Depuis plusieurs jours j'ai l'idée de ce billet mais l'affaire - réelle ou gonflée - de François Fillon m'a beaucoup mobilisé et surtout j'ai conscience que s'il y a une chose à ne pas faire en France, c'est de discuter le pouvoir et la compétence des journalistes, notamment les journalistes politiques, catégorie la plus "noble".
D'ailleurs il est frappant de constater que même les pensées et les paroles les plus libres se gardent bien de toucher à la qualité du vecteur médiatique. D'abord par crainte des rétorsions.
Je m'engage cependant dans cette voie risquée pour plusieurs raisons.
Daniel Schneidermann dont l'intelligence n'a pas peur d'affronter le réel a proposé la suppression du journalisme politique (L'Obs). Ce n'était pas une provocation de sa part mais l'expression d'une pensée lucide et argumentée. La politique est l'apanage citoyen de tous quand l'agriculture ou la Justice imposent des savoirs particuliers. Ce qui est indéniable.
Jérôme Fenoglio, directeur du Monde, a récemment publié un éditorial sur "La défense des faits", dans lequel il célébrait un certain type de journalisme qui se fonderait seulement sur les faits et serait donc légitime en allant dénoncer sur Internet les fausses informations. Comme une sorte de chien de garde de la vérité !
Ce n'est tout de même pas à cet homme fin, si doué pour manier l'équilibrisme cher au quotidien qu'il dirige, qu'il convient de rappeler cette évidence que les "faits" ne constituent pas un socle fixe et incontestable qu'il suffirait au journaliste de transmettre mais qu'ils sont d'une certaine manière, à partir d'un noyau dur souvent infime, construits, élaborés et interprétés. Le fait n'est jamais à disposition telle une denrée stable, même sa matérialité peut prêter à discussion.
Plus gravement, au-delà, évoquer "la défense des faits" néglige l'élément capital que l'information tient moins à leur identification qu'à leur sélection, à leur exclusion ou à leur hypertrophie. Un exemple parmi d'autres de cette étrange discrimination. La mairie de Béziers fait l'objet d'une vigilance médiatique constante mais, pour qui connaît la réalité de cette ville et de sa gestion, frappée d'une infirmité regrettable : l'essentiel qui obligerait à en dire du bien est occulté au profit d'épisodes montés en épingle dont le seul mérite est de donner bonne conscience à la partialité de la plupart des journalistes.
Ces considérations s'inscrivent dans un mouvement général qui, selon une enquête réalisée par l'Institut Kantar pour La Croix, confirme pour 2016 une pente descendante nette pour la confiance qu'inspirent au public les supports d'information. Tous sont concernés : radio, télévision, journaux et web. Particulièrement, une forte majorité de sondés éprouve une défiance envers les journalistes politiques "qui ne seraient pas indépendants des pressions des pouvoirs politiques et du pouvoir".
Année après année, cette approche négative s'amplifie à proportion, me semble-t-il, de l'appréciation très positive, quand on les écoute ou qu'on les lit, dont les journalistes continuent à se prévaloir. Comme s'il y avait chez eux, notamment pour l'analyse de la politique, quelque chose d'irremplaçable.
Tout démontre au contraire que pour un citoyen bien informé - et il en est de nombreux qui passionnés sont capables de s'appuyer sur le même terreau que celui des journalistes spécialisés -, il n'y a pas de partage à opérer entre les amateurs et les professionnels. L'intelligence, la psychologie, l'analyse des rapports de force, l'humus à la fois divers et au fond vieux comme le monde qui imprègne l'actualité politique et sociale ne paraissent pas représenter une frontière infranchissable entre ceux qui ont fait de ces exigences un métier et tous les autres qui se projettent dans cet univers avec une curiosité et une liberté d'autant plus intenses qu'elles ne sont ligotées par rien ni personne.
Mon expérience personnelle, toujours dans un aimable contexte, m'a confronté parfois à cette situation. Pressenti pour une émission, j'étais reporté au motif que le sujet devait être d'abord traité par des journalistes.
Par exemple à une ou deux reprises pour C dans l'air.
Caroline Roux que j'apprécie au plus haut point fait pourtant, assez souvent, débattre des journalistes entre eux.
Comme si leur présence garantissait une vision plus clairvoyante et offrait une capacité d'intelligibilité qui dépasserait par principe celle d'autres invités "profanes" eux aussi épris de joutes intellectuelles et politiques. Ce n'est pas en offenser certains, piliers de cette emblématique moment, que de les écouter certes avec intérêt mais sans être frappé de saisissement par l'originalité de leur perception.
Je pense même - je rejoins sur ce plan Daniel Schneidermann et la défiance considérable à l'égard des journalistes politiques - qu'ils n'ont qu'un avantage, mais pervers et préjudiciable, par rapport à l'amateur éclairé : ils connaissent tous les politiques et ont des liens de complicité avec eux, qui ont forcément une incidence sur les modalités de leur analyse et de son expression. Quand il y a connivence, c'est pire.
C'est la raison qui explique cette impression que j'ai souvent ressentie en écoutant les journalistes de droite ou de gauche : une liberté encadrée, un souci de vérité mais limité, de l'audace contrôlée, des susceptibilités à ménager, des évidences à ne pas dire, un enlisement dans les données techniques mais des tiédeurs intellectuelles, des prudences calculées pour ne pas insulter l'avenir. Règne alors comme une objectivité molle, plus précautionneuse qu'exigeante.
Sans doute ne serais-je pas autant sollicité par cette envie d'universalité au détriment des enfermements professionnels si ce n'était pas chez moi une obsession qui touche bien d'autres domaines. La Justice est trop fondamentale pour être laissée aux seuls magistrats : les citoyens aux assises sont une bénédiction. Le football est un sport trop populaire pour être abandonné aux commentateurs et experts qui nous en privent en mauvais français. Le cinéma est une passion trop partagée pour être livrée aux seuls spécialistes. J'imagine le Festival de Cannes ouvert aux vents du grand large.
J'en suis sûr.
Les citoyens sont des journalistes comme les autres.
@Tomas | 11 février 2017 à 22:28
"Si vous persistez dans le déni, c'est votre problème !"
Si vous le dites...!!
En tout cas, s'agissant de PF, je pense que si vous avez écouté l'interview de 57 minutes moins 10 minutes de blanc en entier et que vous persistez, ce n'est ni à votre honneur, ni une preuve d'intelligence.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 février 2017 à 12:18
@Tomas
"Cela ne disqualifie pas sur le papier sa compétence pour être nommé".
Si !!
Le Parlement européen c'est comme l'Assemblée nationale, une instance qui participe à la fabrication de la loi.
La spécificité des organisations internationales est telle qu'elle requiert de celui qui en parle une compétence particulière.
Je suis bien sûr qu'interroger Hamon sur les différences de délibération et les modes d'action entre l'OMI et l'OCDE conduirait à de bonnes tranches de rigolade !!
Rédigé par : caroff | 12 février 2017 à 10:18
@ caroff
J'ignorais qu'il fût membre du CA de l'université, cela change évidemment les choses et l'on peut dès lors effectivement suspecter un petit arrangement entre amis, je vous le concède.
Ceci étant, l'Union européenne est une organisation internationale, dont le Parlement européen est une des composantes. Cela ne disqualifie pas sur le papier sa compétence pour être nommé.
Et puis au moins lui ne cache pas cette expérience professionnelle :
https://www.benoithamon2017.fr/biographie/
Si M. Fillon avait fait preuve d'autant de transparence vis-à-vis de l'emploi de son épouse, il n'en serait pas là !
@ Catherine JACOB
Je suis désolé, malgré tous mes efforts, je n'ai rien compris à vos deux premiers paragraphes. Il m'est donc difficile d'y réagir.
Ce n'est pas parce que je ne suis pas juge ou policier que je vais me gêner pour émettre un avis sur les agissements de M. Fillon, de même que je n'ai pas attendu l'avis de la justice pour faire savoir à qui voulait l'entendre ce que je pensais de Chirac.
Les journaux ayant décrit par le menu l'affaire sont crédibles ; les images du reportage d'Envoyé spécial viennent les confirmer, quand on n'a rien à cacher et qu'on n'a pas de reproche à se faire, on ose témoigner, ce que n'ont pas fait les principales personnes interrogées. Les propos de M. Fillon eux-mêmes sont suffisamment parlants, de même que sa nouvelle stratégie de communication visant à tout mettre sur le dos de la presse.
Si vous persistez dans le déni, c'est votre problème !
Rédigé par : Tomas | 11 février 2017 à 22:28
@Tomas
"Donc pour vous, avoir été député européen n'est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l'Union européenne et des institutions multilatérales ?"
Non !!
Il devait intervenir comme expert des "grandes organisations internationales", c'est-à-dire la FAO, l'OMI, l'OMC, l'OCDE, l'AEI, l'ON, la Banque mondiale, le FMI pour ne citer que celles-là...
Le Parlement européen n'est pas une organisation internationale.
Et puis Hamon était membre du conseil d'administration de la fac de Vincennes en 2009 lorsqu'il a été opportunément nommé prof associé...
Apparatchik pipeauteur, voilà ce qu'est Hamon !
Rédigé par : caroff | 11 février 2017 à 12:29
@Tomas | 11 février 2017 à 11:20
"@Catherine JACOB: Donc pour vous, avoir été député européen n'est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l'Union européenne et des institutions multilatérales ?"
Il s'agit de la politique européenne qui réclame des capacités d'analyse du député lui-même et non pas seulement de son, ou ses attaché(e-s) parlementaires, puisque ce ne sont pas eux qui ont professé, a priori du moins.
En tout état de cause, un fonctionnaire européen eut été davantage compétent, n'eût été son obligation de réserve, à expliquer le fonctionnement de son administration.
