Après le remarquable débat ayant opposé Manuel Valls à Benoît Hamon, on a beaucoup évoqué, moi le premier, le heurt d'une gauche de responsabilité à une gauche du rêve, le pragmatisme volontariste de l'un aux illusions dispendieuses de l'autre (France 2).
Ce contraste est monnaie courante en politique, il représente même une figure classique de l'analyse, qu'elle se rapporte à des adversaires, à deux camps totalement antagonistes, ou à des divergences au sein de sa propre famille quand deux projets ont des visions différentes. Par exemple, Raymond Barre et Jacques Chirac. Michel Rocard et François Mitterrand.
Je me demande si au fond cette manière de raisonner ne relève pas d'une extrême facilité en permettant une qualification commode de ce qu'on récuse - c'est du rêve - ou de ce qu'on approuve - c'est de la responsabilité, c'est du gouvernement.
On est bien obligé de constater que ce clivage n'a plus le moindre effet convaincant sur la pensée des militants. Benoît Hamon s'est flatté d'inventer et d'avoir un programme d'avenir tandis que Manuel Valls s'est campé dans le réel en ne souhaitant proposer que du possible et de l'opératoire.
Ce qui aujourd'hui rend ce partage stérile tient au fait que se vanter de gouverner dans l'empirisme et d'être lucide et responsable n'est plus une argumentation décisive. Elle ne le serait que si la réussite était au bout. Si la raison avait engendré des bons résultats. Si le réalisme pouvait donner des leçons.
Manuel Valls a eu beau s'époumoner, comme le bilan de l'homme de pouvoir n'était pas éclatant, la dénonciation de l'irréalisme chez Benoît Hamon n'avait plus la moindre portée accablante. Paradoxalement il laisse espérer quand le présent de gouvernement pèse. Il y a une poésie de l'imagination politique, même la plus débridée qui soit, et une prose triste de la quotidienneté.
Comme si le dénominateur commun à la gauche de responsabilité et à celle de l'utopie et des fantasmes était forcément une sorte d'impuissance. De s'unir, tôt ou tard, dans une même déréliction. Pourquoi alors reprocher à l'illusion une faillite à venir alors qu'elle est déjà présente à cause d'une gestion médiocre ?
Puisque l'une n'a pas été efficace et n'a pas remis le pays en marche, les virtualités annoncées par Benoît Hamon ne font pas davantage peur et même si on les présume catastrophiques, elles ne seront pas pires que les échecs de l'incurie socialiste. Le présent calamiteux ne reçoit plus la moindre prime par rapport au futur incertain et probablement menaçant. L'éventuel rassure dans le flou quand le concret a brisé les rêves.
Dans tous les cas le sentiment général qui détruit la conscience publique et suscite une détestation absurde de l'ensemble de la classe politique est celui d'une impuissance. Tout se vaut puisque rien n'aboutit, que les promesses ne sont pas tenues et que les réalistes ne sont pas, en définitive, meilleurs que les marchands de sable. Le fiasco les rassemblera dans l'Histoire.
Il faut cesser, dans la polémique, d'abuser de cette critique qui vise moins à dénigrer les mesures techniquement qu'à souligner qu'il y a le camp de la sagesse et celui de l'absurdité. Comme l'un a déçu et déçoit et que l'autre décevra, aucune discrimination positive n'est plus à faire.
J'ose sauver cependant, dans un domaine qui m'a été cher, des distinctions incontestables. Quand ostensiblement, durant quatre ans, Christiane Taubira s'abandonne à l'idéologie, à un rêve pour elle, un cauchemar pour les citoyens, il est évident que son successeur échappe au reproche de l'impuissance puisque, aussi limité que puisse être son champ d'action avant le mois de mai, il accomplit ce qui est à portée de main et d'esprit.
Manuel Valls va sans doute être battu le 29 janvier parce que sa campagne, croyant décrédibiliser Benoît Hamon pour demain, l'avait renvoyé, lui, dans hier.
Le rêve, le réel, un couple mal assorti mais de plus en plus lié par l'impuissance que le premier suscitera et que le second a déjà suscitée.
Il n'y a pas que la gauche qui soit touché par cette malédiction.
Peut-être que l'éclat d'Emmanuel Macron qui enthousiasme ou qui inquiète provient du tour de force d'être parvenu à diffuser l'espoir d'un rêve non pas contre le réel mais en plein dedans ?
@Mary Preud'homme
"On attend toujours vos précisions sur ce point précis (des faits) au lieu de continuer à botter en touche et à propager vos infâmes ragots..."
il s'agit de pratiques dévoyées et généralisées. C'est là la question. Aujourd'hui Fillon, demain un autre ou une autre, à gauche ou à droite. La fiche 37 sur la situation matérielle des députés mise en ligne par Giuseppe a le mérite de préciser les choses : une goutte d'eau dans l'océan des dérives !
Quant à faire le jeu des populistes, c'est à voir. J'entendais ce matin que Marine Le Pen était tombé dans des travers similaires au Parlement européen. C'est pour cela que je suis pro-européen. Si l'Europe est en proie au lobbying, elle permet aussi de voir plus loin et plus haut que les intérêts nationaux, souvent réduits à des intérêts particuliers.
Rédigé par : Raphael | 01 février 2017 à 09:00
Est-ce une spécificité des femmes, je n'en sais rien, toujours est-il que l'on peut être le plus fidèle soutien de son mari, homme politique ou autre, sans être pour autant une militante pure, dure et inconditionnelle. De même que l'on peut travailler pour quelqu'un sans pour autant adhérer (aveuglément) à tout ce qu'il dit ou fait. Il arrive même que des conjoints, au demeurant très unis, s'opposent sur des idées ou des principes, ce qui à mon avis est plutôt une preuve de bonne santé démocratique, tout en donnant un certain piment au couple.
Par ailleurs, j'ai personnellement travaillé plusieurs années en qualité de collaboratrice d'un parlementaire dont je ne partageais pas (loin s'en faut) toutes les options et qui (semble-t-il) m'avait précisément choisie afin de ne pas avoir à ses côtés une béni-oui-oui et bénéficier au contraire de la contribution (et de l'expérience) d'une femme ayant du punch et réputée intègre, loyale et combative !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 janvier 2017 à 19:48
@ Mary Preud'homme
Le 30 février ?! Puisque vous aimez pinailler, je me permets de vous faire remarquer que ce jour n'existe pas dans le calendrier. Un projet secret de la droite pour nous faire travailler un jour de plus gratuitement dont vous auriez eu vent ?
