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Pourquoi tant de hâte subite s’était interrogé un certain nombre de personnes à propos de la saisine du PNF dans la foulée de l’article du Canard enchaîné, déchaîné.
Voici peut-être un élément de réponse dans l’article du Monde paru ce matin:
«La toute récente loi sur la prescription pénale, votée le 16 février, risquait de fragiliser les poursuites, en prescrivant tous les faits de l’affaire Fillon antérieurs à 2005. Son article 4, censé éviter toute rétroactivité sur les affaires en cours, avait au contraire semé le doute par sa rédaction maladroite. Il disposait, de façon un peu obscure, que
« la présente loi ne peut avoir pour effet de prescrire des infractions qui, au moment de son entrée en vigueur, avaient valablement donné lieu à la mise en mouvement ou à l’exercice de l’action publique à une date à laquelle, en vertu des dispositions législatives alors applicables et conformément à leur interprétation jurisprudentielle, la prescription n’était pas acquise. […] En clair, la réforme de la prescription des délits ne pourra pas s’appliquer rétroactivement à des affaires qui ont déjà donné lieu à « la mise en mouvement de l’action publique » au moment de la promulgation de la loi – prévue pour la fin du mois de février. L’enquête préliminaire, lancée le 25 janvier, est-elle une « mise en mouvement » de cette action publique ?
D’après les explications et définitions relatives au fonctionnement de la justice et en particulier sur la question de savoir comment se déclenche une affaire pénale en ligne le 31 08 2012 sur le site de la Direction de l’information légale et administrative
« Le déclenchement du traitement judiciaire, c’est-à-dire la mise en mouvement de l’action publique, peut être mis en œuvre soit par le procureur de la République, soit directement par la victime de l’infraction. »
Par ex. la Revue des deux Mondes si ses actionnaires ont des doutes, sachant qu’il s’agit là d’argent NON PUBLIC !
« Le procureur de la République possède la maîtrise de l’action publique : en effet, aucune juridiction ne peut se saisir elle-même, et le déclenchement des poursuites par le ministère public est un préalable indispensable à toute condamnation. Pour assurer cette mission, le procureur est tenu au courant de la commission des infractions par plusieurs moyens : il peut recevoir directement les plaintes et dénonciations, et il est informé par les autorités de police des infractions survenant sur son ressort. Après une phase d’enquête qu’il dirige, le procureur de la République prend librement une décision sur l’action publique, en vertu du principe de l’opportunité des poursuites :
• il peut classer l’affaire sans suite, si elle ne lui semble pas mériter de traitement judiciaire »
Ce que je comprends, moi béotienne comme : il peut classer l’affaire sans suite, si elle ne lui semble pas mériter de mettre en mouvement l’action publique. Reste l’appréciation de la pertinence de l’adverbe « valablement ». J’imagine qu’il s’agit de s’appuyer sur des éléments d’informations sérieux et non pas d’en rester au domaine des suppositions ou des appréciations excédant la compétence du juge comme par ex. la nature des tâches effectuées etc. dès lors qu’elles présentent une utilité relativement à la mission confiée par les électeurs à leur député même si elles se distinguent de la tâche d’un attaché de presse et même si leur montant en paraît plus élevé que la moyenne des rémunérations du même secteur.
• « il (le procureur donc) peut saisir un juge d’instruction si l’affaire est grave ou complexe et nécessite une enquête approfondie ; »
D’après le Monde, « Après un mois d’enquête préliminaire – aucun délai n’est fixé par la loi –, confiée aux enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), Eliane Houlette, la cheffe du Parquet national financier, a donc confié le dossier à trois juges d’instruction. Elle avait estimé lors d’un précédent communiqué, le 16 février... » autrement dit le jour de la promulgation de la loi risquant de prescrire tout fait intervenu antérieurement aux douze ans précédant sa promulgation.
Le Monde poursuit : « les nombreux éléments déjà recueillis ne permettaient pas d’envisager, en l’état, un classement sans suite de la procédure. Il lui restait à décider de renvoyer directement l’ancien Premier ministre devant un tribunal correctionnel, ou à ouvrir une information judiciaire. »
Ce renvoi devant trois juges d’instruction a-t-il pour effet de « purger » l’affaire de tout vice de procédure ? Ce n’est sans doute pas le souci. La seule chose à déterminer au bout du compte, c’est si la contrepartie due en échange d’une rémunération opérée avec de l’argent public dont l’utilisation est laissée à la discrétion du député employeur privé, a eu lieu ou non.
L’adéquation d’un montant donné avec l’effectuation d’une tâche déterminée paraît être une autre question.
Ex. d’un cas de liberté des prix pour un même genre de prestation.
1. Un professionnel facture 38€TTC une intervention de remise en état de fonctionnement d’une installation de réception de télévision numérique assortie d’un déplacement de 4km, et ayant duré trois minutes.
2. Un autre professionnel facture au même client 99€TTC une intervention sur le dysfonctionnement de la connexion d’une alarme avec la télésurveillance assortie d’un déplacement de 200 mètres et ayant duré moins d’une minute. L’établissement de la facture a pris en effet dix fois plus de temps que l’intervention elle-même.
« il - le procureur - peut saisir une juridiction de jugement, s’il estime que les faits sont constitutifs d’une infraction »
Ce n’a pas été l’option choisie. Vu qu’avérés les faits de détournement d’argent, public ou privé, d’abus de biens sociaux etc. seraient constitutifs d’autant d’infractions, le public peut à bon droit présumer qu’ils ne le sont pas. Sinon pourquoi passer par la case instruction.
• « il peut enfin mettre en œuvre une solution dite de troisième voie, qui consiste dans une alternative aux poursuites : le classement de l’affaire est alors soumis au respect par le mis en cause de certaines conditions (rappel à la loi, participation à une médiation, paiement d’une somme à titre de composition pénale, etc.). »
• Par ex. j’imagine, le remboursement des montants litigieux. Solution exclue d’emblée par Fillon vu qu’il estime depuis le début de l'affaire être resté dans une stricte légalité.
D’où on peut se demander si les parquets n’ont pas suffisamment à faire avec les infractions constituées qu'il leur faille s’occuper de ce qui est légal et ne serait qu’éventuellement moralement condamnable.
@Régis ANTOINE | 20 février 2017 à 17:23 en réponse @vamonos | 20 février 2017 à 09:56
"Si, pour vous, Catherine JACOB est une référence, je comprends mieux l’incongruité de vos commentaires !
J’ai lu ses interventions délirantes et boursouflées d’où le moindre bon sens est absent"
Wouah hou !
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 février 2017 à 19:05
@ Ellen | 18 février 2017 à 11:51
Si plus de gens de droite et de gauche étaient comme vous, la France aurait une classe politique d'une intégrité comparable à celle des pays nordiques.
Rédigé par : Noblejoué | 23 février 2017 à 14:38
@vamonos | 20 février 2017 à 09:56
Si, pour vous, Catherine JACOB est une référence, je comprends mieux l’incongruité de vos commentaires !
