Quand on rencontre les gens qu'on n'aime pas et qu'on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant.
Quand on rencontre les fils de pères dont on ne raffole pas, généralement on est pris d'une sorte de retenue à l'égard de ces derniers.
Quand on lit un entretien hors du commun avec une personnalité médiatique qui ne vous faisait guère d'effet, on éprouve un étrange sentiment fait d'une très heureuse surprise et d'une réflexion assez angoissante sur l'apparence et la profondeur, la vérité et le mensonge, l'information et ses limites, ses préjugés.
C'est ce que j'ai ressenti face aux réponses de David Pujadas, surnommé La Puje dans son milieu professionnel et par ses amis. Ce n'est pas la première fois que Society se surpasse dans cet exercice mais si les deux questionneurs en l'occurrence ont du talent, leur interlocuteur est étonnant de naturel, de spontanéité et, il me semble, de sincérité.
Je laisse de côté, ce qui n'est pas mince, l'empathie qu'il dégage et le caractère débridé, touchant ou ridicule de certaines de ses confidences personnelles ou professionnelles. Il n'occulte aucun des incidents dont il a été le témoin ou qu'il a subis et j'avoue que rien de ce qu'il profère n'est indifférent.
Ce qui me trouble le plus est sa réflexion sur les médias, leur importance, leur influence et ce qui les gouverne. Présentateur du journal de France 2 depuis des années, il n'était évidemment pas le plus mal placé pour cette perception. Quand il déclare (en riant), "j'adorerais être quelqu'un d'influent", il a souligné auparavant ce qui pourrait apparaître pour un paradoxe mais qui est pertinent. "Que les complotistes se rassurent : le vrai maître d'un média de masse, ce ne sont pas les politiques ni les industriels, mais l'opinion".
Il élucide bien cette tension qui, la plupart du temps, distancie l'univers médiatique du sentiment populaire mais, à force, au fil des erreurs, incite cependant le premier à se plier à la loi du second. Comme si les médias tentaient d'asséner un certain nombre de préjugés au sens propre - sur Donald Trump, sur le FN ou la Syrie notamment - et se résolvaient tout de même, contrits, à revenir au réel.
Par ailleurs je suis comblé d'aise quand il n'hésite pas à reconnaître que "plus sérieusement j'ai plus de doutes que de certitudes. Je n'ai pas l'esprit de système mais de contradiction. Quand tout le monde est de gauche, ça me saoule de l'être aussi. Et si je dîne avec des gens de droite, je me sens de gauche". Et il termine en beauté : "J'adore changer d'avis ou penser contre moi-même".
Cette vertu est si fondamentale que son absence me rend parfois presque douloureuse la consultation au quotidien de tel ou tel excellent site où quatre ou cinq essayistes qui se battent en duel ressassent à peu près toujours les mêmes choses, que la tonalité soit décliniste ou, ailleurs, enthousiasmée par le monde à venir qui sera forcément à l'extrême gauche, voire révolutionnaire.
Prenons par exemple Pascal Bruckner : si on met à part la qualité de l'expression, le fond, la substance ne bouleversent plus parce que d'une certaine manière, l'essayiste nous a donné depuis longtemps son mode d'emploi, sa grille et qu'il s'y tient. Il n'est pas le seul et ses traces sont suivies par des analystes de tous bords qui ne trouvent rien de mieux à nous proposer que le pressentiment de ce que nous lirons ou l'accablement face à ce que nous aurons lu. Le piège suprême est de feindre du neuf quand un vieux fond, intéressant une fois mais lassant à la longue, est sans cesse recyclé.
Dès l'instant où plus aucune pensée n'est vraiment, richement imprévisible, où on est condamné à subir une vision dont la seule ambition est de se constituer contre vents et marées comme artificiellement homogène, absurdement cohérente, on n'est plus dans la liberté ni dans le pluralisme. Toujours les mêmes qui à gauche comme à droite se répètent sans l'ombre d'une fissure par où passerait le risque du contraire.
Sans doute cette monotonie, ces plages fidèles à elles-mêmes de conservatisme ou de progressisme sont-elles la cause primordiale du déclin des intellectuels si on veut bien définir ceux-ci comme des inventeurs, des explorateurs dans le domaine de la pensée et de son rapport avec le réel. Ces dispositions faisant d'eux alors, au-delà des idéologies et malgré les convictions de chacun, des lumières incontestables et respectées. Ils pensent, parlent et écrivent pour tous parce que leur puissance d'esprit et d'élaboration est telle qu'elle les dépasse et atteint même ceux à qui elle n'était pas destinée.
Je tire tout cela de l'affirmation de David Pujadas et je suis frappé de constater comme dans le monde professionnel la pratique de ce dernier est très éloignée de la curiosité et de la fraîcheur d'esprit de La Puje.
Comme si enfermé, de son propre aveu, dans le système médiatique, seuls les lois, les principes et les contraintes imposés par ce dernier avaient cours et que la subjectivité du journaliste, aussi pleine de bonne volonté qu'elle soit, ne pesait pas lourd face à l'implacable logique d'un processus qui a des hiérarchies et que la distinction de l'essentiel et de l'accessoire ne gouverne plus, ou trop peu.
Bien sûr je préfère La Puje mais je ne désespère pas. D'abord je vais regarder et écouter autrement David Pujadas et, peut-être, qui sait ?, un jour, La Puje et lui ne feront plus qu'un.
@ Tipaza
Imaginons que le beauf de droite dispose d'un outil qui renvoie le nom d'un candidat à la présidentielle de 2017 d'une façon totalement aléatoire :
1) S'il l'utilise une fois au milieu de la primaire de droite, une fois juste avant la fin de la primaire de droite, et une fois peu après la primaire de droite, avec comme résultats : Juppé, Fillon, Macron, peut-on dire que ses différentes opinions sont chacune l'aboutissement d'une pensée déclenchée par une réflexion ?
2) S'il a une pensée politique qui lui permet de réfléchir sur les programmes des différents candidats à la primaire et ainsi de décider que son candidat sera Fillon, pensez-vous qu'il soit bien avisé d'utiliser cet outil pour rendre son opinion aux mêmes moments que précédemment ?
Rédigé par : Garry Gaspary | 07 janvier 2017 à 09:07
@Catherine JACOB | 06 janvier 2017 à 16:12
Merci ma chère d'avoir répondu (en bonne logique et vérité) à Franck Boizard concernant le Japon qui n'est guère ma spécialité.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 janvier 2017 à 17:54
@Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 10:21
"Vous devriez vous intéresser au Japon : il est presque impossible d'y être naturalisé et j'ai bien l'impression que le pays ne s'en porte que mieux.
Je crois savoir que l'une des conditions était d'avoir résidé sept ans consécutifs au Japon, mais elle s'est assouplie à cinq ans. Il vous faut de plus être âgé de vingt ans au moins. De même, vous ne devez pas être affecté de troubles mentaux et votre casier judiciaire doit être vierge. Une fois entamée, la procédure peut durer un an et être émaillée de diverses inspections, par ex. du domicile etc.
Sinon les enfants nés au Japon d'une mère japonaise et d'un père étranger ne sont pas japonais de droit, en revanche nés au Japon d'un père japonais et d'une mère étrangère, ils le sont. Du moins si rien n'a changé.
Enfin, un père français ne peut pas déclarer un enfant né au Japon d'une mère française s'il n'en est pas légalement le mari !
De plus le Japon n’admet pas la binationalité. Un(e) Japonais(e) ayant épousé un(e) Français(e) et vivant en France qui souhaite adopter la nationalité française devra abandonner la nationalité japonaise. Et inversement. Un(e) Français(e) ayant épousé un(e) Japonais(e) et vivant au Japon qui souhaite adopter la nationalité japonaise devra abandonner la nationalité française.