Enfin, dès lors que la loi stipule que lorsqu'on n'a ni le grade universitaire requis (art.2), ni la durée d'expérience professionnelle requise, dans ce cas neuf ans et non cinq ans (art.1), qu'on n'exerce plus dans le domaine professionnel requis mais dans un autre, différent et sans aucun rapport avec la discipline enseignée (art.1) : OUI ! Dans la mesure en particulier où d'autres ayant des compétences indiscutables au regard de la loi et sans doute aussi stricto sensu eu égard et au contenu et à la pratique de la transmission des connaissances, ont pu être évincés de façon ainsi tout à fait inadmissible.
L'enseignement devant, qui plus est, se situer au-dessus des partis et c'était là une raison supplémentaire à ne pas engager un ex-député qui ne pouvait, qui plus est, se prévaloir que de cette seule expérience, et encore de façon insuffisante, dès lors que la matière enseignée n'était pas "Comment devenir député et passer devant tout le monde".
"Effectivement, cette affaire ne fera pas autant de bruit que l'emploi fictif de Mme Fillon, aucun doute là-dessus !"
Vous n'avez aucune compétence à apprécier la fiction de cet emploi.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 février 2017 à 12:11
@ Catherine JACOB
Donc pour vous, avoir été député européen n'est pas une expérience professionnelle suffisante pour enseigner le fonctionnement de l'Union européenne et des institutions multilatérales ?
Effectivement, cette affaire ne fera pas autant de bruit que l'emploi fictif de Mme Fillon, aucun doute là-dessus !
Rédigé par : Tomas | 11 février 2017 à 11:20
@Tomas | 10 février 2017 à 15:52
La question n'est pas de ce que depuis qu'il a été ministre de l'Education nationale Benoît Hamon et son successeur ont pu faire modifier, ajouter, enlever pour légitimer au détriment des étudiants, a posteriori des situations semblables, et d'ailleurs ça ne m'intéresse pas, mais dans son cas personnel à l'époque où, de nationalité française, titulaire d'une licence d'histoire obtenue dans une université française, il a été engagé comme professeur associé à mi-temps sans pouvoir justifier de titres étrangers équivalant aux titres français requis pour être engagé comme professeur d'université ou maître de conférences (art. 2 du décret), ni des conditions d'expérience professionnelle requises dans la matière enseignée, de celle que ne peuvent justifier les titres indiqués, ni d'une expérience professionnelle perdurant à titre principal dans ladite matière enseignée le temps de l'exercice comme professeur ou MC associé (art. 1 du décret).
Je ne sais pas dans quelle langue il faut vous le dire pour que vous intégriez cette réalité.
Ceci étant, 1800€ au minimum pour quatre heures de cours par semaine au maximum dans une discipline qu'on n'a pas qualité à enseigner, sur trois ans cela fait 1800€ x 12 x 3 = 64 800€, et donc largement trois fois plus que le montant cumulé des sept chèques qu'on reproche au sénateur Fillon d'avoir perçu et encore, avant d'avoir multiplié ces 64 000€ par le coefficient pertinent, ce qui devrait donner en fait 1800€ x 1,074 x 12 mois = 23 198€40 + 1800€ x 1,058 x 12 = 22 852€80 + 1800 x 12= 22 317€60 = 68 368€80 au minimum vu que je n’ai pas compté les dizaines. Mais bon, rassurez-vous toute l'attention étant fixée sur la femme lapidée, à savoir Penelope Fillon, il n'arrivera vraisemblablement rien à votre chouchou aux yeux bleu lavande.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 février 2017 à 10:12
« Soit des professionnels mais pourquoi ? »
En effet pourquoi ? Mais « idées à faire passer par tous les moyens ? » peut coller dans les deux cas car nécessairement le fait d’imbéciles. Quand les gens ont une idée dans la tête – voyez Tomas – idée que la vôtre anéantit lorsqu’elle est juste, rien ne les arrête, c’est vous ou c’est eux. Si vous réfléchissez bien aux documents communiqués, vous trouverez laquelle.
Mon fils, professeur agrégé dans une discipline ancienne (ancienne, tout est là en fait), avait été recruté sans l’avoir cherché, autrement dit il avait été sollicité, comme chargé d’enseignement, dans sa discipline of corse, par l’Université de Strasbourg, pour ne rien cacher. Il pensait avoir ainsi un pied dans la place pour éventuellement postuler plus haut, le cas échéant, mais il a trouvé l’ambiance tellement détestable qu’il n’a pas rempilé comme on dit, préférant s’en tenir à ses chères classes prépa et autres stages d’enseignants que lui confie l’Académie depuis qu’il a bénéficié d’un rapport de l’Inspection générale tellement dithyrambique que sa grand-mère voulait même l’afficher au mur… Mais bon, peut-être s’est-on dit en haut lieu que vu la folle qui lui sert de mère, il s’en sortait bien…
« Si vous aviez des pouvoirs magiques, préféreriez-vous vous en servir pour mener vos travaux à bien malgré les opposants, ou vous échapper très loin de tous les soucis ? »
Choix cornélien.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 février 2017 à 08:52
@ caroff | 10 février 2017 à 15:09
C'est évident, qui plus est c'est illégal.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 février 2017 à 08:21
@ Franck Boizard
Je ne serais pas surpris que le système suisse, pays prospère où la dépense de santé est la plus élevée par habitant, soit meilleur que le nôtre. Je n'ai pas dit que notre système de santé était le meilleur, c'est l'un des meilleurs.
Sur les Etats-Unis, tout ce que je peux en dire est que la question des assurances médicales est un sujet régulier des conversations du soir entre amis, et que lorsque j'ai dû appeler un médecin pour soigner mon fils qui avait eu une allergie, il m'en a coûté 600 dollars pour une consultation de vingt minutes. J'avais une assurance qui m'a remboursé mais le coût m'a laissé songeur.
Je me souviens aussi que le médecin a refusé de venir tant que je n'avais pas communiqué le numéro de carte bleue, la confiance règne ! Après c'est sûr mon fils a été bien soigné.
Je préfère notre système qui coûte nettement moins cher et qui surtout libère notre temps de conversation pour des sujets plus intéressants que celui des assurances médicales. C'est comme l'électricité, quitte à payer 20 euros de plus, je préfère ne pas m'embêter à choisir entre trente fournisseurs différents. Ou le téléphone, à me casser le cerveau pour choisir entre quatre opérateurs pratiquant de toutes façons les mêmes tarifs, ententes illégales oblige, et ayant les mêmes méthodes de voyou pour vous vider le portefeuille lorsque vous clôturez votre abonnement. Ou le train, je préfère payer des impôts pour avoir un réseau couvrant tout le territoire à des tarifs fixes plutôt que de passer mon temps sur sncf.com à traquer la bonne affaire qui me fera voyager pour 25 euros si je pars le jeudi à 14 heures.
Il y a sans doute des professionnels de la consommation que cela amuse, ce n'est pas mon cas.
Pour tout le reste mon Dieu que le marché décide, personnellement quatre types de tissu comme en RDA ça m'irait très bien mais je comprends bien tout le monde n'est pas comme moi de ce point de vue, et je suis tout de même attaché à la diversité alimentaire, même s'il est ahurissant d'importer du raisin du Chili en février. Et puis le monopole de fabrication et de distribution de l'Etat comme sous le communisme aboutit mécaniquement à l'irresponsabilité, au gâchis, à la pénurie et à la disparition de l'initiative dans tous les domaines. Mais les secteurs vitaux et stratégiques que sont la santé, l'énergie, les télécommunications et les transports devraient être exclus du libre marché européen et rester ou redevenir des monopoles nationaux, sans quoi aucune politique sensée de l'aménagement du territoire n'est possible. Et le marché, surtout de nos jours, est trop court-termiste pour qu'on lui fasse confiance pour cela.
Rédigé par : Tomas | 10 février 2017 à 23:54
@ Catherine JACOB
"Le genre d’individus capables de pénétrer sans effraction dans un local où ils n’ont pas été conviés, sous alarme avec des contacteurs à toutes les ouvertures sensibles, détecteurs de mouvement et caméra, digicode et gros chien à l’étage, de trouver un carnet de croquis, le saloper puis emporter la page qui répertorie les documents à l’étude sous des numéros codés dans la disposition où ils sont conservés au musée qui les détient."
Soit des professionnels mais pourquoi ? Soit des gens pouvant entrer et intéressés par l'épigraphie donc sans doute des chercheurs. Bonjour l'ambiance !
Rivalité ? Désir de nuire ? Idées à faire passer par tous les moyens ? Tout cela ?
Eh bien, voilà qui donne envie de "courir", enfin, fait regretter que ce ne soit pas possible.
Si vous aviez des pouvoirs magiques, préféreriez-vous vous en servir pour mener vos travaux à bien malgré les opposants, ou vous échapper très loin de tous les soucis ?
Rédigé par : Noblejoué | 10 février 2017 à 21:56
@ Tomas | 10 février 2017 à 11:54
Mes informations sont de seconde main. Mais je vous en fait part.
Un mien collègue, qui a de la famille aux Etats-Unis, se rend tous les étés en Floride. Au long des années, il a fini par comprendre tout de même certaines choses de la vie là-bas et, notamment, du système de santé américain. Il ne le trouve pas inférieur au nôtre. Par exemple, les assurances privées font un gros effort de prévention et de dépistage. La plupart (toutes ?) proposent des visites périodiques gratuites.
Quant au système suisse, c'est encore plus simple : quand les travailleurs frontaliers ont pu choisir entre notre Sécu et le système suisse, ils ont choisi le système suisse.
En réalité, la Sécu n'est pas un système de santé mais un système de contrôle social. Contre l'illusion de la médecine gratuite, les Français acceptent de ne pas se révolter. Dans cette optique, les histoires de coûts et d'efficacité médicale comptent pour rien.
Notez que la Sécu, en tant qu'instrument de contrôle social, est une réussite exemplaire : alors que les Français auraient mis le feu à l'Elysée et au parlement vingt fois en quarante ans, ils n'ont quasiment pas bougé. J'entends chaque fois ce discours, absurde quand on prend le temps de se renseigner : "La Sécu n'est pas parfaite, mais y a pas mieux".
