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17 février 2017

Commentaires

Noblejoué

@ Catherine JACOB

D'abord le plus drôle, la battle entre Jésus-Confucius, la naissance. Mais Jésus a eu une étoile pour signaler sa présence ! Pas rien.
Et d'autre part, il est normal que dieu fait homme soit plus discret, quand on se fait homme, on se fait homme, donc discret. Pas manque mais économie de moyen.
En fait, il n'y a pas de comparaison possible, c'est aussi différent, même si cela n'a rien à voir, que Hamlet et Phèdre.

Que le texte le plus prestigieux de Confucius lui-même le plus prestigieux penseur chinois soit du moins en bonne partie un faux serait un drame chez nous. Je suppose, à vous de me dire ce qu'il en est, que cela ne doit pas émouvoir les Chinois plus que ça, avec la fameuse idée d'illusion d'une part, et d'autre part le respect de la tradition : ok c'est pas du maître, mais tous nos maîtres se sont inclinés devant, c'est donc un texte d'autorité.

" Ironie du sort, le faux dont il est fait état ci-dessus, est le classique qui aurait échappé à l’autodafé"

Petite pensée complotiste : et si c'était exprès ? Et si le légiste maître à penser du premier empereur avait conseillé de garder ce livre pour le futur ? Ainsi, soit on arrive à contrôler la Chine selon la doxa légiste, et ce texte n'a pas d'importance, soit le légisme est balayé mais il influence la Chine en sous-main. On gagne ostensiblement, ou on semble perdre, mais on gagne toujours, en fait.
Ce qui me fait penser ça, c'est que j'ai lu que le légisme avait bien plus influencé la Chine qu'on ne l'avait dit, alors un peu plus, un peu moins...

Pensez-vous qu'il y ait beaucoup de chances qu'on retrouve des textes de Confucius - ou des légistes qu'on a, je crois, détruit après ?
J'ai entendu dire que des écrivains soviétiques et leurs lecteurs enterraient des livres, qu'à la Révolution culturelle, on mettait des livres dans les cloisons de murs...
Donc pourquoi pas la Chine ancienne ?

Qu'on ait prouvé un classique faux ou grandement faux me semble une chance car si on découvrait du pur Confucius, on serait probablement préparé à accepter qu'il ne soit pas à l'image de ce qu'on croyait savoir de lui.

Catherine JACOB

@Noblejoué | 21 février 2017 à 20:15

Confucius : Zou (陬) 28 sept. 551BC Qufu (曲阜)11 mai 479 BC – « Une licorne aurait prédit sa naissance, le jour de celle-ci deux dragons se seraient posés sur le toit de sa maison. Cinq vieillards, qui restituaient les essences des Cinq Planètes, arrivèrent dans sa cour. Des chants célestes se seraient fait entendre. Puis finalement, des voix auraient prophétisé : Le Ciel favorisera la naissance d'un fils saint. »

Il eut été étonnant que pas moins de cinq Immortels ne se soient précipités au chevet de la jeune seconde épouse (15 ans) du gouverneur de la principauté de Lu (魯國, lǔguó) (65 ans) quand seulement trois rois mages ont salué la naissance du Christ dans une étable !!
Mais bon, pas de jaloux, le fils du charpentier et le fils du gouverneur qui finit ruiné, eurent chacun douze disciples…

Ceci étant, le principal texte de Confucius ayant inspiré un millénaire de la pensée de la Chine impériale était un faux, du moins pour une bonne part.

Qin Shi Huang (秦始皇 ; Qín Shǐhuáng ) le premier empereur de l’Etat de Qin ou Ts'in (秦) (v. 259BC – 10 septembre 210BC, n’était donc pas son contemporain.
Aussi le Il de « Il a simplement été confronté au premier empereur et ses successeurs » ne désignait-il pas la personne de Confucius, mais le monde chinois auquel vous faisiez référence.
Ceci dit, Qin Shi Huang ayant ordonné que soient brûlés tous les livres, à commencer par les écrits confucianistes, sa pensée a bien été confrontée à ce personnage.

Ironie du sort, le faux dont il est fait état ci-dessus, est le classique qui aurait échappé à l’autodafé.

Noblejoué

@ Catherine JACOB
"Il a simplement été confronté au 1er empereur et ses successeurs, c’est-à-dire à une idée du Sujet unique reprise aussi quelque part par Mao et ses propres successeurs du régime communiste, aux murailles de Chine, au chemin de fer US, aux immeubles moyen-orientaux…"

Oui, Confucius a été confronté au premier régime totalitaire... Ne pas dire ça aux contemporanéistes !
C'est énorme. Mais tout ce qui est sur un territoire limité peut être renversé ou amendé par la nécessité de tenir compte de l'extérieur.
Et malgré tout le cadre réglementaire et policier, toute la technologie, le différentiel entre la puissance du pouvoir et celle de la multitude n'est en rien comparable avec celui d'un gouvernement totalitaire actuel et plus encore d'un gouvernement qui n'aurait pas à composer avec l'extérieur.
Différentiel qui fait qu'il ne serait pas renversable.

Ce n'est pas parce qu'autrefois un gouvernement trop étendu ne durait pas qu'un gouvernement mondial ne pourrait pas perdurer car :
- Si on pense à la capacité d'administrer, il y a des outils techniques inédits depuis lors. Et d'autres qui sont dans les tuyaux comme l'intelligence artificielle.
- Un esprit différent.

1) Depuis la Révolution, des gouvernements n'hésitent pas à commettre des génocides sur leur propre population. Qu'il y ait eu révoltes avant (Vendée) ou sans (Juifs).
Une tyrannie mondiale a donc les moyens d'administrer. Si elle n'arrive pas à administrer certaines populations, elle peut les tuer, tout simplement. Comme des entreprises font de leur salariés une variable d'ajustement en les congédiant, rien ne s'oppose à ce qu'un gouvernement le fasse de sa population. Quand les gens ont un pouvoir absolu, ils peuvent s'en servir absolument.

2) Il faut considérer que des gens se sentant un pouvoir absolu, et surtout leurs successeurs, sur des siècles voire des millénaires, se sentiront sans doute d'essence supérieure aux autres.
Je dirais que le système des castes en donne une idée. Si on y ajoute la gestion de la population par l'autogénocide, j'en déduis que les dirigeants considéreront les dirigés comme du bétail.

Quant aux drogues, que voulez-vous que je vous dise ? Tout dépend du produit, de l'usage et de l'usager.
Certains sont addictifs à tel ou tel produit. S'il faut interdire tout ce qui peut produire une addiction, il n'y a pas que la drogue qu'il faudrait interdire, le jeu de hasard et le sexe sont à ranger là-dedans. Faut-il les interdire ? Si par contre on ne vise pas tout ce qui peut produire de l'addiction, il faudrait interdire tel ou tel produit à telle ou telle personne. Faut-il faire des interdits si intrusifs pour les individus ?

Pour l'opium, si vous voulez en rester à une légende noire, je n'y peux rien. On pourrait aussi sortir d'horribles photographies d'alcooliques. Faut-il imiter les Américains des années plus tard et faire de la prohibition chez nous ?

La drogue rend des usagers dépendants mais tous ses opposants arbitraires. Par exemple, on parlera de la dépendance à la drogue et on ne voudra pas voir la dépendance dans d'autres activités. On ne montrera que les effets négatifs de l'opium sans voir les positifs.
On parlera donc seulement à charge, jamais à décharge, ce qui fait que la drogue paraîtra toute nocive et par opposition, toutes les autres activités humaines, en comparaison, toute bénéfiques.
Mais est-ce la drogue ou la religion qui rend le plus de gens dépendants - et après tout, qu'importe, cela les regarde - mais qui fait qu'on oblige des gens à se convertir à telle ou telle religion ? Cependant, à part les communistes qui voulaient prendre la place des religions, personne n'envisage de détruire les religions à cause d'une dangerosité bien plus élevée.

Comment ne pas considérer que la manière habituelle de considérer les drogues est tissée d'arbitraire et de contradiction donc de préjugés ?

"...la maîtrise de vous qu'un produit pourrait vous apporter - Maîtrise de soi et une pure ILLUSION."

Serions-nous des corps célestes ? J'aurais cru que le corps avait des réactions chimiques... J'aurais pensé que les innombrables utilisateurs modérés d'opium savaient ce qu'ils disaient.
Mais non. Je supposais que capable, comme tant de gens d'ailleurs, de boire la dose euphorique et non au-delà, j'aurais probablement les capacités pour le faire. Eh bien non, et ce ne serait même pas par présomption mais parce que personne n'y arrive.

