Monsieur le Premier ministre, cher François Fillon, vous seul pouvez faire cesser la curée personnelle et familiale, humaine et politique.
Je déteste, comme vous, que l'investigation légitime en démocratie se soit dégradée en sadisme médiatique.
Je déteste que jour après jour on ait alourdi un seul plateau de la balance, avec une obstination et une malfaisance qui s'éloignaient de plus en plus de l'exigence de vérité pour tomber dans une inquisition partisane et une volonté de destruction politique.
J'ai détesté que le Canard enchaîné ait abandonné sa pratique de pluralisme caustique et diversifié pour s'attacher seulement à vous depuis plusieurs semaines. Dès votre victoire éclatante à la primaire de la droite et du centre.
Je n'ai pas été étonné que Mediapart favorise et amplifie ces charges et même que Le Monde publie, le jour même de votre conférence de presse et d'explication, deux pages suspicieuses et des extraits des auditions de votre épouse et de vous-même, sans que l'autorité judiciaire daigne se pencher sur cette violation grave du secret de l'enquête.
J'ai bien compris votre argumentation principale lors de votre brillante prestation face à des journalistes dont le questionnement pauvre vous a interdit d'en dire plus, d'en révéler davantage. Si je résume votre propos dense : tout a été légal mais j'ai compris tardivement que l'opinion publique ait pu considérer ces mannes versées comme indécentes. Et je vais changer le système.
Pourtant votre déclin a continué ou s'est à peine stabilisé. Trop tard, trop peu ?
Il y a eu votre épouse, vos enfants, votre suppléant, vous-même. La Revue des deux mondes. Une périphérie licite apparemment mais troublante. Il y a votre rôle à Axa et la dénonciation qu'en a faite François Bayrou que certainement aujourd'hui vous ne portez pas en haute estime mais qui pour l'intégrité et la distinction du public et du privé a visé juste, me semble-t-il.
Autour de vous, que vous le vouliez ou non, flotte dorénavant, alors que votre réputation d'honnêteté a été le ressort fondamental de votre succès lors des joutes de la primaire, l'image d'un homme d'argent, par besoin personnel et solidarité familiale. Peut-être aussi à cause de ce sentiment que vous avez éprouvé d'une totale impunité, immunité du monde politique qui aurait eu droit, par nature, à des privilèges et des avantages indus. Ce n'est pas contradictoire avec ce que vous vous êtes efforcé de faire, Premier ministre, pour moraliser la vie publique.
Vous avez sans doute aussi sous-estimé l'aigreur médiatique à votre encontre. Les médias ont malheureusement toujours cette capacité de faire payer tôt ou tard, à celui qui ne les a pas flattés, son attitude critique, sa réserve. Ils ne vous ont pas oublié.
Vous avez également négligé le fait que la justice dispose d'un Parquet national financier qui n'a besoin que d'un article pour diligenter sur-le-champ une enquête qui même menée efficacement va encore durer. Vous faites confiance à la Justice, dites-vous, et j'espère que vous avez raison. Mais il n'est pas absurde d'imaginer que la mission policière terminée, une information soit ouverte et que, même en tenant compte de la décence républicaine, vous puissiez être mis en examen. Et comme vous l'avez promis, vous jetteriez alors l'éponge.
Au fond de vous-même existe probablement la certitude que vous gagnerez malgré tout l'élection présidentielle et que durant cinq ans vous serez en charge de notre destin national et débarrassé des scories et soupçons de la période qui l'a précédée.
Mais, sans douter forcément de votre sincérité, il y a maintenant, à côté de vos lumières politiques, trop d'ombres personnelles. Celles-ci non seulement vont vous rendre de plus en plus difficile une campagne qui structurellement est plombée par la machine de guerre médiatique lancée avec trop de vraisemblance contre vous - ces quelques énergumènes vous insultant à Troyes ! - mais, à supposer le miracle, votre élection au mois de mai, tout ce à quoi vous attachez du prix sera battu en brèche, décrédibilisé, pire, tourné en dérision. Je crains que vous ne puissiez plus être notre président de la République ou que, si vous le deveniez par les effets d'une providence politique, vous ne puissiez plus vous comporter comme celui que vous aviez rêvé d'être.
Autour de vous des soutiens fidèles vont vous persuader que vous devez tenir à tout prix parce que le présent va peu à peu se décanter, se purifier pour laisser votre avenir présidentiel émerger en éclat et majesté. Y croyez-vous vous-même alors que ces calamiteux dix jours sur le plan de votre communication ont été sans doute la conséquence d'un "coup à l'estomac" mais surtout, j'en suis sûr, de votre intuition d'un dérèglement capital sur une voie qui s'annonçait royale ?
Vous n'êtes pas de ceux qui, avec cet orgueil contenu qui a tant plu en certaines circonstances, pouvez vous contenter seulement de participer. La troisième place derrière Emmanuel Macron n'est pas une configuration acceptable pour vous. Vous gagnerez ou vous ferez gagner. L'alternative est simple.
Des politiques, des experts vous accompagnent et modestement je ne vous offre que la voix d'un citoyen qui avait voté pour Alain Juppé mais avait très vite saisi que si ce dernier voulait gagner, il aurait dû y mettre plus du sien. Mais il a été remarquable, vaincu, dans l'attitude qu'il a adoptée à votre égard. Ce n'est pas un médiocre et c'est un homme d'expérience. Malgré les apparences de vos tempéraments qui d'ailleurs ne sont pas si dissemblables et de la tonalité plus tiède ou plus vive de vos projets, aucun gouffre entre vous. C'est le seul plan alternatif plausible : le plan J.
Si vous vous mainteniez sans espoir, il y a des rivaux en embuscade qui feraient plus que grappiller vos déçus !
Vous devinez où je souhaite en venir et sans illusion vous proposer une sortie par la grande porte. Ce n'est pas la même chose d'être poussé hors de son ambition suprême par quelques députés ambitieux, aigris, revanchards ou manipulés ou de l'être par une bienveillance nostalgique de la radicalité intelligente de votre programme mais attristée par l'accumulation des nuages et des obstacles qui ne laissent plus la moindre chance à votre cause.
Soyons sérieux : qui imagine demain Xavier Bertrand, Laurent Wauquiez ou François Baroin président de la République, candidat consensuel d'une droite et d'un centre aujourd'hui dénudés, dépouillés ? Le seul qui soit digne de la présidence à venir est Alain Juppé qui, même battu, doit vite, très vite être adoubé par vous. Vous seul avez la légitimité pour le faire et votre acte de courage et de lucidité accompli, votre camp se réunira derrière lui.
Vous ne laisserez pas gagner le Canard, Mediapart ou le Monde ou la Justice si, selon vous, elle s'égarait. Vous sortirez par la grande porte. Librement. Sans être contraint par rien d'autre que votre résolution. Résistez à la tentation de démontrer non plus seulement votre capacité de résistance et votre souci de sauvegarde de l'honneur conjugal et familial - c'est fait, on vous en donne acte - mais votre aptitude suicidaire à préférer noyer votre chute dans celle de tous. Ce n'est pas vous offenser que de douter que "votre chemin de croix puisse être suivi par votre résurrection" (Le Figaro). Songez à la multitude des citoyens qui vous ont fait confiance.
Monsieur le Premier ministre, vous seul pouvez prévenir un désastre politique.
@ Mary Preud'homme
"...Bon je retourne à ma musique. Ne plus me déranger"...
Dans ce cas, je vous recommande le "Triomphe du Temps et de la Désillusion" de Haendel.
