des traditions culturelles. C'est finalement tout l'inverse.
Les Français auront le choix entre deux modèles. Pour moi c'est tout choisi car j'aime savoir où je vais. Et après avoir râlé pendant cinq ans sur tous les plans mis à mal par nos socialistes modernistes mais naufrageurs, je souhaite de la rigueur et de la cohérence.
Il y a du suspense. Car élire le Président, c'est bien, mais il reste les législatives qui pourraient ne pas renforcer cette élection. Nous sommes habitués à une dynamique après la présidentielle. Là tout semble possible.
P.S. J'ai beaucoup aimé la comparaison avec le joueur de flûte (ce conte a aussi été repris par Prosper Mérimée) qui emmène les rats pour mieux les noyer. Ce nouveau joueur de pipeau essaie pour l'instant de noyer le poisson car un des sujets qui inquiète beaucoup les Français est bien celui de la sécurité et de l'immigration. Emmanuel Macron en parle très peu, certainement un non sujet pour ses conseillers.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 19 janvier 2017 à 00:18
A voir ou revoir, l'appréciation de Finkielkraut sur Macron dans l'émission Zemmour & Naulleau ce 18 janvier sur Paris Première.
Quelle vision !
Cordialement
Rédigé par : boureau | 18 janvier 2017 à 21:25
La description de Macron, "l'air inspiré", "en mode paroxystique" pour incarner ostensiblement une posture "quasiment christique", me paraît très juste. Je ne sais pas si c'est du théâtre ou s'il se prend vraiment pour le Messie. Peut-être un peu des deux, c'est ce qui rend le cocktail détonant. Cela aiguise la soif de miracle de la "multitude", et les journalistes se pâment.
Le plus bizarre, c'est que c'est Fillon qui récolte tous les sarcasmes sur son catholicisme !
Rédigé par : Lucile | 18 janvier 2017 à 21:14
"Un Mélenchon, qui est un véritable orateur, ne terminerait jamais son intervention sur un mode aussi paroxystique, précisément parce qu'il n'en a pas besoin, exerçant tout au long l'art du verbe dans sa plénitude."
M. Mélenchon c'est aussi, et même beaucoup, l'art du verbosisme (pardon pour le néologisme, verbosité est un peu faible). Verbositude ?
A peine moins agaçant que Mme Taubira, que l'on qualifie aussi d'éloquente quand son style pompier ridicule d'emphase ampoulée (moi aussi je peux hein) consiste essentiellement à affubler ses substantifs de trois ou quatre adjectifs synonymes. Ridicule ; et on s'émerveille devant une verborrhée narcissique.
Words, words, words.
JE retire "pompier". Je les aime les pompiers.
Rédigé par : S Carioca | 18 janvier 2017 à 21:12