Chaque époque se persuade qu'elle est unique pour le meilleur et pour le pire, chacune se vit comme l'un de ces moments charnières qui ouvriront sur un futur inimaginable au sens propre.
Pourtant ces derniers mois, sur les plans politique et médiatique mais pas seulement, ont multiplié les surprises, les provocations, les bouleversements et les transgressions, suscité des polémiques et des controverses, découragé les citoyens, brisé des espérances, fait surgir de l'inédit.
A tel point que la démocratie ne ressemble plus vraiment à cette structure familière et convenue à laquelle on adhérait presque par réflexe et que, chahutée, elle nous prive de nos repères traditionnels et classiques.
Un président de la République qui jette l'éponge.
Une droite en perte de vitesse, une extrême droite au plus haut, un socialisme écartelé ne concédant à son candidat officiel que la portion congrue et se livrant pour l'essentiel à un rebelle atypique et soyeux, une extrême gauche magnifiée par un verbe tribunitien et caustique, des promesses solennelles reniées, des désertions sans honte, des frontières devenues volatiles, du flou à foison, un espace médiatique de plus en plus contesté avec parfois des confrontations honteuses, des puretés affichées se révélant problématiques, des joutes médiatiques acceptées puis refusées, une Justice prenant une importance démesurée puisqu'il ne s'agit plus seulement de proclamer les lumières des projets mais de cibler les ombres de ceux qui les portent, des privilèges si longtemps inscrits dans l'exercice du pouvoir, des responsabilités et des charges qu'il était impensable de voir battues en brèche, chaque jour apportant son lot d'étonnements, une masse impressionnante d'indécis demeurant en lisière, prêts ou non à sauter demain le pas du vote (Le Monde).
Une démocratie bouleversée. Qu'on a du mal à reconnaître.
Et qui est trop aisément vilipendée. La campagne présidentielle serait médiocre, une "farce", les programmes d'une pauvreté préoccupante, la République serait gangrenée par les affaires alors que pourtant une forte majorité de Français considère qu'il est normal d'en parler. Une chape d'opprobre et de pessimisme pèse sur ces séquences dont on redoute l'issue.
Si cette vision n'allait pas plus loin que le bout d'une démocratie banale alors que nous sommes plongés dans un territoire inconnu qui déjoue nos habitudes et rend vaines les résistances de ceux qui s'accrochent à hier ? Quand la droite classique gagnait ou perdait mais n'était opposée qu'à la gauche conventionnelle ? Si tout ce que je viens d'écrire pouvait être renversé sur la table et se muer de désordre en trésor, de désastre en embellie ?
La découverte que la qualité de la parole et l'argumentation chaleureuse et structurée grâce à un verbe supérieur entraînent d'infinis bénéfices.
Des indignations presqu'unanimes devant d'indécentes et vulgaires haines médiatiques.
Un pouvoir présidentiel qui n'a pas pu compter sur sa seule existence pour démontrer son utilité.
La tentation de promettre moins dans la campagne qu'on ne tiendra dans la réalité.
La morale personnelle et l'éthique publique ne se contentant plus d'être invoquées en façade mais étant mises au premier plan par les citoyens et leurs exigences.
La possibilité inouïe de voir s'affronter au deuxième tour le FN et Emmanuel Macron avec la victoire de celui-ci qui serait alors notre président de trente-neuf ans. Le vieux monde derrière avec devant l'obligation d'inventer, de comprendre, de dialoguer et de rassembler.
Les trahisons dénoncées étant peut-être moins de choquants revirements que la consécration des idées face au dogmatisme des partis, de la spontanéité et de la liberté contre la massification des structures.
Un socialisme orthodoxe réduit à sa plus simple expression parce qu'il ne mérite pas mieux.
Une droite qui aura peut-être besoin de son échec pour cesser de trembler dans ses profondeurs devant une gauche s'évertuant à lui donner mauvaise conscience.
Une démocratie chahutée parce qu'elle s'effondre ou pour se renouveler et repartir de plus belle sans se changer en VIe République hypothétique ?
Ne se trouve-t-on pas dans un grincement de porte historique, politique et social, selon Gramsci, où l'ancien renâcle à laisser la place mais doit pourtant céder le pas au neuf, à l'inconnu, au singulier, au jamais vu ?
Une France déboussolée mais une France prête peut-être à apprendre l'avenir.
Derrière le tohu-bohu et les incohérences, une effervescence positive qui n'attend que de se démontrer.
Je ne peux pas m'empêcher de songer à la magnifique fin d'Electre par Jean Giraudoux. Elle explique mon titre et elle me semble accordée à aujourd'hui et encore plus aux suites probables de l'élection présidentielle au début du mois de mai.
Lisez.
"Oui, explique. Je ne saisis jamais bien vite. Je sens évidemment qu'il se passe quelque chose mais je me rends mal compte. Comment cela s'appelle-t-il quand le jour se lève comme aujourd'hui et que tout est gâché, que tout est saccagé, et que l'air pourtant se respire et qu'on a tout perdu, que la ville brûle, que les innocents s'entretuent mais que les coupables agonisent dans un coin du jour qui se lève ?
