Le 9 février 2017 je publiais un billet : "François Fillon, sortez par la grande porte !"
Aujourd'hui je n'ai rien à y ajouter ou à y retrancher, sauf que la solution que je proposais est devenue inconcevable.
On ne va pas changer de candidat alors que nous sommes à moins de deux mois de l'échéance présidentielle et que François Fillon, avec un courage suicidaire pour la droite et le centre, affirme qu'il "ne se retirera pas et ne cédera pas" et laissera au peuple le soin de trancher son sort.
Il avait déclaré que mis en examen il jetterait l'éponge, ce qui, il y a quelque temps, lui apparaissait comme une évidence éthique, une salubrité démocratique. Il va être mis en examen, dans l'affaire des présumés emplois fictifs, le 15 mars, dans des conditions de rapidité procédurale qu'il a dénoncées. Incriminant une enquête "à charge", il a ciblé "un Etat de droit systématiquement violé et déploré un assassinat politique, non seulement de sa personne mais de l'élection présidentielle, de la démocratie" (Le Monde).
Il en est à ce point critique où son maintien lui apparaît, pour sa dignité, plus nécessaire que la victoire de son camp avec un autre.
On n'a surtout pas à se moquer de cette défense outrancière certes mais pathétique. Il est fréquent en politique - mais c'est un signe de faiblesse - de pointer un complot quand la justice s'approche de vous et qu'elle fait peser des présomptions d'infraction. Il est plus difficile de récuser celles-ci que de s'en prendre à l'institution judiciaire.
François Fillon, parce qu'il y a un terrifiant téléscopage pour sa cause entre l'ordre judiciaire et l'ordre politique, tombe malheureusement dans le panneau démagogique habituel mais surprenant de sa part. Plutôt juger les juges et le système que s'acharner à battre en brèche le fond dont on est soupçonné !
François Fillon a du mal à comprendre que l'hiatus entre l'image du gagnant intègre de la primaire et celle du candidat apparaissant à tort ou à raison pour un autre est plus dévastateur que ses critiques sur le fonctionnement de la justice, trop souvent entendues dans notre histoire politique parfois transgressive, ne le servent.
J'entends bien les accusations des "fillonistes" inconditionnels qui, ne s'intéressant pas véritablement à la Justice dans les périodes calmes, sont persuadés qu'elle est manipulée dans cette séquence de la campagne présidentielle. Je pense qu'ils ont tort mais je ne me fais aucune illusion. On n'a aucun moyen de convaincre l'ignorance quand elle est sûre d'avoir raison.
En revanche, on a le droit de s'interroger sur le choix de la date de publication de l'article originel du Canard enchaîné. Mais ensuite ? Le Parquet national financier (PNF) n'avait pas d'autre choix de de faire diligenter une enquête et aussi complète qu'elle a dû être, l'ouverture d'une information me semblait beaucoup plus conforme à une bonne administration de la Justice - et pas seulement pour des motifs de prescription - qu'une citation directe devant le tribunal correctionnel.
La date du 15 mars retenue pour la mise en examen, avec un travail d'investigation préliminaire sans doute très achevé, ne semble pas incompatible avec une instruction scrupuleuse et attentive.
Derrière la révolte de François Fillon, si convenue qu'on peut douter de sa sincérité, il y a cette idée que dans l'arbitrage entre l'ordre judiciaire et l'ordre politique, il y a des moments rares mais essentiels où le premier devrait totalement s'effacer au bénéfice du second. Ce point de vue ne me semble pas pertinent.
D'abord il est inconcevable qu'une telle absorption de l'un par l'autre s'effectue. Le premier a son autonomie et le second son pouvoir.
Ensuite les juges d'instruction qui ont été saisis avaient toute latitude pour gérer leur rythme comme ils le souhaitaient.
Qu'aurait-on pensé, à partir du constat que la justice ne pouvait pas techniquement demeurer indifférente au "Penelopegate", de magistrats qui auraient considéré qu'il était inutile d'agir rapidement pour que le citoyen soit éclairé sur François Fillon et son environnement d'une manière ou d'une autre, favorable ou défavorable ?
Il est paradoxal également de s'en remettre au peuple français en le qualifiant de seul juge contre, si j'ai bien compris, le processus judiciaire et les juges de métier mais de pourfendre cependant celui-là et ceux-ci ? S'ils sont appelés à être désavoués par le vote, s'ils sont en quelque sorte inutiles, qu'on les laisse faire ! S'ils sont légitimes et respectables dans leur mission d'instruction, qu'on ne les traite pas alors comme s'ils étaient instrumentalisés par un pouvoir de gauche.
Et demain, si la gauche est encore aux commandes et que la magistrature accable certains de ses représentants, on prétendra que les juges sont de droite ? Ce quinquennat, avec une Christiane Taubira aussi médiocre qu'est haute son appréciation d'elle-même mais une justice laissée dans ses pratiques plus libre et indépendante qu'avant, fait-il regretter, par certains, le dévoiement de l'état de droit lors du mandat de Nicolas Sarkozy ?
Ma réflexion ne cherche pas à laisser croire que tout est parfaitement limpide et impartial dans l'univers judiciaire. Il y a eu le lamentable Mur des cons, il y a la publication de procès-verbaux d'enquête qui n'a pas fait réagir et certaines abstentions - untel est poursuivi et tel autre non - qui ne révèlent pas forcément de la malignité partisane mais une appréciation que la technique peut justifier.
J'en ai assez que le candidat François Fillon qui a été remarquable sur le plan politique se trouve embarqué, dans son approche judiciaire, comme Marine Le Pen, dans une même contestation périphérique : puisque nous ne pouvons pas être mis en cause aujourd'hui, la justice est coupable ! L'institution judiciaire a tout de même le droit d'échapper, de la part des politiques, à l'alternative délétère entre leur ignorance ou leur obsession complotiste. L'état de droit est à équidistance.
Toute l'énergie mise à contester le judiciaire aurait été mieux utilisée pour la recherche d'une solution politique acceptable.
François Fillon, je le regrette infiniment, aurait dû, en effet, sortir par la grande porte. Je crains fort que la petite nous voie quitter la scène républicaine en sa compagnie. Si cette catastrophe pour l'avenir de notre pays survenait, la justice n'y serait pour rien.
Mais François Fillon.
Il y a des entêtements admirables mais dévastateurs.
M.Bilger ayant voté Hollande en 2012, je lui dis très respectueusement que cette fois encore son avis n'est pas nécessairement pertinent.
S'agissant du message de M.Charoulet sur "la victime collatérale JL Bourlanges", j'avoue être étonné : Bourlanges qui lui-même employait son épouse au Parlement européen, est le commentateur le plus banal qui soit, sauf quand il parle du fonctionnement des institutions européennes et des arcanes du centrisme français... Bourlanges tape dur sur les têtes de Turc des médias ; quand la meute hurle contre quelqu'un, soyez sûr que Bourlanges hurlera encore plus fort ; c'est sa manière à lui d'être courageux. Quant à L'Esprit public, le niveau de l'émission s'est effondré si on le compare à ses débuts (Revel, Besançon, Julliard intervenaient alors). Avec les participants actuels, le niveau n'est guère meilleur que si Ahpatie, Bourdin, etc. s'exprimaient.
