J'ai eu envie tout à coup de parler d'autre chose.
Ni de Jacqueline Sauvage et de ses deux avocates invitées en toute indécence au Journal de France 2. La première ayant démontré, sur deux points importants, que les juges pour l'application des peines avaient eu raison et que le président de la République n'aurait même pas dû bénéficier, pour sa double et choquante mansuétude, d'une grâce partielle...
Ni de Manuel Valls qui se bat vaillamment pour faire oublier qu'il a été le Premier ministre de ce Président.
Ni de François Fillon qui inquiète ses soutiens et redonne confiance à ses adversaires. Mais lui demeure imperturbable. Aujourd'hui comme hier où on l'avait relégué dans les oubliettes de la politique.
Ni d'Emmanuel Macron qui, loin d'éclater comme une bulle, poursuit sa marche en avant.
J'ai envie de parler de l'amitié.
La Cour de cassation a justement considéré qu'être "ami" sur Facebook ne constituait pas une véritable amitié avec ce que ce sentiment implique de profondeur, d'intensité et de durée (Le Monde).
Cette décision a sans doute été le déclic qui m'a projeté dans ce que j'aime par-dessus tout. Dans la quotidienneté, Proust lilliputien, savourer les bonheurs, les joies du coeur, goûter les charmes d'une authentique proximité puis les analyser, m'examiner, me mettre en cause et découvrir les ressorts qui parfois, sans regret, m'ont conduit à abandonner, à me retirer, à laisser le temps recouvrir une relation que je croyais indestructible.
Pourtant je n'ai jamais approuvé l'opinion dominante qui, dans le choix entre l'essence de l'amitié ou de l'amour, privilégie la première parce qu'elle serait inconditionnelle, résistante à tout alors que le second serait fragile, aléatoire, soumis aux affres de des humeurs et de la subjectivité. La solidité contre un doux, splendide, inquiétant risque de précarité.
L'amitié et ses déceptions. Quand un ami vous trahit ou qu'on s'imagine plutôt qu'il vous a trahi, banalement ce qui exaltait se dégonfle et ce qu'on attendait s'efface. Certes on peut pardonner mais j'ai souvent remarqué que l'indulgence ne s'attache qu'à des liens qui d'emblée n'étaient pas exceptionnels et donc ne pâtiront pas trop d'une baisse de tension. En revanche l'amitié à nulle autre pareille n'autorise pas le ralenti ni la tiédeur. Quand elle est gravement touchée, une seule alternative existe qui est l'irrémédiable cassure.
Pour ma part je voudrais surtout exprimer et peut-être partager un malaise que j'ai éprouvé souvent et qui se rapporte à l'ami - pour l'amie, c'est plus rare - marié ou en compagnonnage stable. Cette perception concerne aussi bien ce qui peut se produire entre deux couples dont l'un des membres, homme ou femme, crée un déséquilibre ou une rétraction.
Pourquoi ce qui, pour la plupart des êtres, apparaît comme une chance, une addition, un bienfaisant cumul m'apparaît-il en quelques circonstances au contraire pour une soustraction et une gêne ? Comme s'il fallait réajuster son regard, son coeur et son esprit pour s'habituer à supporter l'unité troublée et le dialogue singulier altéré. Comme si le tiers proche de votre ami devenait importun de toutes manières même si, isolément, il pouvait être perçu comme estimable.
Il me semble que ce n'est pas de la jalousie dans l'acception courante. Peut-être plus que cela. Quelqu'un a le front de vous imposer une présence dans un univers qui n'avait de sens que face à face. Superfétatoire, une personne vous enlève quelque chose, vous spolie et surtout rend moins évidente, presque artificielle, une configuration habituée à trouver son seul bonheur dans le chiffre de deux qui est celui de l'amitié sans danger, sans limites.
La comparaison est discutable mais je ressens cette irruption d'un autre, avec le risque du désordre et de la banalité qu'elle implique, dans un monde qui se passait très bien de lui, comme ces audiences de cours d'assises où, confronté à un accusé hors du commun, j'aurais voulu poursuivre avec lui seul le questionnement sans être dérangé par la présence intempestive d'un président.
Cette addition célébrée, quand son amitié, par contagion, va si naturellement vers celui ou celle que l'ami(e) a choisi, je l'ai parfois subie comme une soustraction. J'apprécie beaucoup sur le plan amical et social cette provocation de Jean Giraudoux : "Un seul être manque et tout est repeuplé". C'est si juste, si vrai.
J'ai conscience que l'humanisme n'est pas de mon côté ni la chaude ouverture de la sensibilité à autrui. Je mesure ce que cette obsession de la privatisation a de médiocre et d'éclairant sur ma psychologie qui aspire à l'exclusivité quitte à la fuir quand je ressens le plus petit commencement d'abandon.
Mais je rassure.
Il y a de l'amitié heureuse. J'en vis.
@ vamonos
"Par contre, il est infiniment plus difficile de se servir de baguettes pour attraper les mouches qui volent au-dessus de l'assiette Il faut s'appeler Toshirō Mifune pour être capable d'un tel prodige sous l'objectif de la caméra de Hiroshi Inagaki."
Tiens donc. Dans une scène d'un roman, le grand samouraï Musachi menacé par je ne sais plus trop quels agresseurs tandis qu'il mange, attrape des mouches avec des baguettes pour les dissuader. Je me demandais si c'était possible ou non, vous m'apprenez que c'est possible, en effet. Je sais bien que des gens réalisent des exploits, mais comme il ne faut pas non plus croire ce qu'on voit dans les films style Tigre et dragon, je doutais un peu.
Dans Tai-chi Master, un prêtre shinto pas très expert même si meilleur que des gens ne connaissant pas les arts martiaux, fait semblant toutes les deux minutes d'être mort, et tandis que les méchants attaquent les autres héros, se relève et les prend à revers. C'est plus à la portée de chacun que d'attraper des mouches.
Rédigé par : Noblejoué | 19 janvier 2017 à 16:16
@anne-marie marson | 18 janvier 2017 à 16:42
« Si vous voulez C.Jacob, je vous enverrai des pieds de mousse spontanés, peut-être qu'ils pousseront chez vous. »
Vu la situation, il ne vaut mieux pas, mais merci beaucoup : le bonsaï ou ce qu’il en reste. J’ai honte, mais bon.
le probable coupable qui a également fait de la dentelle :
avec mes tentatives de nénuphar…
On fait comme on peut avec ce qu’on a… mais je réussis bien les orchidées. En ce moment ce sont les blanches qui fleurissent :
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 janvier 2017 à 11:29
@ Savonarole | 18 janvier 2017 à 16:48
« Je vous épouse immédiatement, j'apprendrai le japonais, je mangerai avec des baguettes. »
Et dire que c’est Strasbourg qui sera distinguée pour la promotion du japonais et de la culture japonaise !
DNA du 06/01/2017
Article sur page entière via ce lien : pour abonnés.
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 janvier 2017 à 10:46
Manger avec des baguettes n'est pas une activité insurmontable. Par contre, il est infiniment plus difficile de se servir de baguettes pour attraper les mouches qui volent au-dessus de l'assiette. Il faut s'appeler Toshirō Mifune pour être capable d'un tel prodige sous l'objectif de la caméra de Hiroshi Inagaki.