Rédigé par : Franck Boizard | 10 février 2017 à 19:22
@ Catherine JACOB
Quelle partialite et quelle mauvaise foi ? Pas besoin de copier-colles interminables, suivre ce lien et lire attentivement ce qu'il contient suffit :
http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid60227/devenir-enseignants-chercheurs-associes-et-invites-p.htm
Rédigé par : Tomas | 10 février 2017 à 15:52
@Catherine JACOB
"Autrement dit alors que chez Fillon tout est légal, chez Hamon rien ne l'est mais l'un est moral et l'autre pas."
Ce qu'il faut retenir c'est le recrutement de complaisance de Hamon par la fac de Vincennes pour intervenir sur « les grandes organisations internationales »... fort de cinq années d'expérience dans ce domaine.
Son CV révèle qu'après avoir obtenu une licence d'histoire, il débute sa carrière à 24 ans en 1991 comme assistant parlementaire. Il est le président du MJS de 1993 à 1995. Il devient conseiller pour la Jeunesse auprès de Lionel Jospin, premier secrétaire du PS de 1995 à 1997. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-98), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000). Il a été directeur du planning stratégique de l'institut de sondage IPSOS de 2001 à 2004. Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge de 2001 à 2008 et député européen de 2004 à 2009." (source Wikipédia)
Donc Hamon ne peut exciper de la moindre expérience internationale, d'où la conclusion limpide : il a bénéficié d'arrangements entre amis socialistes avec le concours de Pascal Binczak président de l'Université Paris VIII Vincennes au moment des faits...
Rédigé par : caroff | 10 février 2017 à 15:09
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 19:26
On m'aurait menti ? Je croyais que les montures étaient très peu remboursées et cela dans un choix restreint.
Mais puisque l'on est dans les artifices palliant les problèmes du troisième âge j'aimerais que les semelles orthopédiques soient mieux remboursées. 120 euros quand même pour deux bouts de plastique dont 40 de remboursés. Elles nous ont permis à moi et à mon épouse d'éviter de claudiquer et aussi de rester debout sans souffrir. Quarante années à porter des charges laissent des traces dans les articulations des têtes de fémur.
Après pour ce qui est des dents, on repousse (les dépenses pas les dents).
http://www.dailymotion.com/video/x8mmnf_pub-puree-mousline_music
Car à bientôt 66 ans nous travaillons encore, et en cachette pour éviter les impôts, à investir en faisant l'auto-construction d'un futur local à louer pour ne pas être à la charge de nos enfants quand l'un d'entre nous décédera, le survivant n'ayant pas les moyens de payer la maison de retraite aussi modeste soit-elle... le mouroir quoi...
Ce pays est en pleine schizophrénie.
PS : Il est vrai que les stages à 3000 euros des enfants Fillon laissent rêveur. Ma fille, ingénieur en informatique ayant fait son DESS à Dauphine, avait dû se contenter du paiement par un maître de stage de la carte orange et en fin de stage du cadeau d'un... CD. Ils étaient ainsi plusieurs dans un appartement à bosser à la mise au point de logiciels et à être présentés comme étant ses collaborateurs.
Mais il y a aussi les 430 hectares de monsieur Sapin, la SCI de monsieur Valls et bien d'autres encore..
C'était la chronique d'un paysan dont les enfants, heureusement boursiers, ont fait des études.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 février 2017 à 14:26
@ Noblejoué | 08 février 2017 à 19:22@Catherine JACOB
« "En ce moment j'aimerais bien trouver la parade à la désorganisation indésirable en revanche, de mes fichiers informatiques par un certain type de hackeurs auxquels l'épigraphie comparée, semble souverainement déplaire."
Si ce n'est pas susceptible de vous nuire... A votre avis, pourquoi l'épigraphie comparée déplairait-elle ?
Et à quel genre d'individus ? »
Le genre d’individus capables de pénétrer sans effraction dans un local où ils n’ont pas été conviés, sous alarme avec des contacteurs à toutes les ouvertures sensibles, détecteurs de mouvement et caméra, digicode et gros chien à l’étage, de trouver un carnet de croquis, le saloper puis emporter la page qui répertorie les documents à l’étude sous des numéros codés dans la disposition où ils sont conservés au musée qui les détient.
L'un des fichiers modifiés avec acharnement à plusieurs reprises inclut notamment ce comparatif iconographique support d’une réflexion. De cette diapo avait par ex. été viré le vase étrusque et les images de Lascaux remplacées par des sottises.

Sur le pictogramme 1 ci-dessous, le signe étudié ci-dessus surmonte un oiseau et sur le pictogramme 2, un animal. Les deux sont regroupés en tant qu’à l’origine du sinogramme actuel (en haut à droite) sous le sens « voler rapidement », pour l’animal qui a priori ne vole pas, sans doute « aller à une allure rapide » sachant que par ex. ‘courir’ chez les peuples anciens de l’Europe toutefois, avait pour sens « pratiquer la magie » et « chevaucher » chez les anciens scandinaves représentait « chevaucher la haie » ce qui été réputé n'être possible qu'à certains êtres femelles
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 février 2017 à 13:48
@ Robert Marchenoir
Puisque vous semblez vous y connaitre, quels sont ces systemes de sante meilleurs que le notre du fait de la place laissee au secteur prive ?
Vos arguments en faveur du systeme de sante americain ne sont guere convaincants. Un systeme de sante ou des surcouts sont engendres par les procedures judiciaires est un mauvais systeme. Je ne suis pas americano-diffamateur, je ne fais que constater les faits.
Le systeme anglais de sante n'est pas si mauvais que cela, a en juger par l'esperance de vie en Angleterre, pas tellement plus basse que la notre.
On supprimerait les mutuelles par une couverture integrale chez nous (ou la part des mutuelles est superieure a ce qui se fait en moyenne en Europe) qu'on ne s'en porterait pas plus mal. Il suffirait de dupliquer ailleurs ce qui se fait en Alsace-Lorraine, quitte a regionaliser le systeme pour diminuer les effets de l'enflure bureaucratique.
Rédigé par : Tomas | 10 février 2017 à 11:54
@Tomas | 09 février 2017 à 23:40
Je ne sais pas qui doit relire quoi.
M. Hamon était professeur associé pendant trois ans dites-vous. Très bien. Ils n’ont pas été renouvelés et aucune des conditions nécessaires à son recrutement en tant que recruté pour enseigner la politique européenne au titre de professeur associé n’était remplie soit un recrutement précédé d'une activité de neuf ans sur un laps de temps de onze ans dans le domaine enseigné, activité devant se perpétuer pendant les trois ans du premier recrutement, en rapport direct avec la matière enseignée.
Autrement dit alors que chez Fillon tout est légal, chez Hamon rien ne l'est mais l'un est moral et l'autre pas.
Si désormais il faut enfreindre la loi pour satisfaire aux critères de moralité, bonjour les dégâts !
Maintenant, ça suffit. Votre partialité et votre mauvaise foi sont suffisamment mises en évidence.
Rédigé par : Catherine JACOB | 10 février 2017 à 11:31
@ Catherine JACOB
M. Hamon était professeur associé à mi-temps, dans un tel cas une période d'activité de trois ans suffit, relisez bien.
Député européen c'est une activité, en rapport avec le droit européen et le droit des institutions multilatérales.
Et encore une fois, mais c'est écrit tant dans le décret que sur la fiche d'information résumant celui-ci sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour être professeur associé il faut SOIT avoir des diplômes jugés compatibles avec l'enseignement dispensé, SOIT justifier d'une expérience professionnelle.
Pour le reste, rien n'interdit à la presse d'aller enquêter sur la réalité de ses cours, qu'elle le fasse !
Rédigé par : Tomas | 09 février 2017 à 23:40
Une fois de plus, nous avons ici la confirmation du fait que le lobby des défenseurs de la Sécu se battra jusqu'au dernier euro pris dans la poche des autres. Y compris en agissant à l'encontre de ses propres intérêts.
Entre hameau dans les nuages qui vit lui-même très pauvrement (je me permets de l'écrire parce que c'est lui qui nous en a fait part), mais qui souhaiterait que l'Etat rembourse, à des gens qui ont des revenus vingt fois supérieurs aux siens, des accessoires de mode de grand luxe signés Yves Saint Laurent ou Dolce et Gabbana (09 février 2017 à 10:28) ;
Tomas le gauchiste qui s'expatrie pour trouver un boulot (entre autres parce que le racket de la Sécu provoque chez nous un chômage endémique), mais trouve le moyen de nous opposer le traditionnel bouc émissaire américain comme exemple-repoussoir de la nocivité d'un système de santé privé, au prétexte qu'il serait très coûteux (09 février 2017 à 12:38) ;
-- Attendez... je pensais que la gauche était pour des dépenses de santé fortes et conséquentes... donc lorsque les Etats-Unis dépensent beaucoup pour la santé (champion mondial sur ce terrain), c'est mal, et quand la France dépense beaucoup pour la santé (numéro deux mondial), c'est bien ?
Les propagandistes du cliché anti-américain en matière de la santé oublient toujours de mentionner la part publique de l'assurance-maladie aux Etats-Unis, qui est tout à fait significative et contredit le mensonge franchouille d'une Amérique "sans Sécurité sociale" (les pauvres...). Au demeurant, Saint Obama est passé par là et a instauré l'Obamacare, donc maintenant tout roule... pas vrai ?
Le cas américain est une anomalie, parce que son coût global est extrêmement élevé, le plus élevé du monde, presque deux fois plus élevé que le coût français (de mémoire), la France étant champion du monde de la dépense de santé hors Etats-Unis.
Il y a deux raisons importantes à ce coût, qui n'ont rien à voir avec le débat public-privé : la grande qualité de la médecine américaine, peut-être la meilleure du monde, qui en fait une médecine haut de gamme ; et le coût gigantesque des assurances obligatoires contre les procès faits aux médecins, qui plombent complètement l'équation économique de la profession.
