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Mais Marthe Robin se nourrissait avec une ou deux hosties par semaine.
Le padre Pio pratiquait aussi l'inédie.
En Occident, au train où vont les choses, on peut se demander si la gastronomie ne va pas remplacer la religion.
Et puis, pour ne pas rater une occasion d'exaspérer les nouveaux héros de la résistance, on rappellera qu'Hitler était végétarien.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 mai 2017 à 12:39
Christian Regouby a bien défendu son sujet et il est convaincant.
Oui pour les cours de cuisine à l'école. J'en ai suivi au lycée. Ils étaient facultatifs, mais très courus, grâce à la prof dont les conseils me sont encore utiles. J'y ai appris des techniques, une gourmandise éduquée, le plaisir de réussir des petits chefs-d'œuvre et une attention soutenue à l'hygiène.
À ce propos, et puisque Christian Regouby approche les grands chefs, je voudrais lui demander pourquoi ils sont eux-mêmes parfois si peu attentifs à l'hygiène. Ils replongent ouvertement dans la sauce la cuiller qui leur a servi à la goûter, quand ce n'est pas le doigt, ils utilisent des planches à découper et des cuillers en bois, interdites dans la restauration collective car impossibles à bien nettoyer et favorisant la prolifération des bactéries, ce qu'ils ont l'air d'ignorer. Dans certains restaurants étoilés, on se voit servir des mélanges au nom recherché, à base de produits rares, mais peu identifiables, et dont l'assemblage élaboré ne peut avoir été fait qu'à force de triturations manuelles auxquelles il vaut mieux ne pas penser quand on y goûte. J'exagère pour défendre mon point de vue, mais il y a encore des progrès à faire, et l'exemple doit venir des grands chefs, qui sont par ailleurs des maniaques de la présentation !
Rédigé par : Lucile | 01 mai 2017 à 14:00
@ Achille | 30 avril 2017 à 07:09
Discussion à entendre et écouter. Même si on se sent encore et toujours démuni. Il faut donc comme pour déplacer la montagne, s'en charger en prenant sa part : un grain de sable, voire pour aller plus vite, un caillou. Au sens propre comme au figuré.
Cadeaux au meilleur ami, du groupement anti-lobbying.
https://transparency-france.org/
Rédigé par : fugace | 30 avril 2017 à 14:38
@ françoise et karell Semtob
Il est curieux, surtout de votre part et et avec votre talent d'analyste, de n'avoir vu que le côté estomac de l'entretien et pas celui de mode de vie et politique qu'il suggère ?
Rédigé par : Claude Luçon | 30 avril 2017 à 12:42
@ Mary Preud'homme | 29 avril 2017 à 20:32
Excusez-moi si je ne vous ai pas pondu un texte bien enrubanné, mais un texte tout en simplicité ainsi que je le suis moi-même, je ne pensais pas être en train de passer devant un conseil des Preud'hommes. S’il ne vous sied point ce n’était pas la peine de me faire une remarque désagréable.
Comme vous manifestement, je ne connaissais pas Christian Regouby, cependant j’ai apprécié l’entretien car il abordait un thème qui me tient à cœur, à savoir l’influence des groupes de pression sur les décisionnaires de Bruxelles ou d’ailleurs, lobbyistes dont le pouvoir est considérable, avec des répercussions irréversibles sur notre pauvre planète dont les richesses sont pillées au-delà du raisonnable : déforestation incontrôlée, élevage intensif, surconsommation de produits auxquels sont ajoutés des conservateurs, colorants et autres additifs cancérogènes, ceci sans qu’aucun organisme ne soit en mesure d’arrêter l’escalade infernale, les dessous de table étant là pour acheter les consciences des plus réticents.
Même si je ne suis pas toujours d’accord avec les écologistes, enfin surtout ceux de EELV qui sont plus préoccupés à se trouver un maroquin ministériel ou une bonne circonscription pour pantoufler à l’A.N. je reconnais qu’il y a un combat à mener dans ce domaine avant qu’il ne soit trop tard. Nicolas Hulot mais aussi Corinne Lepage sont encore les plus convaincants dans ce combat du pot de terre contre le pot de fer.
Pardonnez-moi de n’avoir pas pris la peine de développer plus avant ma pensée. Peut-être qu’après ce petit complément à mon post précédent, vous me donnerez une meilleure note, peut-être même la moyenne… ne serait-ce qu’à titre d’encouragement.
Rédigé par : Achille | 30 avril 2017 à 07:09
Cette interview est surprenante par son contenu et ce qu'il propose.
L'initiative de Christian Regouby et Alain Ducasse est intéressante par sa dimension politique.
Il faut la rapprocher de l'interview récente de Michel Onfray par Natacha Polony. Sur un autre thème, Onfray proposait une démarche similaire pour le rapprochement de l'homme et de la terre, lui ne parlait pas de gastronomie mais de géologie.