J’ai lu ses interventions délirantes et boursouflées d’où le moindre bon sens est absent.
Cela étant, ce n’est pas parce que vous aussi avez fait votre petite citation, que vous étayez en quoi que ce soit votre accusation grotesque selon laquelle mon commentaire du 18 février 2017 à 17:45 aurait en quoi que ce soit porté atteinte à la présomption d’innocence.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 20 février 2017 à 17:23
Karell et Françoise Semtob
Merci de votre intervention décisive touchant FF, dans votre post du 18 février, à 20h35.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 février 2017 à 11:27
@Régis ANTOINE
"Penelope Fillon elle-même a dit clairement..."
Penelope Fillon a déclaré en anglais une phrase qui a été interprétée par des gens malintentionnés. La sémantique originale de la phrase est différente de celle de votre affirmation. Pour plus de détails, je vous conseille de suivre les commentaires de Catherine JACOB dont l'érudition est époustouflante.
"Manifestement, vous en avez entendu parler, mais vous ne comprenez pas bien ce que c’est."
Le principe de la présomption d’innocence figure dans plusieurs textes qui forment le socle du Droit français et notamment l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 de l'ONU :
"Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées."
Vous supposez que je n'ai pas compris ce texte ! C'est pourtant clair comme de l'eau de roche. M. Fillon n'a pas été jugé par une émanation du pouvoir judiciaire, il est donc présumé innocent.
Rédigé par : vamonos | 20 février 2017 à 09:56
Parmi les Francais que je rencontre en Europe, en particulier en Allemagne, il y a deux catégories : ceux qui rigolards épluchent le Canard enchaîné en croyant tout ce qu'on y raconte, et ceux qui s'inquiètent pour leur pays.
Ceux qui s'inquiètent pour leur pays trouvent cela quand même incroyable. En général on s'inquiète pour sa santé, sa famille.
Mais les gens maintenant s'inquiètent pour leur pays. C'est nouveau, cela vient de sortir.
Rédigé par : anne-marie marson | 19 février 2017 à 21:59
@vamonos | 19 février 2017 à 13:22
« Avez-vous entendu parler du principe de la présomption d'innocence ? »
Manifestement, vous en avez entendu parler, mais vous ne comprenez pas bien ce que c’est.
Dans ma phrase « Rappelons que dans le meilleur des cas il y a eu abus (non illégal) à hauteur de 600k€ à 750k€. Dans le pire des cas, il y a eu détournement de fonds publics de 1,5M€ » où se situerait l’atteinte à la présomption d’innocence ? Où aurais-je affirmé que Fillon était certainement coupable ?
Pouvez-vous me citer des exemples de « calomnies ignobles » ?
Dans la presse, je n’ai vu, à ce jour, que des informations confirmées (paiement par François Fillon de salaires très importants à sa femme et à ses enfants) assorties d’interrogations sur l’existence d’un travail réel justifiant de tels salaires. Ces interrogations sont d’autant plus justifiées qu’aucun journaliste n’a pu recueillir de preuves et de témoignages en ce sens et que Penelope Fillon elle-même a dit clairement « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre ».
Je note que, depuis quelques jours Fillon et son clan ne font même plus l’effort de dire qu’il y aurait eu un travail effectif. Ils se contentent de prétendre qu’il ne fallait pas enquêter !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 19 février 2017 à 19:05
Quoi qu'il en dise Fillon a mis son camp en lambeaux, inexcusable façon de garnir la tirelire de la famille.
Son camp prend peur, les élections sont encore loin et la voix tremble dès lors qu'un des siens prend le micro.
Solère va porter plainte ce lundi (?), mercredi devrait être noir comme un mois de février, septembre est déjà trop loin.
Rédigé par : Giuseppe | 19 février 2017 à 17:31
@Régis ANTOINE
"Rappelons que dans le meilleur des cas il y a eu abus (non illégal) à hauteur de 600k€ à 750k€. Dans le pire des cas, il y a eu détournement de fonds publics de 1,5M€.
Après, c’est une affaire d’appréciation personnelle. "
Avez-vous entendu parler du principe de la présomption d'innocence ? Rappelons que l'affaire Fillon n'est pas encore une affaire d'un point de vue du droit ; mais toujours dans la phase de l'enquête préliminaire, des gesticulations journalistiques et des calomnies ignobles.
Rédigé par : vamonos | 19 février 2017 à 13:22
@ Régis ANTOINE | 19 février 2017 à 00:08
Vous appelez incapacité à argumenter ce qui est de ma part un refus d'entrer dans votre point de vue. Vous confondez incapacité et refus.
Étant donné que je considère l'affaire Fillon comme une manipulation de ses adversaires, je ne vois pas ce qui reste à argumenter.
Je ne vais pas vous écrire 300 lignes pour discuter si cette affaire est illégale ou non, puisque je m'en fiche.
Un fanatique est quelqu'un persuadé d'avoir raison et qui ne veut pas changer de conversation (Winston Churchill).
Je ne suis pas fanatique : je veux changer de sujet de conversation.
Si vous voulez discuter de politique, je suis votre homme.
Rédigé par : Franck Boizard | 19 février 2017 à 07:19
@Franck Boizard | 18 février 2017 à 23:02
Je prends note de votre incapacité à argumenter et de votre propension à vous complaire dans l’injure.
Je ne considère toutefois pas que ce soit consubstantiel à la droite ; cela ne relève que de votre détestable personnalité.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 19 février 2017 à 00:08
@ Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 17:45
Juste une remarque. J'adore l'expression « sensibilité de gauche ».
C'est bien connu, les gauchistes sont des êtres sensibles. Ce qui n'est évidemment pas le cas des gros bourrins de droite.
« ...le fait qu’un président considéré comme malhonnête par plus des trois quarts des Français aura d’énormes difficultés à mettre en œuvre une politique demandant des efforts. »
Voilà un argument intéressant parce qu'il est politique.
Le reste, votre moraline à deux balles alors qu'il n'y a pas plus immoral et hypocrite que les gauchistes, je vous la laisse.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 février 2017 à 23:02
La mission impossible de Monsieur F.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 22:40
@Franck Boizard 13:25
Avez-vous remarqué que je n'ai pas donné de nom ? C'était un ensemble.
J'ai dit "certains hommes politiques de tout bord" car il en existe un tas au PFN depuis 2014. Plus de 380 dossiers et tous pour des délits financiers. Je n'ai pas pointé du doigt untel ou unetelle, ce n'est pas mon rôle. Mais une chose est sûre c'est qu'il y a de quoi perdre confiance quand on voit que nous nous sommes saignés à blanc pendant que certains de nos politiques, en dehors de leur salaire de député + primes + indemnités et ++++, se servent royalement sur nos impôts et hurlent au complot, à l'incompétence de la justice, etc. Envoyez donc votre déclaration d'impôts le lendemain au lieu de la veille avant minuit le cachet de la poste faisant foi : vous avez 10% de majoration pendant que vous dormez. C'est énorme ! Est-ce que c'est juste ? Non ! Les Français n'en peuvent plus. La pauvreté a gagné toutes les couches sociales, beaucoup ne peuvent plus. C'est de pire en pire.