Bien sûr, nos américano-diffamateurs ne prennent jamais la peine d'examiner les exemples de systèmes de santé privés (ou plus privés que le nôtre, parce que public/privé c'est une caricature) qui fonctionnent bien mieux que le nôtre. Il y a deux pays dans le monde, la France et l'Amérique, c'est tout. (Parfois, aussi, la Russie.)
Et ils ne nous montrent jamais les autres systèmes de santé "publics", bien plus "publics" que le nôtre, qui sont catastrophiques précisément en raison de leur caractère "public" : Angleterre et Canada, pour ne citer que ceux-là. --
Puis nous avons Régis Antoine, un représentant de cet autre vice franchouille qui est le pinaillage sans fin avec une montagne de données, pour détourner l'attention de l'essentiel (09 février 2017 à 10:44). Ainsi donc, je ferais "une fixette sur les communistes", alors que c'est le communisme qui écrase la France sous sa botte, et "je ne connaîtrais rien au sujet", slogan inusable des cuistres étatistes qui s'emploient surtout à conforter leurs propres privilèges aux dépens des "ignorants" qui auraient le mauvais goût, justement, de regarder d'un peu trop près ce que font ces fameux "sachants" :
"Trouvez-vous normal que les cotisations payées aux mutuelles et aux complémentaires servent pour partie à financer des équipes cyclistes professionnelles (AG2R) ou des voiliers de compétition (MACIF) ?"
Ben... non, justement, c'est ce que je viens d'écrire. J'ai précisément mis en cause les mutuelles, qui ne valent guère mieux que la Sécu, parce qu'elles sont socialistes comme la Sécu, et qu'elles s'en vantent comme la Sécu.
Le problème des mutuelles, ou de la Sécu, n'est pas que les unes ou les autres subventionnent des voiliers. C'est qu'elles fonctionnent dans un système dépourvu de réelle concurrence. Supprimez-moi le monopole de la Sécu, autorisez n'importe qui à vendre des contrats d'assurance-maladie, et on verra bien qui est le moins cher et le plus performant.
Et à ce moment-là, vous aurez même des assureurs privés qui offriront infiniment mieux que la Sécu pour infiniment moins cher, tout en subventionnant des voiliers pour faire leur pub. Comme je vous l'ai déjà écrit, mais apparemment "vous faites partie de la longue cohorte de ceux qui partent dans des critiques délirantes sans avoir fait le moindre effort pour s’informer", n'est-ce pas Régis Antoine ?
Enfin, votre démonstration que "je ne connaîtrais rien au sujet" sous prétexte que "dans les organismes d’assurance maladie, c’est plutôt FO qui a longtemps joué un rôle prépondérant", montre à quel point vous vous moquez du monde. Force ouvrière est communiste jusqu'au trognon, Force ouvrière est même trotskiste, c'est vous dire !... Force ouvrière est surtout l'un des plus féroces lobbys de la fonction publique française, donc en matière d'anti-communisme, vous m'excuserez, mais ça se pose là.
Sous prétexte que FO a été un syndicat anti-CGT il y a un ou deux millénaires et qu'il a touché de l'argent américain à l'époque, on nous sort FO comme gage d'anti-communisme. Franchement, vous nous prenez pour des imbéciles.
Votre pinaillage sans fin avec des montagnes de "rapports" produits par des fonctionnaires qui ont trop de temps sur les bras échoue à répondre à la question suivante : si notre système de santé incarné par la Sainte Sécu est si bon, comment se fait-il :
a) que la quasi-totalité des Français ait besoin d'une deuxième assurance-maladie, en plus de la Sécu, pour commencer à être un peu couverts (appelée "mutuelle" afin de brouiller les pistes),
b) que cela encore soit insuffisant aux yeux du gouvernement socialiste, qui pond une loi pour obliger ses sujets à souscrire une "mutuelle",
c) que cela soit encore insuffisant, à tel point que dans les milieux "sachants" tels que les vôtres on parle maintenant de "sur-complémentaire" (trois contrats d'assurance pour couvrir un même risque, c'est original...),
d) que les communistes enragés qui nous gouvernent interdisent aux "mutuelles" de "trop" rembourser, alors qu'en principe leurs revenus ne proviennent ni de l'impôt ni de cotisations assimilées, et que leur adhérents choisissent librement telle cotisation pour bénéficier de tel taux de remboursement,
e) que non contents de nous avoir imposé cette usine à gaz où les copains de la Sécu s'entendent avec les coquins des "mutuelles", la machine fonctionnariale stato-gauchiste s'emploie maintenant à diffamer ses propres laquais qui font son boulot, en faisant savoir que non, décidément, les "mutuelles" ont trop de frais de gestion, alors que la Sécu, n'est-ce pas, est citée en exemple dans toutes les écoles de management de la planète, pour sa rigueur comptable époustouflante et le fabuleux rapport qualité/prix de ses services... comme chacun peut le constater en regardant sa feuille de paie, et en se rendant à un guichet de la Sécu... s'il en trouve un.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 19:26
Juppé remplaçant Fillon, après s'être à nouveau dédit.
Toutes les voix se reportent sur Juppé, même celles que Valls aurait eues... et la marmotte emballe le chocolat dans le papier d'aluminium.
Rédigé par : stephane | 09 février 2017 à 17:28
@ caroff
Le repos hebdomadaire (ce qu'on appelait la "semaine anglaise") a été institué après la catastrophe minière de Courrières en 1906. Napoléon III a lui inscrit dans la loi le repos dominical qui était déjà prescrit par l'Eglise. Et il a accordé des congés, mais aux seuls fonctionnaires, en 1853.
Léon Blum était socialiste.
Guy Mollet était secrétaire général de la SFIO, l'ancêtre du PS.
La quatrième semaine a été accordée une époque où le PC faisait 20 % à chaque élection et exerçait une salutaire pression sur le patronat et le pouvoir politique.
La cinquième semaine a été accordée sous Mitterrand.
Et les 35 heures sous Jospin.
La sécurité sociale fait partie des acquis du CNR, c'est donc un acquis que nous devons aux gaullistes, aux communistes et aux hauts fonctionnaires qui avaient compris que c'était désormais un élément indispensable de l'Etat moderne.
Reste que toutes ces conquêtes sociales n'auraient pas été possibles sans le syndicalisme français. Si en Allemagne Bismarck avait compris qu'il fallait couper l'herbe sous le pied des socialistes en conférant aux travailleurs les droits sociaux qui étaient au premier plan de leurs revendications, cela n'a pas été le cas en France, où le dialogue social n'a hélas pas vraiment de tradition.
Je ne méconnais pas le rôle émancipateur du prolétariat qu'on pu jouer certains patrons catholiques lors la Révolution industrielle, mais force est de constater que sans les anarcho-syndicalistes de cette époque, leurs successeurs de la CGT ( toujours largement majoritaire dans le pays, y compris dans les PME, n'en déplaise à certains) et les partis politiques de gauche, nous n'en serions pas là, et ne pourrions pas goûter les fruits de notre travail.
Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi les pouvoirs publics ne mettent pas en place un système de congés payés pour les travailleurs indépendants, peut-être qu'ils n'en veulent pas, ce serait intéressant de le savoir.
Rédigé par : Tomas | 09 février 2017 à 17:13
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 18:07
"Je suis l’auteur de ces documents
Hahaha! Je l'savais!
"Encore une fois, vous n’avez pas pris la peine de lire : les sources sont clairement citées :
* site fillon2017.fr pour les salaires nets moyens perçus par Pénélope Fillon"
Pourquoi alors ne pas y référer directement. Merci de m'indiquer où en quel endroit, sur le site Fillon 2017, il est indiqué qu'il s'agit d'euros constants.
"Pourquoi voudriez-vous que j’aie les fiches de salaire en francs français ?"
Parce que c'est nécessaire pour opérer des comparaisons utiles, par ex. avec les salaires moyens des années de références, ainsi que des conversions qui ne souffrent d'aucune ambiguïté. Avec le salaire en FFR on saura immédiatement de quel type de conversion ont bénéficié les montants en € du site Fillon et on pourra opérer ou pas des conversions plus utiles en fonction des taux indiqués par année de référence parmi les commentaires de ce même billet, à Catherine JACOB | 07 février 2017 à 14:18
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@Tomas | 08 février 2017 à 17:11
Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans « estimés équivalents par le conseil scientifique de l'établissement ou l'organe en tenant lieu » ?
« Pendant dix ans, Benoît Hamon alterne les fonctions électives et les postes dans le secteur privé : » est-il indiqué ICI
« Benoît Hamon enseigne aussi à l’université Paris 8 en tant que professeur associé (septembre 2009-mai 2012 »
Dès lors, il convient selon l’article 1 du décret de référence de « Justifier d'une expérience professionnelle directement en rapport avec la spécialité enseignée autre qu'une activité d'enseignement, d'au moins sept ans dans les neuf ans qui précèdent le 1er janvier de l'année du recrutement pour un maître de conférences associé et, d'au moins neuf ans dans les onze ans qui précèdent le 1er janvier de l'année du recrutement pour un professeur des universités associé. »
Autrement dit pour un obtenir un statut de MC associé il convient de justifier d’une expérience professionnelle directement en rapport avec la spécialité en vue de l’enseignement de laquelle le MC associé est recruté (soit dans le domaine de la politique économique européenne), d’au moins sept ans entre septembre 2000 - = 9 ans- ou 2002 = 7 ans- et septembre 2009. Or, il n’a été élu député européen qu’en juin 2004 sans être tête de liste, ce qui ne fait que 5 ans et 2 mois ½ . A cette occasion, la France a battu son record d'abstention pour une élection avec seulement 43,1 % de votants, et s'est traduit par une victoire des socialistes (31 députés), aux dépens des petits partis.
