Valéry Giscard d'Estaing avait traité par le mépris l'affaire dite des diamants montée de toutes pièces en 1979 pour porter atteinte à sa dignité présidentielle et affaiblir sa future candidature en 1981.
Le Canard Enchaîné a mis en cause François Fillon et son épouse qui aurait été son assistante parlementaire puis celle de son suppléant de 1998 à 2012 (Mediapart). Elle aurait perçu pour ces activités 500000 euros bruts grâce à l'enveloppe parlementaire réservée à cet effet (Le Figaro).
Elle aurait également travaillé pour la Revue des deux Mondes, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière , pendant six mois environ, et aurait été rétribuée 5000 euros bruts par mois.
Rien que de très normal dans ces emplois et l'épouse de François Fillon avait tout à fait le droit de les exercer.
L'hebdomadaire insinue qu'ils auraient été fictifs et le Parquet National financier qu'on espérera aussi réactif dans d'autres circonstances et pour d'autres personnalités politiques a ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à l'Office central compétent pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.
Depuis quelque temps Le Canard ne "lâchait pas" le couple Fillon et j'y voyais, en raison de l'intuition politique de cette publication, le signe, la preuve que le vainqueur de la primaire de la droite et du centre était incontestablement le favori pour l'élection présidentielle à venir et qu'il convenait de le harceler.
Je suis persuadé que le Canard saura s'attacher aux basques d'autres candidats en lice s'ils méritent sa curiosité et son inquisition.
François Fillon qui est intègre et a notamment convaincu parce qu'il a mis au premier plan l'exigence de probité et d'une morale exemplaire a immédiatement réagi en dénonçant "des boules puantes" et la misogynie du Canard qui ne pourrait pas admettre que son épouse a effectivement travaillé comme assistante parlementaire et à la Revue.
Il s'agit en effet de "boules puantes" - ce ne seront ni les premières ni les dernières au cours de cette campagne - mais le tout est de savoir si elles puent pour rien ou non.
Pour la misogynie, elle est possible mais je ne crois pas que l'axe de défense de François Fillon soit le bon en l'occurrence. C'est en ce sens qu'il devrait prendre garde à ne pas adopter le comportement de Giscard en ne détournant pas le problème vers une périphérie sans rapport avec le sujet et en méprisant cette polémique dont le caractère spontané est parfaitement illusoire.
Il se distinguera précisément, en homme politique fiable et honorable, en affrontant l'interrogation centrale : Pénélope Fillon a-t-elle effectivement et concrètement travaillé, ce dont je ne doute pas, et en produisant le plus vite possible auprès des enquêteurs les preuves de la réalité des ces emplois ?
Les déclarations de son porte parole, Thierry Solère, pour éclairantes qu'elles soient à décharge, ne suffisent pas.
Si, comme je le présume, le couple Fillon répondra aisément à ces soupçons médiatiques relayés par une enquête, François Fillon en sera grandi et d'autant plus crédible dans sa posture éthique.
Si, par extraordinaire, sa cause était défaillante, nul doute qu'on lui saurait gré de ne pas jouer comme Giscard l'indifférence puis le mépris, enfin l'indignation.
Le fait que son épouse n'ait jamais évoqué ces activités n'est pas à lui seul le signe indubitable qu'elle ne les a pas exercées.
Je retiens mon souffle civique au sujet de François Fillon car je n'ose penser qu'une personnalité comme la sienne, intelligence et éthique mêlées, ait pu s'abandonner à un processus si douteux alors qu'elle est ostensiblement placée sous le regard médiatique et démocratique depuis des années.
Mais c'est à lui, et à lui seul, de venir au coeur de ce débat forcément public et qui touche de très près la multitude qui lui fait confiance. Rien ne me paraît plus sain que sa réaction manifestant le désir de fournir ses explications très vite dans le cadre de l'enquête ouverte.
Rien ne rapporte plus en politique que d'être un homme de vérité. Rien de pire que la dissimulation ou le mensonge.
@Garry Gaspary
"Vous convenez donc de l'existence d'objets "immatériels". Je le note."
Notez aussi ceci : je reconnais également l'existence de l'eau salée dans les océans, ainsi que celle des poissons et de bien d'autres choses encore...
"Mais alors pourquoi avez-vous écrit qu'être matérialiste, c'est attacher de l'importance aux objets ?"
Non seulement je peux vous donner des leçons de philosophie mais aussi et surtout de logique, chose dont vous êtes dépourvu. Si vous ne l'étiez pas, vous comprendriez - il suffit en fait de lire - ce que signifie "si vous entendez par là..." : cela s'appelle une hypothèse et on y répond différemment selon qu'on la tient pour vraie ou fausse, et je ne faisais que répondre à l'imprécision de votre langage.
"Et, selon votre logique non filloniste, s'il est moral de jouir des objets "immatériels", pourquoi F. Fillon serait-il immoral en jouissant d'objets mais "matériels" ?"
Je vous le dis très franchement, et ce sera mon dernier échange avec vous : vous êtes peu intelligent d'où votre besoin du jargon pour cacher la faiblesse de votre raisonnement. Car non seulement votre objection à propos des touches blanches du scrabble est burlesque, mais l'actuelle est tout aussi révélatrice.
Alors lisez bien, Monsieur le philosophe, et notez : la jouissance des biens matériels (Rolex, maison...) ne peut s'effectuer que grâce à la possession de l'argent qui seule permet de posséder ce dont on va jouir, et la fabrication des objets de la jouissance est indissociable de conséquences néfastes écologiquement (pas seulement), c'est-à-dire qu'elle consiste à scier la branche (l'écosystème, ce qu'on appelle l'environnement) sur laquelle nous sommes assis, alors que la jouissance de l'immatériel, c'est-à-dire du Beau, du Vrai et du Bien est gratuite, n'a aucune incidence notable sur la préservation de la biosphère, éloigne des passions tristes. Mais n'hésitez pas, au point où vous en êtes, à m'objecter qu'on doit aussi payer pour acheter un disque, écouter la radio, aller dans les musées et même randonner et regarder les étoiles ! Sans doute faudrait-il aussi vous expliquer en quoi la jouissance des premiers diffère moralement, c'est-à-dire en terme d'inclination au Mal et au Bien, des seconds...
"D'ailleurs, n'est-ce pas cette logique qui est vôtre que F. Fillon mettait..."
Non. Si vous aviez compris, vous n'auriez pas posé cette question. Relisez.
"Ce que l'abruti christianisé que vous êtes nomme matériel et qu'il juge mauvais, c'est juste ce qu'il peut toucher, ce qu'il peut sentir grâce à sa main"
Ce n'est ni l'abruti, ni le christianisé, ni le musulmanisé, ni l'athéisé ou autre qui juge que le "matériel (...) c'est JUSTE ce qu'il peut toucher, ce qu'il peut sentir grâce à sa main" : c'est le définition du mot ! C'est juste ! Vous ignorez que matériel est synonyme de palpable, préhensible !
Puisque vous êtes si intelligent, Monsieur le philosophe, citez donc un objet matériel qu'on ne puisse pas toucher avec la main (avec le pied, le nez ou autre partie du corps est aussi recevable) !
Mais vous n'en ferez rien, pas plus que vous n'êtes capable de répondre aux questions précises qu'on vous pose. Vous ne connaissez pas le sens des concepts que vous employez, avez un goût pour le grandiloquent et le verbeux, ainsi qu'une logique qui conduit à affirmer que la banalité du mal est inhérente au christianisme...
Je n'ai pas fait mon catéchisme. Je ne crois en aucun dieu. Je vous laisse le dernier mot, qui sera encore du verbiage.
Rédigé par : azer | 04 février 2017 à 20:16
@ azer
Vous convenez donc de l'existence d'objets "immatériels". Je le note.
Mais alors pourquoi avez-vous écrit qu'être matérialiste, c'est attacher de l'importance aux objets ?
Et, selon votre logique non filloniste, s'il est moral de jouir des objets "immatériels", pourquoi F. Fillon serait-il immoral en jouissant d'objets mais "matériels" ?
D'ailleurs, n'est-ce pas cette logique qui est vôtre que F. Fillon mettait en avant lors des primaires et lorsqu'il s'est présenté comme un candidat chrétien ? N'est-ce pas ce même idéal "immatériel" que vous défendez qui a comme unique réalité cette chose que j'appelle la soumission à la marchandise qu'est le christianisme ?
Ce que l'abruti christianisé que vous êtes nomme matériel et qu'il juge mauvais, c'est juste ce qu'il peut toucher, ce qu'il peut sentir grâce à sa main, tout en ayant la bêtise de convenir que ce qu'il peut sentir grâce à ses yeux, par la contemplation, est bon...
Demandez-vous pourquoi le christianisme a lancé une telle malédiction sur la main de l'homme au lieu d'avoir la stupidité de croire qu'être arrivé au bout de son catéchisme suffit pour me donner des leçons de philosophie !
Rédigé par : Garry Gaspary | 04 février 2017 à 11:03
Je me demandais : pourquoi a-t-on abandonné l'appellation "mahométisme" ?
Vous voyez où je veux en venir Garry Gaspary ?