Dans mon jardin, je m'efforce de supprimer les mousses parce qu'elles ont tendance à proliférer à l'ombre dans les coins humides. Elles captent toute l'humidité et la nourriture des plantes. Les hortensias sont moins beaux et si les mousses continuent de s'étendre, elles finissent par étouffer toutes les autres plantes, le jardin est alors exclusivement composé de mousses qui recouvrent tout. Pour ma part, j'ai planté de l'helixine aussi appelée helxine ou encore larmes d'ange. Cette jolie herbacée s'étend progressivement dans le jardin d'ombre, je la tonds en même temps que le gazon.
Rédigé par : vamonos | 19 janvier 2017 à 10:06
@Catherine JACOB, Savonarole, anne-marie marson
Vous éclairez ma soirée !
anne-marie marson, bravo de vous proposer d'aider Catherine JACOB pour les mousses. Comme j'aime chipoter, la nature, ce n'est pas la loi du plus fort, mais du plus adapté.
Savonarole, apprendre l'écriture japonaise et être prêt à en passer par des baguettes pour manger... Je ne pourrai jamais, jamais, jamais le faire, pas même en rêve.
Vous passez de marmotte à chevalier servant - ça non plus je ne pourrais pas, moi je suis juste comme Corto Maltese, je pose des questions et je ne m'interdis pas l'ironie - bravo !
Catherine JACOB, tout le monde doit toujours vous dire (à moins que vous n'intimidiez comme la perfection peut le faire) que vous paraissez aussi intelligente que vous l'êtes, que vous êtes parfaitement belle et plus rare encore, que vous avez de la classe.
Vous auriez pu être blasée par l'admiration générale, votre bienveillance envers moi, que je n'ai pas méritée mais dont je me réjouis, m'a donné la force et l'inspiration pour résoudre un problème, et si par aventure les autres étaient aussi surmontés, je n'oublierai pas que vous m'avez inspiré à une étape.
Merci à tous.
Rédigé par : Noblejoué | 18 janvier 2017 à 20:01
@Catherine JACOB | 18 janvier 2017 à 14:08
Superbe photo, qui évoque la peinture italienne du grand siècle.
Laissez tomber Noblejoué, je vous épouse immédiatement, j'apprendrai le japonais, je mangerai avec des baguettes.
Rédigé par : Savonarole | 18 janvier 2017 à 16:48
@Catherine JACOB
"Un jour ou l'autre je comprendrai bien comment faire (pousser les mousses)
@Noblejoué
"Je n'en doute pas"
Je ne pense pas. On n'impose pas aux mousses de pousser quelque part, comme on ne leur impose pas de ne pas pousser.
C'est ce que j'aime dans la nature, la part d'arbitraire.
Si vous voulez C.Jacob, je vous enverrai des pieds de mousse spontanés, peut-être qu'ils pousseront chez vous.
C'est comme le distributeur de graines que j'ai installé dans mon jardin. Il distribue des graines de tournesol "bio" (ce qui fait rire mes amis). Normalement les graines sont pour les mésanges, mais les chardonnerets sont assis dessus, si j'ose dire, et j'ai dû acheter un second distributeur pour les mésanges. Voilà, la loi de la nature, c'est la loi du plus fort.
Rédigé par : anne-marie marson | 18 janvier 2017 à 16:42
@Savonarole | 17 janvier 2017 à 21:05
Pourquoi voulez-vous acoquiner ce charmant jeune homme avec une vilaine sorcière ? Hum !?
26/06/2011, un peu floue (exprès).
Comment je sais qu'il est jeune et charmant ? Il s'intéresse à mes posts, lui.
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 janvier 2017 à 14:08
@ Savonarole
On échange sans polémique, vous parlez de mariage, c'est plus du mariage pour tous, c'est du mariage arrangé !
C'est votre pseudo qui vous pousse, peut-être.
Le Japon, et d'ailleurs bien des choses, m'intéresse. Pourquoi ne pas poser de questions à ceux qui savent ?
Vous, vous auriez laissé passer le Graal sans poser de question, c'est sûr ! Vous auriez dit "au fait, c'est l'heure de dormir. Ne plus me déranger".
Rédigé par : Noblejoué | 17 janvier 2017 à 21:37
Noblejoué et Catherine Jacob, on va les marier, on aura la paix.
Rédigé par : Savonarole | 17 janvier 2017 à 21:05
@ Catherine JACOB
D'abord, je crois ce que vous dites de vous. Ca peut paraître vaniteux, mais à force de vous lire, je crois sentir intelligence, compétence, sincérité. Pour l'autre, je fais des hypothèses d'après ce que vous dites vous-mêmes, et en remarquant que, si les assertions de la personne sont fausses, ou entre les deux, exagérées, dans tous les cas, il suffit qu'elles soient crues pour lui donner une autorité donc un pouvoir capable d'expliquer sa capacité de nuisance.
De toute manière, je trouve que le critère déterminant devrait être les travaux des chercheurs.
Sinon, on va finir par avoir des filiations du genre, untel disciple de untel, untel, untel... La seule personne qui aura produit quelque chose de réel sera enfouie dans le passé, presque légendaire. La noblesse, la religion, dans tout cela il faut être fils de plutôt qu'accomplir... Est-ce qu'on va assister à cet alignement de la philosophie là-dessus, ou sur la science ?
Vous avez visiblement des origines, mais noblesse oblige, pour accomplir plutôt que d'en faire une rente. Ceux qui ont des origines sans les honorer par des actes sont responsables de ceux qui font semblant d'avoir des origines. Si quelque chose est vide et apparence, des gens eux-mêmes vides voudront s'en faire un masque pour paraître.
Ainsi, vous démasquez le vide de deux manières, en accomplissant votre oeuvre et en démasquant le vide.
Rédigé par : Noblejoué | 17 janvier 2017 à 20:31
@Noblejoué | 16 janvier 2017 à 20:24
"J'ai lu sur un de vos liens que le personnage que vous citez a été formé, entre autre, par Jacques Derrida et Paul Ricœur !"
C'est relativement nouveau comme information le concernant d'où je me pose la question : formé par la lecture de leurs œuvres ou comme un de leurs étudiants ?
Paul Ricoeur était un voisin de mon oncle, lequel figure également dans le Who's Who en tant que scientifique lauréat de l'académie des Sciences et Heidegger était un ami des parents d’une amie qu’il avait fait sauter sur ses genoux étant petite, est-ce que cela fait de moi une disciple de Ricoeur et de Heidegger ??
Né en 1913, Ricoeur était donc plus âgé que mon père et son frère, de 1970 à 1980 il enseignait à Chicago mais il a effectivement animé un séminaire aux archives Husserl à Paris, lesquelles sont conservées à l'Institut supérieur de philosophie de l'Université catholique de Louvain (depuis 1968) où Ricoeur a enseigné pendant trois ans soit jusqu'en 1973.