Bon alors allons-y pour les faits :
- d'après un hebdomadaire bien connu spécialisé dans la révélation et la dénonciation des turpitudes de nos hommes politiques, un certain François Fillon, candidat de la droite ayant bâti toute sa précampagne sur l'exemplarité en politique pour écarter ses rivaux Juppé (condamné) et Sarkozy (mis en examen), aurait, ainsi que son suppléant à l'assemblée, un certain Marc Joulaud, rémunéré sa femme comme assistante parlementaire pendant une dizaine d'années avant de la faire embaucher via l'entremise d'un ami milliardaire à une revue littéraire. Mme Fillon aurait perçu des rémunérations représentant un total de quelque 500 000 euros sur la période. L'information est connue dès le mardi soir par tous les initiés.
- interrogés, tous les témoins potentiels (une ancienne assistante de M. Fillon à l'époque des faits, sa biographe officielle en 2007, un élu d'opposition de Sablé-sur-Sarthe, un journaliste du Maine Libre...) affichent leur surprise, à Sablé-sur-Sarthe comme à Paris. Mais pas la garde rapprochée du candidat, qui accumule les déclarations maladroites (M. Portelli : "elle n'était pas à Paris car elle était à Sablé-sur-Sarthe" ; M. Accoyer : "je l'ai souvent vue à Paris, mais je ne savais pas ce qu'elle faisait" ; Mme Boyer : "j'emploie des membres de ma famille, mais eux, c'est un travail réel".
Le directeur de l'époque du magazine littéraire avoue également sa grande surprise, n'ayant jamais aperçu Mme Fillon parmi ses deux collaborateurs.
- le lendemain, M. Fillon évacue en trois phrases outrées l'accusation et continue sa visite à Bordeaux. Il faut aller sur le compte Twitter de l'ex-candidat Juppé pour voir celui-ci hilare, accompagnant un M. Fillon pour le moins... crispé sur les photos.
- ce ne sera que le jeudi soir, soit près de deux jours après la révélation des faits, que le candidat Fillon daignera s'expliquer auprès d'un journaliste évitant les questions gênantes. Il renvoie courageusement vers son ami milliardaire pour la rémunération de son épouse à la Revue des deux Mondes, explique que son épouse a toujours été avec lui, et refuse de se livrer au tribunal médiatique, jouant encore une fois la scène de l'homme blessé dans sa dignité, "même s'il a le cuir dur". M. Fillon apprend au public qu'il a également employé ses deux enfants avocats, alors qu'ils n'étaient pas avocats à la date des faits. Imprécision de langage, répond sa cellule communication.
- des journalistes curieux déterrent deux interviews de Mme Fillon (au Telegraph et au Bien Public) où elle indique ne s'être jamais impliquée dans la vie politique de son mari.
- arrive le dimanche et un grand meeting où toute la droite soutient le candidat pendant qu'une foule acclame l'ex-futur président et son épouse. La scène de l'indignation est rejouée, la probité ancrée dans le local mise en scène, le candidat confessant un seul compte au Crédit agricole. Un démenti suit le soir, encore une imprécision de langage.
- vient le lundi et la convocation à la police. L'explication limpide tombe : l'assistante de M. le député recevait au château, une modeste demeure d'une valeur de 660 000 euros. Pour 14 hectares (avec la ferme adjacente), 14 chambres, 3000 m2 de dépendances et donc la ferme adjacente, le tout en parfait état à en juger par les photos.
- entre-temps, on apprend que le candidat Fillon a encaissé trois chèques d'un montant total de 21 000 euros qui provenaient du reliquat du groupe UMP au Sénat, reliquat dont l'usage est autorisé pour le financement du parti. Peut-être que l'UMP partageait son compte avec celui de M. Fillon pour économiser les frais bancaires.
- on apprend enfin (enfin provisoire, probablement) qu'une collaboratrice de M. Fillon était rémunérée par l'ami milliardaire, lequel va avoir besoin de larges épaules pour sauver sa réputation.
- on revient sur les revenus du candidat depuis 2012 à la tête de sa société de conseil (18 000 euros par mois). Aucun client n'est nommé, sans doute par respect du secret professionnel, ni aucun détail donné sur la nature de la prestation.
Arrivé là, franchement, on se dit que le candidat Fillon est un guignol qui se moque du monde.
Au revoir !
Pas de quoi pour le résumé, j'ai sans doute oublié un ou deux détails, mais là je suis pressé ! Bien à vous
Tomas
Rédigé par : Tomas | 31 janvier 2017 à 17:28
@ Tomas
"J'ai écrit suffisamment de messages sur le sujet pour ne pas avoir à reprendre dans le détail cette énumération fastidieuse"
Affirmer (en se basant sur de simples soupçons et rumeurs) n'est pas prouver.
Vous mentez honteusement, aucune de vos accusations sur ce fil n'est basée sur des "faits avérés" comme vous l'affirmiez sans vergogne dans votre poste du 30 février à 12:12, propos que je vous ai demandé d'expliciter en les énumérant. Mais vous en êtes bien incapable et pour cause !
Vous rêvez peut-être pour notre pays d'une minable police politique à la soviétique, avec rumeurs et calomnies en guise de preuves, voire du retour des guillotines expéditives, mais ici ça ne passera pas. Quant à votre Hamon si vous estimez, après cinq ans de décadence avec Pépère, qu'il a la carrure présidentielle, et serait susceptible de relever le pays, c'est que vous vous faites une bien piètre idée de LA FRANCE. Et même ceux qui ont voté pour lui dimanche n'y croient pas une seconde, c'est dire !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 janvier 2017 à 13:38
@ hameau dans les nuages
Aujourd'hui ce n'est pas le sujet, vous etes vraiment completement obsede par la question migratoire, y a-t-il des minarets dans le Bearn ?
Je n'ai aucune responsabilite dans la politique migratoire de notre pays.
J'en ai autant sur la realite de ces flux migratoires, ayant modestement contribue a faire de la France un pays riche ou essayent d'aller tous les misereux du tiers monde.
Je ne pense pas que la population soit aussi obsedee que vous par la question de l'identite nationale, c'est plutot le chomage et le pouvoir d'achat qui la preoccupent, de ce que j'entends autour de moi.
Apres, si le peuple veut son malheur en votant Le Pen, libre a lui, comme aurait dit Lamartine s'il etait encore de ce monde, c'est le risque du suffrage universel.
Rédigé par : Tomas | 31 janvier 2017 à 10:02
@ Tomas | 30 janvier 2017 à 23:14
"Mais justice sera faite, l'opinion ne pardonnera pas. Et vous le savez très bien !"
L'opinion ? Le peuple alors ? Sinon ce serait les populistes, of course...
Vous allez voir "l'opinion" devenant populace à vos yeux quand elle va vous mettre devant vos responsabilités face aux défis de l'immigration .
