Cette interrogation m'obsède depuis quelques jours. Non pas seulement à cause d'une polémique largement ordurière et de mauvaise foi mais surtout parce que j'ai eu le grand bonheur de pouvoir questionner durant une heure Yasmina Reza et que je ne suis pas ressorti indemne de cet entretien où son incomparable personnalité n'a pas manqué de me faire réfléchir sur moi-même, mes faiblesses, mes limites par rapport à ses forces.
A vrai dire, la dureté du débat intellectuel, judiciaire et politique dans lequel je me vautre avec délectation même à un niveau modeste m'a alerté à plusieurs reprises sur l'obligation d'un examen d'esprit et de conscience tendant peu ou prou à me persuader que vivre, c'était devoir se taire.
En même temps je sens ce que cette extrémité a d'absurde et au fond de confortable. Le Tout ou Rien est une commodité et je ne peux pas me dissimuler que ma nature s'y est abandonnée trop volontiers.
Quand j'écoute Yasmina Reza, sa sincérité est évidente qui la met en état de malaise quand on voudrait l'entendre parler d'elle, de ses états d'âme, donner son opinion sur tout ce qui n'est pas littérature, roman, théâtre. Elle répugne totalement à cette forme d'exhibitionnisme et surtout ne prend pas prétexte de son infini talent pour s'estimer légitime dans l'expression d'elle-même sur tous les sujets qui sollicitent normalement son interlocuteur. Parce que ce dernier est dans son rôle en étant désireux de la voir surgir avec autorité ou modestie, toujours avec finesse, dans l'ensemble des débats qui seraient enrichis par son extrême intelligence.
Pourtant elle demeure, avec une inflexible amabilité, dans le registre qu'elle s'est assignée et auquel elle ne déroge jamais.
Je devrais en tirer des leçons. Et me garder d'une définition de l'humain qui justifierait une plénitude à la longue un tantinet encombrante. Pourquoi me suis-je condamné, par une sorte d'expansion vulgaire de moi-même, non pas à faire preuve de vanité - j'espère avoir toujours échappé à ce vice que je déteste - mais à définir forcément le souffle vital et la justification de sa présence sur terre par une multitude d'interventions destinées seulement à se démontrer qu'on n'est pas vivant pour rien, comme un poids mort qui attendrait la fin sans broncher ? Il n'y a pas de présomption dans cette volonté mais peut-être en effet une sorte de prurit qui refuse de considérer les conséquences de son verbe et de ses actions au seul bénéfice de l'affirmation plaisante ou déplaisante de soi.
Ce besoin de se jeter à corps et à esprit perdus dans toutes les mêlées qu'on vous offre et que la modernité médiocre propose à chaque instant ou dans celles qu'on invente parce que l'indifférence n'est pas votre fort est-il critiquable en lui-même ? Je ne crois pas mais il impliquerait que chacun respecte la même règle du jeu qui serait de jouir de l'accord entre un fond vigoureux, offensif et une forme civilisée, courtoise.
Faut-il aussi cesser de se croire investi par un pluralisme de missions, aussi contradictoires qu'elles soient les unes avec les autres, en s'enivrant d'une richesse plus préjudiciable que bienfaisante ? Observateur et acteur, engagé et analyste, partisan et en retrait, dedans et dehors, au bord et au centre, faux journaliste et vrai passionné de l'actualité, critique et piètre créateur, ne se surestimant pas mais jaloux des réputations trop souvent usurpées ? Il y a, dans cette multitude des rôles, un péril qui est aggravé par mon appétence démesurée pour la liberté d'expression. Même si mon mouvement principal est de venir au secours de celle des autres quand elle est menacée - la réciproque n'est pas mon lot -, il m'arrive, à cause de tout ce qui advient en moi, d'être en quelque sorte poussé à l'exagération et à la provocation. Convient-il donc de se dépouiller soi-même d'une part trop longtemps qualifiée d'essentielle comme s'il était urgent de se réduire pour mieux penser et moins choquer ?
Je songe à Yasmina Reza et à la résonance de ses intuitions, de ses fulgurances et de ses retenues dans ma personne trop débordante, envahissante au point parfois qu'elle m'encombre moi-même. J'aimerais tellement un jour, en répudiant le Rien, ne pas foncer à tombeau ouvert vers le Tout en ayant la sagesse de faire halte à l'étape du milieu qui est qualifiée sans doute trop vite de juste mais qui vous permet d'éviter au moins les leçons de morale, les conseils des tièdes par nature, les admonestations des opportunistes, les mollesses des lâches et les murmures hypocrites des adeptes trop doués pour la néantisation commode et très rentable de soi.
Vivre, est-ce alors vraiment se taire ? En dehors des quelques irruptions inévitables dans l'espace où ça pense, ça parle, ça écrit et ça s'agite, est-il fondamental, pertinent, moral de se tenir coi, de regarder le monde passer devant soi comme une vache humaine en se disant : "Encore combien de temps à tirer, quand la comédie sera-t-elle terminée ?".
Le pire est la rareté de ceux auprès desquels doutes, fragilités, hésitations et culpabilité pourraient s'épancher. J'évoquais au début de ce post la polémique grossière qui ne m'a pas mis à bas. J'aurais souhaité, comme un François Fillon du pauvre, proférer : "Vous voulez m'aider ou me compliquer la tâche ?".
Je ne serai jamais comme Yasmina Reza car il y a des enfances et des jeunesses qui se cachent avec allure dans l'ombre de l'âge adulte ou viennent ostensiblement l'irriguer. Mais je peux progresser sur le tard. Avec cette seule exigence : les procès acceptables ne viennent que de ceux qui vous comprennent.
Au fond, vivre est-ce se taire au point de mourir avant l'heure ou est-ce éclabousser, se multiplier au point de gaspiller son existence, de la perdre goutte à goutte ?
@ Trekker
"Ne pas confondre la jurisprudence de 1946 découlant du procès de Nuremberg, dont la rétroactivité s’applique uniquement aux crimes commis à partir de 1939 par les Nazis, avec l’Histoire : notamment les multiples massacres antérieurs qu’a connus ou pratiqués dans le passé la France."
Je ne crois pas confondre mais montrer que la jurisprudence et l'Histoire s'influencent mutuellement.
A part ça, vos précisions sont intéressantes.
Rédigé par : Noblejoué | 19 février 2017 à 17:28
@ Tomas | 17 février 2017 à 18:52
"…après quoi nous serons en position de proposer aux Algériens un partenariat stratégique économique et sécuritaire servant nos intérêts mutuels..."
Mais de fait ce partenariat existe déjà avec le pouvoir en place en Algérie, notamment dans le domaine stratégico-militaro-renseignement et cela depuis les années 90. Lors de la guerre civile initiée par le FIS puis le GIA, la France fournit des équipement militaires relativement sophistiqués à l’armée algérienne et une coopération dans le renseignement : cela nous valut d’ailleurs des attentats en France du GIA, et le détournement d’un Airbus.
Cette coopération militaro-renseignement s’est d’ailleurs renforcée suite à la menace islamiste, et entre autres suite à notre intervention militaire au Mali puis dans toute la bande sahélienne. Exemples : transit discret de nos avions en provenance de France dans le ciel algérien, et sécurité de sites pétroliers-gaziers assurée pour partie par des français (ex-militaires et civils).
Bien évidemment on ne le clame pas, pour ne pas mettre en porte à faux les gérontocrates au pouvoir à Alger !
Quant à un partenariat stratégique économique, certes nos entreprises occupent une certaine place, mais il en est et en sera comme dans beaucoup de pays maghrébins et du Moyen-Orient. Nous sommes confrontés à la concurrence de plus en plus agressive de la Chine, à celle quasi historique des USA, de l’Italie et des Russes en matière militaire.
Les Algériens et quel que soit le gouvernement en place - actuel et futur - ne veulent surtout pas être prisonniers d’un seul partenaire. Ce sont et seront toujours des pragmatiques en matière de fournisseurs étrangers, certes on peut y accroître nos exportations mais il ne faut pas rêver. De plus l’économie algérienne est pour le moins chancelante : chute de ses recettes pétrolières sur lesquels était basée une bonne part de son économie, corruption endémique, crise sociale et identitaire (quasi sécession de sa population kabyle).
