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@ Claggart | 08 mars 2017 à 12:13
Non mais c'est assez bien vu, quoique pour tomber dans la Penfeld il faut bouger ;-)
En fait la célèbre citation est "ici reposent mille salariés".
Rédigé par : breizmabro | 08 mars 2017 à 21:04
J'ai appris par les media que le criminel présumé n'a fait l'objet d'aucune condamnation jusqu'à présent. Son casier judiciaire semble donc vierge.
J'ai appris aussi que le criminel présumé a été confondu par la présence de son ADN sur des affaires ayant appartenu aux victimes.
Je me demande comment dans ces conditions l'ADN du suspect est parvenue dans les mains des enquêteurs. J'en arrive à la conclusion que la réquisition de l'ADN d'un suspect est devenue légale.
Si ce n'est pas le cas, le jugement pourrait être infirmé par la Cour de cassation.
Rédigé par : vamonos | 08 mars 2017 à 19:35
@ Exilé
Changez de pseudo et appelez-vous Exalte ! Bien sur qu'il y a une difference fondamentale entre un assassin et quelqu'un appelant a davantage faire payer les riches, ce qui ne signifie pas forcement les livrer a la vindicte populaire : un mort (quatre dans le cas present).
Il y a aussi une difference entre un assassin et un commissaire politique sovietique des annees 30 : le premier commet un crime, le second mille, dix mille, cent mille, ce dernier chiffre tant fonction du grade que de la longevite de la carriere dudit commissaire politique.
Il faut en tout cas avoir l'esprit sacrement tordu et obsede pour trouver pretexte d'un fait divers dramatique et malheureux pour afficher ses opinions politiques.
L'apologie du communisme n'est pas interdite en France, mais celle du fascisme ou de la royaute non plus, cela s'appelle la liberte d'expression, il est vrai que vous ne semblez pas particulierement attaché a celle-ci....
Rédigé par : Tomas | 08 mars 2017 à 15:31
@ Claggart, breizmabro
Notez que j'ai bien dit avoir "vécu" dans l'arsenal. Un an, à bord d'un aviso.
Mais oui, moi aussi j'adore le Brest d'il y a vingt ans, les bars de Recouvrance, Cricri ouverte à toute heure.
Son ciel magnifique, les rafales dans la rue de Siam, les mots de Prévert donnaient à cette ville un souffle de liberté.
Si cet homme était déjà à Brest dans l'arsenal il y a vingt ans, je l'ai probablement croisé.
Vous aussi, remarquez...
Rédigé par : Alex paulista | 08 mars 2017 à 14:01
@breizmabro 07/03 18h31
Réponse à la devinette :
Quand le travailleur de l'ars'nal tombe dans la Penfeld, il tire les mains de ses poches.
Rédigé par : Claggart | 08 mars 2017 à 12:13
Ce drame de l’assassinat de la famille Troadec émeut l'opinion surtout du fait qu'il s'agit d'un crime de type « sanglant », alors qu'un crime plus modéré, moins extrémiste dans la présentation, moins choquant, aurait abouti au même résultat.
Tout cela suite à la jalousie, une passion qui peut être dirigée contre des « riches » dans certains cas.
Mais au fond, si nous y réfléchissons bien, existe-t-il une différence de nature entre ces personnes qui assassinent des « riches » pour les dépouiller et ceux qui au nom de slogans simplistes du genre « il faut faire payer les riches ! » stigmatisent une catégorie de la population en la désignant à la vindicte populaire ?
En allant même plus loin, existe-t-il une différence de degré entre ces crimes commis à titre individuel et ceux résultant des effets de l'incitation à la haine, comme cela a été par exemple le cas contre les koulaks en URSS, pour ne pas citer les innombrables cas similaires répertoriés dans l'ensemble des pays ayant vécu ou vivant encore sous une certaine idéologie mortifère dont l'apologie n'est pourtant pas interdite de façon anormale en France ?
Rédigé par : Exilé | 08 mars 2017 à 09:47
@ Alex paulista | 07 mars 2017 à 16:13
Vous avez travaillé à l'arsenal de Brest ? C'est noté :-D
Personnellement j'ai exercé mon activité à Recouvrance, rue de la Porte et rue Jean Jaurès, dans les années... pffft ;-)
J'ai A.DO.REE. cette ville tant décriée, et Trégana, le Trez Hir, Le Conquet via Sein et Ouessant. Plus toutes les beautés du Finistère Nord (Brignogan, Roscoff) sans exclure, vers le Sud, Plougastel (et ses fraises) ou Crozon (sans l'Île Longue...).