Ah, le choc ! Mais bon, comme de toute manière, c'est interdit, et que j'évite les ennuis car "fi du plaisir que la crainte peut corrompre". De toute façon, ce serait l'ataraxie, en fait.

Que voulez-vous, je n'ai pas l'attitude, après moi le déluge ou une menace n'existe pas parce qu'elle est inédite.
Malheureusement, ce n'est pas parce qu'on a le devoir d'alerter qu'on a la capacité de le faire. Quand on est pris entre ses devoirs et ses capacités, la peur d'être lâche et celle d'échouer...

En somme, j'aurais mieux fait de ne pas évoquer tout cela.

Marius le Negavesque

Autant je demeure réservé et distant sur l’estivale affaire Traoré, avec au surplus le fait que cette fratrie beaumontoise à rallonge ne me plaît pas du tout, autant il FAUT que soient cette fois diligemment tirées au clair, avec leurs immédiates conséquences judiciaires, les conditions d’arrestation du jeune homme d’Aulnay, dont la famille a eu par ailleurs un comportement civique jusqu’ici remarquable. En tout état de cause, ces lenteurs de la justice sont préjudiciables à la réputation de l’institution républicaine.

Résultat : des émeutes.

Mediapart n’a pas manqué de faire écho des errements de l'autorité publique dans ces deux affaires, et de joindre ses objurgations outrées aux clabaudements des défenseurs de l’égalité citoyenne, devenus dans ces circonstances les critiques intraitables de brutalités policières.

Réelles ou supposées, et parfois « poffées » comme aurait écrit Stendhal. On dirait aujourd’hui « surdimensionnées » pour les besoins de la cause.

Or, voilà que j’apprends ce matin par la bande qu’un étudiant de Sciences Po Vénissieux, prénommé Marin, aurait été agressé le 11 novembre dernier devant la gare de la Part-Dieu à Lyon en voulant porter secours à un couple de quadragénaires, ces gens ayant été apostrophés et malmenés par un groupe de « jeunes » pour s’être embrassés en public (...!).

La « nature » du groupe de « jeunes » éthiciens, manifestement soucieux de bonnes mœurs sociales qu'on pourrait croire inspirées de celles en vigueur ces temps-ci à Mossoul ?... n’est évidemment précisée nulle part dans la presse, mais j’ai ma petite idée personnelle sur la question. Une subjectivité que je me garderai bien, ceci dit, de révéler... car je ne tiens pas à me faire virer du Club une fois de plus.

Il n’en reste pas moins que Marin a été sauvagement assommé, plongé dans un coma dont il est heureusement sorti pour connaître des difficultés de récupération, intellectuelle et moteur, qui n’ont rien de moins grave que le trauma subi par exemple par Théo.

Mais là pas de visite présidentielle, ni municipale, aucune compassion des autorités ; et, me semble-t-il... à moins que je fasse erreur, aucun billet de blog sur le trac du Club à l'époque, et encore moins de la part des justiciers du Journal de MDPart.

Comme c’est bizarre...

Catherine JACOB

@Noblejoué | 20 février 2017 à 17:32
1- «Il paraît que l'opium était connu depuis longtemps mais peu consommé, mais à l'époque de Confucius ? »
2- « Le produit, lui, et l'usage qu'on en a fait, n'ont rien de mauvais, moins que le vin, en fait »
3 -« Ce que je voulais dire, c'est que Confucius, c'est que le monde chinois n'a pas été confronté à une idée susceptible d'abolir la liberté tant que durera l'espèce humaine. Voilà ! »

Il a simplement été confronté au 1er empereur et ses successeurs, c’est-à-dire à une idée du Sujet unique reprise aussi quelque part par Mao et ses propres successeurs du régime communiste, aux murailles de Chine, au chemin de fer US, aux immeubles moyen-orientaux…

4- « Je ne cherche pas des mérites en étant "sage", je cherche la maîtrise de moi qu'un produit pourrait m'apporter, un interrupteur, je le prends, le monde m'indiffère. Je ne le prends pas pour m'y confronter.
J'ai toujours défendu la liberté pour les gens de se droguer. Maintenant, j'estime que j'aurais besoin d'un produit bien précis, l'opium, et que les préjugés m'empêchent d'y accéder.
»

Quels préjugés ?

la maîtrise de vous qu'un produit pourrait vous apporter - Maîtrise de soi et une pure ILLUSION.

5- « J'ai toujours défendu la liberté pour les gens de se droguer. »

= Fumeurs d’opium, Java, 1857 « La consommation d'opium fut introduite à Java par les Hollandais, qui importèrent l'opium cultivé en Inde pour la vente locale et plus tard l'exporter de nouveau vers la Chine. Au 19ème siècle l’opium se répandit de plus en plus chez les travailleurs au service de l'expansion de l'économie coloniale. »

Toute substance addictive et l’opium (avec ses dérivés) n’est pas la moindre, est antinomique de la liberté.

« L'addiction, ou dépendance, est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemple : utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a — le plus souvent — d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité. […] l’addiction est dite grave, si son sevrage entraîne de la violence ou de l'agressivité.»

6- « Je ne veux pas de solution médicale... Suis-je malade de comprendre certaines choses ? Ai-je envie de dépendre d'un médecin ? Non. Je me sers de mon cas pour montrer comment on empêche des gens d'agir ou ressentir à leur guise. »

Cet 'interrupteur', cette pseudo-dépendance à l’égard du soignant, cette volonté de ressentir la non sensation, tout cela est une pure ILLUSION. Que la possibilité de sédation de la douleur existe dans la pharmacopée est une chose, une chose semblable au fait de plonger les gens dans un coma artificiel, le temps pour le corps d’être mis à même de prendre le dessus sur la situation. Le produit la permettant ne saurait être de consommation courante sans, à terme, représenter un risque de mort. Mais au fond, peut-être est-ce cela que souhaitent tous les adeptes des néants artificiels ou d’une certaine image de soi qui y tendrait (ex. anorexie).

Un gouvernement mondial est tout autant une pure ILLUSION, une vue de l’esprit !
La preuve se trouve chez Aristote dans la distinction entre « intellect agent ou impassible (noûs apathês) seul éternel (aidion) et incorruptible (athanaton)», et « intellect patient (noûs pathêtikos)» - L'intellect étant la partie de l'âme qui permet de connaître et de penser (De l’âme III, 4, 429 a 10) celle que l’opium et substances assimilées mettent en sommeil jusqu’à ce que le corps qui les consomme, corruptible, ne s’en relève plus.

Tous les empires, ces corps sociaux gigantesques, se sont à un moment donné effondrés sur eux-mêmes et néantisés. Toute la question et de savoir comment et ce qui put en subsister et sous quelle forme. Ex. l’empire de l’élève d’Aristote, Alexandre de Macédoine qui était animé d’une volonté de conquête de l'ensemble du monde connu. Les « noces de Suse en représentent un acte symbolique très solennel révélateur de la volonté du roi de fondre en un seul peuple les Macédoniens et Grecs ainsi que les Asiatiques. Dix mille de ses compagnons épousent donc le même jour des femmes asiatiques. Alexandre y épouse Stateira, fille aînée de Darius III, tandis qu’Héphaestion épouse une de ses sœurs cadettes. Les mariages se font à la mode perse ce qui a déclenché une révolte des vétérans à Opis (au nord de Babylone). L’élément déclencheur est bien cette place nouvelle qui est accordée par Alexandre à ses troupes asiatiques. » Il décédera à 32 ans, de la perforation d’un ulcère gastrique pensent les historiens, et avec lui une unité politique jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l’Orient.

Ensuite, l’empire de Gengis Khan ( Činggis qaγan littéralement : « souverain universel », d'abord nommé Temüdjin né au milieu du XIIe siècle en Mongolie, mort en août 1227 dans l'actuel Xian de Qingshui (Chine), le plus vaste empire continu de tous les temps qui ressuscite l’empire des steppes lequel avec Attila, né au IVe siècle dans les plaines danubiennes de l’est de la Hongrie, est parvenu jusqu’à Metz en Lorraine qu’il n’a pu prendre que grâce à une trahison dont la muraille du IIIe siècle qui longe la place Saint-Louis conserve la trace.

