Au moins deux candidats sur sept dont Vincent Peillon avec force, à la primaire de la gauche, ont souhaité l'instauration de la proportionnelle à la place du scrutin majoritaire (TF1).
Pourquoi ? Alors qu'à l'évidence, avec elle, l'atmosphère démocratique serait plus apaisée, plus équitable.
C'était, il est vrai, un engagement de François Hollande et on sait ce qu'il est advenu de beaucoup de ses promesses. Dès lors qu'il a pris conscience que le respect de sa parole de candidat entraînerait forcément et principalement une arrivée importante de députés FN à l'Assemblée nationale, il l'a trahie sans vergogne.
Un jour il faudra vraiment se décider. Le FN est-il, oui ou non, dans l'espace républicain et, n'étant pas interdit, a-t-il droit, et ses électeurs avec lui, à l'équité démocratique ?
On invoque, pour battre en brèche la proportionnelle, le fait que le scrutin majoritaire serait le seul qui permettrait de gouverner efficacement. Depuis 2012, à voir ce qu'est devenu l'Etat et son autorité, la vie parlementaire, sa médiocre qualité et, parfois, l'usage intempestif du 49-3, l'argument ne tient plus.
En réalité le scandale est qu'une part substantielle du peuple français n'est pas décemment représentée à l'Assemblée nationale. Deux députés FN, on se moque du monde alors que par ailleurs on ne cesse de vanter l'ampleur de la menace du FN que d'aucuns finissent par imaginer victorieux en 2017.
Je suis persuadé que la proportionnelle n'aurait que des effets bénéfiques sur notre univers civique.
Actuellement cette choquante sous-représentation parlementaire de certains courants suscite chez les uns un populisme de mauvais aloi à l'encontre d'une classe politique tournée en dérision, voire une fureur vulgaire, comme si l'immoralité de quelques-uns devait causer le naufrage et le mépris de tous, ce qui est injuste et absurde. Chez les autres, une indifférence à l'égard de la politique traditionnelle, génératrice d'une abstention qui s'amplifie.
Si la proportionnelle posait sur les humeurs, les choix, les préférences et la frustration du peuple une grille parlementaire acceptable, le soufre deviendrait banal, la provocation discussion, le sommaire complexe, l'outrance serait vite corrigée et dans les joutes parlementaires les députés FN, pour ne parler que d'eux, révéleraient, pour les pires, leur incompétence et, pour les meilleurs, une aptitude à l'écoute et à une digne confrontation qui les ferait sortir de l'autarcie arrogante que l'exclusion inspire, de l'aura victimaire et confortable d'un parti qui joue de son ostracisme.
La proportionnelle rendrait un bon service à la démocratie et peut-être pas au FN, paradoxalement.
En tout cas sur le bord du chemin, il n'y aurait plus tant de Français. Ils auraient aussi leurs députés et l'Assemblée nationale en serait grandie.
La proportionnelle doit devenir majoritaire.
"Je suis persuadé que la proportionnelle n'aurait que des effets bénéfiques sur notre univers civique."
Pas aussi sûr. Quand on voit où la multiplication des partis et les coalitions de circonstances ont mené le Brésil.
Peut-être à petite dose, mais la proportionnelle intégrale me semble dangereuse pour la stabilité gouvernementale.
Rédigé par : Alex paulista | 20 janvier 2017 à 22:29
@ Lucile
"Je crains de vous avoir répondu par des généralités théoriques."
Mais tout commence par là. C'est à partir d'une théorie qu'on a une idée de ce qu'on veut faire et qu'on mobilise le droit et la politique qui ne sont que les moyens de la fin qui est la préservation de la liberté.
Rédigé par : Noblejoué | 19 janvier 2017 à 16:30
@ Noblejoué | 18 janvier 2017 à 18:53
Je vais essayer de plancher un peu sur votre question. Je n'ai pas trop réfléchi au sujet des contre-pouvoirs, mais à première vue, je pense que tout pouvoir licite est une délégation, il est contractuel et il implique une notion de responsabilité. Cela le justifie, d'une part, et implique d'emblée la présence de limites et de freins. Premier problème : des litiges nombreux sont à envisager sur les question des limites.
D'autre part, le pouvoir, c'est toujours le pouvoir de..., c'est-à-dire qu'il n'existe pas sans objet. Pouvoir d'imposer, ou pouvoir d'empêcher. Ce qui là encore suppose une confrontation ou une négociation constantes. Toutes sortes de relations faussées peuvent surgir. Le pouvoir des uns peut rendre les autres passifs, donc à moitié complices des abus, quoique frustrés, ou bien installer une relation maître-esclave ambiguë et perverse (à ce sujet, je trouve le film de Losey "The Servant" extraordinaire).
Nous sommes concernés depuis l'enfance, parce que même dans nos pays de liberté, nous sommes soumis constamment au pouvoir des autres sur nous, qui fait partie des multiples contraintes et nécessités de la vie en groupe. En démocratie, c'est au pouvoir de la majorité que nous sommes censés être soumis. Pourtant Descartes disait déjà qu'un homme peut avoir raison contre toute une ville et Tocqueville a anticipé les effets pervers de la démocratie.
En ce qui concerne les contre-pouvoirs, en dehors des problèmes de fonctionnement, il peuvent être arbitraires ou tyranniques. Je pense par exemple aux lobbies, au pouvoir des media, au populisme, ou au poids de l'opinion.
Je crois l'avoir déjà citée, mais j'aime beaucoup cette idée du bouddhisme, qui met l'accent sur les contre-pouvoirs que l'on se donne à soi-même quand on est en situation de pouvoir : celui qui est en position d'obéir doit le faire, mais celui dont le rôle est de commander doit le faire de telle sorte qu'il rende l'obéissance possible. Le joug doit être facile, proposer de l'aisance, comme dit aussi l'Evangile.
Je crains de vous avoir répondu par des généralités théoriques. Je ne suis ni politicienne, ni juriste, et encore moins spécialiste en droit constitutionnel. Comme tout le monde, je pense que nous avons besoin avec nos gouvernements de contrats souples mais bien ficelés, et de juristes particulièrement attentifs en ce qui concerne leur exécution et leur mise à jour. Et comme les autres Français, j'appelle de mes vœux des politiciens sachant utiliser à bon escient le pouvoir que leur confère une élection, sans le renier, sans le sous-estimer, sans en abuser ; et cela pour le bien public !
Rédigé par : Lucile | 19 janvier 2017 à 14:12
@ Lucile
""Tout pouvoir tend à maximiser son pouvoir".
C'est plutôt le pouvoir absolu qui me paraît touché par cette maxime."
Je ne sais plus qui a écrit "le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument".
La tentation si on est religion, la volonté de puissance autrement, est là. A quoi bon les garde-fous sans fous ? Ce sont eux qui dissuadent, et c'est cette dissuasion qui tend à créer une tradition de modération.
J'avoue avoir écrit maximiser aussi par clin d'oeil à la maximalisation du profit.
Bien, il y a les Constitutions pour l'Etat mais je me demandais si on ne pouvait pas trouver autre chose. Et où les perfectionner ?
Et quid des abus des chefs d'entreprise sur les salariés ?
@ Tomas
"Le garde-fou de la finance et du capitalisme débridé ce sont les syndicats et les partis d'extrême gauche, qui sont trop faibles aujourd'hui"
Deux problèmes dans ces garde-fous : leur faiblesse comme contre-pouvoir, et le fait que trop me semblent capables, comme les communistes en leur temps, de soutenir des dictatures.