Rédigé par : calamity jane | 04 février 2017 à 09:09
@ G.Gaspary
"C'est bien, vous avez fourni à calamity jane l'éclaircissement qu'elle demandait : vous confondez l'objet et l'avoir, autrement dit, vous confondez l'objet et la marchandise, le matérialisme est, selon vous, la marchandisation du monde.
Et si, selon vous, il n'y a pas d'autres objets au monde que la marchandise, c'est que vous êtes aussi chrétien que Fillon."
Ainsi, vous montrez que vous n'avez pas compris que je fais la différence entre objet matériel (maison, autoradio, Rolex, Faculté, salle de concert) et objet immatériel (science, musique, communauté, citoyenneté). Pourtant, je l'ai écrit quand je distingue l'objet physique (la Faculté) où l'on exerce un objet immatériel (la science). Vous ne comprenez pas l'explicite et pas davantage l'implicite : "le mot objet désigne une maison, un jardin, une voiture, un drone, une Rolex etc. qui sont le pis-aller que recherchent ceux qui ne connaissent pas l'ivresse de la vie et ne peuvent donc que le remplacer par le flacon".
Je vais donc être explicite : le flacon désigne l'objet matériel (Rolex, maison, autoradio) et l'ivresse désigne la joie éprouvée par les choses de l'esprit (l'art, la science, la compassion, la contemplation des paysages). J'inversais le dicton qui dit "peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse". Ca vous a manifestement échappé, sans quoi vous n'auriez pas écrit "Et si, selon vous, il n'y a pas d'autres objets au monde que la marchandise, c'est que vous êtes aussi chrétien que Fillon". Remarquons que votre assertion (le chrétien ne s'intéresse qu'aux objets matériels) est purement gratuite, tout comme votre affirmation de l'exclusivité de la banalité du mal à la chrétienté.
"Votre métaphore des touches blanches du Scrabble est pertinente, mais vous l'utilisez mal, car il est faux de dire que l'on peut leur donner le sens que l'on veut. On ne peut pas leur donner la valeur 2 puisque ce caractère n'est pas alphabétique, on ne peut pas leur donner la valeur de n'importe quelle lettre si le mot que l'on va former en partie avec elles n'est pas français."
Merci ! Mille fois merci ! Quelle découverte ! Mais... mais... peut-on leur donner le sens de Chapi ? non ? Chapo alors ?? non plus ?? Starsky ?? Hutch ?? non plus ?? Rien de tout cela ?? Bon sang, comme j'ai pu être sot ! Contrairement à vous qui avez bien compris que "donner la valeur qu'on veut" faisait référence à votre définition de l'objet, qui englobe le matériel et l'immatériel, c'est-à-dire tout...
Et vous poursuivez : Dire que la France est un objet mais pas une marchandise (ah, c'est donc pour cela que je ne l'ai jamais vue en vitrine d'un magasin ! tout s'explique...), ce n'est donc pas ne rien dire d'elle, c'est dire par exemple qu'elle a une histoire (mais oui, maintenant que vous me le dites ! Je me souviens d'une BD intitulée L'Histoire de France en bande dessinée !), comme l'Allemagne a une histoire (nôôôônnn, elle aussi ??), mais ce n'est pas parce que la France et l'Allemagne sont toutes deux des objets historiques qu'elles ont la même histoire ou n'importe quelle histoire (euh... pouvez répéter la quessstion ? C'est pour envoyer la réponse à Stéphanie de Monacooo).
La différence entre vous et moi, c'est que je me paye votre tête volontairement.
Résumons :
Vous jargonez mais n'êtes pas capable de définir les termes utilisés (nihiliste n'est pas synonyme de négation mais passons), affirmez des stupidités (la banalité du mal est consubstantielle du christianisme, le christianisme n'est pas une religion etc.), ne comprenez pas les réponses pourtant méthodiques, circonstanciées et détaillées qu'on vous fait, ni métaphoriques, et surtout ne répondez à aucune des questions qui montrent la superficialité de vos analyses et qui sont toujours écrites noir sur blanc plus bas.
En conséquence, je ne vais abuser de mon temps plus longtemps et vous laisse vous prendre les pieds dans votre tapis.
Si vous pensez combattre les grenouilles de bénitier façon Fillon et Civitas avec des généralisations ridicules, bon courage... (grenouille de bénitier est une expression péjorative, ce qui implique que je ne suis pas de l'engeance des Fillon et cie).
Rédigé par : azer | 04 février 2017 à 01:56
@ azer
C'est bien, vous avez fourni à calamity jane l'éclaircissement qu'elle demandait : vous confondez l'objet et l'avoir, autrement dit, vous confondez l'objet et la marchandise, le matérialisme est, selon vous, la marchandisation du monde.
Et si, selon vous, il n'y a pas d'autres objets au monde que la marchandise, c'est que vous êtes aussi chrétien que Fillon.
Votre métaphore des touches blanches du Scrabble est pertinente, mais vous l'utilisez mal, car il est faux de dire que l'on peut leur donner le sens que l'on veut. On ne peut pas leur donner la valeur 2 puisque ce caractère n'est pas alphabétique, on ne peut pas leur donner la valeur de n'importe quelle lettre si le mot que l'on va former en partie avec elles n'est pas français.
Dire que la France est un objet mais pas une marchandise, ce n'est donc pas ne rien dire d'elle, c'est dire par exemple qu'elle a une histoire, comme l'Allemagne a une histoire, mais ce n'est pas parce que la France et l'Allemagne sont toutes deux des objets historiques qu'elles ont la même histoire ou n'importe quelle histoire.
Maintenant, il est vrai que si l'on nie que la France soit un objet historique, on peut facilement prétendre aimer tellement la France que l'on voudrait qu'elle devienne l'Allemagne, la Russie ou les USA, ou bien prétendre être Français et ne pas être républicain, mais, objectivement, on ne fait que dire là des absurdités christianisées, qui forment l'essentiel de ce blog.
Rédigé par : Garry Gaspary | 03 février 2017 à 18:26
Bien sûr que GG est chrétien, aussi sûr qu'il est un être humain, et sa rage à dénoncer la christianisation, confondue avec le matérialisme qu'il revendique, révèle en creux, en négatif, la forme de son cœur blessé par l'hypocrisie bien réelle du christianisme historique, l'analogie de l'autoradio est juste, mais qui est négation du chrétien réel, c'est-à-dire rêvé, dans le sens où il n'est pas encore matérialisé, l'exemple de Fillon en est une preuve désolante.
Mais, depuis Jean-Paul II, le catholicisme accède à son âge de vérité, c'est-à-dire de renoncement à l'Empire, au bénéfice de l'incarnation européenne du royaume de l'amour du prochain, seule issue pour l'humain s'il veut un jour arriver à résoudre son vice, sa violence intestine, au bénéfice d'une appréhension commune du réel, cette embouchure que décrit si bien le poète soufi Ibn'Arabi :
"...Ô chantre conducteur de chameaux !
Si tu viens à Hâjir,
Arrête un moment les montures
Et transmets le salut !
Adresse aux tentes pourpres,
Aux abords de l’enceinte sacrée,
La salutation de l’amant
Qui soupire vers vous, esclave du désir.
S’ils adressent le salut
Rends-le avec le zéphyr oriental.
Et s’ils se taisent,
Bâte les montures et avance
Jusqu’au fleuve de Jésus
Là où leurs montures font halte,
Et là où les tentes blanches,
Près de l’embouchure, sont plantées..."
Le point christique peut être entrevu comme cette révélation anthropologique de la matérialisation de l'esprit, ouvrant à l'homme l'infini de possibles, et que même si l'on peut envisager le judéo-christianisme comme une fiction irréalisable, il n'en demeure pas moins qu'aucune autre mémoire de l'humanité n'a été plus loin dans la révélation du mécanisme humain.
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2017 à 08:38
@ Garry Gaspary
Lorsque j'écris "Si vous entendez par là qu'il est matérialiste (au sens usuel du terme et non celui de la doctrine philosophique) c'est une évidence : il n'y a qu'à regarder son train de vie pour voir l'importance qu'il attache aux objets...", il est clair que le mot objet désigne une maison, un jardin, une voiture, un drone, une Rolex etc. qui sont le pis-aller que recherchent ceux qui ne connaissent pas l'ivresse de la vie et ne peuvent donc que le remplacer par le flacon. J'emploie donc le mot dans son sens usuel et non pas philosophique.
Vous entreprenez alors de définir le matérialisme, non par la définition du mot objet mais par un exemple : la France ("La France, pour l'exemple, est un objet"). Dans ce cas, votre phrase "La France, pour l'exemple, est un objet auquel vous participez en tant que citoyen mais, contrairement à la croyance des beaufs, que vous n'avez pas en propre pour pouvoir prétendre qu'il constitue votre chez vous personnel ou communautaire" peut se décliner sans limite :
- la Faculté, pour l'exemple, est un objet auquel vous participez en tant que scientifique mais, contrairement à la croyance des beaufs, que vous n'avez pas en propre pour pouvoir prétendre qu'il constitue votre chez vous personnel ou communautaire.
- La salle de concert, pour l'exemple, est un objet auquel vous participez en tant que musicien ou mélomane mais, contrairement à la croyance des beaufs, que vous n'avez pas en propre pour pouvoir prétendre qu'il constitue votre chez vous personnel ou communautaire.