@ Noblejoué |e 18 février 2017 à 22:01
Ne pas confondre la jurisprudence de 1946 découlant du procès de Nuremberg, dont la rétroactivité s’applique uniquement aux crimes commis à partir de 1939 par les Nazis, avec l’Histoire : notamment les multiples massacres antérieurs qu’a connus ou pratiqués dans le passé la France.
D’ailleurs l’extension par le TPI de la notion de « crime contre l’humanité », reprise dans notre code pénal en 2010 par Sarkozy et Fillon, est loin de faire l’unanimité au niveau international ! Elle est perçue et pas à tort par de nombreux pays comme une mesure fort sélective aux services des Occidentaux.
Exemples :
Le TPI a condamné pour ce motif suite à la guerre de Yougoslavie, uniquement des responsables serbes, comme si leurs homologues kosovars et croates étaient blancs comme neige !
En Afrique l’antenne du TPI n’a condamné que des Hutus dans le / les génocides rwandais, et récemment il me semble Hissène Habré. Mais sur le génocide au Kivu (province Est de la RDC) qui dure depuis près de dix ans et ayant fait 3 à 5 millions de morts, ce même TPI est étrangement inerte !
Rédigé par : Trekker | 18 février 2017 à 23:15
@ Tomas
"...mais que la France s'en mêle non, surtout que pour le coup nous n'y sommes pour rien et n'avons rien à nous reprocher dans cette triste histoire."
Nous y sommes pour quelque chose : l'exemple. Lisez "Vendée : du génocide au mémoricide", de Reynald Secher.
Qui inaugure l'autogénocide dans les temps modernes n'a pas le droit de dire n'être pour rien dans les suivants, surtout le suivant où on a consciemment imité notre pays.
"Si nous faisons la morale aux Turcs sur le génocide arménien, à l'encontre de notre propre intérêt d'ailleurs, c'est parce que des députés ont appuyé la loi pour plaire à leur clientèle électorale d'origine arménienne, rien de plus."
Les motivations des hommes sont rarement toutes idéalistes ou toutes pragmatiques, nos pensées sont un grand bric-à-brac.
"Il n'y a pas prescription pour les crimes contre l'humanité... depuis que la notion existe, c'est-à-dire depuis 1946 et le procès de Nuremberg. Ce qui s'est passé avant sort, il me semble, du champ d'application de cette règle, un des principes généraux du droit étant la non-rétroactivité des lois."
Notons deux choses : je ne dis pas que la France doive être traînée devant un tribunal mais faire amende honorable, et le crime contre l'humanité s'est lui-même institué en créant une loi rétroactive... Quand les bornes sont passées, il n'y a plus de limites, en fait, on pourrait continuer dans la voie de la rétroactivité.
Pour dissuader des vocations d'imitateurs du nazisme, nous avons été obligés de faire dans le rétroactif. Rien n'empêche a priori que ce soit approfondi pour diverses raisons dont les plus évidentes sont la pédagogie et la concurrence des victimes. A ce propos, puisque nous avons reconnu certains génocides, la justice, la concurrence des victimes, la pédagogie, tout nous oblige à reconnaître aussi le génocide vendéen. Soit abolir et interdire toutes les lois mémorielles, soit reconnaître tous les génocides. L'entre-deux n'est qu'arbitraire.
Rédigé par : Noblejoué | 18 février 2017 à 22:01
@ Noblejoué
Si nous faisons la morale aux Turcs sur le génocide arménien, à l'encontre de notre propre intérêt d'ailleurs, c'est parce que des députés ont appuyé la loi pour plaire à leur clientèle électorale d'origine arménienne, rien de plus. Que les Arméniens entretiennent la mémoire de cette tragédie c'est normal, mais que la France s'en mêle non, surtout que pour le coup nous n'y sommes pour rien et n'avons rien à nous reprocher dans cette triste histoire.
Il n'y a pas prescription pour les crimes contre l'humanité... depuis que la notion existe, c'est-à-dire depuis 1946 et le procès de Nuremberg. Ce qui s'est passé avant sort, il me semble, du champ d'application de cette règle, un des principes généraux du droit étant la non-rétroactivité des lois.
L'Etat ne doit pas se mêler de cela, sauf quand son intérêt est en jeu (je pense que c'est le cas dans cette affaire algérienne, c'est pour cela que je suis globalement d'accord avec la façon dont M. Macron a abordé le problème), pour le reste aux historiens et à leurs lecteurs d'effectuer le travail de mémoire.
Rédigé par : Tomas | 18 février 2017 à 17:50
@ sbriglia
Parfaitement, un torchon haineux d'extrême droite xénophobe, oui. Que M. Bilger y ait publié une tribune ne change rien à l'affaire !
Rédigé par : Tomas | 18 février 2017 à 08:47
http://www.philippebilger.com/blog/2012/10/boulevard-voltaire-on-ne-condamne-pas-sans-lire-.html
Un torchon ?
Vous commentez, vous abreuvez, vous inondez de vos commentaires un blog où votre hôte écrit des articles dans un "torchon" ?
Tomas l'imposteur.
Rédigé par : sbriglia@Tomas | 17 février 2017 à 20:38
@ Robert | 17 février 2017 à 17:47
"…En ce qui concerne le concept juridique international transposé dans notre droit français (…) il s'agit du seul crime imprescriptible…"
François Fillon Premier ministre et Nicolas Sarkozy Président ont commis une belle ânerie en intégrant ce concept fort extensif du TPI dans notre code pénal. Certes Jacques Chirac avec ses repentances à tout-va et Christiane Taubira avec sa loi sur l’esclavage, avaient ouvert la voie à cela.
Moralité ou immoralité, quand les politiques mêlent le droit avec l’Histoire on peut être assuré du résultat catastrophique ! Les USA aussi bien sous les présidences démocrates que républicaines, se sont bien gardés de faire cela.
Rédigé par : Trekker | 17 février 2017 à 20:24
@ Robert | 17 février 2017 à 17:47
Pourtant, ce qu'a dit Macron est totalement vrai. Je ne vois pas en quoi vous dites quelque chose de différent, d'ailleurs.
Sur l'opportunité d'en parler ou non lors d'un voyage en Algérie, c'est sujet à appréciation. Je pense pour ma part qu'il est bon de crever cet abcès pour passer à autre chose. Il a sûrement fait ça pour se donner une stature internationale.
Non, là où il a été complètement ridicule, c'est en allant sur la tombe de Roger Hanin.
Rédigé par : Alex paulista | 17 février 2017 à 20:23
@ Robert
D'accord avec vous sur les crimes contre l'humanité, la notion datant de 1946, tout ce qui a eu lieu avant ne saurait être considéré comme tel, les règles de droit n'étant pas rétroactives.
Pourquoi vouloir absolument une symétrie avec les Algériens ? A ce petit jeu-là, on ne peut pas avancer. Il nous faut reconnaître notre faute morale par pragmatisme, pas par charité chrétienne, cette notion n'ayant pas grand-chose à faire dans les relations internationales.
Et le peuple tribal a une classe de dirigeants corrompus peut-être, mais suffisamment éduqués pour savoir à quoi s'en tenir et comprendre parfaitement les raisons qui pourraient nous pousser à des excuses publiques. Un argument contre celles-ci pourraient être qu'elle feront le jeu du FLN et de sa propagande interne, mais ce n'est pas notre problème, la vocation de notre diplomatie n'est pas de changer le régime politique algérien mais d'assurer la défense et la promotion de nos intérêts nationaux.
@ Trekker
Je sais bien que les Algériens d'aujourd'hui se contrefichent comme moi, né bien après ces événements, de la guerre d'Algérie. Mais le fait est que pour l'instant, ce sont les géroncrates du FLN qui sont aux manettes, et que leurs descendants risquent fort d'adopter la même attitude pour légitimer leur pouvoir. Réglons donc la question de l'excuse symbolique, après quoi nous serons en position de proposer aux Algériens un partenariat stratégique économique et sécuritaire servant nos intérêts mutuels. Il devront trouver un prétexte pour refuser, s'ils n'en veulent pas, libre à eux.
