François Fillon gagne brillamment la primaire de la droite et du centre.
Controverses immédiates sur son projet pour la santé et la sécurité sociale.
Article dévastateur du Canard enchaîné.
Très mauvaise défense du candidat et de son équipe.
Une enquête est ordonnée par le Parquet national financier.
François Fillon décline dans les intentions de vote et Emmanuel Macron progresse.
On craint que sa campagne soit plombée par les incessantes polémiques personnelles et familiales auxquelles il doit répondre. D'aucuns, dont moi, suggèrent que dans ces conditions, il consente à laisser Alain Juppé, finaliste de la primaire, assurer la relève.
François Fillon ne bronche pas malgré des réunions rendues de plus en plus difficiles.
L'hypothèse Alain Juppé prend de la substance d'autant plus que Nicolas Sarkozy, se posant en "parrain" de la droite, semble ne pas s'y opposer.
Les défections se multiplient, des plus banales aux plus honteuses.
On cherche sans aucune pudeur un candidat de remplacement alors que le seul plausible est Alain Juppé.
Une information judiciaire est ouverte et avec une précipitation rare, François Fillon est convoqué pour le 15 mars aux fins probablement de sa mise en examen. Soit deux jours avant la clôture des parrainages. La justice n'est pas à mon sens inspirée par une malignité politique mais elle va vite, très vite.
François Fillon, le jour de sa visite au Salon de l'agriculture, réagit vigoureusement, pourfend la justice et dénonce un "assassinat politique". La gauche s'en prend à lui, le président de la République l'admoneste et certains de ses amis sont critiques.
Une manifestation est organisée au Trocadéro le dimanche 5 mars. François Fillon fait un grand et beau discours et un immense public vient soutenir son candidat et le programme qu'il a porté. Il est clair que François Fillon n'a nullement l'intention de se retirer, encore moins après ce succès qui dément les pronostics généralement sombres.
Au journal de France 2, le dimanche soir, combatif, offensif mais se disant prêt au dialogue, François Fillon campe sur une ligne obstinée qu'il assume d'autant plus que nul ne peut le déchoir de sa candidature.
Nicolas Sarkozy s'active pour trouver une sortie de crise honorable qui ménagera la susceptibilité de François Fillon. Il propose une rencontre entre ce dernier, Alain Juppé et lui-même.
Le 6 dans la matinée, Alain Juppé, digne, lucide et amer coupe court à toute candidature de sa part et ainsi clarifie la situation puisqu'elle laisse le champ libre à François Fillon qui se trouve par conséquent débarrassé de la seule alternative valable.
Le 6 au soir, le bureau politique des Républicains renouvelle son soutien unanime à François Fillon et semble enfin vouloir se mobiliser à fond pour défendre sa cause qui est maintenant la leur. Il a "imposé sa candidature à la droite" certes mais il ne faudrait pas que celle-ci le lui fasse payer. Elle le voyait défait, la défaite est pour elle. Et il est plus qu'urgent de rattraper le temps perdu.
Mes inquiétudes au-delà de la fidélité à François Fillon ou du retour à celui-ci.
Les juppéistes ne vont plus vraiment compter pour et par la suite. Alain Juppé, se consacrant à la mairie de Bordeaux, continuera à s'exprimer sur les questions importantes mais je doute qu'il soit entendu avec l'attention que son intelligence mériterait car peu ou prou, dans son propos de désistement, il s'est déclaré lui-même hors jeu.
François Fillon a résisté, a gagné pour l'instant. On verra s'il parviendra à se qualifier pour le second tour et s'il démentira ceux qui considéraient Alain Juppé comme la plus grande chance de la droite après les déboires de l'élu de la primaire.
J'ai peur cependant, les juppéistes écartés, de voir les sarkozystes chassés par la porte de la primaire revenir par la fenêtre de la crise même si elle paraît dominée dorénavant. Ils avaient prétendu assujettir Fillon à l'alternative suivante : s'il opère le rassemblement, ils le soutiennent mais avec le choix de François Baroin Premier ministre et de Laurent Wauquiez à la tête du parti. Ou ils contraignent François Fillon à choisir son propre remplaçant. Lui en tenaille ou sans lui !
François Fillon, malgré sa résistance, a dû faire amende honorable et chercher des alliés dans un camp qui ne l'aime pas mais est prêt à passer avec armes et bagages de Sarkozy hier à Fillon aujourd'hui. La primaire que celui-ci a remportée n'a pas été faite pour ça. Derrière François Fillon, je ne voudrais pas voir promue une équipe très habile et très opportuniste. Ils ont perdu avec Sarkozy, ils voudraient contre vents et marées gagner avec Fillon ! Ils crieront unité mais n'en penseront pas moins. Leur ambition est la passerelle. Sarkozy, avec son passé, en vante certains comme s'ils étaient le futur. La France préfère patienter.
La droite est perdue si François Fillon devient leur otage. Avant même le premier tour.
@Régis ANTOINE | 10 mars 2017 à 23:57
« Stato-gauchistes » : expression qu’on ne trouve que dans la fachosphère.
Vous êtes gentil de m'expliquer l'origine de cette expression. Il se trouve que j'en suis l'inventeur.
Il se trouve que je m'exprime essentiellement dans la "fachosphère", puisque les, hum... stato-gauchistes qui tiennent le pays, et les médias, empêchent quiconque n'adhère pas à leur idéologie de s'exprimer ailleurs, et stigmatisent leurs adversaires en les qualifiant de "fascistes". Par conséquent, les lieux où s'expriment les non-de-gauche constituent, d'après les Degauche, la "fachosphère".
En somme, vous m'expliquez que j'ai tort parce que j'ai la faiblesse d'être en désaccord avec vous. Qui est "incapable d'argumenter", déjà ?
"Vous dites des énormités. Je vous laisse à vos délires."
Qu'est-ce que vous disiez, tantôt ? "Vous savez éructer et injurier, mais vous êtes apparemment incapable d’argumenter."
Vous nous démontrez là, une fois de plus, que la "pensée" de gauche se réduit au raisonnement circulaire, à la projection, à la stigmatisation et à l'intimidation.
Et puis j'avais loupé cette über-sottise antérieure de votre part :
Votre cerveau embrumé vous conduit à des élucubrations du type « modèle stato-gauchiste » pour lesquelles une recherche Google indique « aucun résultat trouvé ».
La pensée moderne, Mesdames et Messieurs. Quand ce n'est pas dans Google, ça n'existe pas...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 mars 2017 à 17:53
@Robert Marchenoir | 10 mars 2017 à 22:53
« stato-gauchistes » : expression qu’on ne trouve que dans la fachosphère.
« Fillon est un fonctionnaire, puisque c'est un politicien. » Vous dites des énormités. Je vous laisse à vos délires.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 10 mars 2017 à 23:57
@Régis ANTOINE | 10 mars 2017 à 16:32
"Vous savez éructer et injurier, mais vous êtes apparemment incapable d’argumenter."
Ne faites pas l'imbécile. J'ai maintes fois expliqué, ici et ailleurs, précisément et en détail, pourquoi le système fonctionnarial opprimait et ruinait la France. Je ne suis pas le seul, d'ailleurs. Des centaines de cercles de réflexion, des milliers d'experts éminents ont écrit des centaines de livres et des dizaines de milliers d'articles, dans des dizaines de langues et de pays différents, pour expliquer la même chose. Mais vous faites semblant de ne rien avoir remarqué.
On connaît vos méthodes, vous les stato-gauchistes : vous n'entendez jamais les arguments qui ne vont pas dans votre sens. Votre accusation malhonnête est une preuve de plus que vous êtes, comme je l'écrivais : un diffamateur, un tripoteur, un menteur, un manipulateur et un calomniateur.
Si vous voulez vraiment "des arguments", comme vous le prétendez, bougez-vous les doigts : vous avez un ordinateur sous la main, je crois ? Ouvrez un moteur de recherche, tapez "Robert Marchenoir fonctionnaires", et vous trouverez des milliers de textes écrits de ma main, avec tous les arguments que vous voulez.
Mieux, tapez "IFRAP", ou "Cour des comptes", ou "rapport commission d'enquête syndicats", ou des centaines de mots-clés tout aussi intéressants que ceux-là, et travaillez un peu. Egalement possible : allez dans une bibliothèque, achetez des livres. Apprenez. Instruisez-vous. Ne faites pas l'hypocrite.
Ne faites pas semblant que ce débat n'a pas eu lieu, que les "arguments", comme vous dites, n'ont pas été mille fois exposés sur la table en long, en large et en travers, et par des gens infiniment plus qualifiés que moi. Par des institutions entières. Par des sections mêmes de cet Etat auquel il arrive, tout de même, de se livrer à une certaine introspection.
N'ayez pas la bassesse de tenter de me faire passer pour un malade mental qui est le premier à dire ce que je dis. Ayez la décence de venir à un débat en ayant étudié les arguments de l'opposition, au lieu de vous livrer à des attaques personnelles en imaginant je ne sais quelles histoires sur ma vie privée, qui seules, bien entendu, pourraient expliquer mon opposition au fonctionnariat français.