Et le mendiant répond : Cela a un très beau nom, femme Narsès. Cela s'appelle l'aurore".
Et si nous y étions ?
@ sylvain
J'ai des arguments, pas vous. C'est ça la différence !
Je ne saurais sinon trop recommander à ceux que l'Occupation intéresse le remarquable ouvrage de Julian Jackson, "La France sous l'occupation", qui rend bien compte de toute la complexité de la période.
Rédigé par : Tomas | 04 avril 2017 à 16:43
@ Giuseppe | 03 avril 2017 à 11:17
L'intéressé parle bien évidemment d'un dossier à charge. Quand les preuves à décharge sont suffisantes, le dossier à charge est vide !
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 avril 2017 à 15:09
@ Tomas | 04 avril 2017 à 12:30
Mais vous avez entièrement raison Tomas, vous nous apportez vos preuves, moi j'ai les miennes, continuez à révisionner en paix cher Tomas, vous êtes de gauche, moi de droite, à chacun sa chapelle. J'ai oublié : "de droite FNiste" excusez ce point de détail de l'histoire.
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2017 à 15:01
@ sylvain |e 04 avril 2017 à 10:22
Vous oubliez que Mitterrand ne fut hélas pas le seul à collaborer avec le pseudo-État de Vichy et à faire allégeance à Pétain entre 1940-43. Pas rares furent les mêmes à se recycler après 44 dans le jeu politique français, et cela avec la bienveillance - sans illusion sur ces politiciens - du général de Gaulle au nom de la réconciliation nationale. Voir entre autres les parcours entre 1940 et 1943 de ces deux figures du gaullisme à dater de 1958 que furent Michel Debré et Couve de Murville !
@ Exilé |e 04 avril 2017 à 09:54
Totalement d’accord avec vous, le maréchal Pétain jusqu’en 1940 était considéré par toute la classe politique, et notamment par la gauche, comme un « officier républicain ». J’ajoute qu’il ne trempa entre 1920 et 1939, dans aucune des conspirations ou complots de la droite extrême : Croix de feu et Cagoule entre autres. Mais n’empêche qu’il fut toujours dans ces années précitées, un homme aux idées les plus réactionnaires et ne s’en cacha pas. Donc il aurait été plus exact de le classer comme « officier républicain fort réactionnaire », certes cette catégorie était fort répandue parmi nombre d’officiers généraux : exemple Weygand et Giraud.
Quant au livre de Simon Epstein « Le paradoxe français », soulevant nombre de tabous français, il n’est pas exempt de critiques. Certes en 1940-42 l’entourage de Pétain comptait nombre de politiques qui appartenaient à la gauche et/ou professaient antiracisme et philosémitisme encore en 1939 et début 40. Mais Epstein procède pour certains politiques qu’il classe alors comme venant de la gauche, à pas mal d’anachronisme : Laval avait rompu avec celle-ci au mieux dès 1920, quant à Doriot et Déat eux aussi avaient rompu avec la gauche certes plus tardivement en 35/36, etc.
En toute honnêteté il convient de reconnaître que suite au désastre de juin 40, la classification politique de l’ensemble des leaders français - petits et grands - fut totalement bouleversée. Cela notamment entre 40-42, tant en France que dans l’entourage du général de Gaulle à Londres : se référer aux appartenances politiques anciennes ou récentes d’avant 40, ce n’est qu’une explication - certes intéressante - mais incomplète expliquant le basculement de nombre de politiques, tant de gauche que de droite. Les idéologies auxquels ils se référaient avant 40 sont loin d’expliquer totalement, voire dans certains cas même partiellement -désolé si je me répète - leurs engagements à partir de 1940-41.
Rédigé par : Trekker | 04 avril 2017 à 14:56
@ sylvain
Ou voyez-vous du revisionnisme ? Il y avait des gens de gauche et des gens de droite a Vichy, et on ne peut effectivement pas dire que les seconds aient ete nettement moins nombreux que les premiers. Mais citer les deux arguements ecules d'une majorite de gauche ayant donne les pleins pouvoirs a Petain et d'un Mitterrand decore de la francisque pour mettre sur le dos des forces de gauche le regime de Vichy, c'est fallacieux. Marcel Deat, Pierre Pucheu, Jacques Doriot n'etaient pas ou plus de gauche des 1939.
Vichy est une periode complexe de notre histoire qui ne doit pas etre vue avec des simplifications grossieres, de la a vouer un culte au marechal Petain comme on l'observe dans les cercles d'extreme droite proches du FN il y a de la marge, n'oublions pas que ce regime a envoye 80 000 Juifs dans les camps de la mort et a sciemment choisi la voie de la collaboration des ses debuts.
Il n'y a qu'un Le Pen pour faire de la Shoah (6 millions de morts, pour memoire) un detail de la Seconde Guerre mondiale. L'opprobre qui a suivi cette declaration scandaleuse etait bien plus meritee que ses recents propos sur l'occupation allemande en France, qui eux etaient plutot exacts, sauf pour les Juifs bien sur.