De 2000 à 2002, rien n’est indiqué et en 2002, il fonde avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon le NPS (Nouveau parti socialiste) qui n’a que peu à voie avec la politique européenne stricto sensu, et exerce les fonctions de directeur du planning stratégique d'Ipsos (2002-2004), une entreprise de sondages dont le créneau n’est pas la politique européenne que je sache.
A la fin de son mandat, il rejoint la société d'études d'opinions Le Fil où il est directeur associé en charge du développement de 2009 à 2012 au titre de l’activité professionnelle principale (autre qu’une activité d’enseignement), en rapport direct avec la discipline concernée - ce qui n’est pas le cas -, qui permet de justifier de moyens d’existence réguliers depuis au moins trois ans indique notamment l’Université de Toulouse. En fait ses moyens d’existence réguliers pendant les trois ans précédents, ne venaient pas de cette activité au sein de ‘Le Fil’ mais de ses indemnités de député. Le salaire brut au 1er janvier 2013 pour un MC associé à temps partiel donc en complément de revenus, est de 1430.76€ pendant 1 à 3 ans, soit le même salaire à 30€ près que celui que Penelope Fillon a touché pour, non pas un ½ poste mais un poste complet, d’avril 86 au 31/12/1990. Il est également indiqué que « la cessation de l’activité professionnelle directement en rapport avec la discipline enseignée soit la politique européenne et non pas les sondages, entraîne la cessation des fonctions d’associé à la fin de l’année universitaire en cours ».
Donc si Mme Fillon n’a pas été rémunérée avec de l’argent public pour faire des confitures pour les députés, soit dit selon l’expression méprisante du Canard enchaîné, M. Hamon n’a pas davantage été rémunéré avec ce même argent public pour enseigner le développement des instituts de sondage.
D’où si on réclame des fiches de salaire ainsi que de justifier de la réalité de son activité à Mme Fillon, sans doute par souci d'égalité de traitement, devrait-on chercher à récupérer les notes de cours des étudiants de Benoît Hamon à l’université Paris 8 à l’Institut d’études européennes pour savoir ce qui leur a été effectivement enseigné, ainsi que des fiches de paie pour savoir s’il a eu un salaire de MC ou un salaire de Professeur (1838.22€ pendant 1 à 3 ans), sachant que les conditions de recrutement et de fonctionnement n’étaient pas davantage remplies en tant que Professeur (+ sévères même en fait) qu’en tant que MC.
Rédigé par : Catherine JACOB | 09 février 2017 à 16:41
@ Claude Luçon | 06 février 2017 à 13:06
"J'ai des photos pour le prouver mais ne réussis pas à les poster ici."
Les commentaires à ce billet commençant à s'épuiser, je me permets de sortir un peu du cadre.
Pour pouvoir poster des photos ici comme ailleurs, vous devez les héberger sur le net.
http://www.commentcamarche.net/faq/1624-choisir-un-hebergeur-gratuit-ou-payant
Moi j'utilise "Casimage", choisi au hasard, mais vous trouverez celui qui vous convient le mieux, après quelques essais.
Ensuite il faut utiliser les balises avec rigueur. Un petit apprentissage qui devrait vous permettre d'aboutir.
Exemple de balisage vers lequel vous devez tendre :
Une attention particulière devant être apportée aux espaces et guillemets.
Rédigé par : fugace | 09 février 2017 à 15:02
@Toto
"Toto il comprend surtout qu'il peut se reposer le week-end, prendre cinq semaines de vacances par an et avoir ses frais de santé remboursés grâce aux socialistes."
Se reposer le week-end : établi par Napoléon III en 1851, un grand socialiste...
Les congés payés : deux semaines accordées par Blum après les grèves de 1936, troisième semaine en 1956 avec Guy Mollet (un grand socialiste !!) contre l'avis des syndicats qui préféraient négocier des accords d'entreprise pour une quatrième semaine, quatrième semaine accordée par les gaullistes en 1968 et cinquième semaine en 1982 avec Mitterrand (lui est en effet un vrai socialiste estampillé à Jarnac).
Les assurances sociales existaient avant-guerre (1928 et 1930) pour les salariés avec un contrat de travail, c'est de Gaulle (un grand socialiste) par ordonnance du 4 octobre 1945 qui permet de couvrir les risques maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès...
Quand c'est flou il y a un loup (Martine Camembert)
Rédigé par : caroff | 09 février 2017 à 13:56
@ Robert Marchenoir
Si vous choisissez un systeme de libre concurrence avec des assurances privees a la place de la Securite sociale, tout ce a quoi vous arriverez est d'augmenter la part des depenses de sante dans votre pays. A cet egard, l'exemple americain est edifiant :
https://www.oecd.org/fr/sante/systemes-sante/French%20Country-Note-FRANCE-OECD-Health-Statistics-2015.pdf
A noter d'ailleurs que la France est l'un des pays europeens ou la part des mutuelles est deja la plus elevee. Si on veut de meilleurs soins a un cout moins eleve, c'est donc le contraire qu'on devrait faire et renforcer la part de la securite sociale dans les remboursements. Et tant pis pour les mutuelles !
Notre systeme de sante que l'OMS placait au premier rang mondial en 2000 a perdu des places depuis, et il a encore pas mal de defauts (dotations aux hopitaux insuffisantes, surconsommation d'antibiotiques, part des generiques insuffisantes, la liste est longue), mais il fait encore partie du premier tiers des systemes de sante europeen d'apres l'Euro Health Consumer Index (11e sur 35 en 2015 :
http://www.healthpowerhouse.com/files/EHCI_2015/EHCI_2015_Index_matrix_A3_sheet.pdf). Dans son classement mondial annuel des systemes de sante, Bloomberg le classait meme au 8e rang mondial.
Tout ceci ne doit pas conduire au triomphalisme car il y a de nombreux defauts, mais cela ne justifie pas le catastrophisme et surtout pas les plans de demantelement de la securite sociale du candidat Fillon.
Rédigé par : Tomas | 09 février 2017 à 12:38
@Régis ANTOINE
Il est de bon ton d'opposer la Sécu et les mutuelles en comparant leurs coûts.
Par exemple il est affirmé que les frais de gestion de l'assurance maladie obligatoire (4%) sont bien moindres que ceux des mutuelles. Mais cette comparaison n'a pas de sens. Contrairement aux mutuelles, les caisses primaires n’ont pas à leur charge la perception des cotisations, ce sont les Urssaf et l'Etat qui le font. La Sécu n'a pas non plus à "aller chercher" ses bénéficiaires puisqu'elle n'a pas de concurrent. Ces 4% ne comprennent pas les services de prévention ou d'action sociale. Autre différence : l'assurance maladie n'est pas, comme les mutuelles, taxée à hauteur de 13,27%, dont 6,2% consacrés à financer la CMU complémentaire.
Enfin, les mutuelles ont l’obligation d’être en équilibre financier et de constituer des réserves pour faire face à leurs engagements envers les adhérents. Ce n’est pas le cas de l’assurance maladie, si on se souvient que le fameux "trou de la Sécu" fait régulièrement la "une" des journaux !
Quant à la MGEN dont il a été question sur ce fil, une simple mise en concurrence m'a fait quitter ses services et je m'en trouve bien aise :
Au lieu de 128€/mois je paye désormais 92€ pour des prestations en tous points comparables.
Depuis trois ans j'ai donc économisé 1296€.
Vive la liberté, vive la concurrence !!
Rédigé par : caroff | 09 février 2017 à 12:28
@ vamonos
Toto il comprend surtout qu'il peut se reposer le week-end, prendre cinq semaines de vacances par an et avoir ses frais de sante rembourses grace aux socialistes.
Il sait bien que ceux-ci ont fait couler le sang en Russie et en Chine et dans les pays qu'ils ont occupes, mais il met ca sur la culture locale, pas sur le socialisme.
Il sait aussi que les Americains, qui n'ont jamais connu le socialisme, ont royalement deux semaines de vacances par an, et que les couts de sante sont infiniment plus eleves que chez nous, pour un service pire a en juger leur esperance de vie.
Et il demande a vamonos : vous etes contre les conges payes, les week-ends et la securite sociale ? Quel est l'avenir meilleur que vous proposez ? La messe obligatoire pour tout le monde le dimanche, les camps de jeunesse obligatoires, de l'embauche dans les camps de travail pour immigres pour la jeunesse francaise ? Lui aussi, il peut ecrire des aneries comme les votres, et sans se forcer encore !
Rédigé par : Tomas | 09 février 2017 à 11:11
@Claude Luçon 08/02 21h48
Un peu de mémoire, cher camarade ingénieur, n'avez-vous jamais dashé du côté de Lagos ?
Rédigé par : Claggart | 09 février 2017 à 11:07
@Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« "Les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples de la Sécurité sociale." Et allez donc, encore une fois ce beau canard sorti d'on ne sait où, que tout le monde répète sur l'air du "tout le monde sait bien que". »
Apparemment vous faites partie de la longue cohorte de ceux qui partent dans des critiques délirantes sans avoir fait le moindre effort pour s’informer.
Si vous aviez fait ce petit effort, vous auriez notamment pu trouver :
* un rapport IGAS de septembre 2013 (http://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/RM2013-146P_2_.pdf) indiquant « [Les coûts de gestion de l’AMO et de l’AMC […] représentent respectivement 6,5 et 6,0 Md€ »
* un rapport de la Cour des comptes de septembre 2016 (http://bit.ly/2ltPFMI) indiquant « Ce surcoût est lié essentiellement aux frais de gestion des organismes complémentaires (6,4 Md€) »
* en plus concis, mais non moins intéressant, l’article récent de Martin Hirsch et Didier Tabuteau : « Créons une assurance-maladie universelle » (http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/14/creons-une-assurance-maladie-universelle_5062590_3232.html) qui indique « L’Assurance-maladie, pour rembourser 150 milliards par an, dépense 6,5 milliards en gestion (4 % de ses coûts). Les assurances complémentaires dépensent également 6 milliards de frais de gestion pour couvrir 32 milliards de dépenses maladie (19 % !), avec une variabilité forte selon les organismes. »
Vous n’avez pas compris que dans les coûts de la sécurité sociale, comme dans ceux des complémentaires et des mutuelles, deux parts principales sont à distinguer :
1) les remboursements faits aux assurés (ou le paiement direct aux professionnels de santé)
2) les frais de gestion (traitement administratif des demandes de remboursement et, dans le cas des complémentaires, dépenses de publicité, d’acquisition de nouveaux adhérents…)
Hirsch et Tabuteau soulignent que le double traitement administratif des dossiers constitue un gisement d’économies. Ils citent le cas de l’Alsace-Moselle où cette économie est réalisée.