Ne faites pas l'imbécile en écrivant des saletés pareilles : "S’il vous arrive d’avoir des éclairs de lucidité au milieu de vos délires, je vous invite à prendre en considération les points suivants : la plupart des pays ont des fonctionnaires ; le complot serait-il mondial ?".
Cette phrase démontre de façon irréfutable votre mauvaise foi. A moins que vous ne soyez complètement stupide, où avez-vous vu que j'étais opposé à la présence de fonctionnaires dans un pays ? Je suis opposé à leur nombre excessif et à leur pouvoir extravagant, comme le sont tous les Français opprimés par ce système.
Attribuer à des gens des opinions qu'ils n'ont jamais tenues, pour ensuite faire semblant de les ridiculiser, est l'une des tactiques les plus répugnantes et les plus éculées des tripoteurs gauchistes dans votre genre.
Et puis nous avons la cerise de crotte sur le gâteau d'excréments, sorti tout fumant du fourneau de Monsieur Régis Antoine : "Puisque Philippe Bilger qui nous accueille sur son blog est aussi un ancien fonctionnaire, dites-nous quelle part il a prise à l’oppression et à la rapine."
Ah ça, c'est tout de même le bouquet. Après avoir tenté de me salir, moi personnellement, voilà que vous tentez de me dresser contre Philippe Bilger et de semer la zizanie entre nous. Figurez-vous que moi, justement, je ne personnalise pas le débat. Je tente de me placer sur le plan politique, sur le plan général, et non d'aller fouiller dans des alcôves imaginaires comme vous l'avez fait ici : "Votre haine des fonctionnaires revêt une dimension pathologique. À croire que dans votre jeunesse un fonctionnaire vous a piqué votre petite amie et que cela vous a traumatisé à vie !"
J'avais écrit auparavant :
"Vous n'avez pas compris qu'il est impossible d'être honnête quand on fait partie de la machine étatiste-fonctionnariale. Quand on rentre dans la mafia, on devient un mafieux."
"C'est ce que ne comprennent pas tous ceux qui protestent que "la plupart des fonctionnaires sont honnêtes et dévoués". Ce n'est pas une question de qualités personnelles. La participation à un système d'oppression et de rapine rend complice de l'oppression et de la rapine, c'est aussi simple que ça. Après, il y a évidemment des degrés dans la complicité."
"Et surtout, il y a la volonté, ou non, de changer le système, puisqu'à moins d'une révolution hypothétique (qui n'est d'ailleurs pas désirable, étant donné ses effets), c'est la seule voie de sortie."
Je prends donc la peine (pour environ la millionième fois) d'expliquer que le problème n'est pas la personne des fonctionnaires, leur vertu ou leur absence de vertu supposée, mais le système lui-même. Et vous trouvez le moyen de resservir cette accusation éculée et hypocrite : "Votre haine des fonctionnaires revêt une dimension pathologique."
Cela montre bien que toute tentative de conciliation, d'explication, de modération, de compromis est vouée à l'échec. Vous venez de faire la preuve vous-même qu'il est parfaitement inutile de discuter avec les fonctionnaristes, de faire des concessions à leur égard. Ils n'écoutent jamais. Votre demande d'arguments n'est qu'une immense hypocrisie. On n'argumente pas avec des oppresseurs demi-séculaires, on les combat.
Au demeurant, les arguments, c'est vous-même qui les avez fournis, et sur ce fil, encore. Votre interminable copié-collé d'actes d'accusations répétitifs à l'encontre de François Fillon est un catalogue d'arguments contre le système fonctionnarial. Fillon est un fonctionnaire, puisque c'est un politicien. C'est un über-fonctionnaire. Les politiciens et les fonctionnaires sont comme cul et chemise. C'est la même chose. Ils font partie de la même classe sociale. La désinvolture avec laquelle Fillon s'est attribué les indemnités d'assistanat parlementaire auxquelles il avait droit est exactement ce qui est à la base de l'oligarchie fonctionnariale française : l'arrogance naturelle de l'Oint du Seigneur (Thomas Sowell : un autre que vous devriez lire), qui se fait grassement payer par les citoyens pour les réduire en esclavage, et qui exige qu'on l'aime, en plus.
La même arrogance avec laquelle vous présumez que ceux qui sont opprimés par ce système et qui s'y opposent ne peuvent qu'être des malades mentaux, comme jadis en Union soviétique : il est tout à fait exclu qu'ils aient d'excellentes raisons pour s'opposer à l'Etat. Leur insatisfaction est nécessairement due à quelque perversion de leur personnalité.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 mars 2017 à 22:53
@Robert Marchenoir | 09 mars 2017 à 14:49
Votre délire confirme mon diagnostic précédemment formulé à propos de la dimension pathologique de votre haine des fonctionnaires (catégorie à laquelle je n’ai jamais appartenu).
Vous savez éructer et injurier, mais vous êtes apparemment incapable d’argumenter.
Vous prétendez que je suis « un diffamateur, un tripoteur, un menteur, un manipulateur, un calomniateur ».
Votre cerveau embrumé vous conduit à des élucubrations du type « modèle stato-gauchiste » pour lesquelles une recherche Google indique « aucun résultat trouvé ».
S’il vous arrive d’avoir des éclairs de lucidité au milieu de vos délires, je vous invite à prendre en considération les points suivants :
* la plupart des pays ont des fonctionnaires ; le complot serait-il mondial ?
* en France, les régions de droite, les départements de droite, les villes de droite ont des fonctionnaires.
Puisque, d’après vous, les fonctionnaires sont complices d’un système d’oppression et de rapine, expliquez-nous concrètement comment ça se traduit de la part d’un agent d’état civil, d’un cantonnier, d’un douanier, d’un gendarme, d’un percepteur, d’un policier, d’un médecin hospitalier, d’une infirmière, d’une aide-soignante, d’un ingénieur des ponts et chaussées…
Puisque Philippe Bilger qui nous accueille sur son blog est aussi un ancien fonctionnaire, dites-nous quelle part il a prise à l’oppression et à la rapine.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 10 mars 2017 à 16:32
@Régis ANTOINE | 08 mars 2017 à 23:24
"Je conçois tout à fait que l’on puisse débattre des missions à confier à la fonction publique et, une fois le périmètre défini, discuter du nombre de fonctionnaires nécessaires pour remplir les missions retenues. Mais vous ne vous inscrivez pas dans ce cadre. Votre haine des fonctionnaires revêt une dimension pathologique. À croire que dans votre jeunesse un fonctionnaire vous a piqué votre petite amie et que cela vous a traumatisé à vie !"
Mais oui bien sûr... Les stato-gauchistes dans votre genre débordent d'amour pour le genre humain, nous savons cela.
Naturellement, seul un diffamateur comme vous peut prétendre que je hais les fonctionnaires, mais puisque vous y tenez : c'est très bien, la haine. Qu'avez-vous contre la haine ?
Toute la question réside dans le discernement. Il faut haïr ceux qui le méritent. Ce n'est pas donné à tout le monde.
Par exemple, haïr les tripoteurs, les menteurs, les manipulateurs et les calomniateurs dans votre genre me paraît très sain. C'est l'indulgence à l'égard de gens comme vous qui me paraît regrettable.
Je ne hais pas les fonctionnaires, mais je hais les gauchistes comme vous qui défendent le système fonctionnarial, les falsificateurs qui s'empressent de diffamer le caractère de leurs adversaires faute de pouvoir réfuter leur critique d'un programme politique. Cela me paraît la moindre des choses. C'est ce qui distingue l'homme civilisé du singe anarchiste, le brave homme du voyou en costume (ou en jogging, hein : la racaille stato-gauchiste se rencontre sous des accoutrements multiples).
Maintenant, si vous avez des arguments basés sur des faits pour nous démontrer que le "modèle" stato-gauchiste à la française n'est pas un système d'oppression et de rapine, qui vous empêche de les exposer ici ?
Je constate que comme tous les membres du parti fonctionnarial, vous défendez l'irresponsabilité des fonctionnaires : leur participation au système qui les fait vivre ne les rendrait pas complice de ses méfaits.
C'est bien le problème. C'est bien parce que vous et vos pareils avez réussi à instiller cette mentalité détestable dans le corps fonctionnarial, et par extension à toute la nation étant donné le poids de ce dernier, que l'anti-modèle fonctionnarial français doit être éradiqué sans pitié.
Et avec haine, si c'est nécessaire -- et amusant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 mars 2017 à 14:49
@ Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 14:58
Je voulais simplement être ironique, pas soumettre un sujet de dissertation à nos amis commentateurs.
J'espérais un commentaire amusant du genre de celui de Michel Deluré du 8 mars 2017 à 09:25, on est beaucoup trop sérieux sur ce blog.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 mars 2017 à 10:39
@ Patrice Charoulet | 08 mars 2017 à 16:09
Je parlais par expérience personnelle.