Moi aussi je fais des phrases courtes. Et il y a la majorité qui n'en font pas du tout. Craignez-les.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 janvier 2017 à 09:09
@ Mary Preud'homme
L'absence de travail réel de Mme Fillon semble avérée au vu de toutes les déclarations entendues de la part de M. Fillon lui-même (avant son virage de 360 degrés après la révélation du scandale), de son épouse, des politiciens et des journalistes de la Sarthe, des connaisseurs de l'Assemblée nationale, de l'ancien rédacteur en chef de la Revue des Deux Mondes.
Vous me pardonnerez de ne pas être convaincu par Mme Boyer, et MM. Accoyer, Larcher, Bussereau et compagnie au vu de la pauvreté de leurs arguments et des contradictions relevées entre les uns et les autres.
J'ai écrit suffisamment de messages sur le sujet pour ne pas avoir à reprendre dans le détail cette énumération fastidieuse.
Attendons la suite, on verra bien qui de nous deux a raison !
Rédigé par : Tomas | 31 janvier 2017 à 07:16
@ Tomas 12:12
"...mes "accusations publiques" sont toujours fondées sur des faits..."
On attend toujours vos précisions sur ce point précis (des faits) au lieu de continuer à botter en touche et à propager vos infâmes ragots.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 janvier 2017 à 00:50
@ Exilé
Je vois que vous avez étudié le sujet, je ne savais pas qu'il fallait s'attendre à un minimum de Maunder pour 2030, mais ça ne changera rien à long terme même si ça nous donnera quelques décennies de plus pour régler le problème, le CO2 restant un siècle dans l'atmosphère.
La vapeur d'eau ne reste que quelques jours dans l'atmosphère, alors que le CO2 y reste nettement plus longtemps (un siècle environ). De surcroît, la part de vapeur d'eau rejetée par l'homme demeure négligeable par rapport à celle émise par la nature, et cette part (3 pour mille) n'a pas changé depuis l'ère préindustrielle.
Il en va autrement du CO2, que l'on mesure en partie par million (PPM, fraction valant un millionième) : 280 ppm avant l'ère industrielle, 396 aujourd'hui, données de l'observatoire de Mona Loa aux îles Hawaï qui sert de référence. Pareil pour le méthane (25 ans dans l'atmosphère mais à l'effet de serre quatre fois plus puissant que le CO2), dont la part dans l'atmosphère à triplé depuis l'ère préindustrielle.
Savez-vous vraiment ce qu'est le GIEC ? Ce n'est pas un organe politique comme on le pense généralement, mais un organe technique tout de qu'il y a d'officiel des Nations Unies, où tous les Etats sont représentés, qui se livre tout bonnement à des recensions d'articles de climatologues sur la base desquelles il publie un rapport. Ce n'est pas une "ONG verte", comme on l'entend parfois, mais une assemblée de scientifiques.
Votre liste comprend certes des scientifiques, mais... pas de climatologues. Un paléontologue ou un géophysicien ne sont pas des climatologues. Marcel Leroux en est certes un, il fait partie des 3 % qui ne sont pas d'accord et l'avenir lui donnera peut-être raison. Mais si on le suivait aveuglément alors qu'il avait tort, eh bien nous aurions tort aussi.
On peut bien sûr débattre du sujet mais les présomptions en faveur de l'origine anthropique du réchauffement climatique sont devenues de quasi certitudes, au point que des pays qui y voyaient un complot pour les empêcher d'accéder au développement comme la Chine et l'Inde ont depuis changé d'opinion. La Russie peut désormais également être considérée comme les pays ayant cessé d'être climatosceptiques.
Je serais donc prudent avant d'affirmer que c'est une ânerie. La prochaine glaciation (la vraie) est prévue pour dans quelques milliers d'années et le réchauffement climatique aura pu tous nous tuer d'ici là s'il dépasse les quatre degrés. Peut-être pas, mais autant ne pas prendre le risque, d'autant plus qu'il y a d'autres menaces liées à la pollution qui pèsent sur nous et auxquelles il faut s'attaquer en changeant nos modes de production et de consommation. C'est ça le défi du XXI e siècle et pas Daech !
@ Mary Preud'homme
Le 23 janvier 2017 bien sûr. Tout le monde veut lui poser la question, et ce Monsieur fuit les caméras.
Vous avez la condescendance de ceux qui savent que tout est déjà perdu...
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 23:59
@ caroff
Oui c'est mon côté non français, les petites phrases brillantes c'est pas mon truc, je préfère aller au fond des choses et répondre point par point. Il faut un certain nombre de caractères pour cela.
Vous, vous préférez faire du style, à la parisienne, c'est votre droit.
@ Mary Preud'homme
Quand comprendrez-vous que nous ne sommes pas sur le terrain du droit (Fillon ne risque rien quant au prétendu emploi de son épouse à l'Assemblée nationale ou au Sénat, pour la Revue des Deux Mondes c'est autre chose) mais de la morale publique ! Ce n'est pas moi qui ai dit l'année dernière devant des millions de téléspectateurs qu'en substance la présomption d'innocence c'était bien joli mais qu'en cas de soupçon il fallait s'effacer même si c'était injuste, c'est votre champion.
Ce député aggrave la suspicion de l'électeur par son silence coupable.
Et aujourd'hui on se drape derrière ce principe de la présomption d'innocence après l'avoir explicitement rejeté. Bel exemple de cohérence et de vertu républicaine, vraiment !
Mais justice sera faite, l'opinion ne pardonnera pas. Et vous le savez très bien !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 23:14
@Tomas | 30 janvier 2017 à 18:57
Depuis le 23 janvier de quelle année Toto ? Sachant que Penelope Fillon n'est plus assistante parlementaire de son mari depuis mai 2007, il faut suivre mon garçon !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2017 à 23:05
24 heures sans Manuel Valls à la télévision c'est le début du bonheur.
Sa déroute devant Frankenstein nous rassure, l'horreur et l'effroi sont repoussés pour quelques mois.
Rédigé par : Savonarole | 30 janvier 2017 à 21:03
@Tomas
Le réchauffement climatique d'origine anthropique a été constaté avec unanimité par la communauté scientifique compétente, dont on a du mal à voir au service de quel lobby surfinancé elle serait au service, par exemple.
Que vient faire ici l'unanimité ? La science n'a rien à voir avec la démocratie : un homme seul peut avoir raison contre tous.
Et la communauté scientifique compétente, kekseksa ?
Peut-être voulez-vous parler de ces scientifiques qui se sont laissés prendre comme des mouches par les manipulateurs politiques du GIEC qui sont à l'origine de diverses fraudes ou impostures ?
Comment se fait-il que cette communauté scientifique se soit trompée dans ses constatations en ayant prétendu que la courbe de variation du CO2 précédait celle de la hausse des températures alors que c'est le contraire qui se vérifie ?
Pourquoi le CO2 est-il montré du doigt alors que le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau ?