Mais l'objectif est le même.
Il est plaisant de voir que nous avons encore des gens qui pensent en France !
Il est dommage que nous ne les entendions pas plus souvent et qu'ils ne joignent pas leurs pensées pour en faire un idéal pour les jeunes générations.
Si Philippe voulait bien en prendre l'initiative et interviewer un représentant de Bleu-Blanc-Zèbre, puis aller à la pêche de ce genre de penseurs, qu'on entende aussi leurs points de vue, nous aurions là un magnifique sujet à débattre.
Rédigé par : Claude Luçon | 29 avril 2017 à 21:19
Achille quel talent !
J'étais quasiment sûre qu'il allait être le premier à s'y coller pour nous faire un commentaire de pure forme (et vide) sur ce billet !
Mais qui connaît ce Regouby ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 avril 2017 à 20:32
Cher Philippe,
Il reste après cet entretien un grand malaise.
Pourquoi ? Parce qu'une personne qui critique un système en étant bien installée dedans n'est pas crédible.
Que cette association reverse le montant demandé pour le pseudo-label de qualité aux restaurants dits de qualité, à des maisons de retraite ou à des hôpitaux où peu de produits frais circulent et l'engagement citoyen serait réel.
Cette critique contre McDonald's qui a fait beaucoup d'efforts et qui propose aux célibataires avec enfant ou sans enfant et qui se montre un gros employeur devient totalement stérile ! Pour combien de personnes cet espace est devenu un indispensable de la vie quotidienne ? Employé de bureau, travailleur du BTP, week-end sportif, balade en forêt, avant ou après une visite de musée ou une toile, c'est l'endroit le plus pratique pour se poser cinq minutes. Pour souffler quelques instants, pour manger chaud tout simplement, ce qui est important en hiver.
Les gens ont besoin de variété et il n'existe pas de nourriture parfaite.
Il est tout aussi plaisant de découvrir des saveurs préparées avec art que de trouver des alliés de la cavalcade de la vie.
Quand on a faim, l'essentiel est de manger, même un œuf et surtout avec des amis.
Autre erreur : les gens n'ont pas besoin de croire en des idoles, ils ont besoin de croire tout court.
C'est affreux de jouer sur les peurs alimentaires des personnes et de ressasser que les personnes font un gâchis énorme alors que les étudiants font collection de nouilles, coquillettes et de pizzas lorsque c'est la fête !
Ce sont souvent les restaurants et les collectivités qui détruisent des tonnes alimentaires, les agriculteurs qui ne transforment pas les produits non calibrés et il faudrait des subventions dans ce sens.
Même grêlés, des fruits peuvent constituer d'excellents jus de fruits, compotes ou confitures.
Quel gâchis d'avoir arraché des pommiers, des poiriers, des abricotiers, d'avoir tué la diversité. Quelle erreur ce tout béton !
Qu'un maire se mette à mettre des terres aux sans jardin et la délinquance baissera. Pourquoi privilégier le marronnier au châtaignier, la vigne vierge aux ceps, le merisier aux cerisier, le hêtre au noisetier ?
Ce qui est génial, c'est de croquer une cerise sur l'arbre même toute gorgée de soleil, de cueillir sa ciboulette, son basilic, son estragon et de jouer avec les saveurs, les couleurs, les senteurs.
Ce ne sont pas des cours de cuisine qu'il faut donner, mais de l'espace, de la terre, du sable, des flaques d'eau pour que la vie soit authentique.
Il faut installer des potagers partout dans les écoles, les entreprises, les immeubles, les maisons de retraite, les villes.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 29 avril 2017 à 20:04
@ fugace | 29 avril 2017 à 16:51
Edifiant, en effet!
Rédigé par : Achille | 29 avril 2017 à 19:57
@ Achille | 29 avril 2017 à 10:28
Dans un autre registre : le Pradaxa, un poison prescrit en confiance.
Pour ceux qui n'ont pas pu voir et entendre cette émission.
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/pieces-a-conviction/pieces-a-conviction-du-mercredi-26-avril-2017_2153337.html
et si plus intéressé,
https://www.contrepoints.org/2017/01/02/276125-brexit-lagence-europeenne-medicaments-a-londres
Rédigé par : fugace | 29 avril 2017 à 16:51
Très bien !
Dans un blog local :
http://ogeu.mon.village.over-blog.com/2015/05/le-fantome-de-louis-est-bien-revenu-chapitre-2.html
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 avril 2017 à 16:09
Entretien intéressant qui met en exergue le pouvoir de nuisance des lobbyistes de l’agro-alimentaire. Le monde de la malbouffe a encore de beaux jours devant lui.
Rédigé par : Achille | 29 avril 2017 à 10:28