Au médecin je dis "Bonjour Docteur" pas en pensant à son titre mais au fait que, dans le populaire, docteur est généralement synonyme de médecin.
Sinon il faudrait donner du Docteur à un tas de gens : en Droit, en Sciences, en Pétrophysique... Même pour les autres il faut du temps pour obtenir un doctorat.
La loi ne nous oblige en aucun cas à remercier un automobiliste qui s'arrête pour nous laisser passer sur un passage clouté ou un zèbre, il y est obligé par la loi. C'est une simple question de société, les Français ne sont pas très attachés à la loi, sauf quand elle est à leur avantage.
Le nombre impressionnant de panneaux disant "Défense de..." sont en général interprétés comme une autorisation, chez nous.
Pas que chez nous d'ailleurs, à bord d'un taxi à Naples, faisant remarquer au chauffeur en pointant le panneau qu'il entrait dans un sens interdit, il répondit "Oh ! Ce n'est qu'un conseil !". Ou peut-être s'agissait-il des mauvaises habitudes prises au temps du royaume des Deux-Siciles, après tout chez eux "il male francese" (la syphilis) est supposé être un héritage des Angevins qui les gouvernaient.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 mars 2017 à 10:25
M.Delanoë soutient M.Macron. Bonne nouvelle ! Après M.Bergé, ex-mitterrandolâtre, après le socialiste Huchon, après Orsenna, au premier rang des meetings et ex-plume de Mitterrand. Que les deux cents personnalités socialistes qui soutiennent M.Macron se déclarent et le plus tôt sera le mieux. Cela va compenser très largement "l'offre d'alliance" du très isolé et sans troupes Bayrou.Il faut que l'électorat comprenne enfin l'évidence, pour moi aveuglante, que Macron est le moyen pour Hollande de se survivre, alors que la majorité des Français en avaient assez de la gauche.
Ouvrons les yeux !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 mars 2017 à 09:45
@ Robert
"Il me semble qu'effectivement il (Philippe Bilger) soit un défenseur de l'institution à laquelle il a appartenu, plus qu'un critique."
Je ne pense pas qu'on puisse faire le reproche à Philippe Bilger d'être plus un défenseur de l'institution judiciaire qu'un critique.
Philippe Bilger a été le seul haut magistrat à questionner, évaluer, apprécier, critiquer publiquement l'institution à laquelle il a appartenu, y compris quand il était en fonction. C'est pour cette raison que sa parole, à mes yeux, compte énormément.
J'ai seulement écrit que la justice (Parquet National Financier, juges d'instruction spécialisés dans les affaires dites sensibles) dont parle Philippe Bilger n'est pas la justice que le justiciable lambda est amené à expérimenter au quotidien.
Qu'on le veuille ou non, cet écart - gigantesque - compte aussi dans l'appréciation que chacun peut avoir de ce qu'il est convenu d'appeler depuis la fin des années 80 "les affaires".
Par ailleurs, quand Philippe Bilger écrit :
"La justice n'est pas à mon sens inspirée par une malignité politique mais elle va vite, très vite."
Honnêtement, je lis : "...elle va vite, trop vite."
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'article publié dans Causeur que vous nous avez proposé.
Je ne maîtrise pas suffisamment les arcanes du droit pour contester ou approuver le propos juridique de Stanislas François.
Où je rejoins l'auteur c'est quand il interroge la notion d'indépendance de la justice utilisée mécaniquement, comme une sorte de mantra.
Dans l'affaire qui nous occupe, ce qui interroge et heurte le sens commun est le sentiment, l'impression d'une confusion des genres et des temps.
Quand le PNF se saisit à toute allure, pratiquement dans à peine les 24 heures qui suivent la publication du Canard enchaîné, l'impression qui domine est celle d'un PNF se fondant à toute vitesse dans la roue médiatique et se confondant avec elle.
Il en est de même avec la convocation des juges délivrée pratiquement en 24 heures après l'ouverture d'une information judiciaire, convocation qui semble être programmée, fondue dans la roue du calendrier politique et électoral.
On a du mal à imaginer que l'affaire qui selon le PNF relève des "affaires qui sont ou apparaîtraient d’une grande complexité, en raison notamment du grand nombre d’auteurs, de complices ou de victimes ou du ressort géographique sur lequel elles s’étendent" (compétence du PNF) ne demande aux juges d'instruction que 24 heures d'analyse du dossier pour décider ainsi d'une convocation express en vue d'une mise en examen.
Cette impression persistante d'une confusion des genres et des temps médiatique, politique et judiciaire interroge sur les indépendances des uns vis-à-vis des autres.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 09 mars 2017 à 06:16
@Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 13:50
« ...la machine étatiste-fonctionnariale […] système d'oppression et de rapine »
Je conçois tout à fait que l’on puisse débattre des missions à confier à la fonction publique et, une fois le périmètre défini, discuter du nombre de fonctionnaires nécessaires pour remplir les missions retenues.
Mais vous ne vous inscrivez pas dans ce cadre. Votre haine des fonctionnaires revêt une dimension pathologique. À croire que dans votre jeunesse un fonctionnaire vous a piqué votre petite amie et que cela vous a traumatisé à vie !
Considérer que tous les fonctionnaires (il y en a 5,4 millions) sont complices d’un « système d'oppression et de rapine » révèle une véritable abolition du discernement.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 08 mars 2017 à 23:24
@ Robert Marchenoir et à tous
"Si vous ne dites pas merci, alors il se pourrait bien que je vous roule dessus : tel est le message. Si quelqu'un voit un rapport avec la "politesse", j'aimerais bien entendre ses explications."
Vous avez parfaitement montré la perversion de la politesse. Tout cela est bien pire que la grossièreté voire la vulgarité, c'est pervers.
Je crois qu'on a toujours perverti des choses en leur contraire. Je me méfie donc souvent de ceux qui proclament, surtout avec des airs autoritaires, des valeurs ou édictent les rites, soupçonnant une forte probabilité de piège.
En valeur me viennent à l'esprit l'amour des chrétiens, la fraternité des révolutionnaires, le courage des soldats fanfarons, le pacifisme de gens qui sont en fait des lâches, l'esprit d'entreprise de planqués, l'esprit de service public de qui a oublié le public. En rite les salles d'attente où le médecin ne se prive pas de vous faire attendre mais qu'il vous reprochera d'occuper si voulant bien faire on est arrivé quelque peu en avance.
Je vais arrêter là car il y aurait trop à dire, je ne vais pas faire d'interminables listes comme autrefois les dames japonaises sur des réalités plus poétiques.
Les gens ont tendance à abuser de leur force, on ne dit pas traiter cavalièrement quelqu'un pour rien.
Le processus de perversion des valeurs et des rites est plus subtil, pourquoi, quand et comment combattre cette tendance ?
Je vous pose la question ainsi qu'aux autres.
@ stephane
"Je n'ai pas compris votre désarroi. Vu les exemples politiques qu'on a, les citoyens s'adaptent", dites-vous à Patrice Charoulet.
Mais il est normal qu'une victime ressente du désarroi. Bien sûr, les gens ont tendance à transférer l'oppression qu'ils subissent comme à imiter les mauvais exemples. Mais il faut comprendre que même un physicien ne sera pas moins blessé, pour connaître scientifiquement la combustion, qu'un autre brûlé à sa place.
@ Alex paulista
Qu'avez-vous voulu dire à Robert Marchenoir déplorant la perversion de la politesse, c'est de l'humour car "roue libre" à propos des automobilistes ?
Rédigé par : Noblejoué | 08 mars 2017 à 20:25
@tous
J'attire, une nouvelle fois, l'attention de chacun sur les parrainages reçus par le Conseil consitutionnel.
A quelques jours de la fin, voici les candidats certains de pouvoir concourir : Arthaud, Dupont-Aignan, Fillon, Hamon, Macron.
Il semble que ces deux-ci vont pouvoir atteindre 500 sous peu : MLP (483) et... Asselineau (480) !
En revanche, pour Mélenchon (356), ce n'est pas gagné.
Tous ces chiffres, qu'on ne méditera jamais assez, vont bouleverser la campagne, qui va connaître bien des coups de théâtre.
J'attire spécialement l'attention sur la présence d'Asselineau et de Dupont-Aignan, qui pourraient bien, après les débats télévisés, écorner le score de MLP.
Quant à l'absence de Mélenchon, elle reboosterait Hamon.
Toutes les cartes seraient rebattues.
Enfin, tous ceux que je n'ai pas cités sont d'ores et déjà éliminés de la course.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 mars 2017 à 19:09
Je tiens pour de francs sal... tous ceux qui ont lâché F. Fillon, en tête Thierry Solère, le plus haïssable de tous (alors qu'il était le plus sympathique).
FF. a eu la seule vraie attitude possible et a montré la fermeté de l'homme d'Etat devant la tempête. Il a toutes les chances de gagner la bataille du premier tour s'il persévère et sait habilement argumenter en montrant un peu plus de chaleur et en évitant de s'excuser à chaque instant.