Saint Fillon va t-il s'en remettre à Dieu ?
Réponse à midi.
Rédigé par : Raphael | 01 mars 2017 à 11:35
A 92 ans, Jean d'Ormesson publie une tribune dans "Le Figaro" (25-26/02) intitulée "Le seul candidat solide reste Fillon". Quelle énergie ! Et surtout quelle parfaite lucidité ! J'espère, dans vingt ans, pouvoir montrer de telles qualités.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 février 2017 à 17:29
Cette nuit T. Solère, porte-parole de F. Fillon était l'invité d'O.N.P.C..
ainsi que Ph. Poutou dans le cadre du partage du temps de parole.
F. Fillon qui avait juré sur la dernière marche de son mépris qu'il ne pourrait se rendre dans une émission d'amusement, y envoie son porte-parole ?!
Celui-ci porte donc la parole cad le message. Un disciple en quelque sorte... qui le fait passer en disant que son "maître" fera, mettra en oeuvre, appliquera (barrer la mention inutile) un programme qui a marché ailleurs.
Nous comprenons donc qu'étant en sandwich entre l'Angleterre et l'Allemagne (qu'il ne cite pas), il se mettra au niveau, car même en étant mis en examen (T. Solaire : oups ! l'ignorait), il pense que nous examinerons scrupuleusement la mise en chantier desdits archaïques programmes concrétisés dans les pays précités. Ce qu'il pourrait faire, si...
Mais le "maître", pourra-t-il dire plus tard, qu'il n'aura jamais prononcé ces mots, se défaussant une fois encore sur son porte-parole qui venant du civil deviendrait incompétent car bien réel et non fictif... Ca va en faire des cas de conscience !
Le plus surprenant est que lui échappe même le minimum de savoir-être.
Et en tant que petit seigneur, il ne peut laisser d'abord la parole à moins visible, ici Ph. Poutou (qui met en place les carcasses pour une meilleure sécurité automobile).
Hélas ! agencer ainsi l'ordre de passage en fonction du pourcentage de votants ou encore de celui de l'audimat rend et la télévision publique et la fraternité républicaine dénuées de savoir-être... quand on sait l'importance
qu'attacheront ces parangons de vertu au protocole...
"Servir premier le plus souffrant" n'est pas parvenu jusqu'aux oreilles des parvenus !
Rédigé par : calamity jane | 26 février 2017 à 10:21
@ Patrice Charoulet
Cette tribune de diplomate est absolument affligeante. Ces gens-là ne se souviennent-ils pas que c'est un gouvernement dont François Fillon était à la tête qui a rompu nos relations diplomatiques avec la Syrie ? Ces gens-là ne sont-ils pas capables de produire quelques réflexions sur notre relation avec les Etats-Unis, la Chine ou la Russie (absentes toutes trois du papier), sur notre rôle dans la construction européenne (qui selon eux devrait se résumer à placer des têtes de gondole dans les administrations européennes), sans parler des défis globaux ?
Quant à ces ambassadeurs thématiques dénoncés par des gens qui le sont peut-être d'ailleurs, on apprend par la presse qu'ils étaient six de plus sous M. Sarkozy, quand M. Fillon en était le Premier ministre.
Ces diplomates se plaignent d'être devenus des moulins à parole, ils auraient sans doute été bien inspirés de se taire dans le cas présent !
Rédigé par : Tomas | 24 février 2017 à 23:46
@Régis ANTOINE
Si on est de bonne foi, on doit reconnaître que vous argumentez, c'est indéniable et pas cégétiste. Après on peut ou non être d'accord sur le fond, mais la forme est excellente et pas prétentieuse.
Vous pouvez continuer à jouter avec Catherine JACOB, un blogueur n'attend que cela pour venir tel un chevalier servant.
Visiblement il y a du relâchement de son côté et lui montrer que lui saura la respecter.
Je constate avec stupeur qu'on vous reproche dans votre "antifillonisme" qui pour moi est une forme de cohérence intellectuelle, de croire Penelope sur parole.
Rédigé par : stephane | 24 février 2017 à 18:24
@stephane | 23 février 2017 à 17:26
« ...parfois on croirait que se cache Mélenchon »
Je reconnais à Mélenchon d’indéniables qualités d’expression.
Par contre, je suis révulsé par :
* son attirance pour des Poutine, Castro, Chavez, si peu respectueux des libertés ;
* son programme économique irréaliste ;
* ses positions anti-Europe.
Alors, pour moi, Mélenchon, c’est non !
Pour le reste, merci à vous de reconnaître mon recours à des arguments. Je me tiendrai à cette ligne, me refusant à tomber dans le travers jacobino-preudhommien de l’invective gratuite ou du recours à des informations non sourcées.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 24 février 2017 à 13:10
@Catherine JACOB | 23 février 2017 à 14:42
Tout à fait d'accord avec vous chère Catherine.
Native de la Lorraine (Verdun) et habituée à ne pas perdre mon temps en combats d'arrière-garde qui ne mènent nulle part et gaspillent inutilement une énergie bien utile ailleurs, ce n'est pas moi qui vous contredirai.
Du côté de Metz, j'ai une préférence pour l'opéra de cette ville pleine de charme où je me rends parfois, y ayant gardé quelques attaches familiales et musicales.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 février 2017 à 20:42
@Catherine JACOB 14:42
Comme aurait dit Thierry Roland, ces deux-là, ils ne passeront pas leurs vacances ensemble, tandis que vous et Patou Charoulet, ça a l'air d'être plus cordial.
Rédigé par : stephane | 23 février 2017 à 18:22
@Régis ANTOINE
Vous êtes agréable à lire mais parfois on croirait que se cache Mélenchon. C'est plaisant et vous avez des arguments.
Toutefois vous gagneriez à Charouletiser votre propos pour accrocher ce public féminin exigeant, et on le serait à moins, mais n'en faites pas trop quand même dans la conversion. Le flacon fait beaucoup, même si la fragrance est insipide.
Rédigé par : stephane | 23 février 2017 à 17:26
@Mary Preud'homme | 23 février 2017 à 01:08
Ne lui répondez plus, sinon les commentaires de ce billet finiront pas faire 500 pages. Il appartient manifestement au genre d'individus qui n'a pas de limites. Laissez-lui la satisfaction enfantine du dernier mot.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 février 2017 à 14:42
@Mary Preud'homme | 23 février 2017 à 01:08
« Je m'en tamponne de votre information »
Votre commentaire est révélateur de votre vulgarité et de votre étroitesse d’esprit.
Vous demandez une information ; on vous la fournit et vous refusez grossièrement de l’examiner.
Par ailleurs, vous n’avez pas compris que parler des « élections présidentielles de 2017 » n’était pas une faute d’orthographe, mais une faute de logique. Pascale Bilger corrige peut-être des fautes d’orthographe (en certaines occasions, j’ai vu qu’elle a corrigé des erreurs de balisage html que j’avais faites), mais elle se montre pleinement respectueuse de la liberté d’expression qui est aussi celle de proférer des âneries et dont certains ici en font largement usage.
Je dois toutefois vous prier de m’excuser pour un point : à la suite de la lecture de certains de vos écrits, j’avais dit que vous sembliez vouer une haine poisseuse et indécente aux fonctionnaires. C’est que je n’avais pas compris que, lorsque vous utilisez des expressions du type « fonctionnaires jusqu'au slip » ou « fonctionnnnairrrre », c’est votre manière bien personnelle d’exprimer un infini respect !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 23 février 2017 à 11:01
@Régis ANTOINE | 23 février 2017 à 00:47
Je m'en tamponne de votre information.