Né en 1956, Stevens a donc 17 ans en 1973, c'est un peu juste pour avoir été formé en Belgique par Ricoeur de 1970 à 1973, qui plus est à une époque où Ricoeur, coiffé d'une poubelle par les étudiants en 1969, se partageait entre l'université de Chicago où il a enseigné jusqu’en 1980, et la France. Ce d'autant plus que Stevens nomme l'université libre de Berlin en premier, bien que sans préciser de dates. Mais peut-être que Ricoeur le transportait dans la valise diplomatique, allez savoir.
Quant à moi, je suis entrée à la KYOTO UNIVERSITY tout d’abord sur dossier en tant qu’étudiant(e)-chercheur étranger avec une bourse de l’Etat français, puis ensuite sur concours à numerus clausus en tant qu’auditeur, et j’étais obligée d’enregistrer les cours pour ensuite les réécouter tranquillement avec ou sans l’aide d’un correcteur de textes ou de mon tuteur, cela dépendait, ce qui m’a permis de faire des progrès, mais je n’irai pas jusqu’à prétendre être une disciple de Tada Michitarō qui lisait et parlait le français et avait le bras long de 3 km, ou de UMEHARA Takeshi dont je n’ai entrepris la lecture que bien plus tard, vu la difficulté. Il faut rester crédible.
@ anne-marie marson | 16 janvier 2017 à 22:22
"J'ai un jardin de mousse(...), c'est-à-dire que la mousse s'est installée sans que je la cultive. Il paraît que ce n'est pas un problème pour un jardin, et en plus cela ne me gêne pas. Mais quelle idée de vouloir cultiver de la mousse !"
Il y a des tas de bibiques intéressantes pour le jardin qui vivent dans les mousses…
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 janvier 2017 à 09:34
@ Catherine JACOB
J'ai un jardin de mousse en banlieue parisienne, c'est-à-dire que la mousse s'est installée sans que je la cultive.
Il paraît que ce n'est pas un problème pour un jardin, et en plus cela ne me gêne pas.
Mais quelle idée de vouloir cultiver de la mousse !
Rédigé par : anne-marie marson | 16 janvier 2017 à 22:22
@ Catherine JACOB
J'ai lu sur un de vos liens que le personnage que vous citez a été formé, entre autre, par Jacques Derrida et Paul Ricœur ! Vu leur prestige, point n'est besoin que cette personne ait flatté des gens par la suite pour être considéré... Etre un peu courtisan en plus peut aider mais pour moi, c'est sans doute réductible à ça : prestige initial + intervention dans un domaine peu connu = possibilité de prendre une position, légitime ou non, dont on ne sera pas délogé, en tout cas, pas facilement.
Je ne sais pas s'il le fait sciemment ou non, mais le rapport de force joue fortement en sa faveur.
Dommage qu'il ne reconnaisse pas ses devanciers. En Asie, je crois qu'on a normalement de la déférence pour les professeurs qui vous ont précédé, les maîtres, et en Occident, le culte de l'auteur d'où le dégoût pour les plagiaires et autre jeteurs d'obscurité sur les créateurs.
Impartialement, je dirais qu'on peut être philosophe sans le titre ou sans être occidental, qu'on peut l'être à toute époque et dans tous les milieux.
"De même il a prétendu que la tradition occidentale ne s’est jamais intéressée à la pensée orientale et donc heureusement que lui BS est apparu.
D’où, pour moi, il ignore la tradition occidentale et en particulier Leibnitz et Schopenhauer."
Là, je dois dire que l'animal fait fort. J'aurais cru que tous ceux qui s'intéressaient à la philosophie occidentale et ses rapports avec la pensée orientale le savaient.
J'en tombe des nues.
"...le dialogue philosophique a fui le discours philosophique de l'Occident pour se réfugier à l'état d'ébauche en Asie ou encore en Afrique (...) A la suite de quoi môssieur BS définit son effort personnel dans le champ philosophique comme se donner la tâche de contrer l'impérialisme philosophique de l'Occident"
Encore quelqu'un qui se contredit lui-même. Je ne sais pas s'il trompe les autres, en tout cas, il se trompe lui-même.
C'est bien lamentable.
Ce que vous dites :
"Le marché franco-japonais des droits d'auteur semble assez obscur et organisé par des tyrans qui adressent des courriers comminatoires d'entrée de jeu."
...est assez décevant au vu du niveau culturel japonais.
Vous avez donc bien des abus à combattre... Heureusement que vous le faites.
Et que vous trouviez la force et la grâce de nous éclairer.
Rédigé par : Noblejoué | 16 janvier 2017 à 20:24
En illustration de cet élément de réponse @ Noblejoué | 14 janvier 2017 à 19:38 dans « Catherine JACOB | 16 janvier 2017 à 10:29 » concernant un fonds commun aux pensées orientale et occidentale, cette capture d’écran d’un fichier powerpoint réunissant quelques données de la question.
à voir en plus grand ICI.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 janvier 2017 à 17:30
@ Noblejoué | 14 janvier 2017 à 19:38
« A votre avis, que sont les préjugés des experts ? Ce que vous pensez vous-même de la pensée chinoise et japonaise ?
A leur lumière, de la pensée occidentale ? »
Je n’en pense rien si ce n’est qu’il y a un fonds commun, par exemple à l’origine de certains enseignements de Confucius et de Socrate, et que c’est cela qu’il faut interroger avant de produire des affirmations à l’emporte-pièce.
S'agissant des traductions en japonais de la philosophie ou de l'enseignement philosophique dans notre pays, j'ai entrepris l'an passé avec une Japonaise la lecture comparée d'un texte d'Alain et de l'une des ses traductions dont j'éviterai de nommer l'auteur, que nous n'avons pas menée jusqu'au bout vu le nombre de contresens qui émaillaient les premières pages lues.
Ceci étant je vais donner un exemple à propos duquel ma position est déjà connue car ce n'est pas la peine que je me crée de nouveaux problèmes.
En voilà un qui, pour moi, mais je me trompe peut-être, doit sa situation actuelle d’avoir à un moment donné fait la cour à la bonne personne (FD).
Sur ces cinq traductions citées, la quatrième a été publié sans avoir obtenu les droits des descendants parmi lesquels l’un avait accepté, par écrit, de réviser (= discuter de quelques choix) avec moi la traduction perso du texte faite sans aide que j’avais mise sur mon site web de l’époque, avant que cette quatrième traduction ne paraisse. Contacté, l’éditeur n’a pas répondu. Le marché franco-japonais des droits d'auteur semble assez obscur et organisé par des tyrans qui adressent des courriers comminatoires d'entrée de jeu.
Il semble avoir eu maille à partir avec la Cour pénale internationale. S’il s’était préoccupé d’établir ce qu’est du point de vue de la philosophie, la légitimité d’un discours qui se réclame de la philosophie, cela ne lui serait probablement pas arrivé. D’autre part on aimerait bien connaître le détail de ses diplômes en philosophie qui n’est accessible nulle part et notamment pas ici comme si cela n’avait aucun intérêt. Pour moi, il brasse des mots.
Il est désigné comme « philosophe » par un abus de langage vu que sans avoir jamais produit autre chose, semble-t-il, que quelques études et quelques traductions.