Pour obtenir un visa de travail au Canada, si vous avez fait vos études aux USA, même étant Français, une enquête sera automatiquement diligentée auprès des autorités américaines et cela peut également prendre jusqu'à un an.
@Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 21:19
« "Art 18 du code civil : est français de plein droit par filiation l'enfant légitime ou naturel dont l'un des parents est lui-même français né de parents français". »
Dès lors qu’il a été déclaré aux autorités consulaires dans les délais, lorsque né à l’étranger.
La question s'est posée dans notre famille à propos d’un bébé franco-canadien né à Montréal, de deux petits franco-luxembourgeois nés au Luxembourg, d'un bébé franco-chinois né à Hamburg et d'une franco-argentine née à Madrid.
Tant que la démarche administrative n’est pas faite par le parent français, l’enfant n’est pas légalement français. Du moins c'est ce que les parents concernés m'ont expliqué.
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 janvier 2017 à 16:12
@ Achille | 06 janvier 2017 à 10:43
Cela s'appelle l'islam. C'est comme ça depuis 14 siècles.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 13:09
@ Tipaza | 06 janvier 2017 à 09:20
Le plus affligeant chez ce type, c’est que manifestement il part d’une opinion gravée en dur dans son cerveau et dont on se demande même s’il en est conscient, pour nous donner des leçons de philosophie à la Jean-Claude Van Damme.
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2017 à 10:43
@ Mary Preud'homme
Je n'ai aucune peine à reconnaître que M. Pujadas est légalement français. C'est même la différence, trop importante à mes yeux, entre la légalité et la légitimité qui me gêne.
Vous devriez vous intéresser au Japon : il est presqu'impossible d'y être naturalisé et j'ai bien l'impression que le pays ne s'en porte que mieux.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 10:21
@ Garry Gaspary | 06 janvier 2017 à 07:59
Vous inversez l’ordre des propositions, et votre raisonnement fait un tête à queue en plein virage de votre pensée.
L’action de penser est déclenchée par la réflexion, et aboutit à l’opinion.
Avoir une opinion c’est être arrivé à la conclusion de sa pensée.
« Je pense donc je suis »… doit être poursuivi par :
Je suis capable d’avoir une opinion forgée par ma propre pensée.
Rédigé par : Tipaza | 06 janvier 2017 à 09:20
@Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 08:50
"Que vous manquiez à le reconnaître"
Je retiens cette expression que vous employez pour botter en touche ou vous défausser sur votre informatrice de vos erreurs grossières !
Elle vous va si bien, elle s'applique tellement à vous incapable d'admettre ce qu'on lui sert sous le nez.
Rédigé par : Mary Preud'homme (dura lex sed lex) | 06 janvier 2017 à 09:09
@ Jérôme | 05 janvier 2017 à 21:24 @ Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 21:19
Ah, la reductio ad Lepenum. Ah, l'agitation sous mon nez d'un article du code.
Vos réactions devraient me désespérer mais elles m'amusent. En effet, par intellectualisme, par abstraction, vous êtes si loin des réalités que cela finit par en devenir amusant.
Ce que j'explique sur le prix à payer pour l'intégration à un groupe est élémentaire. C'est valable pour une nation, un club de pétanque, un régiment, une classe, un parti politique, une entreprise...
Que vous manquiez à le reconnaître finit par être amusant, car, à moins que vous soyez de complets asociaux, je suis bien sûr que, dans votre quotidien, vous payez ce prix et vous le faites payer.
Rédigé par : Franck Boizard | 06 janvier 2017 à 08:50
@ Herman Kerhost
Je pense comme je suis. Ce qui ne signifie pas que je suis ce que je pense mais que si j'étais autre, je ne penserais pas ce que je pense.
Penser contre soi-même est ainsi équivalent à être ce que l'on n'est pas. C'est être et ne pas être dans le même instant. C'est donc totalement absurde.
P. Bilger ne pense pas. Il croit. Il croit comme tout beauf croit. Il croit, pour l'exemple, que les médias assènent des préjugés à l'opinion. Alors que l'opinion n'est qu'instabilité justement parce qu'elle n'est en rien pensée, mais excrétion de beauf.
Prenons un exemple récent : les primaires à droite. Tous les sondages d'opinion donnaient Juppé et Sarkozy comme finalistes. Il a pourtant suffi que Fillon dise aux beaufs que leur propre opinion, une fois relevée par les sondages, n'était plus la leur mais celle des médias (ce qui est encore une absurdité puisque, par définition, un média n'a rien en propre) pour que les beaufs - qui ont, et c'est le comble de la beaufitude, la hantise d'être manipulés - en changent et choisissent Fillon.
Je pense donc je suis, et je suis un humain. Je n'ai qu'une opinion donc je ne suis qu'un beauf. Ce billet est, je le répète, comme la plupart des billets de P. Bilger, d'une vulgarité crasse, non pas parce qu'il parle de D. Pujadas, mais parce qu'il confond pensée et opinion.
Rédigé par : Garry Gaspary | 06 janvier 2017 à 07:59
@ Jean-Yves BOUCHICOT | 05 janvier 2017 à 17:21
"PB peut dialoguer avec tout le monde. A une condition : que l'interlocuteur soit célèbre, ou du moins médiatisé par l'image télévisuelle ou la presse mainstream..."
Certes la majorité des interviewés de notre hôte compte nombre de personnalités médiatisées, mais aussi des gens peu connus voire quasi inconnus des médias. A titre d’exemple, qui sur ce blog connaissait avant Mohed Altrad ?
Rédigé par : Trekker | 06 janvier 2017 à 00:45
@ sbriglia
"Bref, on est sur le Titanic, le capitaine se fait insulter et au lieu de jeter l'homme aux requins on continue à jouer les Champfleury..."
Mais non, mais non. On n'est pas dans le Titanic, mais à table avec les Bilger. C'est à l'hôte de savoir ce qu'il veut supporter ou non. A mon avis, il a raison de pratiquer peu de censure et de supporter pas mal d'injustices contre sa personne.
Peu de censure, un peu, tout de même, un provocateur irresponsable s'est vanté d'avoir, voyons, je ne sais plus exactement, et j'avais fait une petite erreur sur le cas Sauvage, et j'ai la flemme de chercher une aiguille dans une botte de foin... Mais enfin bref, un irresponsable agressif s'est flatté d'avoir de son point de vue prouvé qu'il fallait une censure en en appelant au meurtre contre une catégorie de population - les chrétiens, je crois.
Bref, un tout petit peu de censure, pour que tout ne parte pas sur les chemins de la violence.
Mais un maximum de liberté.
Or cette liberté, comment la garantir ? En laissant s'exprimer le plus grand spectre d'opinions et en endurant toute l'agressivité mutuelle des débatteurs, qui ne manquent pas de s'insulter, avec une aigreur qui en conduit une part à l'exil.
Mais serait-il bien de ne pas protéger les commentateurs attaqués au nom de la liberté, et de faire de la censure, ou d'exiler du blog les gens qui l'attaquent ?
D'ailleurs, comme dit l'autre "Sans la liberté de critiquer, il n'est point d'éloge sincère".
Bref, la liberté est belle, mais fragile, et on ne doit la toucher que contraint et forcé, et avec la plus grande retenue. Comme un chirurgien opère.
A table, il peut y avoir des disputes. Ne soyez pas plus royaliste que le roi : nos hôtes endurent ce désagrément.