Votre définition de l'objet, et par conséquence du matérialisme, est celle des touches blanches du Scrabble : on peut leur donner le sens que l'on veut. Or lorsqu'on définit un concept de manière trop imprécise ou vaste, c'est qu'on ne le comprend pas, ou bien qu'on prend pour un concept ce qui n'en est pas un. Votre définition de l'objet, selon l'exemple que vous avez donné (la France) est la suivante : l'objet est la communauté, définie par le lieu où elle s'exprime (c'est pour cela que j'ai choisi des lieux tels que la Faculté et la salle de concert) et aussi par les interactions entre les membres qui la composent (les Français). Ainsi, vous pouvez écrire des phrases telles que "Etre chrétien, c'est nier l'objet parce qu'il révèle un monde" : vous ne définissez pas ce que signifie chrétien mais dites ce dont il est le contraire, le religieux car contrairement à lui il nie l'objet, dont la définition que vous donnez est synonyme de communauté, ce qui revient à dire qu'être chrétien c'est nier la communauté. Comme le chrétien ne nie pas la communauté des chrétiens, c'est qu'il nie une ou les autres communautés.
Qu'entendez-vous par nier, nihiliste ?
Vous poursuivez par "C'est exactement le contraire de la religion, étymologiquement, du relego, de la relection, pour ne pas dire de la relecture, c'est-à-dire du fait de se choisir librement une unité symbolique qui institue un monde totalisant une multitude d'objets dont on fait usage au quotidien selon diverses modalités" : vous ne définissez pas ce qu'est "l'unité symbolique" ni le reste.
Lorsque vous écrivez "La banalité du mal n'existe qu'en Chrétienté, elle est totalement étrangère à la France" et que je réponds que cela revient à "affirmer qu'il n'y a que dans les pays où le christianisme est implanté que des humains maltraitent des animaux pour se divertir et blessent ceux qu'ils croient flatter...", j'apporte la preuve par les faits que votre assertion est dénuée de fondement.
Ce que vous écrivez : "La France, pour l'exemple, est un objet auquel vous participez en tant que citoyen mais, contrairement à la croyance des beaufs, que vous n'avez pas en propre pour pouvoir prétendre qu'il constitue votre chez vous personnel ou communautaire" vous pourriez aussi bien le dire de l'Allemagne, la Russie, le Sénégal ou de n'importe quelle nation : vous définissez seulement le nationalisme, qui existe en dehors du monde chrétien et existait déjà avant même la naissance du christianisme.
Votre dernière réponse reconnaît l'islam et le judaïsme comme religions, et selon vous non nihilistes, contrairement au christianisme. Après avoir défini "nihiliste", vous expliquerez en quoi le judaïsme et l'islam ne "nient" pas la communauté, et quelle communauté ils ne nient pas.
Rédigé par : azer | 03 février 2017 à 03:21
"Vous confondez l'objet et l'avoir".
S.O.S. explication de textes !
Rédigé par : calamity jane | 02 février 2017 à 10:03
@ azer
Il n'y a que deux doctrines profondément nihilistes qui sont présentées comme des religions alors qu'elles sont fondamentalement et historiquement des antireligions : le christianisme et le bouddhisme.
Rédigé par : Garry Gaspary | 02 février 2017 à 09:09
@ Garry Gaspary
"Etre chrétien, c'est nier l'objet parce qu'il révèle un monde."
Est-ce que, selon vous, cette affirmation est toujours vraie si l'on remplace chrétien par musulman ou juif (au sens d'adepte du judaïsme bien sûr), ou par bouddhiste ou toute autre religion qui ne relève pas du Livre ? Si oui, ou si non, expliquez pourquoi.
Autrement demandé, nommez, au sens de citer et non de définir, une religion.
Rédigé par : azer | 02 février 2017 à 00:52
@ azer
Vous confondez l'objet et l'avoir.
La France, pour l'exemple, est un objet auquel vous participez en tant que citoyen mais, contrairement à la croyance des beaufs, que vous n'avez pas en propre pour pouvoir prétendre qu'il constitue votre chez vous personnel ou communautaire.
Etre chrétien, c'est nier l'objet parce qu'il révèle un monde. C'est exactement le contraire de la religion, étymologiquement, du relego, de la relection, pour ne pas dire de la relecture, c'est-à-dire du fait de se choisir librement une unité symbolique qui institue un monde totalisant une multitude d'objets dont on fait usage au quotidien selon diverses modalités.
Et l'usage, ce n'est pas l'avoir, ce n'est pas la propriété : plus vous avez de propriété, plus vous avez d'échange et moins vous avez d'usage.
L'usage est la fin du religieux alors que la propriété est le fondement du christianisme.
Rédigé par : Garry Gaspary | 01 février 2017 à 10:15
Les Fillon n'auraient qu'un compte au CA de Sablé-sur-Sarthe.
Dans cette banque et cette ville d'accord, mais dans d'autres banques et/ou d'autres villes ?
Rédigé par : stephane | 01 février 2017 à 08:47
@ G.Gaspary
Vous écrivez "il n'y a pas plus matérialiste que moi", après que j'ai défini cette notion comme "Si vous entendez par là qu'il est matérialiste (au sens usuel du terme et non celui de la doctrine philosophique) c'est une évidence : il n'y a qu'à regarder son train de vie pour voir l'importance qu'il attache aux objets..."
Comme vous ne contestez pas cette définition, c'est que vous reconnaissez que les objets et la richesse sont la chose la plus importante à vos yeux, car vous précisez bien "pas PLUS matérialiste que moi".
Puis vous écrivez "profiter d'une enveloppe versée ( ...) ce n'est pas être matérialiste, c'est être chrétien, c'est se soumettre totalement à l'avoir".
Or, vous avez accepté ma définition du matérialisme comme étant la soumission totale à l'avoir, pour ensuite la contester radicalement et le faire synonyme de chrétien, puisque c'est l'attitude de F.Fillon.
De deux chose l'une : soit vous donnez un sens totalement différent du mien au matérialisme (auquel cas vous devriez définir dans quel sens vous utilisez ce concept), soit vous venez de nous dire que vous êtes chrétien !
"La banalité du mal n'existe qu'en Chrétienté, elle est totalement étrangère à la France."
Je n'ai pas lu l'ouvrage éponyme de Michel Terestchenko et ne peut donc pas vous répondre si vous donnez à vos propos le sens qu'il y présente. Mais si vous faites allusion à mes remarques sur la corrida et le fait qu'on accable parfois quelqu'un en croyant le défendre, alors vous affirmez qu'il n'y a que dans les pays où le christianisme est implanté que des humains maltraitent des animaux pour se divertir et blessent ceux qu'ils croient flatter...
@ fugace
"Mais où avez-vous perçu de la méchanceté même inconsciente ?"
Inconsciente au sens d'involontaire, pas au sens freudien du terme, quand vous expliquez à P.C. que mes multiples pseudos sont des jeux de mots, par lesquels je me moque de lui ("Depuis azer à Gérard Menvussat (j'ai rarement vu ça) en passant par Henri Goland (en rigolant)"
Vous n'êtes hélas pas le seul puisque Philippe Besson n'a, chez Ruquier ce samedi, rien trouvé de mieux pour lui exprimer son admiration que de dire à la chanteuse Imani, en la regardant s'il vous plaît, "et puis une grande belle fille avec une voix virile, moi ça me plaît !". L'émission étant en replay sur son site, regardez comme l'expression de son visage exprime la satisfaction ! D'ailleurs, quel homme ne serait pas ravi d'entendre une femme lui dire "et puis un beau petit mec avec une voix de gonzesse, moi ça me plaît !"
"Aurais-je touché votre point sensible ?"
Lorsque je qualifie C.Luçon de paon et de m'as-tu-vu, je le fais en toute connaissance de cause, dans le but avoué de lui nuire car je ne vois pas de raison, contrairement au Christ, de laisser les natures mauvaises, telle qu'il se définit sans s'en apercevoir en déclarant son goût pour le conflit, les joutes physiques et verbales, la corrida et les railleries à l'encontre de B.B., couler des jours heureux. Ce grand baroudeur en chef, qui aime les discussions entre paras qui ont connu l'épreuve du feu, lui ayant bravé le danger en Afrique, et qui devait me faire voir ce que j'allais voir dans le domaine de la joute verbale, m'a clairement fait voir qu'il est François Perrin devant l'aéroport où il doit embarquer pour l'Amérique du Sud, et que je suis chauffeur de taxi .
Voyez donc à quoi cela mène d'être le dernier de la classe !
@ P.Charoulet
Cher Don Quichotte, afin que vous ne vous trompiez pas de cible dans votre noble croisade contre les moulins à vent, je reviens en arrière pour vous ôter, chrétien à géométrie variable que je suis, le doute quant à l'affreuse question qui vous tourmente : celle de ma véritable identité.
Voici : je suis le fils d'une actrice et d'un écrivain, et mon véritable nom est Azer Baye-Dijan, qui est aussi un jeu de mot avec la Suisse.
S'il n'est pas wacbar, alors j'aime le bon aloi !
Rédigé par : azer | 31 janvier 2017 à 22:10
@calamity jane | 30 janvier 2017 à 16:10
Les tarifs horaires concernent la traduction orale = interprétation, consécutive rapprochée en fait, en l’occurrence.