Quant aux corrections orthographiques, je vous ai déjà rappelé que seule Pascale Bilger en était chargée.
Bon je retourne à ma musique. Ne plus me déranger.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 février 2017 à 01:08
@Mary Preud'homme | 22 février 2017 à 16:02
Décidément vous faites preuve de bien peu de rigueur.
Ce n’est pas parce qu’une information est sur Internet qu’elle est fiable.
Vous allez chercher vos informations sur le site droit Droit-finances.net (avec un s à finances) dont la véritable URL est http://droit-finances.commentcamarche.net et vous dites que ça vient du site Droit-finance.net (sans s).
http://droit-finances.commentcamarche.net
Le site Comment ça marche est un site commercial, sans aucune fiabilité.
Vous feriez mieux de consulter des sites officiels tels que http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Actualites-des-elections/Election-presidentielle-2017 ou encore https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A10598
Vous y verriez qu’il est question de l’élection présidentielle au singulier, le nom officiel étant en fait « l’élection du président de la République ».
Compte tenu de votre incapacité à vous informer correctement, je comprends mieux pourquoi vous vivez dans la croyance bizarre que François Fillon est honnête et que Penelope Fillon a réellement travaillé comme assistante parlementaire.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 23 février 2017 à 00:47
@ Régis ANTOINE (suite à son poste du 21 à 17:29 où il s'est improvisé correcteur en lieu et place de Pascale. Savoir si c'est à bon escient ?)
"Les dates exactes DES élections présidentielles 2017 ont été fixées lors du Conseil des ministres du 4 mai 2016. Le premier tour est fixé au dimanche 23 avril 2017 tandis que le second tour aura lieu le dimanche 7 mai 2017"
(extrait Droit-finance.net)
Dans le même post il croyait bon de m'informer également à ma grande surprise, que François Fillon en plus d'être un grippe-sous et un rapace était un cossard de première...
Il me soupçonnait par ailleurs, moi fille, femme, mère et sœur de fonctionnaires de haïr les fonctionnaires (soit notamment mes deux enfants gros travailleurs dans leur corps de métier respectif, police et hôpital public).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 février 2017 à 16:02
@Patrice Charoulet | 22 février 2017 à 11:36
"Votre patiente réponse à l'un de vos deux plus acharnés jouteurs contient des observations, aussi judicieuses qu'opportunes"
Ha, ha, ha. Si j’étais le Henri Guaino de notre hôte je m’autoriserais un petit :
« Mais que s’attaquent-ils à Maître Yoda ! »
Vu que je ne suis que moi-même, j'évite de les mettre encore davantage en orbite car on risque de ne plus pouvoir les arrêter.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 février 2017 à 13:34
@Catherine JACOB | 22 février 2017 à 09:34
« il est très prématuré de parler de « détournements de fonds »
Sur le blog de Maître Eolas, il est possible de déposer des commentaires. Donc vous avez tout loisir de lui signaler vous-même les fautes d’orthographe que vous relevez.
Toutefois, même si j’ai des désaccords avec vous sur de nombreux points, je partage avec vous le souci du respect des règles de l’orthographe.
J’ai donc signalé dans un commentaire sur le blog de Maître Eolas les deux fautes que vous avez relevées.
Sur la question du chèque de 400 000€ fait par la fille Bettencourt à l’ex-comptable de sa mère, je ne connais pas tous les tenants et aboutissants, mais j’ai une certitude, c’est qu’il ne s’agit pas d’un détournement de fonds au sens de l’article 432-15 du code pénal puisque Françoise Bettencourt n’est en rien une « une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l'un de ses subordonnés ».
Par ailleurs, vous savez très bien que ce qui est en cause, ce n’est pas la liberté du député de choisir lui-même ses collaborateurs, mais de savoir si un travail effectif a été fourni en contrepartie des rémunérations très élevées servie à Penelope Fillon par son mari et par Joulaud.
Il serait à ce stade tout à fait contraire à la présomption d’innocence d’affirmer avec certitude que François Fillon s’est rendu coupable de détournement de fonds publics (et d’ailleurs, dans mes divers écrits, vous ne relèverez aucun propos de ce type). Pour autant, il n’est pas prématuré de parler de « détournement de fonds » puisque l'enquête du PNF a été ouverte pour « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits ».
Entre le refus de François Fillon de présenter à ses concitoyens la moindre preuve d’un travail effectif et les déclarations de 2007 de Penelope Fillon « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre », il y a largement matière à s’interroger sur la réalité de ce travail d’assistante parlementaire.
@Mary Preud'homme | 20 février 2017 à 19:27
« …quelqu'un devait bien faire le travail si ce n'était pas Penny… »
Le Canard d’aujourd’hui apporte des réponses à la question légitime que vous vous posez. Comme je ne suis pas persuadé que Le Canard fasse partie de vos lectures habituelles, j’ai reproduit ci-dessous l’article concerné.
Le Canard a retrouvé les vrais assistants du député Fillon...
... et leurs compléments de salaire tombés du ciel.
MAIS qui bossait - vraiment - comme attaché parlementaire de François Fillon pendant que Penelope empochait ses modestes émoluments ? « Le Canard » a reconstitué la chronologie de ces riches années, et a retrouvé les noms de tous les assistants qui se sont succédé au turbin. Dociles, ces petites mains se partageaient, en guise de salaire, les queues de cerise laissées par madame...
* 1999 : Penny touche déjà 3500 euros brut par mois. Avec le reste de l'enveloppe, François Fillon rémunère d'abord sa plume, Igor Mitrofanoff, à hauteur de 2000 euros brut mensuels en moyenne. L'employé d'élite jugeant la paie un peu faible, un complément lui est versé par la région Pays de la Loire, présidée alors par un certain... Fillon François. Une autre assistante parlementaire, Nathalie Blin - payée en moyenne 600 euros brut mensuels -, arrondit ses fins de mois grâce au même système. Aujourd'hui reconvertie au conseil départemental (LR) de la Sarthe, l'ancienne collaboratrice gémit auprès du « Canard » : « Ah non, je ne réponds pas, j'en ai marre ! » Elle a des queues de cerise en travers de la gorge ?
* 2002 : Fifi devient ministre du Travail. Son suppléant, Marc Joulaud, prend le relais et embauche l'indispensable Penny. Surprise : dans la liste officielle des assistants publiée par le « Trombinoscope », Igor Mitrofanoff est le seul à figurer. Mais il n'est pas payé par Joulaud ! C'est le budget du ministre Fillon qui régale, à hauteur de 8000 euros brut par mois... Ce détail n'a pas échappé aux enquêteurs qui ont auditionné Mitrofanoff pour lui demander quelques explications sur ce troublant mélange des genres.
* 2003 : Une nouvelle petite abeille fait son apparition. Elisabeth Cosson-Dosso remplace Nathalie Blin. Avec le même traitement de faveur : employée à mi-temps, elle empoche, royalement, environ 1000 euros brut par mois jusqu'en 2007. Aujourd'hui salariée à mi-temps par la fédération LR de... la Sarthe, elle n'est pas bavarde pour un sou : « J'ai réservé ce que j'avais à dire à la police. »
* 2005 : C'est l'opulence. En trois ans, l'enveloppe accordée aux députés pour payer leurs collaborateurs a bondi de 2000 euros ! Une recrue de plus, Jeanne Robinson-Behre, est embauchée... et reçoit, comme il se doit, un traitement de manante : 600 euros brut par mois ! L'année suivante, elle est remplacée par une autre vaillante petite fourmi, Gabrielle S., soignée à 10 euros brut de l'heure. Le smic, c'est chic ! Pendant ce temps-là, Penny est encore augmentée, à 7900 euros brut par mois. Que de talents !