Savez-vous qui était Marcel Leroux, climatologue français ayant dénoncé l'imposture des thèses avancées par le GIEC ?
Voici une liste non limitative de scientifiques dénonçant les théories réchauffistes d'origine anthropique, qui ne sont pas nécessairement tous des plaisantins :
http://jlduret.blog.sfr.fr/2013/11/liste-de-scientifiques-sceptiques-sur-le-r%C3%A9chauffement-climatique.html
Et pourquoi minimise-t-on le rôle du soleil ?
http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/07/13/01008-20150713ARTFIG00193-une-mini-periode-glaciaire-pourrait-toucher-la-terre-a-partir-de-2030.php
Enfin, évitons de mettre la science au service du dogme gardé par la nouvelle inquisition.
Elle n'est pas affaire d'anathèmes, de lutte de clans et d'intérêts voire de terrorisme mais de confrontation de preuves.
Rédigé par : Exilé | 30 janvier 2017 à 20:47
@Tomas
Votre scriptomanie est tout à fait étonnante.
A vous lire (en diagonale) je pense à un livre de "notre regretté" Flaubert : "Bouvard et Pécuchet" .
Vous êtes les deux en même temps... ce qui est un bel exploit.
Continuez donc !!
Rédigé par : caroff | 30 janvier 2017 à 20:18
@Tomas | 30 janvier 2017 à 18:57
"Si vous avez une explication logique je suis naturellement prêt à l'entendre !"
Vous êtes policier ou magistrat ? J'ai dû manquer un épisode.
Si je vous suis bien, après avoir balancé et calomnié sans savoir, vous vous étonnez qu'un maire digne de ce nom ou toute autre personnalité respecte simplement la présomption d'innocence et ne s'épanche pas auprès du premier canard venu.
Pauvre Tomas, vous êtes décidément bien piteusement et honteusement prévisible. Durant l'occupation vous auriez fait un malheur avec vos vieux dossiers de fouille-m... et autres dénonciations, essentiellement pour se venger de meilleur que soi et/ou en tirer un profit quelconque !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2017 à 20:04
@caroff
Oui, je préfère que le chef de l'Etat inaugure les chrysanthèmes, comme sous la IIIe et la IVe République. Depuis cette époque le parlementarisme a fait des progrès (voir par exemple la motion de censure en Allemagne, possible uniquement lorsqu'un autre gouvernement a été constitué, ce qui prémunit contre l'instabilité ministérielle) et la société française ainsi que sa classe politiques ont changé depuis. La Ve République était sans doute nécessaire pour sortir de l'imbroglio algérien, Jean Tardieu avait raison de prôner une profonde réforme du parlementarisme français, mais aujourd'hui c'est notre régime présidentiel qui est à bout de souffle.
Oui, cela s'applique aussi aux militants qui applaudissaient à tout rompre sans réfléchir François Hollande en janvier 2012 en croyant qu'il leur offrirait la lune. Il ne l'a pas fait mais nous a épargné cinq ans de Sarkozy en plus, c'est déjà ça. Et son épouse n'était pas payée par le contribuable à ne rien faire.
Hormis quelques frappes ponctuelles et la reprise de Palmyre, la Russie a essentiellement concentré son action contre les autres groupes rebelles opposés au régime de Bachar el-Assad. Au point que Palmyre a été reprise par l'Etat islamique en décembre, alors que les derniers bastions rebelles d'Alep étaient liquidés par l'armée russe.
Plus d'informations ici :
http://filiu.blog.lemonde.fr/2016/09/25/la-russie-soutient-elle-le-regime-assad-ou-bien-mene-t-elle-sa-propre-guerre-en-syrie/
Le recul de Daech, tout relatif d'ailleurs, s'explique par les contre-offensives de l'armée irakienne et des Kurdes et les bombardements américains, britanniques et français. Ce ne sont pas les soldats russes qui se battent pour reprendre Mossoul. On verra s'il iront se battre pour Raqqa.
Je ne connais pas le montant de la rémunération de l'épouse de M. Hamon. Mais elle n'est pas contrairement à celle de M. Fillon payée pour un emploi fictif (à ce que je sache), et surtout, ce n'est pas le contribuable qui paye. Votre réponse n'en est pas une, vous déplacez le problème, vous avez trop regardé l'Heure de vérité dans votre jeunesse !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 19:18
@ Mary Preud'homme
Pas la peine. Quand le suppléant de Fillon et employeur de Madame n'a plus été vu dans la rue par ses administrés (Sablé-sur-Sarthe fait 12 508 habitants, j'aurai appris ça aujourd'hui) et n'a plus rien mis sur son compte Twitter depuis le 23 janvier, et qu'aucun journaliste ne parvient à le joindre, tout est clair.
http://www.leparisien.fr/politique/le-silence-embarrassant-du-maire-de-sable-30-01-2017-6636540.php
Si vous avez une explication logique je suis naturellement prêt à l'entendre !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 18:57
@Tomas
"C'est bien ce que je dis, le militant est décérébré par le culte du chef. Si on était en régime parlementaire on n'en serait pas là, tiens !"
La Ve République est bien un régime parlementaire à direction présidentielle, si vous préférez que le chef de l'Etat inaugure les chrysanthèmes il faut revenir à la IVe avec tous les succès qu'on lui doit...
"Le spectacle de cette foule idolâtre et décérébrée applaudissant à tout rompre m'a également consterné. Etre militant de parti politique, c'est vraiment se condamner à débrancher son cerveau".
Vous parlez de Hollande acclamé au Bourget le 26 janvier 2012 ?
"Par ailleurs, M. Fillon prétend que la Russie lutte en Syrie contre Daech, ce qui est globalement faux, elle lutte pour Bachar el-Assad, avec qui rappelons-le c'est la droite alors au pouvoir qui a rompu les relations diplomatiques".
Depuis que Poutine a pris les choses en main, Daech est largement sur le reculoir quelle qu'en soit la raison. Si vous croyez qu'il n'y a pas de raisons cachées dans l'interventionnisme abonnez-vous à Pif le Chien.
"...des rémunérations à cinq chiffres qu'il percevait grâce a son activité de conseil, sur laquelle il est resté d'une discrétion de violette"
Oh ça c'est vilain de gagner de l'argent !!
Demandez à votre héros Hamon le Breton s'il tolère que sa compagne chef des relations publiques à LVMH encaisse chaque mois un confortable salaire de cinq chiffres !!
Rédigé par : caroff | 30 janvier 2017 à 17:36
@ Tomas 12:12 a dit :
"...mes "accusations publiques" sont toujours fondees sur des faits..."
Des soupçons, ragots, rumeurs, calomnies ne sont pas des faits avérés Monsieur.