On trouve cette affirmation sur son site : «Il s’est consacré depuis le début des années 1990 à l’étude de la philosophie japonaise contemporainequ’il a été le premier à faire connaître en France».
C’est faux ! Le premier est un Japonais lecteur de Bergson, notamment, et qui a publié en français dans les années 30.
De même il a prétendu que la tradition occidentale ne s’est jamais intéressée à la pensée orientale et donc heureusement que lui BS est apparu.
D’où, pour moi, il ignore la tradition occidentale et en particulier Leibnitz et Schopenhauer.
J'ai donc critiqué sa position, notamment sous la forme suivante à l'occasion d'une conférence (2012) dont le texte avait dû être communiqué à l'avance et à laquelle il n'a pas daigné assister d'où impossibilité de débat :
«La question de la légitimité est vite résolue chez BS. Il ne se la pose même pas et déclare même très explicitement qu'on peut faire l'économie du débat relatif à l'existence d'une tradition de philosophie au Japon antérieurement aux années dix neuf cent vingt et même à l'ère Meiji. Et pourquoi donc y aurait-il débat et pourquoi donc une telle question de la légitimé se poserait-elle par ailleurs puisqu'il est si facile de se contenter d'affirmer sans rien démontrer, du moins « selon le type de discours qui fut le sien (celui de la philosophie) et certaines règles qu'elle [la philosophie] a établies » (Cf. Ph. L.-L.) - que le dialogue philosophique a fui le discours philosophique de l'Occident pour se réfugier à l'état d'ébauche en Asie ou encore en Afrique, tellement satisfait qu'il est de lui-même et de son auto-enfermement provincial dont l'ethnocentrisme présumé contiendrait une dimension idéologique liée à l'impérialisme économique et politique occidental, impérialisme dont l’expression philosophique la plus explicite se retrouverait très clairement dans la philosophie hégélienne de l'histoire. A la suite de quoi môssieur BS définit son effort personnel dans le champ philosophique comme se donner la tâche de contrer l'impérialisme philosophique de l'Occident.»
Nous avons assisté aux mêmes séances du groupe de lecture de philosophie japonaise qui se sont tenues à l’INALCO, ses frais étant pris en charge par le groupe mais pas les miens, et à l’occasion de l’une d’elle, il avait perdu le fil du texte japonais commenté en japonais par le commentateur japonais, lequel exerce de nos jours à Strasbourg, autrement dit je pense qu’il n’avait pas fait la différence à l’oreille entre le commentaire et le texte. J’ai pris la peine de lui indiquer où on en était et il n’a rien trouvé de mieux à faire que de faire contrôler par une enseignante japonaise si c’était bien le bon endroit alors qu’il eût suffit de tendre l’oreille pour s’en rendre compte par lui-même. Donc, pour moi, tout cela manque d’honnêteté et, me concernant, je récuse de tels « experts » qui en tout état de cause, ne me donnent pas le sentiment de cette écoute très particulière, comme est également très particulière l’écoute analytique, qu’est celle du philosophe, tout comme l'est aussi sa parole, qu’il soit étudiant, enseignant, chercheur ou auteur.
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"Que pensez-vous des instituts Confucius ?"
Rien vu que, ayant contacté celui de Metz sur la base d'un rapport publié par le Quai d'Orsay, il n'a pas daigné répondre.
Pour moi, le statut de ces Instituts qui officient dans l'enceinte de l'Université publique pose question.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 janvier 2017 à 10:29
@ Catherine JACOB
"Etant donné que je suis en bisbille avec les « experts » qui traduisent du japonais vers l’anglais essentiellement et critiquent la pensée occidentale à l’aide de préjugés et de poncifs, et que je trouve que « l’expert » qui traduit vers le français, bien que pas mal titré, est un gros nullard en philosophie avec lequel j’ai déjà eu une altercation vu que je m’étais permis de l’interrompre…"
A votre avis, que sont les préjugés des experts ? Ce que vous pensez vous-même de la pensée chinoise et japonaise ?
A leur lumière, de la pensée occidentale ?
Qu'en est-il au juste de l'immigration au Japon ? Est-elle très différente de ce qu'elle pouvait être avant qu'il se ferme ?
"Pour le surplus, le Japon n'est pas une terre d'accueil de l'immigration quand bien même, des Nord-Coréens aux Boat people, des Chinois aux Occidentaux, on peut y rencontrer toute une palette de nationalités et de plus en plus de Français, mais sans vocation nécessairement à y demeurer."
Vous voulez dire que beaucoup de gens passent par le Japon mais que peu s'y installent ? Si c'est le cas, pourquoi ?
Que pensez-vous des instituts Confucius ?
"J'ai eu autrefois la velléité de faire pousser des mousses au fond du jardin, en bordure de ruisseau sous des peupliers."
C'était courageux. Les mousses ont l'air d'être comme l'inspiration : elles viennent en bien des endroits, mais il faut les cultiver, et là, on n'est jamais sûr du résultat.
"Un jour ou l'autre je comprendrai bien comment faire."
Je n'en doute pas.
Rédigé par : Noblejoué | 14 janvier 2017 à 19:38
@Noblejoué | 11 janvier 2017 à 20:14
« Enfin, les jardins de mousse ont été inventés au Japon, vraiment très beau, et ce alors que les mousses ne sont pas trop prisées ailleurs... Ceci dit, avec le rayonnement culturel du Japon, est-ce qu'on se met à créer des jardins de mousse ailleurs ? »
Conseils pour créer un jardin de mousse sur Site dédié.
Sinon, mais sans doute le savez-vous déjà, le « Saihō-ji (西芳寺, le temple occidental des senteurs : dénomination qui est un raccourci) plus connu sous le nom de Koke_dera (苔寺, temple aux mousses) et appartenant au courant Rinzai du bouddhisme Zen, est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il est situé dans la moitié occidentale de Kyōto et est dédié à Amitābha, Amitāyus ou encore Amida, des écoles de la Terre pure.
Il est planté de plus de 120 espèces différentes de mousse qui s’organisent autour d’un étang en forme de l’idéogramme pour « cœur ». Son nom de « Temple occidental des senteurs », lui vient d’une expression se rapportant au fondateur indien que se donne le Chan (Zen, en japonais), Bodhidharma, à savoir 「祖師西来、五葉聯芳」en développé : 祖師は西から来て、五つの花が順に咲くように悟りを開いた)」« Le fondateur du Chan est venu de l’Ouest ; telles les cinq fleurs qui successivement s’épanouissent, il s’est ouvert au SATORI (à l’Illumination) ». Ce que l’article en français sur Wikipédia n’explique pas.
Ci-après l'un des trois pavillons de thé, le 湘南亭 (Shōan_Teï), qu'abrite l'endroit désormais objet d'entretien méticuleux
Les mousses ne sont en effet pas visées à l'origine. Il s'agissait initialement de ce qu'on appelle un jardin sec dont la cascade de pierres représente l'un de exemples les plus anciens de cette technique et est réputée dérivée de la tradition shintoïste animiste. Malgré cela, vous êtes invité à écouter environ une demi-heure de lecture de Sutra bouddhiste dans le pavillon principal avant de pouvoir vous livrer à la contemplation du jardin. Les lieux ont été victimes à plusieurs reprises de catastrophes diverses, incendies, inondations. Au XVIIIe il n'était plus que ruines hantées par un unique ermite. Puis la nature a réinvesti l'endroit, les arbres ont poussé comme bon leur a semblé, à leurs pieds, sous leurs ombrages, les mousses ont poussé elles aussi, puis l'homme s'est décidé à leur permettre simplement de durer en l'état.