Soyez fiers si vous voulez d'etre blanc et chretien, vous n'avez sans doute aucun merite la-dedans, vous avez comme nous tous ici tire le gros lot a la loterie de la naissance, il n'y a pas de quoi s'en vanter !
Rédigé par : Tomas | 04 avril 2017 à 12:30
@ Tomas et tous les révisionnistes de gauche
Je l'attendais celle-là, dès qu'on égratigne les degauche avec cette vérité historique en leur défaveur, aussitôt ils sortent leur petit livre rose socialo, leur catéchisme gauchiste du révisionnisme ; je sais c'est dur à admettre, continuez à vous mentir si ça vous fait jouir.
N'oubliez pas que votre gourou Mitterrand a été décoré de la Francisque par Pétain et que ça n'a pas fait bouger un sourcil chez les degauche ; par contre dès que Le Pen évoque le détail de l'histoire, on organise un charivari, une chasse aux sorcières, une inquisition contre lui, justice rouge et rose complices ; l'horreur gauchiste dans toute sa splendeur.
Quant à moi, je suis fier d'être de droite, hétéro, chrétien, blanc, surtout quand je vous vois tous, vous, les de gauche, patauger dans la fange et atteindre de tels niveaux de crétinisme.
Rédigé par : sylvain | 04 avril 2017 à 10:22
@Jean-Dominique Reffait
Je crois que, sans crainte d'une grossière erreur, nous pouvons ranger le régime de Vichy à l'extrême droite.
Eh bien, je crains que vous ne commettiez une grossière erreur.
Il faudrait commencer par définir ce que d'aucuns appellent « l'extrême droite », mot valise permettant de ranger tout et n'importe quoi à des fins de basse politique contemporaine.
Manifestement vous n'avez jamais consulté une liste de l'entourage du Maréchal Pétain - qui lui-même a été noté comme un « officier républicain » et pourquoi aurait-il subitement changé sur le tard ? -, entourage composé en majorité de gens venus des milieux pacifistes ainsi que de la gauche voire de l'extrême gauche.
Le « régime de Vichy », né dans des circonstances exceptionnelles plus sous la pression des événements que suite à une volonté politique longuement mûrie, est plutôt atypique.
Veuillez vous reporter à l'ouvrage Le paradoxe français de Simon Epstein.
https://maximetandonnet.wordpress.com/2010/10/31/resume-livre-le-paradoxe-francais/
Rédigé par : Exilé | 04 avril 2017 à 09:54
@ JDR
Il ne faut pas parler de ce qu'on ne connaît pas.
Vichy était peuplé de socialistes (lire Un paradoxe français, de Simon Epstein), les pleins pouvoirs à Pétain ont été votés par la chambre du Front Populaire (moins les communistes, exclus en 1939).
Mais surtout, recourir aux catégories politiques de temps de paix pour qualifier un gouvernement mis en place dans un pays occupé n'a aucun sens.
Je sais bien que, comme tous les gauchistes d'aujourd'hui, vous n'êtes pas très intelligent, mais quand même ...
Rédigé par : Franck Boizard | 04 avril 2017 à 09:27
@ sylvain
Je l'attendais celle-là.
Sans dédouaner les partis de gauche de l'époque de leur responsabilité dans la nomination du maréchal Pétain, il faut tout de même préciser que ce ne sont pas eux qui ont mis en place le régime de Vichy mais Pétain lui-même et ses séides.
Cela ne change de toutes façons rien à l'affaire, la France a bien connu quatre années où elle a connu un régime dictatorial qui a bafoué les principes élémentaires du droit.
Et c'est au FN qu'on trouve le plus de défenseurs de l'action du maréchal Pétain, ne vous en déplaise.
Personnellement les déportations de Juifs et les exactions de la milice m'ont vacciné contre toute tentative de retour à un tel type de régime.
Rédigé par : Tomas | 04 avril 2017 à 07:20
Rédigé par : Jean-Dominique @ Exilé | 03 avril 2017 à 23:04
"Je crois que, sans crainte d'une grossière erreur, nous pouvons ranger le régime de Vichy à l'extrême droite. Je n'ai pas prétendu que la France l'avait choisi, mais du moins, a-t-elle connu une expérience de gouvernement d'extrême droite."
Sauf que ce régime a été mis en place par le gouvernement de gauche de l'époque ; fastoche de rejeter vos socialoperies sur le FN.
Rédigé par : sylvain | 03 avril 2017 à 23:49
@Exilé
"Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous préciser quand la France aurait selon vous essayé « l'extrême droite »."
Je crois que, sans crainte d'une grossière erreur, nous pouvons ranger le régime de Vichy à l'extrême droite. Je n'ai pas prétendu que la France l'avait choisi, mais du moins, a-t-elle connu une expérience de gouvernement d'extrême droite.
Rédigé par : Jean-Dominique @ Exilé | 03 avril 2017 à 23:04
@ Franck Boizard
Je ne passe pas mon temps à inonder les blogs de ma "prose gauchiste", réservant l'exclusivité de celle-ci à ce blog et à ses visiteurs.