« On dit que Gengis Khan a utilisé son génie politique et militaire pour rassembler plusieurs tribus nomades de l'Asie de l'Est et de l'Asie centrale sous l'identité commune de « mongoles » et dont il est devenu le khan (dirigeant), puis le Tchingis Khagan (empereur ou chef suprême), avant même de se lancer à la conquête de la Chine. À la fin de son règne, il contrôle une grande partie de l'Asie, avec, outre la Mongolie, la Chine du nord et la Sogdiane. Il est décédé des suites d'une chute à cheval lors d'une partie de chasse. Son corps est ramené en Mongolie. Sur le chemin du retour, son escorte tue tout témoin du cortège, et elle est ensuite tuée, afin que le lieu de sa dernière demeure reste secret. Ce lieu n'ayant pas encore été découvert, le mausolée de Gengis Khan, situé dans le district de Dongsheng, à Ordos n'est en fait qu'un cénotaphe, comportant quelques objets lui ayant appartenu, dont son arc.»

Comme en ce qui a concerné l’empire de Charlemagne, en 1260 l'empire mongol se divisait en quatre ulus (pays, région), fiefs de chacun des descendants de ses quatre fils.

« La République populaire de Chine considère Gengis Khan comme un héros national chinois.[…] Au Japon, une légende populaire à l'époque Edo (1603-1867) voulait que Gengis Khan soit en fait Minamoto no Yoshitsune (1159-1189), qui aurait réussi à s'enfuir lors de la bataille de Koromogawa et à traverser la mer du Japon. » On ne sait ce qu'en pensent les Mongols eux-mêmes vu que les médias ne s'y intéressent que depuis peu de temps.

L'héritage de Gengis Khan en Occident est représenté par la Route de la soie, 1ère mondialisation non militaire.

«Elle a perduré durant la totalité du XIIIe siècle , les marchands sont protégés et traversent tout le continent pour récolter des produits exotiques à la cour de Karakorum, principalement de Chine et d'Iran. Ce système de libre-échange panasiatique a aussi été favorisé par des services administratifs efficaces et une paix relative au sein de l'Empire. Or si ce commerce s'étend jusqu'à la Mer Noire, où sont présents Vénitiens et Génois qui y possèdent des comptoirs, comme autrefois les Grecs, sur une zone auparavant interdite d'accès par les marchands musulmans qui bloquaient les voies maritimes, mais dès lors accessible grâce à la stabilité qui règne dans l'Empire.
Le véritable attribut de la route de la soie pour les Européens réside dans l'accès aux voies d'échanges (cf. actuelle question du Gazoduc) favorisé par la grande Pax Mongolica»

Cette expression rappelle par ailleurs notre Pax Romana qui a apporté aux Gaulois la culture de la vigne en vue de la production de vin à destination des élites de l'Empire, tandis que le fonds culturel celtique et germanique s'en tenait à la bière.

«L’apport principal de la route de la soie en Europe aurait été avant-tout pour les historiens de raviver pour les Occidentaux la prise de conscience d'un Monde au-delà du Monde musulman, l'Asie qui avait été quelque peu oubliée depuis le VIe siècle. L'héritage de Gengis Khan pour l'Europe a donc été la mise en place d'une géographie primitive du monde, avec la naissance de marchés prometteurs. » - Infos précises : Wiki.

Bref, ce petit rappel suffit à remettre les délires de mondialisation à leur juste place.

Noblejoué

@ Catherine JACOB

"Deux oreillers pour bavarder et une lampe à opium dissipent tous les soucis", soit un exemple de propos de fumeurs cantonais de 1930. Cocteau "L'opium alimente un demi-rêve. Il endort le sensible, exalte le coeur et allège l'esprit". Nocif ? Malgré une légende, non, ainsi une compagnie d'assurances assurait les fumeurs modérés. Tout ça et le fait que l'opium a développé la Chine, et non l'inverse, comme on l'a prétendu, vient de "L'opium, une passion chinoise" (1750-1950) de Xavier Paulès, et d'autres lectures plus éparses et moins frappantes. L'ataraxie le temps de fumer : qui dit mieux ? Ainsi, dans la vie, être dans ou hors de la passion à la demande. La seule chose choquante dans l'opium est que les Occidentaux aient obligé les Chinois à s'ouvrir au commerce, et surtout au commerce d'opium. Le produit, lui, et l'usage qu'on en a fait, n'ont rien de mauvais, moins que le vin, en fait, si le degré de raffinement n'a pas eu le temps d'aller tout à fait aussi loin. Il paraît que l'opium était connu depuis longtemps mais peu consommé, mais à l'époque de Confucius ?

Ce que je voulais dire, c'est que Confucius, c'est que le monde chinois n'a pas été confronté à une idée susceptible d'abolir la liberté tant que durera l'espèce humaine. Voilà !
Je ne cherche pas des mérites en étant "sage", je cherche la maîtrise de moi qu'un produit pourrait m'apporter, un interrupteur, je le prends, le monde m'indiffère. Je ne le prends pas pour m'y confronter.
J'ai toujours défendu la liberté pour les gens de se droguer. Maintenant, j'estime que j'aurais besoin d'un produit bien précis, l'opium, et que les préjugés m'empêchent d'y accéder.

Je ne veux pas de solution médicale... Suis-je malade de comprendre certaines choses ? Ai-je envie de dépendre d'un médecin ? Non. Je me sers de mon cas pour montrer comment on empêche des gens d'agir ou ressentir à leur guise.

La drogue, ça ne veut rien dire. C'est la personne, le produit, l'esprit dans lequel c'est pris. Par exemple, dans "L'extase totale - le IIIe Reich, les Allemands et le drogue", de Norman Ohler, on voit le cas inverse : comment un gouvernement totalitaire a un chef, Hitler, drogué, et une population, armée mais pas que, droguée pour être non point détachée du monde mais comment dire ? Efficace. La drogue, les gens et l'esprit sont inverse.

Mais la drogue, c'est juste pour les drogués ou les principes, autant dire que personne ne voudra prendre le taureau par les cornes. Quant à moi, ça n'a guère d'importance que pour moi, et encore.
Le vrai problème est comment jeter l'idée de gouvernement mondial dans les poubelles de l'Histoire avant qu'elle ait eu le temps d'assujettir le monde ? Nietzsche écrivait que le monde tourne autour des idées... c'est bien possible.

Donc au point où j'en suis, il faudrait que j'essaie d'écrire un roman là-dessus. Et sur d'autres choses, trop d'idées qui me tourmentent, un devoir à accomplir et pas d'échappatoire, de toute manière.
Bref, il faut discréditer le gouvernement mondial.

Est-ce que si on écrivait une fiction contre, il faudrait inventer du nouveau en sadisme (difficile j'imagine de faire pire que Sade ou la réalité. Mais c'est la logique de la situation, et qu'est-ce qui convainc mieux que des images ?).
J'ai trouvé une solution pour en sortir (en principe impossible, une solution qui ne soit plus utilisable après que le livre existe vu que les tyrans pourraient ne pas commettre la même erreur : comment bien en convaincre le lecteur comme tout le monde enclin à l'espoir pire des maux car il fait endurer le reste ? On ne va pas écrire pour montrer qu'il n'y a aucune issue pour qu'on me réponde, mais si, vous en avez trouvé. Enfin ! L'auteur ne peut pas tout, mais beaucoup, dans son monde. De toute façon, j'ai une idée qui ne serait pas utilisable aujourd'hui, peut-être jamais, vient de la prudence des tyrans et se retourne contre eux, et qui à mon avis en dissuaderait d'autres de les imiter. Si je me permets de l'user alors que... c'est qu'il est très improbable pour raison technique et technologique, infinitésimale, même, mais à potentiel romanesque, je crois. Bref, la solution serait techniquement irréalisable aujourd'hui et peu probable psychologiquement (mais pas impossible et on trouvera bien des raisons historiques pour que ce soit inévitable).

Il faut que les gens comprennent qu'hors roman, on n'en sortirait pas, qu'ils soient assez traumatisés par le roman, mais pas trop : on rejette ce qui fait trop mal. Vos conseils sur la technique littéraire sont très bienvenus !

Et sur l'origine de l'idée de Providence qui infecte le monde depuis : homme providentiel, gouvernement mondial qui serait providentiel. Comme si toute chose ne portait en elle un risque d'abus !
Il me semble que dieu unique et gouvernement unique sont trop proches pour ne pas venir des même sources, mais lesquelles ? Existe-t-il des livres sur la question ?

Et, enfin bref, tout ce qu'il faudrait savoir sur le sujet, merci.

Catherine JACOB

@Noblejoué | 20 février 2017 à 11:48
« Dangereux mais dans quel sens ? »

Pour notre propre santé mentale en fait. Je n’ai pas le texte exact sous la main mais je vais le rechercher. Il y établit un parallèle entre les gens qui sont accessibles aux paroles d’autrui et ceux qui y sont fermés.