@ Tomas et Lucile
Vous êtes tous deux pour des contre-pouvoirs. C'est l'essentiel, vous pouvez sans doute vous accorder pour soutenir ceux qui existent et penser à en trouver d'autres.
Rédigé par : Noblejoué | 18 janvier 2017 à 18:53
@Tomas
Pas de stress ! Je voulais juste pointer la fameuse "égalité devant la loi"... Dans ce cas précis c'est l'inégalité.
Rédigé par : calamity jane | 18 janvier 2017 à 18:46
@ calamity jane
Vous n'avez pas entièrement tort, quand l'Etat est dirigé par une classe politique aux ordres du grand capital et des lobbies, en effet. Je ne crois pas avoir dit que la solution aux inégalités sociales résidait dans un Etat qui interviendrait dans toutes les sphères de la vie publique et de l'économie, d'ailleurs.
Ceci étant, les Etats immodestes sont globalement ceux où les inégalités sociales sont les moins criantes et l'on n'a pas encore trouvé mieux comme structure juridique sociale pour redistribuer de façon plus équitable les revenus.
Rédigé par : Tomas | 18 janvier 2017 à 18:00
@ Lucile
Et sur les vôtres il n'y a rien à manger. Vous êtes calée en philosophie et je m'incline, mais vous devriez lire quelques livres d'histoire et de géographie avant de vous lancer dans vos raisonnements par analogie, fumeux et inexacts, qui ne font que masquer votre absence d'arguments sérieux !
Pour la Hongrie je vous recommande "Histoire de la Hongrie" de Miklos Molnar, par exemple.
Rédigé par : Tomas | 18 janvier 2017 à 17:55
@ Tomas
Vos tartines sont indigestes.
Rédigé par : Lucile | 18 janvier 2017 à 15:50
@Tomas
..."tous les hommes politiques raisonnables s'accommodent d'un système dont tout porte à croire qu'il s'autodétruira bientôt sous le poids de ses contradictions"...
Ah ! c'est beau !
Exemple : pourriez-vous m'indiquer si les ministrelles et autres femmes ministres sont moins payées que leurs collègues masculins ?
Il fut une période, j'avais écrit : l'Etat le plus grand pourvoyeur d'inégalités... Et vous savez quoi : je maintiens.
A moins que vous ne me prouvassiez le contraire !
Rédigé par : calamity jane | 18 janvier 2017 à 15:07
@ Lucile
Nous ne sommes pas au Venezuela, mais en France et en Europe, il faut comparer ce qui est comparable ! Ce pays, pour son malheur, regorge de pétrole, et a toujours été gouverné par une classe d'oligarques corrompus qui ont opprimé un peuple peu éduqué, le tout avec la bénédiction du grand frère américain qui a toujours mené une politique impérialiste court-termiste dans son arrière-cour. Il n'est pas étonnant que le socialisme ait débouché sur une dictature populiste dont je ne voudrais pour rien au monde, je n'ai jamais été un thuriféraire d'Hugo Chavez et de ses sbires.
En France, je n'ai pas le sentiment que la gauche au pouvoir ait massivement appauvri la population. En revanche, depuis 1981, elle a supprimé la peine de mort, rajouté une cinquième semaine de congés payés, inventé le RMI et la CMU et institué les 35 heures. Et parmi les maigres choses dont on peut créditer le gouvernement sortant, on peut citer un effort accru en matière de lutte contre l'évasion fiscale et de justice fiscale tout court et un renforcement des moyens de l'éducation, le tout en stabilisant notre dette publique qui n'a peu ou prou pas augmenté depuis 2012.
La seule politique sociale de la droite consiste à créer des emplois, avec un succès pour le moins mitigé. Je comprends parfaitement les "parasites" qui se contentent du RSA plutôt que d'aller chercher un emploi sous-payé qui leur rapportera 200 euros de plus. Encore une fois : l'évasion fiscale c'est 60 milliards par an, la fraude aux prestations sociales même pas un milliard. Elle est même inférieure au montant des prestations qui ne sont pas perçues par ceux qui y ont droit, que ce soit par ignorance ou par volonté (ça existe, figurez-vous).
C'est bien joli de discuter par analogies mais je préfère m'appuyer autant que possible sur des chiffres ou des faits...
Rédigé par : Tomas | 18 janvier 2017 à 14:26
@ Tomas
"Mon propos n'est pas de parler du socialisme en Hongrie ou dans les autres pays de l'Est"
OK, OK. Si vous préférez, on peut évoquer le socialisme au Venezuela.
Rédigé par : Lucile | 18 janvier 2017 à 13:39
@ Lucile
Je ne connais pas très bien l'histoire de l'Autriche, mais je suis sûr d'une chose : la Hongrie n'était pas aussi développée que la Tchécoslovaquie avant 1945 (et même après). La Bohême austro-hongroise a connu la révolution industrielle dès les années 1860, et un habitant de Prague avait en 1938 le même niveau de vie qu'un Parisien. L'industrie tchécoslovaque a produit Skoda (métallurgie, armement, transport ferroviaire), Avia (aviation), Tatra (automobiles), et la Tchécoslovaquie a été le seul Etat d'Europe centrale à connaître une authentique démocratie parlementaire.
La Hongrie de la double monarchie était dominée par des propriétaires terriens et avait une économie essentiellement agricole, même si Budapest était une capitale moderne et que le pays a produit quelques réussites industrielles, comme les locomotives Ganz. Il n'empêche que le niveau de développement politique, économique et social du pays était inférieur à celui de la Tchécoslovaquie, et c'est toujours le cas aujourd'hui. La structure agraire de son économie et son régime politique européen étaient plus proches de celui de la Pologne.
Sous le communisme et après bien des vicissitudes culminant avec la sauvage répression de 1956 (50 000 morts), le régime de Janos Kadar relâcha à partir de la fin des années 50 la pression sur le peuple hongrois en inaugurant ce qu'on a appelé le "socialisme du goulash". Par rapport aux autres pays de l'Est, la Hongrie se singularisait par la présence d'un secteur privé embryonnaire (petits commerces), un approvisionnement correct (pour un pays communiste) en biens de consommation (le marché d'occasion des automobiles de Budapest était le plus grand du bloc socialiste), une présence plus discrète de la police politique et la possibilité de se rendre à l'Ouest tous les trois ans. Cela restait un régime liberticide, mais cette relative liberté était enviée par tous les pays voisins, que ce soit les Allemands de l'Est où on comptait 400 000 collaborateurs de la Stasi pour une population de 17 millions d'habitants, les Roumains soumis à partir de 1972 et la visite de Ceausescu en Corée du Nord à une variante balkanique du régime de Pyongyang, ou les Polonais qui subirent également de sévères pénuries dans les années 80.
Le problème est que cette prospérité hongroise avait un coût, qui fut financé grâce à l'endettement (inversement, la Roumanie avait en 1989 une dette extérieure proche de zéro, mais à quel prix). Résultat, les réformes libérales conduites après la libération du communisme ont abouti à une dégradation notable des services publics (qui s'est traduite, comme une URSS, par une diminution de l'espérance de vie). Les Hongrois ont vite été mécontents de cette situation et se sont réfugiés dans le populisme de Viktor Orban et un nationalisme agressif (dirigés contre les voisins slovaques et roumains, vu la présence d'importante minorités hongroises dans ces pays, et la France, éternellement accusée d'avoir dépecé le pays lors du traité de Trianon). Aujourd'hui, la Hongrie a un PIB par habitants de 14 000 euros par mois, c'est-à-dire au niveau de celui de la Russie, et puis inférieur à celui de la République tchèque (19 000 euros) et une dette extérieure de 80 % du PIB, très nettement
supérieure à celle de ses voisins slovaque et tchèque qui sont eux sous la barrière des 60 % fixée par l'Union européenne.