Les tarifs à la page concernent la traduction écrite. Ceux qui ont été indiqués concernent du japonais courant.
Pour l'anglais, ça doit être un peu moins cher vu qu'il y a à la fois plus de clients potentiels et plus de concurrence. Mais ça dépend aussi du niveau du professionnel auquel vous avez recours et du type de prestation. Pour de l'interprétation simultanée, ça n'est pas à la portée du particulier en tout état de cause.
Rédigé par : Catherine JACOB | 31 janvier 2017 à 13:07
@ Catherine JACOB
Je vous remercie pour tout ce que vous m'apprenez.
Je vous prie de bien vouloir m'excuser d'avoir risqué de vous mettre dans l'embarras ainsi que vos proches. Je n'ai jamais cru vous nuire et ne faisais que réagir en toute sincérité, mais peut-être pas selon les rites, à la situation. Quoi qu'il en soit, je ne doute pas que vous contribuiez à la débloquer.
Rédigé par : Noblejoué | 30 janvier 2017 à 20:20
@Catherine JACOB
Vous devriez faire de la politique ! Répondre à une question par une autre question... Si, si, je vous assure c'est un "must" (ça m'arrache les dactyles d'écrire ce mot anglais). :-)
Autre chose, vous donnez les tarifs horaires pour une traduction du japonais et/ou du français au japonais, j'aimerais savoir s'il s'agit de toutes disciplines ou uniquement le japonais littéraire ?
Rédigé par : calamity jane | 30 janvier 2017 à 16:10
@fugace
Je découvre, avec retard, votre aimable post touchant azer. Merci de vos lumières, que vous me livrez très obligeamment et très spontanément
Son genre de plaisanterie est d'assez médiocre aloi. Quelle idée de multiplier les faux noms présentés comme vrais !
Sa prudence n'a pas été constante : je suis pratiquement sûr que "Azer Tyuiop", sur Facebook, nous montre au moins sa binette. Ses différentes tentatives de diversion, depuis que je l'ai affirmé ici, ne peuvent annuler ce fait.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 janvier 2017 à 16:04
@Noblejoué | 29 janvier 2017 à 18:54
« Et l'Université japonaise, et les maisons d'édition japonaises ? Elles se moquent du rayonnement de leur pays, elles ne croient pas qu'il y aurait un public en France ? »
Bien que dans des traductions ayant souvent souffert de rapidité d’exécution – soit dit pour rester soft – , les maisons d’édition japonaises ont publié à des prix défiant toute concurrence ainsi que dans des formats et des qualités de papier très agréable, l’ensemble des classiques littéraires et philosophiques français ainsi que les œuvres contemporaines, sans oublier les œuvres africaines d’expression française, et paraissent désormais tournées davantage vers les latinos.
Ce qui intéresse une maison d’édition japonaise c’est de faire des bénéfices. Le public français s’intéressant aux œuvres japonaises leur paraît sans doute insuffisant à cet égard.
Enfin, le Japon n’a pas à l’égard de la diffusion de leur culture en général la même politique publique que la nôtre. Il n’est certes pas avare de récompenses et de prix divers, cf. celui qui sera dévolu sans trop soulever le couvercle de la marmite, aux établissements alsaciens cette année, mais il ne la finance pas.
Le financement, par ailleurs assez chiche, est privé et outre les dons, parraine, notamment depuis 1991 l’organisation d’examens de niveaux à inscription payante et fixés en référence à leurs propres manuels et méthodes d’enseignement sans qu’il soit possible d’obtenir autre chose que de vagues définitions desdits niveaux – par ex. une liste de difficultés syntaxiques qui préciserait ce qui est à savoir, comme un programme en somme – ainsi que du nombre d’idéogrammes par niveaux mais sans autre précision quant à leurs lectures qui sont le véritable problème en réalité, ce qui confine majoritairement l’enseignement de japonais langue étrangère et les chances de réussite aux examens, aux enseignants qu’ils auront eux-mêmes formés. Autrement dit, davantage que le rayonnement de la culture japonaise, ce qui est visé paraît être un business d’un bon rapport.
« Si j'ai bien suivi, il y a quelque chose de pourri dans l'université française concernant le Japon. »
Ne dites pas les choses d’une façon aussi abrupte. Vous voulez ma mort et attirer des ennuis à tous ceux qui ne sont pas du sérail et/ou à leurs proches ? Sans compter une plainte pour diffamation de la part du MEN ?
Mais, bon, il semble qu’il y ait en effet quelque chose quelque part qui devrait davantage attirer l'attention des gens susceptibles de pouvoir y mettre bon ordre, à condition qu'on se dispense d'aller les chercher dans la caste d'accès verrouillé !
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 janvier 2017 à 12:34
@ azer
Il n'y a pas plus matérialiste que moi.
Et je suis désolé de vous apprendre que profiter d'une enveloppe versée dans le but d'employer cinq personnes, cinq Français, aux heures où le chômage fait rage, pour la destiner à son couple, autant dire à soi, avec de surcroît un gros doute sur le travail, le service public donc, rendu en contrepartie, ce n'est pas être matérialiste, c'est être chrétien, c'est se soumettre totalement à l'avoir au mépris de l'être du Je-député et du Tu-citoyen qui ne sont distincts qu'en apparence. C'est détruire le monde civilisé en ramenant toute manifestation de l'unité de son être au chaos, autant dire l'humanité à l'animalité, ou si vous préférez, à l'hommité.
Etre chrétien, et peut-être pire, être christianisé, c'est aussi venir faire Eglise, faire meute pour défendre ce christianisme non par la raison mais bien par le nombre, comme ce fut le cas hier Porte de la Villette, ou ici, sur ce blog, en venant invoquer la banalité du mal, lorsqu'il a le "malheur" de transparaître d'une manière trop évidente.
La banalité du mal n'existe qu'en Chrétienté, elle est totalement étrangère à la France. Il y a fort heureusement dans notre pays une majorité de députés qui respecte l'argent public en l'utilisant uniquement pour employer des collaborateurs et servir l'intérêt général, il y a fort heureusement dans notre pays une majorité de citoyens qui ont la civilisation française rivée à l'esprit et savent encore différencier le ver du fruit politique.
Je ne suis pas là pour défendre telle ou telle morale, je suis là pour démontrer à tous que le christianisme constitue une plaie historique que la France a mission de guérir. Que prétendre que la France a été chrétienne ne serait-ce qu'une seconde dans son histoire, c'est profondément l'insulter.
Il n'y a pas plus matérialiste que moi, c'est pour cela que j'appelle chacun d'entre nous à considérer le christianisme non pas tel qu'il devrait être, mais tel qu'il a toujours été historiquement. L'idéal chrétien est un leurre qui fascine le christianisé et l'empêche de prendre conscience de ce qu'est la chose chrétienne.
Rédigé par : Garry Gaspary | 30 janvier 2017 à 10:19
@ Catherine JACOB
Si j'ai bien suivi, il y a quelque chose de pourri dans l'université française concernant le Japon.
Mais il y a Picquier, dont j'ai lu quelques livres... Eh bien, dans l'article que vous m'avez donné, son fondateur prétend ne pas être dans le désir mimétique. Est-ce que vous pourriez le prendre au mot ?
Après tout, il n'a pas publié que des romans, c'était donc lui, Les mousses, livre que j'avais emprunté il y a un certain temps !
Donc, qui sait, de la philosophie ?
Est-ce qu'il s'agit de textes longs ? Illustrables ? A mettre en lien avec des romans japonais, si possible déjà édité par Picquier ?
Des problématiques dont le public a plus ou moins entendu parler ?
Est-ce que vous pourriez commencer par traduire des romans pour Picquier de sorte que vous connaissant, il accepte plus facilement votre philosophe si tout ce que j'ai suggéré n'est pas valide ?
Vous dites vous-même que presque tout reste à faire question traduction, et à mon avis, ce n'est pas avec des gens qui se taillent des fiefs plutôt que d'en appeler à tous pour ce grand oeuvre que la France va recevoir les classiques japonais de sitôt.
Même pour la traduction de l'anglais au français, comme vous le savez, cela peut être très long (ainsi Le paradis perdu) alors, à plus forte raison, pour la culture japonaise, j'imagine...
Et l'Université japonaise, et les maisons d'édition japonaises ? Elles se moquent du rayonnement de leur pays, elles ne croient pas qu'il y aurait un public en France ?
@ hameau dans les nuages
"Le système est tellement corrompu que les gens ne bougent pas par peur ou bien tout simplement parce qu'ils espèrent pouvoir bénéficier un jour d'une largesse du corrupteur, s'en faisant ainsi les complices.. "Oui mais tu comprends si un jour j'ai besoin de lui demander quelque chose"...
Et après on nous bassine sur l'état de serf qu'aurait mis à terre la Révolution française."
Il est plus facile de changer les lois que les moeurs... Mais une réforme des lois aide à assainir les moeurs.
Quelque chose comme le rapport à l'autorité relève des mentalités, qui sont dans le temps très long de l'Histoire. Mais vivre depuis un certain temps en démocratie, Mai 68 dont on dit tant de mal justement pour la manière dont il a érodé l'autorité, et Internet sont des éléments susceptibles de changer peu à peu cette mentalité.