« ...je prendrais de l'opium pour atteindre une indifférence absolue. »

L’ataraxie apparue d'abord chez Démocrite et qui désigne la tranquillité de l’âme résultant de la modération et de l’harmonie de l’existence, n’a rien à voir avec la consommation d’une substance quelconque et que je sache à cette époque, l’opium connu de la pharmacopée antique (Sumer etc. pour ses propriétés sédatives et analgésiques) ne semble avoir été introduit en Chine via l’Inde que tardivement et par les Arabes. Toutefois à vérifier.

Pour l’heure, je constate que le nom du pavot en idéogrammes (芥子、罌粟 pour Papaver somniferum) résulte d’une composition ainsi que de l’affectation à cette plante d’une dénomination visant initialement Brassica juncea (moutarde brune, ou moutarde chinoise et résulterait de l’hybridation entre la moutarde noire et un chou) pour la 1ère (芥子) du fait d’une grande similitude entre leurs graines.Dans la 2de dénomination, on a en 2de position 粟 soit la sétaire d'Italie (Setaria italica) également appelée « millet des oiseaux » ou « petit mil » dont les terroirs d’origine (Inde, Chine) font une bière traditionnelle, et en 1ère position : prononcé yīng qui désigne en effet plus proprement l’opiumpoppy et avait initialement pour sens la marmite, le chaudron et vraisemblablement la bonbonne.

Du fait que la plante ne possède pas de nom ancien, on peut sans doute inférer qu’elle n’était pas connue ou en tout cas utilisée à date ancienne et sans doute pas non plus à l’époque de Confucius.

------------« "rien n'égale mon tourment" »
J’adore moi aussi ce chant de l’Orphée de Gluck. Par ex. Par Callas et que j’ai aimé chantonner quand ma voix ne sonnait pas encore comme une casserole. Maintenant il faut que je descende d’une octave… Plus mâle mais moins tragique, Richard Croft.

Noblejoué

@ Catherine JACOB
"Or, certains dont Attali, ne sont jamais convaincus que par eux-mêmes et dans ce cas, Confucius indique qu'il est vain et dangereux de s'acharner."

Dangereux mais dans quel sens ? Pour soi, pour la cause de la liberté, pour les deux ?
Certes, souvent il ne faut pas insister mais Confucius n'a pas été confronté à la possibilité de la fin de toute liberté. On n'est pas dans le contexte chinois ancien : si on l'était, pour la raison que vous savez, et un autre danger (auquel j'ai trouvé un reméde qu'un autre personnage d'un autre niveau encore qu'Attali n'a pas écouté) et peut-être des raisons accessoires, je prendrais de l'opium pour atteindre une indifférence absolue.

Le monde aurait besoin de héros masqué, d'un auteur qui écrive quelque fiction de niveau de 1984, une pour le Gouvernement mondial(3), une pour l'autre danger(2), une pour un danger et opportunité que je ne peux pas résumer ici (1). Il y a une logique dans cette succession mais pas à dire ici.
Bref, pour des raisons telles qu'il n'y a personne d'autre et de prétention, je devrais m'y lancer et m'y maintenir, pour diverses raisons, ce n'est pas gagné, et comme la perceptive d'un échec est plus accablante encore que la mort ou la rue, ou les deux...

"rien n'égale mon tourment".

Catherine JACOB

@Noblejoué | 19 février 2017 à 17:23

Il n'y avait pas de réponse possible en deux mots si ce n'est en rappelant qu'il y a les gens et leur attitude face à l'impondérable.

On peut ajouter que je ne peux me prévaloir qu'aucune autorité que celle que mon interlocuteur veut bien accorder à mes arguments. Or, certains dont Attali, ne sont jamais convaincus que par eux-mêmes et dans ce cas, Confucius indique qu'il est vain et dangereux de s'acharner.

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Je n'ai pas compris en quoi vous me répondiez. Mais souvent, dans la vie, les dialogues sont ainsi.

carl roque

Hollande au chevet de Théo c'est très bien, on ne l'a pas vu au chevet de Marin qui a passé de longs jours dans le coma pour avoir voulu s'interposer entre un couple qui s'embrassait et une bande de voyous qui voulaient les agresser.
Le petit jeune qui a sauvé une gamine du feu, lui a eu droit a un instant à la télé.

Trois niveaux d’héroïsme ou de compassion directement en lien avec le prêt-à-penser correctement.

Catherine JACOB

@Noblejoué | 18 février 2017 à 19:37

A "C l’hebdo" (replay de ce dimanche 12h35) était invité Emmanuel Toula, 16 ans donc, dont les projets post-bac ('petit' master, droit), les valeurs affichées, l'assurance et la facilité à s'exprimer, ont impressionné l'aréopage de journalistes qui sous la houlette de Anne-Élisabeth Lemoine ont évoqué à son propos autour de la table,"Toula à la présidentielle de 2022 ?".

D'où cette fine remarque devrait bien inspirer et Elise Lucet sur la manière de présenter "les quartiers" et les candidats à la présidentielle 2017 sur la figure du héros modeste susceptible d'impressionner les électeurs.

Pierre-Antoine ELDIN

C'est l'heure des économiers budgétaires ?
Super, je sais comment en faire !
Il suffit de ne plus avoir de fonctionnaires et magistrats (pléonasme), de justice, plus besoin...
Il suffit de quelques journalistes, bien moins nombreux que de fonctionnaires et hop le tour est joué, plus d'enquêtes longues et pénibles, plus de juges d'instruction, plus de policiers pour enquêter, plus de tribunaux et leurs nombreux personnels, exit tout ça...
Un bon article, repris en boucle dans les médias, une interview des nombreux témoins à charge, quelques témoins à décharge pour un semblant d'équité au JT de 20h00 et basta, plus de présumés innocents, juste des coupables potentiels !
En plus on remplira les caisses de l'Etat avec les coupures de pub qui couperont le procès, pardon l'interview, toutes les 15mn. Selon la teneur et la personnalité du coupable potentiel les 30 secondes de pub peuvent rapporter gros !
Pour le verdict me direz-vous ? pas de problème non plus, deux ou trois sondages et hop sanction en direct avec zoom avant sur les gouttes de sueurs et la gorge qui fait yoyo.

Ma brave dame Michu, c'est-y pas des économies ça et qui rapportent en plus ?
Bon je vous laisse j'ai mon feuilleton préféré qui va passer à la télé, lequel ? "La femme d'Ulysse" qu'est-ce qu'il est prenant, plein d'émotion, j'en ai mouillé des mouchoirs en le regardant... et un suspense insupportable, parviendra-t-elle à sauver son Ulysse du piège de l'araignée géante... la suite au prochain épisode !

Robert Marchenoir

@Andre | 17 février 2017 à 23:46
"Dans beaucoup de pays, en particulier les pays anglo-saxons dont on nous vante le respect des règles de droit, une telle situation de guerre larvée aurait provoqué une riposte beaucoup plus violente de la part des forces de l'ordre et de nombreux morts."

Ah ! toujours ces délicieux "pays anglo-saxons", qu'on ne saurait pas trop placer sur une carte, mais dont on sait ce qu'il faut penser... Vous faites allusion, je suppose, à la Grande-Bretagne, dont la police... n'est pas armée... En sorte que, lorsqu'il y a de gros méchants poilus qui se manifestent, genre terroristes ou bandits qui menacent de tirer dans le tas, les autorités doivent faire appel à des unités spéciales ultra-minoritaires, appelées, là-bas... la police armée. Parce qu'il va toujours de soi, en "Anglo-Saxonie", que la police normale, la vraie, ne possède pas d'armes à feu.

En somme, quand nous, nous passons de la police armée au GIGN, eux, ils passent de la police non armée à la police avec des armes.

J'avoue mal connaître la situation en Nouvelle-Zélande, mais l'Angleterre a connu, en 2011, non pas une situation de guerre larvée, mais des émeutes noires généralisées, au cours desquelles Londres a été mis à feu et à sang, ainsi que plusieurs autres villes. Il y a eu seulement quatre morts, si l'on excepte le Noir (eh oui, là aussi...) abattu par la police en légitime défense, au cours d'une tentative d'arrestation "qui a mal tourné", parce que cet enfançon, non seulement était un délinquant, non seulement a résisté à son arrestation, mais était muni d'un pistolet... arme que l'écrasante majorité des policiers britanniques n'ont pas le droit de porter.