* 2012 : Fini, Matignon. Fillon devient député de Paris. Les « crédits collaborateurs » sont partagés entre Penny et la nouvelle assistante, Anne Faguer. Promotion stupéfiante : Fifi lui verse quasiment le même salaire qu'à madame, soit 4500 euros brut. François serait-il devenu socialiste ?
Rédigé par : Régis ANTOINE | 22 février 2017 à 13:30
Effectivement l'orthographe est importante.
J'ai parfois quelques erreurs de frappe.
Pascale Bilger doit parfois bien s'amuser derrière ses écrans.
Imaginer les petites lunettes, le noeud papillon et les mocassins à pompons doit être un régal selon la prose découverte.
Rédigé par : stephane | 22 février 2017 à 13:07
@ Patrice Charoulet
Je vous rassure sur mon niveau en orthographe, quand j'ai la possibilite de mettre des accents et que j'ai le courage de me relire pour eliminer les scories resultant de mes fautes de frappe, j'ecris aussi bien que vous ou peu s'en faut.
Que le niveau baisse est un fait, je mettrais ca sur le compte de la baisse de la pratique de la lecture et d'un enseignement un peu trop laxiste en ce domaine, vous avez raison. Mais j'ai echappe et a l'un et a l'autre de ces deux maux !
Rédigé par : Tomas | 22 février 2017 à 12:48
@Catherine JACOB
Votre patiente réponse à l'un de vos deux plus acharnés jouteurs contient des observations, aussi judicieuses qu'opportunes, sur deux fautes d'orthographe commises par Me Eolas. Cela me ravit.
Passionné par l'orthographe, j'ai passé une partie de ma vie à me lamenter sur l'effondrement du niveau, dans ce domaine... important.
Quand je corrigeais le bac, les consignes étaient les suivantes : "Ne retirez pas plus de deux points sur vingt pour l'orthographe". Je n'ai jamais déféré à cette consigne aberrante.
Un de mes amis, maître-assistant en histoire, m'a dit un jour : "Mes collègues ne sanctionnent plus l'orthographe, au prétexte que cela aurait dû être fait avant la fac."
La modératrice-correctrice de notre blog (une des seules en France à le faire aussi bien) a l'immense gentillesse de corriger les fautes de tous les commentateurs. Certains ont bien de la chance d'être embellis de la sorte. S'il fallait voir la prose réelle de certains moulins à paroles d'ici, ils n'oseraient plus la ramener et devraient fuir sous les huées et les quolibets.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 22 février 2017 à 11:36
@ Régis ANTOINE | 22 février 2017 à 00:24
Que dit donc Me Eolas dans le texte vers lequel renvoie votre lien hypertexte ? J’en retiens en particulier ceci :
1- « Ce qui en soit est critiquable mais, en l’état des textes, légal. Là où le bat blesse, c’est qu’il semble n’y avoir eu aucune contrepartie réelle à un salaire largement au-dessus des montants habituels »
Peut-être faudrait-il attirer l’attention de Me Eolas sur le fait que dans « en soi », le « soi » ne prend pas de « t » à la fin. En revanche « bât » prend un accent circonflexe.
Enfin, un salaire au-dessus des montants habituels versés aux assistants parlementaires, ne saurait concerner que la période Joulaud.
Or, dites-moi si je me trompe, mais en France nous sommes en responsabilité personnelle. Et tant que la participation personnelle de FF à la décision d’attribuer à PF tel montant de salaire en tant qu’assistante parlementaire de son suppléant, n’est pas établie, - Cf. Cour de cassation, chambre criminelle, N° de pourvoi: 05-80163 -, c’est semble-t-il l’article du Code Pénal n° 121-1. Soit (avec un ‘t’) - Nul n'est responsable pénalement que de son propre fait qui s’applique.
S’agissant de fonds privés, je constate que personne n’a jamais qualifié de détournement de fonds, le chèque de 400 000€ fait par la fille Bettencourt à l’ex-comptable de sa mère. Dans la mesure où les fonds laissé à la disposition du député afin qu’il salarie qui lui convient librement pour telle tâche qu’il détermine librement, ne sont pas utilisés pour s’acheter une Rolex ou un caillou à sa copine, où est le détournement ? Dans la mesure où il n’y a pas de délit sans texte, où est le texte qui s’immisce dans la liberté du député relativement au choix de ses collaborateurs parlementaires, à la nature des tâches qu’il décide de leur confier et au montant de leurs rémunérations dès lors que le total n’excède pas le plafond de l’enveloppe ? Dès lors que sans texte à l’appui, le parquet s’immiscerait dans cette liberté, il y aurait en effet un sérieux problème.
Bref, on apprend également que
2- « À ce jour, aucune poursuite n’est engagée. Le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire qui vise à déterminer ce qui s’est passé, mettre les preuves des faits à l’abri de toute broyeuse facétieuse, afin que, dûment éclairé, il pût décider d’engager ou non, des poursuites. Engager des poursuites signifie que le parquet prend la décision irrévocable de confier le dossier à un juge.
Comment peut-on savoir si des faits sont ou non des détournements de fonds, et particulièrement complexes (et à partir de quel stade de complexité est-ce particulièrement complexe ?) avant d’avoir enquêté sur eux ? Si l’enquête révélait des faits délictueux mais d’une simplicité enfantine, le parquet national financier pourrait se livrer au sport favori des parquetiers : refiler le dossier à des collègues territorialement compétents, discipline très pratiquée et qui porte le nom de shootage de dossier. L’enquête qu’il aura menée n’en sera pas affectée dans sa validité et pourra être utilisée telle quelle par le procureur local naturellement compétent. »
J’en déduis que pour l’instant, il est très prématuré de parler de « détournements de fonds » qu’on les considère comme publics ou comme privés, vu que l’enquête se poursuit et que tout média qui continue sur ce point pourrait sans doute être suspecté à juste titre d’organiser une cabale.
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 février 2017 à 09:34
À tous ceux qui prétendent que l’enquête du parquet national financier porte atteinte à la séparation des pouvoirs, je recommande cet excellent article de Maître Eolas :
http://www.maitre-eolas.fr/post/2017/02/19/Pour-en-finir-avec-la-s%C3%A9paration-des-pouvoirs
Rédigé par : Régis ANTOINE | 22 février 2017 à 00:24
@Mary Preud'homme | 21 février 2017 à 15:23
« au cas où le résultat des élections présidentielles… »
Je vous signale que l’on n’élit qu’un seul président de la République à la fois.
Il s’agit donc de l’élection présidentielle au singulier.
@Mary Preud'homme | 20 février 2017 à 19:27
« …quelqu'un devait bien faire le travail si ce n'était pas Penny… »
Tout d’abord, il faut rappeler que François Fillon, s’il a longtemps été député ou sénateur, ne s’est jamais distingué par la qualité et le volume de son travail parlementaire. Ça diminue donc le besoin d’être assisté.
Ensuite, lorsque Penelope était son assistante parlementaire, la rapacité de François Fillon était limitée par le règlement de l’Assemblée interdisant d’utiliser plus de la moitié de l’enveloppe collaborateur pour rémunérer un membre de la famille. Ça laissait une moitié pour rémunérer une ou des personnes travaillant véritablement.