Face aux moulins à vent pseudo-socialauds, cela n'a rien d'impossible.
Rédigé par : Mitsahne | 08 mars 2017 à 18:59
Aux anciens,
Présentation.
Il ne m'était jamais venu à l'esprit de me présenter en disant "Patrice Charoulet" ou "monsieur Charoulet"...
Pour deux raisons,
1/ je ne m'appelle pas Charoulet,
2/ j'ai peur qu'un lecteur de ce blog me dise "ah c'est vous".
Je rassure également d'autres, il en est de même pour Luçon ou Marchenoir.
Le problème est pour Le Maire, le traître.
"Monsieur Le Maire" "ah bon, de quelle ville" ; gros traître lui irait mieux.
Rédigé par : stephane | 08 mars 2017 à 18:21
@Claude Luçon
Cher ami,
Vos trois conseils d'hier me vont droit au coeur. Je vous en sais gré.
Touchant le deuxième, j'ignore quels sont les (bons) usages aux Etats-Unis.
En France, et en langue française, voici mon humble avis.
Quand on s'appelle Claude Luçon et qu'on se présente à quelqu'un, de vive voix, le bon usage est de dire : "Claude Luçon". On pourrait, à la rigueur dire : "Luçon". Quand on a vingt ans, au cours d'une soirée entre étudiants, on peut dire : "Claude".
Quand on est illettré et que l'on ne connaît pas les bons usages, on dit : "Monsieur Luçon" ou, le comble de l'abomination : "Monsieur Luçon Claude".
Touchant votre premier conseil, je ne le suivrai pas. Je suis pour la multiplication par mille des radars mobiles et invisibles, pour le retrait de permis d'un million de chauffards criminels ou délinquants.
Une information curieuse : Me Goldnadel, dans son très bon dialogue avec notre hôte, dit qu'il refuse de défendre les meurtriers chauffards. Il est terrifié par ce qui se passe sur les routes. Moi aussi. En tout cas, moi, après cinquante ans de conduite, je n'ai pas encore eu un seul P.V.
J'ajoute que le piéton est toujours prioritaire et qu'on n'écrase pas un piéton sous tel ou tel prétexte.
Pour le troisième conseil, je le suis en partie, sauf pour les médecins. Quand on est docteur en droit, ès lettres ou ès sciences, a-t-on droit à "Bonjour docteur" ?
Un médecin est un homme qui a fait des études longues, difficiles et qui méritent mon respect, j'ai d'ailleurs les plus grands égards pour lui, mais moi, je dis : "Bonjour, Monsieur".
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 mars 2017 à 16:09
"Un vieillard qui hésite à traverser la rue n'a nullement à remercier un homme dans la force de l'âge qui prend soin de ne pas mettre en danger la vie d'autrui..." (Robert Marchenoir)
Quoique :
https://www.youtube.com/watch?v=DTMHLTvyn3w
"La tyrannie du faible sur le fort : la seule qui dure", Bob !
C'est, aussi et surtout, valable en politique...
Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 16:01
@ Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 14:58
Là, vous êtes parti en roue libre, on vous a perdu.
Rédigé par : Alex paulista | 08 mars 2017 à 15:49
@ Tomas | 08 mars 2017 à 13:53
Vous avez votre point de vue, j'ai le mien.
Tout part de le presse, TV et radio c'est là que nous nous informons tous. Ce sont les médias qui conditionnent la réflexion des pékins que nous sommes d'après eux.
Vous êtes de gauche, pour moi par exemple c'est une maladie, une sorte d'anémie !
Lisant notre presse de l'étranger j'ai souvent pris en défaut nos journalistes et intellectuels de gauche d'écrire des horreurs inexistantes.
Je vous le prouverai !
@ Michel Deluré | 08 mars 2017 à 09:25
Merci !
Je me sens flatté d'avoir eu une pensée du niveau d'un professeur de droit constitutionnel.
En échange, pour vous montrer que nos profs d'écoles d'ingénieurs ne manquaient pas d'humour non plus, voici ce que nous déclara notre prof d'histoire et géographie, à Chalons alors sur Marne, en rentrant dans l'amphi où nous étions soixante :
L'air grave, inhabituel chez lui dont nous adorions les cours surtout pour la façon dont il les présentait, après nous avoir observé une minute ou deux en silence total il nous dit :
"Messieurs vous êtes foutus !"
Silencieux à notre tour, pris de court, notre major de promo lui demanda : pourquoi ? Réponse :
"Le gouvernement vient de décider d'installer l'Ecole d'Officier d'Artillerie à Chalons, les belles-mères chalonnaises vont avoir un nouveau terrain de chasse vous n'aurez plus l'exclusivité".
Rédigé par : Claude Luçon | 08 mars 2017 à 15:20
@Claude Luçon | 08 mars 2017 à 00:37
"Leçon n° 2 : Quand vous vous présentez vous dites, l'air sérieux : "Je suis Monsieur Charoulet" et vous vous assurez que votre vis-à-vis est prêt à vous tendre la main. Surtout ne pas arriver tout sourire, la main tendue en disant "Patrice Charoulet", ça fait américain et votre réputation est fichue. Si vous êtes dans une petite ville vous devenez "l'Américain", auquel cas il ne vous reste plus qu'à préparer votre déménagement."
Ah, voilà. Je dois être américain, alors. J'ai toujours trouvé incroyablement impoli de se présenter en disant qu'on est "Monsieur Marchenoir". C'est à l'autre de vous donner du Monsieur, pas à vous-même. Votre interlocuteur voit bien si vous êtes un monsieur ou une dame, il n'est nul besoin de le préciser.
Sauf si, bien sûr, on tient à montrer par là sa nostalgie de ne pas pouvoir se présenter comme "le comte de Marchenoir", mais alors il faudrait veiller à mettre en sourdine toutes les salades sur les "valeurs républicaines", "l'égalité", les "valeurs" et le "vivre-ensemble".
En plus, je tends la main en public. Alors que vous m'apprenez que la conduite correcte consiste à se comporter, justement, comme le duc de Bourgogne, et à attendre que les manants alentour manifestent, eux, la volonté de vous tendre la main. Toute une vie passée dans l'erreur...
Remarquez, ce que vous nous dites là est raccord avec la "nouvelle politesse", qui consiste à insulter les gens après avoir fait semblant d'être poli avec eux, en les laissant traverser la rue sans les écraser.
Tous ces gens-là pensent visiblement que la politesse est une arme de plus dans le combat de tous contre tous, alors que c'est précisément le contraire. D'où le fameux "bonjour, d'abord" apparu il y a un certain temps, autre façon passive-agressive de dire "bonjour, ta gueule".
Cette expression est applicable en deux circonstances : à titre préventif, lorsqu'on veut signifier "moi je dis bonjour, c'est pas comme tous ces connards qui oublient de dire bonjour", ou bien à titre défensif, lorsqu'on veut signifier à l'interlocuteur qu'il aurait dû, lui, commencer par dire bonjour. Comme si le "bonjour, ta gueule" ne réduisait pas à néant toute prétention à la politesse.
Il va de soi qu'un piéton qu'un automobiliste laisse passer n'a nullement à remercier. D'abord parce que c'est impossible : comment peut-on "dire merci" à quelqu'un qui est à dix mètres, hermétiquement enfermé dans une carcasse en acier insonorisée et environnée d'une circulation bruyante ?
Ensuite parce que personne ne mérite de remerciements pour ne pas écraser son prochain sous une tonne d'acier. C'est tout de même la moindre des choses. Si le piéton fait un petit signe pour remercier, c'est bien, mais s'indigner parce qu'il ne le fait pas, c'est prouver la malignité de son intention première.
Le faible n'a nullement à remercier le fort de ne pas faire un usage imprudent et malveillant de sa force. Un vieillard qui hésite à traverser la rue n'a nullement à remercier un homme dans la force de l'âge qui prend soin de ne pas mettre en danger la vie d'autrui, alors qu'il lui serait tellement facile d'abaisser sa semelle de cinq millimètres en faisant semblant de n'avoir rien vu.
Les gens semblent avoir oublié que faire son devoir est la moindre des choses. Ne pas saloper le travail, se comporter correctement est devenu tellement exceptionnel que certains s'imaginent que cela mérite des remerciements.
Le comportement agressif des conducteurs qui se permettent d'insulter des inconnus, en l'absence des remerciements qu'ils croient mériter, montre bien la vilenie de leur caractère et leur dangerosité au volant. Cela détruit toute la valeur du geste précédent. Cela montre bien que leur intention n'est nullement de contribuer à rendre la route plus sûre. Quelqu'un qui se permet, de l'intérieur d'un engin qui est potentiellement une arme mortelle, d'insulter des gens qui n'ont que la fuite pour se protéger, de surcroît quand ce sont des vieillards, manifeste en réalité sa propension à utiliser son auto comme moyen de chantage, de menace et de meurtre.