Rédigé par : Noblejoué | 29 janvier 2017 à 18:54
@azer | 29 janvier 2017 à 04:22
"Mais entre la méchanceté intentionnelle dont je fais preuve à l'encontre de certains et la vôtre, innocente et inconsciente..."
Mais où avez-vous perçu de la méchanceté même inconsciente ?
Aurais-je touché votre point sensible ?
Ceci étant, j'ai bien aimé votre commentaire en réponse(s) dans son ensemble.
@ Tomas | 29 janvier 2017 à 11:10
"Supprimer le secret des sources, c'est supprimer la liberté de la presse."
Et sans aucun doute impacter le montant des subventions ?
Finalement Le Canard n'est pas si enchaîné que ça. Mais quid de la subvention ramenée à l'exemplaire diffusé ?
Pour L'Huma au moins c'est clair, c'est lui qui remporte la palme dans le lien le plus récent que j'ai pu trouver :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel_interactif/2014/05/05/aides-a-la-presse-les-200-titres-les-plus-aides_4411929_4355770.html
Rédigé par : fugace | 29 janvier 2017 à 16:21
@Catherine JACOB | 29 janvier 2017 à 10:02
Je ne comprends pas tout, mais je m'accroche.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 14:29
@Claude Luçon
"Je pense qu'une organisation pyramidale est nécessaire pour plusieurs raisons : coordination et organisation du travail surtout lorsqu'il s'agit de concevoir un ensemble qui fait appel à plusieurs spécialités, mais aussi pour la séquence marketing, ventes, contracting, financing, conception, réalisation, livraison, SAV."
Je vous suis totalement, discuter, discuter, mais pour avancer il faut une échelle d'autorité, sinon c'est le foutoir.
La participation a la limite de la décision.
Il faut trancher, combien de réunions où les représentants de maîtres d'ouvrage "touillaient" le sujet de peur de prendre une décision du simple fait que l'autorité, la responsabilité était diluée et personne ne voulait endosser la décision finale : un chef, une décision.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 14:22
@Xavier NEBOUT | 29 janvier 2017 à 10:47
Vous feriez sans conteste un bon économiste de la construction.
@hameau dans les nuages | 29 janvier 2017 à 10:26
Effectivement vous avez raison de le rappeler.
Rédigé par : Giuseppe | 29 janvier 2017 à 13:13
@hameau dans les nuages | 29 janvier 2017 à 10:26
"Le système est tellement corrompu que les gens ne bougent pas par peur ou bien tout simplement parce qu'ils espèrent pouvoir bénéficier un jour d'une largesse du corrupteur, s'en faisant ainsi les complices."
Tout à fait exact. Je donnerais d'ailleurs la priorité au second facteur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 janvier 2017 à 13:13
@ calamity jane | 28 janvier 2017 à 08:38@Catherine JACOB
« Cent mille euros pour quatre colonnes en interne de la Revue des Deux Mondes ?! Sous pseudo...
Cela ne vous tenterait pas ? »
Et vous ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 janvier 2017 à 12:15
@sylvain
L'argent de Pénélope n'est qu'une infime et minuscule cagnotte, un pillage de tronc d'église, par rapport à tout ce que nous aura coûté cette gauche incapable, incompétente économiquement depuis ses trente-cinq heures et bientôt son RU.
Je pense comme vous !
Si les gens connaissaient les prébendes d'aujourd'hui !
Vous aurez également remarqué le silence assourdissant de la classe politique au sujet de "l'affaire" Fillon.
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette...
Rédigé par : caroff | 29 janvier 2017 à 12:12
Sous l'Ancien Régime, la richesse ancestrale était le meilleur paravent à la tentation de s'enrichir dans l'exercice des fonctions au service du Roi, et c'est pourquoi elles étaient réservées à la noblesse en rapport avec le rang.
F. Fillon dont la conscience politique ne se perd peut-être pas dans les profondeurs métaphysiques, va devoir justifier de son train de vie de grand fieffeux, sans faire référence aux revenus scandaleux du notariat dont il a hérité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 janvier 2017 à 11:28
@ Claude Luçon
Supprimer le secret des sources, c'est supprimer la liberté de la presse. Celle-ci est un contre-pouvoir indispensable car c'est le seul qui permette d'informer les citoyens. Bien sûr, cela donne lieu à des dérives, mais celles-ci me paraissent préférables à une presse dont la seule source d'information serait les conférences de presse et les communiqués lénifiants de nos administrations et de nos hommes politiques.
Sur ces questions d'organisation du travail dans les entreprises, je suis pleinement d'accord avec vous, ces histoires de management horizontal qui au final avantage les plus grandes g... et les ambitieux sans foi ni loi ne valent rien. Il faut un dirigeant, des adjoints, des collaborateurs de différents niveaux dans toute organisation, sans quoi c'est le foutoir.
Ceci dit la France n'est pas une entreprise, mais un patrimoine commun à ses habitants. Le gouvernement en est le syndic, il lui faut effectivement un chef. Mais pardon, ni Hollande ni Fillon ni aucun autre n'est mon chef dans la vie.
Poussé par la curiosité je suis allé sur le blog de ce Maxime Tandonnet dont on parlait hier et y ai trouvé un bon papier intitulé L'hiver politique qui promettait le pire au prochain président, quel qu'il soit, car il se heurterait immanquablement à la déception de l'électorat après lui avoir promis la lune. J'y ai vu une raison de plus pour liquider cette Ve République semi-monarchique qui est une exception en Europe occidentale, où il n'y a que des régimes parlementaires. Sommes-nous si différents des Italiens, des Espagnols, des Belges, des Anglais et des Allemands pour avoir ce monarque républicain qui nolens volens finit invariablement par se prendre pour de Gaulle ? Est-ce normal que toute la vie politique se concentre sur l'élection du président, alors que ce sont les législatives qui sont les plus importantes ? Est-ce normal que la politique étrangère dépende d'un seul homme, alors qu'elle mériterait elle aussi des débats ?
Le parlementarisme a mauvaise presse dans notre pays à cause de la faillite de 1940 et de la quasi-guerre civile de 1958. C'est oublier un peu vite les succès de la IIIe République, qui a duré 70 ans et enraciné la démocratie dans notre pays, ni les réussite de la IVe République qui a mis en place la politique sociale que nous connaissons aujourd'hui, et permis la reconstruction en un temps record de notre outil militaire.
Les mésaventures de François Hollande devraient faire réfléchir ses successeurs à proposer une réforme constitutionnelle d'ampleur dont on ne voit pas pourquoi le Parlement la refuserait.
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 11:10
Quand je pense à tous ces crétins de gauche offusqués par les salaires de la famille Fillon, qui vont voter pour un charlatan utopitre socialiste, appâtés par un RU qui va coûter à la France une somme astronomique en milliards rackettés à la collectivité en taxes, impôts, je me dis que cette gauche inculte avec ses gros beaufs abâtardis aux QI de civelle, mérite sa déchéance, son chômage, ses licenciements, sa descente aux enfers.
L'argent de Pénélope n'est qu'une infime et minuscule cagnotte, un pillage de tronc d'église, par rapport à tout ce que nous aura coûté cette gauche incapable, incompétente économiquement depuis ses trente-cinq heures et bientôt son RU.
Rédigé par : sylvain | 29 janvier 2017 à 11:07
@Giuseppe
Vu l'importance de l'ensemble, on peut compter 5000 euros par mois pour l'entretien et le maintien en bon état lorsqu'on n'y passe pas sa vie.
Lorsqu'on veut être riche, on fait des affaires et non de la politique. Il semble que F. Fillon ait confondu les deux, certes comme toute la pègre politicarde, mais il ne fallait pas nous faire la comédie de la probité gaullienne.
Ces gens-là sont tellement habitués aux manières de voyous qu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont.
Leur absence d'honneur est masquée par les paravents de l'honorabilité, ils sont à double conscience, aux limites de la maladie (rien à voir avec l'hypnose).
Il n'y a qu'à voir les têtes de crapules pérorer dans les dorures des palais de l'Ancien Régime pour s'en convaincre.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 29 janvier 2017 à 10:47
@ Giuseppe
Une très longue procédure m'a fait devenir flic pour pallier les insuffisances de notre avocat qui croyait aux règles intangibles de la déontologie.
Le service des hypothèques est aussi un excellent moyen. Peu de personnes savent qu'il est ouvert au public. Au point que parfois (je parle en milieu rural) des employés sont étonnés de voir un citoyen lambda demander une fiche de propriété ou la dernière publication concernant une tierce personne. Le service est payant mais cela paye.
J'ai par exemple pu avoir en mains l'acte d'achat par un notaire d'un immeuble en 66 trimestres indexés sur la viande de veau et le prix du maïs. L'acte étant signé dans la chambre d'une clinique car le propriétaire sans aucune famille n'était pas loin de passer l'arme à gauche.
C'est ainsi également que j'ai pu constater que mon maire ne payait ni taxe foncière ni taxe d’habitation sur sa commune depuis près de quarante ans.
Le système est tellement corrompu que les gens ne bougent pas par peur ou bien tout simplement parce qu'ils espèrent pouvoir bénéficier un jour d'une largesse du corrupteur, s'en faisant ainsi les complices.. "Oui mais tu comprends si un jour j'ai besoin de lui demander quelque chose"...