Rédigé par : Ellen | 18 février 2017 à 20:52
Cher Philippe,
Petites affiches, quotidien juridique, 14 février 2017 n°32.
"De la compétence contestable du parquet national financier (en particulier) et de l'autorité judiciaire (en général) pour connaître de l'affaire dite des collaborateurs parlementaires de François Fillon."
Jean-Eric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel démontre qu' "En s'habilitant elle-même à contrôler le respect de l'article 18 du règlement de l'Assemblée nationale par François Fillon, en décidant d'ores et déjà d'opérer des actes d'enquête aussi intrusifs que la fouille de locaux parlementaires, l'autorité judiciaire empiète sur les prérogatives parlementaires et méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs".
Il y a flagrance de violation de l'autorité parlementaire par l'autorité judiciaire et cela rend l'enquête nulle et illégale du point de vue du droit.
C'est inacceptable et grave !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 18 février 2017 à 20:35
@Franck Boizard | 17 février 2017 à 19:13
« Mais quand les gauchistes disent… »
Comme vous n’avez pas d’arguments très solides, vous vous réfugiez dans l’emploi de termes péjoratifs comme « gauchistes » pour qualifier les personnes, notamment de sensibilité de gauche, qui ne pensent pas comme vous.
Je n’ai pourtant pas observé que les commentateurs de sensibilité de droite soient systématiquement traités de « sales réactionnaires » par leurs contradicteurs.
Alors de grâce, faites preuve d’un minimum de courtoisie.
Ces rappels relatifs à la forme étant faits, venons-en au fond.
Vous présentez que certains disent « Le Canard enchaîné découvre par hasard un affreux scandale Fillon et la justice impartiale passe. Fillon est disqualifié par cette affaire ».
Pouvez-vous nous dire où vous avez vu ça ?
Si vous lisiez Le Canard avant de le critiquer, vous sauriez qu’il n’a jamais prétendu avoir découvert par hasard les informations qu’il a publiées à propos de Fillon. Dans son numéro du 8 février, le Canard revendique le caractère volontaire de sa démarche et donne le détail de son enquête (voir http://bit.ly/2lY8Tdv ). On y découvre notamment que le Canard a commencé à questionner Fillon dès la fin novembre 2016 et que d’autres questions lui ont été posées à propos de Penelope dès le 13 janvier. Où l’on voit que Fillon ment quand il déclare ensuite avoir été pris par surprise lors des révélations du Canard.
Les faits révélés par Le Canard ont ensuite été confirmés, notamment par Fillon lui-même.
À ce stade, Fillon n’ayant fourni aux citoyens aucune preuve concrète de l’effectivité du travail de sa femme et pratiquement rien n’ayant fuité de l’enquête, on ne sait pas dans quelle situation on se trouve :
* Dans le meilleur des cas (c'est-à-dire s’il y a eu travail effectif), il est avéré que François Fillon s’est gavé en surpayant de manière indécente les membres de sa famille. À part le fils Fillon, y a-t-il des étudiants en droit décrochant un job à 4846€ par mois ?
* Dans le pire des cas (travail fictif), François Fillon est un délinquant, ses méfaits ayant le même niveau de gravité que ceux de Cahuzac.
« Cette affaire Fillon n'est pas affreuse, elle est banale et bénigne. »
Banale : cela veut sans doute dire que beaucoup d’autres parlementaires font comme Fillon. Cela reste à prouver. Étant rappelé qu’il est légal de faire travailler des membres de sa famille comme assistants parlementaires, la vraie question pour les autres parlementaires est de savoir d’une part s’ils ont eux aussi surpayé leurs proches et, dans le pire des cas s’ils ont rémunéré des emplois fictifs.
Je ne dispose d’aucun moyen d’appréciation à ce sujet.
Je ferai simplement observer que l’existence d’abus, voire de délits, de la part d’autres parlementaires ne doit en rien conduire à absoudre Fillon de ses fautes.
Chaque année, il y a des milliers de voleurs qui ne sont pas identifiés et arrêtés ; cela ne conduit nullement à laisser impunis ceux qu’on identifie et qu’on arrête.
Bénigne.
Nous n’avons visiblement pas la même conception de la bénignité.
Je vous rappelle que pour les seuls emplois d’assistante parlementaire de Penelope Fillon, le coût total pour les finances publiques est de l’ordre de 1,5M€ (voir http://bit.ly/2jVBGgE ).
S’il y a seulement eu un travail réel mais surpayé, le coût indu pour la collectivité est de 600k€ à 750k€.
S’il s’agit d’un travail fictif le détournement de fonds publics est de 1,5M€.
« La justice n'est pas impartiale »
C’est le propos martelé depuis quelques jours par Fillon et ses partisans sans l’ombre d’un argument concret à l’appui de leur propos.
Rappelons qu’une contre-vérité répétée ad nauseam ne devient pas une vérité.
Puisqu’il est de bon ton chez les fillonistes de cracher sur le PNF, rappelons que deux parlementaires, Sandrine Mazetier (PS) et Jean-Luc Warsmann (LR), viennent de publier un rapport soulignant la légitimité du parquet national financier. Voir http://bit.ly/2kTNama. Les deux auteurs soulignent que la « légitimité du procureur de la République financier n’est aujourd’hui plus contestée » y compris par les magistrats.
Et cette affaire n'est pas assez importante pour disqualifier Fillon.
Rappelons que dans le meilleur des cas il y a eu abus (non illégal) à hauteur de 600k€ à 750k€. Dans le pire des cas, il y a eu détournement de fonds publics de 1,5M€.
Après, c’est une affaire d’appréciation personnelle.
Il y a ceux (dont je fais partie) qui considèrent qu’un candidat aussi indélicat, voire délinquant est totalement disqualifié et ne peut prétendre à la présidence de la République.
Il y en a d’autres qui, en substance, disent « oui, il a sans doute truandé, mais son programme est bon, alors votons pour lui. » Ce choix cynique a sa cohérence, mais j’attire l’attention de ceux qui le font sur le fait qu’un président considéré comme malhonnête par plus des trois quarts des Français aura d’énormes difficultés à mettre en œuvre une politique demandant des efforts.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 17:45
Le procès en sorcellerie de François Fillon, sous l'égide d'une presse bassement partisane, voire diffamatoire et de magistrats carriéristes téléguidés par une gauche aux abois se poursuit.
Reste à savoir quelle part du bon peuple de droite, abusé par cette hystérie médiatique sans précédent (eu égard à l'insignifiance, l'ancienneté, sinon l'absence de tout fondement concernant les faits reprochés) s'y laissera prendre et se résoudra à reporter son vote pour un leurre tel que Macron, adoubé par un Hollande en perdition et laché de longue date par ses propres troupes.
Et dire que depuis près de cinq ans, tandis que Hollande président se la coule douce, se défaussant sans vergogne de ses multiples échecs sur l'adversaire d'hier, la presse partisane complice ayant depuis le début continué de nous bassiner avec Sarkozy et la crainte de son retour, s'en prend maintenant, lui écarté, à François Fillon, devenu à ses yeux le nouvel ennemi public numéro un.