J'ai essayé il y a longtemps de lire un ouvrage de M. Revel qui s'appelait "Comment les démocraties finissent", ça m'est tombé des mains et je n'ai pas poursuivi.
Les éditorialistes des news magazines sont de toutes façons souvent de piètres penseurs et de médiocres historiens, il n'est que de voir la prose zemmourienne et ses approximations historiques pour s'en convaincre.
Tout ce que je sais, c'est qu'il n'est pas très courtois de traiter les électeurs du camp opposé de "crétins", même si rien n'empêche de le penser sans manquer aux usages. Mais comme l'a dit Robert Marchenoir dans une de ses citations les plus mythiques, la courtoisie française se perd !
Rédigé par : Tomas | 03 avril 2017 à 18:09
"Pourquoi toujours attendre qu'un homme politique soit vieux, blasé et corrompu pour lui donner les clés ?"
Rédigé par : Jean-Dominique Reffait | 03 avril 2017 à 00:05
Parce qu’il courra moins vite pour ouvrir le coffre…
Rédigé par : sbriglia @ JDR | 03 avril 2017 à 15:29
@fugace | 03 avril 2017 à 01:28
Votre hypothèse de Mélenchon à 21 % juste après MLP à 24 %, Macron à 19 % et Fillon stagnant à 17 %, n’a rien d’irréaliste au vu de la dynamique qui le porte et ne fait que s’amplifier.
Dans ce cas qu’est-ce qu’on va rire au soir des débats succédant au premier tour : Macron et Fillon appelant à voter Mélenchon ? a contrario une partie de leurs seconds couteaux ralliant MLP ?
Comme disait feu Reiser : on vit une époque formidable !
Rédigé par : Trekker | 03 avril 2017 à 14:50
@Jean-Dominique Reffait
En un siècle, la France a essayé la droite, la gauche et l'extrême droite.
Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous préciser quand la France aurait selon vous essayé « l'extrême droite ».
Rédigé par : Exilé | 03 avril 2017 à 14:27
$rançois $i££on et son histoire de dossier "vide". Ah bon... Je croyais qu'il avait apporté "toutes les preuves" ?
Quand va-t-on lui dire qu'il s'enferre et les réseaux sociaux à chaque sortie rebondissent de plus belle.
Son premier job serait de dégager ses communicants qui ne font qu'amplifier son discrédit. Vite.
Rédigé par : Giuseppe | 03 avril 2017 à 11:17
Une droite en perte de vitesse, une extrême droite au plus haut
Mais encore une fois, au-delà des conventions artificielles utilisées par facilité par les médias et par une partie du personnel politique, que l'on nous explique sur quels points précis cette « extrême droite » serait extrémiste.
Et même en quoi cette forme de « droite » - bien pâlichonne pourtant - en serait bien une.
Il est vrai qu'à côté du marécage que représente la fausse droite classique, tout mouvement qui tendrait à s'en écarter paraîtrait vite être extrémiste...
Rédigé par : Exilé | 03 avril 2017 à 10:30
@Franck Boizard
« "On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et socialiste" JF Revel. »
Je crois qu'il s'agit d'un aphorisme de Charles Gave.
Rédigé par : caroff | 03 avril 2017 à 09:48
@ Régis ANTOINE
C'est vous, le borgne, qui me parlez de rigueur !
Revel s'est expliqué souvent sur le socialisme, le sien et celui des autres. Il n'est, comme nous tous, pas exempt de dire des fadaises.
Rédigé par : Franck Boizard | 03 avril 2017 à 06:42
@ Franck Boizard | 02 avril 2017 à 10:09
La dynamique Mélenchon pourrait créer la surprise si ses vents porteurs se maintiennent jusqu'au 23 avril.
Alors Mélenchon en second à 21% juste après MLP à 24%, voilà qui ne serait pour ma part qu'une demi-surprise !
Macron 19%
Fillon 17%
Alors comment imaginer la suite ?
Rédigé par : fugace | 03 avril 2017 à 01:28
Tous les médias sont sous le charme de Mélenchon - BFMTV, LCI ce soir -, bien sûr les intervenants de prendre leur distance avec le tribun, mais comme ce dernier fait vendre il faut bien vendre.
Ahhh... L'amour... Pourvu qu'on se le dise juste ce qu'il faut, il faut bien vivre.
Rédigé par : Giuseppe | 03 avril 2017 à 01:20
@calamity jane
"Le lyrisme du désespoir..."
Pas faux. Mais c'est aussi mon tempérament de voir le verre à moitié plein, même quand il est sec.
@Exilé
Les soutiens politiques de Macron donnent une faible idée du bouillonnement local d'En Marche !, objet politique inédit où se côtoient des gens qui, pour beaucoup, avaient renoncé à s'engager politiquement, à droite ou à gauche. Je regarde la chose de l'intérieur et elle est bien nouvelle, si les soutiens médiatiques le sont moins.
@Paul Duret
Oui, c'est cela, c'est nouveau, frais, positif et ça me suffit. En un siècle, la France a essayé la droite, la gauche et l'extrême droite. Si Macron vous semble vieux, je n'ose imaginer dans quelle période paléontologique vous situez les autres candidats !