Avant de "préjuger" attendez donc la suite...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2017 à 13:05
@ Exilé
Nous attendons vos evidences, nous autres "gens de gauche" nourris a la philosophie marxiste aimons bien nous appuyer sur des faits, plutot que sur des jugements lapidaires depourvus de la moindre once d'argumentation.
C'est pour cela que nous "gens de gauche" croyons (pour parler comme vous, j'utiliserais pour ma part le terme "constatons") au rechauffement climatique d'origine anthropique : il a ete constate avec unanimite par la communaute scientifique competente, dont on a du mal a voir au service de quel lobby surfinance elle serait au service, par exemple.
Certains ici en sont capables, d'autres non.
Vous clairement, vous etes dans les autres !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 13:02
@ Mary Preudhomme
Non en effet je n'en voulais pas, mais franchement je me serais accommode d'une NKM ou meme d'un Le Maire ou d'un Baroin a la tete du pays. Mais Sarkozy le demagogue semeur de haine et Fillon le reactionnaire propre sur lui, la non, non et non ! Et je suis ravi, je ne vous le cache pas, que cette affaire eclate pour ouvrir les yeux des electeurs qui n'etaient pas tous au courant, par exemple, des remunerations a cinq chiffres qu'il percevait grace a son activite de conseil, sur laquelle il est reste d'une discretion de violette. Mais peut-etre en saura-t-on plus ce mercredi !
Vous me qualifiez de sectaire, regardez-vous. En matiere de compulsivite je n'ai rien a vous envier, et mes "accusations publiques" sont toujours fondees sur des faits. Je sais que c'est douloureux a entendre, mais c'est ainsi !
Et n'insultez pas trop les "gauchistes" a qui vous devez vos conges payes, quelle ingratitude !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 12:12
Revenons un instant à l'opposition consubstantielle à la mentalité des gens de gauche (au-delà des partis politiques qui prétendent l'incarner) entre le rêve et la réalité, qu'ils haïssent.
Les gens de gauche sont connus pour rêver et leurs rêves se traduisent le plus souvent par des cauchemars chez les gens normaux.
Mais pis encore, ils haïssent ces derniers quand ils tendent à les ramener aux réalités, évidences à l'appui et alors ils sont pris de fureur à leur encontre, un peu comme ces potentats de l'Antiquité qui faisaient mettre à mort les messagers porteurs de mauvaises nouvelles.
Les imprécations supposées tétanisantes en « fascisme » et en « racisme » lancées par des gens de gauche à l'encontre des contestataires se bornant à constater certains problèmes concrets résultant de l'application de certaines de leurs lubies découlent souvent de cette attitude.
Bien entendu, seuls les benêts tombent encore dans le piège de l'intimidation.
Rédigé par : Exilé | 30 janvier 2017 à 12:06
@ Tomas
Soyez sur vos gardes Tomas, Mary Chantal est sur le point d'en venir aux mains... ça sent vraiment le roussi chez les réac conservateurs bon chic bon genre.
Très drôle l'allusion au Grand homme : celui qui payait ses factures EDF et qui avait renoncé à ses pensions de militaire au motif que ses droits d'auteur lui suffisaient.
Quand on aspire à être de ceux-là, on ne se comporte pas comme un vulgaire maquignon !
Rédigé par : Raphael | 30 janvier 2017 à 11:44
@stephane
"On n'a jamais entendu la Cour des comptes, dont le premier président Migaud fut nommé par Sarkozy. Tiens tiens..."
La Chambre des comptes a été créée par Philippe VI Le Bel au quatorzième siècle. La Cour des Comptes existe toujours, elle a un rôle consultatif. Elle informe le parlement ; mais je ne pense pas que son rôle soit de le contrôler.
Rédigé par : vamonos | 30 janvier 2017 à 09:33
Non seulement malhonnête, mais outrecuidant :
« Un délit : une sanction ! Voilà la règle qui doit être parfaitement claire pour les délinquants », a dit le candidat Fillon à la Villette, entre autres perles. Nous sommes bien d'accord !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 07:59
@ Mary Preudhomme
A méditer par François Fillon donc car lui voit très bien son petit fonds de commerce qu'il a longtemps caché aux autres ! Sommes-nous en guerre ou menacés de l'être pour que vous citiez de telles déclarations martiales qui sont complètement hors de propos ?
Un des objectifs de M. Fillon est de faire de la France la première puissance économique du continent d'ici dix ans. Cela rappelle un peu Zapatero qui voulait que l'Espagne dépasse la France économiquement en 2008, on sait comment cela a fini.
Par ailleurs, M. Fillon prétend que la Russie lutte en Syrie contre Daech, ce qui est globalement faux, elle lutte pour Bachar el-Assad, avec qui rappelons-le c'est la droite alors au pouvoir qui a rompu les relations diplomatiques.
Comme chef de guerre avec une vision des affaires internationales, franchement, on doit pouvoir trouver mieux !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 07:46
@ Tomas 00:36
"Non ça va merci, un chef qui rémunère son épouse à ne rien faire avec nos impôts, ment comme un arracheur de dents et se permet en plus de jouer à la victime, je n'en veux pas."
Parce que vous en vouliez peut-être avant que Le Canard ne sorte ces infâmes ragots ?
Allons allons Tomas, un peu de franchise et d'honnêteté pour une fois et assumez au moins votre idéal gauchiste de parfait petit sectaire et accusateur public compulsif.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2017 à 01:25
« Les vieillards qui se soignent à Vichy emploient leur temps et la passion à faire condamner ceux qui sont coupables de continuer à combattre pour la France. »... « La France est à reconquérir. Il n’y pas de France sans épée. Je suis un soldat français à qui, pour l’instant, incombe le grand devoir de parler seul au nom de la France. »
(Général de Gaulle, 2 août 1940)
A méditer par tous les boutiquiers qui ne voient pas plus loin que leur petit fonds de commerce.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 janvier 2017 à 00:38
@ Mary Preudhomme
Vous allez au-devant de grandes déceptions ces prochains jours, hélas. Quant à l'interview de Davenas, franchement elle ne m'a pas tellement éclairé sur l'identité des gorges profondes, mais encore une fois peu me chaut leurs motivations, une partie du ménage sera faite grâce à eux.
Dehors Fillon, il pourra désormais se consacrer à sa famille et à son château, à moins qu'il ne doive passer les prochaines années à préparer sa défense devant la justice, peut-être croisera-t-il M. Sarkozy dans les couloirs du Palais de justice à l'occasion.
Quant à son discours aujourd'hui, je maintiens que c'était absolument pathétique. Et la vue de ces milliers de personnes braillant le nom de son épouse en agitant leurs drapeaux comme à un match de foot était aussi pathétique.
Cherchez le ridicule en toutes choses et vous l'y trouverez (Jules Renard), là il n'y avait pas besoin de se forcer, franchement. C'est bien ce que je dis, le militant est décérébré par le culte du chef. Si on était en régime parlementaire on n'en serait pas là, tiens !