Mais votre question « qui faisait le travail ? » prend tout son sens pour la période Joulaud (2002-2007). Comme vous avez un rapport quelque peu distancié avec la réalité, je vous rappelle quelques faits :
* avec Joulaud employeur, la limite des 50% de l’enveloppe ne s’appliquait plus. Joulaud étant un obligé de Fillon, la rapacité de ce dernier a pu s’exprimer pleinement. Selon Le Canard, la rémunération brute de Penelope a été de 6900€ puis en 2006 de 7900€ et de janvier à août 2007 de 10167€ (chiffres cohérents avec les salaires nets indiqués sur fillon2017.fr pour l'ensemble de la période).
* Penelope n’était pas mentionnée dans le trombinoscope de l’Assemblée, mais elle consommait la quasi-totalité de l’enveloppe ; il ne restait donc pas grand-chose pour rémunérer de vrais assistants parlementaires. Il s’agissait d’Igor Mitrofanoff et de Jeanne Robinson-Behre qui eux apparaissaient dans le trombinoscope. Robinson-Behre qui faisait la navette pour Joulaud entre la Sarthe et Paris disposait d’un second emploi auprès d’un sénateur UMP. C’est elle qui a déclaré n’avoir aucun souvenir de Penelope « Je n'ai jamais travaillé avec elle, je n'ai pas d'info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre. »
* Mitrofanoff disposait d'un salaire ailleurs. Pendant cette période, il officiait aussi comme conseiller technique... au sein du cabinet du ministre François Fillon.
Tout ça a quand même de sacrés relents de grosse combine. Quiconque ne les perçoit pas est sans doute atteint d’anosmie.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 21 février 2017 à 17:29
@Mary Preud'homme | 21 février 2017 à 00:41
"Et si vous n'aimez pas la France, personne ne vous retient."
Il faut soit être fascisant soit n'avoir absolument aucune culture politique pour clore un commentaire de la sorte.
https://pt.wikipedia.org/wiki/Publicidade_do_regime_militar_de_1964
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20060423.OBS4973/villiers-accuse-sarkozy-d-avoir-copie-le-slogan-du-mpf.html
Rédigé par : Alex paulista | 21 février 2017 à 17:19
@ stephane 16h07
Watashi wa anata no messēji o rikai shite imasen
Rédigé par : vamonos | 21 février 2017 à 17:03
Je ne suis pas sûr que sur ce blog il n'y ait pas des intentions cachées.
Comment dit-on "je rame" en japonais ?
Rédigé par : stephane | 21 février 2017 à 16:07
@ Mary Preud'homme
Ce ne sont ni des menaces (comment un quidam tel que moi pourrait-il menacer qui que ce soit, d'ailleurs ?), ni du chantage (loin de moi, contrairement a vous, l'idee de convertir qui que ce soit a mes choix electoraux qui ne sont d'ailleurs pas encore arretes), mais un pronostic en forme de promesse si jamais M. Fillon etait elu. Je ne sais pas ou vous avez entendu parler d'emeute, entre la greve, la greve perlee, la manifestaton pacifique, les moyens d'action seront suffisants pour faire flechir le creuseur de sillons de Sable-sur-Sarthe.
Ceux qui comptent sur lui pour faire des reformes vont surtout se retrouver dans les bouchons. Remarquez, ca sera bon pour la croissance de l'industrie automobile !
Ne vous enervez pas, c'est mauvais pour la sante, voyez la tete de ce pauvre M. Fillon et de son epouse depuis le debut de cette malheureuse affaire !
Rédigé par : Tomas | 21 février 2017 à 16:02
Vos stimulantes réflexions sur FF me donnent l'occasion de signaler à tous une importante tribune du club Vauban dans Le Figaro (21/02). Loin des débats subalternes et microscopiques dont nous sommes gratifiés depuis trois semaines, des diplomates prestigieux prennent un peu de hauteur, avant la présidentielle, et songeant à l'expérience et aux grandes qualités qu'il faudra au futur chef de
l'Etat, après avoir brossé son portrait, terminent par cette évidente conclusion : "Et cet homme, c'est François Fillon." Je n'en disconviens pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 février 2017 à 15:44
@Patrice Charoulet
Il va falloir sortir l'artillerie lourde.
Catherine JACOB a raison de sortir avec son fils (beau papa), il y a de bons salons de thé à Metz.
Si vous venez apprendre le japonais, vous le constaterez.
sayonara senior Patrice.
Rédigé par : stephane | 21 février 2017 à 15:34
@Tomas | 21 février 2017 à 10:57
Parce qu'après vos stupides menaces et votre chantage ridicule vous vous attendiez à des compliments peut-être ?
Je confirme qu'un quidam se proposant de nous pourrir la vie et de fomenter des émeutes au cas où le résultat des élections présidentielles ne lui conviendrait pas n'est pas le bienvenu en France. Inutile donc de venir pleurnicher après-coup.
Rédigé par : Mary Preud'homme (coup franc et revers) | 21 février 2017 à 15:23
@Tomas
Sur cet espace, la parité est enfin respectée niveau "hargne" avec la présence de Patrice Charoulet. OUF !
Rédigé par : calamity jane | 21 février 2017 à 14:59
@ Patrice Charoulet | 21 février 2017 à 07:15
« Il va falloir que vous commenciez à saisir qu'il y a des gens avec qui il vaut mieux ne pas se commettre, ici comme ailleurs. »
Les Japonais m’ont déjà avertie que, par ex. il n’y a pas que de gentils Japonais…
« C’est un peu comme dans une boîte de nuit : ne jamais se mêler à une rixe entre voyous avinés. »
Quand je sors avec mon fils qui s’il dispose d’une très bonne cave, ne boit lui-même que très peu, ce n’est pas pour aller en boîte mais boire un bon chocolat mit Sahne… Mais merci.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 février 2017 à 13:56
Au risque de décevoir certains commentateurs, je commence à considérer qu'effectivement au Royaume-Uni, le sens d'assistant parlementaire n'est pas le même qu'en France.
En France, faire des photocopies au bureau est déjà un métier, au Royaume-Uni, cela fait partie d'un métier.
Donc l'assistant parlementaire en France n'est qu'une infime composante d'assistant parlementaire en Angleterre.
Il en va de même pour les notaires, les conseillers financiers.
Une librairy en Angleterre est une bibliothèque en France, et non une librairie. Un camel est un dromadaire et non un chameau.
A l'inverse, conférencier est un métier au Royaume-Uni, n'est-ce pas Tony Blair, alors qu'en France, c'est une activité annexe : un médecin donne une conférence, par exemple.
Elémentaire mon cher Watson.
Il n'empêche, Fillon aime l'argent ; mais qui ne l'aime pas ?
Je rajoute qu'en Angleterre, ce n'est pas le même Parlement qu'en France et le Premier ministre n'est pas un simple député.
Mais le programme de Fillon dans tout cela ?
Et Macron, il a fait quoi de tout son pognon ?
Et le coiffeur de Hollande, vous ne pensez pas que pour quelqu'un qui peut trancher la gorge du président français d'un coup de rasoir, c'est peu payé ce qu'il touche ?
Rédigé par : stephane | 21 février 2017 à 12:40
@Catherine JACOB
Armez-vous de cet excellent texte de La Bruyère, ch.5. De la société et de la conversation, 28.
"Il y a des gens d'une certaine étoffe ou d'un certain caractère avec qui il ne faut jamais se commettre, de qui l'on ne doit se plaindre que le moins qu'il est possible, contre qui il n'est même pas permis d'avoir raison."