Trouvez-vous normal que les cotisations payées aux mutuelles et aux complémentaires servent pour partie à financer des équipes cyclistes professionnelles (AG2R) ou des voiliers de compétition (MACIF) ?
Votre fixette sur les communistes montre une fois de plus que vous ne connaissez rien au sujet : dans les organismes d’assurance maladie, c’est plutôt FO qui a longtemps joué un rôle prépondérant.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 09 février 2017 à 10:44
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout) »
Tout à fait d'accord et allons plus loin.
Les cannes non plus alors que selon l'endroit où on habite une simple branche de noisetier ou de buis peinte en blanc fait l'affaire. Voire un makila dans les zones très sensibles.
Et je ne parle pas de toutes les subventions à la presse qui nous rend aveugle.
De toute façon avec Macron les bras en croix il n'y a pas de Lazare, c'est "Jésus revient". On va tous retrouver la vue.
S’adressant à lui, Jésus dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui répondit :
« Rabbouni, que je retrouve la vue ! »
Jésus dit : « Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt il retrouva la vue et il suivit Jésus sur le chemin.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 février 2017 à 10:28
La gauche s'accroche comme une moule à un rocher, comme un rat qui fait des trous dans du gruyère. La meute se sent forte parce qu'elle chasse à plusieurs.
Partout dans le monde, le socialisme a échoué à concrétiser les promesses d'un avenir meilleur. Aujourd'hui, ils nous disent qu'ils ont changé, qu'ils sont devenus libéraux en plus d'être socialistes. Mais le point commun entre un national-socialiste, un libéral-socialiste, un socialiste-soviétique et un socialiste-socialiste, c'est... socialiste. Même toto est capable de comprendre ça.
Rédigé par : vamonos | 09 février 2017 à 10:16
@Quelqu'un pour expliquer à Mary Alternative Facts Preud'homme ?
Celle qui termine son indigeste/indigente diatribe par :
" ...à savoir "Rivarol" et "Je suis partout", leurs pendants de gauche étant aujourd'hui le Canard enchaîné et Charlie Hebdo."
Encore que, peut-être devrions-nous nous réjouir, si les derniers soutiens de François Fillon sont tous de cette qualité il va finir par reculer dans les sondages derrière Michèle Alliot-Marie.
Rédigé par : Gavot | 09 février 2017 à 09:31
@ Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
« Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout) »
Je suis d’accord avec vous, et surtout elles ne devraient pas être remboursées aux intellectuels.
C’est ce que j’ai dit à la MGEN (Mutuelle de l’Éducation Nationale) dont le remboursement des lunettes est si dérisoire que les frais de traitements administratifs par cette mutuelle doivent être bien supérieurs aux remboursements.
Tant qu’à faire des économies de gestion, supprimons-les…je parle des remboursements de lunettes pas des mutuelles ni de la SS.
Quel est l'enseignant qui a besoin de lunettes, je vous le demande ?
Vous ne me croirez pas, mais ma proposition n’a pas été retenue !
Rédigé par : Tipaza | 09 février 2017 à 09:07
@Trekker | 09 février 2017 à 01:47
"Les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples de la Sécurité sociale."
Et allez donc, encore une fois ce beau canard sorti d'on ne sait où, que tout le monde répète sur l'air du "tout le monde sait bien que".
Tout le monde sait bien que quoi ? Que la Sécurité sociale est formidablement bien gérée, qu'elle ne nous coûte pas les yeux de la tête, qu'elle est fabuleusement plus économe que les entreprises privées, que les cotisations sociales sont absolument minimes en France, que la Sécu rembourse remarquablement bien et qu'elle n'exerce pas un pouvoir dictatorial sur l'économie et donc la société françaises ?
Qui a sorti ce hoax de la Sécu qui "coûte trois fois moins cher que les mutuelles" ? Qui l'a vérifié ? Qui est allé voir sur quelle base c'était calculé ? Et en quoi les "mutuelles" sont-elles le parangon de la gestion et de l'économie, alors que ce sont des entreprises semi-nationalisées vu le cadre réglementaire dans lequel elles exercent, et qu'elles se disent "militantes", c'est-à-dire militantes socialistes, évidemment ? Quand on est "militant" en France, ça veut dire qu'on est du bon côté, du côté gauche. Absolument personne ne dit : "je suis militant", pour suggérer qu'il se bat pour une libéralisation de la France et pour la mise au pas des communistes.
Si les "frais" et la "gestion" vous intéressent, voyez donc ce que vous coûtent vos cotisations de Sécu, à vous et votre patron (je dis vous, mais ça ne vous concerne pas, naturellement : vous êtes un privilégié, en tant que fonctionnaire ; les fonctionnaires payent beaucoup moins que les autres pour des "drouâs" identiques) ; et voyez, en contrepartie, les remboursements absolument ridicules auxquels vous avez droit.
En gros, si vous n'avez pas de mutuelle, justement, vos dépenses de santé sont royalement remboursées à 50 %. Compte tenu des forfaits machin et des exemptions truc "pour que les Français soient vertueux et ne dépensent pas trop, ces gros abrutis", c'est à peu près ce que la Sécu vous rembourse, en réalité. Et ça, c'est en allant chez les médecins de pauvres, ceux qui font le tarif Sécu. Si vous allez chez des médecins qui pratiquent le dépassement (et c'est bien souvent impossible d'y couper), le remboursement est encore plus catastrophique.
Notez que je ne parle même pas des lunettes (qui ne devraient pas être remboursées du tout), ni du dentiste (qui lui, devrait l'être).
Evidemment, comme la quasi-totalité des Français "ont une mutuelle", personne n'y voit que du feu, les "mutuelles" remboursent ce que la Sécu ne rembourse pas (de moins en moins, d'ailleurs), et donc tout le monde gobe les discours purement idéologiques qui nous sont servis par la mafia stato-gauchiste, fonctionnariale et politicienne.
Et il y a un bataillon de fonctionnaires clandestins et planqués qui ont osé concocter cette blague des mutuelles qui ont "trois fois plus de frais de gestion" que la Sécu ? Mais de qui se moque-t-on, dans spéhi ?
Les "mutuelles", qui ne sont pas plus mutuelles que la petite entreprise familiale de François Fillon, sont parties prenantes de la même arnaque que la Sécu : il y en a une qui coupe les oignons, et l'autre qui pleure.
C'est quoi, les "frais de gestion" ? Comme s'il n'y avait que les "frais de gestion" pour départager ceux qui arnaquent le peuple, et les autres ! Et depuis quand la Sécu sait-elle calculer ses "frais de gestion" ? L'Etat n'est même pas capable de connaître le nombre exact de ses fonctionnaires, il est totalement et volontairement ignorant d'un nombre incroyable de choses qui se passent au niveau de la gestion de l'argent public, personne ne sait réellement comment et combien sont payés les gens qui "travaillent" pour l'Etat, des infirmières sont capables d'amasser des fortunes de plusieurs centaines de milliers d'euros en deux ou trois ans simplement en montant des arnaques à la Sécurité sociale, et l'on voudrait nous faire croire que la Sécu sait calculer ses "frais de gestion" au millipoil, de façon honnête et transparente ? et que comme par hasard, le résultat indiquerait que le "privé" (tu parles d'un "privé" !...) gaspille plus que le "public" ?
Au-delà de la réalité des "frais de gestion" des deux entités, la vraie comparaison n'est évidemment pas celle-là. On nous balade en nous faisant croire qu'il est malin de comparer des communistes et des communistes modérés.
La comparaison qui tue, c'est celle qui consisterait à calculer combien vous auriez d'argent en plus, si vous arrêtiez de payer vos cotisations de Sécu, y compris les "patronales", qui ne sont pas plus patronales que les taxes sur les robots ne sont payées par les robots, et si vous alliez vous assurer chez un assureur privé hollandais. Ou irlandais.
Et la réponse est : vos revenus bondiraient immédiatement de façon spectaculaire, et en plus vous seriez infiniment mieux remboursé. Car le calcul a été fait, par un certain nombre de héros, des vrais militants, eux, pas des pantouflards gauchistes qui font la révolution sur le dos des autres, des héros qui ont refusé de payer leurs cotisations de Sécu en vertu des lois européennes, et qui ont réellement souscrit des contrats d'assurance-maladie à partir du premier euro auprès de vrais assureurs privés, des gros capitalistes qui boivent le sang des enfants, pas des chiffes molles de "mutuelles" françaises qui ont des "frais de gestion" comme d'autres ont des vapeurs.
Inutile de dire que ces militants ont immédiatement eu le KGB sur le dos, je veux dire la Gestapo, enfin bref l'URSSAF et les tribunaux, c'est tout juste si la DGSE ne les a pas arrêtés pour mise en péril de la sûreté de la nation (la nation communiste, bien sûr).
C'est tout de même curieux que l'Etat français doive faire des pieds et des mains, au plus haut niveau, pour truander le droit et imposer des verdicts politiques à ses juges, dans le but de protéger le racket de la Sécurité sociale, alors que celle-ci est tellement bien gérée qu'elle a "des frais de gestion trois fois plus bas que ceux des mutuelles"...