Si vous ne dites pas merci, alors il se pourrait bien que je vous roule dessus : tel est le message. Si quelqu'un voit un rapport avec la "politesse", j'aimerais bien entendre ses explications.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 14:58
@ Claude Luçon
Nous n'avons pas les meilleurs médias du monde, mais pas non plus les pires, au moins il n'y a pas de Sun chez nous par exemple.
Trop facile d'accuser les medias de ce qui arrive, si M. Fillon avait ete blanc bleu dans l'affaire de l'emploi fictif de son epouse il n'aurait pas eu de difficulte a faire la preuve de sa bonne foi.
On ne peut leur reprocher d'avoir fait tomber le faux masque de modestie et de probite provinciales de bon aloi d'un homme aimant en realite passionnement l'argent et le luxe.
On peut en revanche leur reprocher leur complaisance generale avec les hommes politiques du mainstream, et notamment leur absence de pugnacite lors d'interviews qui se transforment trop souvent en simples tribunes.
Rédigé par : Tomas | 08 mars 2017 à 13:53
François Fillon a déclaré « Je supprimerai la quasi-automaticité des remises et aménagements des peines de prison. »
Quelle folle imprudence de sa part !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 08 mars 2017 à 13:50
@Régis ANTOINE | 07 mars 2017 à 23:53
"J’ai toujours voté à gauche... Juppé avait ma préférence, mais quand Fillon a été élu, je me suis dit qu’il était très à droite, mais qu’au moins il était honnête. La suite de l’histoire a montré qu’il ne l’était pas, d’où mon dégoût profond. Je suis peut-être un peu vieux jeu, mais je crois à l’exemplarité du chef."
Ce n'est pas que vous êtes vieux jeu : c'est que vous êtes de gauche... Vous n'avez pas compris qu'il est impossible d'être honnête quand on fait partie de la machine étatiste-fonctionnariale. Quand on rentre dans la mafia, on devient un mafieux.
C'est ce que ne comprennent pas tous ceux qui protestent que "la plupart des fonctionnaires sont honnêtes et dévoués". Ce n'est pas une question de qualités personnelles. La participation à un système d'oppression et de rapine rend complice de l'oppression et de la rapine, c'est aussi simple que ça. Après, il y a évidemment des degrés dans la complicité.
Et surtout, il y a la volonté, ou non, de changer le système, puisqu'à moins d'une révolution hypothétique (qui n'est d'ailleurs pas désirable, étant donné ses effets), c'est la seule voie de sortie.
François Fillon est un salopard, si vous voulez, mais c'est le seul salopard qui se soit prononcé pour l'éradication de la saloperie. Il reste à voir s'il appliquera ses intentions une fois élu, si toutefois il l'est, mais enfin on est bien obligé de constater que c'est précisément parce que ses résolutions anti-saloperie semblent sérieuses, que le système des salopards a entrepris de le détruire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 mars 2017 à 13:50
@ Michel Deluré
Heureusement pour la droite la plus bete du monde, la gauche ne vaut pas mieux en effet, je suis bien force de le reconnaitre. Mais elle n'avait pas un boulevard devant elle a l'automne !
Non M. Macron n'est pas vraiment de gauche, nous sommes d'accord, c'est l'homme de la synthese capable de ranger sous sa banniere Patrick Braouzec et Alain Madelin. Ceux qui souhaitent un president rassembleur devraient voter pour lui, il y en a presque pour tous les gouts !
@ Achille
L'electorat de M. Macron reste en effet volatil, mais cette volatilite ne se degrade pas depuis deux mois, ce qui est plutot bon signe pour lui. S'il ne commet pas d'erreur majeure (il s'est deja tire sans degats du guepier de sa declaration d'Alger, vous noterez), il a toutes les chances d'etre elu. Et nous aurons ensuite un joli gouvernement de coalition associant le centre-gauche et le centre-droit.
N'oubliez pas qu'un de ses principaux conseillers est Gerard Collomb, pour se faire elire a la mairie de Lyon en etant socialiste il en faut du talent politique, il est a bonne ecole de ce point de vue !
Rédigé par : Tomas | 08 mars 2017 à 12:48
@ Véronique Raffeneau | 08 mars 2017 à 05:57
Je constate que nos analyses convergent et diffèrent de celle de Monsieur Bilger. J'ai pour lui le plus profond respect, mais en ce qui concerne le dossier Fillon vu sous l'angle judiciaire, il me semble qu'effectivement il soit un défenseur de l'institution à laquelle il a appartenu, plus qu'un critique. Ce que je comprends parfaitement et ne saurais lui reprocher.
Toutefois, chaque citoyen a le droit de se poser des questions sur cette application accélérée de la procédure judiciaire. Au-delà de l'aspect éthique où Monsieur Fillon montre son intérêt pour l'argent, ce que l'article du Palmipède de ce matin tend à confirmer, restent en suspens d'autres aspects strictement juridiques que la plupart des médias s'évertuent à escamoter.
Vient de paraître sur le site de Causeur un billet de Stanislas François, avocat et enseignant à l'Université catholique de Lyon.
Il livre une analyse juridique détaillée qui me semble mériter attention, soit pour être démontée, soit pour être confortée. Mais je n'ai pas les compétences suffisantes pour la mettre en pièce. Elle me semble toutefois et de prime abord assez bien fondée.
A lire ici : http://www.causeur.fr/justice-independance-calendrier-fillon-examen-43121.html?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=a828eaa0d9-Newsletter&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-a828eaa0d9-57538953
Rédigé par : Robert | 08 mars 2017 à 11:43
Les choses sont maintenant claires. Il n'y aura pas de plan B ou J ou X et François Fillon sera bien le candidat LR à la prochaine présidentielle. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le regrette, il en est ainsi et il convient donc de composer avec cette situation.
Alors, à quelques semaines seulement de cette échéance électorale, il serait peut-être grand temps de siffler la fin de la récréation, d'entrer véritablement dans cette campagne, qu'il soit enfin débattu des véritables enjeux de cette dernière et que celle-ci ne soit plus polluée par des sujets bien éloignés des préoccupations quotidiennes des Français et du redressement nécessaire de notre pays.
@ Tomas 07/03 20:24
La droite la plus bête du monde, dites-vous ? Mais que dire alors de la gauche, incapable apparemment de tirer profit de cette situation, car vous n'allez pas me démontrer qu'EM est de gauche ?
@ Claude Luçon 08/03 00:37
Votre leçon n°3 me rappelle mon professeur de droit constitutionnel qui, entrant en cours, nous donnait ce conseil : "Si vous rencontrez un Français que vous ne connaissez pas, saluez-le en lui disant bonjour Monsieur le Président, car tout bon Français qui se respecte est obligatoirement président de quelque chose".
Rédigé par : Michel Deluré | 08 mars 2017 à 09:25
« François Fillon otage des sarkozystes ? »
Voilà une question qui mérite d’être replacée dans sa temporalité.
S’il s’agit du présent, il est clair qu’elle doit se formuler à l’inverse.
Ce sont les sarkozystes qui sont otages de Fillon. Ils n’ont pas le choix, et d’ailleurs le bureau politique des LR soutient à l’unanimité F. Fillon. J’ai trouvé cette spontanéité de l’unanimité savoureuse.
Fillon président, il y aura des postes de tous niveaux à se partager, et l’avenir sera rose (si je puis dire) pour tous, sarkozystes et autres. Il faut donc impérativement que Fillon l’emporte et pour cela un soutien sans faille, médiatiquement unanime, est indispensable.
Sarkozy n’est plus dans la partie depuis dimanche, Fillon a pris définitivement la main dans cette campagne où tous, d’accord ou pas, devront le suivre, et parfois l’anticiper sous peine de suicide électoral aux législatives.
Les transfuges vers Macron sont trop nombreux pour espérer obtenir ne serait-ce qu’un strapontin en cas de victoire de celui-ci, et quel intérêt aurait-il à payer des transfuges sans valises ?
C’est pour les législatives que la question de savoir qui est l’otage de qui se pose. Si Fillon l’emporte il aura intérêt à ne pas refaire l’erreur de Hollande qui confia les investitures de députés à Martine Aubry, sa pire ennemi, qui ne s’est pas privée de l’affaiblir en favorisant les écolos et ceux dont elle savait qu’ils deviendraient des frondeurs.
Pas de faiblesse pour ceux qui auront flotté et ont douté de Fillon pendant cette période. Fillon devra éliminer des listes de candidats tous ceux, sans exception, qui n'ont pas été fidèles dans la tourmente, qui se poursuit d‘ailleurs.
Il lui faudra anticiper tout mouvement potentiel de frondeurs, il y aura tellement à réformer qu’il ne pourra avancer (et nous avec) qu’avec une adhésion sincère sans arrière-pensées des députés.
Il lui faudra donc bien être prudent pour ne pas devenir l’otage des sarkozystes ou des juppéistes. Mais ces derniers seront déjà partis probablement chez Macron.
Je suis curieux de voir comment Macron, s’il est élu, règlera cette question et gèrera les transfuges qui se bousculent devant sa porte. Un traître redevenant un traître dès que l’occasion se présente, vieille règle des relations humaines... Mais c’est un autre sujet.