------ J'ai eu autrefois la velléité de faire pousser des mousses au fond du jardin, en bordure de ruisseau sous des peupliers. Ce n'a pas été une réussite.
J'en ai garni il y a quelque temps un bonsaï planté de deux pousses de cèdre bleu qui s'étaient spontanément semées entre les carreaux de la terrasse. L'une a crevé, l'autre on va voir, quant à la mousse, elle ne ressemble présentement en rien à celle que j'ai cru planter, mais bon. Un jour ou l'autre je comprendrai bien comment faire.
--------
Pour le surplus, le Japon n'est pas une terre d'accueil de l'immigration quand bien même, des Nord-Coréens aux Boat people, des Chinois aux Occidentaux, on peut y rencontrer toute une palette de nationalités et de plus en plus de Français, mais sans vocation nécessairement à y demeurer.
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 janvier 2017 à 18:50
@fugace
"Des juges indépendants, pour ceux dont la fonction est précisément citée dans l'entretien, peuvent-ils vraiment être ou devenir des responsables non coupables, au sens où on l'entend généralement à propos d'autres fonctions administratives ?"
Nous sommes là dans le périmètre des supputations, voire carrément de la science-fiction ; mais admettons que le cas puisse se poser un jour dans un tribunal d'exception réuni en session extraordinaire. Par un concours de circonstances des plus inhabituels et incroyables, le prévenu pourrait être déclaré responsable et non coupable.
Quoi qu'il en soit, il reste de la marge et de l'eau coulera encore sous les ponts avant de connaître un jugement qui admette que le justiciable est effectivement coupable de négligence ; mais il ne sera ni poursuivi ni condamné. Ainsi, comme d'habitude, l'honneur sera sauf et le prévenu sera libre de continuer à vaquer à ses occupations.
J'oubliais de préciser que le tribunal d'exception est composé d'amis du justiciable, issus de la même école et ils vont tous à la même cantine le midi !
Rédigé par : vamonos | 13 janvier 2017 à 10:08
@ Patrice Charoulet | 09 janvier 2017 à 15:41
Cher Monsieur,
Notre hôte voudra bien m'accorder ce petit hors sujet. Bien que je puisse facilement admettre que des confrères qui ont de la sympathie réciproque puissent être des amis en devenir, s'il ne le sont pas déjà dans la vie privée. Qui plus est nous sommes bien sûr, sur "Justice au singulier".
Une conversation intéressante, plus qu'un débat où effectivement Arnaud Montebourg m'apparaît en pleine forme intellectuelle et physique. Peut-être que l'allure débraillée d'Eric Dupond-Moretti accentue mon ressenti. Je n'oublie pas cependant que l'habit ne fait pas le moine.
Vous m'avez donc donné l'envie d'aller visionner cette séquence, dans le but de trouver un lien avec le sujet du jour.
Entretien intéressant dont voici le lien pour les intéressés comme nous :
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/arnaud-montebourg-face-a-eric-dupond-moretti-je-suis-favorable-a-l-independance-des-juges-c-est-a-dire-ceux-qui-decident-et-non-ceux-qui-poursuivent-901147.html
Question aux férus de ce blog en la matière :
- Des juges indépendants, pour ceux dont la fonction est précisément citée dans l'entretien, peuvent-ils vraiment être ou devenir des responsables non coupables, au sens où on l'entend généralement à propos d'autres fonctions administratives ?
Sans doute l'exemple avancé par E.D-M. n'est-il pas pertinent.
Respectueusement vôtre.
Rédigé par : fugace | 13 janvier 2017 à 02:01
@ Catherine JACOB
"Sans doute les pierres dressées des jardins japonais, en particulier avec le maître de Thé RIKYŪ, se rattachent-elles davantage à cette antique tradition autochtone qu’à celle du jardin taoïste. Du moins, il me semble."
Intéressant... Enfin, tout l'est, mais ça me donne à penser. Et si bien des choses qui paraissent copiées de la Chine par le Japon étaient plus des copies de formes extérieures, ou de manière de les décrire, que des choses elles-mêmes ?
Une réinterprétation de pratiques japonaises. J'ai lu que les Japonais copiaient parfaitement pour ne pas avoir à subir d'étrangers chez eux. Mais peut-être qu'ils copient bien aussi parce qu'ils savent tout de suite percevoir chez l'étranger ce qui va renouveler ce qui est chez eux.
Au fait, qu'est-ce qui peut bien amener les Japonais à s'ouvrir à l'immigration ? Le commerce est une chose, l'immigration une autre. Est-ce qu'ils n'auraient pas des raisons de se méfier des autres asiatiques, sachant le sac ou plutôt, ils ont fait pareil ailleurs, les sacs de Nankin ?
Enfin, les jardins de mousse ont été inventés au Japon, vraiment très beau, et ce alors que les mousses ne sont pas trop prisées ailleurs... Ceci dit, avec le rayonnement culturel du Japon, est-ce qu'on se met à créer des jardins de mousse ailleurs ?
Rédigé par : Noblejoué | 11 janvier 2017 à 20:14
@Noblejoué | 11 janvier 2017 à 15:30
« Pourquoi les Japonais cherchent-ils moins à vivre longtemps que les Chinois ? »
Sakari Momoi a 111 ans ; Centenaires : pourquoi le Japon détient les recordspar Bruno Martrette : « 21-08-2014 : Le nouveau doyen de l'humanité est un Japonais de 111 ans. Un pays où vit le plus grand nombre de centenaires. L'alimentation, le mode de vie et la génétique expliquent cette longévité. »
En consultant la page vers laquelle ouvre le lien ci-dessus, vous y lirez que « Les Japonais bénéficient de prédispositions génétiques à la longévité » par le Pr Philippe Amouyel.
D’où je présume qu’augmenter leur longévité ne fait pas partie de leurs préoccupations prioritaires.
« Qu'en est-il d'autres pays, type Corée ? »
En ce qui concerne les Coréens, pour les Coréens du Sud, je n’en sais rien, pour les Coréens du Nord, je présume que survivre au régime, si vous me passez le jeu de mots, les occupe déjà largement, comme qui dirait.
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Concernant «L'art des dresseurs de pierres. »
Les Japonais comme les Chinois nomment les « pierres dressées » 立石(Translittération depuis le japonais : RIS_SEKI) mais les distinguent des mégalithes bien que, pour nous, parmi les mégalithes préhistoriques on distingue les menhirs, « pierres dressées » plantées verticalement en terre que le japonais transcrit purement et simplement MENHIRU ;
On commence à en voir au Japon à partir de l’époque dite Jōmon (縄文時代 : époque des motifs de décoration en empreinte de cordes) qui court de 15 000 à 300 avant notre ère.