Et, comme d'habitude, c'est cela qui a déclenché les émeutes, les pillages et les incendies systématiques. Sachant que, là aussi, la famille de la "pauvre victime", digne et responsable, avait appelé au calme. Des bâtiments historiques, qui avaient traversé les siècles et les bombardements nazis, ont été réduits à l'état de ruines par la racaille. Aucun des quatre autre tués n'a été victime de la police. En revanche, 189 policiers ont été blessés, 16 civils ainsi que 5 chiens policiers. Ce qui dit assez, je crois, à quel point les forces de l'ordre ont été délibérément visées.

Quant aux Etats-Unis, je vous encourage à mettre en regard la fréquence des émeutes noires et le nombre des personnes tuées par la police dans ces circonstances. Contrairement à ce que vous laissez entendre et que de nombreuses personnes pensent, la police américaine ne tire nullement "dans le tas" lors de pareils événements.

Il lui arrive, certes, de tuer en légitime défense, comme d'ailleurs les civils américains ; et certes, la police américaine est de plus en plus militarisée, avec des équipements et des méthodes qui font très joli dans les films. Cependant, ces méthodes se limitent, généralement, à démolir votre porte d'entrée sans sonner. Ce que font, au passage, les policiers français de façon parfaitement routinière, sans que j'aie jamais entendu aucun gauchiste s'en scandaliser. Même s'il n'ont pas d'aussi beaux blindés que leurs collègues américains.

Et les policiers de là-bas, tout comme leurs homologues français, sont de plus en plus réticents à faire usage de leur arme, car, tout comme chez nous, ils savent qu'ils auront sur le dos, même s'ils étaient indiscutablement en légitime défense, l'opinion noire et les médias blancs, quand ce n'est pas la machine judiciaire et l'élite politique de Washington.

Il ne manque pas de cas connus où des policiers ont tiré de façon tout à fait légale, avalisée par les tribunaux, mais où ils ont perdu leur travail pour cela.

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Moins on parle du conflit israélo-palestinien sur les chaînes télévisées de larges audience, mieux ça vaut pour la paix chez nous.

Il n'est pas pour autant interdit de se préparer au pire. Mais quel homme politique ou autre anticipe ?

De toute manière, un Dieu et trois monothéismes, une capitale, Jérusalem, essentielle pour trois religions abrahamiques, deux peuples pour une terre d'ailleurs avec peu d'eau pour multiplier les conflits...
=
Il n'y a pas de paix possible. Donc les peuples et/ou les religions qui s'avéreront les plus puissants et/ou les plus agressifs submergeront les autres.

L'existence du monothéisme est un malheur. Mais je relativise : un gouvernement mondial serait pire dans la mesure où s'il tournait à la tyrannie, on ne pourrait jamais renverser les tyrans car ils auraient tout pouvoir à l'intérieur et qu'il n'y aurait pas d'extérieur d'où le renverser.
Espérons que cette idée soit reconnue comme trop dangereuse pour être tentée à cause de ce danger insurmontable.

Vous qui êtes si convaincante, vous ne pourriez pas écrire à Attali pour le dissuader de propager un projet susceptible de détruire toute liberté pour les siècles des siècles ?
Avant que vous ne me disiez que je n'ai qu'à le faire... Après avoir dit et redit le rejet total que ce genre d'utopie m'inspirait dans des commentaires, je lui ai écrit en vain. Mais je n'ai pas votre autorité !

Donc, comme vous parlez d'anticiper sur un danger, je vous suggère de plaider pour en arracher un à la racine. Ne vaut-il mieux pas prévenir que guérir ?
Surtout quand aucune guérison n'est possible.

Je compte donc sur vous.

Mary Preud'homme

Concernant le maniement de la matraque télescopique appris au cours de sa formation en école de police, rappel de ce que tout policier doit savoir et impérativement respecter sous peine de faute lourde, voire de révocation :

Les zones du corps humain sont réparties en trois zones : zone rouge : la tête - le cou - le triangle génital où les frappes sont interdites ; zone orange : le tronc dans son ensemble où les frappes modérées sont autorisées sur la face antérieure, latérale et postérieure ; zone verte : membres supérieurs à partir de l'épaule - et membres inférieurs y compris zone fessière où les frappes sont libres et autorisées.

Par ailleurs, marre de toutes ces pseudo-célébrités qui se posent en donneurs de leçons et n'ont aucune idée de l'enfer que vivent les gens dans certains quartiers de Paris, des cités périphériques et autres grandes métropoles où la racaille de plus nombreuse et organisée fait la loi, nargue, provoque et agresse la police trop souvent en toute impunité.
Ce qui n'excuse en rien les "bavures" et violences d'une infime minorité de policiers (souvent anciens ADS, encore une idée des socialistes) qui n'ont manifestement pas leur place dans l'institution et contribuent à entacher gravement sa réputation.

Tomas

@ Claude Luçon

TF1 est toujours la chaîne la plus regardée de France et je n'ai pas l'impression de M. Fillon s'y fasse étriller. Si on parle des chaînes d'info, BFM ne fait pas non plus dans l'anti-Fillon systématique, il n'y avait qu'à voir Mme Elkrief faire une leçon de morale au journaliste du Canard enchaîné quelques jours après l'affaire.

Quant aux réseaux sociaux (une catastrophe, soit dit en passant), ils ne font que refléter l'opinion de ceux qui y sévissent. Je ne sais pas trop ce qu'on y raconte puisque je n'y vais pas mais si on s'y livre à du Fillon bashing c'est que M. Fillon n'a pas réussi à les convaincre de sa probité...

Claude Luçon

@ poil à gratter | 18 février 2017 à 03:47
"Espérons que le prochain quinquennat mettra un terme aux subventions versées à tous les journaux de gauche ainsi qu'à l'avantage fiscal des journaleux et mettra fin au monopole de distribution de la CGT."

Ils le savent !
Pourquoi croyez-vous qu'ils démolissent Fillon avec tant d'énergie et d'enthousiasme ?

@ Jean-Yves BOUCHICOT | 17 février 2017 à 20:55

Ce sont les "célébrités" d"aujourd'hui qui ont dévoyé le nom de "saltimbanque" qu'ils utilisent volontiers pour se définir, pas moi.
Les saltimbanques d'antan, les vrais, ne se mêlaient pas de politique, ils ironisaient sur elle avec talent mais ne se prenaient pas pour des conseillers politiques.
Citez-moi l'équivalent d'un ordurier comme Guy Bedos à l'époque de Molière ou de Shakespeare ?
La réponse devrait être facile, considérant votre activité.

"Cela vous classe d'emblée"

On voit que vous avez l'habitude de la classification, un peu de déformation professionnelle peut-être ?
Je me suis classé tout seul depuis longtemps, ne perdez pas votre temps, dans la catégorie "pékin lambda français ordinaire un rien vagabond".
Et vous ?


@ Franck Boizard | 18 février 2017 à 08:21
"Si Fillon était habile, il aurait un boulevard devant lui."

C'est vrai ! Mais c'est un besogneux !
Il est peut-être un peu trop tôt pour contre-attaquer, se laisser crucifier encore un peu n'est peut-être pas une si mauvaise idée.
Je pense que le PNF vient de se trahir et que FF fourbit ses armes, il est avocat aussi.
Ce qui surprend est que ceux qui sont autour de lui ne sont pas des amateurs, il y a quelques vieux renards, et s'ils le suivent c'est qu'ils ont quelque chose en tête. La façon dont ils viennent de remettre les grognards dans le rang n'est peut-être pas tout à fait fortuite.

Fillon a peut-être compris ce que nos coachs de rugby n'ont pas encore compris, la tactique anglaise ! Faire le dos rond, laisser l'ennemi s'épuiser puis, quand il est à bout de souffle, contre-attaquer. Les Anglais nous ont fait le coup dans le dernier Crunch, comme leurs ancêtres nous l'avaient fait à Azincourt et à Waterloo.
Souvenez-vous du "Messieurs les Français, tirez les premiers !"

@ Tomas | 18 février 2017 à 08:58

Oui, je lis tout cela aussi, mais c'est la grande diffusion TV et les réseaux sociaux qui touchent le public à grande échelle et Fillon s'y fait vraiment crucifier.

Exilé

@Michelle D-LEROY
"En France, chaque jour, des victimes largement aussi respectables que Théo souffrent de la délinquance (...)

Rendons à César ce qui est à César et à Philippe Bilger cette citation tirée de son billet

Ce qui n'enlève évidemment bien entendu rien au fond de la question : depuis des années ce sont principalement les Français lambda qui sont les victimes de la délinquance et de la criminalité d'importation, et même d'un racisme violent et physique, sans commune mesure avec le racisme qui serait caché derrière les mots vaseux de fin de banquet ou bien derrière les formules lapidaires reprochés à grands renforts de médiatisation à certains hommes politiques ou journalistes non conformistes.