J'ai eu la possibilité de voir une journée la RDA avant la chute du mur, ça m'a vacciné contre le socialisme réel autant que votre séjour en Hongrie. Et j'ai aussi vu les miradors du rideau de fer (en Allemagne), pas besoin de me raconter vos voyages pour m'expliquer la situation de ces pays. Ceci étant, cela ne veut pas dire que le socialisme ne fonctionne pas quand il est appliqué à la bonne dose : je me répète mais nous lui devons tous nos acquis sociaux ou peu s'en faut. Si ça ne vous dérange pas de travailler 6 jours par semaine et 50 semaines par an et de payer rubis sur l'ongle vos soins médicaux, moi oui. De même que ce n'est pas parce qu'on vote à droite qu'on cautionne les régime de Franco, de Pinochet ou de Salazar, ce n'est pas parce que je vote à gauche que je cautionne les dictatures communistes du passé et du présent.
@ hameau dans les nuages
Ce n'est pas bien compliqué, je vous donne juste un exemple : le libertarien américain Jeff Bezos, patron d'Amazon et 19e fortune mondiale, gagne son argent en exploitant des travailleurs sous-payés qui parcourent en moyenne 20 km par jour dans ses entrepôts. Il suffit de boycotter Amazon, ce que je fais personnellement, et sa fortune s'évaporera comme neige au soleil. Et tout à l'avenant, il n'est pas dur aujourd'hui de connaître toutes les dérives auxquelles se livrent les multinationales de chez nous et d'ailleurs.
Je sais bien que les ouvriers désespérés votent pour le FN, je persiste à ne pas comprendre pourquoi car je n'ai jamais entendu de responsable de ce parti remettre en cause les fondamentaux de notre modèle économique ou proposer de taxer les grandes fortunes. Je suis certain que s'ils arrivent au pouvoir, ils taperont sur les immigrés en faisant alliance avec le grand capital, comme l'avait fait Hitler dans les années 30. La classe ouvrière déchantera vite et le communisme vivra une seconde vie, pour notre grand malheur sans doute, je ne serais pas rassuré d'avoir un Mélenchon à la tête du pays vu sa façon autoritaire de s'exprimer et de diriger.
En revanche, j'ai du mal à comprendre comment quelqu'un comme vous qu'on devine instruit et intelligent accepte sans rechigner sa maigre retraite tout en défendant le grand capital prédateur. Comme le disait le patron de la General Motors (qui n'était je pense pas communiste) dans les années 60, une entreprise dont le patron touche plus de vingt fois le salaire le plus bas est une entreprise mal gérée. On a atteint aujourd'hui des niveaux de rémunération indécents, la financiarisation de l'économie a atteint des sommets auquel succèdera un précipice, j'observe que les seuls à critiquer cet état de fait sont MM. Mélenchon et Besancenot. C'est bien ça qui me gêne d'ailleurs : tous les hommes politiques raisonnables s'accommodent d'un système dont tout porte à croire qu'il s'écroulera bientôt sous le poids de ses contradictions. Mais évidemment, il est plus simple de taper sur des immigrés qui reçoivent quinze euros par jour...
@ Noblejoué
Vous avez raison, tout pouvoir tend par nature à devenir absolu s'il n'y a pas de garde-fou. Le garde-fou de la finance et du capitalisme débridé ce sont les syndicats et les partis d'extrême gauche, qui sont trop faibles aujourd'hui. Je m'accommoderais très bien d'un gouvernement de droite avec une opposition communiste à 25 % et un taux de syndicalisation à la CGT de 50%, il serait obligé de transiger. Ce n'est pas ce qui nous attend : si Fillon est élu il aura un boulevard pour se livrer à la casse sociale qu'il programme tout en satisfaisant les intérêts de ses amis, les mutualistes en premier lieu.
Rédigé par : Tomas | 18 janvier 2017 à 13:24
@Lucile s'adressant à Tomas
"Faux, archi-faux. La Hongrie était au niveau de l'Autriche et la Tchécoslovaquie était elle aussi un pays industriellement développé quand l'URSS les a satellisées. Elle les a pillées année après année. Dire qu'on n'y vivait "pas si mal" est un scandale."
Exactement. J'ai passé quelques jours à Budapest en 1972 et un mois en Roumanie et j'ai ainsi pu mesurer l'état de misère des populations asservies par le régime soviétique.
N'oublions pas le 23 octobre 1956, jour de l'insurrection contre les communistes !!
Rédigé par : caroff | 18 janvier 2017 à 10:18
@ Noblejoué | 17 janvier 2017 à 23:42
"Tout pouvoir tend à maximiser son pouvoir".
C'est plutôt le pouvoir absolu qui me paraît touché par cette maxime. Tous les pouvoirs ne se ressemblent pas, justement. La plupart sont encadrés, et la plupart des détenteurs de pouvoirs se soumettent à la loi, qui est par nature une limitation à la toute-puissance des individus. il existe des Constitutions pour encadrer l'exercice du pouvoir, et, comme vous le dites, des contre-pouvoirs.
Rédigé par : Lucile | 18 janvier 2017 à 10:09
@ Tomas | 17 janvier 2017 à 20:56
Mon Dieu ! Mon Dieu ! On dirait du Besancenot ou du Arlette Laguillier...
Et vous allez faire comment avec vos petits bras musclés pour lutter contre les messieurs en haut-de-forme et gros cigare ?
Ceux que vous dénoncez n'ont pas de patrie, comme ceux que vous voulez accueillir, et vous de jouer au milieu à l'idiot utile. Les premiers ont besoin des seconds et vous de jouer au demi-sel et au rabatteur...
Réveille-toi Camarade ! Les travailleurs prolétaires rejoignent le FN ! Camarade !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 janvier 2017 à 00:06
@ Tomas
"La Hongrie....Ce pays, qui était de toutes façons en retard de développement par rapport à l'Europe occidentale..."
Faux, archi-faux. La Hongrie était au niveau de l'Autriche et la Tchécoslovaquie était elle aussi un pays industriellement développé quand l'URSS les a satellisées. Elle les a pillées année après année. Dire qu'on y vivait "pas si mal" est un scandale. Vous faites semblant d'être outré par la moindre injustice ici, mais pour ces gens-là, selon vous le régime soviétique était vivable. Vous ne savez pas de quoi vous parlez, vous ne savez rien des humiliations, des peurs, des privations, des injustices et des dangers auxquels ces gens ont été soumis. Ou alors, quel mépris pour eux ! Vous arborez une empathie et une générosité de façade, et vous tenez des discours mécaniques qui ne persuadent personne. À quoi jouez-vous ?
Rédigé par : Lucile | 18 janvier 2017 à 00:01
@Lucile
@Tomas
Il me semble que vous pourriez vous accorder sur ceci : tout pouvoir tend à maximiser son pouvoir.
Ainsi donc, le patron sur le salarié, l'Etat sur le citoyen. Dans ces conditions, les contre-pouvoirs face à l'un et à l'autre permettent de limiter les dégâts.