Et vous mésestimez l'autorité de ce garçon, ce n'est pas un otage, loin de là.
Macron, c'est Rocard ou Giscard au même âge mais qui n'a pas attendu d'être usé par les tergiversations des partis politiques. Pourquoi toujours attendre qu'un homme politique soit vieux, blasé et corrompu pour lui donner les clés ?
Rédigé par : Jean-Dominique @ calamity jane, Exilé et Paul Duret | 03 avril 2017 à 00:05
@Franck Boizard | 02 avril 2017 à 12:27
« "On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et socialiste" JF Revel. »
Si Jean-François Revel a effectivement dit ça (votre citation n’est pas sourcée et vos contributions ne sont pas spécialement marquées du sceau de la rigueur), il devait avoir une sombre vision de lui-même et de sa famille. En effet, Jean-François Revel a été socialiste jusqu’en 1970 et son fils Nicolas Revel a été un proche collaborateur de Delanoë à la mairie de Paris (porte-parole, puis directeur de cabinet) avant de devenir, de mai 2012 à novembre 2014, secrétaire général adjoint de la présidence de la République (l’autre secrétaire général adjoint était Emmanuel Macron).
Rédigé par : Régis ANTOINE | 02 avril 2017 à 23:51
@Claude Luçon | 02 avril 2017 à 04:52
Je n’ai pas lu Bienvenue Place Beauvau dont l’éditeur et les auteurs remercient chaque jour Fillon pour la promotion fantastique qu’il a faite pour leur livre. J’ai cependant lu divers articles consacrés au sujet et écouté des interviews des auteurs.
Concernant l’affaire Fillon, vous avez dû lire la page 17 qui, d’après
20 minutes, indique :
« Le scandale du Penelopegate vient d’éclater et le parquet national financier a diligenté, à la lecture de l’hebdomadaire satirique paraissant le mercredi, une enquête sur l’emploi présumé fictif de Madame Fillon, comme assistante parlementaire de son mari. Mais cette fois, le supposé cabinet noir de l’Elysée n’y est pour rien ».
Je ne sais pas si vous en êtes arrivé au passage mentionné par le quotidien suisseLe Temps qui relate en détail le déjeuner du 24 juin 2014 entre François Fillon et le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, intime du président. Une rencontre sollicitée par Fillon, durant laquelle celui-ci aurait demandé à son interlocuteur de faire accélérer les procédures judiciaires contre Sarkozy. « Un passage que le candidat de la droite à la présidentielle s’est bien gardé d’évoquer à la télévision. » écrit Le Temps.
Le Temps écrit aussi à propos du livre « si les combines politico-policières y sont dénoncées à longueur de pages, l’indépendance des juges, elle, en sort plutôt grandie.
Après votre lecture complète, merci de nous indiquer si vous partagez les appréciations du Temps.
@sbriglia | 02 avril 2017 à 19:30
@Franck Boizard | 02 avril 2017 à 18:49
Si j’ai bien compris, en langage filloniste borné, rappeler des faits incontestables se dit au choix « inonder les blogs de votre prose gauchiste » (variante Boizard) ou « vomir sa bile » (variante sbriglia). Continuez afin qu’on puisse étoffer le glossaire !
Rédigé par : Régis ANTOINE | 02 avril 2017 à 23:37
@Pierre Blanchard
...le taux d'alcoolémie de la droite ? Vous avez raison : c'est celui qui le dit qui y est ! Argument décisif quand on avait huit ans.
Rédigé par : Solon | 02 avril 2017 à 23:17
@Ellen | 01 avril 2017 à 14:00
"En marche !", le "FN" ou "LR" l'un des trois élus à l'Elysée, devra composer avec le peuple par référendum pour mener, dans les meilleures conditions, les réformes qui préoccupent les Français. Sans l'accord des électeurs, le pays risque de connaître une énorme paralysie à tous les niveaux."
LOL !
Vous rêvez ma pov'Ellen, même avec des décisions de justice béton et des OUI au référendum en faveur de tel ou tel projet, le pays sera toujours bloqué par ceux qui ont dit NON au référendum ; ce pays est ingouvernable, seul un roi fainéant peut y régner sans aucun risque pour la paix sociale et rester populaire.
Si Fillon ou Marine Le Pen gagnait, aussitôt s'ensuivraient manifs, grèves, blocages, paralysie du pays, violences, casses, destructions organisées par nos très grands démocrates que sont nos "amis" de gauche, jusqu'à ce que le pouvoir plie.
Vous êtes en France, ne l'oubliez pas !
L'ordre économique est géré par les gauchistes, antifas, casseurs, haineux violents qui font capoter tous les grands projets régionaux industriels et immobiliers.
L'ordre moral est géré par décrets et lois sociétales des lobbys de l'antiracisme, du LGBT, de la pensée unique gauchiste, ces inquisiteurs modernes qui brisent avec force procès, pénalités, amendes, prison, tous ceux qui oseraient protester ou contester ces nouveaux modes de pensée déviants et pervers qu'ils nous imposent.