On les voit en particulier dans des cercles de pierres du style de ceux qu’on voit à ŌYU au nord du Japon : (Vue plus précise Ici)
Sans doute les pierres dressées des jardins japonais, en particulier avec le maître de Thé RIKYŪ, se rattachent-elles davantage à cette antique tradition autochtone qu’à celle du jardin taoïste. Du moins, il me semble.
Quant aux pierres dressées, cercles de pierres style Stonehenge et autres mégalithes en général, les Japonais s’en distinguent et les nomment Monuments (記念物 avec le même sens que celui du latin monumentum, dérivé du verbe moneō « se remémorer ») de pierres géantes (巨石) soit : 巨石記念物 – Pierres géantes en mémoire de-, ils en donnent par ailleurs un exemple fort intéressant avec cet aigle sicilien d’Argimusco, Montalbano Elicona.
J’ai trouvé cet exemple de 立石 sur site chinois. Nous appelons cela d’un terme mongol : Ovoo ou du vocable grec Hermaï, du dieu psychopompe Hermès ce que sont sans doute également «les pierres à cerfs » monolithes mongols qui datent de l’âge du Bronze et sont décorées de dessins de cerfs et qui ont trouvé un réemploi au sommet des tumulus.
Les Chinois semblent distinguer ce type de « pierre dressée » de celui-ci : 天然大型立石 = Mégalithe naturel
Bref la pierre dressée, où qu’elle se dresse est dans doute telle le SHINTAÏ d'un sanctuaire shinto, le support matériel dans lequel l’esprit d'un kami, ou un esprit tout court, est supposé résider et qui a évolué vers le Stūpa ou la pyramide comme quelque chose de plus élaboré sur le plan architectural.
Les chamanes mongoles passent par la médiation des esprits dont l'Ovoo est présumé la résidence, pour pratiquer leurs consultations et on conçoit dès lors bien comment tant la disposition que la contemplation de pierres dressées dans un jardin japonais peut être empreinte de spiritualité.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 janvier 2017 à 17:41
@ Patrice Charoulet | 11 janvier 2017 à 16:00
"Professeur, j'aurais pu bénéficier d'une retraite à taux plein à soixante ans.
J'ai travaillé cinq ans de plus.
Rassurés ?"
Ben non. Pourquoi cinq ans de plus ? :-(
Rédigé par : breizmabro | 11 janvier 2017 à 16:31
@ceux qui s'inquiètent de ma carrière passée
Je ne vous donnerai que cette information, qui, je pense, vous suffira.
Professeur, j'aurais pu bénéficier d'une retraite à taux plein à soixante ans.
J'ai travaillé cinq ans de plus.
Rassurés ?
Menu supplément à cette donnée biographique.
Il y a quelques années, Finkielkraut, justement préoccupé de la situation de l'enseignement secondaire, invite une dame, professeur de lettres, qui avait écrit un livre décrivant l'ambiance du secondaire de manière apocalyptique. La dame l'a fortement déçu, pendant une heure, sur France Culture. Tout s'expliquait. Le livre avait été écrit dans un collège de zone sensible d'une sinistre banlieue et maintenant, elle enseignait dans un lycée, dans un bon lycée du XVIe arrondissement. C'est le jour et la nuit. Par chance, je n'ai jamais enseigné dans un de ces enfers si bien décrits par cette dame.
Je remercie tous ceux qui se souciaient de mon passé de professeur.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 janvier 2017 à 16:00
@ Catherine JACOB
Je vous assure que Jardins de longévité n'est pas un livre pornographique, ni d'ailleurs érotique.
Extrait :
" L'art des dresseurs de pierres.
L'art des dresseurs de pierres a fait une entrée officielle dans les musées au printemps de l'année 1981 lorsqu'une nouvelle salle, l'Asor Court, fut aménagée en jardin, afin de créer un lieu de détente non conventionnel dans le cadre du Métropolitan Museum of Art de New York et de mettre en valeur une collection de meubles de la dynastie Ming. Les pierres dressées dans cet espace provenaient de la région de Suzhou et furent mises en place par des spécialistes de restauration des jardins.
Cette restauration d'un art souvent considéré comme mineur par les historiens d'art occidentaux - ils en font à peine mention - ne signifie pas pour autant qu'il soit, aujourd'hui encore, reconnu comme art à part entière au même titre que l'architecture, la peinture ou la scuplture, alors que, nous le verrons au cours de cet ouvrage, il fut à certaines époques un des moyens privilégiés d'expression des créateurs, tant en Chine qu'au Japon".
Je suppose que les liens que vous avez eus sur Internet peuvent être dus à des mots hors contexte, ou peut-être parce que l'érotisme occidental est pauvre et graveleux et que les Occidentaux qui veulent progresser un peu dans ce domaine se tournent vers l'Asie, ce genre de choses.
Hypothèses, simples hypothèses, de toute façon, j'ai mis la main sur mon livre chez un bouquiniste.
Bon, j'ai dû recopier un peu d'un bouquin pour vous, je déteste ça...
En échange, répondez, s'il vous plaît :
Il me semble, est-ce vrai, et dans tous les cas, pourquoi, que les Japonais cherchaient moins à vivre longtemps que les Chinois ?
Qu'en est-il d'autres pays, type Corée, plus ou moins sous l'influence de la Chine voire du Japon ?
Merci.
Rédigé par : Noblejoué | 11 janvier 2017 à 15:30
@Noblejoué | 11 janvier 2017 à 11:17
J’ai trouvé le titre que vous suggérez à 24€70 sur PriceMinister où il est également indiqué « Les PriceMembers ayant vu ce produit ont également vu », suit un certain nombre de titres de magazines porno.
Donc, oui, en effet, je mérite mieux que cela… et mieux que les moqueries des pignoufs !
Mon post sur les traductions de la philosophie vers la langue japonaise et retour, pose de vraies questions, très claires et précises quand on est à même d’en décrypter le contexte, et il représente le résumé d’une intervention que j’avais proposée pour être intégrée à un colloque sur la traduction organisé à l’Université de Liège en mai prochain et à laquelle il fut répondu par un doctorant belge en philosophie dont l’intitulé de la thèse est : La traduction comme paradigme épistémologique (Quine, Serres, Latour) :
« Le 12 septembre 2016 à 14:32, « BS» <[email protected]> a écrit :
> Chère Madame ….,
>> Nous avons reçu un grand nombre de propositions, toutes plus intéressantes les unes que les autres. Lors de l’élaboration du programme, le Comité scientifique a dû procéder à une sélection en tenant compte de la cohérence qui devait être donnée au colloque. Ainsi votre proposition, malgré son grand intérêt, n’a pas pu y être intégrée. Nous vous remercions vivement de l’intérêt que vous avez porté à notre appel et espérons vous rencontrer soit en mai prochain, soit lors d’une autre manifestation scientifique au sein de notre institution. » à quoi j’ai répliqué :
- Adressez-moi votre programme quand il sera prêt. On verra.