Comme votre intervention part d'une bonne intention, il est sûr qu'elle fera plus que compenser la peine que des interventions assez ingrates, dans tous les sens du terme, peuvent leur causer.
Rédigé par : Noblejoué | 05 janvier 2017 à 21:57
@ Franck Boizard | 05 janvier 2017 à 18:46
Merci !
Je vais garder ce texte en archives car je suis sûr que j'aurai besoin de l'utiliser dans le futur, avec votre permission ?
Votre citation de Lino Ventura s'applique à presque tous les Italiens. Ils se glissent facilement dans la peau d'un Français, en particulier ceux du nord.
J'ai travaillé en Italie il y a longtemps, tous les Italiens de ma génération que j'ai connus, sortant au moins du secondaire, parlaient français. En excès de vitesse sur une route au niveau de Rome en 58, chassé par deux motards carabiniers, prétendant ne pas parler italien, je me suis fait coller une amende en excellent français par l'un des deux, un sergent.
On a souvent ironisé sur le fait que les Italiens ne s'étaient pas battus en 41 quand Mussolini a déclaré la guerre à la France, ce n'était pas par lâcheté, c'était parce que la plupart ne comprenaient pas et n'acceptaient pas de se battre contre des Français, qu'ils appellent "i cugini francese", à côté desquels ils s'étaient battus en 1870 sous Garibaldi et en 1914/18 contre les Allemands et ils pensaient que l'Italie était du mauvais côté en 39/45.
Dans le domaine de l'intégration les Italiens sont un cas à part, les Corses sont là pour faire le lien, en plus de la similarité des langues et du fait que les patois des provinces du Nord comportent beaucoup de mots français.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 21:41
Bonsoir Philippe,
Bonsoir Claude,
Je précise, qualités ne signifie ni adhésion, ni admiration ou que sais-je. Je constate qu'ils ont travaillé, probablement fait des études, probablement respecté les lois du pays d'accueil de leurs parents, qui n'est, pour eux, plus leur pays d'accueil mais leur pays. Et que ce sont bien des qualités, quand bien même l'expression actuelle de celles-ci ne vous plaît pas, ce qui est votre droit le plus strict :-).
@Franck
Je ne sais pas quoi vous répondre, tout est tellement caricatur'heil comme dirait Laurent Gerra pastichant M. Le Pen.
Quand on est sûr de son identité, on ne craint pas l'autre. J'ai un faible pour la Bretagne de ce point de vue-là, des cousins en quelque sorte, sûrs d'eux et de leur culture, accueillants au possible.
@Noblejoué
René Girard, formidable monsieur.
Rédigé par : Jérôme | 05 janvier 2017 à 21:24
@ Franck Boizard et consorts...
Il me semble que Pujadas n'est en rien un immigré dès lors qu'il est français par filiation maternelle.
Petit rappel :
"Art 18 du code civil : est français de plein droit par filiation l'enfant légitime ou naturel dont l'un des parents est lui-même français né de parents français".
Alors avant de vous exciter bêtement Messieurs les donneurs de leçons, dont on peut tout autant douter de votre "francitude" que vous le faites pour d'autres, peut-être plus attachés que vous d'ailleurs à servir généreusement et sans exclusive notre pays, si vous commenciez par réviser les articles basiques du code civil français.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 21:19
Pujadas et certains autres ne sont pas des journalistes, ils questionnent, mais enfermés dans une routine qui les font s'émousser comme la pointe du couteau qui n'ouvre plus rien si ce n'est les couvercles en plastique.
Rédigé par : Giuseppe | 05 janvier 2017 à 21:01
@Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 12:15
"Ce sont ceux-là qui me gênent."
Et moi aussi.
Bonne année Claude - je me permets.
@Jean le Cauchois | 05 janvier 2017 à 11:25
Et encore vous oubliez Luzdivina, magnifique prénom qui résonne à mes oreilles.
@Jérôme
"Mme Belkacem doit à ses qualités d'être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant."
Euh... Vous vous emballez un peu non ? NVB si mes souvenirs sont bons des paroles de S. Royal, devrait son poste à une certaine représentativité. Ségo a parfois la dent dure avec les copines, il est vrai. Quant à Pujadas "nonoss bon chien".
Rédigé par : Giuseppe | 05 janvier 2017 à 20:44
@ Jérôme
Bah, rien d'étrange à reprocher aux gens d'origine étrangère d'être trop ou trop peu intégré, quand on reproche aux gens une chose et son contraire, on leur reproche d'être, tout simplement.
Et ils sont des victimes préférentielles en cas de lynchage.
Vous avez raison de ne pas avoir honte d'être binational, comme par exemple René Girard.
Rédigé par : Noblejoué | 05 janvier 2017 à 19:08
@ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
La réponse à votre commentaire est dans un commentaire antérieur :
Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 12:15
Les choses sont en réalité très simples.
Les Français, en tant qu’hôtes, sont en droit, comme tous les hôtes (nulle exception française sur ce point), d’exiger des étrangers qu’ils fassent l’effort de s’intégrer. S’intégrer, c’est se déraciner de son ancienne appartenance et s’enraciner, par filiation fictive, en faisant siennes la langue, la culture et l’histoire de son nouveau pays.
Pour être réussie, cette intégration doit coûter et, même, coûter cher (dans certains groupes ou tribus, il y a des rites d’initiation ou des bizutages pour faire payer ce prix de l’intégration (1)).
C’est pourquoi un immigré qui sert, donc qui accepte de payer le prix de l’intégration, est mieux considéré qu’un immigré qui se sert, donc qui refuse de payer le prix de l’intégration. Comparons, au hasard, un combattant de la Nueve, le régiment d’Espagnols de la 2ème DB et un Premier ministre qui n’arrête pas de faire la leçon aux Français.
Lino Ventura disait avec bon sens : « Je ne suis pas d’ici, alors je ferme ma gueule et je bosse ». Les Pujadas, Hidalgo, Valls, Belkacem, Salamé, qui ont fait métier d'ouvrir leur gueule, feraient bien d’en prendre de la graine. Il est bien naturel que les Français ne supportent pas ces métèques qui viennent leur faire la leçon. Mes ancêtres cultivent la terre de France depuis des générations et certains sont morts pour la défendre, pourquoi devrais-je faire preuve de la moindre patience vis-à-vis de braillards qui ne sont pas d'ici ?
Est-ce à dire que les immigrés sont condamnés par la bienséance à fermer leur gueule ? Oui, à la première génération. Mais on ne vit pas que pour soi. A la deuxième génération, et encore plus à la troisième, si les parents ont fait l’effort de s’intégrer, il n’y a plus d’immigrés mais des Français. Il ne viendrait à l’idée de personne de contester la qualité de Français aux enfants et aux petits-enfants de M. Ventura.
En revanche, quand, à la troisième ou quatrième génération de présence en France, on appelle encore ses fils Mohammed et ses filles Djamila, ce comportement est perçu comme un refus net de s’intégrer et est reçu avec une hostilité tout à fait justifiée et légitime, qui n’est que la réplique à l’ingratitude et à l’hostilité de ces immigrés et de leur descendants vis-à-vis du pays d’accueil.
Henri Djouder, fusilier-marin des FNFL, garde du corps du général de Gaulle, et Alain Mimoun, champion olympique, qui n’étaient pas précisément de blonds Gaulois aux yeux bleus, n’ont jamais rencontré cette hostilité.