Peuple endormi, anesthésié, lobotomisé qui mérite sa perte et sa déchéance !
Rédigé par : sylvain | 02 avril 2017 à 22:52
@Franck Boizard | 02 avril 2017 à 10:09
Euh... J'aurais tenté un rapprochement avec Laplace-Gauss, lui n'est pas candidat.
Rédigé par : Giuseppe | 02 avril 2017 à 21:08
@ Paul Duret 02 avril 2017 à 17:06
Emmanuel Macron et Marine Le Pen perdent chacun un point, alors que François Fillon commence à remonter et gagne deux points, selon un sondage Pop2017-Salesforce pour la presse régionale française et Orange
Vous avez raison, Paul Duret, se raccrocher aux branches quand le sol vacille est une solution, mais je préfère encore le résultat d'un melting-pot des instituts de sondages spécialisés en politique comme celui-ci :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2017/03/07/sondages-parrainages-meetings-temps-de-parole-quatre-indicateurs-pour-suivre-la-campagne-presidentielle_5090550_4355770.html
que votre vendeur de "relations clients" !!
(N'hésitez pas à utiliser le zoom 400% de votre navigateur pour visualiser les courbes)
https://www.salesforce.com/fr/form/sem/landing/salesforce-products.jsp?d=70130000000tEap&DCMP=KNC-Google&keyword=%2Bsalesforce&adused=69995185821&mkwid=so5GwYqwh&pcrid=69995185821&pkw=%2Bsalesforce&pmt=b&pdv=c&gclid=Cj0KEQjwwoLHBRDD0beVheu3lt0BEiQAvU4CKhr5pFcsSEbZ_rcRMIIC8zTTgD1TL_aPyqRiNenHrjgaAkus8P8HAQ&s_kwcid=AL!663!3!69995185821!b!!g!!%2Bsalesforce&ef_id=WOE-xwAAANG_TQH6:20170402182442:s
Ventes
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En PRIME, le lien vers
https://www.youtube.com/user/PlaceauPeuple
Et si certains insistent sur ce blog, la prochaine fois un lien vers Hamon !!
:-))
J'ai par ailleurs quelques difficultés "à suivre" Patrice Charoulet dans ses différentes interventions
Patrice Charoulet | 02 avril 2017 à 15:22
Patrice Charoulet | 02 avril 2017 à 14:38
Patrice Charoulet | 01 avril 2017 à 21:20
@ Solon 01 avril 2017 à 18:31
Si la gauche est un "bateau ivre"
"Plus du quart de la population est taxé de populisme, la gauche est un bateau ivre un petit malin joue le jeu du capitalisme mondialisé en attrapant tout ce qui passe. Serait-on le peuple le plus intelligent du monde ? "
Pouvez-vous m'indiquer quel est le taux d'alcoolémie de la droite à l'heure qu'il est ? (par pitié, je ne parle pas du vôtre, positif ou négatif, il ne rentre pas en ligne de compte et ne nous concerne pas !)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 02 avril 2017 à 21:00
@ Achille
Vous vous demandez comment on peut remplir une salle. D'abord ce sont les candidats les plus importants qui y arrivent, enfin si la salle est grande. Il s'agit d'abord d'un spectacle, on veut y aller pour se distraire, pour y être allé. Ensuite, il y a un certain nombre de techniques mises en oeuvre par des professionnels pour pousser les gens à venir. Enfin, on rémunère des jeunes, pas forcément en argent, pour être là, pour agiter des drapeaux, pour crier "On va gagner" à un signal donné ou "Untel président", ou mugir "ouououh au moment qui convient".
Rédigé par : Pierre Renoir | 02 avril 2017 à 19:56
@Achille
Un mauvais citoyen ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul car moi aussi j'ai pris un peu de recul sur les événements. Advienne que pourra, on fera avec. Obligé de choisir le moins mauvais ce n'est quand même pas très motivant.
Rédigé par : Jabiru | 02 avril 2017 à 19:50
Commentant les révélations du Canard et de Mediapart sur François Fillon, un journaliste d'une revue américaine conservatrice vient d'écrire : "Dans un Etat policier, il n'y a de journalisme d'investigation que lorsque de puissants intérêts cherchent à abattre leurs rivaux".
Ah... pardon ! J'ai mélangé mes fiches. La citation exacte commençait par "Dans un Etat policier comme la Russie", et suggérait que les révélations de l'opposant Alexeï Navalny sur la corruption du Premier ministre Medvedev, à l'origine des manifestations pan-russes de dimanche dernier, pouvaient venir de fuites habilement téléguidées par un clan anti-Medvedev au sein des cercles du pouvoir.
Cela étant, rien n'interdit, à ceux qui s'intéressent à l'élection présidentielle française, de généraliser, de faire des amalgames -- bref, de réfléchir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 avril 2017 à 19:35
En onze ans, après des centaines de sujets divers et variés, Philippe Bilger a cité deux fois Giraudoux, comme nous le rappelle une commentatrice de la première heure, la toujours très inspirée Véronique Raffeneau, aux interventions hélas trop rares...