Ceci dit l’avenir étant imprévisible, il se peut que Marine, si elle a les parrainages, ce que je souhaite, l’emporte, déjouant les sondages, qui sont de moins en moins des pronostics.
Les sondages donnent Marine à 26 %, j’ai parié avec mon entourage qu’elle dépasserait les 30 %, en général je ne parie que si je suis sûr de gagner (prudence élémentaire). Je souhaite me tromper pour une fois, en espérant son élection au premier tour.
En cette journée des Droits de la Femme, j’abonde dans la doxa ambiante, et chose curieuse, cela ne m’est pas pénible.
On a le droit de sourire, même sur des sujets sérieux !
Rédigé par : Tipaza | 08 mars 2017 à 09:22
Nouvel épisode du Cornard déchaîné : FF n'a pas déclaré un prêt privé !
Cet acharnement pestilentiel contre Fillon prouve enfin que ceux qui parlaient de machination politico-merdiatique orchestrée par l'Elysée avaient bel et bien raison, le complotisme a bon dos !
Rédigé par : sylvain | 08 mars 2017 à 09:21
@ Mariane
Vous êtes à vous seul, une véritable invitation à la haine raciale.
Mais qui s'en soucie alors que votre champion est le plus grand militant pour le vivre ensemble que la France ait porté depuis longtemps puisqu'il a réussi l'exploit de faire tomber le masque de la chrétienté en trois mois !
La campagne commence, j'attends avec impatience le moment où F. Fillon va expliquer son programme, soit qu'après s'être payé un manoir dans la Sarthe grâce à l'argent public pris en contrepartie du travail acharné de son épouse, il est hors de question qu'il donne le moindre sou en retour pour aider les petits revenus de ce pays qui devront se serrer la ceinture pendant les cinq années à venir !
Et à qui va-t-il expliquer cela ? Notamment à la blonde Marine qui lui répondra que le cousin de la nièce du beau-frère du jardinier de sa voisine n'arrive pas à trouver un job malgré une licence en psychologie des tardigrades qui lui donne assez de compétences pour balayer nos rues, et qu'il faut, parce qu'il est plus chrétien que le pape lui-même et qu'elle n'a plus de poste d'assistant parlementaire à proposer, lui créer d'urgence un emploi de professeur, grâce auquel il pourra passer ses journées, au mieux, à se couper les ongles des pieds, au pire, à dénoncer à la police la graine de terroriste qui a oublié sa trousse à la maison pour la troisième fois dans le mois !
Et dans les deux cas, vu qu'on est chez nous, eh ben, c'est nous qu'on paie !
Vous savez quoi : je vais me régaler...
Rédigé par : Garry Gaspary | 08 mars 2017 à 08:55
F. Fillon otage de sarkoTchev !
C'est ainsi ! N. Sarkozy semble savoir qui est, exactement, F. Fillon...
Et le rassemblement du Trocadéro en était une preuve.
N. Sarkozy qui n'est pas le dernier-né (bonjour Penelope)
de la politique savait que cela lui redonnerait un peu de couleur.
Et c'est ainsi que cela fut.
Sinon, il paraît qu'il a parlé de Jeanne d'Arc ?
Ce Monsieur Fillon a un problème. Ah ! la rédemption par le feu... de la sanguinaire Jeanne !
Rédigé par : calamity jane | 08 mars 2017 à 08:52
Fillon ne sera jamais otage des sarkozystes. Il est trop intelligent et lucide pour cela. Il sait parfaitement qui est le commanditaire du complot dont il subit les foudres, et dont il vient à nouveau d'être victime ce mercredi dans le Canard enchaîné.
Des sous-fifres du complot demandent à Fillon de renoncer à la candidature à la présidentielle au motif qu'il serait mis en examen. On oublie que Sarkozy se présentait la fleur au fusil à la présidentielle, doublement dans cet état. Fenech s'offusquait quand la justice s'acharnait sur Sarkozy, et jubile à présent quand elle cible Fillon dont il demande sans fin le retrait (deux poids, deux mesures…). Au moins, sur ce point, lui et Morano cesseront d'importuner après le 17 mars.
Ayant été présent au Trocadéro, j'ai manifesté mon soutien à Fillon pour qu'on ne dicte pas de l'extérieur un candidat improvisé, non légitimé par la primaire, sur le fondement d'une machination bien ourdie.
J'ai vu avec stupéfaction sur la scène, face à la Tour Eiffel, cette pléiade de sarkozystes affichés en rang d'oignons aux côtés de l'ex-Premier ministre. Pendant son discours, Fillon a rendu hommage à trois d'entre eux (Chatel, Baroin, Ciotti). Je me suis interrogé sur cette présence massive. Le Canard enchaîné d'aujourd'hui apporte la réponse. C'était la contrepartie d'une proposition que Sarkozy a faite à Juppé pour qu'il puisse remplacer Fillon au pied levé : "tu es désigné si tu obtempères à mes conditions, sinon tous mes suppôts seront—sois-en assuré—sur la scène du Trocadéro aux côtés de Fillon." Juppé, droit dans ses bottes, refusa l'oukase de mainmise sarkozyste.
Tant qu'il n'a pas été élu, Fillon fera semblant d'accepter l'ascendant du "parrain" (expression empruntée à Philippe Bilger) et de son équipe. Mais s'il est élu, il remettra—sans nul doute—les pendules à l'heure, conscient qu'il suffit que les ficelles soient tirées.
P.S. : Juppé a, à cette occasion, habillé Baroin (viré en 1995 avec les 'juppettes'…) pour l'hiver : "Moi, je n'ai pas une bonne opinion de Baroin. Il n'a pas d'idées et il ne travaille pas…"
Philippe Bilger, apparemment favorable au putsch et à la piste Juppé, voudra bien par ailleurs nous expliquer comment il comptait "remplacer un mec soupçonné d'emplois fictifs par un mec qui a été condamné pour emplois fictifs." (Canard enchaîné)
Rédigé par : finch | 08 mars 2017 à 08:52
@Mary Preud'homme
Donc, de quel Sarkozy parlez-vous, celui qui a quitté la politique ou le vrai, c'est-à-dire celui qui a changé pour la quinzième fois ? Là je pense que vous aviez compris (comme le Général).
Et l'autre point, quand j'entends Macron (un peu trop souvent présenté comme le nouveau Sauveur), dont les gens vont finir par se lasser et qui va finir par se prendre pour Kennedy, je pense à Ma crotte (qui est un terme affectueux en Belgique, mais pas en France) d'où un questionnement sur ce que la politique de Ma Crotte (Macron) peut être, mais là chacun peut avoir une idée, et naturellement c'est le bon pied qui doit aller dedans.
Plus clair ?
Bref Ma Crotte est affectueux en Belgique, mais ce n'est pas une raison pour envoyer un tweet. Quoique, Caroline Fourest, Ma Crotte, cela aurait du style.
@Patrice Charoulet
Je n'ai pas compris votre désarroi. Vu les exemples politiques qu'on a, les citoyens s'adaptent.
Vous auriez pu envoyer un signe sympathique au chauffeur, non, déjà il ne vous a pas écrasé... même si comme Fillon vous respectiez la loi et que vous aviez le droit de passage et la priorité.
Si ce n'était pas une berline allemande, apparemment, on ne vous a pas traité de raciste, c'est déjà cela.
Et pour y revenir, si vous étiez sorti du bistrot, ça aurait roulé sur Charoulet, mais votre post, peu compréhensible par moi, me donnait l'impression que vous vous étiez octroyé un remontant après vos émotions, avant de nous en faire part.
Et attendez l'arrivée en tête de Fillon le 23 avril, il va falloir vous barricader chez vous, car ce qu'un peuple vote, les casseurs, la racaille le font payer dans la rue. Rangez votre voiture au garage.
Rédigé par : stephane | 08 mars 2017 à 08:19
@stephane
Vous avez la bonté de me questionner sur mes boissons. Je m'empresse de vous répondre.
N'aimant ni la bière, ni le vin, ni les alcools forts, je ne bois que de l'eau.
Une information en passant. Le docteur Destouches (vrai nom de Céline) avait un seul surnom dans son quartier, parce qu'il recommandait cela à tous ses patients : "Pas d'alcool, pas de tabac et pas de café". Il se trouve que j'applique la même règle depuis des lustres et que je m'en porte bien. Il va sans dire que je réprouve complètement les horreurs racistes et délirantes dans lesquelles il est tombé. Je précise aussi, en passant, que La Fontaine est cent fois supérieur à cet écrivain-là, très surfait.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 mars 2017 à 07:10
Les intentions de vote sont une chose, mais la volatilité de celles-ci est au moins aussi importante. Un commercial vous dira qu’il vaut mieux des commandes fermes que des promesses de vente (on a pu le constater avec nos Rafale).