Un dernier point. On demande plus de preuves de « francitude » à un immigré qu’à un Français de souche et, pourtant, il y a des Français de souche qui sont moins patriotes que des immigrés. C’est comme ça, c’est la vie, on en revient au prix à payer pour l’intégration. Mais croyez bien que je méprise autant des Français de souche qui saccagent notre pays, comme M. Hollande, que des immigrés qui refusent de s’intégrer.
Quand on n'est pas prêt à payer le prix de l'entrée dans un groupe, ou si on ne veut pas faire payer ce prix (quand on y est déjà), c'est qu'on estime que ce groupe ne vaut rien. C'est pourquoi je mets les immigrés qui ne veulent pas s'intégrer et les Français qui ne veulent pas exiger des immigrés qu'ils s'intègrent dans le même sac : des ennemis de la France.
J'espère que j'ai été clair et que vous comprenez maintenant ce que je pense de M. Pujadas.
********************
(1) : la question des bizutages a été étudiée, pour justifier leur suppression, puisqu’ils ne sont plus à la mode. Et, ô surprise, on s’est aperçu que, quand on les supprimait, ils manquaient.
Rédigé par : Franck Boizard | 05 janvier 2017 à 18:46
@Savonarole | 05 janvier 2017 à 12:08
Ne soyez pas trop gourmand ! Vous avez déjà les plus belles femmes du blog qui adorent votre humour. Cela fait forcément des jaloux dans les rangs des frustrés et autres vieux ronchons !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 18:28
@ sbriglia | 05 janvier 2017 à 17:07
« Et ce soir Pujadas continuera à lobotomiser le bourgeois. »
Mais non, il suffit d’avoir le regard et l’oreille de l’entomologiste face à ce genre d’individu. Le spectacle devient passionnant et parfois étrangement comique.
Sur le blog on risque quelques piqûres de taons, mais comme elles sont virtuelles, elles ne font mal que si on accepte qu’elles fassent mal...
@ Lucile
Il y avait dans mes propos un zeste de sourire en coin. Mais vous l’aviez compris.
La théâtralité de vos soupirs m’a amusé et ouvre une nouvelle façon de commenter.
La versification des commentaires obligerait peut-être certains, moi y compris, à la brièveté.
Rédigé par : Tipaza | 05 janvier 2017 à 18:08
@ Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 15:31
"Ainsi vous vous réclamez du puissant ministre, cardinal-duc de Richelieu, issue de la petite noblesse poitevine désargentée. Intéressant."
Avec votre aide je vais finir par croire à ma propre fantaisie, nous avons toujours eu cette même particularité en famille, la "désargentée", due à un talent particulier pour dépenser.
La seule sans doute !
@ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
Vous m'avez mal compris, je résume, vous écrivez :
"Mme Belkacem doit à ses qualités d'être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant."
Ou diable leur voyez-vous des qualités ?
L'une démolit, pardon achève, notre Education nationale et l'autre nous débite tout et n'importe quoi avec un sourire béat ! Philippe n'arrive même pas à s'en faire une opinion.
J'en reviens donc à l'essentiel : "pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante".
C'est de ceux-là dont je parle, seulement ceux-là !
Pour les autres, pour vous rassurer, j'avais une épouse devenue Française, après être devenue Américaine, tout en étant née Italienne, en Erythrée. Il n'y avait pas plus Parisienne qu'elle pendant les 52 ans de notre vie ensemble.
La diversité je l'ai à la maison dans la descendance : une combinaison franco-italo-anglo-américaine chez une arrière-petite-fille, jusque-là nous n'avions pas encore la partie "anglo". Avouez qu'il y a de quoi en devenir chauvin.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 17:50
Je me demande si ce billet du blog ne révèle pas les motivations profondes de notre hôte Philippe Bilger.
Quand on regarde la liste des interviewés dans "PB les soumet à la question", quel est le point commun à tous les invités ? Ils sont de sensibilités politiques très diverses, tous azimuts, PB peut dialoguer avec tout le monde.
A une condition : que l'interlocuteur soit célèbre, ou du moins médiatisé par l'image télévisuelle ou la presse mainstream.
Même si c'est un crétin avéré, un escroc notoire, ou un rouge au couteau entre les dents qui donne des cauchemars à Xavier Nebout et ses amis, le dialogue s'établit. Du moment que l'invité a une Surface Médiatique.
Je ne peux m'empêcher de penser à Pierre Desproges faisant semblant d'interviewer Françoise Sagan : après quelques questions déliquescentes sur ses vacances et sa famille il demande : "Et sinon, heu... vous connaissez des gens connus ?"
Que Pujadas soit un valet pathétique de la télévision-propagande du pouvoir en place, peu importe. Daniel Schneidermann a bien diagnostiqué le cas dans ses émissions, ainsi que l'auteur des "Nouveaux chiens de garde". Qu'il ait obtenu une décoration récompensant sa servilité avant d'entrer au "Dîner du Siècle", filmé par Pierre Carles, peu importe. Le point important est là : toute la France le connaît.
C'est vrai qu'il peut également parrainer.
Passer du Mur des C... au Dîner du Siècle, quelle promotion, quand on y pense !
Rédigé par : Jean-Yves BOUCHICOT | 05 janvier 2017 à 17:21
Ce blog est formidable : un crétin (8h41) peut taxer le verbe de Philippe Bilger d'"indécrottable vulgarité qui met quotidiennement la langue française à la torture" (il suffit de consulter les tweets dudit crétin sur Google pour mesurer la profondeur de sa propre fange) et on continue sans s'émouvoir à se chamailler sur de la sémantique sans intérêt (je plaide coupable).
Bref, on est sur le Titanic, le capitaine se fait insulter et au lieu de jeter l'homme aux requins on continue à jouer les Champfleury...
Et ce soir Pujadas continuera à lobotomiser le bourgeois.
Rédigé par : sbriglia | 05 janvier 2017 à 17:07
@ Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
"Mme Belkacem doit à ses qualités d'être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant."
Wouah ouh !
Ceci étant, il paraît qu'elle a réussi à 'charmer' le public de la "Nuit de l'agrégation" qu'elle savait lui être hostile, vu notamment que le cabinet a imposé le sujet qui lui a permis de faire la promotion de sa réforme plutôt que la démonstration de l'excellence, ce davantage, toutefois, par ses qualités de séduction féminine que par le contenu de son intervention.
Quant à D. Pujadas, je trouve Caroline Roux infiniment plus percutante tout en restant de bon ton, et je la préfère même à Elisabeth Quin et à sa garde-robe à l'imitation de celle de Laurence Boccolini, ce qui fait qu'on l'écoute au lieu de zapper.
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 16:57
Il est à la fois amusant et instructif de constater comment, partant du thème choisi par notre hôte pour son billet et qui, de prime abord, paraissait anodin, le débat a évolué, allant jusqu'à changer complètement de terrain et suscitant même des échanges assez vifs entre certains commentateurs.
P. Bilger aurait-il malicieusement rédigé ce billet avec l'intention première d'atteindre cet objectif ? J'en doute fortement.
En tout cas, le résultat obtenu doit être de nature à titiller sa réflexion et qui sait, à lui inspirer pour notre plus grand bonheur un billet.
Rédigé par : Michel Deluré | 05 janvier 2017 à 16:32
@Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 12:05
« Par ailleurs, si vous voulez vous attaquer à la nombreuse descendance d'Hugues Capet (à ce jour plus de 741 000 revendiqués) vous avez du pain sur la planche ! »
En effet, 741 423 personnes (morts et vivants confondus) selon la mise à jour consultable Ici, sur 39 générations dont environ 10 000 actuellement vivants ce qui est peu par rapport à un nombre virtuel, mais qui s’expliquerait par une forme d’endogamie qui fait que, par ex. Alphonse XIII roi d’Espagne Bourbon, au lieu d'avoir 1024 ancêtres à la 11e génération n'en avait que 111 de différents. On compte parmi les descendants d’Hugues Capet, Valéry Giscard d’Estaing qui descend de deux maîtresses différentes de Louis XV d’une façon un peu compliquée, mais bon.