Garry Gaspary

Le magistrat qui a osé publiquement dire qu'il se place par principe du côté de la police et qui exige maintenant que l'on ait confiance en la justice française... Pour votre bonne intégration à notre société, je tiens à vous informer que la parole - rien qu'elle, hein - lorsqu'elle est pervertie au point d'avoir perdu tout sens logique se nomme, en bon français, délire.

Sur le reste, je vous vois bien à la tête d'une contre-manifestation organisée par la Manif pour tous, face à ces mères qui craignent quotidiennement pour la vie de leurs enfants et qui demandent à ceux qui sont censés les protéger d'arrêter de les violenter.

Avec comme slogan sur vos T-shirts : "Les matraques policières dans l'anus, nous, on aime ça !"

Tomas

@ Claude Luçon

Ce n'est pas aux policiers de faire un état des lieux sur leur institutions eux-mêmes, mais au pouvoir politique d'effectuer celui-ci, autrement c'est plié d'avance, rien ne changera.

Quant aux médias c'est fort simple, vous avez toujours la possibilité de ne pas acheter ceux qui ne vous conviennent pas. Il est faux de dire qu'ils sont à sens unique, Fillon a des défenseurs sur BFM, au Figaro, à Valeurs actuelles, à Causeur, sur RTL, sur TF1 même, souvenons-nous de la mythique interview "sans complaisance" de Gilles Bouleau. Quant aux autres, ils ont raison de l'attaquer au vu de ce qu'il a commis (emploi fictif, mensonges, revirements), j'attends toujours sur le prétendu complot des éléments, et non de simples spéculations gratuites.

Catherine JACOB

Et si on parlait aussi du monde. Hier soir, il a été question à la télévision française du transfert de l’ambassade US à Jérusalem, ce qui faisait déjà l’objet d’un sujet à la télévision japonaise mercredi dernier.

Comme d’habitude, nous nous intéressons d’abord à l’anecdotique à savoir les relations privées de la famille Trump (le gendre en fait) avec le gouvernement israélien, bien évidemment pour critiquer et présumer d’une collusion moralement condamnable mais, que je sache du moins, le tir de missile iranien et ses potentielles conséquences diplomatiques sur la région, Trump ayant même évoqué de possibles conséquences militaires, n’ont fait l’objet d’aucune mention, a fortiori d’aucun commentaire. Je veux bien accorder qu’avec la Corée du Nord, les Japonais sont particulièrement sensibles aux tirs de missiles, mais quand même.

D’où ce qui me préoccupe, c’est la façon dont les violences urbaines pourraient tourner dans notre pays, en cas de détérioration vraiment grave des relations diplomatiques entre toutes les parties prenantes de cette région. Sur combien de Toula la France pourrait-elle compter pour mettre les pendules à l’heure ?

Franck Boizard

@ Claude Luçon | 17 février 2017 à 22:23

Ne critiquez pas trop les journalistes. Par leur bêtise et par leur parti pris, ils sont en train de devenir, si j'en crois mes conversations, le meilleur agent de votre candidat.

Mais ils sont comme les gauchistes de ce blog, à qui j'ai expliqué que leurs arguments anti-Fillon sont si outrés qu'ils donnent envie de voter pour lui : ils ne peuvent pas s'en empêcher.

Si Fillon était habile, il aurait un boulevard devant lui.

calamity jane

@caroff

Personne n'avait moufté jusqu'à présent concernant le "massacre des géniales chansons de Barbara". J'avais noté la fameuse chanson "Drouot" que selon P. Bruel personne ne connaissait. Il ne manque pas d'air ! et ses intonations mièvres ne font rien passer.
Concernant Barbara, la soprano qui avait essayé d'interpréter "Perlimpin" lors de l'hommage rendu aux victimes des attentats était également un foirage mémorable.
Merci pour cette remise en place du talent.

poil à gratter

La cinquième colonne qui besogne ardemment depuis le début de la Ve République recrute toujours autant chez les pseudo-artistes rapaces, ignares ou décadents.

Evidemment le Che bobo Laurent Mouchard (son vrai nom), jacasseur pédant, sentencieux qui cache son nom et ses revenus est à la manoeuvre et s'entoure de gens qui ne représentent pas du tout la France qui travaille et souffre.

Espérons que le prochain quinquennat mettra un terme aux subventions versées à tous les journaux de gauche ainsi qu'à l'avantage fiscal des journaleux et mettra fin au monopole de distribution de la CGT.

Alex paulista

@Ripper | 17 février 2017 à 21:47

Le cas de Marin n'a pas attendu la fachosphère pour être médiatisé.
L'Olympique Lyonnais et ses stars heureusement moins communautaristes que vous se sont mobilisés dès le début pour lui, quand il était encore dans le coma.

N'essayez pas de récupérer Marin pour vos diatribes bamboulesques.
De Marin à Marine il y a un "e" qu'on ne saurait franchir à Lyon, terre de Jean Moulin.

Andre

On finirait par nous faire croire que les problèmes endémiques de sécurité qui sont visibles en France pour n'importe quel observateur objectif sont le fait de la police alors que chacun sait très bien ce qu'il en est.

La police est en proie à une véritable guérilla menée par les minorités bien "visibles", toujours en groupe et solidaires, souvent armées et mobiles, bénéficiant de complicités multiples, guetteurs et familles proches, désoeuvrés divers appartenant aux mêmes ethnies.

Dans ce cadre, qui est quasiment une situation larvée de guerre, la police fait ce qu'elle peut, non soutenue par un pouvoir politique ambigu et lâche, des règles en matière d'utilisation des armes surannées et une justice largement acquise aux élucubrations gauchistes du syndicat du mur des cons.

Le miracle c'est qu'il n'y ait finalement que très peu de dérapages.

Dans beaucoup de pays, en particulier les pays anglo-saxons dont on nous vante le respect des règles de droit, une telle situation de guerre larvée aurait provoqué une riposte beaucoup plus violente de la part des forces de l'ordre et de nombreux morts.

Claude Luçon

Aux USA comme en France, les médias sont déchaînés contre Trump d'un côté et Fillon de l'autre. Il faut lire le dernier texte sur le blog de Fareed Zakaria. S'il l'a lu Fillon doit s'estimer heureux d'être français.
Dans les deux cas, les médias avaient élu leurs candidats, Hillary Clinton là-bas, Alain Juppé chez nous.
Et patatras, dans les deux cas les médias se sont misérablement plantés, montrant une déconnexion totale avec la réalité et exposant leur petit jeu de manipuler et guider l'opinion des benêts que nous sommes.
Ils en sont sortis tout nus, il faut bien qu'ils cachent leurs nudité mais aussi démontrer que les pékins américains et français se sont trompés.

Qu'on les aime ou pas Trump et Fillon les ont ridiculisés, et on ne ridiculise pas les médias impunément.
Il ne faut tout de même pas laisser croire aux pékins lambda US et français qu'ils ont quelque chose à dire dans la gestion du pays, alors il faut enfumer, faire du bruit, secouer les platanes. On n'y verra plus rien, on n'entendra plus rien et rien ne nous tombera sur la tête des platanes à part quelques feuilles.

Au lieu de nous coller sur le petit écran les mêmes individus nous répétant la même chose, un canal de TV aura peut-être un jour l'idée de faire une émission ne serait-ce qu'hebdomadaire en invitant cinq citoyens tirés au hasard, comme les jurés, et les laisser discuter des nouvelles du jour sans pilote.
Faire ce que nous faisons ici entre nous mais au vu de tout le pays.
Ecouter des citoyens et non plus les commentateurs dit politiques, dit professionnels, car depuis quelques jours c'est pitoyable, même chez Calvi et Caroline Roux. On en a honte pour eux.

Il n'y a pas que les policiers qui, comme écrit Tomas, "doivent faire un état des lieux complet de l'institution" la même chose "paraît effectivement nécessaire" aussi dans l'institution des médias.

Ripper

On en fait beaucoup pour Théo…
Pourquoi ne parle-t-on pas de Marin ?

http://www.causeur.fr/theo-police-marin-hollande-lyon-42708.html

Solon

Ne vous y trompez pas. Bruel connaît la banlieue. La banlieue populaire. Il habite Neuilly !

Diogène

Monsieur Bilger,

Depuis quand les gens ont-il besoin de votre autorisation pour se mobiliser pour des causes qu'ils jugent justes ?
C'est leur affaire.