Bien sûr que ces excuses à elles seules ne suffiront pas, mais en politique étrangère les symboles sont importants !
@ Claude Luçon
Vous qui aimez bien faire état de votre qualité de scientifique, il ne vous aura sans doute pas échappé au cours de votre longue carrière que les hommes sont différents en fonction des latitudes et des époques, et qu'on ne peut leur appliquer les lois immuables de la nature. Il ne sera donc pas forcément facile de trouver un terrain d'entente satisfaisant avec les Algériens, mais ce n'est pas certainement pas à nous cramponnant à nos préjugés historiques et en cultivant la nostalgie d'un passé révolu que nous y arriverons, c'est même le meilleur moyen d'échouer. Ils faut les prendre tels qu'ils sont et pas tels que nous voudrions qu'ils soient. A eux également de faire de même, je n'ai pas dit non plus que nous devions à tout prix conclure un partenariat majeur avec l'Algérie, mais il servirait objectivement nos intérêts économiques et sécuritaire, et on aura du mal à essayer sans cet exercice de contrition qui ne nous coûte pas grand-chose.
@ calamity jane
Où voyez-vous de la rancoeur ?
Je compatis au drame humain des pieds-noirs, mais après il prend en otage la politique intérieure française depuis trop longtemps, désolé, il faut passer à autre chose, nous sommes 67 millions de Français parmi lesquels les rapatriés d'Algérie et leurs descendants sont minoritaires, ce n'est pas à eux de dicter notre politique algérienne.
Et où avez-vous vu que je parlais d'une loi mémorielle ? Je suis totalement opposé à celles-ci, il faut laisser l'histoire aux historiens et légiférer dessus est dangereux. La loi sur le génocide arménien est stupide, celle sur sa pénalisation aussi, et interdire le négationnisme a sans doute davantage abouti à le rendre populaire, qui connaîtrait M. Faurisson sans cette loi ? Il ne faut pas reconnaître nos crimes en Algérie par bonté d'âme, mais pour notre intérêt bien compris.
@ sbriglia
Il n'y a que ceux qui ne font pas de pronostics qui ne se trompent jamais. Et ceux qui font des mots d'esprits pour cacher leur paresse à raisonner, insupportable habitude française. En politique, en relations internationales comme en football, l'exercice est particulièrement difficile, surtout en ce moment ! Et puis ça n'est pas fini, attendons voir le 17 mars, d'ici là il peut encore se passer bien des choses au rythme où ça va.
Rédigé par : Tomas | 17 février 2017 à 18:52
En fait, quand on relit le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy, (plus exactement celui d’Henri Guaino) en date du 26 juillet 2007 (voir extrait ci-joint)
http://www.jeuneafrique.com/173901/politique/france-s-n-gal-extraits-du-discours-de-dakar-prononc-par-nicolas-sarkozy-en-2007/
on se rend compte qu’Emmanuel Macron a copieusement plagié celui-ci.
Etonnant de la part de quelqu’un qui prétend s’inspirer de la pensée de François Mitterrand au point d’aller se recueillir sur la tombe de son beau-frère Roger Hanin lors de sa visite en Algérie.
Quand on sait que François Mitterrand a dû s’y reprendre à trois fois pour accéder à la fonction suprême, il est fort probable qu’Emmanuel Macron suive le même parcours. Mais vu qu’il n’a que 39 ans, il conserve de bonnes chances pour l’élection de 2027.
Après tout il n’aura alors que 49 ans, l’âge de VGE en 1974. Pour lui tous les espoirs sont encore permis, mais il lui faudra attendre encore un peu. En politique l’expérience ne nuit pas, bien au contraire.
Rédigé par : Achille | 17 février 2017 à 18:32
@ Tomas
"Il serait d'ailleurs inutile de faire de meme pour l'esclavage, d'abord parce qu'on peut considerer qu'il y a prescription, comme pour les Vendeens (victimes eux d'un vrai genocide, pour le coup), s'agissant d'evenements vieux de deux siecles, et puis ce n'etait pas vraiment une affaire d'Etat mais de marchands de villes portuaires et de tribus."
Le problème de la repentance : pourquoi se repentir de ceci plutôt que de cela ?
Si on dit le génocide imprescriptible, pourquoi ne pas reconnaître, se repentir, et demander pardon aux descendants des victimes du génocide vendéen ?
N'abusons pas de la bonne volonté des gens. Ce n'est pas parce que les Vendéens ne commettent pas d'attentats et ne demandent pas l'indépendance qu'il ne faut pas reconnaître la vérité. Que la France reconnaisse ses torts dans ce qui la concerne le plus directement si elle veut faire la morale aux Turcs pour le génocide arménien ! D'autant plus que le génocide vendéen en a été l'inspiration, comme ce dernier celui du génocide juif. Si on veut moraliser les autres, il faut donner l'exemple.
Mais il ne s'agit pas que de cela. Les Vendéens souffrent du mémoricide (déni de mémoire du génocide) vendéen.
Accessoirement, bien des Français puisent dans le génocide et le mémoricide vendéen du ressentiment contre la République française. Dans leur intérêt comme dans celui de l'Etat, il serait bon de montrer que la repentance ne s'applique pas que dans ce qui les blesse, comme celle du regret d'avoir colonisé, mais aussi sur les pires aspects de la Révolution.
Rédigé par : Noblejoué | 17 février 2017 à 18:26
@ Tomas | 16 février 2017 à 23:23 et | 17 février 2017 à 11:33
Le premier commentaire que je cite se rapporte expressément au mien sans le citer puisqu'il évoque deux aspects : la culture française et le crime contre l'humanité que représenterait la colonisation, exclusivement française comme de bien entendu.
En ce qui concerne le concept juridique international transposé dans notre droit français, il convient de rappeler que ce type de crime peut être commis en tout temps (paix ou guerre), que tous les auteurs (chefs comme exécutants) sont poursuivis et, surtout, il s'agit du seul crime imprescriptible.
C'est bien cette imprescriptibilité qui contraint à ne pas se permettre de qualifier toute action (colonisation, esclavage) de crime contre l'humanité. D'autant que les invasions ont existé de tout temps.
A titre d'exemple, la Terre promise aux Hébreux lors de leur fuite d’Égypte n'est autre qu'une entreprise de colonisation de terres qui n’appartenaient a priori pas à ceux qui les ont conquises. En vertu de l'imprescriptibilité du crime contre l'humanité, devrait-on considérer que leurs descendants doivent battre leur coulpe en ce XXIe siècle ?
Pour ce qui nous concerne, nous Français, devrait-on considérer que les actions des légions de César sont aussi des crimes contre l'humanité et donc que nous devrions considérer les actuels Italiens comme responsables de crimes imprescriptibles et qu'il devraient nous présenter leurs excuses contrites de nous avoir envahis il y a plus de deux mille ans ?
Il faudrait aussi ne pas oublier que l'ensemble des pays d'Europe se sont lancés dans la conquête du monde à partir du XVe siècle, à commencer par le Portugal et l’Espagne, suivis par la France, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne. Sans compter aux XIXe et XXe siècles l'Allemagne, l’Italie le Japon, la Russie et... les États-Unis d’Amérique qui, au-delà de la conquête de l’ouest et la ruée vers l'or, ont fait la guerre à l'Espagne pour récupérer ses colonies (jusqu'aux Philippines !).
En ce qui concerne l'Algérie, ces contritions ne se comprendraient que si elles étaient symétriques. A ce que je sache, c'est bien le FLN qui a lancé ce que l'on a appelé la "guerre d'Algérie" en toute connaissance des conséquences que cela entraînerait de la part de la France qui considérait l'Algérie, non comme une colonie (à l'inverse du reste des pays d'Afrique ou d'Asie), mais bel et bien comme des territoires nationaux français divisés en trois départements. De la même manière que les territoires sahariens de l’époque n'entraient nullement dans les limites territoriales de l'Algérie !