Des noms vous viendront certainement à l'esprit.
Mes respectueux hommages.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 février 2017 à 12:40
@ Mary Preud'homme
Em matiere de hargne je ne vous arrive pas a la cheville, quand on en arrive a dire a quelqu'un "si vous n'aimez pas la France, je ne vous retiens pas" et a utiliser les attaques personnelles en guise d'argument, on se decredibilise plus qu'autre chose.
Fillon fait du Trump et ses electeurs se mettent au niveau, pas de doute !
Rédigé par : Tomas | 21 février 2017 à 10:57
@Catherine JACOB
J'ai lu tous vos textes, ici. Vos qualités sont immenses. Vous êtes sérieuse, appliquée, honnête, scrupuleuse, patiente, informée, cultivée, ouverte. Je souffre pour vous.
Il va falloir que vous commenciez à saisir qu'il y a des gens avec qui il vaut mieux ne pas se commettre, ici comme ailleurs.
Je suis septuagénaire, mais c'est un peu comme dans une boîte de nuit : ne jamais se mêler à une rixe entre voyous avinés.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 février 2017 à 07:15
@Mary Preud'homme
Je sais bien, mais j'ai confiance dans les Fillon et n'ai aucune raison de mettre en cause la parole de Penelope qui me semble-t-il est la mieux placée pour savoir ce qu'elle faisait, en l'occurrence rien selon ses dires.
Je n'ai aucune possiblilté de remettre en cause son propos.
Comme un enfant dirait "je n'ai pas fait mes devoirs".
Par contre comment croire François qui lui, a prouvé sa capacité à mentir puisque même mis en examen, il sera candidat. En quinze jours il a dit tout et son contraire.
Et il fera tout et son contraire s'il est élu en disant que c'est de la faute des journalistes, des juges (sauf qu'il sera à l'abri) et des députés.
François Fillon lui était à Paris quand elle travaillait, comme moi j'étais chez moi. Je n'ai pas d'autre possibilité que de croire Penelope.
Toutefois, je ne crois pas qu'elle ne faisait rien et qu'elle n'a pas joué un rôle. La preuve, Fillon est le seul à avoir gardé sa femme et son poste de député malgré les alternances.
Je ne pense pas que Penelope ait mal compris les questions si elles étaient posées en anglais.
Observez dejà le nombre de futurs députés de droite se plaçant pour devenir ministre d'une cohabitation tant Macron s'il passe n'aura pas de majorité.
Avec les triangulaires, Marine Le Pen, c'est moins sûr.
Rédigé par : stephane | 21 février 2017 à 07:11
@Tomas | 20 février 2017 à 23:24 (1er paragraphe)
Qwerty ou Azerty, that is the question !
Savez-vous que c'est une faute grave de faire son courrier ou ses mails personnels etc. durant les heures de travail ? Alors vos leçons de morale...
Quant à pourrir la vie de Fillon s'il est élu président, il me semble que vous avez déjà bien commencé en l'accusant et le diffamant odieusement sans procès ; ce que vous nous dites de la suite n'est guère à votre honneur et montre un individu bien mesquin, hargneux, revanchard, sectaire, buté et incapable de respecter la volonté du peuple qui sortira des urnes.
Et si vous n'aimez pas la France, personne ne vous retient.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 février 2017 à 00:41
@Mary Preud'homme | 20 février 2017 à 19:27
@Catherine JACOB | 20 février 2017 à 18:37
@Catherine JACOB | 20 février 2017 à 20:19
Une part substantielle de ceux qui sont restés fillonistes sont sur une ligne consistant à dire en substance « oui, Fillon a sans doute truandé, mais il n’est pas le seul et son programme nous plaît, alors votons pour lui ». C’est cynique, mais ça a sa cohérence et ça ne constitue pas une insulte à l’intelligence.
Vous mesdames, vous vous rangez dans une deuxième catégorie : celle des personnes qui, dans un rapport quasi-trumpien à la vérité, nient les évidences et tordent les faits pour en donner une présentation permettant de croire encore à la probité de François Fillon.
La vidéo n’est plus en ligne sur le site http://www.francetvinfo.fr je ne peux donc pas vous inviter à la revoir dans son intégralité. Mais toutes les personnes sensées et de bonne foi qui l’ont vue et écoutée ne peuvent imaginer que Penelope Fillon mentait grossièrement lorsqu’elle disait « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n'avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail ».
Penelope Fillon dit aussi « Mais…je me suis tout à coup rendu compte que mes enfants ne me voient que comme leur mère. Alors, je leur explique : vous savez j’ai un diplôme de français, j’ai fait du droit, j’ai eu le concours d’avocat. Je ne suis pas si stupide. Je me suis dit que ça me remettrait au travail, que ça me stimulerait mentalement. »
Elle tient ces propos en mai 2007, à un moment où elle est rémunérée comme assistante parlementaire à temps plein de Marc Joulaud depuis cinq ans, après avoir été rémunérée précédemment pendant plus dix ans comme assistante parlementaire de son mari. Je sais bien que les enfants sont des ingrats, mais comment auraient-ils pu faire (sauf en bas âge) pour ne pas s’apercevoir pendant quinze ans que leur mère travaillait ? Notamment au profit de leur père ?
Concernant la période où Penelope Fillon était salariée par Joulaud, avec un niveau extrêmement élevé de rémunération, Mary Preud'homme vous semblez zapper totalement le fait que Penelope Fillon résidait à Paris, ce qui rend quand même malaisé l’exercice d’une fonction d’assistante parlementaire en circonscription.
Par ailleurs, si Penelope Fillon a réellement travaillé pendant quinze ans, il est inconcevable qu’il n’existe pas de preuves ou de témoins de cette activité.
Faisons l’hypothèse que ces preuves et ces témoins existent. Le fait que François Fillon ne les présente pas à ses concitoyens qui s’interrogent serait quand même la preuve d’une maladresse insigne peu compatible avec l’exercice de responsabilités élevées. En effet, en présentant ces preuves dans les deux jours suivant les révélations du Canard, les soupçons d’emploi fictif auraient instantanément été dissipés.
Ce que vous appelez accusations vengeresses n’est en fait que le rappel de quelques constats :
* François Fillon s’est gavé en surpayant de manière indécente les membres de sa famille. À part le fils Fillon, y a-t-il des étudiants en droit décrochant un job à 4846€ par mois ?
* aucune preuve n’a été fournie au public de l’existence d’un travail réel en contrepartie de ces salaires
* Penelope Fillon elle-même dit en 2007 qu’elle n’a jamais été assistante parlementaire.
Vous n’aurez trouvé aucun écrit de ma part où j’affirmerais qu’il y aurait à coup sûr travail fictif. Tant que l’enquête et, le cas échéant, le procès ne sont pas arrivés à leur terme on ne sait pas dans quel cas on se situe :
* dans le meilleur des cas, il y a eu abus (non illégal) à hauteur de 600k€ à 750k€.
* dans le pire des cas, il y a eu détournement de fonds publics de 1,5M€.
Je vais enlever à Mary Preud'homme deux raisons de me vouer aux gémonies (mais compte tenu de sa tournure d’esprit, je sais que je ne suis pas pour autant tiré d’affaire) :
1- je ne poste pas depuis mon lieu de travail étant donné que depuis six ans je suis à la retraite avec 42 annuités au compteur avec des semaines de travail dépassant souvent les cinquante heures
2- je n’étais pas fonctionnaire (catégorie de personnes à laquelle Mary Preud'homme semble vouer une haine poisseuse et indécente), mais j’ai côtoyé professionnellement nombre de fonctionnaires qui n’étaient pas avares de leur temps. Je vous rappelle d’ailleurs que l’hôte de ce blog est un ancien fonctionnaire !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 21 février 2017 à 00:10
@ stephane
On vous a déjà expliqué cent fois, revoyez donc l'interview en anglais.