Maintenant, l’intérêt c’est non pas de descendre stricto sensu d’Hugues Capet, mais de descendre en ligne directe de la famille royale capétienne, qui représente dit-on, la plus ancienne lignée royale traçable, au monde.
Louis XIV né en 1638, descendait lui 368 fois de Saint Louis (Louis IX : 1214-1270), lequel était fils d’une castillane, elle-même nièce de Richard Cœur de Lion.
3ème génération de Bourbon à laquelle s’ajoute 10 générations de Valois + 4 générations de Capétiens (5, si on compte le petit Jean 1er). Ce qui nous donne en fait 368 croisements intervenus sur 16 générations. Les quatre grands-parents d’Henri d’Orléans, comte de Paris décédé en 1999, étaient tous des arrière-petits-enfants du roi Louis-Philippe.
Maintenant, comme le dit Dom Calmet, généalogiste de la fin du XVIIe, première moitié du XVIIIe, il y a généalogie et généalogie. Autrement dit, généalogie avec preuves et généalogie de complaisance.
Donc, pour recenser les descendants d’Hugues Capet, sans doute convient-il d’opérer une étude critique des preuves rapportées, compte tenu du fait que certains portant le même nom n’ont pas de lien direct entre eux, compte tenu de la reprise de titulature par des maisons différentes, et compte tenu du fait que certains connus sous des noms différents appartiennent en fait à la même maison.
L’intérêt c’est aussi les cryptes familiales. Par ex. le descendant de 13ème génération des « Rois maudits » descendants de Philippe le Bel (1268-1314), dit le roi de Fer, 11ème roi de la dynastie des capétiens directs, maudit en 1314 par Jacques de Molay, Grand Maître des Templiers dont les dernières paroles auraient été : « Je vois ici mon jugement où mourir me convient librement ; Dieu sait qui a tort, qui a péché. Il va bientôt arriver malheur à ceux qui nous ont condamnés à tort : Dieu vengera notre mort. », est décédé dans un accident, de ski il me semble, la tête coupée comme Louis XVI, ce qui peut représenter une traduction de la manière dont il se pensait dans la lignée.
Il peut donc être intéressant de partager les lignées entre avant la condamnation au bûcher du Grand Maître du Temple et après, ainsi qu’avant la condamnation de l’usure et les mesures qui s’ensuivirent et après.
Comme dans les histoires de malédiction des momies des sépultures égyptiennes, la même année 1314 le roi maudit par le Grand Maître fait une chute de cheval lors d'une partie de chasse en forêt « éprouvant un saisissement subit, avec impossibilité de prononcer une parole » (un probable accident cérébro-vasculaire, qui frappera également plus tard son frère Charles, à l’origine de la dynastie des Valois, est évoqué sans que l'on puisse dire si cette atteinte cérébrale est antérieure, contemporaine ou consécutive à la chute), mais qui rappelle que les généalogies sont également des nosographies. Qui, par ex. a hérité du cancer du sein d’Anne d’Autriche et de qui le tenait-elle ?
Sur les dix enfants du grand-père de Philippe Le Bel, les deux seuls autres enfants à avoir eu une descendance est le 9ème, Robert, fondateur de la Maison capétienne de Bourbon, et Agnès qui a défendu, en vain, les droits de sa petite-fille Jeanne II de France, reine de Navarre, face aux ambitions du frère du défunt qui l’emportera au final sous le nom de Philippe V surnommé « Philippe le Long ». Bien que benjamine de la fratrie cette Agnès, a eu une descendance intéressante dont une fille qui a épousé le roi Louis X le Hutin (= l’entêté), et fut donc la mère de Jeanne II de France, une fille est entrée dans la maison de Bar et un fils s’est allié à la maison de Chalon alliée elle-même à la maison de Courtenay-Champigneulles et a également, par Laure de Commercy sa troisième épouse, une descendance dans la maison d’Orange reprise par les Orange-Nassau, actuelle famille régnante des Pays-Bas mais qui donc, ne descend pas d’Agnès.
Bref, ce qui serait intéressant c’est de remonter ainsi la dynastie capétienne par la descendance des princesses de cette maison et leurs alliances, accidents et maladies connues ou encore cadavres dans le placard.
@Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 13:08
Merci. Ainsi vous vous réclamez du puissant ministre, cardinal-duc de Richelieu, issue de la petite noblesse poitevine désargentée. Intéressant.
Ceci dit, mon grand-père maternel appartenait à l'Union Cercles Généalogiques de Lorraine et était membre de la Société d'Histoire et archéologie de la Lorraine et que sais-je encore et il a laissé beaucoup de documentation dont les Dom Calmet, la généalogie de la maison de France en onze volumes etc. des notes manuscrites etc.
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 15:31
Cher et distingué Charoulet, je renifle comme une odeur de canular dans vos propos. Vos interrogations rhétoriques sont tellement drôles que je me tords de rire en les lisant. Je vous imagine en short et casqué, sur le ring, vous arrêtant un instant de sautiller et de batailler pour ôter votre protège-dents et poser en aparté cette question cruciale : "étais-je fait pour être acculé dans les cordes ?".
Si je peux me permettre de tenter d'y répondre, il y a du pour et du contre, comme l'a démontré Hamlet, dans un monologue qui n'est pas trop mal écrit malgré quelques bizarreries et audaces littéraires sur lesquelles je vous demande de bien vouloir fermer les yeux avec votre mansuétude habituelle. Toujours est-il que loin de jeter l'éponge, vous persistez sans changer un iota à votre système d'attaque et de défense, ce qui est courageux. Vous vous lamentez dans une langue que la duchesse de Parme vous aurait enviée. Comme le dit duvent, on ne peut certes pas parler d'humour à votre sujet, mais vous avez, volontairement ou non, une fibre burlesque qui manquait à ce blog. Cordialement.
@ Tipaza
Ce n'était pas dit sur un ton comminatoire, mais plutôt navré du style "les bras m'en tombent" : "(hochement de tête). Ti-pa-za... (soupir), toujours aussi macho (soupir)".
Rédigé par : Lucile | 05 janvier 2017 à 14:32
@sbriglia
"Lorsque vous taclez des commentateurs avertis et plus que sexagénaires du haut de votre empyrée, ne vous étonnez pas de prendre des coups en retour."
Donner des coups à un vieil homme est une activité très lâche. Permettez-moi de vous conseiller un produit en stock chez Amazon. Pour la modique somme de 79 euros, vous pouvez vous faire livrer un sac de frappe mural rempli et muni de crochets pour le suspendre dans la pièce de votre choix.
Rédigé par : vamonos | 05 janvier 2017 à 13:48
@sylvain
Sarko en sens interdit a été gourmandé par un policier municipal de Saint-Tropez. Pas de PV car très poli avec le représentant de l'ordre public.
Très civil notre Sarko en ce début d'année.
Rédigé par : Jabiru | 05 janvier 2017 à 13:44
Bonjour Philippe,
Cher Claude, malgré tout le respect que je porte à mes anciens, comment vous dire, vos propos sont un peu, enfin comment dire, pas très "réfléchis".
Comment pouvez-vous reprocher à des Français, fils d'immigrés, de s'être si bien appropriés notre culture, le pays d'adoption de leurs parents, qu'ils finissent par occuper des postes que, seul, le mérite leur permet d'occuper.