Il convient de rappeler ici que juridiquement, après la Toussaint 1954, ce sont des opérations de maintien de l'ordre qui ont été menées, avec un accompagnement par la gendarmerie pour procéder aux sommations. Il faut tout de même savoir que même les CRS ont parcouru le djebel dans les premiers mois de ce conflit débutant. Ce n'est qu'en 1955-56 que les conditions juridiques ont été modifiées et que l'on est passé du maintien de l'ordre au rétablissement de l'ordre avec d'autres conditions d'usage des armes de la part de l'armée française.
Que des crimes aient été commis par l'armée française, personne ne saurait le nier. En revanche, cela n'autorise aucunement à omettre ceux commis par le FLN et son ALN, tant pendant la guerre d'Algérie que surtout après. Car là ont été commis des crimes que l'on peut fort bien qualifier juridiquement "contre l'humanité".
Par ailleurs, avant de manier ce type de concept devant un public algérien, encore faut-il ne pas être naïf et parfaitement connaître la psychologie des Algériens qui restent toujours un peuple essentiellement tribal.
Et les allégations ou attitudes tant de M. Macron que de M. Hollande ne peuvent y être reçues que comme des aveux de faiblesse et cela enlève toute autorité localement à ceux qui les font.
J'arrête là ma prose car je n’aime pas faire de trop longs commentaires. Je conclus en disant que MM. Chirac, Hollande et Macron, voire Sarkozy, ont commis là des fautes graves en jouant à ce jeu pervers de contrition à sens unique avec les dirigeants de l'Algérie, pays démocratique et tolérant s'il en est !
Rédigé par : Robert | 17 février 2017 à 17:47
Un autre champion des acrobaties.
http://actu.orange.fr/politique/woerth-refuse-de-repondre-a-toute-question-sur-la-transparence-magic-CNT000000DcXj1.html
Rédigé par : Giuseppe | 17 février 2017 à 17:04
@ Tomas |e 17 février 2017 à 11:33
"Cette question de la colonisation et de la guerre d'independance empoisonne nos relations avec l'Algerie depuis trop longtemps, s'il faut offrir au pouvoir algerien une excuse symbolique pour progresser dans notre relation allons-y, ca ne coute pas grand-chose"
Certes ce que vous écrivez se défend, mais vous semblez oublier que cette repentance est demandée de manière récurrente uniquement par le gouvernement algérien et jamais par la population : la majorité n’a pas connu la guerre d’Algérie. Cette repentance exigée à cor et à cri par lesdits gouvernants, en grande majorité composés de septuagénaires et membres du FLN, n’est qu’à usage interne. Avec celle-ci il tente de masquer les errements, entre autres économiques et dictatoriaux, dont est responsable le FLN depuis sa mainmise sur le pouvoir en 1962. L’immense majorité de la population - notamment les moins de 50 ans - en veut bien plus à la dictature instaurée par le FLN, qu’à la France et à sa colonisation !
Ainsi que l’a dit Hubert Védrine (si je ne fais erreur ?), la page de la colonisation et de la guerre de 54 à 62 ne sera tournée qu’après le décès des septuagénaires-quinquagénaires qui sont encore au pouvoir en Algérie. C’est hélas le seul fonds de commerce sur lequel ils peuvent s’appuyer !
"Il serait d'ailleurs inutile de faire de meme pour l'esclavage, d'abord parce qu'on peut considerer qu'il y a prescription, comme pour les Vendeens (victimes eux d'un vrai genocide, pour le coup), s'agissant d'evenements vieux de deux siecles, et puis ce n'etait pas vraiment une affaire d'Etat mais de marchands de villes portuaires et de tribus"
Bien d’accord avec vous, c’est bien pour cela que la loi mémorielle (fort sélective) instiguée par Christiane Taubira n’a fait que raviver inutilement des plaies en grande partie oubliées. Quand les politiques confondent démagogie clientéliste et Histoire, on peut être assuré que c’est au détriment de cette dernière ! Voir entre autres les propos récurrents de Robert Badinter, qui condamnent la floraison de nos lois dites mémorielles.
Rédigé par : Trekker | 17 février 2017 à 16:12
@boureau
"Tomas, à force de vouloir vous inscrire en contradiction absolue sur tout et n'importe quoi, vous finirez par n'être plus lu ou discuté.
Dommage, vous avez un certain talent de répartie."
Ah, boureau, pas seulement !
Une vision politique particulièrement affinée :
« Il va donc se passer la chose suivante : Sarkozy va gagner la primaire de l'UMP, ne sera pas soutenu comme il le faudrait pas ses futurs rivaux qui ont plutot tout interet a preparer l'alternance de 2022 qui sera en leur faveur (je ne vois pas de quadras au PS avec les perspectives d'un Baroin, d'un Le Maire ou d'une NKM), Hollande qui maîtrise le calendrier politique et a grosso modo le soutien du patronat, et que je sache aucune casserole judiciaire, s'imposera finalement au PS (les frondeurs rentreront dans le rang pour preserver les maigres chances qui leur restent d'etre reelus a l'Assemblee) et Marine Le Pen barrera la route du second tour a Sarkozy. On aura peut-etre une Assemblee qui imposera la constitution d'un gouvernement d'ouverture ensuite, ce qui serait la meilleure des choses qui puisse nous arriver."
Rédigé par : Tomas | 23 septembre 2016 à 10:03
(pardon, je n’ai pas eu le courage de mettre les accents…)
« si c'est comme à la dernière élection à la présidence de l'UMP, Hollande pourra arriver dans un fauteuil pour 2017 une fois que la bulle Macron se sera dégonflée et qu'au vu de ce qui se passe actuellement en Angleterre le FN aura perdu son pouvoir d'attraction. »
Rédigé par : Tomas | 01 octobre 2016 à 18:49
On ne s’amuse jamais autant sur ce blog qu’à relire certains quelques mois après…
Rédigé par : sbriglia@boureau | 17 février 2017 à 15:27
@ Tomas | 17 février 2017 à 11:33
@ Trekker
Il faut bien sûr trouver un moyen de normaliser nos relations avec l'Algérie mais nous allons nous confronter à plusieurs problèmes : en Algérie de 1971 à 1976, ayant abordé le sujet librement avec des Algériens au cours de discussions, ils acceptaient parce qu'ils savaient que j'avais été président d'un bureau de vote sur le référendum pour leur indépendance en juillet 62.
- je parlais de victimes, eux de martyrs
- en 71 le nombre de leurs martyrs étaient de 300 000, en 1976 il était de 120 000, qui sait à combien il est maintenant
- un silence gêné s'établissait lorsque je soulevais le cas des Harkis, curieusement personne ne semblait les comparer aux Waffen SS
- plus embarrassantes étaient les conversations avec les femmes algériennes, âgées bien sûr, les jeunes étaient discrètement à l'abri, qui assuraient la propreté des logements et blanchisserie de nos techniciens célibataires étrangers, et me demandaient, chaque fois que j'en rencontrais une : "Monsieur L., les Français, ils reviennent quand ?"
A parier que Macron n'a pas parlé avec beaucoup de citoyennes algériennes lors de sa visite.
Rédigé par : Claude Luçon | 17 février 2017 à 14:11
@Tomas
Vite, une loi mémorielle !
Avez-vous connu des anciens ayant fait la guerre d'Algérie ?!
Les pieds noirs ont payé chèrement le retour dans leur pays.
Ils ont donc subi comme les autres une politique de décolonisation.
Les Algériens vivant en France ne m'ont jamais paru étaler autant de rancoeur que celle pouvant se lire dans vos commentaires.
Rédigé par : calamity jane | 17 février 2017 à 13:55
...ni Ferhat Abbas... grand terroriste sans doute à ses yeux...
http://bernardbeaudet.over-blog.com/article-la-france-n-a-pas-colonise-l-algerie-elle-l-a-fondee-ferhat-abbas-107912758.html
Rédigé par : sbriglia @ Trekker, bis | 17 février 2017 à 12:47
@ sbriglia
C'est plutot Boulevard Voltaire qui est un journal de collabos, puisque cette invective imbecile vous a echappe. Que vous lisiez ce torchon et vous y referiez en dit long sur votre niveau intellectuel et sur la bonte de votre ame !