Avez-vous des idées pour cela ?
Rédigé par : Noblejoué | 17 janvier 2017 à 23:42
@ Lucile
Mon propos n'est pas de parler du socialisme en Hongrie ou dans les autres pays de l'Est. Ce pays, qui était de toutes façons en retard de développement par rapport à l'Europe occidentale, s'est vu imposer par la Russie un capitalisme d'Etat niant les libertés fondamentales et faisant peu de cas de l'individu. De ce que j'en sais d'ailleurs, on y vivait pas si mal que ça sous le communisme, et on n'y vit pas tellement mieux aujourd'hui. L'ouvrier de l'Espagne franquiste ou du Portugal de Salazar allait-il au travail en sifflotant le matin ? J'ai comme un doute là-dessus.
En France, en Allemagne, en Angleterre, aux Etats-Unis même, ce sont les mouvements politiques et syndicaux d'inspiration socialiste qui ont permis directement ou indirectement les conquêtes sociales dont nous bénéficions aujourd'hui, auxquelles même le plus enragé des libéraux ne serait pas près à renoncer. Ce ne sont pas les partis de droite qui nous ont offert les week-ends, les congés payés et la sécurité sociale, c'est la pression de la classe ouvrière et des syndicats qui la représentaient. C'est un fait.
Et ce seront encore eux qui rappelleront à M. Fillon, s'il devait être élu, qu'on n'enlève pas des acquis sociaux au peuple impunément. Qu'il conduise son imbécile projet de réforme de sécurité sociale et qu'il revienne sur les 35 heures, et vous aurez le pays à l'arrêt. Je me ferai d'ailleurs un plaisir d'y contribuer, j'économise déjà en prévision des grèves à venir !
S'il faut faire des sacrifices au nom de l'intérêt général, ce que je veux bien admettre au vu de la situation préoccupante de nos finances publiques, que tout le monde en fasse. Avant de faire travailler quatre heures de plus des travailleurs payés 1200 euros par mois, qu'on fasse les poches de ceux qui les ont pleines !
Ce n'est qu'une simple question de justice sociale, aucune idéologie là-dedans.
@ hameau dans les nuages
Non, je ne vois pas le problème en effet. La France a les moyens d'accueillir tous les réfugiés qui arrivent sur son sol. Si vous pensez que c'est eux et non pas la goinfrerie des patrons du CAC 40 la cause de nos problèmes, libre à vous, je vous laisse courageusement admirer Mme Bettencourt, MM. Pinault, Arnault et consorts et taper sur les pauvres malheureux qui viennent chez nous poussés par la guerre et la misère que nous avons nous-mêmes provoquées pour une bonne part.
Rédigé par : Tomas | 17 janvier 2017 à 20:56
@ Tomas
"Qu'ils soient au pouvoir ou pas".
Vous faites bien d'ajouter cette restriction. Je dirais même que quand les socialistes sont au pouvoir, ils dépensent tellement et ils dégoûtent tellement les gens de gagner leur vie qu'ils n'ont plus rien à redistribuer, au contraire. Ça ne les empêche pas d'essayer, ils empruntent, tant pis, les enfants payeront pour nous. Socialistes au pouvoir = paupérisation, mais pour tout le monde, l'honneur est sauf. C'est comme l'école, tous des ânes quand les élèves en sortent, mais à égalité, et surtout pas d'écoles privées qui enseigneraient mieux, y'a pas d'raison.
Je me souviens un samedi matin très tôt à Budapest, je voyais les hordes d'ouvriers qui partaient travailler, et ce n'est pas en sifflotant (je crois me rappeler que quand Mitterrand avait été élu président de la République, un ponte du PS annonçait que dorénavant, en pays socialiste, les ouvriers partiraient au travail en sifflotant !!). Bizarre, pas de semaine anglaise dans ce paradis hongrois du socialisme, où le régime était pourtant beaucoup plus soft que partout ailleurs derrière le rideau de fer. Certains essayaient quand même de se tirer de là, on se demande bien pourquoi, surtout qu'à la frontière, en haut des miradors, il y avait des types armés de mitraillettes pour les empêcher de faire une telle erreur. Pas la peine de me dire que j'exagère, je l'ai vu de mes propres yeux.
Rédigé par : Lucile | 17 janvier 2017 à 15:37
@ Tomas
La folie totale, l'incompétence voire l'automutilation.
http://www.lejdd.fr/Societe/Immigration-les-refugies-Merkel-arrivent-a-Paris-839779
Bon c'est vrai que vous ne voyez pas le problème.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 janvier 2017 à 12:37
@ Lucile
Cent ans de socialisme ?
Nous devons aux socialistes les conquêtes sociales suivantes :
- les week-ends ;
- la sécurité sociale ;
- les congés payés ;
- la retraite.
Qu'ils soient au pouvoir ou pas : Bismarck a institué les assurances sociales pour couper l'herbe sous le pied ses socialistes dont il avait compris la menace qu'il faisait peser pour l'Empire allemand, Léon Blum, qu'il soit cent fois remercié, a créé les congés payés. A chaque fois, le patronat a dit que l'économie n'y survivrait pas, à ma connaissance il est toujours.
Vous êtes contre ces conquêtes sociales ? Vous êtes contre le droit au repos hebdomadaire ou annuel ? Vous êtes contre le principe de solidarité devant les maladies, comme l'éditorialiste libéral Jean-Marc Sylvestre dans les années 90 ? Son infarctus qu'il n'aurait jamais eu les moyens de soigner lui-même l'a fait changer d'avis. Vous êtes contre la retraite ? Cela ne vous choque pas que des octogénaires doivent distribuer des prospectus pour joindre les deux bouts, par exemple ?
Moi si.
Et je ne crois plus aux boniments des représentants du patronat qui prétendent créer un million d'emplois si on allège leurs taxes et n'en font rien ensuite. Il va falloir qu'ils alignent, sans quoi le prolétariat finira bien par redécouvrir la lutte des classes.
Rédigé par : Tomas | 16 janvier 2017 à 19:16
@ Tomas
"...c'est le patron qui se goinfre, les 0,1 % qu'il faudra bien un jour contraindre à partager"
Et puis ? Une fois que vous aurez contraint "ceux qui se goinfrent" à partager davantage, les pauvres seront toujours aussi pauvres. Si c'est ça votre programme !
Cent ans ou presque de socialisme, toujours les mêmes solutions, avec les mêmes résultats (voir partout où les socialistes sont aux commandes, pas la peine de faire un long développement).
Rédigé par : Lucile | 16 janvier 2017 à 17:25
@ Jean le Cauchois
Mon inculture ne va pas jusqu'à ignorer l'existence de Kim Kardashian, ou de Meryl Streep ou de Brad Pitt.
Mais je ne connais pas leurs visages : si ces braves gens sonnaient à ma porte je serais absolument incapable de les reconnaître !
@ hameau dans les nuages
En quoi est-il impossible de contraindre le 0,1 % des habitants de la planète qui gagnent autant que la moitié de sa population à partager une partie de leurs biens mal acquis ? Je ne comprendrai jamais cet argument consistant à dire que taxer les riches revient à faire plus de pauvres.
Rédigé par : Tomas | 16 janvier 2017 à 13:42
@Catherine JACOB
Avez-vous eu réponse à votre question ?
Le voisin : à voir votre mine réjouie vous êtes encore allée braconner ?!