Rédigé par : Mary Preud'homme (quand l'opinion souille et clabaude sans repos !) | 18 février 2017 à 15:19
@Achille | 18 février 2017 à 11:26
Eh bien ayons le courage de changer, il ne faut pas croire que ce sera le cataclysme non plus.
Avec F. Mitterrand et les communistes au pouvoir nous devions avoir les chars russes dans nos rues. On a vu, plus régime présidentiel que ce dernier "tu meurs !".
Votons, tant pis si cela ne correspond pas tout à fait à nos souhaits mais il faut nettoyer les écuries et cela ne peut se faire qu'avec des éléments neufs à forte légitimité.
Je crois que Guaino n'est pas parfait mais à droite il est tout à fait honorable et talentueux. R. Yade opportuniste qui brasse du vent, excellente pour équipementier de VMC.
Rédigé par : Giuseppe | 18 février 2017 à 13:42
@ Ellen
Fillon : "salaires exorbitants" ?
Pour écrire cela, vous n'avez aucune idée de ce qu'est un vrai salaire exorbitant.
Je trouve cette affaire Fillon ridiculement montée en épingle.
Rédigé par : Franck Boizard | 18 février 2017 à 13:25
Bonjour,
Tous ceux qui ont reproché à la justice d'être trop lente, laxiste, impartiale et corporatiste, sont les mêmes qui reprochent aujourd'hui à la même justice d'aller vite et faire du propre. Le PFN a le courage de sortir de son silence en mettant sur la place publique certaines personnalités politiques - quel que soit leur parti : gauche, droite, extrême droite - ayant commis des délits financiers graves.
Non, on ne peut pas continuer à élire une personne à la présidence de la République avec un tel CV : emploi fictif pour des montants salariaux indus et exorbitants, faux contrats de travail, enrichissement personnel, abus de biens sociaux, détournements de fonds commis sur le dos des contribuables français, mensonges, fausse probité, promesses aux Français qu'il y aura du sang et des larmes, que l'on devra se serrer la ceinture pendant que certains politiques s'en mettent plein les poches en nous prenant pour des imbéciles, etc.
Le destin de la France, cette fois-ci, se jouera sur l'honnêteté et sur le programme intelligent du candidat pour redresser la France et lui donner sa grandeur. Et pourtant je suis de droite, mais je n'accepte pas le vol ni les mensonges d'aucun homme politique, issu de tout bord.
Je doute d'aller voter.
Rédigé par : Ellen | 18 février 2017 à 11:51
@ Giuseppe | 18 février 2017 à 06:22
François Fillon a certes beaucoup perdu en cote de popularité, mais au regard des programmes de ses candidats il reste encore dans la course.
Regardons qui sont ses principaux adversaires :
Emmanuel Macron qui dit tout et son contraire, manque de maturité politique et commet bourde sur bourde au point que je ne serais pas surpris que les prochains sondages annoncent sa relégation à la troisième voire à la quatrième place.
J-L Mélenchon qui refuse toute négociation avec Benoît Hamon, le seul qui, à gauche, peut prétendre remporter la victoire, à condition de faire alliance avec les écologistes, les communistes et les mélenchonistes.
Benoît Hamon, le doux rêveur qui avec ses 32h et son revenu universel sera incapable de financer ses promesses et fera comme François Mitterrand qui, deux ans après son élection, a instauré une politique de rigueur.
Qui reste-t-il derrière en dehors de Marine Le Pen qui elle aussi commence à être rattrapée par la patrouille pour des emplois fictifs ?
Henri Guaino, MAM, Rama Yade, Dupont-Aignan et peut-être François Bayrou qui joue les grands sages en distribuant les bons et les mauvais points.
Pas très folichon tout ça. François Fillon peut encore l’emporter, mais ce sera une victoire à la Pyrrhus et dans ce cas il aura bien du mal à imposer sa politique basée sur les sacrifices et sur une bonne gestion des deniers de l’Etat.
Rédigé par : Achille | 18 février 2017 à 11:26
François Fillon lui raconte à peu près la sienne de vie.
Puzzle qui se complète tous les jours un peu plus, petit cachottier pour gros revenus, il adore le luxe et l'argent.
Apparemment il coulait à flots à travers ses multiples affluents qui irriguaient ses multiples comptes en banque, certes légalement, mais stratégiquement organisés : la morale et l'éthique ne font pas partie de son nuancier de valeurs.
Qui peut croire aujourd'hui en lui, lequel voulait hacher la sécurité sociale. Les dernières révélations sur ses conférences ne lui font pas honneur, pas de quartier pour la misère et pour les 9 millions de citoyens sous le seuil de pauvreté !
Lui et d'autres n'ont aucune compassion, il avait répondu qu'il "travaillait beaucoup" à propos de ses pensions d'élu, sauf qu'il avait omis de préciser que "beaucoup" était pour lui.
Personne n'en veut plus dans son camp et aujourd'hui cela se sent, il suffit de tendre l'oreille.
Rédigé par : Giuseppe | 18 février 2017 à 06:22
Bonjour,
Ce fameux PNF mis en place suite à l’affaire Cahuzac, à la demande de François Hollande, et dont l’objectif est de « moraliser la vie politique » qui a tendance à ressembler aux écuries d’Augias, est devenu une arme politique redoutable en particulier à la veille d’échéances majeures comme une élection présidentielle.
Reste à savoir si vouloir laver plus blanc que blanc ne va pas conduire à une situation plus détestable que celle qui existe actuellement. Il arrive parfois que le remède soit pire que le mal.
Il ne se passe plus une semaine sans que l’on découvre dans les journaux une petite indélicatesse par ci, un petit abus par là. Les politiques sont pris en étau entre une presse intrusive et une justice qui s’érige en garante d’une probité qui lorsqu’elle est trop revendiquée finit par devenir suspecte.
Tout cela contribue à un mauvais état d’esprit au sein de la population. Le sentiment du « tous pourris » se répand toujours un peu plus, les bons politiques (il y en a) étant mis dans le même sac que les mauvais.
Il est vrai que cette frénésie se manifeste surtout en période électorale où chaque camp est plus préoccupé de faire chuter son adversaire que de véritablement déployer ses promesses qu’au demeurant il n’est pas sûr de tenir, mais il ne faudrait pas en faire trop quand même.
Essayons de revenir parmi les hommes et acceptons leurs imperfections, leurs faiblesses, à condition que cela reste dans la limite du raisonnable, bien sûr.
Rédigé par : Achille | 18 février 2017 à 06:21
@Claude Luçon | 17 février 2017 à 13:12
Vous faites erreur : Éliane Houlette, procureur de la République financier, n’est pas habilitée à prononcer un non-lieu.
Pour savoir ce qu’est un non-lieu, je vous recommande la lecture de ce billet de Maître Éolas : http://bit.ly/2lsKe3E. C’est didactique et précis tout en étant teinté d’humour.