Et après on nous bassine sur l'état de serf qu'aurait mis à terre la Révolution française.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 janvier 2017 à 10:26
@ Noblejoué | 28 janvier 2017 à 20:34
« D'une manière générale, est-ce qu'il reste beaucoup d'ouvrages importants japonais à traduire dans notre langue ? »
Quasiment tout.
Seul un très petit nombre d’éditeurs se sont lancés dans la publication de traductions du japonais. Ex. Philippe Picquier dont article dans l’express ; Vous pouvez également vous référer à cette liste.
Les grands éditeurs n’ont qu’un nombre infime d’œuvres à leur catalogue.
Ceci dit, la traduction littéraire n’est pas rémunérée à la page mais au forfait.
Mais c’est un marché très compliqué où il convient d’être plus ou moins adoubé, notamment par cette personne et les membres de son groupe, co-traducteurs etc. ou encore celui-ci qui s’intéresse d’abord à sa pomme. Le même sur France Culture. Il traduit pour Gallimard, avec son épouse lui aussi…
Enfin, ce qui m’intéresse moi du point de vue des œuvres qu’il serait bon de traduire est assez restreint. Ex. les pensées de la post modernité au Japon.
En ce qui concerne les articles dans ma partie, vous avez cette revue dont les articles sont sélectionnés par un membre du comité de lecture de Cipango, qui a carte blanche à cet effet en ce qui concerne la nouvelle édition en préparation, et à propos duquel je vous livre l’anecdote suivante :
J’ai assisté à une conférence dont cette personne était le modérateur. A la fin de l’exercice, elle a dit au conférencier : « C’était très intéressant. Vous devriez proposer le texte de votre conférence, par ex. à Cipango. » La réplique a immédiatement fusé : « Mais je l’ai fait et vous l’avez rejeté. » Un ange est alors passé…
Evidemment, ce n’était pas une organisation de conférences du niveau de ce colloque :
; participants en japonais ; Participants en français : parmi lesquels, au moins un ne parle pas le japonais, mais est en revanche en mesure de donner une bonne caution philosophique au colloque…
Mais ce même modérateur m’a ultérieurement refusé cette proposition à valoir pour l’année scolaire 2014-15 (fichier PDF qui s’ouvre en ligne dans le navigateur au besoin).
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 janvier 2017 à 10:02
@Tomas
Vous devriez vous renseigner un peu en googlelisant "cour des comptes henin beaumont", vous comprendrez pourquoi le FN a été élu et a redressé les comptes de cette ville, et comment le PS organise des détournements d'argent public jamais poursuivis d'ailleurs.
Rédigé par : Jean-Marc | 29 janvier 2017 à 08:13
@ Garry Gaspary
Je ne retrouve plus votre phrase exacte faisant de Fillon l'apôtre du dieu autoradio. Si vous entendez par là qu'il est matérialiste (au sens usuel du terme et non celui de la doctrine philosophique) c'est une évidence : il n'y a qu'à regarder son train de vie pour voir l'importance qu'il attache aux objets, et écouter son programme qui place la croissance économique en priorité, concept intelligible au début de l'ère industrielle mais désormais matériellement inapplicable, pour s'en convaincre .
Or, c'est précisément pour cette raison que Fillon n'est pas chrétien mais catholique ou, dit plus directement, faux jeton. Car je vous mets au défi de trouver dans les Evangiles une ligne qui soit un plaidoyer en faveur du matérialisme et du culte de l'argent et du paraître. Vous n'ignorez quand même pas l'épisode des marchands du temple ?
Concernant la misogynie et l'homophobie, il n'y a rien d'explicite dans les Evangiles. Dans l'Ancien Testament , on trouve implicitement l'idée que la femme est subalterne à l'homme puisqu'elle est créée à partir de lui (d'une côte) et explicitement l'homophobie, masculine seulement. Les rédacteurs de ce conte ont voulu faire coup double : d'abord trouver un moyen d'assurer la perpétuation de l'espèce puisqu'à cette époque on ne procréait pas sans avoir de rapport sexuel ; ensuite satisfaire le fantasme masculin le plus largement (voire unanimement) partagé : la bisexualité féminine. Que la morale empêche les autres de jouir, soit, mais pas ceux qui l'édictent ! Et si toutes les femmes étaient devenues lesbiennes, la force aurait, comme toujours, primé sur le droit.
Que les curés aient pourri la vie de millions de gens au cours de l'Histoire, fabriqué des générations de névrosés en inculquant que la masturbation rend sourd et le clitoris une résurgence de la queue du diable, alimenté les champs de batailles et pris le parti des riches contre les faibles (pas tous cependant, les curés de campagnes, parce qu'ils connaissaient la misère du peuple, étaient parfois du côté des révolutionnaires en 1789), tout cela n'est qu'un constat : celui que la France n'a jamais été chrétienne mais catholique. F.Fillon n'est qu'une de ces têtes creuses qui cache aux yeux des éternels crédules sa nature fondamentalement mauvaise derrière les bonnes manières. Rappelons que Fillon (comme Juppé, Valls, Collard et bien d'autres) pense que le spectacle de la torture pendant un quart d'heure d'un taureau dans une arène, suivie de sa mise à mort, est en adéquation avec le message du christ...
@ fugace
Je constate que vous n'avez aucun argument à opposer, tout comme le paon en chef qui ne manque jamais une occasion de faire allusion à sa virilité, son amour des belles femmes (précision capitale vu le nombre d'hommes qui les aiment laides...) et avoue qu'il aime le conflit ! Certains hommes ont un nombril tellement hypertrophié qu'ils sont comme des éponges incapables de retenir l'eau dont elles sont saturées : ils se répandent et se racontent. J'aurai au moins appris qu'il est agréable de tomber dans l'eau de la Méditerranée quand on loupe la passerelle, ce qui se voulait sans doute un trait d'humour...
Mais le plus important est ceci : prendre la défense de quelqu'un en lui expliquant le sens caché de Gérard Menvussat et Henri Goland, c'est plutôt l'accuser d'être plus imbécile qu'il ne l'est.
Je me suis demandé s'il avait compris et trouvé ce prénom anglais qui donne au nom Huley son caractère licencieux. J'en ai douté. Il se peut finalement que vous ayez raison.
Mais entre la méchanceté intentionnelle dont je fais preuve à l'encontre de certains et la vôtre, innocente et inconsciente, je préfère la mienne. On a tort de se réjouir de dire d'un homme qu'il est plus bête que méchant car la méchanceté consciente est, au moins potentiellement, réversible puisque précisément consciente, et est parfois le seul moyen de faire prendre conscience aux obtus alors que la bêtise ignore toujours à quel point elle peut être méchante et est donc irréversible. L'idiot est méchant comme il respire : sans s'en apercevoir...
Jean Tille et Allan Foirey
Rédigé par : azer | 29 janvier 2017 à 04:22
@ Tomas
Deux choses.
1) "La presse d'investigation ne révèle pas ses sources, en général, à moins que celles-ci ne soient d'accord. Et le secret des sources est protégé par la loi, depuis la loi sur la presse de 1882 il me semble. Sans cela nous n'aurions pas de presse indépendante."
Je sais cela mais ce qui me gêne est que c'est réservé pour la presse, pour tous les autres ça s'appelle "espionnage" et "délation" et c'est hélas ce que font les journaux, le cas Fillon en est typique. Je pense que la presse ne devrait pas bénéficier de cette protection, et devrait donner ses sources. Le renseignement, l'espionnage est du ressort d'officiers des forces publiques et nous avons les services adéquats pour cela. Si un citoyen veut faire une dénonciation il doit donner ses sources, les journalistes sont des citoyens comme les autres, cette loi devrait être abrogée car elle donne un pouvoir dictatorial à la presse.
2) Je ne faisais pas de procès pour fainéantise à la génération Y.
Je parlais de cette génération dans le cadre de l'autorité pas dans leur assiduité au travail. Au contraire l'idée est de travailler sans limite au gré de chacun mais sans organisation et c'est cela qui m'inquiète.
Je pense qu'une organisation pyramidale est nécessaire pour plusieurs raisons : coordination et organisation du travail surtout lorsqu'il s'agit de concevoir un ensemble qui fait appel à plusieurs spécialités, mais aussi pour la séquence marketing, ventes, contracting, financing, conception, réalisation, livraison, SAV.
On appellait autrefois ce qui est devenu la Y generation, le "free wheeling" management". En opposition au "democratic management" et à l'"autocratic management" du temps des chasseurs de tête de dirigeants.
Rédigé par : Claude Luçon | 29 janvier 2017 à 02:35
Mais d'où vient donc cette attirance pour le toujours plus ?
François Fillon est grillé. Comment pourrait-il désormais nous remettre une couche sur la France des profiteurs, sur les deniers de l'Etat distribués à tort et à travers à de faux chômeurs, de faux malades etc. alors que d'une manière ou d'une autre il a engraissé plus que de raison son propre patrimoine avec l'argent qu'il trouve indécent de tant ponctionner à ses chères compatriotes.
La droite voulait un libéral, elle désigne un tricheur, un escroc.