En trois mois et plus de soixante commentaires, Régis ANTOINE nous a vomi sa bile sur un candidat... Répétitif à souhait dans ses pauvres commentaires...
On voit bien là la différence... aurait encore dit Vialatte...
Rédigé par : sbriglia | 02 avril 2017 à 19:30
@ Tomas | 02 avril 2017 à 15:26
L'avez-vous au moins lu ?
Ah non, c'est vrai, vous êtes comme Régis ANTOINE, tellement occupé à inonder les blogs de votre prose gauchiste que vous n'avez pas le temps de lire.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 avril 2017 à 18:49
@Jean-Dominique Reffait
En fait, vos arguments pour Macron, c'est seulement :
c'est jeune, c'est nouveau, ça a l'air frais, donc ça nous changera des veilles lunes de la politique, des clivages gauche/droite...
Si vous regardez qui le soutient et donc qui gouvernera avec lui, vous êtes bien obligé de reconnaître que ce n'est pas très jeune, ce n'est pas nouveau, ça ne sent pas vraiment le frais.
Tous ses souteneurs l'ont en quelque sorte pris en otage et à la première difficulté, ce sont les vieux barbons qui vont reprendre le pouvoir.
Rédigé par : Paul Duret | 02 avril 2017 à 18:49
@Jean-Dominique Reffait
Trop d'illusions déçues succèderaient sans doute à trop d'espoir et notre pays est tant rouillé par ses institutions cacochymes qu'il faudra bien plus qu'un jeune président inédit pour le relever de son lit de mouroir. Mais l'aventure est tentante, le personnage est culotté, la démarche prometteuse. Tout ce que lui reprochent les autres sont autant de qualités.
De l'air !
Mais vous êtes-vous bien renseigné sur ses principaux soutiens ?
https://www.lesechos.fr/politique-societe/diaporamas/DIAP1309162081_1D5A02-emmanuel-macron-qui-sont-ses-soutiens-2027614.php?id_photo=6
Une belle liste d'évadés des hospices et d'échappés de la rue de Solférino, accompagnés de quelques hurluberlus aux idées aussi fumeuses que néfastes dont nous avons eu l'occasion d'apprécier pour certains le pouvoir de nuisance...
Même Robert Hue, ayant abandonné ses rêves chimériques de Goulag pour tous, s'est raccroché à cette planche vermoulue.
On me souffle dans l'oreillette que la momie de Lénine a fait savoir qu'elle n'était pas en état de faire le déplacement à Paris ce qui lui aurait pourtant rappelé sa jeunesse révolutionnaire...
Rédigé par : Exilé | 02 avril 2017 à 18:43
@Popol | 02 avril 2017 à 12:14
"Je viens de découvrir que Nicolas Sarkozy se pose des questions et porte plainte au sujet de l'instruction du dossier Air Cocaïne. Il avait déjà eu affaire à un curieux instructeur "zélé" dans l'affaire Bettencourt."
Vous faites allusion, bien sûr, à l'ex-proc Courroye qui était en effet très "zélé" dans l'affaire Bettencourt ?
@Franck Boizard | 02 avril 2017 à 12:27
"On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et socialiste" JF Revel.
Votre prochaine citation ou pensée profonde, c'est La Rochefoucauld, Confucius, Chateaubriand ou Pierre Dac ?
Rédigé par : Deviro | 02 avril 2017 à 18:30
@Tomas
Vous n'aimez pas l'immense penseur libéral qu'était Jean-François Revel ?
C'est normal, c'est de la confiture pour le cochon !
Voici ce qui pourrait s'appliquer aux bègues de ce blog :
« Le bon goût français requiert – disent les Français – l’art de la litote. En fait, ce qui n’est que suggéré risque fort de passer inaperçu, dans ce pays où, en politique comme en culture, tout est fondé sur la propagande, c’est-à-dire la répétition. Il est imprudent de croire qu’un lecteur français puisse assimiler plusieurs raisonnements et il vaut mieux, pour forcer le seuil de la conscience, lui exposer le même à plusieurs reprises. » ("En France" 1965)
Rédigé par : caroff | 02 avril 2017 à 18:29
@Jean-Dominique Reffait
Le lyrisme du désespoir...
"On ne va jusqu'à l'espérance qu'à travers la vérité, au prix de grands efforts. Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir".
G. Bernanos.
Rédigé par : calamity jane | 02 avril 2017 à 18:19
Hors sujet, quoique sur le LT et MT, je conseille vivement de lire l’article de Michel Goya dont je donne le lien :
http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2015/08/la-camisole-doree-petit-intermede.html
Dans celui-ci il explique et démontre comment depuis près de quarante ans, nos deux partis dits de gouvernement ont plus que contribué chacun à leur tour à nous amener dans la situation économico-financière actuelle.
La conclusion de son long article est prémonitoire "A ce rythme, il n’y aura d’ailleurs plus d’Etat régalien dans trente-cinq ans. Ce n’est évidemment pas possible. Il ne peut y avoir que réaction avant suicide et changement du sens de l'Histoire. Les temps à venir seront ceux de l'alliance, sous le drapeau français, de l'entrepreneuriat et de la protection".