Moi : comment avez-vous deviné ? En effet, j'y fus dans la vallée de l'Arve polluée par un type qui accusait une chienne de la rage et faillit l'y noyer !...
Le voisin : qui se sent morveux se mouche ?
Moi : même les russophiles ?
Rédigé par : calamity jane | 16 janvier 2017 à 09:49
@ genau | 14 janvier 2017 à 19:58
Bravo pour votre changement d'avis.
Vos commentaires avec nombre de mots nouveaux (pour moi) m'auraient aussi beaucoup manqué.
Rédigé par : fugace | 16 janvier 2017 à 00:29
@ Tomas
"L'ennemi n'est pas l'immigré pauvre, c'est le patron qui se goinfre, les 0,1 % qu'il faudra bien un jour contraindre à partager"
Vous vous rendez compte de ce que vous dites là ? Vous vous donnez comme à votre habitude la mission impossible de rendre gorge aux 0,1 % d'apatrides pour partager avec les pauvres qui seront d'autant plus pauvres car plus nombreux puisque que vous souhaitez qu'il en arrive d'autres.
Vous n'arrivez pas à comprendre que les 0,1% ont exactement le même but ? Que les plus pauvres se déchirent entre eux dans une cour des miracles ?
Doux Jésus !
Quelle salade !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 janvier 2017 à 23:59
@Catherine JACOB
Tous mes remerciements pour m'avoir appris l'existence de la Vénus de Hohle Fels (une statuette incomplète d'environ 6 centimètres de hauteur, datant d'environ 30 000 ans, dont on a retrouvé six fragments constitutifs sous des couches d'ossements de chevaux, de rennes, il y a à peine huit ans...) et mes félicitations pour avoir appris à Tomas l'existence de Kim Kardashian (une callipyge complète d'environ 175 centimètres de hauteur, datant d'environ trente ans, dont on a retrouvé une partie des parures il y a à peine huit jours...) A l'université de Tubingen, comme dans la police parisienne, des chercheurs qui trouvent... on en trouve. Merci pour ce dimanche d'enrichissement personnel non politique, en toute transparence.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 15 janvier 2017 à 23:26
@ Catherine JACOB
Très bien, 4, 5% de catholiques qui vont à la messe du dimanche. Si d'autres chiffres attestant de la baisse de la pratique religieuse chez les catholiques de notre pays les voici :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/01/24/qui-sont-les-catholiques-de-france_4354161_3224.html
Je ne sais pas d'où vous sortez vos 40 millions de pratiquants réguliers en Russie, où le taux de fréquentation de la baisse du dimanche et de façon générale le rapport à la religion est similaire à ce qu'on trouve chez nous, même un certain retour du spirituel après la fin du communisme et la traditionnelle instrumentalisation de l'Eglise par l'Etat qu'on trouve dans tous les pays orthodoxes, tradition byzantine oblige, pourraient laisser penser le contraire.
N'en concluez pas que je suis contre l'Eglise et contre les catholique, le baptisé (et ancien pratiquant régulier) que je suis a beau s'être éloigné des autels, il n'en est pas moins resté catholique, je n'ai guère le choix de toutes façons, étant comme tout le monde le produit de plusieurs milliers d'années d'histoire qui dépassent de très loin ma modeste personne. Je pense toujours que le message central de la religion chrétienne (le pardon) est d'actualité de nos jours, c'est bien pour ça que je suis navré de voir des croyants s'opposer à l'accueil de réfugiés qui ont tout perdu ou de migrants poussés chez nous par la misère.
Rédigé par : Tomas | 15 janvier 2017 à 23:21
@Tomas | 15 janvier 2017 à 18:15
« 4% des Français vont à la messe »
Ne confondons pas. La pratique religieuse mesurée par l’IFOP selon le critère de la messe dominicale à laquelle la pratique religieuse ne se résume cependant pas, indique qu’« en 1952, 27 % des catholiques se rendaient à la messe et qu’en 2010 il n’étaient plus que 4,5 % ». Par conséquent, 4% des Français n’est pas égal à 4,5% des catholiques.
« En 1952 ils étaient 81 % des Français à se déclarer catholiques, en 1978 : 76 % et en 2010 : 64 %. Par ailleurs, parmi les Français se déclarant catholiques, 57 % ne vont pas à la messe. Reste donc 43 % de pratiquants réguliers. » C’est mathématique. De même, le pourcentage des Français à se déclarer catholiques est nécessairement fonction du pourcentage de l’immigration non catholique laquelle inclue également des chrétiens non catholiques.
Ceci étant, le nombre des catholiques dans le monde est passé de 1 115 millions de 2005 à 1 254 000 000 (lire 1 milliard et 254 millions de catholiques) en 2013, soit un accroissement de 139 millions de baptisés catholiques et une proportion des catholiques dans le monde passant de 17,3 % à 17,7 %. »
Enfin, les catholiques ne sont pas les seuls chrétiens de France. Il y a les différents cultes de l’église réformée, les orthodoxes de différentes obédiences, grecque, russe, bulgare, ukrainienne. Il existe en France 240 paroisses orthodoxes.
Le nombre d’orthodoxes pratiquants est en Russie proche de 40 millions.
Mais mon développement ne s’intéressait pas à la situation de la pratique religieuse en France et dans le monde, dont les chiffres diffèrent selon les critères d’investigation, mais à une problématique de la communication qui fait qu’elle (la pratique) suscite plus ou moins d’intérêt selon qu’elle (la communication) est peu ou prou existante et bien ou mal conduite, ainsi qu’à l’écho que rencontrent par ailleurs des messages comme «Papaoutai = Papa où t’es » sur une musique d’une pauvreté cependant affligeante mais qui est d’une précieuse indication sur ce qui touche le plus grand nombre. Par ex. avec la famille Kardashian, nouvelle famille Adams de la télé réalité, la famille et la place qui trouvent ses membres, en particulier Kim, son fessier et ses bijoux.
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 janvier 2017 à 21:45
@Catherine JACOB
La réponse est entre vos crochets, la dame, avec moi en tout cas, est fort prévisible.
A part ces broutilles insignifiantes, bravo pour votre réponse à Tomas.
Rédigé par : Aliocha | 15 janvier 2017 à 21:19
@ Exilé
Je ne vois pas du racisme partout mais chez vous en permanence en effet. Le sujet a l'air de vous obséder au-delà du raisonnable.
Je ne sais pas ce que c'est que la "génération Mitterrand", j'ai grandi pendant les années 80 en effet, et à l'époque il n'y avait pas moins de racisme qu'aujourd'hui, mais les gens savaient encore se tenir.
Rédigé par : Tomas | 15 janvier 2017 à 20:52
@Tomas
Votre racisme vous égare (...)
Vous voyez du « racisme » partout.
Manifestement, vous êtes quelqu'un de la « génération Mitterrand », celle qui a eu le malheur d'avoir été formatée depuis l'enfance afin de ne voir le monde qu'à travers ce prisme.
Rédigé par : Exilé | 15 janvier 2017 à 18:57
@ hameau dans les nuages
Commençons par le tableau ci-dessous :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/2020942?sommaire=2106113&geo=FRANCE-1
Il en ressort que nous avions en 2013 en gros trois millions d'immigrés en provenance d'Afrique (du Nord et subsaharienne) et de Turquie, contre deux millions venus d'Europe (UE et hors UE).