Rédigé par : SARRAUTE | 15 avril 2017 à 09:28
@Noblejoué
Entièrement d'accord avec votre commentaire de 19h17 du 7 mars 2017 !
Quelle notion du temps peut-on avoir lorsqu'on entend "et lui ne fera pas plus que les autres pendant cinq ans"...
Aujourd'hui, cela fait environ une vingtaine d'années que l'on entend ce refrain... Les générations qui suivront auront peut-être raison de s'en prendre à cette forme de légereté collective dont les politiques portent la responsabilité.
Rédigé par : calamity jane | 10 mars 2017 à 05:34
En voilà enfin un qui après son séjour au Val-de-Grâce a retrouvé tous ses esprits !
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/08/35003-20170308ARTFIG00113-chevenement-critique-l-agenda-judiciaire-de-l-affaire-fillon.php
Rédigé par : Savonarole | 08 mars 2017 à 20:04
@ breizmabro
"Du coup Fillon m'est devenu plus sympathique avec ses fragilités humaines."
Fillon ne m'est pas sympathique, mais sympa ou non, je ne comprends pas qu'on vote pour qui se contredit sans cesse, s'en prend aux juges, aux médias et agite la guerre civile.
On n'est pas dans la téléréalité à taper touche un ou deux pour des candidats populaires ou en train de faire la nique aux sondages mais en train de décider du destin du pays.
Un "président qui ne devrait pas dire ça", un candidat qui se contredit et mine les institutions et nous propose un jeu de rôle de guerre civile, et quoi encore ?
On dit que le niveau scolaire baisse. Et celui des politiques, alors ? En tout cas, on pourrait au moins s'abstenir d'opter pour un homme qui postule à être gardien des institutions mais les attaque, qui sera chef des armées après avoir divisé le pays.
Nous ne sommes pas des joueurs de téléréalité, des parieurs sur combats de coqs mais des citoyens, savoir des souverains car chacun de nous a une part de souveraineté. Noblesse oblige, il me semble qu'il faudrait être responsable.
A force, nous aurons bien cette guerre civile ou cette dictature ou un mélange des deux, à force de faire n'importe quoi pour se désennuyer un peu.
J'ai toujours défendu le suicide et la drogue. Pourquoi ne pas se tuer par dignité, pour par exemple éviter la misère, l'échec, la maladie ou autre, et dans le deuxième cas, expérimenter sur soi à travers la drogue, changer sa perception du monde ? Oui, on a le droit de disposer de soi.
Mais faire des espèces d'expérience sur le pays, avec l'excuse, si le grand sachem fait n'importe quoi, qu'après tout il est humain ?
Tout le monde est humain et on a là la meilleure excuse du monde pour faire n'importe quoi. Si les jurés et les juges étaient philosophes, on pourrait dire la vérité... Untel semble ne pas avoir d'excuse ? Si, il est humain : mortel, mimétique donc lyncheur, et autres joyeusetés. Mais sommes-nous les directeurs de conscience de Fillon ? Non, et tant mieux, il y a des réussites plus flagrantes. Bref, ce n'est pas son avancement, de pouvoir ou en conscience qui compte, c'est de choisir le meilleur candidat possible.
Rédigé par : Noblejoué | 07 mars 2017 à 19:17
@ Régis ANTOINE | 06 mars 2017 à 00:57
Pas du tout, seulement au troisième jour elle a ressuscité c'est tout et ça vous n'allez pas le trouver dans les journaux de gauche...
Et votre Macron il est pilote d'essai pour avoir acheté une voiture qui n'était pas encore sortie pour le grand public ? (voir sa déclaration de patrimoine)
https://www.youtube.com/watch?v=b5FEOvjOVvQ
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 mars 2017 à 00:15
@ Noblejoué | 06 mars 2017 à 19:50
"Je préfère un candidat qui n'ébranle ni les institutions ni la paix civile"
Vous voulez dire : qui n'altère, ou, ni qui sape ? ;-)
Depuis quelques heures M. Fillon ne semble plus altérer ou saper la paix civile :-D
Mais "tournez tournez rotatives..." la petite épicerie a besoin de cash...
"Hier encore..." (chantait Aznavour) les sondages (nouveaux maîtres de nos pensées) avaient donné Juppé largement vainqueur aux primaires. Il n'a obtenu que 33% des votants, toutes pensées politiques confondues.
Aujourd'hui, les mêmes disent que s'il avait substitué Fillon, il aurait obtenu 24% des suffrages au premier tour des présidentielles. Ouaaah ! La boule de cristal fonctionne à fond ;-))
Je ne suis pas particulièrement filloniste, ma tendance est plutôt du genre Sarko AVEC tout ce qui le rendait un vrai humain.
(c'est rigolo car quand il allait sur le yacht de Bolloré ça n'a pas coûté UN centime aux Français)
Aujourd'hui on voudrait que l'on vote pour une marionnette, une espèce de robot programmé par Rothschild, Bergé et Draghi.
NON. MERCI.
Du coup Fillon m'est devenu plus sympathique avec ses fragilités humaines.
2017 va être le vote de l'humain contre l'humanoïde.
A vos marques ! Prêts ? Partez !
Rédigé par : breizmabro | 06 mars 2017 à 23:10
@ breizmabro
Je préfère un candidat qui n'ébranle ni les institutions ni la paix civile.
Rédigé par : Noblejoué | 06 mars 2017 à 19:50
@ Tomas | 06 mars 2017 à 00:36
"Je ne vois pas de toute façon où serait la légitimité des électeurs de M. Fillon"
La légitimité de tout électeur est celle de tous les Français et Françaises jouissant de leurs droits civils et politiques et n'étant pas frappés d'incapacité électorale à la suite d'une condamnation. Gros malin !
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 mars 2017 à 19:14
@ Noblejoué | 05 mars 2017 à 15:32
Si j'ai bien compris vous voulez, comme tous les 007 politiques de la déculotade, remplacer un EVENTUEL mis en examen, JAMAIS condamné, par un mis en examen DEJA CONDAMNE pour organisation d'emplois fictifs.
"Alain Juppé est jugé pour sa responsabilité dans cette affaire comme supérieur hiérarchique et complice" (Le Monde).
Il sera CONDAMNE a deux ans de prison avec sursis !
Franchement, entre les deux, mon coeur ne balance pas.