Ni "bien né" ni favorisé par la "lobbyïte" chronique, comment, quoi que l'on pense de la personne et je suis loin d'être un thuriféraire, ne pas respecter le travail accompli et la volonté de réussir socialement ?
Mme Belkacem doit à ses qualités d'être où elle est, quand bien même vous ne partageriez pas ses avis, M. Pujadas tout autant.
Etrange pays ou l'on demande de s'intégrer mais dans lequel un supposé "excès" d'intégration donne de l'urticaire.
Bien cordialement de la part d'un binational , amateur de Salers et de Saint-Pourçain, mais pas que, heureux d'habiter ce beau pays, heureux de sa deuxième origine sans rien renier de ce qui le lie à la première.
Rédigé par : Jérôme | 05 janvier 2017 à 13:27
@ Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 11:01
Whaoo !!
Comment pouvez-vous vous souvenir de tout cela ?
J'ai lu jusqu'au bout mais ne suis pas sûr d'avoir compris la généalogie.
Je savais d'où venait le transfert de Pujadas aux Rois mais ai feint de l'ignorer, on risque de se faire mordre de ce coté-là.
Bien que descendant de sans culottes, pas de trace de noblesse dans l'arbre généalogique familial depuis 1585 (nous n'avons pas réussi à remonter plus loin), que des cultivateurs dans l'Orléanais et des bateliers sur la Loire, gamin je me suis inventé une origine de puissant en prétendant descendre de la cuisse gauche de Richelieu qui était, comme vous le savez, Armand Jean du Plessis, Duc de Richelieu, Evêque de Luçon, argumentant qu'à l'époque les cardinaux n'étaient pas plus vertueux que les autres et aimaient les femmes, délaissant modestement tout le début de mes titres pour ne garder que le dernier nom. En son honneur je me suis même engagé et ai servi dans la Royale, notre Marine Nationale, dont il fut l'un des pères.
Merci à vous !
C'est toujours un plaisir quand quelqu'un amène un peu de drôlerie ici où tout le monde est souvent trop sérieux, il est bon de pouvoir plaisanter un peu et de voir que les Français ne sont pas tous rabougris comme suggéré par ailleurs.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 13:08
Penser contre soi-même ne suppose pas de dire tout et son contraire, mais de penser tout et son contraire avant de dire, ou, à proprement parler, d'écrire.
Ainsi ceux qui ne connaissent pas cet exercice salutaire ne pensent pas, ils expriment seulement leurs indignations.
Pour certains leur indigestion...
Rédigé par : Herman Kerhost | 05 janvier 2017 à 12:57
@ Philippe Bilger | 04 janvier 2017 à 11:05
"J'ai parfois l'impression, amicalement dit, que mes billets sans doute parfois trop longs sont lus en diagonale."
Voilà une mise au point nécessaire dans cette cour d'école de potaches indisciplinés du troisième âge.
Ce que je ne comprends pas, ce sont les commentateurs qui systématiquement critiquent vos billets et je pense que vous avez bien de l'indulgence pour les publier.
Rédigé par : seraye yves | 05 janvier 2017 à 12:45
@ Giuseppe | 05 janvier 2017 à 09:31
Je dois vous préciser que je ne parlais que de certaines premières générations de Français et en particulier les Pujadas et Valls.
Pas de tous les autres bien sûr.
Je sais que bien des Espagnols, Maghrébins, Italiens, Polonais, Africains en 14/18 comme en 40/45 se sont battus pour ce pays. Un bon nombre des hommes de la 2éme DB de 1944 étaient espagnols.
Pour ceux-là la question ne se pose pas. Ils sont devenus des français lambda comme les autres.
Lorsque je commente je garde toujours en tête le titre et le sujet du texte du billet du jour de Philippe, donc ici Pujadas, et c'est de ce genre de néo-français de première génération dont je parle. Celui qui profite du pays pour se pavaner à la télévision ou au sein du gouvernement, celui qui utilise le système sans y avoir jamais rien apporté.
J'ai connu notre pays démoli par la guerre de 40 à 45, j'avais un père géomètre-métreur, donc travaillant dans le bâtiment, je sais très bien que sur les chantiers de construction on y parlait italien, arabe, espagnol... Mais tous ceux-là se sont intégrés en bossant, sans pavaner, en étant fiers de devenir Français tout en conservant leurs attaches envers leur pays d'origine.
En nous exposant une vitrine ethnique en guise de gouvernement, privant le pays des experts dont nous avions besoin, Hollande a fait là sa plus grosse erreur.
Il aurait pu au moins choisir des français d'origine étrangère ayant fait la preuve de leur qualification et de leur expérience en France.
De même, la télévision expose la France au monde, il serait bon que les téléspectateurs y voient une image de Français.
Comment peut-on accepter qu'un Pujadas doublé d'une Salamé se permettent d'interviewer des gens qui portent en eux l'histoire de ce pays et questionnent leurs projets pour la France ? Les parents de Pujadas et ceux de Salamé ont fui leur pays parce qu'ils étaient incapables de le gérer, ils l'ont fui pour leur incompétence et ce sont leurs enfants qui viennent nous donner des leçons de démocratie ?
Ce sont ceux-là qui me gênent.
Encore une fois je répète, toujours à la suite de Franck Boizard : "pourquoi cette surreprésentation des Français de fraîche date dans la classe jacassante". Dont Pujadas est un représentant typique.
Quand Philippe écrit : "D'abord je vais regarder et écouter autrement David Pujadas et, peut-être, qui sait ?" il nous laisse la porte grande ouverte.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 12:15
@ agecanonix et Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
Comment ? On m'interpelle sans avoir demandé audience ?
On cite mon pseudo chaque fois qu'il y en a un d'entre vous qui se prend une taule.
Mon pseudo devient une référence de méchanceté ou d'insolence, à la longue ça fatigue.
1- Je ne me souviens absolument pas avoir asticoté agecanonix.
2- Quant à Patrice Charoulet j'ai simplement observé qu'il avait un nom à la Marcel Aymé, ce qui aurait dû lui plaire en tant que professeur de lettres.
3- Se plaindre de Savonarole alors que Gaspary vous insulte quotidiennement avec la bénédiction toute démocratique de P. Bilger est une cocasserie.
3- Vous devriez me tresser des couronnes pour vous avoir débarrassé d'un certain nombre de truffes qui sévissaient sur ce blog.
Là par contre je reconnais avoir eu parfois la main un peu lourde mais la vie n'aurait pas de sel sans un peu d'arbitraire.
Rédigé par : Savonarole | 05 janvier 2017 à 12:08
@ Catherine JACOB 11:01
On dirait du Stéphane Bern. Bravo !
Pour les Courtenay j'ai quelques doutes, hélas pas le temps de faire des recherches.
Par ailleurs, si vous voulez vous attaquer à la nombreuse descendance d'Hugues Capet (à ce jour plus de 741 000 revendiqués) vous avez du pain sur la planche !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 janvier 2017 à 12:05
Quand on rencontre les gens qu'on n'aime pas et qu'on parle avec eux, généralement ils ne vous déplaisent plus autant.
Ah ! La parole, toujours la parole, rien que la parole...
Bien sûr, nous serions surpris d'apprendre que des hommes publics parfois présentés comme des repoussoirs sont en réalité charmants dans le privé, mais point n'est nécessairement besoin de parler avec eux pour le savoir.
Mais ce que peut nous raconter un personnage contestable suffit-il à l’exonérer de ce qui peut faire tache chez lui ?