Rédigé par : Tomas | 30 janvier 2017 à 00:36
Fillon aime sa femme et ses enfants, et alors, il n'est pas le seul. Le problème ne se situe pas là.
Sa femme peut le lui rendre, avoinée qu'elle fut par les deniers publics.
Il y a eu tromperie sur la marchandise Fillon, et beaucoup de gens ont voté pour lui et ne l'auraient pas fait s'ils avaient été au courant. Pourquoi avoir déclaré être en retrait de la vie politique du mari si l'épouse est attachée parlementaire ? Et en plus c'était légal.
Fillon davantage que jamais candidat de la famille, de Sens Commun, mais quel manque de bon sens.
Et Juppé qui lâche que la question du remplaçant ne se pose pas, tout cela pour qu'elle se pose.
Souvenez-vous quand Mamère qui est du même coin que Juppé avait remplacé Lipietz. Mamère et sa non-candidature irrévocable.
Fillon ne s'en sortira pas. Foi de commentateur qui a annoncé très tôt la non candidature de Hollande, qui peut revenir dans la course.
En entreprise, utiliser la caisse pour son usage personnel, cela s'appelle abus de bien social, même si on est actionnaire à 100%.
Mercredi s'annonce sanglant.
Baroin piaffe, Copé on n'en parle même pas. Dati prépare sa candidature dissidente.
En France, depuis des années, il y a des déficits financés par emprunts sur les marchés financiers et on a l'impression que ce sont toujours les mêmes poches qui se remplissent en premiers, celles des emprunteurs.
On n'a jamais entendu la Cour des comptes, dont le premier président Migaud fut nommé par Sarkozy. Tiens tiens...
Macron a un boulevard devant lui, et en plus il n'a pas eu le temps de (trop) se servir.
Rappelons tout de même à certains sur ce blog qu'il n'y a aucune calomnie à l'encontre du couple Fillon.
Des faits ont été énoncés. Des faits non contestés et complétés par Fillon lui-même.
Quant au fait que Penelope n'ait jamais pris part aux affaires de son mari, c'est elle qui en est l'informatrice.
On n'en demandait pas tant.
La calomnie suppose un mensonge, Madame je sais tout et je vais vous expliquer les choses de la vie.
Rédigé par : stephane | 29 janvier 2017 à 23:43
@ Mary Preudhomme
Non ça va merci, un chef qui rémunère son épouse à ne rien faire avec nos impôts, ment comme un arracheur de dents et se permet en plus de jouer à la victime, je n'en veux pas.
En plus quelle maladresse, il n'arrête pas : "mes enfants avocats m'ont aidé", non ils n'étaient pas avocats à l'époque, "ah pardon c'est une imprécision de langage". "Penelope et moi avons un seul compte en banque au Crédit agricole de Sablé-sur-Sarthe" (et pourquoi pas un crédit à payer pour la Twingo aussi ?), ah non en fait l'Assemblée nationale exige l'ouverture d'un compte dédié pour les indemnités, et on trouve un erratum pathétique envoyé en urgence à Libération qui avait noté la chose. Les journalistes de gauche ont mauvais esprit, quand même.
A quoi ça sert d'avoir la grande prêtresse de la communication Anne Méaux et le maître es élections Patrick Stefanini pour en arriver là ?
Quant à la France, c'est une tache de couleur (de couleurs ?) sur la carte de l'Europe, laissez-là dormir tranquille, c'est l'hiver, elle hiberne. Elle n'a pas besoin de sauveur, elle se suffit à elle-même. Et comme dirigeant, pas d'un notable de province réactionnaire vivant des détournements de l'argent public.
Comme il l'a si bien dit "je sais bien qu'il y a la présomption d'innocence, mais ce n'est pas possible d'exercer sa fonction dans la sérénité quand on fait l'objet de suspicion, même si c'est injuste". Il est temps de mettre en pratique cette belle phrase !
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 23:40
@Tomas | 29 janvier 2017 à 21:49
A propos de décérébré, vous faites très fort si c'est tout ce que vous avez retenu ou déduit de l'interview de Davenas que je vous ai livrée sur un plateau.
Quant à la prestation de Fillon à La Villette, elle fut en tous points remarquable et, Dieu merci, il ne s'est pas abaissé à répondre aux ragots en se mettant au niveau de ses calomniateurs. Estimant à juste titre que la France mérite mieux et que ses partisans attendent de lui autre chose que de perdre un temps précieux à se justifier d'accusations iniques et à se complaire dans la boue projetée par ses adversaires !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 janvier 2017 à 23:33
In memoriam :
"Les journalistes ont tout fait pour que Hollande soit vainqueur en 2012... En effet 85% des journalistes marqués à gauche avaient fait à l'époque une propagande pro-Hollande effrénée couplée à un antisarkozysme démentiel et trompeur ne reculant devant aucune calomnie pour abuser l'opinion publique crédule par nature".
Les différents débats de l'époque nous ont démontré avec une grande évidence que ces gens-là (sous couvert d'informer) souhaitaient en fait l’élection de Hollande pour des motifs bien terre à terre. Les premières raisons étant des avantages fiscaux notoires et régulièrement remis en cause, sinon annulés purement et simplement par les gouvernements de droite...
Et les mêmes s'apprêtent à récidiver (Canard déchaîné en tête) avec les allégations diffamatoires que l'on sait pour "carboniser" avec leurs basses manœuvres un candidat sérieux et crédible au profit de deux guignols de la fausse gauche, dont un certain Hamon qui n'a aucune chance et un autre, leurre de Hollandouille, que d'aucuns voient déjà comme le futur calife de notre malheureux pays !
Alors que nous tenons en Fillon un vrai chef, comme on a pu encore le constater aujourd'hui à La Villette dans un discours sans ambiguïté !
Aussi n'est-ce pas le moment de se laisser duper par tous ces ennemis de notre beau pays, destructeurs d'une civilisation millénaire et profanateurs de nos valeurs sacrées.
Réveillez-vous braves gens ! La France le veult !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 janvier 2017 à 22:34
Je ne voudrais pas faire du jeunisme forcené, mais ce soir M. Collomb et sa rengaine de rassemblement à côté d'Aurélie et devant une salle de supporters de Hamon remplie de même pas trentenaires, le maire de Lyon faisait le pépé du plateau, d'ailleurs il s'est éclipsé.
L'envoyer à lui ce soir de la part de Macron est suicidaire.
Pourvu qu'il tienne à distance Minc et Jaquattali !
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 21:56
@ Mary Preud'homme
C'est bien ce que dit M. Davenas : la trahison a de grandes chances de venir du camp du candidat.