Qu'elle dise n'avoir jamais été assistante parlementaire se comprend à condition de faire un petit effort intellectuel et saisir la nuance entre attaché, assistant et collaborateur. Par assistante parlementaire, elle voulait manifestement indiquer qu'elle n'avait jamais travaillé directement au Parlement (voir parlementaire), Fillon ayant à l'époque un collaborateur attaché exclusivement à l'AN et d'autres en circonscription.
Et une fois encore puisque selon vous et vos petits camarades PF était payée à ne rien faire, dites-nous donc qui faisait le travail en circonscription de Fillon puis de son suppléant, sans doute un esclave travaillant jour et nuit pour des clopinettes avec le peu qui restait de l'enveloppe une fois réglés les salaires de leurs assistants respectifs de l'Assemblée et celui de Penelope ?
Allez chiche répondez bon sang ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 février 2017 à 23:56
@ Mary Preud'homme
Non, je ne décompte pas le temps de travail à mon employeur, mon travail est toujours fait et il n'a pas à se plaindre de moi, à chacun ses stratégies individuelles pour résister à l'exploitation du grand capital !
Ensuite vous dites ce que vous voulez bien sûr. Moi j'ai entendu Mme Portelli nous dire que Mme Fillon était dans la Sarthe de 2002 à 2007 alors qu'elle a dit habiter à Paris à l'époque. Sur ce Catherine Jacob, très au courant des habitudes de la famille Fillon, m'a expliqué qu'en fait elle ne passait que quatre jours à Paris, et trois dans la Sarthe. Elle n'avait pas besoin de badge pour aller à l'Assemblée nationale ?
Il en a de la chance le petit Fillon junior avec sa semaine de quatre jours, et son père qui veut nous faire travailler plus, quelle honte !
Enfin j'ai vu le courageux Marc Joulaud tourner talon dès qu'il a vu la caméra de France 2 et remonter tel un voleur dans son bureau, et l'assistante de M. Fillon devenue maire adjointe d'Angoulême faire une véritable crise d'hystérie à la vue des caméras.
J'ai entendu l'avocat de Mme Fillon, Me Lévy, expliquer que la permanence était au château, et me suis imaginé les manants allant quémander les faveurs de leur maître.
Tout cela est grotesque mais vous êtes pire à vouloir à toute force prouver la vérité sur la foi de votre expérience professionnelle qui n'a rien à voir avec cela.
Enfin soyez sûre d'une chose, si Fillon est élu on lui en fera voir de toutes les couleurs, mes semblables et moi, soyez sûrs que ce n'est pas avec nous que le pays se réformera, par définition tout ce que ce margoulin de bas étage proposera sera rejeté. Fillon, rends le pognon, triste maquignon !!
Rédigé par : Tomas | 20 février 2017 à 23:24
Faisons court et mettons d'accord l'aile filloniste et le reste des intervenants.
Penelope Fillon n'a jamais été l'assistante de son mari ou quelque chose s'en approchant, comme Cahuzac n'a et n'a jamais eu de compte en Suisse.
De toutes façons Penelope dit quelque chose, François dit l'inverse, ou inversement. Bref un des deux ment. Les salaires eux ne sont pas fictifs, à moins que Penelope dise qu'elle n'en a jamais vu la couleur.
Le prochain best-seller, "Merci pour ce virement".
Rédigé par : stephane | 20 février 2017 à 22:46
@ Régis ANTOINE | 20 février 2017 à 17:14
- complément -
La citation est incrustée qui plus est sur le profil de Penelope. Or sur la plupart des séquences de profil, il n'y a pas de son.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 février 2017 à 20:19
Selon maître Cornut-Gentille, « en mai 2007, quelques jours après la nomination de François Fillon à Matignon, madame Fillon tenait à faire comprendre à un journaliste britannique qu'elle n'avait pas la même conception de son rôle que l'épouse du Premier ministre britannique de l'époque », plus exposée médiatiquement. Cette explication de la conception de son rôle de femme de chef de gouvernement « peut se lire dans l'interview publiée par le Sunday Telegraph daté du 30 mai 2007 », ajoute-t-il. « Elle revendiquait sa discrétion et son souci constant de ne pas apparaître comme exerçant un rôle politique public ».
Chacun peut comprendre cela, sauf bien sûr des Fouquier-Tinville et autres père Duchêne réincarnés, aveuglés par leur sectarisme et leur haine compulsive de la droite et prêts à mettre tout en œuvre (y compris les pires magouilles et calomnies) pour éliminer un candidat gênant dont la victoire à la présidentielle semblait jusqu'alors assurée.
Et les Régis Antoine, Tomas et consorts de nous ressasser toujours les mêmes accusations vengeresses sans aller plus loin que le bout de leur nez dans l'analyse des faits et consentir à voir ce que le simple bon sens devrait leur avoir démontré au premier coup d'oeil (à condition de retirer leurs oeillères) :
. Primo, qu'en l'absence de Fillon quelqu'un devait bien faire le travail si ce n'était pas Penny qui se chargeait de toutes ces tâches répétitives et souvent ingrates que le député plus souvent à Paris que dans sa circonscription délègue à une ou plusieurs personnes compétentes et de confiance. Certes pas une secrétaire toute seule eu égard à la masse de travail.
QUI faisait le travail puisque selon vous (citoyens accusateurs Antoine et Tomas) Penny était payée à ne rien faire, posez-vous cette question une fois pour toutes et tentez d'y trouver une réponse plutôt que continuer à polluer ce blog avec vos radotages et vos accusations sans fondement !
. Secundo, que (vu sa modestie et son attachement à rester dans l'ombre) Penelope pouvait très bien considérer les taches subalternes qu'elle remplissait, sans doute à plein temps (week-end compris), comme un travail de simple collaboratrice, autrement dit d'employée (sachant en outre que la traduction exacte de collaborateur en anglais est «employee». Et François Fillon vu le travail et les contraintes horaires qu'il imposait à sa femme, que son salaire de collaboratrice hyper compétente, dévouée et loyale était mérité.
. Tertio, que sa collaboration avec Joulaud était sans doute compliquée par le fait que tout en assurant le suivi des tâches habituelles, du courrier et de l'agenda d'un député (suppléant) néophyte et souvent absent de sa circonscription, elle devait aussi continuer à répondre à de nombreuses sollicitations et invitations émanant des fidèles de son mari. Quant à les dissocier, impossible, le travail en circonscription constituant un tout, sauf à vouloir se couper d'une partie de son électorat traditionnel. Et c'est pourquoi serait à la fois irréaliste et inapplicable un contrôle pointilleux demandé par certains (fonctionnaires jusqu'au slip avec leurs 35 heures pétantes) de ce qui relève des tâches d'un collaborateur parlementaire, cette initiative ne revenant qu'au donneur d'ordre, soit dans le cas présent au député.