Réponse apportée après qu’une chargée de cours (ce que j’ai également été) ait indiqué :
« Chère Mme ….,
Nous avons, en juillet dernier, décidé de prolonger l'appel (= en langage clair : Nous n’avons reçu que peu de propositions) et nous sommes en cours d'évaluation des propositions. Nous ne manquerons pas de vous communiquer la décision du comité scientifique qui a bien pris soin de demander l'avis d'un expert pour juger la pertinence de votre proposition par rapport au sujet du colloque. Bien cordialement. VB Chargée de cours Traduction anglaise, Département de Langues et littératures modernes. »
Etant donné que je suis en bisbille avec les « experts » qui traduisent du japonais vers l’anglais essentiellement et critiquent la pensée occidentale à l’aide de préjugés et de poncifs, et que je trouve que « l’expert » qui traduit vers le français, bien que pas mal titré, est un gros nullard en philosophie avec lequel j’ai déjà eu une altercation vu que je m’étais permis de l’interrompre…
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 janvier 2017 à 12:41
@ Catherine JACOB
Vous méritez mieux, à nous éclairer notamment sur l'Extrême Orient, que des moqueries sur Lao Tseu.
Je n'ai pas trouvé un site parfait sur les pierres de rêve, enfin, je vous envoie ça.
http://www.pierres-info.fr/rochers_de_lettres/index.html
Je pense que vous en connaissez plus que moi sur l'Extrême-Orient, mais nul ne sait tout, et de toute manière, l'appétit vient en mangeant, plus on sait, plus on veut savoir.
Donc, à propos des pierres de rêve et plus généralement des jardins, je vous conseille, l'ayant trouvé sans chercher, en fouinant au hasard chez un bouquiniste mais état parfait, Jardins de longévité, Chine Japon, de Pierre et Suzanne Rambach.
Je vous souhaite le meilleur pour la nouvelle année, peut-être déjà de rêver devant une pierre de rêve.
Rédigé par : Noblejoué | 11 janvier 2017 à 11:17
@ Achille@Patrice Charoulet
"Sincèrement, vu votre affabilité un peu vieille France, je me demande comment vous avez pu enseigner les lettres dans un lycée pendant toute votre carrière de professeur."
Il l'acceptait peut-être comme, comment dire ? les risques du métier... Mais avec des adultes présumés cultivés, la déception peut être cuisante.
Monsieur Charoulet, vous avez su vous accrocher en classe, je ne doute pas que vous parveniez à en faire autant ici.
Cordialement.
Rédigé par : Noblejoué | 11 janvier 2017 à 10:52
@ Patrice Charoulet | 10 janvier 2017 à 09:24
Sincèrement, vu votre affabilité un peu vieille France, je me demande comment vous avez pu enseigner les lettres dans un lycée pendant toute votre carrière de professeur.
Vous avez forcément dû vous heurter à quelques cancres indécrottables du fond de la classe qui se fichaient éperdument de Balzac, Hugo, Corneille, ne parlons même pas de Proust et autres beaux fleurons de la littérature française.
Vu le souvenir qu’il me reste des professeurs trop « gentils », je n’ose imaginer l’ambiance qui devait régner pendant vos cours.
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2017 à 09:13
@breizmabro 16h50
Pardon pour le lapsus calami, il fallait bien sûr lire "a galon" !
A wir galon genoh, kenvroad ker !
Rédigé par : Claggart | 10 janvier 2017 à 21:08
@Patrice Charoulet | 10 janvier 2017 à 09:2
Ainsi donc vous n'avez jamais été charrié par vos élèves ?
Allez, Patou, cessez ces adieux de Fontainebleau, revenez-nous.
Ne nous laissez pas avec la Cruella des Vosges, la Catastrophy Jane, qui entre deux vaches nous pond des diatribes qui fleurent la paille et le fumier.
Rédigé par : Savonarole | 10 janvier 2017 à 19:46
@ Claggart | 10 janvier 2017 à 13:01
"Je suis vraiment déçu que vous n'appréciiez pas ces chanteuses qui figurent parmi les meilleures tenantes du kan ha diskan traditionnel"
Chacun ses goûts mon cher Claggart, si c'est votre truc kan ha diskan, no comment.
Au fait : da galon ça veut dire quoi ?
Je connais : "a galon vat" (de bon coeur) ou "a galon" (cordialement) mais "da galon" je ne vois pas...
Mais c'était bien tenté :-D
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2017 à 16:50
@ breizmabro | 10 janvier 2017 à 12:49
Eh ben voilà ! (Comme disait mon autre grand-mère qui était beauceronne mais tout autant dictatoriale que la bretonne.)
Il nous faut un peu de tendresse et de poésie de temps en temps !
J'ai un grand coeur, j'aime toute la France, Bretagne comprise, avec un petit plus pour mon Anjou natal.
D'où mon favoritisme à l'égard de Fillon.
Rédigé par : Claude Luçon | 10 janvier 2017 à 15:25
@Tipaza | 10 janvier 2017 à 06:57
C'est exactement ça.
Rédigé par : Savonarole | 10 janvier 2017 à 13:31
@breizmabro 09h20
"...se pendre après avoir écouté les sœurs Goadec"
Je suis vraiment déçu que vous n'appréciiez pas ces chanteuses qui figurent parmi les meilleures tenantes du kan ha diskan traditionnel.
Da galon
Rédigé par : Claggart | 10 janvier 2017 à 13:01
@ Claude Luçon | 10 janvier 2017 à 11:46
Un peu de délicatesse dans ce monde de brutes alors ?
"J'ai bu ta lettre avec une hâte fiévreuse.
Mais toi, lorsque ces mots écrits te parviendront,
peut-être seras-tu dans un groupe, joyeuse...
Ton amie te dira : "Ma chère lisez donc !"
Mais t'éventant avec ma lettre sans la rompre,
ayant vérifié l'adresse d'un regard,
peut-être diras-tu, pour ne pas t'interrompre :
"Ce n'est rien... Ce n'est rien... Je lirai ça plus tard"
Je peux donc aimer à la fois : la phallocratie de Brassens, la misogynie de Brel, la violence nostalgique de Léo, la douceur de Géraldy...
...et la Bretagne :-D
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2017 à 12:49
@ breizmabro | 10 janvier 2017 à 10:23
Entre fans de Brassens et de Sacha Guitry, avouez que l'un avec ses chansons sentimentales pour ses compagnes, l'autre avec le nombre d'épouses dans sa vie conjugale, comme je crois comprendre que vous êtes bretonne, vous devriez choisir des textes plus tendres.
Dans le passé vos ancêtres pleuraient leurs hommes perdus en mer, ne les traitaient pas de phallocrates.
Il est vrai que j'avais une grand-mère bretonne, Rosalie, une vraie, avec bonnet blanc et robe noire, c'était elle la terreur en famille, au point où mon frère et moi nous sommes engagés dans la marine, l'un après l'autre, en espérant l'adoucir en venant parader en uniforme, avec col bleu et pompon rouge.
Enfin... c'est presque vrai.
Rien, pas le moindre bisou quand même !
Rédigé par : Claude Luçon | 10 janvier 2017 à 11:46
@ Aliocha | 10 janvier 2017 à 10:09
Là mon cher Aliocha, ça fait peu "jouer du biniou" (ceux qui préfèrent la langue française diront "jouer du violon" ;))
Car si MONSIEUR Charoulet, qui avait la bonté de nous faire partager son érudition, souhaite faire profiter d'autres interlocuteurs de celle-ci et de son exquise politesse, je ne peux que m'incliner devant son sens du partage.