Si la Sécu est vraiment ce parangon d'efficacité communiste que l'on nous décrit, alors pourquoi n'abolit-on pas son monopole, et n'autorise-t-on pas les Français à faire jouer la concurrence avec les assureurs privés ? Ces derniers ayant des "frais de gestion" absolument épouvantables, il est clair que les moutons reviendraient bien vite au bercail manger dans la main de Maman Sécu, non ?
On vous sert des bobards gros comme une maison, et vous vous avalez ça sans vous poser la moindre question...
On s'en moque, de privatiser la Sécurité sociale. On ne privatise pas un tas de fumier nauséabond "géré" par des communistes à QI de 80. On le laisse crever dans ses déjections, et on construit quelque chose de sain à côté. En laissant les gens libres. Libres de s'organiser, de monter des entreprises d'assurance-maladie privée, de s'assurer contre la maladie auprès de qui ils veulent, et même auprès de la Sécu, s'ils y tiennent !...
Si Amazon était autorisé à concurrencer la Sécu en vendant des contrats d'assurance-maladie en France, peut-être ces messieurs du "Conseil national de la Résistance" finiraient-ils par se réveiller de leur sieste, et nous proposeraient-ils des prestations étincelantes, avec des remboursements généreux et rapides pour des cotisations carrément avantageuses ? Plus un petit café pour vous remercier de votre fidélité et de votre clientèle, une fois de plus renouvelée cette année ? Qui sait ?
Personnellement je n'y crois pas, mais on peut toujours rêver... La beauté de la formule libérale, c'est qu'elle donne l'occasion aux communistes de prouver qu'ils ont raison.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 février 2017 à 08:05
@Régis ANTOINE 08/02 14h04
Au temps pour moi, sans doute abruti par la logorrhée de Catherine JACOB et les pieuses dévotions de Mary Preud'homme à Saint François, votre commentaire sur le salaire actualisé de Penelope m'a échappé. Mon calcul conduit à un peu plus de 4800 € de moyenne valeur 2016, valeur comparable à la vôtre.
Ce pauvre Fillon ne semble pas mesurer l'indécence de ce salaire mensuel rétribuant selon son expression des "tâches faciles".
Mais le pire est que sur ce blog, regroupant en principe des personnes sensées, certains professent le même mépris du peuple.
Rédigé par : Claggart | 09 février 2017 à 02:32
@ Claude Luçon | 08 février 2017 à 21:48
Au risque de vous décevoir je ne déteste ni adule Pujadas, et trouve intéressant Envoyé spécial depuis que cette émission a été reprise en main par Elise Lucet. Mais soyez rassuré, en matière de JT je suis un adepte de l’éclectisme, c’est comme en matière de presse. Quant à Ruquier, Moix et compagnie je partage votre « haute opinion » sur ces individus !
Désolé de vous décevoir je ne voterai pas pour Fillon, et d’ailleurs à ce jour je ne sais toujours pas à qui ira mon vote. Mais ma décision à son sujet était prise avant que n’éclate ce que l’on appelle le Penelopegate, celui-ci n’a fait que renforcer ma décision. Comment faire confiance à un homme aussi cupide, flirtant sciemment avec les limites de la légalité (emplois de sa famille et 2F Conseil), et qui ose s’arroger la probité du général de Gaulle ? Certes dans le passé Chirac ne valait guère mieux en ce domaine, si ce n’est pire, mais je n’ai pas éliminé Sarkozy et Juppé aux primaires pour élire président un clone de Chirac question intégrité !
Bien sûr j’entends ce que vous me dites au sujet des appels d’offres, trop souvent attribués par avance, émanant des ministères et collectivités territoriales. La corruption et le népotisme éhontés pratiqués par nombre de nos politiciens, nationaux et territoriaux, ainsi que hauts fonctionnaires, n’est en rien admissible. Mais pour autant tous ces délits graves ne peuvent servir d’excuses à Fillon. Je suis certainement un rigoriste et un passéiste, mais entre servir l’État et se servir de lui, il faut choisir !
Ne jouez pas pour me convaincre de voter Fillon sur la fibre de l’ex-para que je fus, ce monde est à des années lumière de celui glauque des politiciens blanchis sous le harnais. De plus je n’aime pas me répandre sur ma vie, et encore moins sur mon passé militaire. N’ayant participé qu’à de petites guerres, selon la terminologie de Clausewitz, cela serait indécent vis-à-vis de mes grands anciens ayant combattu lors de la Seconde Guerre mondiale, en Indochine et en Algérie.
Mais le fond de ma déception concernant Fillon est avant tout de nature politique. Hormis en politique étrangère où ses positions sont pragmatiques et réalistes, son programme dont le volontarisme verbal le dispute à une imprécision inquiétante et cela à 80 jours du premier tour, ne propose rien de précis et concret vis-à-vis de l’Europe actuelle, avec des mots différents c’est du Hollande modèle mai-juin 2012. Vous savez aussi bien que moi que notre politique économico-financière dépend à 80 % de Bruxelles, donc au final de l’Allemagne et de ses obligés : Fillon candidat se garde bien de heurter frontalement Mme Merkel, et cela augure de ce que sera concrètement sa politique européenne.
Outre l’Europe, l’autre problème avec lui, c’est son silence sur le mal principal obérant toute tentative de réduction de notre dépense publique. A savoir une réduction drastique du nombre de nos parlementaires et de leur émoluments, de notre millefeuille administratif ainsi que pléthore de hautes autorités et assimilés, du gaspillage exponentiel provenant de nos élus des collectivités territoriales, etc. Là sont les gisements conséquents d’économies, et non sur la sécurité sociale : les mutuelles et complémentaires ont en moyenne des frais de gestion triples à celle-ci. Certes une privatisation partielle de la sécurité sociale, cela ne déplaira pas à Henri de Castries (ex-récent PDG d’AXA) qui compte parmi les conseillers de F. Fillon !
Rédigé par : Trekker | 09 février 2017 à 01:47
Hé ho la gauche, vous allez continuer encore longtemps à nous gaver avec des allégations mensongères et diffamatoires visant uniquement à dézinguer un candidat de qualité et son épouse, laquelle selon vous aurait bénéficié d'un emploi fictif. Alors que plusieurs témoins dignes de foi ont d'ores et déjà attesté du contraire devant les enquêteurs et que les contrats et attestations fiscales ont été dûment produits. Vous vous obstinez néanmoins à pointer cette fois des rémunérations selon vous trop élevées rapportées à un temps de travail et des activités dont vous ne savez rien et qui de toutes façons ne regardent que l'employeur. J'en entends même nous dire que gérer un agenda, faire une revue de presse y compris en épluchant rapidement une dizaine de journaux dont certains en anglais, allemand, espagnol, constituer des dossiers, préparer des discours, faire des réponses personnalisées à des élus locaux ou à d'innombrables solliciteurs, rediriger des demandes, faire le compte rendu de réunions publiques, voire trouver un logement d'urgence à un pauvre ère etc. tout cela constituerait des tâches simples ne requérant que quelques heures d'activité et un salaire de femme de ménage !! Bien que j'ai énormément d'estime pour les femmes de ménage, cela n'a vraiment rien à voir et quand on fait un tel travail le temps ne compte plus et les jours débordent bien souvent sur les nuits surtout en période électorale. Point barre !
Alors messieurs les accusateurs publics, on aimerait que vous ayez autant de zèle à dénoncer les abus écoeurants (et cette fois bien réels) d'un certain Hollande dont une ex-concubine (ne pouvant en aucun cas se prévaloir de la qualité de première dame !!) aurait coûté pour la seule année 2013 la bagatelle d'un million d'euros, soit beaucoup plus que ce que vous reprochez à l'épouse légitime de Fillon d'avoir gagné en travaillant, elle, plus de quinze ans à temps complet et extensible comme collaboratrice parlementaire, dûment payée et déclarée, premièrement par le susnommé et ensuite par son suppléant.
Achille, pas de panique, pour faire une révolution telle que celle des sans culottes à la fin du XVIIIe, il faut du courage, de la témérité et des hommes et femmes au caractère bien trempé et qui en ont bavé un maximum. Et pas de ces freluquets grandes gueules et délateurs qui, en cas de coup dur, seraient les premiers à baisser leur froc, dénoncer leurs voisins et se mettre du côté où souffle le vent... On a vu ce que cela a donné en 1940 ! Une atmosphère nauséabonde en beaucoup de points semblable à celle d'aujourd'hui avec des journaux tout acquis à l'époque à un pouvoir nécrophage et collabo, à savoir "Rivarol" et "Je suis partout", leurs pendants de gauche étant aujourd'hui le Canard enchaîné et Charlie Hebdo.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 février 2017 à 00:51
@ Claude Luçon
Mais si, vous êtes contre la liberté de la presse, puisque vous êtes contre le secret des sources, respecté par toutes les démocraties ! Je suis navré, mais un journaliste ne peut pas faire son travail et révéler ses sources.
Quant à l'argument qui voudrait qu'on ne puisse incriminer un homme politique qui a volé dans la caisse au nom de la légendaire galanterie française, je m'assieds dessus, pardonnez-moi. M. Fillon s'est servi de son épouse pour arrondir ses fins de mois, et c'est à bon droit que la chose doit être dénoncée.
S'il est élu, ce qui ne reste pas impossible, il aura du mal à casser la baraque. S'il saute, en votant Marine Le Pen, vous élirez quelqu'un d'encore plus malhonnête et totalement incompétent. Pour le coup, vous casserez vraiment la baraque !
@ Catherine JACOB
Je ne connais pas particulièrement le monde de l'université, mais j'ai fait suffisamment de droit pour comprendre les décrets relatifs aux professeurs associés à mi-temps. Le doit européen n'est pas une discipline ancienne, pour votre information. Il est certain que pour enseigner l'histoire médiévale, des diplômes seront préférables à une expérience de cavalier au Puy du Fou, mais pour des disciplines comme l'économie, le droit ou les relations internationales il semble tout à fait logique de diversifier le panel d'enseignants avec des praticiens.