Rédigé par : breizmabro | 06 mars 2017 à 08:23
@hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 21:01
Le héros du jour, Fillon le renégat, a encore enrichi sa panoplie de mensonges en prétendant sur France 2 que la télévision avait annoncé le suicide de sa femme.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 06 mars 2017 à 00:57
@ stephane
En nombre de voix et si on fait le total de toutes les élections professionnelles, la CGT doit avoir autant de suffrage que le candidat Fillon, oui, tout à fait. Mais me livrer à ces calculs d'apothicaire est au-dessus de mes forces présentement, l'essentiel est de se souvenir que ce n'est pas seulement le nombre d'adhérents qui fonde la légitimité d'un syndicat, mais aussi son nombre de suffrages. La participation est très variable selon les branches (moins de 10% dans les TPE, dans les 70% dans le secteur de l'énergie).
Je ne vois pas de toute façon où serait la légitimité des électeurs de M. Fillon, c'est là une affaire purement interne à la droite et au centre, qui ne regarde qu'eux. Si M. Fillon veut passer outre les décisions de ces deux partis, fort qu'il est de ses signatures d'élus et du trésor de guerre dont il s'est assuré le contrôle, libre à lui, mais faire le coup de la légitimité du peuple alors que seule une petite fraction du corps électoral s'est déplacée pour les primaires, c'est un peu osé.
A lui de voir, en bon électeur de gauche (qui sera donc déçu quoi qu'il arrive par le résultat final de l'élection, Macron n'est pas de gauche) je serai fort réjoui de voir Fillon se maintenir et LR nommer Juppé quoi qu'il advienne, ce genre de luttes fratricides m'amuse toujours.
Mais pour l'image de la démocratie française à l'étranger et pour la démocratie française tout court, qui risque d'être emportée par le FN si celui-ci parvient aux affaires, mieux vaudrait qu'il se retire, cette pantalonnade a assez duré.
Rédigé par : Tomas | 06 mars 2017 à 00:36
@Tomas
En l'occurrence avec 25% c'est pas terrible et ramené au 2% de syndiqués on arrive à 0,5% de la population.
Si je suis votre raisonnement, la CGT est davantage représentative que Fillon avec son score aux primaires ?
C'est intéressant.
@hameau dans les nuages
Hypothèse intéressante et dans l'affirmative, considère-t-il ce job comme fictif ?
Juppé ? Il va annoncer demain qu'il n'est pas candidat aux législatives et qu'il souhaite se consacrer pleinement à sa famille... bref du Juppé.
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 21:40
@ stephane
La CGT ? 2% de syndiqués, mais toujours 25 % des votes aux élections syndicales, toujours le premier syndicat de France, même si en baisse.
Il ne faut pas limiter la légitimité d'un syndicat à son nombre d'adhérents, mais aux nombres de suffrages qu'il recueille aux élections syndicales.
Rédigé par : Tomas | 05 mars 2017 à 21:11
@Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 18:57
Ce qui est assommant ce n'est pas le contenu mais votre côté marteau-pilon. Vous êtes chargé de mission à la photocopieuse dans votre société ou dans un greffe de tribunal ?
Bon ça va on a compris avec votre liste de commissions ! Soyez plus léger, amusant, vindicatif si vous voulez !...
Il n’empêche que le héros du jour a fait, si j'ose dire, front. Peut-être que demain à dix heures le veneur girondin droit dans ses bottes lustrées à l'essence de térébenthine mettra le coup de dague final. En bon maître-chien, il vous laissera les tripes. Mais pour le moment...
https://www.youtube.com/watch?v=GKGUUpxBzQc
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 21:01
@Trekker
Désolé de vous le redire mais vous êtes là dans la fantasmagorie, toutes les manoeuvres de cette élite gauchisante n’ont généralement aucun rapport entre elles hormis l’idéologie qui les anime. De plus et vous le dites, elles ne sont nullement cachées, ce qui est antinomique avec la notion de complot qui est par nature occulte.
Un complot se définit effectivement généralement d'une part par son caractère occulte et d'autre part par une hostilité à l'encontre d'une personne, d'une institution, ou bien d'un groupe humain, afin de les éliminer ou bien de contrecarrer leur action.
Mais je dois tout de même vous faire remarquer que parfois un complot « ouvert » est encore la meilleure manière d'arriver tranquillement à ses fins.
Par exemple, en ce qui concerne les mouvements révolutionnaires gauchistes, leurs intentions peuvent être connues, du moins de ceux qui s'intéressent à la question, sauf d'une grande partie des Français qui sont malheureusement ignares en matière de politique.
Qui a parmi eux entendu parler par exemple du marxisme culturel, de l’École de Francfort ou de Gramsci ?
Le travail de sape mené par les trotskistes au grand jour sous le regard bovin de gens qui normalement devraient mettre fin à leur activité subversive appartient à cette catégorie du complot « ouvert ».
Rédigé par : Exilé | 05 mars 2017 à 20:08
@Régis ANTOINE
Autant j'ai pu vous suivre car il y avait des arguments, en absence de données ou sur le fait qu'il y a eu truandage, autant là c'est un peu difficile.
Politique honnête : oxymore.
Votre situation est paradoxale, et d'une certaine manière celle de Fillon également.
Les propos de Penelope sont le descriptif de jobs de beaucoup de fonctionnaires, Fillon veut en supprimer 500 000 et vous voulez les garder tout en "expliquant" que leur descriptif de poste correspond à un travail fictif.
Si ça ce n'est pas de la mauvaise foi...
Reconnaissez également que depuis le changement d'assistants, Fillon fait n'importe quoi.
Preuve qu'il était effectivement bien assisté auparavant.
L'assistant est également payé pour que son patron ait des résultats, un peu comme Ibrahimovic dont on se moque qu'il fasse 12 km par match, l'essentiel étant de mettre la balle au fond du but.
On ne peut pas qualifier de fictif le travail de Le Foll, en revanche au niveau des résultats... peut-être devrait-il prendre sa femme à ses côtés.
Je forme un voeu, que Le Maire soit châtié sévèrement.
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 19:48
Après le meeting de FF à Aubervilliers, et après le départ des rats, écouter l'intervention décoiffante de Charles Beigbeder, sur BFM.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 mars 2017 à 19:31
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 18:57
Somme toute, elle fut moins bien payée que le coiffeur de Hollande et ce qui est certain c'est qu'elle fut trop discrète, mais comment imaginer que l'épouse de Fillon n'était pas une collaboratrice attentionnée !
Certes, la compagne de Hollande ne peut pas en faire autant mais elle doit lui servir quand même à quelque chose. Pour Macron ce n'est pas pareil, il travaille assidûment pour la confrérie qui ne veut pas lâcher le pouvoir. Mais tous ces gens-là m'indiffèrent, je vote pour Marine Le Pen.
Vous écrivez à la fin de votre diatribe : "chaque mot a été choisi pour matérialiser un travail occulte." ??
Bref, savez-vous, vous qui êtes bien informé, si la compagne de Hollande fait du travail au culte ?
Rédigé par : Socrate-Platon et Cie | 05 mars 2017 à 19:26
@ Franck Boizard
Je ne m'attarderais pas pour ma part à ce genre de considération quand le destin du pays est en cause mais j'apprécie votre côté chevaleresque.
Pourquoi ne pas voter pour votre protégé au premier tour puis, au second, pour le qualifié le plus proche de vos idées politiques ?