Vous savez ce que disaient les Brestois des travailleurs de l'arsenal de Brest quand ils passaient le pont de Recouvrance ?
Rédigé par : breizmabro | 07 mars 2017 à 18:31
@Alex paulista
Si c'est lui le coupable et finalement même s'il ne l'est pas, pourquoi avouer ?
Peut-être protège-t-il quelqu'un.
Nous dirons que lui non plus ne votera pas Fillon, ni Macron à mon avis.
Rédigé par : stephane | 07 mars 2017 à 17:48
Ce Caouissin est ingénieur comme moi, travaillait dans l'Arsenal où j'ai vécu, je l'ai peut-être croisé dans les bars de Recouvrance et pourtant... il m'est complètement étranger.
C'est surtout l'incompréhension qui interpelle.
Ce gars a une case en moins, une case que je vois dans l'oeil de mon chien.
Rédigé par : Alex paulista | 07 mars 2017 à 16:13
Sans nullement vous reprocher votre analyse de la grâce accordée à Jacqueline Sauvage, je l'évoque (vous estimerez de très légère manière, je vous l'accorde) à propos de ce fait divers. Pour en écarter la perspective, mais aussi évoquer l'irresponsabilité pénale. Et j'en profite pour vous citer, courtoisement. Bien à vous.
http://fr.blastingnews.com/societe/2017/03/affaire-troadec-un-quadruple-meurtre-qui-evoque-le-boulevard-du-crime-001528001.html
Rédigé par : Jef Tombeur | 07 mars 2017 à 01:21
Tout en appréciant le commentaire de notre hôte je ne peux m’empêcher d'être très réservé, voire mal à l'aise, et même choqué, qu'à l’occasion de cette horrible tragédie il se permette cette espèce de jeu de mot, pour ne pas dire calembour, en se référant à la célèbre oeuvre de Jules Romains.
Et cela d'autant plus que le patronyme Trouhadec n'existe pas en langue bretonne ; on pourrait à la rigueur le rapprocher de Troédec, ou Trouédec, variante en dialecte vannetais du Troadec cornouaillais.
En deux mots, une faute de goût.
Rédigé par : Claggart | 06 mars 2017 à 22:52
L'Homme n'a pas autant d'inhibitions instinctives que les prédateurs mais avec des armes plus destructrices que les griffes et crocs dont les fauves et autres loups sont pourvus, qui expliquent leur retenue.
Dans ces conditions, on peut s'étonner qu'il n'y ait pas plus de meurtres. En somme, la culture parvient assez bien à diminuer la violence, qui en fait décroît depuis la Préhistoire.
Malgré de formidables régressions comme le totalitarisme, il faut donc en conclure qu'il y a bien eu progrès.
Rédigé par : Noblejoué | 06 mars 2017 à 22:03
@sbriglia | 06 mars 2017 à 17:52
sbriglia aux "moderato cantabile" | 03 septembre 2015 à 16:06
Et en plus vous aimez la musique, c'est toujours un plaisir pour moi d'écoute.
Rédigé par : Giuseppe | 06 mars 2017 à 21:14
Les violences au sein des familles sont innombrables et protéiformes, pouvant aller jusqu'au crime de sang. Actes élaborés méthodiquement et tellement bien camouflés et pervers qu'ils tromperont tout l'entourage et resteront à jamais invisibles et donc impunis.
Selon les statistiques de criminologistes, une bonne moitié des disparitions ou des décès dans des conditions troublantes resterait ainsi impunie faute de plainte ou d'éléments suffisants permettant d'engager des poursuites, voire une simple autopsie en cas de doute sur les circonstances de la mort.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 mars 2017 à 21:11
@sbriglia
Je ne vous cacherai pas que le titre de notre hôte m'avait fait penser, comme vous... et comme lui, à cette oeuvre-là. Je n'ai pas voulu en parler par respect pour la mémoire de cette famille assassinée.
Mais la tentation était forte.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 mars 2017 à 19:35
Le problème de ceux qui ne veulent pas tuer c'est qu'ils laissent à leurs voisins le soin de les protéger.
On ne peut qu'avoir de l'estime pour ces gens, en général courageux, pas forcément moraux, mais animés par une forme de foi, en tous les cas, une éthique, forte. Sur le plan de l'efficacité, ils sont, en revanche, un peu courts sauf s'ils ramènent sur leurs épaules le cadavre du copain tombé à leur place.
On demandait à un pasteur qui fêtait ses cinquante ans de mariage s'il n'avait jamais eu envie de divorcer. Il répondit : "Divorcer ? Non, mais de l'assassiner, quelquefois."