@ boureau
J'ai le regret de vous dire que vous ne faites pas partie de ceux qui savent discuter ici. Je ne contredis pas tout, seulement ce avec quoi je ne suis pas d'accord!
@ Josephyne
Je n'assure aucune permanence ici autre que la mienne.
Relisez bien les deux declarations dans leur integralite, vous verrez que les exactions de la France en Algerie sont mentionnees dans la premiere, et que dans la seconde mention est faite de la place jouee par les colons dans l'Algerie d'aujourd'hui. On peut tout faire dire a une citation enlevee de son contexte.
Comme je l'ai dit, le terme "crime contre l'humanite" n'etait pas le plus approprie en raison de sa stricte definition juridique et s'il y a une erreur de communication, elle est la. Mais elle n'est pas a mon sens dans la position consistant a demander des excuses aupres du peuple algerien pour ce qui s'est passe.
Rédigé par : Tomas | 17 février 2017 à 12:10
@Trekker
Non bien sur, l'armee francaise n'est pas la Waffen SS, et les exactions qu'elle a commises etaient dans l'air du temps de l'epoque.
Ceci pose oui, je suis serieux. Cette question de la colonisation et de la guerre d'independance empoisonne nos relations avec l'Algerie depuis trop longtemps, s'il faut offrir au pouvoir algerien une excuse symbolique pour progresser dans notre relation allons-y, ca ne coute pas grand-chose. L'amour-propre est mauvais conseiller en matiere de relations internationales, c'est le pragmatisme qui doit primer.
Sauf si on considere notre relation avec l'Algerie satisfaisante. Je pense que non, et que ce geste symbolique pourra faire progresser celle-ci.
C'est pour les memes raisons pragmatiques que Brandt s'est agenouille a Varsovie, pas pour autre chose. C'est pour cela que les Anglais ne le feront pas vis-a-vis des Aborigenes, ils n'auraient aucun interet a le faire.
Il serait d'ailleurs inutile de faire de meme pour l'esclavage, d'abord parce qu'on peut considerer qu'il y a prescription, comme pour les Vendeens (victimes eux d'un vrai genocide, pour le coup), s'agissant d'evenements vieux de deux siecles, et puis ce n'etait pas vraiment une affaire d'Etat mais de marchands de villes portuaires et de tribus.
Rédigé par : Tomas | 17 février 2017 à 11:33
@Tomas
Vous êtes de mauvaise foi en général, mais comme vous assurez l'intendance de la pensée gauchiste sur ce blog, on comprend mieux vos interventions.
Voyez-vous, le problème de Macron, c'est qu'il y a deux mois, il disait le contraire de ce qu'il dit aujourd'hui et même Cambadélis lui en fait grief. Dire une chose et son contraire dans le but de récolter des voix à la présidentielle est de mauvais augure pour la suite. Est-il seulement capable de s'en rendre compte ?
Jusqu'ici il marchait sur l'eau et tout à coup, il n'a plus pied. Sa dimension christique assumée vient d'en prendre un coup non ?
Rédigé par : Joséphyne | 17 février 2017 à 11:14
Trekker, vous perdez votre temps, Tomas n'a sans doute jamais lu Aït Ahmed... dangereux collabo...
http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/hocine-ait-ahmed-temps-de-france-lalgerie-cetait-paradis,228197
Rédigé par : sbriglia@Trekker | 17 février 2017 à 11:13
@Tomas 16 février 2017 23:23
A force de vouloir vous inscrire en contradiction absolue sur tout et n'importe quoi, vous finirez par n'être plus lu ou discuté.
Dommage, vous avez un certain talent de répartie et comme Sisyphe vous avez un moral à toute épreuve !
Comme "Le Monde" je ne vous lirai qu'une fois par mois, pour vérifier si cette propension a évolué dans le bon sens. Au-delà, pour l'instant, la fatigue me saisit.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 février 2017 à 08:20
@ stephane
Merci pour l'information, ça m'avait échappé. Sans être un grand fanatique de Bigard, il a raison pour le coup, en effet.
Qu'on fasse la preuve que le jeune Théo ait menti ne changerait de toutes façon pas ma conviction qu'on a un problème avec notre police...
Rédigé par : Tomas | 17 février 2017 à 07:24
@Jabiru | 16 février 2017 à 11:48
Je souscris entièrement à votre commentaire. Malgré son intelligence, sa culture et toutes les qualités que ses admirateurs lui attribuent généreusement, à commencer par certains médias dont on peut douter de l’objectivité, Emmanuel Macron s’est distingué à plusieurs reprises par de magnifiques bourdes. Concernant la dernière, je pense qu’il s’agit de la bourde de trop.
Comment peut-il dire «La colonisation fait partie de l’histoire française, c’est un crime contre l’humanité, une vraie barbarie. Ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes » alors que le 23 novembre 2016, dans un entretien au magazine "Le Point", il évoquait les effets positifs de la colonisation de l’Algérie ?
Les Français ont besoin d’un président disposant d’une véritable maturité politique et qui ne virevolte pas tel un papillon de nuit attiré par la lumière.
La bulle médiatique Macron est en train de faire « pschitt » et je ne serais pas étonné que d’ici quelques semaines il connaisse une chute dans les sondages.
Tout se jouera alors entre François Fillon dont la détermination remarquable peut faire revenir à lui les électeurs déçus par l'affaire Penelope et Benoît Hamon qui grimpe dans les sondages mais est tiré vers le bas par J-L Mélenchon qui ne veut pas céder la place.
Rédigé par : Achille | 17 février 2017 à 05:40
J'ai cru comprendre que le présent billet était la suite d'un twitto-baston. Ne suivant pas la twitto-chose, j'ignore à quoi ressemble la bilgo-production twitto-assistée, mais je peux dire qu'a priori, Twitter va à Philippe Bilger comme une paire de moufles à un singe (on a encore le droit de dire singe, ou c'est interdit ?).
L'écriture de Philippe Bilger, c'est la longueur, la nuance, le bon français et la courtoisie, tandis que Twitter, c'est un lit de Procuste qui produit mécaniquement un français de cochon et incite les gens à se mettre sur la figure.
Le type qui a inventé Twitter est un gros pervers qui mérite de finir sa vie au bagne. Obliger les gens à se limiter à 140 caractères, premièrement c'est stupide dans un univers numérique où les bits ne coûtent rien, deuxièmement c'est conduire les gens à se transformer en gorets qui massacrent leur langue, donnent dans la caricature, sombrent dans la grossièreté, rivalisent de mauvaise foi, cherchent la querelle à tout propos, chassent en meute et vont systématiquement au taquet.
Quand vous fourrez des bêtes dans une cage calculée pour être trop petite pour eux, forcément ils vont finir par se mordre jusqu'au sang. Mais ça fait du spectacle, et ça tombe bien, parce que c'est avec ça que Monsieur Twitter fait son pognon. De moins en moins, remarquez, comme quoi il y a une justice.
Maintenant, il est difficile de se passer de Twitter, ne serait-ce que comme outil de diffusion pour promouvoir des espaces plus civilisés. Il est des virtuoses de Twitter qui viennent à bout de ses embûches. Si Philippe Bilger est de ceux-là, je retire mes propos.
Dans le cas contraire, je ne saurais trop lui conseiller d'en faire le même usage que chacun fait de ses cabinets. Tout le monde a le tout-à-l'égout, car personne ne peut s'en passer. Cependant, grâce à l'invention des cabinets inodores il y a une palanquée d'années, chacun s'assure que la circulation se fasse à sens unique et que les odeurs ne remontent pas.