Rédigé par : Noblejoué | 05 mars 2017 à 19:17
Rappel : "Journal d'une curée de campagne. Entre Fillon et la meute, je choisis Fillon." (Elisabeth Lévy - Causeur)
http://www.causeur.fr/francois-fillon-penelope-lynchage-defense-42530.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=483b914560-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-483b914560-57534845
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 mars 2017 à 19:13
"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle qu'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice" (Alexis de Tocqueville).
Décidément, il avait tout compris de la politique et presque tout dit.
Nous sommes des nains.
Rédigé par : ARYA | 05 mars 2017 à 18:58
Je partage le propos de Franck Boizard et la combativité de Fillon force le respect.
D'autres ont usé du pistolet pour moins que ça.
Bref, un président qui ne lâche pas.
Je rajoute que son positionnement politique m'est à présent égal et la comparaison lointaine avec Mélenchon me semble juste.
Je rajouterais même Jean-Marie Le Pen.
La majorité parlementaire sera FN pour cause de triangulaires et tout d'un coup on reparlera de la proportionnelle.
En réalité Fillon n'a maintenant plus qu'un seul défaut, ce sont ses conseillers.
Le ménage étant fait, il peut sereinement attendre la suite.
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 18:57
@hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 16:28
« Quand je lis votre prose assommante… »
La dernière production de ma « prose assommante » est constituée à 95% de déclarations de François Fillon. Vous n’êtes guère gentil avec le héros du jour !
@Jabiru | 05 mars 2017 à 15:41
« Des journalistes ont eu connaissance de 19 procès-verbaux concernant l'affaire "Penelope". Ce genre de fuite ne peut émaner que de ceux qui sont en charge de l'enquête. »
Non, les possibilités de fuite sont désormais plus importantes puisque les avocats ont accès au dossier.
Il est à noter que ces procès-verbaux d’audition ont été relatés dans le JDD, journal du groupe Lagardère dont on ne peut guère prétendre qu’il soit d’un anti-fillonisme acharné.
C’est d’ailleurs le JDD qui a été choisi par les avocats et les communicants de François Fillon pour une interview très encadrée de Penelope Fillon.
Interviewé par BFMTV, Antonin Lévy, avocat de François Fillon, a indiqué qu’il y avait trois parties dans le dossier : 1) les PV d’audition ; 2) les déclarations à la HATVP ; 3) les documents remis par la défense et censés prouver la réalité du travail de Penelope (674 pages dixit Lévy). Lévy s’est d’ailleurs plaint de ce que les fuites n’aient aucunement porté sur ces 674 pages de « preuves ».
Au journaliste qui lui demandait pourquoi lui, avocat ne portait pas ces preuves à la connaissance du public, dans une grande envolée, il a répondu qu’un avocat n’avait pas le droit de dévoiler des pièces du dossier, ce qui est sans doute vrai. Mais les Fillon, eux, avaient (et ont toujours) toute latitude pour porter à la connaissance du public les divers documents qui attestent paraît-il de la réalité du travail fourni. Le fait qu’ils ne le fassent pas ne peut qu’alimenter le doute sur le caractère réellement probant de ces documents.
Antonin Lévy a d’ailleurs donné un exemple du fait que les avocats, dans la composante communication de leur métier, étaient vraiment prêts à faire flèche de tout bois. Il a ainsi dit, en substance, « aucune des personnes auditionnées n’a employé le terme d’emploi fictif à propos de Penelope Fillon ». Comme si ça prouvait quoi que ce soit !
@stephane | 05 mars 2017 à 18:30
« Puisque vous croyez mot pour mot ce que dit Penelope (40 posts), que pensez-vous de nous communiquer les extraits de sa dernière interview ? »
Le plus simple est sans doute que vous achetiez le JDD, ou que vous consultiez les nombreux sites Internet où figurent de tels extraits.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 18:57
@ Socrate-Platon et Cie,
Rien ne vous oblige à venir ici, si vous voulez voir des commentaires qui vous agréent, faites votre propre blog et censurez tout ce qui ne vous plaît pas.
J'ajoute que vous n'êtes pas obligé de lire nos commentaires.
Rédigé par : Tomas | 05 mars 2017 à 18:33
Je suis dans une situation paradoxale.
Je ne crois pas que François Fillon soit l'homme qu'il nous faut et je n'aime pas son positionnement politique. Mais l'assassinat politique organisé contre lui est une atteinte à notre démocratie et à ma liberté d'électeur. Je considère donc conforme à l'honneur de la défendre car, à travers lui, c'est la sincérité du prochain scrutin que je défends.
A l'inverse, je considère aujourd'hui comme un déshonneur de l'attaquer - ceux qui l'attaquent tirent sur l'ambulance, ce sont des hommes de peu, des minables. Rappelons que, à la condition des 500 parrainages, tout le monde peut se présenter. Que ceux qui font la leçon à Fillon et se prétendent supérieurs se lancent. Henri Guaino a eu le courage de le faire et je le respecte pour cela.
J'espère que si Jean-Luc Mélenchon avait été dans la même situation, j'aurais eu exactement le même discours. C'est mon côté mousquetaire.
Rédigé par : Franck Boizard | 05 mars 2017 à 18:33
@Régis Antoine
Puisque vous croyez mot pour mot ce que dit Penelope (40 posts), que pensez-vous de nous communiquer les extraits de sa dernière interview ?
@Patrice Charoulet
Politesse pour politesse, je vous félicite sincèrement de ne pas avoir cédé à la facilité de lâcher votre candidat.
J'ajoute que c'est cette combativité hélas bien tardive que j'attends d'un président pour réduire à sa vraie valeur représentative la CGT (2 pct de syndiqués en France), soit 300 000 personnes au maximum mais que des problèmes avec.
Fillon sera lâché, vous le savez.
Je regrette qu'il ait fait confiance à des gens connus pour leur facilité à trahir.
Je constate qu'il n'a jamais si bien réussi que quand c'est madame qui l'assistait.
Preuve qu'elle travaillait effectivement et bien puisque depuis qu'il est assisté par d'autres, c'est catastrophique.
Il aura un non lieu.
Pourquoi Penelope a-t-elle causé trop tardivement ?
Bref il réussit mieux sans les conseils de LR.
Il y a donc les conditions pour qu'il réussisse puisque ces malveillants conseillers se sont sauvés. Le problème sera sa majorité parlementaire. Mais les vestes sont infiniment réversibles.
Cela ne restera pas sans punition je l'espère.