En outre, le billet montre que le traitement de Sarkozy dans le cadre de l’affaire Bettencourt est loin d’être celui que vous décrivez.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 00:06
@ Claude Luçon | 17 février 2017 à 13:12
"…après les déclarations des deux avocats de François et Penelope Fillon puis de nombreux juristes et magistrats…"
Le 180 degrés effectué après une quinzaine par ses avocats, dont on ne cite jamais que l’un d’eux est le fils de BHL, sent la défense paniquée. Quant à vos nombreux juristes et magistrats partageant la ligne de défense actuelle de François Fillon, ils se limitent à ceux s’exprimant dans Le Figaro et Valeurs actuelles.
Si vous étiez honnête intellectuellement vous diriez : un certains nombre de juristes et magistrats soutiennent la défense de Fillon, mais d’autres aussi nombreux ont une position inverse. Un conseil, vous devriez varier vos lectures !
Rédigé par : Trekker | 17 février 2017 à 20:47
@ caroff | 17 février 2017 à 17:31
Je n'ai pas voté aux primaires et je ne voterai probablement pas aux présidentielles mais la mauvaise foi des gauchistes, très bien illustrée par certains commentateurs de ce blog, m'insupporte de plus en plus.
Je tenais donc à remettre un peu d'intelligence face aux indignations débiles des Savonarole d'opérette.
Un gauchiste me dirait : « Fillon s'est fait piéger comme un bleu par Hollande. Son manque d'anticipation, sa naïveté et ses mauvaises réactions prouvent qu'il est inapte à être président de la République. », j'en discuterais volontiers, il n'y a pas de contre-vérités dans cette assertion et peut-être tomberions-nous d'accord.
Mais quand les gauchistes disent : « Le Canard enchaîné découvre par hasard un affreux scandale Fillon et la justice impartiale passe. Fillon est disqualifié par cette affaire », il y a quatre mensonges en deux phrases.
Cette affaire ne sort pas par hasard. Cette affaire Fillon n'est pas affreuse, elle est banale et bénigne. La justice n'est pas impartiale. Et cette affaire n'est pas assez importante pour disqualifier Fillon.
Si la magouille anti-Fillon de Hollande est possible, c'est que les institutions de la France sont tombées très très bas. Ce n'est pas une chute soudaine mais une inexorable glissade depuis quarante ans.
Et, au fond, nous sommes collectivement responsables. Je cite Chantal Delsol :
"L’incapacité d’agir, l’attitude qu’on dit velléitaire ou attentiste, aura les mêmes conséquences pour un peuple que pour un individu, pour un gouvernant que pour un particulier. Si votre enfant ne fait rien à l’école et que par pusillanimité ou par paresse ou par indifférence, vous ne tentez pas de réagir, ce sont les événements qui décideront à votre place : l’enfant sera finalement renvoyé, par exemple. Autrement dit, si vous ne menez pas votre destin, c’est votre destin qui vous mènera par le nez. Il en va de même pour un pays. A force de mettre au pouvoir des gouvernements attentiste et pusillanimes, il se produira je ne sais quelle catastrophe qui viendra pour ainsi dire tout résoudre."
Rédigé par : Franck Boizard | 17 février 2017 à 19:13
@ caroff | 17 février 2017 à 17:31
"Bien sûr, si FF n'avait pas cherché les verges pour se faire battre en pénélopisant son indemnité, l'angle d'attaque aurait été différent..."
Je lisais dans Valeurs actuelles du 09/02 que Patrick Stefanini n'avait pas pu réaliser un scanner des failles potentielles de FF afin de tuer dans l'oeuf toute attaque genre boule puante.
Ce qui choque surtout les gens que j'ai pu rencontrer, c'est la dissonance entre
- le montant des rémunérations accordées à son épouse et ses enfants couplé avec la très forte présomption d'emplois fictifs, d'autant que ce sont des montants qui parlent et qu'il y a enrichissement personnel
- l'image de rigueur qu'il voulait donner et son programme de purge
Pour le reste, j'estime que les attaques sur la destruction de la sécu ou des services publics font partie du débat politique normal entre candidat présentant des programmes complètement différents.
Je rejoins Franck Boizard en ce qui concerne la nullitude de la défense de FF.
Rédigé par : Philippe Dubois | 17 février 2017 à 19:05
@Franck Boizard
"François Hollande joue avec le feu. On comprend bien la manœuvre : détruire la droite et imposer un duel Macron-Le Pen. Si Macron gagne, c'est Hollande-bis. Si c'est Le Pen, la situation sera si chaotique que la gauche reviendra vite au pouvoir. Hollande peut penser que c'est gagnant-gagnant pour la gauche. Pendant ce temps, la France souffre mais ce n'est pas son problème."
Merci !
C'est ce que je pense depuis le début mais je n'ai pas beaucoup entendu d'éditorialistes se pencher sur ces attendus de la mère des batailles : dézinguer Fillon à l'aide de documents gentiment cédés au Canard et à Mediapart...
Bien sûr, si FF n'avait pas cherché les verges pour se faire battre en pénélopisant son indemnité, l'angle d'attaque aurait été différent. Il avait du reste commencé à s'élaborer en janvier : il veut tuer la sécurité sociale et liquider le système de fonctionnariat que le monde entier nous envie et réformer l'EN dont les performances sont éclatantes et réduire la dette publique : vous vous rendez compte ?
Rédigé par : caroff | 17 février 2017 à 17:31
@Antoine | 17 février 2017 à 03:47
Etes-vous centenaire comme le Palmipède ?
Rassurez-moi ainsi que tous les lecteurs du Canard, la diffamation n'est pas de l'argent ou de l'emploi fictif ?
Longue vie à vous et aux condamnations futures de ce journal, "la liberté de la presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas".
Dire que nous n'aurions jamais su pour Cahuzac et tous les autres qui "grattouillaient" dans l'obscurité considérant que la presse n'a pas besoin de fourrer son nez dans ces vilenies ordinaires.
Ah la méchante presse, qui fait fondre les masques et raccourcir les nez.
Je suis toujours dubitatif devant la haine (?) pour des journalistes qui ne font que leur travail, au fond.
Mongénéral adorait prendre le pouls de notre société à travers le Volatile dont il était un lecteur assidu : "diffamation, diffamation, diffamation..." aurait-il pu dire.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2017 à 17:28
@ Jean-Dominique Reffait |e 17 février 2017 à 01:24
"Le PNF étant lui-même de création récente, il ne faut pas s'étonner de ce que sa pratique soit inédite"
J’observe que depuis sa création, le PNF, contrairement aux habitudes jusqu’alors usuelles du parquet, s’est saisi quasi immédiatement de nombreuses affaires politico-financières. Cela est nouveau dans notre justice mais sain, car on lui reprochait trop souvent, et à juste titre, une lenteur guère compréhensible dans ce type d’affaires.
Rédigé par : Trekker | 17 février 2017 à 16:28
@Tendance | 17 février 2017 à 09:44
Comment quiconque pourrait-il prouver par des documents son activité en 2005 par exemple ? Je suggère à tout un chacun de faire l'exercice en ce qui le concerne !