Rédigé par : Tomas | 09 février 2017 à 00:10
@Deviro
Prenez-moi pour un crétin, je ne vous dirai rien...
La famille Bilger est suffisamment humble pour ne pas porter cela comme un trophée.
Qu'en savez-vous me direz-vous, je le sais, point.
Par respect pour les "teneurs" du blog, je n'ai pas jugé utile d'instrumentaliser ce grand patron au profit d'un acte d'allégeance, toutefois il n'y avait pas lieu de taire qu'il n'y a pas en France, que des profiteurs.
Fût-ce un autre patron, j'en eus parlé. Mais j'ai beau chercher...
Rédigé par : stephane | 08 février 2017 à 23:39
@ Trekker | 08 février 2017 à 17:40
Merci pour l'info, j'avoue que je ne suis pas un fan de France 2.
Je fais un rejet total pour Pujadas, sans compter l'infâme Ruquier. En plus Moix est orléanais, moi aussi, comprenez ma souffrance et ma honte.
En plus il y a une très jolie femme sur LCI, alors Pujadas.......
Pour moi le cas Fillon est maintenant clos, ma décision de voter pour lui est prise et ne changera pas. Si j'avais eu quelque hésitation avant, c'est fini. On n'attaque pas un homme en visant son épouse.
C'est un assassinat politique sans l'ombre d'un doute.
S'ils réussissent à l'éliminer je vote pour MLP, car ce sera le seul moyen de casser cette baraque qui pourrit depuis 1968.
On verra si les jeunes générations sont capables de la reconstruire.
Personnellement je crois que oui. J'aime bien les jeunes d'aujourd'hui.
Ceux qui s'indignent du salaire de Penelope feraient bien de se préoccuper de tous les politiciens et hauts fonctionnaires et de demander au Canard enchaîné de se mettre en piste pour savoir d'où viennent leurs Mercedes et BMW, et même leurs maisons de campagne. Anonymement je dirais au Canard de commencer par les allocations de contrats aux entreprises de BTP.
La pourriture dans ce pays n'est pas dans le fait qu'un député utilise et paie les siens pour l'aider, elle est dans les ministères, les conseils généraux, les mairies, tous ceux qui ont le pouvoir d'accorder des contrats sur appels d'offres émis par l'Etat.
Les Français sont-ils devenus naïfs à ce point ?
Fillon a clairement indiqué ce qu'il voulait faire, il y aura des victimes, tous ceux qui vivent de nos impôts, à commencer par la presse, le cinéma...
Il savait ça mais ne s'attendait sans doute pas à ce que l'attaque soit à ce point vicieuse, et tout homme digne de ce nom devrait être également outragé.
Où est le courage dans tout ça ?
Grand Dieu Trekker vous êtes un ancien para, vous nous l'avez dit ici, il faut du courage pour se jeter d'un avion une arme à la main, même si j'adore vous titiller là-dessus.
J'ai eu pendant quatre ans au Sahara, à la poursuite de l'or noir, un dispatcher/secrétaire, Polonais d'origine, gravement blessé à la jambe par le FLN lors d'un saut pendant "une opération de police" menée en Algérie par nos socialistes, il était alors sergent au 2ème REP. C'était un sacré gaillard et pourtant il n'avait rien d'un 2ème ligne de rugby. Il se comportait comme la mère poule de ses collègues qui se déplaçaient en Land Rover au coeur du Sahara, tout en traînant sa jambe estropiée. Il était étudiant en littérature, parlait et écrivait couramment français quand il a fui les communistes qui gouvernaient sa Pologne natale et s'est engagé dans la Légion.
Pour moi, c'est ça un homme, et je suis sûr que ça l'est pour vous aussi.
Pas les minettes du Canard enchaîné qui attaquent les épouses, ou les fonctionnaires qui leur vendent des informations confidentielles en cachette, sous couvert de la liberté de la presse.
J'ai toujours été très fier d'être Français mais ces gens-là ne méritent pas d'être nos compatriotes.
Et ne me dites pas que vous n'êtes pas d'accord, je ne vous croirai pas.
Rédigé par : Claude Luçon | 08 février 2017 à 21:48
@Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 18:07
Attention, Régis Antoine, la méthode est perverse et vous risquez de faire une poussée de tension.
J'ai un copain qui l'utilise et... C'est à vous de voir.
Rédigé par : Giuseppe | 08 février 2017 à 20:34
@Mary Preud'homme
Votre style est inimitable et votre constat assez juste.
Toutefois, en lisant le descriptif que vous faites de vos "opposants", j'ai l'impression que vous parlez d'eux comme du lieutenant Columbo.
Et en général, ça ne se termine pas bien pour les coupables.
A prendre ses interlocuteurs pour des boys-scouts, on est parfois durement ramené à la réalité.
Ce blog est devenue une mini-Assemblée nationale et le couple Bilger doit parfois bien s'amuser que chacun mette du bois dans le feu qui menace de s'éteindre.
Qu'ils soient sincèrement remerciés de la tribune qu'ils mettent à notre disposition.
Regardez les vidéos de Georges Marchais avec Elkabbach et Duhamel ; voilà un point sur lequel tout le monde sera d'accord, cela avait une autre classe.
Je cite "Vous n'arrivez pas à vous mettre dans votre petite tête que moi aussi j'ai un cerveau..."
Rédigé par : stephane | 08 février 2017 à 20:28
Complément à Catherine JACOB | 08 février 2017 à 19:04
Le point sur le poste de professeur de Benoît Hamon
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 février 2017 à 20:02
@Catherine JACOB
"En ce moment j'aimerais bien trouver la parade à la désorganisation indésirable en revanche, de mes fichiers informatiques par un certain type de hackeurs auxquels l'épigraphie comparée, semble souverainement déplaire."
Si ce n'est pas susceptible de vous nuire... A votre avis, pourquoi l'épigraphie comparée déplairait-elle ?
Et à quel genre d'individus ?
Rédigé par : Noblejoué | 08 février 2017 à 19:22
@Tomas | 08 février 2017 à 17:11
Si vous pensez qu'on peut être Maître de conf. ou mieux Prof. des Universités, associés sans agrég, pour certaines disciplines anciennes, ou avec seulement une licence, vous ignorez tout de la réalité des universités.
Rédigé par : Catherine JACOB | 08 février 2017 à 19:04
@ Tomas | 08 février 2017 à 09:47
Allons bon j'ai trouvé quelqu'un de plus hargneux que moi.
Vous ne gagnerez pas, je suis hargneux depuis plus longtemps que vous, j'ai plus d'expérience.
Je ne suis pas contre la liberté de la presse, je suis contre la liberté de délation, je suis contre les fonctionnaires qui se font payer pour fournir des informations confidentielles, ou des procès-verbaux de procès en cours, ou des déclarations d'impôts de citoyens...
Je suis pour une information où nous savons qui et l'informateur. Désolé mais pour moi quand on utilise la presse pour donner des informations on ne peut pas le faire en se cachant, sinon personne n'est protégé.
Quant nous débattons ici, que quelques commentateurs utilisent un alias, je n'ai rien contre, mais nous ne sommes pas sur le Canard enchaîné, nous sommes un groupe de fans de Philippe et Pascale Bilger, pas les lecteurs d'un journal national.
Bien que ! Justice au Singulier est apparemment un des cinq blogs les plus influents de France, ce qui risque de me contredire.
Voyez le bulletin suivant de Philippe, j'ai trouvé la solution à tous nos problèmes : Ribéry pour Président. D'autant plus que les Chinois ont déclassé toutes nos universités et grandes écoles, et ramené notre niveau d'éducation au 26ème rang je crois. Donnons-leur raison, élisons Ribéry.
Rédigé par : Claude Luçon | 08 février 2017 à 18:25
Expliquez-moi ceci, pourquoi cela, alors qu'on leur a déjà répondu cent fois et avec quelle précision, surtout vous Catherine JACOB dont j'admire la patience et l'érudition...
L'âge des pourquoi, normalement cela va de deux à quatre ans, jusqu'à cinq c'est plutôt rare, mais au-delà on est déjà en présence d'un cas, autrement dit un futur emm... et coupeur de cheveux en quatre !
Ils ont quel âge les Tomas, Régis et consorts qui n'arrêtent pas (depuis deux semaines) de nous bombarder de questions plus saugrenues et naïves les unes que les autres ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 février 2017 à 18:08
@Catherine JACOB | 08 février 2017 à 17:09
Propos de Penelope Fillon indiquant qu’elle n’a pas été l’assistante parlementaire
Je note que vous ne fournissez aucune réfutation précise.
Les rémunérations de Penelope Fillon en euros 2016
Dont l'auteur de ces documents publiés sur un cloud est ? De même ses sources ? Toujours pas de fiche de salaire en FFR ?
Je suis l’auteur de ces documents.
Encore une fois, vous n’avez pas pris la peine de lire : les sources sont clairement citées :
* site fillon2017.fr pour les salaires nets moyens perçus par Penelope Fillon
* https://www.insee.fr/fr/information/2417794 pour convertir tous les montants en euros 2016.
* site Assemblée nationale (http://bit.ly/2ky4X2r) pour les charges patronales
Le reste n’est que de l’arithmétique et de la logique.
Pourquoi voudriez-vous que j’aie les fiches de salaire en francs français ? Si vous voulez les montants en francs, vous prenez ceux indiqués par fillon2017.fr et vous divisez par 6,55957.
Écart de rémunération entre Penelope Fillon et Jeanne Behre-Robinson
Je prends note de votre dégagement en touche pour ne pas répondre. Je vous signale au passage qu’Ouest-France est le premier quotidien français en termes de diffusion.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 08 février 2017 à 18:07
@Catherine JACOB
Un professeur associé à mi-temps (820 h annuellement) se situe à l'indice majoré 392, soit un traitement équivalent à
1832 bruts/mois.
Il s'agit donc d'un complément d'activité pour un complément de revenu modeste.
Rédigé par : caroff | 08 février 2017 à 17:55