Rédigé par : genau | 06 mars 2017 à 18:34
@Patrice Charoulet | 06 mars 2017 à 11:25
"N'ayant pas commis de crime, de délit, ni même d'infraction à la législation routière, je m'en tiens à cette admirable phrase d'Albert Camus : "Un homme, ça s'empêche".
Mais les criminels n'ont pas assez lu."
« LE TROUHADEC - Quand je n'étais pas illustre, je mangeais peu, je n'aimais pas le vin, je digérais avec lenteur, cher monsieur Bénin, et je n'avais que des pensées honnêtes.
BENIN - Tiens !
LE TROUHADEC - Ma dernière... comment vous dirais-je ? Ma dernière faiblesse sensuelle remonte à octobre 1904... je me trompe, octobre 1903, l'année du congrès de statistique démographique.
BENIN - Octobre 1903 ? »
(Monsieur le Trouhadec saisi par la débauche)
Rédigé par : sbriglia | 06 mars 2017 à 17:52
@Patrice Charoulet 11:25
Vous avez repris un discours de Fillon ?
Rédigé par : stephane | 06 mars 2017 à 17:52
@ Catherine JACOB | 06 mars 2017 à 14:49
Oui bien sûr une grande partie est l'immatériel. J'étais pour mon compte personnel le petit dernier de parents déjà âgés. Ma mère avait 46 ans quand elle m'a mis au monde. J'ai donc été adolescent chez mes parents alors qu'ils étaient grands-parents, mes frères et soeur se mariant et faisant leur vie. Tant et si bien qu'au décès du conjoint survivant j'ai vu fondre sur moi et mon épouse la fratrie qui donnait rarement de ses nouvelles, spéculant sur ce qui avait pu être donné sous la table au chouchou. Heureusement le côté fonctionnaire peut avoir du bon, mes parents gardant dans des boîtes à chaussures tous leurs relevés de compte (que j'aurais pu faire disparaitre, étant seul au moment du décès de mon père, la preuve à apporter étant à leur charge).
Autre avantage indéniable, mon épouse avait perdu dix kilos à force de faire la balance des comptes... lol... car il a fallu comptabiliser même les cadeaux de Noël faits à nos enfants. Ambiance.
Bon bref je ne vais pas vous la faire à la Marchenoir pour exposer quatorze années de procédure... mais ils n'ont pas trouvé d'armes de destruction massive chez "hameau dans les nuages" et sa dame.
Nos enfants, notamment le petit dernier, a vécu ça et nous nous en servons pour discuter avec eux déjà de notre départ afin qu'ils ne renouvellent pas notre expérience terrifiante.
Hein ? Comment ? Vous voulez que je vous parle quand même de certains juges et notaires ? Non ! Non je vous dis ! J'arrête là... mdr...
Ce qui est étonnant c'est que le contentieux sentimental ayant été purgé, j'ai de nouveau de bons rapports avec mes frères. Seule ma soeur me fusille mais seulement du regard, le jugement bâtard rendu un peu trop à la Salomon à mon goût ne la satisfaisant pas...
Et mon épouse a repris ses dix kilos.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 mars 2017 à 16:56
@hameau dans les nuages | 06 mars 2017 à 12:46
"Une famille heureuse est une famille qui n'a pas connu de succession" (Sacha Guitry)
@Patrice Charoulet | 06 mars 2017 à 11:25
"Les criminels n'ont pas assez lu."
Je me demande si ce qui est en jeu dans les successions, et c'est pour cela sans doute que les fins sont parfois si tragiques, ce n'est pas tant le matériel que l'immatériel et en l'espèce l'amour des parents dont on se pense privé(e) dans une succession qui paraît inéquitable.
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 mars 2017 à 14:49
Le (ce) mal est-il en chacun de nous ?
Ne serions-nous pas quelque part des marionnettes malléables et influençables ? Cette interrogation/réflexion me ramènerait déjà à la politique, aux croyances et autres idéologies incrustées, dont on devine les racines et les chemins empruntés pour se multiplier sans fin.
Hannah Arendt a dit : "le mal c'est l'absence de pensée…
Si une force inconnue, une autorité ou un pouvoir, réel ou même virtuel, voire imaginaire, mais que nous reconnaissons et qui représente à nos yeux une légitimité inébranlable (dieu ?) nous ordonne de trucider notre voisin, notre concurrent... ou nous-même, nous lui obéirons peut-être".