Je pense que de très nombreuses personnes peuvent prouver par des documents leurs activités en 2005.
Pour ma part, je dispose d’archives numériques liées à mes activités professionnelles depuis 1989. En cas de besoin, des traces papier pourraient être trouvées chez mes employeurs. J’ai même encore, sous forme papier, le premier rapport produit dans le cadre d’une activité professionnelle en 1969. Pour les autres périodes, il ne serait guère difficile de trouver des témoins attestant de la réalité de mes activités professionnelles.
Le 26 janvier, François Fillon avait déclaré que sa femme avait corrigé ses discours, reçu d’innombrables personnes qui voulaient le voir et qu’il ne pouvait pas voir, l’avait représenté dans des manifestations et des associations et avait fait des synthèses de la presse.
Si cette affirmation avait correspondu en quoi que ce soit à la réalité, il aurait été facile de le démontrer. Même dans l’hypothèse peu crédible où les Fillon auraient détruit toutes les traces matérielles de la production de Penelope, il aurait été facile de produire quelques-unes des innombrables coupures de journaux où est rapportée sa présence à des manifestations où elle représentait son mari. De la même manière, il aurait été possible de retrouver, auprès de leurs destinataires, copie des courriers envoyés à des personnes que Penelope a rencontrées au nom de son mari. Il aurait aussi été possible de recueillir plusieurs dizaines de témoignages parmi les « innombrables personnes » rencontrées par Penelope dans le cadre de son activité d’assistante parlementaire.
De tout cela nous n’avons rien vu.
On peut toutefois relever l’habileté manœuvrière de François Fillon. À la demande de preuves de la part des journalistes, il déclare avec superbe qu’il refuse de se soumettre au « tribunal médiatique » (c’est une formule creuse, mais énoncée avec assurance, ça peut impressionner). Il dit que la justice (en qui il dit avoir confiance) a été saisie, que toutes les preuves lui seront fournies, ce qui permettra de balayer rapidement tous ces soupçons de travail fictif. Pour impressionner le public, il indique même que, s’il venait à être mis en examen, il retirerait sa candidature.
Ensuite, comme il sait qu’il n’a pas pu donner de preuves consistantes à la justice, il tente de la discréditer en disant qu’elle n’est pas impartiale et dit s’en remettre désormais au seul jugement du suffrage universel...
Si, par bonheur pour lui et par malheur pour la France, il arrivait à être élu car considéré comme moins pire que Marine Le Pen, il bénéficierait de plusieurs années d’immunité.
Superbe manip. Chapeau l’artiste !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 17 février 2017 à 15:18
@Patrice Charoulet
Pour les vociférations "des indignés de gauche" voir les archives du blog.
J'ai dans l'idée que votre mépris pour les personnes qui pencheraient politiquement du côté qui vous est opposé, vient d'une vision archétypale de "gauche", celui qui est maladroit ! Et comme l'indique le mot, "droit" ne pourrait être renversé ni perturbé...
Il faut grandir mon brave monsieur ! Il est question d'un pays de soixante-sept millions d'habitants avec beaucoup de fromages, donc de goûts et de sensibilités... différents.
Rédigé par : calamity jane | 17 février 2017 à 14:16
Sur la déclaration équivoque du PNF on est en droit de se demander si, après les déclarations des deux avocats de François et Penelope Fillon puis de nombreux juristes et magistrats, il ne s'agit pas là d'une magistrate qui a eu peur de déclarer un non-lieu qui l'aurait amenée à être ridiculisée et avoir de sérieuses conséquences sur sa carrière.
Il se pourrait que, considérant qu'elle s'est royalement mise dans le pétrin avec l'aide du Canard, fuites au Monde comprises, elle se prépare une sortie discrète par étapes et veuille éviter de faire rebondir la popularité de Fillon devenu victime de ses persécutions.
N'oublions pas l'affaire Bettencourt qu'on a traînée aussi longtemps que possible, qui est partie dans toutes les directions, les deux journalistes de Mediapart s'étant curieusement fait "voler" leur PC dans la nuit précédant leur saisie par les magistrats qui, après avoir là aussi crucifié Sarkozy, ont fini par un non-lieu !
Qui serait capable aujourd'hui de nommer les juges qui l'ont persécuté ?
Rédigé par : Claude Luçon | 17 février 2017 à 13:12
Le PNF a été créé justement pour ce type d'affaire, tout le reste est littérature et cie, s'il y avait une once de parti pris dans cette mise en cause, la France de droite aurait mis le feu.
H. Guaino maintient le cap de la probité contre tous, politiquement on peut ne pas être d'accord mais il mérite notre respect. J'espère qu'il pourra se présenter.
J'ai écouté les élucubrations d'un Debré, quelle tristesse ! Je passe sur tous les autres aux argumentations fétides.
Claude Angeli disait la légalité du procédé de FF pour nourrir sa famille, il ne pouvait y avoir pire comme conclusion, qui rendait encore plus énorme et désastreux le manque d'éthique du futur ancien supposé président.
Et Solère, apparemment autre malandrin des impôts qui vient nous donner des leçons de justice.
Qu'ils portent donc plainte envers le Canard ou Mediapart !
Le couple Solère qui engrange les emplois avec une discrétion de bénédictins. De vrais modestes, des artisans de la pension distributive.
Allez, allez, un grand coup de serpillère ne sera pas de trop après le coup de balai.
Nous sommes avec vous M. Guaino !! Pour les autres mis en cause l'odeur est quelque peu nauséeuse.
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2017 à 12:39
Les réactions des gauchistes de ce blog me dérangent car elles sont hypocrites.
La justice, ils s'en moquent. Pour eux, elle n'est qu'un instrument anti-Fillon, sinon ils demanderaient le même genre d'enquête sur les frais de bouche d'Emmanuel Macron.
Cette intervention "miraculeuse" de la justice dans la campagne électorale est très malsaine (rappelons que les faits sont anciens et connus depuis longtemps dans les cercles parisiens - il y avait été fait allusion par quelques UMP pendant les primaires).
J'espère que les Français ne s'y laisseront pas prendre et voteront en fonction de considérations politiques. Hélas, le mal est déjà fait, les politiciens en général, pas seulement François Fillon, sont encore plus déconsidérés.
François Hollande joue avec le feu. On comprend bien la manœuvre : détruire la droite et imposer un duel Macron-Le Pen. Si Macron gagne, c'est Hollande-bis. Si c'est Le Pen, la situation sera si chaotique que la gauche reviendra vite au pouvoir. Hollande peut penser que c'est gagnant-gagnant pour la gauche. Pendant ce temps, la France souffre mais ce n'est pas son problème.
Hélas, rien ne se passe jamais comme prévu (c'est la célèbre maladresse des habiles). Les calculs à trente-six bandes sont rarement couronnés de succès.