De quoi sérieusement relativiser vos craintes d'"invasion musulmane", en effet :
- tous les Africains ne sont pas musulmans ;
- les populations venues des pays musulmans ne forment pas un tout homogène, puisqu'elle proviennent de différents pays, et n'ont donc pas forcément vocation à se réunir sous la bannière de l'islam pour imposer la charia dans notre beau pays ;
- moins nombreuses, les populations européennes forment tout de même un bloc non négligeable, sans parler de ceux venus d'ailleurs (des Chinois dans leur grande majorité, je suppose).
Les musulmans de France ne restent pas entre eux, à l'exception d'une petite minorité : au travail, dans la rue, à l'école, ils doivent se mélanger avec les autres et abandonner volens nolens un certain nombre d'habitudes de leur pays d'origine, comme tout immigré qui se respecte. Et puis de ce que j'ai pu en constater, le musulman n'est pas un être assoiffé de sang arrivant dans notre pays avec l'idée bien arrêtée de convertir les kouffars à la parole du prophète, ce n'est pas parce que Valeur actuelles, l'immonde Dreuz Info ou François Desouche font leurs grands titres de chaque fait divers où un imbécile crie "Vive Daech" dans l'espace public qu'il faut généraliser : ces médias ont un programme, Valeurs actuelles veut nous ramener à l'époque de la monarchie où le bon peuple travaillait 60 heures par semaine sous la férule vigilante du patron et du curé, Dreuz est un torchon sioniste écrit par des Français qui se détestent eux-mêmes et François Desouche l'organe des racistes frustrés.
Comme les autres avant eux (qui ne furent pas épargnés par les brimades), les immigrés venus des pays musulmans se fondront dans le creuset républicain, même si en notre époque de mondialisation et de doutes existentiels c'est plus difficile, c'est un mouvement inéluctable. On parle d'eux comme les Italiens ou les Juifs des années 30, à ma connaissance ce n'est plus un souci pour personne, même s'il reste quelques vieux antisémites patentés sur Radio Courtoisie et ailleurs.
Le raciste et le xénophobe est avant tout quelqu'un qui ne s'aime pas et qui doute de lui-même. Faut-il que ce doute de soi soit allé loin pour qu'aujourd'hui on en vienne à qualifier la situation de notre pays de gravissime à cause de quelques voyous de banlieue qui ne sont que le produit de l'exclusion à laquelle ont été soumis leurs parents. L'ennemi n'est pas l'immigré pauvre, c'est le patron qui se goinfre, les 0,1 % qu'il faudra bien un jour contraindre à partager. Heureusement certains en ont conscience et ont déjà mis en garde leurs collègues :
http://www.politico.com/magazine/story/2014/06/the-pitchforks-are-coming-for-us-plutocrats-108014
@ Catherine JACOB
J'ai un peu de mal à vous suivre là. La déchristianisation de la France est un fait, 4% des Français vont à la messe alors qu'il n'y a pas cent ans on se faisait gourmander par le curé si on avait le front de préférer dormir le dimanche matin plutôt que d'aller s'ennuyer sur les bancs de l'église.
Il se peut que cela soit provisoire d'ailleurs, je n'ai jamais dit que c'était définitif, avec le vieillissement de notre population et les angoisses existentielles qui l'accompagneront nécessairement, on verra sans doute les églises se remplir, ainsi qu'avec l'arrivée de populations immigrées plus pratiquantes que nous ne le sommes.
Je n'ai rien à titre personnel contre le repos dominical et même la fermeture des magasins obligatoire le dimanche, même si en ces temps de difficultés économiques c'est un débat compliqué.
Et je ne vois pas ce que Kim Kardashian dont je ne connais même pas l'apparence vient faire là !
Rédigé par : Tomas | 15 janvier 2017 à 18:15
@Aliocha | 15 janvier 2017 à 16:06
"Ahlala, ma chère Jeanne,[..]J’écris ma réponse à vos commentaires avant même que vous ne les envoyiez."
Vous êtes mandaté pour espionner son ordinateur ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 janvier 2017 à 16:47
Ahlala, ma chère Jeanne, que vous êtes prévisible ! J’écris ma réponse à vos commentaires avant même que vous ne les envoyiez.
J’avais gentiment répondu à vos demandes sur ma biographie, alors que je répugne à toute publicité personnelle et malgré vos filandreuses insinuations sur la supposée souffrance de mon fils au vu de mon idéologie chrétienne. En retour, vous aviez triomphé car persuadée d’avoir, plaisir d’oisive, percé le mystère de mon pseudo, triomphe de courte durée car fallacieux sur toute la ligne.
Aussi je n’ai pu résister, réciproque fautive à vos méchancetés, à faire référence à cet épisode en réponse au doux Charoulet, ce qui a réchauffé vos tendances atrabilaires.
J’en suis contrit et, par pénitence autant que volonté d’apaisement, je vous livre en lien l’extrême virtuosité de Daniil Trifonov qui n’empêche en rien la limpide clarté du discours de Chopin, que vous semblez apprécier :
https://www.youtube.com/watch?v=gLZ4WJiDldU
Que Dieu vous garde et vous bénisse.
Rédigé par : Aliocha | 15 janvier 2017 à 16:06
Ali hocha la tête et demanda où et quand Patrice Charoulet aurait mêlé une yankee à la discussion...
Message reçu 5/5 pour éviter de lire vos posts. Mais alors pourquoi me mêlez-vous à vos excentricités en réponse à Monsieur Patrice Charoulet ?
(Note : Des pseudos "Aliocha" il en pleut sur le Net ! même qu'ils ont tous le même style d'écriture. Tous et toutes ont compris qu'il ne s'agissait pas de l'Aliocha qui sévit chez Philippe Bilger.
Excusez-moi, dans une heure je reçois un Cardinal, parce que figurez-vous, ils voudraient me nommer dans certaines cathédrales pour les prêches ! Moi, l'apostate, la renégate... Ca vous en bouche un ou deux ? oreilles ?)
Rédigé par : calamity jane | 15 janvier 2017 à 14:56
Vous m'amusez Achille (un pseudo - aux coups de pied feutrés - célébré comme gentil par sbriglia, ce dernier non moins critique prudent que vous et tenant plus que tout à préserver son anonymat et sa réputation).
Dites-moi alors pourquoi des contributeurs de ce blog, dûment identifiés comme moi, vous font autant fantasmer au point d'imaginer leur physique et leur profession, de façon totalement caricaturale, outrée, voire à l'opposé de ce qu'ils sont réellement, histoire de les pousser dans leurs retranchements et les faire réagir en vous livrant le fin mot de l'histoire.
Du côté de Longwy on s'ennuierait tellement ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 15 janvier 2017 à 14:17
Pourquoi pas un peu de proportionnelle, si vous nous garantissez que c'est de nature à écarter les facéties du genre nommer une rue Brexit à Beaucaire. Cela fait un peu froid dans le dos de confier des responsabilités à ceux qui utiliseraient leur mandat pour simplement faire de la provocation, de la futilité.
Rédigé par : jack | 15 janvier 2017 à 13:19
@Tomas | 14 janvier 2017 à 23:40
« Ce n'est qu'au moment de la déchristianisation de la France que les intégristes sont devenus visibles, finalement. »
Cessez de dire / répéter n’importe quoi.