Il ne viendrait à personne l'idée de s'aventurer dans les grands collecteurs sous prétexte qu'il s'y trouve relié. Il est, je crois, des dispositifs techniques sur Twitter qui tiennent le rôle du siphon rempli d'eau. Comme dit le proverbe anglais, ça ne sert à rien de se battre avec des cochons : on s'en tire couvert de fange des pieds à la tête ; et le pire, c'est que le cochon, il aime ça.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 février 2017 à 02:22
@ Tomas | 16 février 2017 à 23:23
"Il n'est néanmoins que grand temps de faire acte de repentance auprès de l'Algérie pour tous les méfaits que nous y avons commis (…) Willy Brandt l'a fait à Varsovie en 1970, et les relations germano-polonaises aujourd'hui ne s'en portent pas plus mal."
Vous êtes sérieux, ou vous faites de l’humour plus que douteux ?
Oser faire un parallèle entre les atrocités commises par les nazis - de1939 à 44 - en Pologne, avec les aspects même les plus sombres de notre colonisation de l’Algérie ! Soit vous êtes un ignare en histoire soit un adepte du relativisme le plus odieux. Pour vous l’armée française pendant 150 ans fut en Algérie digne des pires soudards de la Wehrmacht et des Waffen SS ?
"Cette déclaration s'inscrit dans une progression de l'excuse entamée avec l'ambassadeur local au début des années 2000 et poursuivie par Chirac, Sarkozy et Hollande…"
Rien n’obligeait Macron à rajouter, et en pire, au culte de la repentance inauguré par Chirac uniquement pour des raisons politiciennes et électoralistes. Avez-vous déjà entendu le moindre responsable politique britannique faire repentance en Australie pour leur génocide - certes pas totalement achevé pour cause « d’impossibilité technique » - des Aborigènes ?
@ Claude Luçon |e 16 février 2017 à 16:40
"Au seul 18ème siècle ils ont capturé 175 000 Européens en Méditerranée et les ont vendus. J'ai acheté à Alger dans les années 70 deux très jolis petits tableaux, que j'ai toujours, titrés : "Les Captives chrétiennes" on y voit des Européennes pratiquement nues allongées par terre et des hommes arabes debout dont on suppose qu'ils négocient le prix de la marchandise…"
Vous êtes un horrible "politiquement incorrect", vous devriez savoir que l’on ne doit surtout pas parler de l’esclavagisme pratiqué par les aïeux des actuels Algériens. Rappelez-vous des propos de dame Taubira : ne pas faire porter implicitement ce fardeau par leurs descendants immigrés en France.
Rédigé par : Trekker | 17 février 2017 à 00:22
@Tomas
Sur les illettrés, il a fait clairement comprendre que les salariés ne connaissaient pas tous les termes juridiques des contrats et du droit du travail et que certains avaient peut-être été arnaqués et que d'autres ne savaient pas lire et étaient encore plus arnaquables.
Je trouve que ce qu'il avait dit était plein d'humanité et plutôt bienveillant, et que la langue de bois avait ses limites.
Quant à Bigard (pas celui des abattoirs) il dit tout dans son sketch Le racisme "en France on n'a pas de problème avec les noirs et les arabes, on a un problème avec le racisme". Hélas, ce n'est qu'un sketch.
Rédigé par : stephane | 16 février 2017 à 23:45
Une chose est certaine, les blancs n'ont pas le monopole de raconter des mensonges et si Théo a menti (on a déjà vu des agressions inventées), il n'aide pas à l'apaisement de la situation.
Est-ce être raciste d'envisager qu'un jeune homme noir puisse être un menteur ou est-ce justement raciste de ne pas oser l'envisager parce qu'il est noir ? (voir sketch de Bigard sur le racisme).
Je doute que le défoulement sur Twitter soit celui qu'on a connu ces derniers jours s'il s'avérait qu'il y a eu tromperie. En ce sens l'exemple venant de nos politiques, on a les citoyens qu'on mérite.
Rédigé par : stephane | 16 février 2017 à 23:26
Je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans les déclarations de Macron, honnêtement :
- sur les cultures françaises : il a cent fois raison, ne serait-ce que par la diversité régionale de notre pays, véritable carrefour des cultures latines, germaniques et anglo-saxonnes en Europe et terre d'immigration depuis toujours. Il y a de grosses différences entre la Mayenne et le Vaucluse, le Bas-Rhin et la Haute-Corse, que l'édit de Villers-Cotterêts, le service militaire, l'Education nationale et l'ORTF n'ont jamais pu éradiquer. Il y a un moment où il faut sortir des mythes quand ceux-ci ne servent plus à rien !
- sur la guerre d'Algérie : tout en voulant bien admettre que le terme "crime contre l'humanité" a une définition juridique (massacre planifié à l'avance par l'autorité politique, en gros) et qu'il a donc été en l'espèce un peu exagéré, il n'est néanmoins que grand temps de faire acte de repentance auprès de l'Algérie pour tous les méfaits que nous y avons commis. Il y a un moment où c'est nécessaire pour progresser dans la relation entre nos deux pays, qui demeure forte mais est sans doute très en deçà de son potentiel. Willy Brandt l'a fait à Varsovie en 1970, et les relations germano-polonaises aujourd'hui ne s'en portent pas plus mal.
C'est en tout cas nettement moins idiot que de faire l'apologie de la colonisation et souhaiter une histoire qui soit un récit national positif comme le veut Fillon. Pour le coup, voilà qui nous écarte de la rigueur demandée à l'historien, dont la tâche est de reconstituer le passé avec les moyens dont il dispose et pas de forger des mythes dont la France, forte de ses dix siècles d'existence, peut aujourd'hui fort bien se passer.
Ajoutons que cette déclaration s'inscrit dans une progression de l'excuse entamée avec l'ambassadeur local au début des années 2000 et poursuivie par Chirac, Sarkozy et Hollande.
Je ne sais pas ce qu'il a dit sur les illettrés bretons, c'est maladroit de stigmatiser et il aurait mieux fait de se taire, mais cette fois-ci il a parlé à bon escient.
Rédigé par : Tomas | 16 février 2017 à 23:23
La Belle Imposture, les emplois fictifs au Parlement européen, les enquêtes en cours, pourquoi MLP se tairait-elle ?
Programme économique de l'autarcie déterrée, voitures fabriquées en France... Le prix de revient qui s'envole pour un secteur hyper-concurrentiel ? Bof, peu importe. Nous allons fabriquer, engloutir et digérer notre production qui coûtera bien plus, bof, terrifiant mais cela marche. Et comme l'argent se fera de plus en plus rare, on pourra stocker les invendus, et continuer toujours à fabriquer intra-muros... Misère, et dire que l'on peut croire ces sornettes.
Sans compter les autres domaines.
Quelle tristesse, forcément tous ces politiques qui sont pris la confiture à la bouche, un système de redistribution d'argent public dans les deux Assemblées opaque et des règles sur mesure, n'arrangent pas l'image de nos représentants, le mal est là on est au cœur du rejet.
"Alors qu'elle, Marine, est toute seule à nous défendre, les autres se remplissent les poches et pour nous la misère !". Imparable.
Terrifiant !
J'ai entendu l'autre soir H. Guaino sur Mediapart, séduisant et lucide, désabusé de ne pas être entendu, la politique n'aime pas les gens M. Guaino c'est toute la différence avec vous et votre talent. L'auditoire était semble-t-il bousculé de plaisir par moments, quand le partenaire est bon le questionnement est toujours à la hauteur.
Rédigé par : Giuseppe | 16 février 2017 à 22:00
C'est la première fois que je laisse un commentaire sur un site Internet. Je vous remercie pour votre blog que j'ai découvert par hasard il y a quelques semaines. J'ai ressenti dans votre article une profonde blessure et je tenais à vous témoigner mon soutien. J'imagine que vous êtes très pris mais si vous pouviez augmenter le rythme de vos entretiens, c'est un réel plaisir d'entendre une personnalité s'exprimer sans être coupée toutes les dix secondes.
Rédigé par : jacky | 16 février 2017 à 21:22
@Jabiru
On s'attendait à quelque chose, certainement pas ces propos !
Son attitude relate que ce brave énergumène ne sait gérer que ce qu'il connaît... pour le reste il trouvera une solution
radicale. Bref : un vrai danger pour le pays.
Rédigé par : calamity jane | 16 février 2017 à 20:13
@ Véronique Raffeneau
"Je partage le commentaire de Robert.