Le 10 mai 1940, Lord Halifax, à qui on a proposé la place, laisse Winston Churchill être nommé Premier ministre, espérant qu'il fera le sale boulot et qu'il se grillera vite, et que, lui, Halifax sera appelé à la rescousse comme sauveur. Conclusion : Halifax n'a jamais été Premier ministre.
Le 14 juin 1940, Paul Reynaud fait le même calcul : céder la place à Pétain pour revenir en sauveur plus tard. Il n'est jamais revenu.
Hollande joue aux dés avec le destin de la France. Pour cela, il mérite notre mépris le plus cinglant.
Rédigé par : Franck Boizard | 17 février 2017 à 12:39
Aux hollando-capillaro-sceptiques...
On ne se pose pas la question de savoir si la teinture de Hollande est ou non fictive ?
Rédigé par : stephane | 17 février 2017 à 12:13
J'ai dit ailleurs que je souscris à tout ce que vous dites dans cette excellente intervention orale.
Sur YouTube, j'écoute vos autres interventions orales, dans la foulée.
Dans le Décryptage hashtag 17, vous aviez eu la bonne idée de dire, parlant du coiffeur hollandien (au salaire immense) : "Le scandaleux traitement de ce coiffeur est une honte". Bien supérieur au salaire de Penelope. Nos indignés de gauche, ici, avaient-ils alors vociféré ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 février 2017 à 11:33
François Fillon a changé sa stratégie politique depuis sa rencontre du 15 février avec son conseiller bien-aimé N. Sarkozy . C'était une erreur !
1. Déclaré le 26 janvier. "Une seule chose m'empêchera d'être candidat à la Présidentielle : si mon honneur était atteint, ou si j'étais mis en examen"
2. Déclaré le 16 février, suite au communiqué de la Magistrate Mme Eliane Houlette du PFN. "Même si je suis mis en examen, rien ne m'arrêtera"
Comprendra qui pourra...
On a la preuve aujourd'hui que les promesses de F. Fillon ne valent rien.
"En l'état", je ne vois pas comment F. Fillon et sa garde rapprochée LR pourra continuer à mener sa campagne.
Il y a adage qui dit : on a toujours besoin d'un petit pois chez soi...
Rédigé par : Ellen | 17 février 2017 à 10:01
Je note que Philippe Bilger, à propos du PNF, utilise les termes « étonnante procédure », « étrange démarche », « singulier processus », « pas traditionnel », mais à aucun moment il ne dit que le PNF ne respecte pas le code de procédure pénale.
Concernant Le Canard, à l’origine des premières révélations, le moins que l’on puisse dire, c’est que tout ce qu’il a publié le 25 janvier a été pleinement confirmé par la suite, notamment par François Fillon lui-même.
C’est le peuple français qui est soumis à la torture par la crainte : crainte de voir élu à la présidence de la République un individu sans foi ni loi disant le 16 février le contraire de ce qu’il avait dit le 26 janvier à propos de sa conduite en cas de mise en examen.
Espérons que le peuple français saura éviter la honte d’avoir pour président un homme qui se moque si ouvertement du monde.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 17 février 2017 à 09:48
Nous avions déjà les chaînes d'info en continu.
Maintenant, avec le PNF, nous avons un canal d'instruction en continu.
D'où une situation très malsaine.
Le silence radio du PNF sur les fuites dans la presse est de plus inquiétants.
Quand on voit l'ancienneté de la plupart des faits reprochés, on ne peut que constater que ceux-ci sont plus anciens que tout ce qui existe en matière d'archivage de documents (dix ans dans le meilleur des cas), sauf les bulletins de salaire que l'on conserve en général pour la reconstitution de carrière en vue de la retraite. Comment quiconque pourrait-il prouver par des documents son activité en 2005 par exemple ?
Je suggère à tout un chacun de faire l'exercice en ce qui le concerne !
Par conséquent, il est très difficile d'apporter des preuves tangibles dans un sens comme dans l'autre, et là c'est la présomption d'innocence qui doit prévaloir.
On se demande donc pourquoi il n'y a pas d'ores et déjà eu de non-lieu pour les faits entre 1998 et 2007 et pourquoi le PNF s'acharne sur une période pour laquelle il ne pourra monter un dossier solide.
Car ce dossier est aussi un piège pour le PNF. S'il renvoie devant une juridiction et que cela aboutit à un non-lieu ou une relaxe, comme souvent dans les "affaires", alors ce sera un scandale institutionnel.
C'est peut-être l'explication du surplace actuel et d'un complément d'information qui pourra durer.
Rédigé par : Tendance | 17 février 2017 à 09:44
Compte tenu des enjeux liés à la campagne présidentielle, c'est une décision politique qui probablement fera pencher la balance du Parquet financier sur le devenir du candidat Fillon.
Rédigé par : Jabiru | 17 février 2017 à 09:25
M. Bilger préfère casser le thermomètre Canard enchaîné et balayer les turpitudes du chevalier blanc Fillon sous le tapis. Il ignore que l'hebdomadaire centenaire distribue ses coups indifféremment à droite, au centre ou à gauche. Malheureusement pour la droite, les "affaires" sont bien plus nombreuses que celles du centre et de la gauche. Et si le PNF a été créé par la gauche, certes, c'est son honneur de l'avoir fait après une "affaire" la concernant elle-même. Et si le PNF "raconte sa vie" il rend service à la droite en la prévenant du non-classement de l'affaire Fillon. Ainsi les Républicains sont prévenus et il leur reste quelques jours pour changer de monture avant la Bérézina qui lui est promise. Maintenant si elle préfère rentrer dans le mur en klaxonnant c'est son "affaire". Et accessoirement celle de notre démocratie mise à mal par la droite la plus bête et la plus bornée du monde. Enfin, la gauche ne vaut pas beaucoup mieux... Pauvres de nous !
Rédigé par : Pierre TRUTT | 17 février 2017 à 09:06
Il faut bien dire que ces deux avocats-là n'ont pas joué de finesse, parce qu'enfin, aller dire tardivement, devant micros et caméras, que ce parquet n'était pas compétent et son action antidémocratique, c'était forcément aller à l'épreuve de force.
Et c'est bien Fillon qui avait fixé un délai de quinze jours pour avoir un résultat de cette enquête ? Eh bien la justice lui a fait savoir qu'il allait être poursuivi comme chacun devrait l'être à sa place.
Rédigé par : GLW | 17 février 2017 à 08:14
Qu'était un attaché parlementaire ? Un service d'aide à l'élu, souvent du bénévolat ou du militantisme, avant la création de la fonction en 1975 par Edgar Faure rompu à la politique et futur ministre de Mitterrand. Il faudrait étudier le montant des émoluments qui ont profité d'avantages fiscaux à partir de 1981 afin d'aider à une professionnalisation salariée des politiques. Liés de façon intime et de confiance, aux mandats théoriquement précaires, la fonction ne pouvait être que précaire, ce qui a dérivé mais les attachés de groupes (à géométrie variable) ou de la présidence sont de larges dérives. Un élu qui voulait une certaine indépendance (vis-à-vis de son parti, vis-à-vis d'une ligne politique) se doit d'avoir davantage de moyens individuels. Sans interdiction même en prévoyant le cas (limite à 50%) rien n'interdit l'embauche de proches. L'instruction ne peut qu'en tenir compte.