Et le prie d'agréer l'expression de ma plus haute considération. Cela va de soi...
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2017 à 11:42
@ Catherine JACOB | 09 janvier 2017 à 17:23
Connaissez-vous le site "chine ancienne" ? vous allez vous régaler !
Entre nous, Lao Tseu ou Laozi ou Lao Zi (chinois : 老子 ; pinyin : Lǎozǐ ; Wade : Lao³ Tzu³), plus communément appelé en Chine Tàishàng lǎojūn (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao »), de son vrai nom Li Er (李耳, Lǐ ěr)...
...était une nullité !
Signé Confucius
Et faites-vous plaisir en allant de Kachgar à Xian en passant par Mogao ; faites-le seule ou avec votre compagnon ... bonheur et merveilles garantis.
Rédigé par : confucius | 10 janvier 2017 à 11:33
Aliocha et Giuseppe, Patrice (il me permet ?) n'annonce pas qu'il part, lisez-le bien, il reste, pour notre plus grand plaisir, dégraissant simplement les inutiles formules de politesse qui sont aux commentaires d'un blog ce qu'est la chantilly au gâteau au chocolat : inutile
Et puis un prof de droite admirateur des hussards a toute mon estime voire mon affection.
D'ailleurs il vient de déposer un commentaire sur les nuls à gauche, commentaire auquel j'adhère en totalité.
Allez, cher Patrice, nous vous aimons !
Le sbriglia est taquin mais jamais méchant... Un chardon, parfois mais qui se délecte, comme vous, de Chardonne.
Rédigé par : sbriglia | 10 janvier 2017 à 11:10
@Patrice Charoulet | 10 janvier 2017 à 09:24
Mais non Patrice - je me permets - restez vous-même, il n'y a pas de raison de changer, puisque vous êtes ainsi.
Imaginez un coq qui se forcerait à imiter le chant du rossignol.
Résistez, c'est votre marque de fabrique, il est plus important de voir la peau avant la chemise.
Rédigé par : Giuseppe | 10 janvier 2017 à 10:53
@ Claude Luçon | 09 janvier 2017 à 21:36
"Il va falloir suggérer à breizmabro de commander un coffret des chansons de Brassens"
Trop tard j'en ai déjà un en 33 tours qui s'appelle "10 ans de Brassens" et que j'écoute souvent.
Ceci dit "Les copains d'abord" est une chanson sur l'amitié "de mecs" et pour les mecs, et Brassens comme Brel ne rechignaient pas à dire qu'ils étaient un peu misogynes.
Souvenez-vous ou réécoutez "Auprès de mon arbre"
[...] Le surnom d'infâme
me va comme un gant
D'avec que ma femme
j'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années
c'était pas un' sinécure
de lui voir tout l'temps le nez
au milieu de la figure [...]
Non, non, personne sur ce blog n'est misogyne mais beaucoup sont des phallocrates que je range à côté de Guitry (ah, quand même...) qui disait "je conviendrais volontiers que les femmes nous soient supérieures si ça les dissuadait de se croire nos égales" :-D
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2017 à 10:23
@Patrice Charoulet
Pour ma part, je regretterais votre politesse, plaisir exquis, et que vous renonciez d'offrir votre érudition à ceux qui ne savent se divertir qu'en excluant ce qu'ils n'entendent pas ou plus et, bien que je comprenne l'effroi qu'ils vous inspirent, il n'en demeure pas moins qu'ils se rendent coupables de la disparition d'une délicatesse de cœur et d'esprit qui manquera à ce blog.
Sincèrement vôtre.
Rédigé par : Aliocha | 10 janvier 2017 à 10:09
Cher Monsieur,
Je commence ainsi pour la dernière fois. Car c'est m'exposer aux critiques de nombreux commentateurs.
Ayant commencé à participer, pour la première fois de ma vie, aux commentaires d'un blog (excellent, mais je le dis pour la dernière fois, car je vais encourir le reproche de flagornerie), j'ignorais (je l'ai appris à mon détriment) que l'on ne doit ni indiquer son vrai nom, ni sa profession, ni sa région.
Plusieurs ne souffrent pas mes formules de politesse et me taxent d'obséquiosité. Ignorant cet usage, je vais m'y conformer.
Enfin, je suis censé être dépourvu d'humour. Je suis confus : c'est manifestement le reproche qui tue. Et, si j'ai bien compris, un numéro de duettistes bien au point assure cette spécialité, ici.
Je termine, en tremblant de déplaire, pour la dernière fois, par un modeste (est-ce encore trop ?)... (Je jure de ne pas recommencer) :
Cordialement
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 janvier 2017 à 09:24
@ Savonarole | 09 janvier 2017 à 22:06
"Je comprends qu'on puisse se tirer une balle après un concert d'Alan Stivell..."
Moi aussi, puis se pendre après avoir écouté les soeurs Goadec :-D
Rédigé par : breizmabro | 10 janvier 2017 à 09:20
"La solitude a un avantage c'est que l'on est toujours d'accord avec soi-même"...
Je comprends pourquoi celui qui vantant la solitude vient chercher lecture des autres (pas des femmes évidemment) et souhaite "ne plus être dérangé". "Ne plus me déranger" exactement car ne plus être dérangé prend une tout autre signification (dérangé dans le sens de perturbé).
Quand on prêche la solitude mieux vaudrait ne pas venir demander partage de lecture pour exister dans le regard de l'autre ?!
Rédigé par : calamity jane | 10 janvier 2017 à 08:55
@ Savonarole | 09 janvier 2017 à 21:51
« La solitude a un avantage, c'est qu'on est toujours d'accord avec soi-même. »
Schopenhauer est allé bien plus loin et sous une forme doublement affirmative :
“La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres”
Savonarole dans les pas de Schopenhauer, qui l’eût cru ??
Rédigé par : Tipaza | 10 janvier 2017 à 06:57
@ Savonarole | 09 janvier 2017 à 21:51
"La solitude a un avantage, c'est qu'on est toujours d'accord avec soi-même."
En êtes-vous si sûr ?
Ne vous êtes-vous pas dit, après réflexion, que tout compte fait vous avez eu tort de vous être convaincu d'être solitaire ?
Rédigé par : Claude Luçon | 09 janvier 2017 à 23:23
@ Noblejoué | 09 janvier 2017 à 22:04
"Les immortels, subissant les conséquences de leurs actes, seront plus enclins à conserver, à faire refleurir la Terre."
C'est toujours un plaisir de rencontrer un autre optimiste.
Je suis de ceux qui croient que le bon sens prévaudra toujours.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 janvier 2017 à 23:05
Le breton est une langue qui mérite de vivre, surtout après 14-18, ils en ont payé le prix, en revanche le corse et le sabir pataouète catalan de Perpignan méritent la chasse d'eau.
Toutefois, je comprends qu'on puisse se tirer une balle après un concert d'Alan Stivell...
Rédigé par : Savonarole | 09 janvier 2017 à 22:06