L’Eglise a eu un problème de communication à partir du moment où a été imposée de force à l’école par des ayatollahs laïcards qui ont « bouffé du curé » par principe idéologique, sans, ailleurs qu’en Alsace-Moselle, respecter le droit du contradictoire (par ex. la possibilité de faire état des statistiques de la Justice en matière de pédophilie par personne revêtue d’une autorité, pour dire qu’elle concerne en priorité, c’est-à-dire à 98%, l’entourage proche hors Eglise), une fausse idée de la laïcité et un manque de lecture attentive de la loi de 1905, et que se sont déversées dans l’espace audiovisuel, seul espace qui compte pour des gens qui ne lisent plus en général, n’ont plus d’orthographe, communiquent par SMS en style télégraphique phonétique, se photographient eux-mêmes devant les monuments davantage que les monuments eux-mêmes etc., des tombereaux de publicité rendant plus attractifs que le respect d’autrui, des femmes et des plus faibles en particulier, la collection des Boxers Serge Blanco ou les vêtements United Colors of Benetton dont le logo singe plus ou moins en vert, le ruban rouge du Sida.
Avec les jeux vidéo, le super héros c’est tout un chacun.
ont trouvé plus de résonance que « Notre père qui êtes aux Cieux » qui lui ne bat pas sa femme, vu que seul le diable en a une qu’il bat en même temps qu’il marie sa fille lorsqu'il pleut alors que le soleil brille dans le ciel.
Avec Stars Wars, « Je suis ton père » et ses représentations détournées
Or, dans l’espace public qui n’est plus ponctué par des coutumes tel le repos dominical qui suivait la messe dominicale et permettait aux gens de se retrouver dans un autre contexte que celui de la semaine, la communication est devenue incontournable.
Voyez l’expert en la matière qui n’a rien d’autre à proposer à l’adoration du public qu’une paire de fesses, j’ai nommé la moderne Vénus callipyge Kimberly Kardashian West, dite Kim Kardashian, héroïne de L'Incroyable Famille Kardashian (Keeping up with the Kardashians) et personnalité de téléréalité la mieux payée en 2015 avec des gains totaux dépassant les 53 millions de dollars et qui donc dépassent de 20 millions de dollars la très critiquée, au moment des élections, fortune d’Hillary Clinton.
La femme à la bague de 4 millions de dollars fait partie de la liste des 100 personnes les plus influentes dans le monde en 2015 d'après Time Magazine tandis que Vogue l'a décrite comme un « phénomène de la culture pop ».
Coincée entre l’antique Vénus de Hohle Fels sculptée dans l’ivoire d’une défense de mammouth laineux
et le récent port du voile intégral
, quel avenir en effet pour la figure christique offrant une possibilité de transfert de la douleur dans l’ultime sacrifice, qui fut détournée par Valérie Bègue
et remise au goût du jour des supplices concrets par le terrorisme islamique
, et sa morale actuelle, notamment celle du Secours catholique, ou encore son espérance actuelle que portent en particulier les JMJ nées à l’instigation de Jean-Paul II sur le thème de la rédemption ?
Toutefois, cette « déchristianisation » n’est pas un phénomène nouveau en tant qu’elle participe à la relation de l’homme à l’autre rive de la mort dans un face-face plurimillénaire entre théisme et athéisme.
« Dans le theos de Platon, il est permis de dire que les dieux disparaissent (même si Platon (Athènes -428/-427 à -348/-347 av. J.-C.) lui-même peut les nommer au pluriel à quelques lignes du theos singulier). C’est-à-dire que le paradigme de l’univers donné, ordonné et animé - cela qu’on va nommer un mythologie pour y substituer une physiologie et une cosmologie- a cessé de fonctionner, et que ses représentations et ses histoires fondatrices ne sont plus reconnues comme modelage plastique du monde mais seulement comme fictions.
Les dieux s’en vont dans leurs mythes.
Mais si ces fictions ne se font proprement valoir que par leurs figures, leurs caractères et leurs scénarios, c’est-à-dire la troupe spectaculaire des personnages divins nantis de leurs propriétés, généalogiques, avatars, fureurs et désirs, alors il est aussi permis de dire que letheos unique, privé de figures et de nom, représente en réalité une invention et même l’invention du « dieu » en général. Il n’y a pas le « dieu », ni « le divin », ni peut-être même « les dieux » : il n’y a pas d’abord cela ou bien il n’y a pas exactement cela aussi longtemps qu’il y a le peuple ou bien l’espèce des figures immortelles. Il y a les partenaires immortels des mortels, et non la distance ontologique - c’est moi qui souligne - que le mot de « dieu » va désormais mesurer. Nous devons considérer que l’invention de l’« athéisme » est contemporaine et corrélative de l’invention du « théisme ». Les deux termes en effet ont leur unité dans le paradigme principiel. Jamais un dieu – se nommât-il Ouranos, Isis ou Baal – n’a eu ni position ni nature de principe.
Les dieux agissaient, parlaient ou observaient depuis l’autre rive de la mort : ils ne faisaient pas passer les mortels sur cette rive ou bien s’ils le faisaient ce n’était pas sans maintenir en même temps béant et menaçant le fleuve qui coulait entre les rives comme il avait coulé, par exemple, entre Diane et Actéon et comme il continuerait de couler entre les hommes et leurs ombres mortes.
Le principe au contraire - ou bien les principes, mais le singulier ici est nécessaire et exigible par principe - n’a d’autre fonction que de jeter un pont entre les rives. Telle est la fonction logique qui se substitue à la fonction mythique : la double position d’une altérité radicale (dieu et homme ne sont plus ensemble dans le monde) et d’une relation du même à l’autre (l’homme est appelé vers le dieu). » - Jean-Luc NANCY, Athéisme et monothéisme, un texte qui commence par cette citation du philosophe allemand Schelling - 1775/18854, né à Leonberg, la ville de Kepler certes mais où dans le tunnel du même nom les nazis ont contraint les déportés à travailler à la fabrication des chasseurs Messerschmitt pour la Luftwaffe:
«Le monothéisme est un athéisme » et se poursuit par cette constatation primordiale :
« Non seulement l’athéisme est une invention spécifique de l’Occident, mais encore doit-il être considéré comme l’élément dans lequel l’Occident s’est proprement inventé. ». Ce texte publié en 2006 aux éditions Kimé, est le premier des textes du colloque international Heidegger – le danger et la promesse qui s’est tenu en décembre 2004 à Strasbourg dans le cadre des activités du Parlement des philosophes. Et l’Islam, entre autres, est un monothéisme. Je vous laisse en tirer les conclusions. Or donc l’important à l’heure actuelle, ce n’est pas, au sens platonicien, le theos en cause, mais la morale et les cultures que sa représentation et/ou sa non représentation véhiculent.
Ex. iconographique de cette relation du même à l’autre :
: Chapelle Sixtine, plafond de Michel-Ange, panneau central des neuf panneaux au centre de la voûte sur le thème de la création, Adam et Eve et Moïse.
Pour en revenir à votre « déchristianisation », sachez que l’Eglise catholique apprend elle aussi à communiquer et à Metz (118 634 habitants), sur le modèle sociologique et administratif du millefeuille de la communauté de communes, s’est tout récemment formée à Metz Rive Gauche, la communauté de paroisses des ponts dont le tout nouveau site dépasse déjà les 36 600 visiteurs soit un peu plus du tiers de la population messine et le dépliant, très bien fait, distribué dans les boîtes aux lettres, même fermées...!, est sponsorisé par SwissLife, les opticiens à petit prix, une auto-école et une agence de publicité.