Par exemple, un présentateur de télévision payé - sur des fonds extorqués aux téléspectateurs et aux contribuables y compris téléphobes - pour débiter sur une chaîne publique (une chaîne, comme pour enchaîner des esclaves...) la propagande concoctée par les serviteurs d'un régime pas très recommandable, pourrait-il sérieusement nous faire croire dans ses confidences qu'il n'est pas d'accord avec ce qu'il dit lui-même dans son journal ?
Au-delà des belles paroles, un tel personnage montrerait qu'en ayant continué d'accomplir cette besogne pendant plusieurs années sans avoir démissionné en ayant claqué la porte, il est en fait un collaborateur comme un autre du Système.
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2017 à 11:48
@ Giuseppe à 09:31
"Au début...(...), puis occupant des postes élevés..."
C'est vrai que lorsque Maria, Concepcion, Carmen, Dolores, Teresa et Pilar résidaient au 6ème dans le 16ème, c'était le bon temps (surtout pour Fabrice L.) mais maintenant que Pujadas, Martinez, Valls, Hidalgo se mêlent de notre quotidien, ce n'est plus pareil : tous des descendants du "chevalier à la triste figure" ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 05 janvier 2017 à 11:25
@ Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
Ce ne sont que des petites plaisanteries. J'ai reçu des "coups de pieds au cul" malgré mon âge et mes références (Gergovie), j'ai dû me réfugier et me soustraire à la vindicte de commentateurs et commentatrices dont certain(e)s sont des spécialistes d'affabulations, de vies dissimulées et de paroles dignes de vipères (Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?).
Vous serez encore taquiné idiotement par Savonarole, alors faites comme eux, faites comme moi glissez-vous derrière un pseudo ou encore mieux soyez un pseudomorphe étincelant !
Mais en aucun cas ne comptez sur vos lecteurs pour vous encenser.
Rédigé par : agecanonix | 05 janvier 2017 à 11:19
Monsieur Charoulet, avant d’aller vous plaindre urbi et orbi, de crier « allo maman, bobo » reprenez un peu vos esprits et cessez de vous offusquer que l’on vous renvoie dans vos cordes lorsque vous prétendez donner des leçons de français à des commentateurs qui, peu ou prou, manient aussi bien que vous la syntaxe.
Vous m’avez cherché deux fois sur deux termes, l’un que j’étais supposé selon vous ne pas connaître, le second utilisé, toujours selon vous, à mauvais escient.
Je vous ai démontré que vous aviez tort.
Aurais-je dû enrober ma prose des sucreries que vous affectionnez pour ne pas heurter votre pudeur d’enseignant à la retraite ?
Aurais-je dû, tels vos écrits, me changer en cireur de pompes ?
Je ne suis pas de cette eau-là : vous êtes sur un blog d’adultes auxquels on ne la fait pas et non dans la cour de votre école.
Lorsque vous taclez des commentateurs avertis et plus que sexagénaires du haut de votre empyrée, ne vous étonnez pas de prendre des coups en retour.
Rédigé par : sbriglia | 05 janvier 2017 à 11:02
@Claude Luçon | 05 janvier 2017 à 01:10
"En lisant les commentaires sur ce billet de Philippe on se demande comment on en arrive, partant de Pujadas, aux Rois de France, alors que nous sommes en République, donc que Pujadas ne sera jamais Roi de France. "
Facile. Mary Preud'homme a fait la promotion de Louis de Bourbon - elle est donc légitimiste - en Espagne altesse royale à caractère viager depuis 1987 et franco-espagnol en opposition à la xénophobie ambiante qu'elle a cru percevoir, D.Pujadas étant né lui-même franco-espagnol.
Louis de Bourbon comme le whisky (soit don Luis Alfonso de Borbón, par sa mère arrière-petit-fils du général Francisco Franco), vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas au Venezuela, et époux de María Margarita Vargas Santaella, riche héritière et cavalière émérite, descendant d'un petit-fils de Louis XIV en effet, Philippe V (Felipe de Borbón) roi d'Espagne, est donc en tant que tel prétendant à un trône de France qui serait rétabli... un jour... et sur lequel il se voit monter en tant que Louis XX, contre Henri d’Orléans, Comte de Paris, né en Belgique qui s'y voit lui-même monter sous le nom de Henri VII en tant que descendant d'un frère de Louis XIV. Ses partisans se définissent comme Orléanistes. Il a été l'époux de Marie-Thérèse de Wurtemberg - mariage déclaré nul par l'église catholique et objet d'un divorce -, puis actuellement d'une riche héritière chilienne née en France, Micaela Cousino avec laquelle il s'est remarié civilement d'abord puis religieusement ensuite après l’annulation de son premier mariage, laquelle Micaela est divorcée de Jean Robert Bœuf d'un mariage qui toutefois fut uniquement civil.
L'actuel Comte de Paris, soutenu un temps par Stéphane Bern, est le fils de Jean d'Orléans, « duc de Guise », d’une branche cadette donc, des Ducs de Lorraine postérieure à Isabelle de Lorraine et dont le dernier représentant de la branche actuellement subsistante qui se considère comme la seule légitime bien que son aïeul François III de Lorraine, le père de Marie-Antoinette, ait abandonné le duché de Lorraine au profit du beau-père de Louis XV, Stanislas, ex-roi élu de Pologne, et contre le duché de Toscane, est Charles de Habsbourg-Lorraine prétendant au trône d'Autriche depuis 2007 et sixième enfant après cinq sœurs, d’Otto de Habsbourg-Lorraine.
Bref, c’est bien compliqué tout ça.
D’où j’ai répliqué en mettant en avant le fait que tant Louis de Bourbon qu’Henri d’Orléans sont d’une maison qui a succédé aux Valois avec l’avènement d’Henri IV, Maison de Bourbon qui a, avec Charles de Valois frère germain de Philippe le Bel, elle-même succédé via les Valois, aux Capétiens qui ont fait l’unité territoriale de la France et que la primogéniture en lignée agnatique s’est imposée au détriment des cognats, grâce au détournement d’un article du code de Francs saliens, code qui fut notamment destiné à lutter contre les violences faites aux femmes ainsi que contre l’inceste. Toucher la main d’une femme, à son corps défendant et j’imagine, exprès, était passible par ex. d’une amende de quinze sous. Quid de ce qui se serait passé si on lui avait craché à la figure… mais aucun article ne permettant d’exclure les femmes dont la succession au trône ne s’est réellement posée qu’à partir du XIVe siècle avec en en 1316, le décès de Louis X le Hutin qui ne laisse qu’une fille et donc le ‘danger’ dit d’une façon méprisante pour l’activité domestique, qui fut aussi cependant magique, de « tomber en quenouille ». Or, si je ne m’abuse, il existe une descendance capétienne directe, notamment avec la maison capétienne de Courtenay. L'actuel et 19e comte de Devon est Charles Courtenay, né en 1975, par exemple.
Enfin, si Pujadas ne sera jamais roi de France bien qu’à demi espagnol…;) !, il ne sera sans doute jamais président de la République non plus, vu que, même si la place visiblement est bonne, il ne semble pas qu’il ait manifesté l’intention de rejoindre la cohorte des candidats à la primaire socialiste.
Rédigé par : Catherine JACOB | 05 janvier 2017 à 11:01
@Patrice Charoulet
"Je laisse l'ensemble des commentateurs et je vous laisse juge, cher Monsieur, de dire si ces façons sont admissibles ou non."
Je n'en avais pas l'intention, mais puisque vous nous y invitez, je me permettrai de vous signaler un défaut léger mais persistant dans vos commentaires, ils manquent cruellement d'humour, car voyez-vous lorsque l'on décide de venir sur le forum, une tomate peut assez facilement venir s'écraser sur votre face...