Philippe, j'ai du mal à percevoir votre déception dans ce billet, y en a-t-il une ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 29 janvier 2017 à 01:21
@ Savonarole,
"...les Républicains retrouveront alors leur couronne de droite la plus bête du monde"
L'avaient-ils vraiment perdue ? Entre le sketch de l'élection du président de l'UMP et l'affaire Bygmalion, il n'ont pas vraiment eu le temps de se refaire une virginité durant leur temps d'opposition...
Rédigé par : Tomas | 29 janvier 2017 à 01:02
@Lucile | 28 janvier 2017 à 16:12
"Marine Le Pen sera élue,
Jusqu'ici ça paraissait loufoque, mais ça devient possible."
Hélas, c'est très vraisemblable. Bien vu.
Les Républicains retrouveront alors leur couronne de droite la plus bête du monde.
Rédigé par : Savonarole | 29 janvier 2017 à 00:11
Il est grand temps de passer au billet suivant fort alléchant, la politique est un sujet passionnant et notre hôte un lanceur de billets pour certains à mon goût réjouissants.
Ceci dit aux arpenteurs de ce blog il est très simple de se donner avec Google Earth une idée de la musculature du manoir de FF. Ils mettent une règle à disposition.
On n'arrête pas le progrès !
@hameau dans les nuages | 28 janvier 2017 à 18:53
Manuel est aussi un grand pudique, en SCI avec son épouse.
Il m'arrive parfois d'être un archéologue "au petit pied" du patrimoine de ces élus qui nous feraient... presque pleurer.
Pourquoi croyez-vous que FF a mis son épouse salariée ? Jospin a écrêté l'ensemble des revenus sinon il aurait explosé le plafond fixé me semble-t-il à 16 200 € !
Pour cette oligarchie il n'existe pas de petits profits.
Manuel avait déclaré à une époque à un journaliste, que ses revenus de la politique n'étaient pas trop, depuis je l'ai rayé de ma liste.
Tout est normal pour eux, tout le reste est populisme, on s'en serait douté.
@ Florence | 28 janvier 2017 à 15:50
N'exagérons rien non plus, croyez-vous sincèrement que la Tour Eiffel n'ait été construite qu'avec de bons sentiments ?
Rédigé par : Giuseppe | 28 janvier 2017 à 20:53
@ Catherine JACOB
" Ex. J’ai dû traduire du japonais en français un article pour un cardiologue membre d’une association de cardiologie qui souhaitait l’insérer dans une publication. J’ai dû commencer par faire du mot à mot puis demander à un médecin de la famille si cela avait du sens pour lui, lequel l’a ensuite restitué dans le vocabulaire et le style adéquat. La traduction était, au final, tout à fait excellente aussi ai-je été vexée comme un pou que le nom du traducteur n’ait pas été cité dans la publication, comme si le cardiologue auteur de l’article avait lui-même traduit l’extrait d’article étranger commenté"
Vous n'avez pas été reconnue à votre juste valeur, c'est triste. Ce chirurgien n'est certes pas un plagiaire en science ou en français, mais un plagiaire de traducteur, à une époque où les traducteurs sont paraît-il mieux reconnus, en plus.
Mais je crois me souvenir que vous êtes reconnue par ailleurs, et, pour ce que cela vaut, je considère que vous êtes dans les meilleurs, savoir capable de tout au meilleur niveau.
Alors, si ce n'est pas indiscret, je suppose que vous avez envie de traduire des classiques japonais en français. D'une manière générale, est-ce qu'il reste beaucoup d'ouvrages importants japonais à traduire dans notre langue ?
Rédigé par : Noblejoué | 28 janvier 2017 à 20:34
@ hameau dans les nuages
Vous êtes incorrigible. Cette phrase reprise par tous les torchons de la fachosphère fait partie de l'évocation par le candidat de sa jeunesse qu'il a en partie passée au Sénégal. Racontant son retour en France, et après avoir passé de belles années là-bas, il a trouvé qu'il y avait trop de Blancs. Jugez vous-même d'après la source originale :
http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20070930&article=20070930-1669882&type=ar
J'apprécie également chez le candidat Hamon cette ouverture aux autres, ainsi que ses propos sur la laïcité d'ailleurs, qui ne sont pas ceux des soixante-huitards enragés mangeurs de curés ou de l'extrême droite qui a récupéré ce concept aujourd'hui.
@ caroff
Oui j'aime bien les Bretons, je me suis toujours bien entendu avec ceux que j'ai rencontrés et j'ai toujours apprécié leur état d'esprit positif et actif. Mais ceci étant je ne juge pas les gens en bloc en fonction de leur origine et je n'aime donc pas Jean-Marie Le Pen, quoique s'il avait eu d'autres opinions politiques et s'il avait été honnête, j'aurais sans doute apprécié son éloquence et son sens de la répartie. Pour l'inculture regardez-vous !
@ Claude Luçon
J'apprécie les changements d'opinion politique d'une génération à une autre (sauf quand on passe du côté du FN, mais il faut avoir plus pitié qu'autre chose, le vote pour ce parti étant motivé par la peur et la frustration, cette dernière étant le grand mal de notre époque), c'est signe d'indépendance d'esprit, qui est une qualité appréciable. Moi je n'ai pas trouvé de raison de changer d'avis : j'ai pu étudier grâce aux bourses d'enseignement supérieur que j'ai touchées pendant mes études et puis les congés payés et la sécurité sociale, c'est à la gauche que nous les devons. Quant à ceux qui font semblant de travailler 35 heures, c'est parce qu'ils ont des emplois, pas du travail, il n'y en a aujourd'hui plus pour tout le monde. A mon travail en tout cas, je n'ai pas observé que la jeune génération restait l'oeil fixé à l'horloge en papotant en attendant la fin de la journée !
Je vous rejoins sur votre critique du communisme, il me paraît difficile d'avoir une société démocratique avec un parti unique et libre avec l'interdiction d'entreprendre. La solution me semble être dans un capitalisme régulé, car si on lève tous les freins à la liberté d'entreprendre on se retrouve vite au Far West, la nature humaine étant ce qu'elle est.
Je ne ferai pas de procès pour fainéantise à la génération Y, d'abord parce que les parents qui l'ont élevée ont leur part de responsabilité dans ce qu'elle est devenue et surtout parce qu'elle n'a pas les perspectives de la génération des Trente Glorieuses qui l'a précédée, celle qui a connu un âge d'or de la croissance qui n'est pas la norme dans l'histoire économique de notre pays mais une exception. Je ne pense pas qu'elle ait besoin du retour à l'ordre moral qui régnait dans notre pays avant Mai 68.
@ Lucile
J'espère quand même que les électeurs seront assez raisonnables pour ne pas se lancer dans une aventure incertaine le jour du second tour de la présidentielle ! Le FN se vante d'être le premier parti de France sur la base de résultats obtenus lors des européennes et des cantonales, élections malheureusement marquées par un taux de participation inférieur à 50 %. Cela relativise leur score de 30 %, sachant que ses électeurs sont généralement très mobilisés. Avec une participation de 75 % à la présidentielle, ils ne dépasseront pas les 40 %, même au second tour, sauf si les électeurs de droite font le choix inverse des électeurs de gauche en 2002, mais Macron n'est pas un tel repoussoir pour eux pour qu'ils le fassent. Je dirais que l'électorat du FN comprend en noyau dur d'irrécupérables racistes et d'europhobes que l'ont peut évaluer à 15, 20% du corps électoral (Le Pen père faisait déjà 14 % en 1988), auquel s'est rajouté dans les années 90 et 2000 le vote de frustration de tous les exclus de la mondialisation. Voter Le Pen n'est pas la même chose que voter Trump, ni un référendum comme le Brexit. Si le corps électoral français votait FN en majorité, cela serait un véritable suicide collectif et témoignerait d'un délitement de notre société que je n'ai pas observé, malgré toutes les tensions qui agitent notre société.
Aux autres partis politiques de prendre la mesure du danger et d'être exemplaire face à un parti qui ne l'est pas, comme le montrent leur gestion des mairies qu'ils ont conquises et les pratiques d'emploi fictif massif auxquelles il se sont livrés au Parlement européen. Il faut aussi lire le compte rendu de la récente visite du secrétaire général du FN Nicolas Bay en Israël, des gens sérieux ne peuvent tout de même pas voter pour un tel parti de guignols !
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/01/27/les-rencontres-approximatives-du-secretaire-general-du-fn-nicolas-bay-en-visite-en-israel_5069803_823448.html
@ Florence
Il y a erreur, ce que vous me montrez est une vieille ferme, pas un château, franchement vous ne boxez pas dans la même catégorie ! Le "manoir" des Fillon a 14 chambres à coucher, ça fait plus de 400 m2 et comme dit Giuseppe ça doit coûter cher à entretenir tout cela, si c'est Mme Fillon qui s'en charge effectivement elle mérite son salaire, mais ce n'est pas à l'Assemblée nationale de le lui verser !
Rédigé par : Tomas | 28 janvier 2017 à 19:57
@ Patrice Charoulet | 27 janvier 2017 à 17:14
Depuis azer à Gérard Menvussat (j'ai rarement vu ça) en passant par Henri Goland (en rigolant), nous avons sans aucun doute affaire à un rigolo (du fond de la classe), tout simplement, le prof est visé.
Et quoi encore à venir, du genre :
Jean Sérien
Jacques Célert
Sam Lécasse
Et surtout les jumeaux Alain et Alex Thérieur.