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 18:30
@ kmn(jlm) | 05 mars 2017 à 10:24
"A propos des non-lieux attendus par nombre des soutiens de FF, les non-lieux sont souvent le résultat d'une impossibilité de démontrer les faits, pas de leur inexistence"
En réalité, nombre de non-lieux sont prononcés pour absence ou insuffisance de charges ou de preuves. Ce qui est tout de même très différent de ce que vous sous-entendez.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 mars 2017 à 18:24
@ Achille
D'accord avec votre analyse sur les similitudes avec le vote américain. D'ailleurs il y a des passerelles entre nos "élites" et les leurs (Club Bilderberg), qui ont toutes la même philosophie de l'avenir du monde, philosophie politique dont ceux qui ne font pas partie de cette "élite" font les frais, et ne veulent pas. Fillon a cela de bien qu'il l'a compris, mais il a été terrassé en plein vol, et je ne le crois pas capable de gagner maintenant. Mais est-ce que ça vaut la peine pour gagner de le remplacer par Juppé ? Je suis très perplexe, sentant malgré tout que Fillon a été accablé au-delà de toute mesure, mais en me défendant autant que je le peux d'imaginer une collusion entre la gauche hollando-macroniste, certains juges et une bonne partie de la presse. Il est certain que Macron fera avancer la France à vitesse grand V dans le sens de la mondialisation, de l'immigration et de l'Europe telle que le business international la souhaite. Juppé le fera de manière plus discrète, plus lente, et plus étatiste. Mais il a l'avantage de pouvoir barrer la route à Macron, c'est déjà ça. Quant à MLP, elle retardera le processus mais avancera la faillite.
Donc ça ne se présente pas vraiment bien ; dans aucune éventualité.
Je ne vois pas comment sortir de cette impasse, sinon en procédant par élimination.
Je suis souvent d'accord avec vos analyses. Vous pesez le pour et le contre de manière réfléchie.
Rédigé par : Lucile | 05 mars 2017 à 18:09
@stephane
"Vous avez raté le TGV pour le Trocadéro ?"
Puisque vous avez la bonté de vous soucier de mes voyages, j'ai plaisir à vous répondre.
1. Ce discours du Trocadéro me réjouit.
2. Le comité Théodule qui se prépare a droit à tout mon mépris.
3. J'espère que FF va continuer.
4. Je n'aime pas voyager.
5. Je fuis toutes les manifestations.
6. Je n'aime pas les foules.
7. Je préfère penser et écrire qu'agiter des drapeaux.
8. Je voterai pour cet homme d'Etat, si ses "compagnons" ne l'ont pas éliminé, ne voyant personne d'autre, parmi les candidats en lice, qui ait la stature pour la fonction.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 mars 2017 à 17:32
Il y a du Aimé Jacquet 1998 chez ce Fillon combatif.
Si on l'avait connu ainsi, il aurait fait un million de voix en plus à la primaire et aurait même gagné au premier tour.
Les Judas n'auront jamais ma voix.
Juppé n'a pas su rassembler, lui a été condamné, il reviendra sur sa parole et aura la punition qu'il mérite et les autres avec je l'espère.
Et on mettra la faute sur Fillon.
Personne ne peut espérer un meilleur score que lui. Il faut être lucide.
La droite est une droite de lâcheurs, ce n'est pas acceptable et ces trahisons se paieront cher.
Je verrais bien Fillon en Comte de Monte-Cristo.
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 17:32
"Quand la folie est passée dans les masses, c'est aux sages à passer pour fous."
Citation d'Alfred Auguste Pilavoine - Pensées, mélanges et poésies (1845)
Rédigé par : Aliocha | 05 mars 2017 à 17:16
@Trekker | 05 mars 2017 à 15:28
Parce que les avocats de FF avaient accès au dossier ? Pour un scoop c'est un scoop, voire une première !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 mars 2017 à 16:52
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 15:26
Qui a dit : "je suis maoïste"
Emmanuel Macron.
Quand je lis votre prose assommante j'ai l'impression que les camps de rééducation ou l'on devra faire son autocritique ne sont pas loin.
Respirez un peu.
https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTGpDIEhoKaCHUBldA6NlTQkT-_tv-32h627x0t1nsRROlKhEpQ
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 mars 2017 à 16:28
@ Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 15:26
Vous découvrez cela... d'ailleurs j'en vois trois qui rentrent dans le cadre défini par George Orwell :
Mitterrand - Sarkozy - Hollande
Je suppose que vous voulez y ajouter Mélenchon ou le nouveau qui veut faire avancer le schmilblick.
Rédigé par : Socrate-Platon et Cie | 05 mars 2017 à 16:08
Dans ce temps de manifestation de dernière chance pour François Fillon, je viens de parcourir plusieurs blogs d'analyse politique.
Sur l'un d'eux j'ai trouvé un article particulièrement vif et surtout analysant la situation faite à la France d'une manière très aiguë :
http://le-troisieme-homme.blogspot.fr/2017/03/poker-face.html
Cette approche me semble rapporter une certaine forme de vérité dans sa crudité qui ne peut qu'expliquer le malaise que nous connaissons et surtout son approfondissement si François Fillon était conduit à renoncer. Outre l'éclatement de LR, que choisiront ses partisans, nombreux, qui se sentiront floués de leur victoire et trahis par leurs propres amis politiques ?
On ne peut que conclure à un éclatement du consensus démocratique en France et à un risque d'affrontement politique sans doute très dur et très grave pour l’unité nationale. Au bénéfice de qui ?
Rédigé par : Robert | 05 mars 2017 à 15:55
Des journalistes ont eu connaissance de 19 procès-verbaux concernant l'affaire "Penelope". Ce genre de fuite ne peut émaner que de ceux qui sont en charge de l'enquête. Alors que l'on arrête de nous bassiner avec le soi-disant secret de l'instruction qui finalement n'est qu'un leurre. Il n'y a donc pas que Fillon qui ait fauté, qu'attend-on pour mettre en examen le ou les auteurs des fuites ? Le code pénal en son article 11 dispose que les personnes qui concourent à l'instruction sont soumises au secret professionnel et que la divulgation d'une information à caractère secret les expose à une peine de prison et 15 000 euros d'amende. Ce qui signifie que la famille Fillon serait fondée à déposer plainte et réclamer des dommages et intérêts. Si la Justice veut se faire respecter elle doit montrer l'exemple.
Rédigé par : Jabiru | 05 mars 2017 à 15:41
@ Mary Preud'homme
"Et en quoi Juppé qui a lui été déjà condamné serait-il plus crédible et aurait-il plus de légitimité que Fillon ?"
Parce qu'il n'a pas attaqué la Justice et les médias. Parce qu'il n'a pas prétendu que la France était dans une ambiance de guerre civile. En somme, il a eu la décence de ne pas entraîner les institutions démocratiques et les citoyens dans sa perte.
Quand je dis "entraîner dans sa perte", je ne dis pas que ce soit délibéré, plutôt le réflexe de qui tombe et agrippe tout au risque de tout détruire.
@ breizmabro
Voyez-vous, qui détruit les liens entre les humains, Justice, médias, confiance réciproque entre citoyens, "guerre civile", est bien pire que celui qui pique dans la caisse - et là, je suis large en supposant contre toute probabilité que Fillon est accusé à tort.
Rétrospectivement, en face d'un Fillon diviseur, Juppé prend l'allure d'un bon larron, qui reconnaît ses fautes.