Rédigé par : Trekker | 02 avril 2017 à 18:09
Une question que je me pose, peut-être un peu naïvement, est comment les principaux candidats parviennent-ils à remplir des salles de spectacle, des places publiques avec des milliers de gens de tout âge et de toute condition sociale ? Ils sont là, venus de toutes parts par bus entiers, parés de chapeaux, de T-shirt et autres colifichets à l’effigie de leur champion, pour l’écouter et l’applaudir. Ils agitent frénétiquement leurs petits drapeaux qu’ils ont achetés à l’entrée du meeting sous l'œil complaisant des caméras.
Surprenant quand on entend autour de soi que nombre de personnes ne savent pas encore pour qui elles vont voter et même si elles iront voter.
Il y a là un paradoxe que j’ai du mal à m’expliquer.
Personnellement je préfère passer mes heures de loisirs dans un bon resto et aller voir un film à succès plutôt que de passer des heures à écouter les discours préformatés par des conseillers en communication d’un candidat à la présidentielle, quel que soit son talent oratoire.
Mais sans doute suis-je un mauvais citoyen...
Rédigé par : Achille | 02 avril 2017 à 18:07
L'aurore, la voilà :
"Emmanuel Macron et Marine Le Pen perdent chacun un point, alors que François Fillon commence à remonter et gagne deux points, selon un sondage Pop2017-Salesforce pour la presse régionale française et Orange"
D'après le journal suisse, Le Temps.
Rédigé par : Paul Duret | 02 avril 2017 à 17:06
@ Popol | 02 avril 2017 à 12:14
"Nicolas Sarkozy se pose des questions et porte plainte au sujet de l'instruction du dossier Air Cocaïne"
"La juge d'instruction de Marseille, Christine Saunier-Ruellan, chargée de l'affaire Air Cocaïne, a soupçonné l'ancien président Sarkozy d'avoir été en prise avec le trafic de drogue de République dominicaine"
Pas de cabinet black peut-être... mais des OFFICINES c'est certain.
Rédigé par : breizmabro | 02 avril 2017 à 16:18
Hamon a perdu une belle occasion de se taire avec le "plafond" des électeurs de Mélenchon. Et lui, qui voit sa dégringolade s'accentuer tous les jours, où se situe donc son plancher ? Mais en a-t-il un seulement ?
Si cette descente continue il pourra tenir ses réunions dans une cabine téléphonique chère au Palmipède.
Rédigé par : Giuseppe | 02 avril 2017 à 15:39
@ Franck Boizard
Je comprends mieux la vacuité de votre pensée avec de telles références...
Rédigé par : Tomas | 02 avril 2017 à 15:26
@isa
Vous m'avez mal lu. Mon observation et mon regret ne portaient que sur l'art littéraire et l'art de peindre aux siècles précédents.
Vous me parlez de votre fille violoniste. Personne, même en 2017, ne songerait à prétendre contre toute raison qu'on peut devenir grand violoniste ou grand pianiste sans maître.
Vous élargissez hardiment jusqu'à la... politique .
Vaste domaine...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 avril 2017 à 15:22
@Michel Deluré et plusieurs
Vous avez raison et j'ai eu tort.
Mea culpa mea culpa mea maxima culpa.
Je croyais avoir eu une bonne idée ; c'était une fausse bonne idée.
Mes digressions infirment d'ailleurs ma proposition étourdie.
Et nul n'est obligé de lire les digressions, à commencer par les miennes.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 avril 2017 à 14:38
@ Patrice Charoulet | 01 avril 2017 à 21:20
« Tout ça est bien fini. »
Mais non, pourquoi ce pessimisme ? Simplement, le maître n’est pas toujours avoué. Ce serait d’ailleurs très instructif de demander à tel ou tel homme politique qui est son maître spirituel, indépendamment du mentor politique qu’il trahira éventuellement. Cela permettrait de les connaître mieux qu’en écoutant leurs paroles. Bien sûr à un certain moment on s’éloigne du maître pour devenir soi-même et former sa propre « ligne » (pour parler comme Cocteau), mais il reste un point brillant. J’observe ça avec ma fille violoniste.
Rédigé par : isa | 02 avril 2017 à 13:51
Pour qu'il y ait aurore, il faut qu'il y ait un soleil.
N'en déplaise à ses admirateurs, Macron n'est même pas une lune...
Rédigé par : JBernard | 02 avril 2017 à 12:55
@ Tomas | 02 avril 2017 à 10:21
"On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et socialiste" JF Revel.
Rédigé par : Franck Boizard | 02 avril 2017 à 12:27
Justice Justice !!
Je viens de découvrir que Nicolas Sarkozy se pose des questions et porte plainte au sujet de l'instruction du dossier Air Cocaïne.
Il avait déjà eu affaire à un curieux instructeur "zélé" dans l'affaire Bettencourt.
Rédigé par : Popol | 02 avril 2017 à 12:14