Ils ne se mobilisent pas pour la défense des quelques flics xénophobes et violents qui déshonorent leur corps ? Mais vous le faites très bien. L'équilibre est maintenu.
C'est bien de baratiner sur une liberté d'expression à laquelle vous seriez plus attaché que tout le monde, encore faudrait-il vous résoudre à ne pas vouloir la distribuer vous-même. Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne.
Désolé d'avoir à vous apprendre que "ces malheureux et ces sinistrés des transgressions ordinaires" sont l'affaire des pouvoirs publics.

Je suis très éloigné de penser que ces gens que vous avez pris l'habitude de fustiger avec cette mauvaise foi qui vous est consubstantielle, y seraient moins sensibles que vous. Ils réagissent au caractère insupportable de ces habitudes et méthodes qui blessent notre démocratie. Ce n'est pas votre truc, et alors ?
Dénier le droit à des personnalités de s'élever contre ça, au prétexte qu'il y aurait par ailleurs "des malheureux et des sinistrés des transgressions ordinaires", c'est pontifiant et surtout d'une grande malhonnêteté intellectuelle.

Seule l'élémentaire bienséance m'empêche d'écrire ce que je pense vraiment de cette embardée à propos des insupportables dégradations causées par des voyous, pour de façon subliminale en rendre complices les personnalités que vous dénoncez.

Trekker

@ Robert | 17 février 2017 à 18:11
"Cet homme, photographe, qui a été battu à mort…" 

Cela lors des émeutes de 2005, alors qu’il faisait paisiblement son métier et avait le seul tort de photographier des lampadaires dans une banlieue dite « sensible ». Aucune manifestation pour stigmatiser ce crime lâche, ni de plaque pour honorer sa mémoire, et le silence assourdissant de toutes les célébrités qui s’indignent actuellement dans Libération.

Ah j’oubliais, ce n’était qu’un « souchien » et pas du tout connu pour des faits délictueux, donc a priori méritant le mépris et certainement coupable de provoquer les « djeunes » dans leur banlieue !

Jean-Yves BOUCHICOT

@Claude Luçon

J'admire avec quel naturel vous employez le mot "saltimbanque" comme insulte.
Cela vous classe d'emblée.
Pour qui l'ignore, une seule constitution (jamais appliquée) celle de 1793, (je cite) "Réintégr(ait) dans la Communauté Nationale les prostituées, les invertis et les Saltimbanques."

Etant issu d'une famille qui vit (honorablement) des métiers du spectacle depuis cinq générations, je saurai dire à mes filles de quel genre de crétins il faut se tenir loin.

Ainsi que le disait Roland Barthes dès 1956 dans "Mythologies" : "Le problème avec ces gens-là, c'est qu'ils aient posé d'emblée la culture comme une maladie, ce qui est le symptôme spécifique des fascismes."

jack

Il n'y a pas que les artistes qui font preuve de compassion avec des œillères. C'est Hollande qui a donné l'exemple. Théo souffre, il mérite qu'on s'inquiète pour sa santé et que la lumière soit faite sur les circonstances ayant provoqué ses blessures. Mais il y a aussi les policiers, les pompiers, les médecins, les commerçants, les habitants paisibles qui souffrent des agressions, du sans-gêne, du radicalisme religieux, du deal de drogue. Est-ce normal qu'un policier qui patrouille en quartier soit contraint de regarder en l'air pour éviter un pavé qu'on lui lance depuis un toit d'immeuble ? Est-ce normal que les policiers soient brûlés dans leurs véhicules ? Monsieur Hollande, ça vous viendrait à l'esprit de reconnaître le mérite des policiers ?

Quant à la sensiblerie des artistes séjournant dans les beaux quartiers de Paris, on a envie de leur dire : allez vivre dans les quartiers chauds ou bien fermez-la. Ce n'est certainement pas vous qui allégez les souffrances de Théo ni celles des policiers.

Michelle D-LEROY

Excellent billet, plein de lucidité et de sagesse.

La France est clivée comme jamais je ne l'ai connue. Par leur pétition, les artistes en rajoutent une couche, car dénoncer les violences policières, c'est donner raison aux petits délinquants, en effet de plus en plus jeunes. Un phénomène forcément inquiétant.

Mais lorsque Emmanuel Macron dénonce en Algérie "les crimes contre l'humanité" lors de la colonisation, c'est encore diviser les Français et donner du grain à moudre aux jeunes de cités qui trouveront une raison supplémentaire pour haïr la France et les Français.

Il est déjà trop tard, après tant de laxisme et d'aveuglement politique, trop tard pour rassembler les Français. Alors que les artistes avec leurs leçons de morale et les candidats qui racolent des voix n'en rajoutent plus. Car plus ils parlent, plus ils divisent et nous savons que ces quartiers sont des bombes à retardement.

Ils ne suffira pas en effet de débloquer des fonds pour l'école, la formation, des emplois aidés, le confort des logements tant la fracture est importante. Ces quartiers sont des Etats dans l'Etat. Car on parle des banlieues parisiennes mais en région, dans les quartiers sensibles, c'est la même chose. Cette semaine, dans la nuit de mercredi à jeudi, pour soutenir Théo, dans le quartier de la Source à Orléans, sept voitures ont été incendiées et une dizaine ont été très dégradées.

Ce n'est pas parce que des policiers ont pu, passez-moi l'expression, "péter les plombs", que toute la police doit être mise à l'index pour autant. L'IGPN et la justice sont là pour les juger. Les artistes vivent dans leur monde, hors de la vraie vie.

Mais c'est quand même l'autorité à la tête de l'Etat qui manque pour remettre les idées d'aplomb dans la tête des Français. A la place on entend les "c'est inacceptable", "des sauvageons qui voulaient brûler des flics", etc. non, non, ce n'est pas au niveau du chaos qui se profile. Un Président et les ministres ont ce rôle à tenir, c'est pourtant l'inverse qui se produit au nom du compassionnel.

Quand on voit l'arrivée continue et massive de réfugiés qui arrivent d'Afrique, comment pourrons-nous contenir leur déception, leur défiance puis leur haine quand ils n'auront pas réussi à trouver leur place dans nos sociétés occidentales et qu'ils seront confortés par les mêmes belles âmes humanistes ? Pas de quoi être optimistes.

@Exilé
"En France, chaque jour, des victimes largement aussi respectables que Théo souffrent de la délinquance et, pire, tombent sous les coups de la criminalité et la police s'efforce de les défendre et de de les protéger." (PB)

Vous avez raison, je viens de découvrir le calvaire de Marin. Un exemple entre autres. Sans bruit et sans fureur.

http://www.causeur.fr/theo-police-marin-hollande-lyon-42708.html?utm_source=EnvoiNewsletter&utm_campaign=5222d47ff2-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-5222d47ff2-57323737

agecanonix

Tant que nous aurons des présidents répugnants, la France ne sera plus qu'une poubelle !

Alex paulista

Il est assez triste pour quelqu'un qui se veut le chantre de la liberté d'expression de finir son billet par une volonté de faire taire ceux qui ne pensent pas comme lui.

Et chacun s'engage comme il veut.
Pourquoi demander à ceux-là mêmes de s'engager pour ce qui vous tient à coeur ?
En plus c'est faux, même Renaud a embrassé un flic en chanson.

Réunissez une bande de potes avec Zemmour, Poignant, Vanneste, Myard, Ménard, et faites une tribune dans Valeurs actuelles pour défendre le droit des policiers à une bienveillance absolue et à une absence de remise en cause de leur parole même quand un gars est retrouvé mort ou le rectum déchiré par une matraque télescopique !

Pour le reste, sur le fond, tout est dit par le commentaire de
Marc GHINSBERG | 17 février 2017 à 14:47

Robert

Excellent billet, Monsieur Bilger, que certains vous reprocheront en raison de sa partialité supposée et sa dénonciation des postures de nos "artistes".
Malgré les précautions oratoires, d'ailleurs parfaitement signalées par Marc GHINSBERG, cet article de Libération sonne comme une dénonciation globale de la police.

Je retiendrai ce cours passage de ce billet :
"Ainsi seuls Théo et Adama mériteraient l'engagement : pour un jeune homme vivant et pour un mort.
Et tous les autres partout, tout le temps ? Serait-il honteux de se pencher, en une, sur la banalité infinie des traumatismes, des misères et des souffrances qui n'ont pas eu la chance de permettre d'impliquer la police dans la cause ?"