Aristote : "Nous sommes aussi des animaux sociaux. Presque toutes nos activités sont des activités de groupe et la majeure partie de nos activités individuelles n’auraient aucun sens si les groupes sociaux n’existaient pas".
Si les juristes ont besoin, dans leur système, d’acteurs responsables au sens maximal, les sociologues doivent se contenter de moins. Car au sens sociologique, être responsable d’un acte c’est simplement de l’avoir pensé avant d’agir.
@ vamonos | 06 mars 2017 à 13:53
"Je suis reconnaissant à mes parents et à mes éducateurs religieux de m'avoir inculqué le commandement de base : [Tu ne tueras point]"
Oui moi aussi je suis passé par ce filtre. Pourtant demain si les miens étaient en danger immédiat, ou si je devais absolument sauver ma peau, mon choix est déjà fait.
Maintenant je peux comprendre que l'on puisse faire un autre choix. Dans ma jeunesse (c'est très loin) nous participions à des périodes appelées "Mission". C'est au cours de l'une d'entre elles que moi et mes copains furent amenés à rencontrer une personnage qui vous marque par sa bonté humaine. Le père "Papaye" (je ne suis pas sûr de l'orthographe) fut appelé ou rappelé pour aller en Algérie aux alentours des années 57/60. Dans une embuscade, bien qu'armé, il refusa de tirer sur celui d'en face. L'autre ne s'en priva pas.
Rédigé par : fugace | 06 mars 2017 à 14:42
La curiosité pour ce fait divers est multiforme.
D'abord, ma compassion va aux quatre victimes dont la vie a été brutalement fauchée. Un rameau entier de l'arbre de vie a été sectionné. Au-delà de cette famille, c'est toute leur descendance qui a été anéantie.
Ensuite, Orvault est situé dans la banlieue de Nantes, ville présentée à la première place dans le classement des villes où il fait bon vivre. Plusieurs fois, au cours de l'enquête, le spectre de Dupont de Ligonnès a ressurgi puisque dans cette affaire-là, nantaise également, toute une fratrie a été rayée du monde des vivants. L'être humain n'aime pas les histoires incomplètes, les crimes non élucidés, le silence trop profond. L'affaire d'Orvault a réveillé l'affaire Dupont de Ligonnès. On espère que les deux affaires pourraient être résolues d'un seul coup. Il peut s'avérer inquiétant de savoir qu'un assassin est libre de ses mouvements alors qu'il est susceptible de tuer toute une famille dans son sommeil.
Puis, d'un point de vue technique, je me demande si l'ADN du beau-frère était connue des limiers de la police criminelle avant qu'il ne soit interrogé au cours de l'enquête de voisinage. Etait-il déjà connu défavorablement des services de police ou bien un prélèvement de cheveux ou de peau a-t-il été réalisé pendant l'interrogatoire de routine ?
Enfin, au niveau du raccourci que constitue l'acte criminel proprement dit, la qualification du crime ne me pose pas de problème majeur. Je peux admettre que le premier crime ait été un meurtre effectué sur le coup de la colère et que le prévenu puisse bénéficier de circonstances atténuantes. Par contre, les trois autres crimes ont forcément été prémédités, il s'agit d'assassinats. La peine sera prononcée par un jury populaire dans une cour d'assises.
Dans une affaire d'héritage, il arrive que des personnes s'estiment lésées au profit d'autres. Certains membres de la même famille peuvent se fâcher au point de ne plus jamais se revoir. Mais de là à supprimer physiquement la personne jalousée, il y a un pas énorme que la part d'humanité qui est en moi estime inconcevable et impossible. Jamais je ne pourrais faire une chose pareille. Je suis reconnaissant à mes parents et à mes éducateurs religieux de m'avoir inculqué le commandement de base : "Tu ne tueras point".
Rédigé par : vamonos | 06 mars 2017 à 13:53
Toujours une période sombre ou l'on règle les comptes, lingots d'or ou pas. Le train électrique ou la timbale de la communion que le frère ou la soeur n'a pas eu suffit.
"Une famille heureuse est une famille qui n'a pas connu de succession" (Sacha Guitry)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 mars 2017 à 12:46
Je viens d'écouter votre intervention orale, après l'affaire criminelle dont notre pays a été informé. Vous parlez en connaissance de cause, à la lumière d'une riche expérience professionnelle d'avocat général.
Je ne puis en dire autant.
N'ayant pas commis de crime, de délit, ni même d'infraction à la législation routière, je m'en tiens à cette admirable phrase d'Albert Camus : "Un homme, ça s'empêche".
Mais les criminels n'ont pas assez lu.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 mars 2017 à 11:25