Mais peu importe : une imposture a été dévoilée, un moralisateur qui voulait faire suer le burnous des travailleurs pour "redresser la France" (i.e. pour engraisser ses amis assureurs, patrons, médecins libéraux, notaires, fermez le ban) en misant sur son exemplarité a été lamentablement démasqué et pris la main dans le pot de confiture.
Pathétique était sa prestation d'aujourd'hui, comment peut-on oser prétendre être le "président du pouvoir d'achat" et du "plein emploi" quand on vient d'être pris par la patrouille de cette façon ?
Le spectacle de cette foule idolâtre et décérébrée applaudissant à tout rompre m'a également consterné. Etre militant de parti politique, c'est vraiment se condamner à débrancher son cerveau.
Enfin si les électeurs de droite veulent se consoler de la débâcle annoncée de leur champion, ils pourront se consoler avec les déchirures de la gauche, ça va être son tour de faire le spectacle. Ce type d'élection n'est définitivement pas adapté en fait, ce qui a marché une fois pour Hollande n'a pas marché pour les autres !
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 21:49
@Raphael | 29 janvier 2017 à 19:56
Et comme ils sont d'excellents gymnastes de la comptabilité :
* L'indemnité de l'épouse ne compte pas dans l'écrêtement Jospin.
* Le manque à gagner des attachés parlementaires est complété par des missions au gouvernement par les mêmes.
Et voilà le tour est joué ! Quand vous mettez une crépine à 7500 € sur votre indemnité, pour les attachés en poste il ne reste que des miettes il faut bien aller chercher ailleurs le complément afin que cela ressemble à un pain.
Ils sont très forts... Pour eux.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 21:43
J'ai écouté l'interview de Laurent Davenas sur l'affaire Fillon. Il en sait manifestement plus long sur la question qu'il n'a voulu le dire et doit avoir (d'ores et déjà) sa petite idée (sinon les identités) de ou des auteurs des dénonciations calomnieuses. Il faut dire que dans ce domaine il en connaît un rayon ayant fait ses classes en Essonne ! Pour les novices se reporter aux années 1990 où l'on a commencé à dénoncer des emplois de complaisance ou fictifs dans ce département, sous le couvert de l'anonymat, parfois à juste titre mais aussi hélas (comme dans ce cas) par vengeance, règlement de compte ou manœuvre politique sordide visant à neutraliser, voire griller un candidat de valeur.
NB à Eugénie : vous êtes ignoble dans vos allégations insultantes et diffamatoires !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 janvier 2017 à 21:20
@Giuseppe
Très instructif cette fiche N°17.
Donc pour empocher l'indemnité de crédit collaborateur tout en évitant de devoir le rembourser, le député "embauche" son conjoint.
Exemple : un député qui rêve d'un grand destin est parti guerroyer pour conquérir le pouvoir suprême. Aussi pour conserver le plus adroitement possible la partie de l'indemnité dont il doit rendre compte de la bonne utilisation auprès de l'assemblée représentative du peuple, il établit un contrat de travail avec son épouse. A la différence avec le mythe, l’épouse fait alors semblant de tisser, préférant nettement les vacances à la montagne ou à la mer.
Rédigé par : Raphael | 29 janvier 2017 à 19:56
@ marie
Merci pour la référence.
Rédigé par : Lucile | 29 janvier 2017 à 17:01
@Mary Preud'homme
"Ceux qui sont à l'origine de cette affaire m'inspirent un profond dégoût et se fichent pas mal du destin de la France. Sans doute sont-ce les mêmes qui ont tout fait pour dézinguer Sarkozy"
Si l'on en est à prendre des supputations pour des réalités, pourquoi ne pas penser qu'à l'origine de tout cela il y a Nicolas Sarkozy, lui-même ou son entourage. Ce serait bien dans son style. A ce petit jeu, tous se valent.
Rédigé par : Eugénie | 29 janvier 2017 à 14:30
@Achille | 29 janvier 2017 à 02:28
Il est toujours bon de le rappeler.
Comme l'a dit dernièrement un magistrat, l'amnésie des Français est grande pour leurs représentants politiques.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 12:55
@Tomas
"...rapports qui sont à l'évidence le produit d'un travail sérieux."
...faits par des attachés parlementaires, eux payés pour la plupart au lance-pierres.
L'Austère a du souci à se faire, aurait-il tripatouillé avec la caisse au Sénat ? Un vrai épicier notre père La Vertumongénéral, il est sans doute couché, les sarkozystes pointent leur nez, on s'achemine vers un renversement de situation ubuesque.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 12:49
Si j'ai bien compris nous avons donc un rêveur qui veut s'occuper de problèmes concrets et un pragmatique qui lui veut se charger de bercer nos rêves... Quelle chance d'avoir un choix pas du tout stupide à faire ! Pourvu que ça dure !! Je n'ai aucun penchant pour les fantoches en conséquence de quoi je propose aux dirigeants politiques de se réunir sans délai afin de neutraliser les citoyens qui raisonnent à commencer par Giuseppe ici présent. Mon cher ce n'est pas de la délation tout au plus une indication avisée...
Rédigé par : duvent | 29 janvier 2017 à 11:38
@ Giuseppe,
Euh relisez-moi, j'ai dit "s'il font leur travail sérieusement", ce qui n'est évidemment pas le cas de tous. Sans l'avoir lu hélas, je ne peux que vous recommander le livre écrit par Jean-Christophe Lagarde lorsqu'il était jeune député, où il dénonçait la fainéantise de bon nombre de ses confrères plus occupés à faire fructifier leurs petites affaires qu'à travailler pour le bien public. Mais s'il vient en séance, participe aux commissions dont il fait partie et s'occupe un tant soit peu de sa circonscription, le député a largement de quoi occuper sa semaine ! Je vous invite à consulter les sites de l'Assemblée nationale et du Sénat qui contiennent un grand nombre de rapports tout à fait intéressants sur tous les aspects de notre vie publique, rapports qui sont à l'évidence le produit d'un travail sérieux.
J'ai oublié d'écrire mais vous m'en donnez l'occasion qu'il faudrait bien sûr les faire pointer et diminuer leur indemnité pour toutes les absences non justifiées. Enfonçons le clou sur le candidat Fillon d'ailleurs, ça n'est pas un député à l'assiduité exemplaire !
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 11:38
Cette affaire Fillon qui continue à encalminer sa campagne a quand même un grand mérite, celui de braquer un projecteur sur les accommodements divers et variés de ces élus qui profitent largement des possibilités financières dévolues à leur statut. C'est le moment pour la République de remettre de l'ordre dans cette chienlit dépensière qui plombe les finances de l'Etat. Que l'on soit de droite ou de gauche on ne peut plus tolérer ces possibilités d'enrichissement alors que de plus en plus de nos concitoyens sont à la rame quotidiennement. Comment voulez-vous que l'électeur de base puisse accepter de telles dérives de la part d'élus qui profitent d'un système couvert par une certaine omerta ?