Comme vous avez raison. Il suffit pour s'en convaincre de tenter de lire dans cette même presse la dénonciation des violences commises par ces bandes de "jeunes des quartiers", notamment à l'égard de ceux qui y résident et ne se plient pas à leur oukases. Cet homme, photographe, qui a été battu à mort, et tant d'autres.
Je me permets de renvoyer à un article qui rapporte des violences commises à Lyon dont la presse bien-pensante n'a guère rendu compte et qui pour une fois ne mettait pas en cause les policiers :
http://www.causeur.fr/theo-police-marin-hollande-lyon-42708.html?utm_source=EnvoiNewsletter&utm_campaign=5222d47ff2-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-5222d47ff2-57538953

Et puis il y a ce rodéo autoroutier rapporté ce matin par les organes de presse audiovisuelle : là non plus, la police n'est pas en cause... Est-ce que nos artistes vont un jour rédiger une tribune pour dénoncer ces faits divers et communs très "marseillais" ? Qui s'en inquiète ?

boureau

C'est agaçant, cher P. Bilger, le talent que vous montrez sur tous les sujets.

Les "stars" (autoproclamées) sont des Narcisse qui se mirent dans les médias complaisants. Le multiculturalisme et "l'autre" venu d'ailleurs sont leurs deniers joujoux à la mode.

Autre chose plus importante :

"Sachant ce que vous savez sur le "Penelopegate", accepteriez-vous si François Fillon était élu Président, le poste de ministre de la Justice ?"

Et n'esquivez pas la question !

Cordialement

PR CALGUÈS

Vous avez du courage de soulever un coin du tapis...
Je partage Monsieur Bilger et je vous admire.

Trekker

Monsieur Philippe Bilger vos propos sont infiniment justes, et conceptualisent fort bien ces événements. Je me permets juste un ajout : au nom de quelle légitimité ces célébrités s’emparent de deux supposées bavures policières ?

bruno

Comment osez-vous qualifier ces signataires de "célébrités", c'est une bandes d'inconnus(es) dont le CV tiendrait facilement au dos d'un timbre-poste !!

Patrice Charoulet

La magistrature, la police et la gendarmerie sont les derniers remparts de notre pays. Sans elles, la France serait à feu et à sang.
S'il existait une association qui a pour but d'honorer et de défendre ces trois ensembles humains, j'y adhèrerais sans délai.
En attendant, j'adhère au blog "Justice au Singulier", qui a, notamment, ces trois buts, sinon pour tous ses commentateurs, du moins pour son fondateur.

Tomas

L'exces engendre l'exces. Cette petition d'artistes sans doute largement indifferents a ce qui se passe au quotidien dans les banlieues, et effectivement assez peu legitimes, ne serait pas sans les abus regulierement commis par les forces de l'ordre. L'actualite recente a suffisamment rappele a quel point elles n'etaient pas exemptes de tout soupcon en la matiere.

Il y a certes eu des progres depuis les annees 90, quand on risquait encore sa vie et son integrite physique en garde a vue, ce qui valut a notre pays d'etre condamne pour torture par la Cour europeenne des droits de l'homme en 1999. Mais la violence gratuite et les comportements inadequats (tutoiement, provocation, controle au facies repetes...) des forces de l'ordre n'en ont pas cesse pour autant, comme le rappelait encore Amnesty International dans un rapport paru en 2009.

Non, ce n'est pas la police qui commet le plus d'atteintes aux droits de l'homme dans notre pays, et encore heureux, ce serait le comble. Mais tant qu'une autorite independante ne pourra pas veiller au respect par celle-ci des regles elementaires du droit, a l'image de ce qui existe en Grande-Bretagne depuis 2004, il y aura des suspicions, le defenseur des droits ne pouvant cantonner son activite au traitement exclusif des nombreuses plaintes visant l'institution policiere, qui reste comme l'administration francaise en general trop opaque sur son fonctionnement et ses pratiques.

La police ne retablira un lien de confiance avec la population qu'en faisant preuve de davantage de transparence sur ses erreurs, qui sont inevitables vu la nature de ses missions et le contexte dans lequel celles-ci sont conduites. Or l'institution parait reticente a faire preuve de transparence et d'ouverture, comme les polemiques ayant accompagne l'obligation de porter un numero matricule sur l'uniforme (chose tout a fait banale dans de nombreux pays, jusqu'en Russie par exemple) l'ont montre. Si la police francaise etait exemplaire, on ne voit pas pourquoi un telle mesure poserait probleme....

Un etat des lieux complet de l'institution parait effectivement necessaire.

Paul Duret

M. Bilger,

J'approuve entièrement votre billet.
Ce qui devrait vous consoler : plus personne ou presque ne lit Libération.
Les seules à encore en parler sont les revues de presse de gauche.

Marc GHINSBERG

Je ne suis pas un lecteur régulier de Libé, mais quand j’ai lu le billet de Philippe Bilger je me suis dit allons voir de quoi il retourne. Je me suis donc fendu de 0,99 € pour télécharger l’édition du 15 février. Y figurent deux tribunes consacrées aux événements dont traite Philippe. Elles sont précédées d’un édito qui prévient le lecteur :
« Les tribunes que nous publions ci-contre ne sont pas une charge contre la France et la police. Il n’y a pas ici de volonté des signataires de s’exclure de la République et du droit, comme le martèleront sans doute les identitaires médiatiques, mais, au contraire, une exigence de République irréprochable. »

Dans la tribune signée notamment par Anne Roumanoff et Patrick Bruel on peut lire :
« Oui, notre police doit être exemplaire ! Elle l’est la plupart du temps, et c’est aussi pour cela que nous condamnons avec force les casseurs et les voyous, mais nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ceux qui, dans la police, salissent toute une profession, attisent la haine et sapent les fondements de notre République. »

On me dira que j’ai soigneusement sélectionné les extraits pour apporter, une fois encore, la contradiction à Philippe Bilger. C’est parfaitement exact. Mais ne peut-on lui faire le même reproche ?
J’invite seulement chacun à aller à la source, à lire les textes incriminés avant de se faire une opinion.

Je suis pas un spécialiste en droit pénal. Concernant l’idée d’abaisser l’âge de la majorité pénale à 16 ans (quid alors de la majorité citoyenne et de l’âge à partir duquel on peut voter), j’entends ce que dit Jean-Jacques Urvoas dont les mérites ont été souvent célébrés ici, à juste titre :

http://lelab.europe1.fr/jean-jacques-urvoas-repond-a-francois-fillon-les-mineurs-de-16-ans-sont-deja-penalement-responsables-2979896

Quant à votre conclusion, cher Philippe, elle ne me paraît guère compatible avec votre réputation de défenseur indéfectible du droit d’expression.

pierre

Hollande ne mérite même plus le respect de se faire appeler président de la République. Durant cinq ans, ce monsieur aura abaissé la France à un niveau qu'elle n'avait jamais atteint au cours de son histoire et son ancien ministre de l'Economie emprunte le même chemin...

Claude Luçon

De fait ceux qui se veulent célébrités aujourd'hui ne sont guère que ce qu'ils ont toujours été : des saltimbanques.
Nous sommes supposés avoir, suivant les situations, la droite ou la gauche la plus bête du monde. Il faut maintenant ajouter les saltimbanques les plus bêtes du monde, encore que ceux d'Hollywood leur fassent une sérieuse concurrence.

Il faudrait demander aux quelques rares journaux sérieux d'afficher chaque jour sur un coin de leur première page le nombre de policiers et de gendarmes tués et blessés le jour d'avant, puis en dessous le total pour l'année.
Et peut-être aussi rajouter sur les canaux TV d'infos une ligne avec les mêmes chiffres en bas de l'écran.
Dans les deux cas, journaux et TV, sous le titre non pas de "mort aux flics" mais de "mort des flics".

Pratiquement, pour violer Théo il a fallu enlever son jean ? Sinon le bâton du policier aurait eu le jean en lieu et place de préservatif, entraînant sa ceinture ce qui expliquerait la déchirure.
Dans ce genre de situation on peut toujours réussir à raconter n'importe quoi, tout en ignorant les déclarations des policiers sur le comportement et les insultes du ci-devant Théo.

Yves

Bien entendu, on n'abordera pas la question de la reconnaissance due par les jeunes gens à l'autorité des représentants de l'État, de la nécessité d'obtempérer, sans entamer une négociation ou une altercation, aux demandes de la force publique, de la défaillance des parents, des pères déserteurs laissant leur progéniture à la charge des mères, d'autant plus impuissantes que les petits garçons ont appris la subordination des femmes.

calamity jane

"Les indignations sélectives sont agaçantes"... Ben voyons !

Et les associations antiracistes convoquées à l'Elysée ?

Dans les quartiers la population française, par naissance ou naturalisation ne serait pas majoritaire ?

Est-ce que les contrôles sélectifs sont agaçants ?

Si, quelqu'un, quelqu'une avait quelque précision... merci par avance.

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