Il ne s'agit que d'une tomate, peut-être que l'expéditeur est mal embouché, mais je dirai plutôt qu'il est joueur, et vous, ancien professeur, m'aimez pas le jeu, c'est dommage (pour vous) !
Par ailleurs, si vous n'aimez pas le jeu et cela peut arriver, vous n'aimez pas non plus la contradiction, or, votre "persécuteur", en fait sa gourmandise... Nous avons donc, ici, deux déformations professionnelles qui s'opposent ! Je mise sur l'avocat ; sans rancune !
Rédigé par : duvent | 05 janvier 2017 à 10:59
@ Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
Votre candeur est bien sympathique, mais voyez-vous un blog n’est pas un salon de thé. Que ce soit sur ce site ou sur d’autres la confrontation des opinions se traduit inévitablement par des échanges très musclés parfois agressifs.
Il appartient à la modératrice de ce blog de juger si les termes employés à votre égard sont corrects ou non. Et personnellement je trouve qu’elle fait très bien son travail.
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2017 à 10:55
@Tipaza
"Le personnage Pujadas m’est foncièrement antipathique. Je sais bien qu’il ne faut pas juger les gens sur la mine, mais ici, je veux dire dans le Sud-Ouest profond, on dit de lui qu’il a une tête de rat empoisonné."
Je ne sais si c'est parce que j'habite dans le Sud-Ouest (non profond)... mais moi itou !!
Non seulement il a une tête qui ne me revient pas ce qui est somme toute important quand on présente un journal, mais la plupart de ses questions "politiques" sont soit à côté de la plaque soit parfaitement faux-cul.
Rédigé par : caroff | 05 janvier 2017 à 10:38
Cher Monsieur,
J'essaie de commenter avec sérieux et sans trop mal m'exprimer, vos propos.
Un commentateur anonyme, le 4 janvier, déclare, en parlant de moi :
"Ah mais, il faut l'acculer dans ses cordes, le prof de français !"
Le 5 janvier, il me dit, à 4h13... du matin : "Vos élèves n'ont pas dû se marrer !"
Le 5 janvier, à 9h, ce seul texte : "Cirque, convole et autres
charoulettes".
Je laisse l'ensemble des commentateurs et je vous laisse juge, cher Monsieur, de dire si ces façons sont admissibles ou non.
Mon nom est effectivement Patrice Charoulet.
Je suis en effet professeur de lettres retraité.
Suis-je ici sur un ring de boxe ? Vais-je poser des questions à un avocat anonyme sur sa clientèle et son degré de satisfaction ? Suis-je ici pour être acculé dans les cordes ?
Cordialement
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 janvier 2017 à 10:21
@Franck Boizard
"Pour ma part, j'ai plus pitié du peuple français menacé dans son pays par le Grand Remplacement que des peuples étrangers. Je préfère une France "rabougrie" à une France morte."
En voilà une grande idée ! Il semble que vous soyez convaincu que les personnes qui vous déplaisent et qui occupent certains postes, les ont obtenus au corps défendant de ceux qui vous plaisent...
Permettez-moi de vous préciser que le fonctionnement de cette grande, grosse et furieuse machine répond à des règles que vous semblez ignorer, alors j'aimerais vous rassurer, les personnes qui vous déplaisent sont les marionnettes de celles qui vous plaisent et leur pire défaut n'est pas celui qui vous effraie mais plutôt les qualités des personnes qui ne vous inquiètent pas pour une raison purement aléatoire et déraisonnable...
Par ailleurs, votre préférence pour une France rabougrie, me laisse penser que vous n'êtes pas allé au bout de votre raisonnement, sans quoi cette préférence, vous l'auriez abandonnée.
Enfin, la pitié étant un sentiment d'orgueilleux, il n'est pas utile au peuple français, qui a sans pitié mais avec volonté, énergie, et foi dans l'avenir, réussi à dépasser beaucoup d'autres calamités. Conclusion, le peuple français n'a pas besoin de votre pitié et encore moins de votre rhétorique obsolète, inutile et mortifère.
Rédigé par : duvent | 05 janvier 2017 à 09:45
Une info d'extrême importance fait le tour du Net ce matin et la Une des quotidiens numériques ; tenez-vous bien !
"Sarkozy à vélo a emprunté un sens interdit à Saint-Tropez" !
Rédigé par : sylvain | 05 janvier 2017 à 09:41
@Claude Luçon | 04 janvier 2017 à 12:20
Claude - je me permets - pourquoi les Espagnols ? Leur nombre de 500 000 environ lors de la Retirada. Leur religion et l'appétit immense de s'intégrer, s'intégrer par le travail, des travailleurs forcenés et discrets.
Au début ouvriers, bâtisseurs, puis chefs et maintenant ingénieurs avec du talent ; enfin, occupant des postes élevés, pas par hasard, ils ont tous conservé cette volonté de construire s'étant sans doute émancipés d'une reconnaissance envers ceux qui les ont accueillis.
Les avez-vous entendus se plaindre ? Toujours aussi discrets, certes le nom traduit l'origine mais aujourd' hui c'est surtout un atout.
Rédigé par : Giuseppe | 05 janvier 2017 à 09:31
@ Lucile
« Tipaza !! Vous commencez mal l'année avec cette plaisanterie tout droit sortie de l'almanach Vermot. »
Mon nom suivi de deux points d’exclamation, voilà un impératif énergique, qui ne souffre pas contestation ?
Formulation qui en dit long sur votre passé professionnel. Je ne connais que deux professions capables d’une pareille autorité :
Conducteur de travaux dans le BTP, mais l’interjection est alors suivie d’une phrase plus courte, quelques mots que la bienséance m’empêche de reproduire, mais plus compréhensible pour le Polonais ou l’Arabe le casque sur la tête.
Ou bien professeur (sans e ; merci) de Sup dans un lycée chic de Paris. Je précise parce que jamais dans une ZEP, une professeure (avec e ; merci) ne se permettait de parler comme ça à ses lycéens, elle qui doit lever le doigt pour demander l’autorisation de faire son cours.
J’hésite entre les deux, enfin pas trop.
Pour le puzzle, je vous avais dit que je détestais ce jeu, ayant déjà des difficultés à organiser les lettres de l’alphabet pour faire des mots sans fautes.
Pour revenir à Pujadas, vous écrivez : « On est content d'apprendre que lui non plus n'a pas l'esprit de système, puisqu'il nous le dit. »
Il donne avec cette remarque dans le pire des conformismes, celui de l’anticonformisme systématique, je pourrais même dire systémique, tellement il semble que nos hommes politiques tiennent tous à le préciser.
Il y a un snobisme que je sens poindre, celui du populisme.
Un peu de patience et tous ceux qui se présentent à nous déclareront œuvrer pour le Peuple et par le Peuple, ça c’est un grand classique, mais mieux (ou pire pour eux) avec le Peuple, ce qui leur sera infiniment plus difficile.
Il faut bien des sacrifices pour faire croire au petit peuple (sans majuscule) que l’on est et surtout que l’on peut vivre avec lui.
Le personnage Pujadas m’est foncièrement antipathique. Je sais bien qu’il ne faut pas juger les gens sur la mine, mais ici, je veux dire dans le Sud-Ouest profond, on dit de lui qu’il a une tête de rat empoisonné.
Je ne saurais dire si c’est vrai, je n’ai pas jamais vu de rat empoisonné, c’est mon jardinier qui s’occupe de ces tâches subalternes.
Rédigé par : Tipaza | 05 janvier 2017 à 09:30