Tout pour le blog, rien pour Twitter."
Moi aussi.
A une époque on disait d'éviter les mauvaises fréquentations, ce qui se comprend car on risque d'imiter des gens discutables mais a deux inconvénients : pour la curiosité on connaît moins la diversité du monde, et l'entre-soi peut générer le mépris pour les autres.
A notre époque, on devrait plutôt dire d'éviter les mauvais lieux qu'on pourrait définir sans préjugé comme ceux qui poussent les gens à se laisser aller à quelque chose de mauvais - on me dira que tout cela dépend de sa morale.
Quoi qu'il en soit, aller sur Twitter n'est excusable que pour ceux qui n'ont pas le temps ou la patience de tenir un blog et/ou qui ont un besoin vital de réseauter, dans le meilleur des cas, pour faire passer leurs idées - le problème étant qu'à les vouloir faire passer par des lieux si simplificateurs et porteurs de violence, on court le risque de les avilir.
@ Aliocha, Garry Gaspary et les autres
En fait, "ne pas faire à autrui ce qu'on n'aimerait pas qu'il nous fasse" est un principe UNIVERSEL.
La règle d'or qui nous unit autrement que par le lynchage.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thique_de_r%C3%A9ciprocit%C3%A9
Mais que nous oublions tous par égoïsme, préjugé, distraction, machiavélisme et sans doute d'autres déviations encore.
Rédigé par : Noblejoué | 16 février 2017 à 19:49
@ Frank THOMAS
"Exigez qu'on vous aime, et vous serez aimé" glisse le perfide Narcisse à l'oreille de Néron.
Vous ne pouvez pas l'exiger, alors vous le demandez presqu'en suppliant. J'avoue être un peu mal à l'aise à la lecture de ce billet. Mais je respecte."
Je dois être autiste ou trop dans la théorie, j'avais vu le débat agir non agir, parler, ne pas parler, action ou pas.
Mais sans doute notre hôte veut-il être aimé. C'est le cas de beaucoup de monde, notamment des écrivains.
Par ailleurs, il n'y a pas à être mal à l'aise dans la mesure où notre hôte reçoit les soutiens convoités car l'Homme est heureux qui obtient ce qu'il désire.
J'en profite pour le souhaiter à tout le monde.
Rédigé par : Noblejoué | 16 février 2017 à 19:22
@ caroff | 16 février 2017 à 12:27
"La version des policiers est désormais disponible (…) Sur le viol présumé rien ne permet de confirmer ou d'infirmer les dires de "Théo". Il est donc urgent d'attendre de nouveaux éléments avant d'accuser la police française dans cette affaire !"
Totalement d’accord avec vous, car je note que tous les médias et politiques prenant fait et cause pour Théo se réfèrent uniquement à son témoignage : depuis quand le témoignage d’une victime supposée est-il vérité d’évangile ? A contrario le lien du Point lui se base non seulement sur la déposition quai immédiate du policier en question (certes tout aussi sujet à caution que celle de Théo) mais aussi sur les images de quatre caméras de vidéosurveillance. A priori ce Théo n’était pas du genre promeneur pacifique !
Ainsi que le souligne un commentateur de l’article du Point : une analyse de la matraque télescopique en cause (traces d’ADN), cela dès l’hospitalisation de Théo aurait permis de valider ou invalider ce viol policier. A priori il semblerait que ce ne fut pas le cas, car la victime n’aurait pas immédiatement porté plainte.
Question qui fera hurler tous les stigmatiseurs de la police : la blessure dans la zone anale de la victime est-elle antérieure à son arrestation mouvementée, conjointe à celle-ci, ou postérieure, et voire éventuelle auto-mutilation ?
Alors comme vous l’écrivez fort justement, attendons les résultats de l’enquête judiciaire, cela avant de trancher péremptoirement sur la culpabilité ou non des policiers dans cette affaire.
Rédigé par : Trekker | 16 février 2017 à 19:19
@ caroff | 16 février 2017 à 12:27
Bien que votre commentaire se rapporte au billet précédent, il n'est pas inutile de rappeler que, au vu de ce que disent les policiers, l'apparence des faits ne permet aucunement d'inférer sur les modalités de leur commission, d'un côté comme de l'autre.
Il est urgent de rester très circonspect et d'attendre les conclusions de l'enquête judiciaire.
@ Jabiru | 16 février 2017 à 11:48
Bien que hors sujet, j'apprécie votre intervention qui montre que n'est pas "homme d’État" qui veut et que ce petit monsieur aurait été bien inspiré de se taire sur un sujet qu'il ne maîtrise pas.
Après son couplet sur l'inexistence d'une "culture française" (ce qui au fond rattache votre commentaire à ce billet), le voilà qui s'autorise à utiliser des concepts de droit international contre sa propre nation qu'il accuse de "crime contre l'humanité". Rien de moins !
Je crains que ce faisant il ne devienne "le candidat de l'anti-France" et que cela lui colle aux basques jusqu'à l'élection présidentielle et même au-delà.
Rédigé par : Robert | 16 février 2017 à 17:38
@Yves | 16 février 2017 à 10:34
C’est bien d’invectiver les gens avec qui vous n’êtes pas d’accord, mais seriez-vous capable de citer un de mes commentaires où se serait glissée une contre-vérité ?
Rédigé par : Régis ANTOINE | 16 février 2017 à 17:26
@ Robert Marchenoir | 16 février 2017 à 05:04
"Nous avons une fois de plus, ici, la démonstration quasiment scientifique de la vilenie intrinsèque des gauchistes, de leur immoralité profonde,..."
S'il vous plaît n'utilisez pas le qualificatif "scientifique" à propos des gauchistes en général et de Tomas en particulier, la science est une chose trop noble et trop sérieuse pour l'abaisser à ce point.
@ Noblejoué | 15 février 2017 à 18:02
"Pas de contradiction".
Ce qui m'amusait était la contradiction entre les mots "taire" et "parole" tous deux de Philippe sur la même page. Seulement les mots.
Pour le texte bien sûr que non, j'ai lu quelques-uns de ses bouquins et le texte est tout à fait dans la même logique, c'est du pur Philippe Bilger.
"Pour mieux réussir dans la vie, l'Institut de la parole peut être utile"
Bien sûr !
Najat Belkacem ferait d'ailleurs bien de s'en inspirer en révisant ses programmes du collège.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 février 2017 à 17:19
@ Jabiru
Du grand n'importe quoi, vous avez entièrement raison.
Hormis les propos outranciers en parlant de crimes contre l'humanité, qu'allait-il faire sa campagne de l'autre côté de la Méditerranée ? si ce n'est faire du racolage de voix de Franco-Algériens.
Mais passons, il n'a fait que ce que François Hollande, son maître et mentor, a fait en arrivant au pouvoir. Ce qui est incroyable, c'est d'avoir prononcé ces paroles au moment même où les jeunes de banlieues sont en pleine effervescence, où ils n'ont que haine contre la France. C'est leur donner du grain à moudre, leur donner des raisons de nous détester encore plus.
Une faute impardonnable de la part d'un candidat. Manque de tact ? provocation ? mépris pour les Français ? carrément immigrationniste ? Après plusieurs débordements de langage de sa part, c'est inquiétant et surtout refoulant.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 16 février 2017 à 16:42
@ Jabiru | 16 février 2017 à 11:48
Ne vous indignez pas c'est du Macron tout cru.
Il adore les opportunités qu'on lui offre de "planter son pied dans sa bouche". Traduit de l'anglais : "stuck his foot in his mouth", Macron fréquente beaucoup trop les anglophones.
Rappelez-vous :
- les ouvrières bretonnes illettrées qui ne comprenaient rien,
- les ouvriers qui ne travaillaient pas assez pour se payer un costume à 1800 € et quelques autres perles du genre !
Il est normal qu'il aille dire aux Arabes que l'esclavage est un crime contre l'humanité, ceux-ci le pratiquaient bien avant les Européens et ont continué après. Ils continuent d'ailleurs toujours en Arabie Saoudite.