Rédigé par : fugace | 28 janvier 2017 à 19:16
@ Giuseppe
Jolie demeure ! A rapprocher du sinistre clapier de 44 m2 où survivent monsieur Valls et madame Violoniste.
Mais attention pour le commun des mortels à partir de 5m2 c'est cerfa 13 703*03 avec taxe à la clé parfois égale au prix du cabanon.
Ce qui peut être une tuile pour beaucoup d'élus en ce moment est depuis longtemps une ardoise de plus pour les sans-dents.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 janvier 2017 à 18:53
@Florence | 28 janvier 2017 à 15:50
N'en faites pas trop non plus vous risqueriez un tour de rein, et puis dans ces conditions vous êtes absoute, relevez-vous pour votre plus grand bien et le mien. Vous vous voyez clouée au lit sans clavier ?
Rédigé par : Giuseppe | 28 janvier 2017 à 18:44
@ Tomas | 28 janvier 2017 à 14:28
Je ne veux pas éterniser le débat sur Fillon, ce que je regrette surtout c'est la manière dont ce débat est né et la source.
J'apprécie le ton de votre texte, sachez que suis aussi issu d'une famille de gauche comme vous mais c'est précisément pour cela que je suis de droite.
Je crois en l'autorité et pense que la Y génération ne durera pas, tout simplement parce que tout le monde n'est pas gentil, tout le monde n'est pas bon.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle communisme et socialisme, pourtant des idées remarquables, ne fonctionnent pas, ils tournent au soviétisme, au maoïsme et même au fascisme.
Les gens sont faibles, ils confondent 35 heures de travail avec 35 heures de présence, et il y a un tas de différences entre travail et présence.
Quand on paie des gens pour 35 heures de travail, il faut de l'autorité pour leur rappeler que présence (ainsi qu'absence bien sûr) n'est pas travail.
Vous aimez les Bretons, moi aussi, je suis Breton du coté maternel, mais méfiez-vous il y a des Bretons, une famille en particulier, qui sont moins à aimer que les autres.
Quant à Hamon, c'est un doux rêveur, presqu'un poète de la politique, mais je ne l'aime pas quand même.
Rédigé par : Claude Luçon | 28 janvier 2017 à 18:43
@ Savonarole | 28 janvier 2017 à 13:31
« C'est assez bien payé, je n'ose imaginer ce qu'a dû toucher le traducteur français pour "Le Dit du Genji" de Murasaki Shikibu ! »
Le Genji monogatari (源氏物語), ou Dit du Genji, ou Conte du Genji, ou Roman de Genji. Hum ! il n’est un secret pour personne que Le dit du Genji de Murasaki Shikibu et René Sieffert comme le note avec humour le webmestre d’Amazon.fr pour l’édition du 6 mai 2011 , un ouvrage dont on trouvera également dans une autre édition la première de couverture publiée à l’envers a été traduit en français depuis l’anglais par un Mosellan que sa fille faisait passer pour un Alsacien, René Sieffert, ancien journaliste correspondant au Japon de je ne sais plus trop quel canard, reconverti dans le japonais à une époque où il était encore possible d’être autodidacte en la matière. Cette chère Geneviève, qu’est-elle devenue depuis l’époque où, certifiée de Lettres Modernes, elle avait obtenu un poste au département de français de l’Université d’état de Kyoto. La dernière fois que j’ai entendu parler d’elle, c’est par son dernier mari en date à l’époque, un japonologue allemand, par ailleurs très bien élevé.
Geneviève est la première Française que j'ai rencontrée au Japon où elle avait aidé mon époux à s'installer en attendant que j'arrive et je l'ai trouvée en effet bien installée dans ma nouvelle cuisine.
Je dois encore avoir une édition de poche en japonais contemporain du Genji Monogatari, mais déjà comme ça, c’est coton, comme on dit…
@Noblejoué | 28 janvier 2017 à 14:30 @ Catherine JACOB
« Vous expliquez le tarif pour du temps passé. Mais si quelqu'un avait besoin de faire traduire ponctuellement un document, que ce soit en japonais, ou mettons en anglais ? Ne vaudrait-il pas mieux du côté de la personne en quête de traducteur demander un tarif à la page, si oui, quel serait-il ? »
Si vous lisez bien, le premier document, celui qui se réfère à un tarif horaire, concerne l’interprétation. Autrement dit il s’agit de traduire de la parole.
Le second document se réfère lui à un tarif à la page, la page y étant définie soit par un nombre de mots, soit par un nombre de caractères japonais.
« A quoi reconnaître un bon traducteur ? »
Les domaines de traduction sont assez variés. Un bon traducteur est un traducteur qui reste dans son domaine de spécialité si celui-ci génère un volume de traductions suffisant à le faire vivre. Sinon il lui faut recourir, en dehors de la traduction littéraire, à un spécialiste ou technicien du domaine avec lequel il n’est pas familiarisé. Ex. J’ai dû traduire du japonais en français un article pour un cardiologue membre d’une association de cardiologie qui souhaitait l’insérer dans une publication. J’ai dû commencer par faire du mot à mot puis demander à un médecin de la famille si cela avait du sens pour lui, lequel l’a ensuite restitué dans le vocabulaire et le style adéquat. La traduction était, au final, tout à fait excellente aussi ai-je été vexée comme un pou que le nom du traducteur n’ait pas été cité dans la publication, comme si le cardiologue auteur de l’article avait lui-même traduit l’extrait d’article étranger commenté.
Sinon, un bon traducteur est un traducteur qui traduit vite et bien un texte dans lequel il n’aura pas fait auparavant d’erreur de lecture et qu’il ne sera pas nécessaire de faire retraduire. Par ex. un bon traducteur c’est un traducteur qui ne traduit pas l’implantation d’une entreprise dans un tissu industriel donné comme s’il s’agissait de planter des arbres (exemple réel... !!).
Maintenant est-ce qu'un bon guide-interprète est telle celle qui au contraire de la Nathalie de Bécaud, réussit à se faire épouser au bout du séjour ? Je vous laisse en juger par vous-même...
Rédigé par : Catherine JACOB | 28 janvier 2017 à 18:15
@Giuseppe | 28 janvier 2017 à 15:21
Nulle ironie dans mon propos mon cher, mais vous n'êtes pas obligé de me croire.
Vous êtes néanmoins un contributeur que je lis avec intérêt, en raison de votre sens de l'observation et de vos critiques parfois acérées mais le plus souvent justes (de mon seul point de vue évidemment).
@ Catherine JACOB
"500 000€ bruts pendant huit ans pour Penelope Fillon, cela donne 62 500€ par an soit 5208€ mensuels dont 12% de cotisations salariales"
Il me semble que votre calcul est erroné vu que les prélèvements divers sont de l'ordre de 17% dans la fonction publique d'Etat et non de 12%.
En reprenant (au conditionnel) le chiffre de 500 000 (brut), soit 415 000 (net) on trouve au final un salaire de 4322 € (net par mois) - pour un temps complet très extensible.
* A noter que de nombreux parlementaires emploient des collaborateurs (assistants, secrétaires, chauffeurs...) à temps partiel et en CDD, contrat précaire qui peut être rompu du jour au lendemain. Jusqu'à très récemment cette rupture s'effectuait sans aucune indemnité compensatrice.
@ Gaga l'embrouille 10:38
"...Et comme nous l'a signalé Mary Preud'homme, le Décalogue a été manipulé par l'Eglise pour que le Je..."
???!!!
Mais qu'il est conc'troll, manipulateur toi-même !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 28 janvier 2017 à 17:42
A tous les agents immobiliers de ce blog
Finalement on se fiche de savoir ce que coûte ou pas cette demeure, le fait est que comme l'a souligné le journaliste Mathieu Delahousse, l'argent perçu par Pénélope qui n'a pas énormément transpiré, 5000€/mois, cela parle beaucoup plus à l'oreille des Français et a fortiori à celui qui touche le SMIC, que n'importe quel montage financier offshore qui les dépassent.
FF est terriblement normal, ni pire ni meilleur dans le genre, le seul problème est que d'emblée en voulant casser la sécurité sociale il balayait d'un revers de main tout un pan de l'histoire de la France du gaullisme social. Celui qui a résisté, combattu. Et par-dessus il cite Mongénéral qui depuis sa demeure de La Boisserie devait supputer sur les idées de ce nouveau châtelain qui se désignait frugal... Pour les autres, comme d'habitude.
Rédigé par : Giuseppe | 28 janvier 2017 à 16:21
Fillon est dans les choux. N'est pas Trump qui veut, ni Mitterrand, de vrais costauds qui loin de s'effondrer comme des enfants de chœur au premier petit scandale venu en ressortent encore plus populaires. Avoir la réputation de ne pas laver plus blanc que blanc, au fond c'est un avantage en politique.
Deuxième tour de la présidentielle : Macron et Le Pen. Le PS soutiendra Macron, Tous les journaux français aussi, dont Le Canard bien sûr. Mais certains trouble-fête, pas nécessairement en France, sortiront des squelettes gardés bien au chaud jusqu'ici dans le placard, et MLP sera élue.
Jusqu'ici ça paraissait loufoque, mais ça devient possible.
Rédigé par : Lucile | 28 janvier 2017 à 16:12