Aujourd’hui la situation des principaux candidats est la suivante (article Orange)
Intentions de vote :
MLP 26%
EM 25.5%
FF 19%
BH 13.5%
JLM 12%
Electeurs sûrs de leur choix :
MLP 79%
FF 73%
JLM 59%
BH 47%
EM 45%
Les chiffres ci-dessus indiquent que EM est celui dont les électeurs sont les plus indécis, contrairement à ceux de MLP et FF dont le choix est bien arrêté quelles que soient les « révélations » qui pourraient être publiées dans les journaux qui vont chercher les sujets de leurs articles en fouillant dans les poubelles (ce qui, au passage, ne les empêche pas de toucher aussi de substantielles subventions publiques dont le montant dépasse largement la somme incriminée dans le Penelopegate).
A noter toutefois que lesdites révélations ont de moins en moins d’impact et même deviennent contre-productives, car une bonne partie des électeurs commence à s’agacer de cet acharnement malsain et manipulatoire, même s’ils n’oublient pas les faits qui sont reprochés à FF. Faits qui surgissent au plus mauvais moment, alors que pendant trente années personne ne s’était aperçu de rien. La ficelle est un peu grosse.
Pourquoi cet acharnement sur François Fillon ? Là est la question.
En fait je pense qu’il a commis deux maladresses qui peuvent expliquer le fait qu’il soit la cible d’officines hostiles à son élection :
Sans doute le fait d’afficher trop ouvertement son catholicisme ainsi que sa sympathie pour la Russie. Deux positions pas vraiment appréciées par certaines communautés (et confréries).
Hélas on ne peut pas plaire à tout le monde. C’est particulièrement vrai en politique.
Rédigé par : Achille | 08 mars 2017 à 06:52
Votre chronologie est certes exacte.
Cependant, comme toujours dans vos analyses politiques, il y a un grand absent.
Je dirais pour aller vite, la société civile, celle qui est séparée de la société politique et médiatique, votre acteur de référence, celle qui dans votre esprit prend toute la place.
Je ne crois pas que N. Sarkozy tire les ficelles de quoi que ce soit. Le peut-il, tant tout semble déjouer les fonctionnements habituels, mécaniques, des partis et des appareils ?
Il y a plus simplement à droite - comme à gauche, du reste - une situation totalement inédite. Les partis traditionnels sont en train d'exploser. Les cuisines électorales, quelles qu'elles soient, sont évidemment impuissantes à contenir les attentes, les exigences d'une société ignorée depuis des décennies.
Par exemple, la semaine dernière, je pense que les défections, les trahisons, la laideur des comportements ont beaucoup plus joué dans les esprits que la débâcle politique et médiatique à laquelle nous assistons depuis plus d'un mois.
Un sens commun - rien à voir avec le mouvement du même nom - disons une référence commune a été heurtée. Cette référence commune qui fait que malgré tout, en dépit de tout, contre vents et marées, on ne quitte pas un navire en perdition.
Après, oui, dans la société civile, il y a des radicalités, à droite comme à gauche.
Alain Juppé, dont le discours a été lucide, est apparu au moment des primaires, à tort ou à raison, comme le candidat de l'entre-soi. Je pense que ce positionnement lui a été fatal et que cette impression - ou cette réalité - était juste insurmontable.
@ Robert
Je reviens à votre commentaire au sujet de cette phrase du billet
"La justice n'est pas à mon sens inspirée par une malignité politique mais elle va vite, très vite."
Là aussi, je pense qu'au-delà de la question d'une justice bolide à toute vitesse, il y a un sens commun qui est heurté.
Car enfin, la justice dont parle Philippe est tout sauf la justice que la "société civile" expérimente au quotidien quand elle a affaire à elle.
Au-delà de l'expérimentation d'une lenteur de plomb, il y a tout de même dans l'esprit commun l'espérance, la croyance en une contrepartie : la garantie d'une distance et d'une sérénité.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 08 mars 2017 à 05:57
Permettez-moi M. Bilger de saluer votre respect du devoir de réserve, au-delà peut-être de vos obligations d'aujourd'hui, mais la malignité de la justice ne serait certainement pas suspectée si le "mur des cons" n'avait pas existé. Les magistrats du syndicat concerné ont malgré eux perdu le sens de la dignité et du respect attaché à la mission judiciaire qui leur incombe. Comment ne pas suspecter dès lors les conditions dans lesquelles les poursuites sont opérées à l'encontre de FF ?
Rédigé par : Gerald bachasson | 08 mars 2017 à 04:54
@stephane | 07 mars 2017 à 17:26
Pas très clair votre post de Belgique, une fois ! Auriez-vous par hasard un peu trop forcé sur la bibine ? La Gueuse ou la Flamande qui tue ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 mars 2017 à 01:09
A propos de Fillon et les autres et des sondages :
Dernières nouvelles sur les parrainages :
Fillon 1789 chiffre révolutionnaire
Macron 1074, 1075 avec Hollande bientôt
Hamon 1039 presqu'au niveau de Fillon si on ajoute Mélenchon
Mélenchon 356, avec son don d'ubiquité 712
Le Pen 483 elle caracole en queue, pas en tête
Le peuple et les élus semblent d'accord jusqu'ici.
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@ Patrice Charoulet | 07 mars 2017 à 17:02
Comme moi vous avez sans doute été loin de la France pendant longtemps.
Il faut réapprendre à être Français.
Leçon N° 1 :
Dans le cas où vous traversez la rue légalement et où une voiture s'arrête, vous regardez en direction du chauffeur, vous levez la main à hauteur d'épaule en forme de salut et vous souriez. Si le chauffeur est poli, il lèvera un peu sa main du volant pour vous remercier de votre merci.
Leçon N° 2 :
Quand vous vous présentez vous dites, l'air sérieux : "Je suis Monsieur Charoulet" et vous vous assurez que votre vis-à-vis est prêt à vous tendre la main. Surtout ne pas arriver tout sourire, la main tendue en disant "Patrice Charoulet", ça fait américain et votre réputation est fichue. Si vous êtes dans une petite ville vous devenez "l'Américain", auquel cas il ne vous reste plus qu'à préparer votre déménagement.
Leçon N° 3 :
Avant de rencontrer quelqu'un, assurez-vous de ses titres : Docteur, Maître, Président, n'hésitez pas à donner du "Monsieur le Président", même s'il n'est que président du club de belote ou de pétanque de son quartier.
Cours à suivre...
@ Régis ANTOINE | 07 mars 2017 à 16:41
Permettez-moi un conseil : évitez de mettre une partie de vos textes en lettres grasses, pour qui lit à partir des commentaires les plus récents, vous vous trahissez et on ne lit même pas les premières lignes de vos textes, on saute directement au commentaire suivant sachant que vous êtes gauche, pardon ! de gauche...
@ kissè | 07 mars 2017 à 21:48
"...que du "sang neuf" nous surprenne au second tour."
Oui mais quel sang neuf ?
Macron ? Hamon ? Pas possible ils n'ont pas de sang.
Marine ? Son sang n'est pas neuf, c'est celui que son père a déjà utilisé.
Il ne reste que Fillon et Mélenchon. Alors qui ?
@ Tomas | 07 mars 2017 à 20:24
"On a la droite la plus bête du monde, et heureusement j'ai envie de dire !"
D'autres disent "On a la gauche la plus bête du monde."
Ce qui est clair est que c'est nécessairement faux dans les deux cas, la raison étant, en fait, que nous avons "les médias les plus bêtes du monde !".
Et tout s'explique car ce sont eux qui "disent" !
Rédigé par : Claude Luçon | 08 mars 2017 à 00:37
@Régis ANTOINE
C'est effectivement mortifère, mais de rire...
https://www.youtube.com/watch?v=Dj5s4tvA1bI
Yoh !...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 mars 2017 à 00:20
@Robert Marchenoir | 07 mars 2017 à 16:59
Vous n’avez sans doute pas bien lu mon commentaire du 7 mars 2017 à 16:41. En effet, pour plus des trois quarts, il est constitué d'éléments que je n’avais pas indiqués précédemment ; le reliquat est destiné à restituer le contexte.
J’ai toujours voté à gauche, sauf bien évidemment au deuxième tour en 1969 et en 2002. Compte tenu des résultats insatisfaisants du quinquennat Hollande, je m’étais fait à l’idée de voter pour le candidat de droite au deuxième tour de la présidentielle 2017, contre Marine Le Pen. Juppé avait ma préférence, mais quand Fillon a été élu, je me suis dit qu’il était très à droite, mais qu’au moins il était honnête.
La suite de l’histoire a montré qu’il ne l’était pas, d’où mon dégoût profond.
Je suis peut-être un peu vieux jeu, mais je crois à l’exemplarité du chef.
Avant la primaire de gauche, j’hésitais entre Valls et Macron. L’affaire est maintenant entendue : je voterai Macron qui me surprend très agréablement.
J’apprécie cette combinaison entre respect des libertés, mesures favorisant le développement de l’économie, mesures de justice sociale, engagement européen.