F.Fillon a-t-il dérapé, c'est à la justice de le dire. Il n'empêche que si le climat de suspicion créé par cette affaire n'est pas levé rapidement il est de nature à lui barrer la route de l'Elysée.
Rédigé par : Jabiru | 29 janvier 2017 à 11:32
@Tomas
"La charge de député est lourde à assumer."
Vous plaisantez Tomas !! Cela veut dire qu'ils se tournaient les pouces dans leur emploi précédent. Ils trouvent le temps de cumuler avec une mairie !!
C' est du pipeau la charge de travail... Comme tout un chacun.
Lisez bien le lien, vous comprendrez pourquoi ils se battent comme des chiens.
Et puisqu'ils adorent cela, servir et cumuler, on va leur donner un seul revenu, celui de la fonction la plus élevée ! Voyons s'ils seront aussi nombreux à se bousculer au portillon des cumuls... Pour nous servir bien sûr.
Bonne lecture !! Le papier et l'imprimante sont inclus dans mes revenus.
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
Vous parlez d'un boulot ! Le bagne sans doute à voter des lois.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 11:05
En somme, si on en croit l'analyse de notre hôte, il ne nous reste plus qu'à inventer le Viagra politique ?
Ou bien rendre à nouveau LE politique désirable ?
Il paraît que quand Marianne sait s'y prendre, il n'y a pas de panne qui tienne...
Rédigé par : Jean-Yves BOUCHICOT | 29 janvier 2017 à 10:54
@Tomas
Il se trouve que je me souviens de cette affaire (votre lien).
@stephane
Vous voulez dire une équipe de son propre parti ?
Cela n'a pas d'importance puisqu'il a dit lui-même sur TF1 qu'il employait sa femme et ses enfants ! Il n'a pas dit pour quelles responsabilités ni pour quel salaire !
J'ai quand même un doute s'agissant de la "communauté des biens" jusqu'à ce niveau.
Rédigé par : calamity jane | 29 janvier 2017 à 09:07
@ Mary Preud'homme
Il y a une différence entre "ne pas se faire influencer" et faire preuve d'aveuglement.
Et arrêtez de crier au complot, cette vieille ficelle de communicant est usée !
Personne n'a forcé M. Fillon à faire embaucher sa femme à 5000 € par mois par son riche ami pour un travail quasiment inexistant aux dires mêmes du directeur de la rédaction.
Rédigé par : Bibasse | 29 janvier 2017 à 09:02
Oserai-je affronter les lazzis d'une nouvelle citation ? Le rêve de la fiction n'est-elle pas le meilleur moyen de piéger une miette du réel, et de renoncer à l'action ?
HAMLET
Oui, que Dieu soit avec vous ! Maintenant je suis seul. — Ô misérable rustre, maroufle que je suis ! — N’est-ce pas monstrueux que ce comédien, ici, — dans une pure fiction, dans le rêve d’une passion, — puisse si bien soumettre son âme à sa propre conception, — que tout son visage s’enflamme sous cette influence, — qu’il a les larmes aux yeux, l’effarement dans les traits, — la voix brisée, et toute sa personne en harmonie — de formes avec son idée ? Et tout cela, pour rien ! — pour Hécube ! — Que lui est Hécube, et qu’est-il à Hécube, — pour qu’il pleure ainsi sur elle ? Que ferait-il donc, — s’il avait les motifs et les inspirations de douleur — que j’ai ? Il noierait la scène, dans les larmes, — il déchirerait l’oreille du public par d’effrayantes apostrophes, — il rendrait fous les coupables, il épouvanterait les innocents, — il confondrait les ignorants, il paralyserait — les yeux et les oreilles du spectateur stupéfait ! — Et moi pourtant, — niais pétri de boue, blême coquin, — Jeannot rêveur, impuissant pour ma propre cause, — je ne trouve rien à dire, non, rien en faveur d’un roi — à qui l’on a pris son bien et sa vie si chère — dans un guet-apens damné ! Suis-je donc un lâche ? — Qui veut m’appeler manant ? me fendre la caboche ? — m’arracher la barbe et me la souffler à la face ? — me pincer par le nez ? me jeter le démenti par la gorge — en pleine poitrine ? Qui veut me faire cela ? Ah ! — Pour sûr, je garderais la chose ! Il faut absolument — que j’aie le foie d’une tourterelle et que je n’aie pas assez de fiel — pour rendre l’injure amère : autrement, il y a déjà longtemps — que j’aurais engraissé tous les milans du ciel — avec les entrailles de ce drôle. Sanguinaire et obscène, scélérat ! — sans remords ! traître ! paillard ! ignoble scélérat ! — Ô vengeance ! — Quel âne suis-je donc ? Oui-dà, voilà qui est bien brave ! — Moi, le fils du cher assassiné, — moi, que le ciel et l’enfer poussent aux représailles, — me borner à décharger mon cœur en paroles, comme une putain, — et à jurer comme une coureuse, — comme une souillon ! Fi ! quelle honte !… En campagne, ma cervelle !… Humph ! j’ai ouï dire — que des créatures coupables, assistant à une pièce de théâtre, — ont, par l’action seule de la scène, — été frappées dans l’âme, au point que, sur-le-champ, — elles ont révélé leurs forfaits. — Car le meurtre, bien qu’il n’ait pas de langue, trouve pour parler — de miraculeux organes. Je ferai jouer par ces comédiens — quelque chose qui ressemble au meurtre de mon père, — devant mon oncle. J’observerai ses traits, — je le sonderai jusqu’au vif : pour peu qu’il se trouble, — je sais ce que j’ai à faire. L’esprit que j’ai vu — pourrait bien être le démon ; car le démon a le pouvoir — de revêtir une forme attrayante : oui, et peut-être, — abusant de ma faiblesse et de ma mélancolie, — grâce au pouvoir qu’il a sur les esprits comme le mien, — me trompe-t-il pour me damner. Je veux avoir des preuves — plus directes que cela. Cette pièce est la chose — où j’attraperai la conscience du roi.
https://fr.wikisource.org/wiki/Hamlet/Traduction_Hugo,_1865/Le_Second_Hamlet
Macron lui-même parle de roman plutôt que de récit national, comme si la vérité de l'Histoire le cédait à la réalité d'une fiction, et inversement, comme si les mots pour décrire devaient au préalable avouer leur mensonge, capacité pour réunir un peuple de décrire, non sa compétence, mais sa propre impuissance à définir réellement une action, réunissant autour de soi un corps social plus conscient de ses propres incertitudes, que l'assurance de son désir de domination déjà démonétisé par les enseignements historiques.
Rédigé par : Aliocha | 29 janvier 2017 à 09:01