. Enfin concernant la différence entre interdire et proscrire, Catherine JACOB vous a déjà répondu avec une précision chirurgicale. De mon côté, connaissant bien le sujet et ayant participé à deux campagnes électorales pour les législatives je puis vous assurer que tous les collaborateurs s'activent durant cette période où les journées débordent largement sur les soirées et les week-ends (distribution de tracts, affichage, réunions publiques, etc.). Alors quand vous nous parlez de ne pas s'occuper de la campagne durant les heures de travail, c'est plutôt rigolo ! Dites-nous donc comment un contrôleur stalinien s'y prendrait pour décompter sur 14 heures de travail (par jour) en semaine, plus une dizaine le week-end, ce qui relève des tâches du collaborateur parlementaire et de celles du bénévole de campagne ?
Au fait, j'espère que lorsque vous postez sur ce blog de votre lieu de travail, vous et votre camarade Tomas avez l'honnêteté de décompter ce temps volé à votre employeur, voire à nous tous si vous êtes fonctionnnnairrrre !!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 février 2017 à 19:27
@ Régis ANTOINE | 20 février 2017 à 17:14
Non mais quelle goujaterie !
Je cite une matière dans laquelle j'ai été autrefois bien notée, la logique, pour non pas citer des textes mais définir les termes employés.
Maintenant, je ne vous répondrai plus sur votre sadisme à l'égard de la pauvre Penelope dont je me demande si cette façon d’incruster sur son portrait hors contexte de façon à en pervertir la portée, l'énoncé litigieux, ne représente pas quelque chose de juridiquement attaquable.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 février 2017 à 18:37
@Catherine JACOB | 20 février 2017 à 08:08
Au lieu de faire des citations sentencieuses et mal maîtrisées, méditez donc sur les propos très clairs de Penelope Fillon : « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre »
Rédigé par : Régis ANTOINE | 20 février 2017 à 17:14
@vamonos | 18 février 2017 à 19:00
"Alors que cette affaire Fillon n'est encore que dans la phase de l'enquête préliminaire, il me semble opportun de rappeler que Mme Royal a été condamnée au bout de dix années de procédure dans une affaire qui l'a opposée à deux de ses anciennes attachées parlementaires."
L'analyse politique de choc...
Elle ne les payait pas, la pingre...
Alors que François Fillon, lui, s'oblige à les payer... La morale est sauve.
Rédigé par : Deviro | 20 février 2017 à 14:54
@Régis ANTOINE
Ce n’est pas moi qui vis dans un univers parallèle mais vous-même dont les procédés d’inférence autrement dit les raisonnements déductifs sont incorrects.
Définition des termes employés : « L'inférence est, en pragmatique, un mécanisme cognitif par lequel le récepteur d'un message interprète, pour un contenu propositionnel donné, une signification supérieure à la somme de ce qui a été simplement énoncé.
Dans un système logique, les règles d'inférence sont les règles qui fondent le processus de déduction, de dérivation ou de démonstration. »
Mais ne fatiguons pas davantage notre hôte avec cela et brisons là monsieur.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 février 2017 à 08:08
@Catherine JACOB | 19 février 2017 à 09:57
Je prends acte du fait que vous vivez dans un univers différent du mien (peut-être un monde parallèle).
Dans votre univers :
* on a le droit de faire ce qui est proscrit ;
* on peut s’être relevé huit fois après n’être tombé que sept fois ;
* quand un femme dit « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre », cela veut dire qu’elle a été assistante ;
* François Fillon est honnête et ne ment pas.
Je reste dans le monde normal, malgré ses imperfections.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 19 février 2017 à 16:51
@ Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 22:34
« Vous n’avez pas répondu à la question : quand il est écrit « La vente d'alcool aux mineurs est proscrite », cela ne signifierait-il pas par hasard qu’il est interdit de vendre de l’alcool aux mineurs ?»
Intéressons-nous à ce que dit la loi, utilise-t-elle le terme proscrire ? :
La page 30 de la loi du 17 juillet 1880 n’utilise ni l’un ni l’autre terme quand elle évoque les articles 4&5 de la loi du 23 janvier 1873 qui ne les utilise pas non plus : ;
En revanche la loi du 1er octobre 1917 dit très clairement : « Il est interdit » à chacun des articles concernés :
Page 4 et page 5 :
Il semblerait que le code des débits et boissons et des mesures contre l’alcoolisme ait été créé en 1955 pour se substituer au décret n° 55-166 du 1er février 1955 stipulant :
« Il est interdit de recevoir dans les débits de boissons des mineurs de moins de seize ans qui ne sont pas accompagnés de leur père, mère ou tuteur ou de toute personne de plus de dix-huit ans en ayant la charge ou la surveillance. Toutefois, les mineurs de plus de treize ans, même non accompagnés, peuvent être reçus dans les débits de boissons assortis d'une licence de 1ère catégorie. »
----------------
Code des débits de boissons et des mesures contre l'alcoolisme
Chapitre II : Protection des mineurs contre l'alcoolisme.
Article L80 :
Dans les débits de boissons et tous commerces ou lieux publics, il est interdit de vendre ou d'offrir gratuitement à des mineurs de moins de seize ans des boissons alcooliques à consommer sur place ou à emporter.
Remplacé par Code de la santé publique Article L3342-1 :
« Dans les débits de boissons et tous commerces ou lieux publics, il est interdit de vendre ou d'offrir à titre gratuit à des mineurs de moins de seize ans des boissons alcooliques à consommer sur place ou à emporter. »
Dont version en vigueur au 28/01/2016 :
Article L3342-1 Modifié par LOI n°2016-41 du 26 janvier 2016 - art. 12:
« La vente des boissons alcooliques à des mineurs est interdite. L'offre de ces boissons à titre gratuit à des mineurs est également interdite dans les débits de boissons et tous commerces ou lieux publics. La personne qui délivre la boisson exige du client qu'il établisse la preuve de sa majorité.
L'offre, à titre gratuit ou onéreux, à un mineur de tout objet incitant directement à la consommation excessive d'alcool est également interdite. Un décret en Conseil d'Etat fixe les types et les caractéristiques de ces objets. »
----------Nulle part, dès lors qu’il s’agit d’une défense faite par décisions d’autorité qui a force de loi, vous ne voyez employé d’autre terme que celui d’interdit.
« Considérez-vous que nous vivons à l’époque de l’Antiquité romaine ? » Moi non, mais quid de ce qui vous concerne, vous qui ne saisissez manifestement pas la différence entre le sens propre et le sens figuré et semblez découvrir les codes de rédaction d’un article de lexicographie ?
@ Claggart | 18 février 2017 à 19:57@Régis ANTOINE et Catherine JACOB
« Sûr qu'avec vous deux il n'y a plus une mouche au plafond ! »
Nous traiteriez-vous par hasard et subtilement de «sodomiseurs de diptères» ?
Certes je vous accorde que la différence entre « proscrire » et « interdire » peut paraître subtile mais, et comme le dit Boris Vian, « il y a deux façons d'enculer les mouches : avec ou sans leur consentement » -Cantilènes en gelée n°17 -, avec leur consentement (emploi correct) il n’y a pas délit et sans (emploi incorrect), il y en a.
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 février 2017 à 09:57
@Catherine JACOB | 18 février 2017 à 21:04
Considérez-vous que nous vivons à l’époque de l’Antiquité romaine ? C’est en effet à elle que se rapporte la définition 1 de « proscrire » dans http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/proscrire.
Eh oui, c’est bien le sens 2 qu’il faut retenir. Et il faut savoir regarder les bons exemples.
Vous n’avez pas répondu à la question : quand il est écrit « La vente d'alcool aux mineurs est proscrite », cela ne signifierait-il pas par hasard qu’il est interdit de vendre de l’alcool aux mineurs ?
Rédigé par : Régis ANTOINE | 18 février 2017 à 22:34