Il n'est pas compréhensible par les citoyens non militants, non instruits des arcanes partisanes que le financement de toute candidature à quelque niveau que ce soit puisse se réaliser en toute indépendance.
Les attachés avaient pour les plus importants surtout un rôle de formation, d'initiation à un parcours politique futur. La professionnalisation s'étend à tous les élus : souvent les maires, les conseillers régionaux, départementaux s'entourent d'attachés, de conseillers. Ici aussi des proches sont souvent mobilisés avec ou sans frais. La réforme du non cumul des mandats, un nettoyage des structures administratives qui en découlera devraient traiter aussi de ce sujet de l'assistance aux élus. Le passé, c'était un autre temps, d'autres contextes, la gauche après Urba a bien su passer l'amnistie...
Rédigé par : Pierre | 17 février 2017 à 07:47
Merci Monsieur Bilger pour votre commentaire, nous avons besoin de l'avis d'un ancien magistrat prestigieux tel que vous pour nous éclairer sur la régularité de cette procédure judiciaire.
J'ajoute que je ne suis pas aussi élogieux que vous (mais je perçois plutôt comme une forme de style !) sur le caractère "prestigieux" du Canard enchaîné.
Une rapide recherche sur Internet me permet de constater que rien que sur les six dernières années, cet hebdomadaire a été au moins trois fois condamné pour diffamation (en 2010, en 2013 et en 2016, cette dernière condamnation étant en appel). Cela bat quelque peu en brèche la phrase répétée un peu partout "si c'est dans le Canard enchaîné, c'est que c'est vrai").
Moi, quand on me ment une fois, j'écoute d'une manière distraite les fois suivantes...
Rédigé par : Antoine | 17 février 2017 à 03:47
Le PNF étant lui-même de création récente, il ne faut pas s'étonner de ce que sa pratique soit inédite, y compris dans sa communication.
Le PNF a notamment une mission, issue de l'affaire Cahuzac : que ne soit plus possible l'accession aux plus hautes fonctions de l'Etat de personnalités sur lesquelles pèsent de lourdes charges pénales.
Il est donc sain qu'il se saisisse au plus vite des affaires qui viennent à sa connaissance.
Vous vous étonnez de ce que le PNF se saisisse de l'affaire sur la foi d'un article de journal. Article documenté, circonstancié suivi de quelques jours où la défense de F. Fillon a été d'une indigence remarquée. Que doit attendre le PNF ? Qu'une police parallèle de journalistes fasse le travail à sa place ? Il prend évidemment les choses en main avec ses moyens qui lui permettront d'établir la vérité sur l'affaire.
F. Fillon avait demandé à ses troupes de patienter 15 jours, délai qu'il estimait nécessaire pour le dégager de toute poursuite.
Le PNF l'informe donc que ce délai ne sera pas tenu et que rien, dans le dossier, ne permet d'éviter des poursuites. Cela est également sain. Si la droite doit changer de candidat, il est préférable pour la démocratie que ce changement intervienne au plus vite.
Le PNF n'est aucunement responsable de la prise d'otages effectuée par F. Fillon sur son camp. Dans une démocratie normale, le candidat aurait immédiatement renoncé mais F. Fillon semble négliger le bon fonctionnement démocratique tout autant que la morale et les deniers publics. Il pense à lui, rien qu'à lui.
On nous rétorque que F. Fillon a été élu largement à la primaire. Sauf que l'on peut fortement douter que les électeurs de la primaire de droite l'auraient placé en tête si l'affaire était sortie avant. Ayant trompé son monde à la primaire de la droite avec un grand discours de moralité politique, est-il indispensable de reproduire la même bévue à l'élection présidentielle ? La torture que subit F. Fillon, on s'en fiche un peu et il a tout le loisir de s'en dégager en retirant sa candidature. Il s'y refuse, dans la tradition française des notables accrochés au pouvoir, eh bien, qu'il souffre ! C'est son choix !
Le PNF travaille sur un terrain miné par principe. Il n'est pas rare cependant que le parquet communique sur des enquêtes en cours : je crois que c'est même plutôt la règle.
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 17 février 2017 à 01:24
Cher Philippe,
Ce que nous pouvons dire, c'est que les lattes nationales sont percées.
Ne voulant pas remettre en cause le non fonctionnement légal de cette nouvelle institution, ni en interroger les principes, ce qui serait intelligent, les habitants étranges du lieu tissent et trament des silences, des fuites en trop grand nombre pour déstabiliser des élections auxquelles les citoyens pourraient prétendre avoir droit.
A écouter Madame Houlette dans la présentation de cette innovation, il était clair qu'elle avait grande difficulté à expliquer ses fonctions.
Sa nomination arrangeait tout le monde, indulgence pour la gauche et acharnement contre la droite.
Cet immense mépris à l'égard de la démocratie, de la présomption d'innocence, du non respect des pièces de l'enquête préliminaire, du piétinement de la séparation des pouvoirs, font souhaiter une formation collégiale, l'obligation d'un exercice de la neutralité et que ces nominations ne puissent pas se faire par un garde des Sceaux, ni par un président en exercice.
Parce que c'est la mort de la démocratie, ce qui est proposé, et rien d'autre.
Est-ce qu'une personne sensée peut croire une seconde que l'entourage d'un politique ne partage pas son travail ? Mais il faut être débile pour penser cela ! L'ingérence familiale est souvent reprochée au contraire.
Penelope serait-elle la seule femme de ministre à être une potiche, une décervelée ?
Non, la discrétion est une qualité.
Madame Houlette en exhibant son travail dans la presse ferait bien de s'inspirer du travail réel des gens de l'ombre.
Lorsque l'on donne un travail à un être épris de pouvoir et plein de rage narcissique, il n'en reste que des traces sadiques, proches d'une torture familiale et c'est un comportement à dénoncer pour tout être épris de justice. Que cette institution crève ! Que seront les législatives ?
Un mépris total pour tous les législateurs puisque un législateur sur deux connaît la même histoire !
La France a besoin de confiance et non de délateur, de créateur de rumeur.
Vive la démocratie, vive la confiance, vive le débat !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 17 février 2017 à 01:10
Bonsoir,
Monsieur Bilger, vous avez été compris dans "Vivre, est-ce se taire ?"
Comme F. Fillon ne vous a pas écouté pour sortir avec honneur par la grande porte, vous avez reçu du renfort.
Très très forte la magistrate Madame Eliane Houlette.
Fini les magistrats sous la botte, fini les petits pois !
Rédigé par : Ellen | 16 février 2017 à 23:52
Ainsi que je le disais il y a quelque temps, c'est peut-être l'acharnement judiciaire, en discréditant les magistrats qui s'y adonnent, qui sauvera F. Fillon.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 février 2017 à 23:04
Il ne reste plus que la torture dites-vous.
Rédigé par : Catherine JACOB | 16 février 2017 à 20:26