Mon choix me vaut d’être considéré comme un affreux gauchiste par de nombreux commentateurs de ce blog et, dans le même temps, d’horrible réac de droite inféodé aux puissances d’argent par les commentateurs de Mediapart. J’assume très bien.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 07 mars 2017 à 23:53
Fidèle lecteur de vos billets, jamais je n'ai imaginé en profiter pour réagir face à l'actualité.
Mais, devant le triste spectacle que nous offre celui qui se présente comme le seul "sauveur" de la France, je ne peux résister : à ceux qui se demandaient pourquoi tant de prétendants se bousculaient au portillon du suprême sésame de président de la République, la réponse apparaît clairement : on est entre soi pour profiter des largesses de la République ; personne ne dénoncera jamais personne, on aurait trop individuellement et collectivement à perdre.
Je souhaite vivement que nos champions qui ont montré depuis bientôt cinquante ans leur capacité "aux affaires" soient balayés dès le premier tour (à commencer par cet usurpateur de Fillon) et que du "sang neuf" nous surprenne au second tour.
Rédigé par : kissè | 07 mars 2017 à 21:48
@ Régis ANTOINE
L'obsession est fréquemment associée à des compulsions. On parle alors d'obsession-compulsion, phénomène que l'on rencontre le plus souvent au cours de la névrose obsessionnelle ou du trouble obsessionnel compulsif, et plus rarement dans d'autres situations.
Vous voulez nous convaincre, mais pour qui voulez-vous que nous votions afin de libérer votre conscience.
Et après cela arrêtez !
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La presse française nous fait subir un véritable matraquage de cervelles.
Hollande et son équipe sont devenus des schizophrènes de la politique... pendant ce temps des corporations font grève et manifestent mais on n'en parle pas !
Il paraît que Fillon a fait un emprunt de 50 000 €, c'est ridicule, et qu'il ne l'aurait pas déclaré... oh... mais déclaré où ? Dans sa déclaration de fortune... Il a donc augmenté sa fortune ? Mais non, il a remboursé l'emprunt donc il n'avait pas à le déclarer... Tout cela devient une histoire hystérique comme Hollande et sa bande, il est urgent de les interner !
Rédigé par : marianne | 07 mars 2017 à 20:40
La droite est perdue dans tous les cas. Fillon s'est totalement décrédibilisé et ses soutiens aussi, que ce soient ceux qui lui sont restés fidèles envers et contre tout et ceux qui l'ont lâché avant de revenir. Ils ont offert la présidence sur un plateau à celui qui saura convaincre les électeurs durant le dernier mois.
Si c'est Fillon, ce qu'on ne peut toujours pas exclure en regardant la volatilité des sondages, il devra se coltiner pendant cinq ans une opposition vent debout, des syndicats qui ne lui feront aucun cadeau et la défiance populaire.
On a la droite la plus bête du monde, et heureusement j'ai envie de dire !
Rédigé par : Tomas | 07 mars 2017 à 20:24
@ Patrice Charoulet
Je crois que tout le monde vous plaint, déplore l'attitude de trop de jeunes envers les personnes âgées et d'automobilistes envers les piétons, et trouve que vous les avez fort bien décrits.
Rédigé par : Noblejoué | 07 mars 2017 à 20:07
Résultat, à ce stade c’est Sarkozy le maître du jeu, Fillon a pu se maintenir uniquement grâce aux sarkozystes. Pour la suite des événements et quel qu’il soit il sera toujours le même :
Si Fillon passe le premier tour et est élu au deuxième, hypothèse peu probable, pour les législatives qui suivront ce seront les sarkozystes qui se tailleront la part du lion : l’appareil des LR est verrouillé par ces derniers. En conséquence Fillon sera contraint de mener la politique décidée par Sarkozy, donc un quasi remake de celle de 2007-2012.
Si Fillon est éliminé au premier tour ou au deuxième, naturellement les sarkozystes feront porter tout le poids de cet échec sur Fillon, et des fractures importantes apparaîtront au sein des LR. Sarkozy ou un de ses fidèles (style Baroin) s’imposera alors comme le seul sauveur de celui-ci.
Vous croyez naïvement vous être débarrassé de Sarkozy lors du premier tour des primaires, mais en réalité tel le phénix il renaîtra de ses cendres : trivialement, les c**s, comptez-vous !
Rédigé par : Trekker | 07 mars 2017 à 19:52
@Patrice Charoulet | 07 mars 2017 à 17:02
Même mésaventure que vous sauf que j'étais avec mes trois petits-enfants dont une en poussette. Même petit signe de la main gauche juste avant de m'engager en m'assurant que le chauffeur qui avait l'air passablement énervé n'allait pas forcer le passage. Et à peine la rue traversée, même remarque d'un conducteur du dimanche qui manifestement ne connaissait pas le code de la route concernant la priorité due aux piétons sur les passages matérialisés. Néanmoins quand cet automobiliste mal embouché m'a lancé furibard "on dit merci !" je n'ai pas pu me retenir et lui ai rétorqué en chantant "Merci Duc...on ou Dugland je supp...ose. On est bien peu de chose et mon amie la rose me l'a dit ce matin, tsouin tsouin !" Ce qui a fait éclater de rire les deux aînées de mes petits-enfants, ainsi qu'un passant anonyme qui m'a dit qu'outre une très belle voix j'avais beaucoup d'humour.
@bernard | 07 mars 2017 à 16:53
Merci d'avoir rappelé qu'une fois de plus les gauchistes sont venus fausser le jeu d'une élection primaire (réservée à la droite et au centre) qui ne les concernait en rien et où nombre de droitistes ignares se sont ainsi fait prendre dans les filets dérivants de ces tricheurs et manipulateurs patentés, héritiers d'un mitterrandisme manipulateur, pervers et prêt à toutes les magouilles pour reprendre l'ascendant.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 mars 2017 à 19:06
@ olivier seutet | 07 mars 2017 à 09:33
Vous êtes nouveau sur ce blog ? Sachez que j'ai une haine toute particulière contre Alain Juppé, qui dépasse le simple désaccord sur les idées, c'est sa personne, son attitude, sa mentalité, qui me révulsent et vous ne serez donc pas étonné que je partage pleinement votre avis.
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François Fillon glisse, par la force des circonstances, du côté anti-Système, mais il ne l'est ni dans sa personne ni dans ses idées (par exemple, il n'attaque ni les juges ni les journalistes, ce qui est le b.a.-ba de l'anti-Système. Imaginez Trump ou Farage dans la même situation... vous avez compris).
La popularité de Fillon (il a un noyau de militants très motivés) repose donc sur une escroquerie ou, à tout le moins, sur un malentendu. Saura-t-il se repositionner correctement, c'est-à-dire se "trumpiser" ? A mon avis, non. Mais la messe n'est pas dite.
Nous vivons des temps passionnants (et inquiétants).
http://www.rtl.fr/actu/politique/eric-zemmour-alain-juppe-pour-le-noyau-de-l-electorat-de-droite-il-sera-a-jamais-ali-juppe-7787556877
Si Fillon échoue, Marine Le Pen sera très près des portes du pouvoir.
Rédigé par : Franck Boizard | 07 mars 2017 à 18:59
@ isa | 07 mars 2017 à 09:23
"Alain Juppé l'a bien compris, qui ne sera pas, lui, otage"
Alain Juppé a surtout bien compris, et il l'a dit, qu'il n'était plus en phase avec la jeunesse de notre époque, sans doute parce que né en 1945. Il faut juste le féliciter pour sa clairvoyance. Un point, c'est tout.
Dire qu'il ne voulait pas être "otage" des sarkozystes est un peu "too much".
Rédigé par : breizmabro | 07 mars 2017 à 18:58
Mettre 200 000 personnes là où il n'en tient que 45 000 il est fort ce Fillon !! Pour son programme c'est la même chose, il est trop fort le père François !!
Rédigé par : Bourguignon | 07 mars 2017 à 18:50
M. Régis Antoine est intarissable, inoxydable, insubmersible, inarrêtable, implacable... Un Fouquier-Tinville. Sous la Terreur, je n'aurais pas voulu tomber entre ses griffes et aurais sans le moindre doute eu la tête tranchée.
On n'a vraiment pas envie de partir en vacances avec lui. Et je ne le prendrais pas en auto-stop.
Encore Fouquier-Tinville fut-il, à la fin, guillotiné lui-même. Il est à craindre que ce commentateur, lui, va encore sévir ici fort longtemps.
Pourriez-vous nous accorder un petit break, pendant huit jours ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 mars 2017 à 18:20
Aujourd'hui 7 mars : "Fillon a obtenu un prêt non déclaré de 50 000 euros selon le Canard enchaîné"
Le Canard enchaîné met toute son énergie à se lâcher sur Fillon, sans aucune retenue.
Et, comme un membre du premier cercle de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron l'a déclaré :
"On est parfaitement tranquille. Emmanuel Macron est le plus insoupçonnable de tous les candidats."
Le Canard n'a donc aucune raison de perdre son temps à investiguer sur lui et a tout loisir de s’occuper de Fillon !
Rédigé par : marie | 07 mars 2017 à 18:14