Au seul 18ème siècle ils ont capturé 175 000 Européens en Méditerranée et les ont vendus.
J'ai acheté à Alger dans les années 70 deux très jolis petits tableaux, que j'ai toujours, titrés : "Les Captives chrétiennes" on y voit des Européennes pratiquement nues allongées par terre et des hommes arabes debout dont on suppose qu'ils négocient le prix de la marchandise.
Il a déjà fallu que la flotte américaine vienne mettre de l'ordre dans le trafic des pirates arabes en Méditerranée à l'époque. L'hymne des Marines américains commence par :
"Des murs de Montezuma aux rives de Tripoli".
Macron est le fils spirituel de Hollande. Vraiment ! Souvenez-vous des sans dents.
Le tact ne fait pas partie de l'enseignement à l'ENA.
Enfin soyons quand même contents, Macron nous a hurlé assez fort qu'il nous aimait tous énormément, même les colonisateurs et les esclavagistes parmi nous.
Rédigé par : Claude Luçon | 16 février 2017 à 16:40
@Jabiru
Se taire au lieu de remuer le couteau dans la plaie, c'est ce que le Sieur Macron aurait dû faire. Une scandaleuse déclaration qui met en cause son propre pays depuis un pays étranger en parlant de crime contre l'humanité. La guerre d'Algérie a été un drame pour les deux pays, fallait-il en remettre une couche au nom d'une nouvelle repentance et pour satisfaire à un pur racolage électoral.
Ces personnages qui vendraient père et mère pour un plat de lentilles et leur pays pour quelques voix sont ignobles.
Ignobles et ignares, ils feraient mieux de méditer cette réaction d'Hocine Aït Ahmed qui fut pourtant un responsable du FLN : « Du temps de la France, l’Algérie, c'était le paradis ! »
http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/hocine-ait-ahmed-temps-de-france-lalgerie-cetait-paradis,228197
Rédigé par : Exilé | 16 février 2017 à 16:33
A propos de se taire, c'est le petit Macron qui ferait pas mal de la boucler. Quelle mouche le pique avec ses phrases navrantes sur la colonisation de l'Algérie ou l'absence de culture française.
Il va lui falloir investir dans des livres d'histoire s'il veut savoir de quoi il parle. C'est bien la peine d'être soi-disant surdoué pour proférer de telles bêtises.
Rédigé par : Joséphyne | 16 février 2017 à 16:28
"Vivre, est-ce se taire ?"
Sans nul doute d'un point de vue strictement biologique ! Mais est-ce là la seule finalité de notre vie et le but du jeu n'est-il tout de même pas de donner un sens à celle-ci ?
Entre le Tout et le Rien que vous invoquez, il existe me semble-t-il un champ suffisamment vaste pour que l'Homme y donne libre cours à son expression. Sous réserve bien évidemment que cette dernière soit appropriée, pertinente et fondée et qu'elle soit formulée avec la conscience que ce que l'on énonce n'est pas forcément exempt de doute, d'incertitude, ce qui pour Montaigne était la marque de "l'ignorance savante".
Rédigé par : Michel Deluré | 16 février 2017 à 16:25
@ caroff
La societe d'abord, quant a l'Etat il joue aussi un role en la matiere, que vous le vouliez ou non. Quant aux roles respectifs de la politique etrangere ou de la nature pretendument intrinsequement violente de l'Islam, nous en avons deja parle et savons a quoi nous en tenir sur nos positions a ce sujet.
Gardez vos conseils pour vous sinon, ils sont inutiles !
Rédigé par : Tomas | 16 février 2017 à 15:51
@Régis ANTOINE 15 février 23:38
Je pense qu'il y a un peu de cela, Zorro Fillon se fait assister de Bernardo Penelope.
Et comme ils disaient il y a bien longtemps dans les Guignols de l'info (vers 1995) "qu'est-ce ta nanapéter tu prends le pognon pi tut'casses".
Rédigé par : stephane | 16 février 2017 à 13:11
@Tomas
"Les attentats sont avant tout la consequence de notre politique etrangere et de l'echec de notre societe et de notre Etat a donner des perspectives a la jeunesse, qu'elle soit musulmane ou pas, d'ailleurs"
Pour ma part je n'ai jamais attendu de l'Etat qu'il me donne la moindre perspective : ce n'est pas son rôle !!
En tout cas, avec vous il est inutile de recourir à de fins esprits, à des experts du Moyen-Orient, à des stratèges militaires de haut vol ou de sociologues chevronnés pour déceler, analyser avec intelligence les raisons pour lesquelles des musulmans, de nationalité française ou non, sont à l'origine des plus de 250 morts sur notre territoire.
Vous écrivez beaucoup, j'allais dire énormément, sur ce blog.
Il faut tourner 7 fois sa langue avant de parler, dit-on et au moins 10 fois réfléchir avant de taper sur son clavier ajouté-je...
C'est un conseil que je vous prodigue gracieusement.
Rédigé par : caroff | 16 février 2017 à 12:45
La version des policiers est désormais disponible.
http://www.lepoint.fr/societe/rapports-des-policiers-videosurveillance-comment-theo-a-ete-interpelle-16-02-2017-2105237_23.php
On apprend que "Théo" est intervenu lors d'une interpellation en agressant les policiers concernés.
Le policier :
"Alors que je venais de lui saisir le bras, je recevais de sa part un coup de poing au niveau de la pommette gauche. Durant quelques instants, j'ai été sonné. J'ai compris à ce moment-là que l'individu serait prêt à tout pour se soustraire. Il se débattait, portait des coups de poing à tout va, gesticulait en tout sens, même des jambes. »
Version confirmé par les caméras de surveillance.
Sur le viol présumé rien ne permet de confirmer ou d'infirmer les dires de "Théo".
Il est donc urgent d'attendre de nouveaux éléments avant d'accuser la police française dans cette affaire !
Rédigé par : caroff | 16 février 2017 à 12:27
Se taire au lieu de remuer le couteau dans la plaie, c'est ce que le Sieur Macron aurait dû faire. Une scandaleuse déclaration qui met en cause son propre pays depuis un pays étranger en parlant de crime contre l'humanité. La guerre d'Algérie a été un drame pour les deux pays, fallait-il en remettre une couche au nom d'une nouvelle repentance et pour satisfaire à un pur racolage électoral. M. Macron a sans doute oublié que l'armée française a déploré la perte de 25 000 militaires sur le sol algérien dont rappelons-le, 11 000 appelés du contingent au cours d'opérations de maintien de l'ordre. J'ai vécu cette période, il y a eu des atrocités des deux côtés, 55 ans ont passé, a quoi ressemble cette basse manœuvre électorale ? Beaucoup d'Algériens vivent en France, quel regard ont-ils sur cette période et en veulent-ils autant à la France ?
Cette campagne présidentielle devient du n'importe quoi.
Rédigé par : Jabiru | 16 février 2017 à 11:48
@ Yves
Ce n'est pas de notre faute si M. Fillon a fraude, s'est fait prendre et n'est pas parvenu a convaincre le pays de son innocence. Ce n'est pas de notre faute si ceux qui hurlent au complot sont incapables d'en fournir le debut d'une once de preuve de celui-ci, preferant diffuser des informations aussi fausses que burlesques sur la Toile. Ce n'est pas de notre faute si les thuriferaires de M. Fillon n'ont rien d'autre pour repliquer que de basses attaques alimentees par les ragots sur le candidat concurrent, ou d'agiter l'epouvantail d'une Marine Le Pen pour laquelle certains menacent meme de voter en cas d'elimination de leur champion.
Et puis, n'est-ce pas M. Fillon qui deplorait en septembre 2016 que la presse ne parlait pas assez des affaires ? Il devrait au conraire etre flatte que celle-ci l'ait pris au mot.
Quand on donne des batons pour se faire battre il ne faut pas s'etonner de recevoir la bastonnade mediatique ! Nous attendons toujours des enquetes detaillees de la "presse patriotique" sur les turpitudes des autres candidats, nous ne nierons pas les faits, pas moi en tout cas !
Rédigé par : Tomas | 16 février 2017 à 11:46