"Juppé-droit-dans-ses-bottes a obtenu 33,5% aux primaires, Fillon 66,5%. Je ne pense pas que les déçus de Fillon vont aller se précipiter dans les bras du psychorigide Juppé."
Mieux vaut un psychorigide que qui entraîne les institutions, les citoyens et son parti dans sa perte. Après les excès d'immoralité, un excès de vertu peut rétablir l'équilibre.
@ breizmabro et Mary Preud'homme
De toute manière, je pense que Fillon va se maintenir, et que les conséquences - lesquelles au juste ? mais disons déjà de discrédit de la politique et de paix civile* - seront désastreuses à terme.
Tout le monde imite, et surtout le pire : la transgression avec impunité donne un merveilleux sentiment de puissance et de la publicité : qui voudra y renoncer ?
Des transgressions accumulées pourront finir par provoquer une guerre civile. Et désolé, ce n'est pas le plus violent mais celui qui déclenche un processus qui en est responsable. Vous avez vu La corde d'Hitchcock ? C'est le professeur de philo, l'inspirateur, donc le responsable du meurtre. Qui est responsable de la violence en politique ? En politique internationale, le pays qui déclenche une guerre. En politique intérieure, le politicien qui rompt la paix, or dire que nous sommes en guerre civile, c'est la provoquer. Logique de paix : élection. Logique de guerre, renversement du gouvernement. Filion instaure un cadre de renversement des institutions, si elles finissent dans le ruisseau, il en sera le premier responsable.
Son seul moyen de se racheter serait de renoncer à la politique. Mais comment le ferait-il entre dépendance au pouvoir et soutien de son dernier carré de fidèles ? Par conséquent, s'il n'a pas de guerre civile dans les prochaines années, on pourra remercier les Français d'être plus responsables que leurs responsables. Et s'il en a une, on pourra dire qu'ils y ont été poussés.
Je me disais que sous l'Occupation, je n'aurais pas été dans la Résistance par lâcheté. Certes, mais je crois que voyant certaines possibilités se profiler et alertant à ce propos pour rien comme là, j'aurais eu au moins autant une réaction de dédain. Je ne suis pas ramasse-miettes des bêtises des autres, dont l'affaire Fillon est bien la plus petite et la plus évidente - de plus graves sont globales mais inutile de les évoquer ici - mais non la plus inéluctable, qui sont en germe.
Par conséquent, si certaines catastrophes advenaient, je laisserais ceux qui les ont provoquées se débrouiller avec les conséquences de leurs actes - à vrai dire dans bien des cas, il n'y aurait rien à faire, c'est d'ailleurs si vrai que pour me contredire les initiés ne trouvent qu'à dire que ça n'arrivera pas ou que la nature humaine, blablabla, nous sauvera, on croirait Dame nature, Dieu ou autre folie...
C'est maintenant qu'il faut agir, après, comme dirait l'autre, ne pas me déranger.
Rédigé par : Noblejoué | 05 mars 2017 à 15:32
@Patrice Charoulet
Merci pour cette information.
Rappelons que Philippe Meyer fut candidat MoDem à Paris.
Vous avez raté le TGV pour le Trocadéro ?
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 15:31
@ Mary Preud'homme | 05 mars 2017 à 01:15
"Mais qu'en savez-vous ? Vous avez eu accès au dossier ? Non, comme beaucoup vous ne faites que vous répandre en suppositions malveillantes, cancans et autres rumeurs."
Désolé c’est M° Lévy, un de ses deux avocats, qui a dit à la télévision, et cela remonte à deux ou trois semaines : "Il n'y a pas de preuves tangibles concernant le travail réel de Penelope Fillon, compte tenu de la nature de celui-ci" !
Rédigé par : Trekker | 05 mars 2017 à 15:28
Interrogation écrite du jour
Qui a dit :
* en 1999 (lors de l’affaire d’emploi fictif de Xavière Tiberi) : « Il y a des milliers de militants et des milliers d’élus qui respectent la loi, qui veulent être fiers de leur parti. Ceux qui ne l’ont pas respectée doivent être exclus, c’est la règle, c’est celle que moi je ferai respecter »
* le 28 août 2016 : « Qui imagine un seul instant le général de Gaulle mis en examen ? »
* le 29 août 2016 : « Il y a un problème de probité partout, […] une dégradation de la vie morale […] ce que j’ai voulu dire c’est que si j’étais président de la République, je ferais fonctionner les institutions avec un souci prioritaire d’exemplarité et de probité. Les responsables politiques ne peuvent pas s’asseoir sur la loi, ils ne peuvent pas se considérer comme au-dessus de la loi. Si j’étais mis en examen, je ne serais pas candidat, non certainement pas, je considérerais que je ne suis pas en mesure d’assurer la direction du pays dans des conditions exemplaires. Si j’étais président de la République, je ferais respecter le fonctionnement des institutions.»
* le 2 septembre 2016 : « Il y a un problème d’abaissement de la morale publique, du niveau d’éthique dans la vie politique. Il y a des ministres qui ne payent pas leurs impôts, d’autres qui ont des comptes en Suisse. Moi, je rencontre tous les jours des gens qui me disent "moi quand je passe devant le radar, je paye". Si on veut rétablir l’autorité dans le pays, moi, je dis qu’il faut des responsables politiques honnêtes et irréprochables. »
* le 23 octobre 2016 : «Je pose un principe général : je dis que l’exemplarité est nécessaire pour gouverner notre pays, et elle est d’autant plus nécessaire qu’il va falloir le redresser, c’est-à-dire demander des efforts aux Français. »
* le 18 novembre 2016 : « Au sommet de l’État, l’intégrité du président et de ses ministres doit être irréprochable, parce qu’il n’y a pas d’autorité sans exemplarité […] Les élus sont des personnes à qui le peuple souverain confie provisoirement une part du pouvoir que lui seul détient. Cette confiance, nous devons l’honorer. L’État et son chef ne peuvent pas demander aux Français de se dépasser, ils ne peuvent pas exiger des citoyens qu’ils respectent les lois, si le soupçon est cœur de l’État. Voilà ce que je crois, et il fallait bien que quelqu’un se lève pour le dire.»
* le 26 novembre 2016, en réponse à la question « Quels engagements prendrez-vous pour vous, pour vos proches, pour vos ministres, pour que la République […], si vous êtes élu président, soit irréprochable ? » : : « C’est une question fondamentale, on ne peut pas diriger la France si on n’est pas irréprochable. J’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion de le dire, cela avait créé quelques émois parmi certains dans la classe politique. C’est pourtant une évidence. Cela veut dire que les ministres, que le président de la République a fortiori, ne doivent pas être mis en examen, doivent avoir une attitude exemplaire. »
* le 26 novembre 2016 toujours, en réponse à la question « C’est la jurisprudence Balladur : si un ministre est mis en examen il doit démissionner ? » : « Je sais que ce n’est pas juste, qu’il y aura toujours des gens pour m’expliquer qu’il y a la présomption d’innocence mais l’expérience qui a été la mienne dans plusieurs gouvernements montre qu’on ne peut pas sereinement diriger un ministère quand on a sur le dos une suspicion qui a entraîné une instruction judiciaire. On est des hommes politiques, on n’est pas des citoyens comme les autres. Les citoyens comme les autres ont droit à la présomption d’innocence, les hommes politiques ont comme responsabilité de montrer le chemin, de faire prendre des décisions difficiles. »
Je crois que beaucoup auront deviné la réponse : il s’agit bien de l’ineffable François Fillon, désormais connu sous le nom de Fillon le renégat.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 15:26
Hier soir, je participais à un dîner-débat sur un thème étranger au billet de notre hôte.