Rédigé par : Catherine JACOB | 15 janvier 2017 à 11:55
@Ange LERUAS | 15 janvier 2017 à 10:00
"Si nos biens et nos services sont "notre richesse réelle" la valeurs de ces biens et services sont "notre richesse imaginaire" qui n’existe que si la richesse réelle existe, alors, en partageant notre richesse imaginaire nous pouvons pratiquer l’ESSENTIEL, le partage de notre richesse réelle en biens et service. Entre tous.
L'argent n'est pas roi mais un écuyer."
Le principe de l'échange de services est valable mais dans des sociétés fermées où tout le monde se connaît, où il suffisait de toper dans la main pour signifier son accord. La confiance était la monnaie. Celui qui trahissait cette confiance se retrouvait au ban s'il n'avait pas une excuse valable pour ne pas avoir rempli son contrat. Localement il se crée ainsi des monnaies de remplacement comme celle dite du "Sel" (Système d'échange local). Mais malgré tout il a bien fallu donner à ces échanges une équivalence, une valeur qu'ils ont appelé UNITE.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_d'%C3%A9change_local
Et je ne vous dis pas les problèmes soulevés lorsque l'Unité est l'heure... entre celui qui abat le travail et celui qui regarde les petits oiseaux.
Oui je sais l'Homme Nouveau sera totalement désintéressé et uni dans une grande farandole planétaire. C'est le nouveau catéchisme que les progressistes veulent nous vendre.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 janvier 2017 à 11:45
calamity
n calamité f , désastre m
Avez-vous avancé dans vos enquêtes ? En parlant d'oignon, ça me démange de vous rafraichir la mémoire, et de vous rappeler un principe bien chrétien : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent. Qu'y puis-je si vous vous excitez sur mes propos, que je vous avais, à moult reprises, conseillé de ne plus lire ?
Rédigé par : Aliocha | 15 janvier 2017 à 11:27
@ Exilé
Et bien sûr Tomas se trompe dans les chiffres, sciemment je pense, et y mêle le racisme ce qui est totalement hors propos :
http://www.valeursactuelles.com/la-verite-des-chiffres-49573
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 janvier 2017 à 10:30
@Aliocha
De quel désastre voulez-vous parler ?
Vous ne pouvez pas répondre sans me mêler à votre éternelle in-fraternité ?
Si j'ai bonne mémoire, d'autres que moi vous avaient déjà posé la question...
Sinon, vous n'avez pas le monopole de la religion et encore moins des textes bibliques... Pour la bonne marche de cet espace : occupez-vous de vos oignons !
Rédigé par : calamity jane | 15 janvier 2017 à 10:12
@ Robert Marchenoir | 14 janvier 2017 à 19:21
Excusez mon manque de maîtrise de la langue fort heureusement corrigée, dans ce blog, par Mme Bilger.
Je voulais dire UN accessoire utile.
Karl Marx disait que la valeur donnée aux choses (matérialisée par de la monnaie) était l’accessoire qui permettait d’échanger deux productions.
A cela il ajoutait une mise en garde, la monnaie cache la réalité qu’elle a avec la production et la vitesse de circulation voulant dire circulation de la monnaie et en parallèle, en sens inverse de la production.
C’est un accessoire très utile à cette circulation des biens et des services mais accessoire dans le sens que sans biens et sans services il est inutile.
Si nos biens et nos services sont "notre richesse réelle" la valeurs de ces biens et services sont "notre richesse imaginaire" qui n’existe que si la richesse réelle existe, alors, en partageant notre richesse imaginaire nous pouvons pratiquer l’ESSENTIEL, le partage de notre richesse réelle en biens et service. Entre tous.
L'argent n'est pas roi mais un écuyer.
Rédigé par : Ange LERUAS | 15 janvier 2017 à 10:00
@genau
Alléluia, Dieu le voudra, l'eau claire et glacée du style saura effacer les miasmes orgueilleux des affres de la nuit, et la violence s'effritera aux assauts acides de la vérité.
Rédigé par : Aliocha | 15 janvier 2017 à 08:49
@ Mary Preud'homme | 13 janvier 2017 à 23:01
« A ceux qui nous ramènent le général de Gaulle à toutes les sauces et n'ont rien compris à l'homme et au fin politicien qui savait opportunément changer son fusil d'épaule quand le destin de la France était en jeu..."
Ce n’est pas parce qu’on ne partage pas vos idées que l’on n'a rien compris. On n’est pas d’accord avec vous tout simplement.
Alors arrêtez de jouer la maîtresse d’école acariâtre en train de rabrouer en permanence les élèves qui ne suivent pas votre cours. C'est tout simplement parce qu'ils s’ennuient à vous écouter.
Je vous imagine avec un chignon fait à la hâte, de grosses lunettes et une jupe austère qui descend jusqu’aux chevilles. Bref pas de quoi passionner vos élèves.
Rédigé par : Achille | 15 janvier 2017 à 08:09
@ Exilé
"N'appartenant pas à la gent des mickeys, je me suis rendu compte depuis longtemps que nous en étions au stade de l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque et même à Knokke-le-Zoute"
Votre racisme vous égare et vous dites vraiment n'importe quoi. Les musulmans en France sont au maximum huit millions, et même chez les moins de vingt ans ils sont largement minoritaires. Vous et votre descendance serez morts depuis longtemps le jour où ils deviendraient majoritaires en suivant cette tendance fort lente. Même en Seine-Saint-Denis ils ne sont que... 49%.
Sans compter que le nombre de non-pratiquants a plutôt tendance à augmenter, en parallèle avec le nombre d'intégristes, ce qui n'est qu'un paradoxe apparent : ce n'est qu'au moment de la déchristianisation de la France que les intégristes sont devenus visibles, finalement.
Détendez-vous un peu, nous vivons dans le plus beau pays du monde :
https://www.vice.com/fr/article/france-meilleur-pays-du-monde-133
Rédigé par : Tomas | 14 janvier 2017 à 23:40
"La proportionnelle rendrait un bon service à la démocratie et peut-être pas au FN, paradoxalement."
"C'est un peu court jeune homme..."
Que M. Bilger ait besoin de rappeler à la bien-pensance médiatique qui le lit qu'il est bien anti-FN pour ne pas être ostracisé et donc mis au placard médiatique, pourquoi pas, mais la moindre des choses est d'argumenter.
En quoi la proportionnelle serait plus un problème pour le FN que pour les autres partis ?
A ce qu'il me semble, aux dernières élections régionales, les villes FN ont voté en majorité pour le FN et bien plus que les villes de gauche ou des ripoublicains ne l'ont fait pour eux, ce qui montre que les électeurs FN sont généralement plus satisfaits de leurs élus que les autres partis.
Donc, a priori, les faits donnent tort à M. Bilger.
Vous inquiétez pas M. Bilger, MLP ne gagnera pas en 2017... mais en 2022.
Rédigé par : Wil | 14 janvier 2017 à 21:16
@ Patrice Charoulet
Non, non, ce n'est pas moi, bien que notre sainte sœur du désastre, alias calamity jane, m'en soupçonna fort.
Je pourrais changer de pseudo, mais le troisième des frères Karamazov est un personnage qui m'a marqué au point que me parer de son surnom est trop plaisant et signifiant pour moi.
Bien à vous...
Rédigé par : Aliocha | 14 janvier 2017 à 21:13
Analyse des défauts des systèmes en vigueur pour l'élection présidentielle et les pistes d'amélioration possible :
https://www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc
Rédigé par : Raphael | 14 janvier 2017 à 20:45