Bien sûr, les invités échangeaient sur l'affaire du moment et mon oreille fut attirée par des commentaires acerbes sur le vaincu de la primaire, le dénommé Alain Juppé : "un repris de justice va remplacer un mis en examen" !!
Et puis : "Macron et Juppé se rejoignent sur beaucoup de choses, l'identité heureuse ou comment finir d'aménager la France pour qu'elle ressemble à un hall de gare ; comment l'électorat de droite va consentir à se rabattre sur le maire de Bordeaux"...
Et moi d'ajouter que si je retrouvais le chemin des urnes après le combat des nuls de 2017, en étant absolument convaincu par un programme dont je me dirais qu’il est visionnaire et peut changer le pays, je me moquerais bien que celui qui porte ledit programme ait payé une Rolls à sa maîtresse avec les fonds publics si je le pensais capable de faire ce qu’il dit...
Rédigé par : caroff | 05 mars 2017 à 15:14
@Mary Preud'homme
Et moi je vous soutiens dans votre soutien.
C'est sérieux, même si nous avons des désaccords. Il faut abattre Le Maire.
Juppé est prêt à renier son engagement, au nom du non maintien des engagements de Fillon. Et attendez ses casseroles et son score chabaniste. Que personne n'en rende Fillon responsable.
Macron va s'effondrer. Il est haut dans les sondages, je ne connais personne pour voter pour lui, alors qu'avant les primaires, quand Fillon était bas, beaucoup voulaient voter pour lui.
Car entre le début de l'affaire et maintenant, il n'y a rien eu de nouveau, sauf que les ex-soutiens comptent sur quelqu'un d'autre pour distribuer les places. Faire confiance à ces parasites ? bon courage.
Penelope a parlé trop tard. Charlotte Rampling jouera son rôle dans un film.
Il y a quelque chose de christique dans le fait que Fillon paye pour tout le monde. Il a été donné par un des siens.
Souhaitons qu'il ne se bérégovoyise pas.
S'il est aussi opiniâtre et déterminé à faire payer à ses traîtres (Le Maire en premier mais aussi Stefanini ou autres opportunistes Pécresse) je le soutiendrai dans son projet.
Ces gens qui ont salement retourné leur veste en défenseurs des valeurs de fidélité et de loyauté.
Quels que puissent être les torts, fautes ou fraudes de Fillon (la justice décidera d'un non lieu car rien d'illégal), ce sont ses amis qui l'ont assassiné.
Ne jamais faire confiance à ceux qui ont déjà démontré que leur plus grande vertu, c'est la traîtrise.
Fillon a été naïf de s'entourer de ces parasites. Pécresse l'avait déjà trahi une fois.
Qu'il parte avec l'argent de sa campagne car c'est lui qui a ramené tous ces fonds.
Il a oublié ce principe de base des relations humaines,
"un ami te trahit une fois, c'est de sa faute, il te trahit deux fois, c'est de la tienne".
Fillon avait soutenu Balladur et Stefanini était directeur de campagne de Chirac. Baroin est le fils spirituel de Chirac.
Et si Chirac avait un remake de 1974 ?
Rédigé par : stephane | 05 mars 2017 à 15:04
Je voudrais signaler une victime collatérale du duel Fillon-Macron.
Jean-Louis Bourlanges participait depuis une quinzaine d'années à l'émission de grande qualité qu'anime Philippe Meyer, sur France Culture, de 11h à midi le dimanche. Ce matin, l'émission a commencé par l'annonce que Bourlanges ne viendrait plus et Meyer a lu la lettre qu'avait écrite Bourlanges. Des propos jugés trop violents contre un candidat à la présidentielle et l'annonce trop franche de son soutien à un autre candidat ont fait penser à la direction que la présence de Bourlanges n'était pas opportune pendant la campagne de la présidentielle. Bourlanges ne l'a pas entendu de cette oreille et a déclaré que son départ serait définitif.
L'émission a déjà perdu Max Gallo que sa maladie de Parkinson empêche de participer utilement aux débats.
Il reste l'excellent François Bujon de l'Estang, ancien ambassadeur de France à Washington, dont le niveau d'information, la lucidité et les qualités d'expression obligent à ne jamais rater, selon moi, cette émission.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 mars 2017 à 14:55
Pour en revenir à la réalité des choses, au meeting LR du Trocadéro à Paris, le 5 mars 2017, on n'entendra aucun applaudissement, pour la bonne raison qu'une des deux mains doit tenir le parapluie...
Rédigé par : Deviro | 05 mars 2017 à 14:16
Mais qu'il y aille F. Fillon ! Qu'il y aille et assez de jérémiades !
Se mettre la rate au court-bouillon pour un type qui a reçu deux millions de voix aux primaires alors que plus de vingt-quatre millions se partageront les bulletins en avril ne vaut vraiment pas la peine !
Il a ses signatures ? Et alors ? Cela ne change pas le bonhomme...
Aucune conviction ! Il lit des pages et prétend nous convaincre ?!
"Je suis jésuite et je le reste" ou "Je suis jésuite, voilà ma gloire" !
Cependant, un Jésuite irresponsable ça vient de sortir grâce à lui.
Rédigé par : calamity jane | 05 mars 2017 à 12:33
@ Aliocha | 05 mars 2017 à 09:46
Avec G.G., Tomas, Régis Antoine, Robert Marchenoir vous devriez créer une société d'animaux en péril dont vous êtes les représentants !
On n'a pas encore d'asiles pour vous héberger mais Internet vous accueille sans parti pris en attendant le jour où nos ordinateurs se mettront à écrire enfin !
Rédigé par : Socrate-Platon et Cie | 05 mars 2017 à 11:57
En ce dimanche pluvieux et cela fait du bien à la terre, le Journal du Dimanche annonce à ses lecteurs, le plus tranquillement du monde, qu'il a eu accès à 19 procès-verbaux d'auditions dans le cadre de l'affaire Fillon.
http://www.lejdd.fr/Politique/EXCLUSIF-Les-19-PV-de-l-affaire-Fillon-851951
"L'enquête préliminaire de "l'affaire Penelope Clarke", du nom de jeune fille de l'épouse Fillon, comporte plusieurs milliers de pages et pas moins de 19 interrogatoires que le Journal du Dimanche s'est procuré."
Le secret de l'instruction est a minima un oxymore.
Sur le site internet du JDD, on peut lire la phrase suivante :
"Le JDD a pu consulter les 19 interrogatoires que contient l’enquête préliminaire. Des témoignages à charge, d'autres à décharge… Révélations."
Je sais bien que ce genre de révélation racoleuse a pour but de donner envie d'acheter le JDD et que la liberté de la presse est devenue un dogme dans ce pays. Mais là, je pense que la colère des électeurs de droite n'a d'égal que la vindicte des manipulateurs de gauche. Je ne sais pas ce qui va sortir de tout cela. Je pense surtout que les petites gens en ont assez de se faire montrer du doigt et ridiculiser pour des broutilles, tandis que les vrais problèmes sont occultés, niés, déformés.
Puisque visiblement le totalitarisme de la pensée unique de gauche sévit dans ce pays, que ce soit dans les journaux ou sur les ondes du service public, les électeurs n'ont plus rien à perdre en termes de liberté et vont se tourner en masse vers l'extrême droite.
Qui sème le vent récolte la tempête.
Rédigé par : vamonos | 05 mars 2017 à 11:44
@Ellen | 05 mars 2017 à 09:30
Dans une élection présidentielle, il ne faut pas se tromper de cible. L’adversaire est le camp d’en face, pas ses concurrents de la primaire. Ne pas respecter certaines règles de bonne conduite se paie cash. Nicolas Sarkozy est bien placé pour le savoir car sa défaite de 2012 est due, non pas à son programme qui était dans la ligne de la politique qu’il a menée pendant cinq ans, mais à la défection de ses partenaires et alliés qui ne supportaient plus ses états d’âme. Sa place de troisième à la primaire de la droite et du centre a enfoncé le clou.
François Fillon a eu le tort de vouloir faire du Sarkozy, mal lui en a pris. Il est plus cérébral que sanguin et le choc frontal n’est pas dans sa nature profonde. Il faut savoir jouer dans son registre.
@Aliocha | 05 mars 2017 à 09:46
Finalement ce n’est pas la peine d’écouter les programmes électoraux des candidats, puisque tout est dit dans la Bible…☺
Rédigé par : Achille | 05 mars 2017 à 11:38
@Diogène 04 mars 2017 à 20:20
"Je pourrais sans difficultés vivre dans une société où Monsieur Fillon et ses semblables n'existeraient pas, ce serait moins vrai dans une société sans journalistes, écrivains ou blogueurs"
Moi de même. Les journalistes sont aujourd'hui les meilleurs scénaristes feuilletonesques, des genres de Victor Hugo lorsqu'il feuilletonnait à la page, pour vivre (et encore lui il n'avait ni subventions ni niche fiscale...).
Les écrivains écrivent. Bon. Parfois on ne les lit pas. Par exemple le livre "Dans l'enfer de Bercy" de Frédéric Says et Marion L'Hour qui dévoile les coulisses du ministère de l'Economie et des Finances, personne ou presque ne l'a lu, et surtout pas le PNF, sinon, bien évidemment il se serait auto-saisi pour enquêter sur les milliers d'euros disparus en repas et autres :-( avec on ne sait qui puisqu'on ne retrouve pas les notes de frais :-D
Quant aux blogueurs, c'est notre repas quotidien, on y trouve à boire et à manger :-D
Enfin je confirme et je signe : il vaut mieux être coiffeur-teinturier à l'Elysée qu'assistant(e) parlementaire à Matignon parce que là au moins ON VOIT qu'un travail permanent ("e" ?;)) a été effectué pour dix mille euros par mois, soit plus de cinq mille euros de plus que pour cette pauvre Penelope qui ne savait même pas se servir d'un téléphone pour réceptionner ou passer des appels.
Coiffeur ça c'est de l'assistanat. Oui mais pour qui, "that is the question" dirait Penelope. Hamon peut se rhabiller avec ses 800 boules mensuelles :-D
@ stephane | 04 mars 2017 à 22:08
"...mais au moins on est déjà débarrassé des traîtres pour le prochain quinquennat"
Traître une fois, traître toujours mon cher stephane, on ne s'en débarrasse pas comme ça, ni des donneurs de leçons de morale.
Regarder Le Maire par exemple, le traître en chef, il a embauché sa femme comme assistante parlementaire dès qu'il a su qu'elle était enceinte. Du coup NOUS avons payé à Pauline son lonnnnng congé de maternité, la dispensant de travailler pour son député de mari durant cette période. Ca, c'est du malin :-D
Pas comme ce pauvre Fillon qui, tel un médecin de campagne qui fait bosser sa femme pour lui lorsqu'il est en visites extérieures (sans le déclarer naturellement), a fait bosser sa femme, en le déclarant aux autorités autorisées, MAIS sans avoir été suspicieux sur ce qu'elle faisait. Au fond elle allait peut-être voir le palefrenier en son absence elle aussi, cette lady de la Sarthe :-D
Vivement la mise en examen de ces affreux bourgeois de province pour que les feuilletonistes parisiens nous racontent tout ça...
Mais, surtout, PAS TOUT A LA FOIS ! Et pas qu'une seule version ! :-D
@Ellen | 05 mars 2017 à 09:30
Pour l'instant et jusqu'au 15 mars M. Fillon n'est pas mis en examen ou alors être convoqué "EN VUE "d'une mise en examen n'a plus aucun sens.
Et s'il n'était pas mis en examen le 15 ? Je sais qu'à notre époque les présomptions font la loi mais tout de même, un peu de patience.. . :-D
Rédigé par : breizmabro | 05 mars 2017 à 11:03
@breizmabro | 04 mars 2017 à 21:58
« Ne vous en déplaise monsieur le procureur, ce n'est pas la presse qui fait la loi. »
Où aurais-je jamais prétendu que c’était la presse qui faisait la loi ? La loi est faite par les parlementaires et ce sont les juges qui sanctionnent les éventuels manquements à la loi.
La presse a pour rôle d’informer. Quand elle fait bien son travail, elle prend soin de distinguer les faits des commentaires.
J’observe que la presse filloniste n’est pas avare de violentes diatribes contre un complot du pouvoir, des juges et des médias hostiles. Cette même presse filloniste est par contre incapable de fournir le moindre témoignage de personnes qui auraient vu Penelope dans l’exercice de son travail d’assistante parlementaire.
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 prévoit (art. 15) indique « La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration. »
Pas de preuves matérielles fournies par les Fillon eux-mêmes, pas de témoignages recueillis par la presse. L’agent public Fillon ne nous a pas rendu compte de l’emploi des 1500 k€ d’argent public qu’il a utilisés à rémunérer Penelope (salaires+charges, période Joulaud incluse).
Le jugement citoyen est rendu. Le jugement pénal viendra à son rythme, c'est-à-dire beaucoup plus tard.
Puisque la question des sources des journalistes vous obsède (ce qui n’est pas mon cas, je vous laisse le soin de chercher).
Rédigé par : Régis ANTOINE | 05 mars 2017 à 10:54