Je sais, cette alternative est terriblement simpliste, sans doute le signe d'une immaturité politique qui ne sait pas s'attacher qu'aux seuls programmes comme les citoyens sérieux.
En même temps, pour moi qui rejette sur le bord de mon chemin démocratique Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, adversaires implacables mais étrangement semblables, on a le droit, sur un blog, d'exprimer ses états d'âme, ses doutes et, aussi, sa manière plus intuitive qu'élaborée de forger ses choix.
Je n'oublie pas la primaire de la droite et du centre que François Fillon n'avait pas gagnée seulement à cause de son propos sur l'intégrité mais grâce à la pertinence et à la cohérence de son programme qui visait, tous comptes faits, à ne plus faire vivre la France au-dessus de ses moyens.
Emmanuel Macron, avec son équipe, s'est efforcé, sur tous les sujets, d'édifier un système en définitive facile à identifier : une sorte de centrisme et d'équilibre, ne rejetant rien absolument mais compensant ici ce qu'il enlève là, prenant ici ce qu'il va annuler ailleurs. Ce n'est pas une démarche médiocre mais, pour refuser la rectitude trop roide de mesures sans concession, elle donne l'impression parfois d'une synthèse instable entre ce qui est nécessaire et ce qui est proposé.
Une conséquence négative de l'immense et contradictoire fourre-tout que paraît constituer aujourd'hui le vivier militant et humain au soutien de la cause d'Emmanuel Macron pourrait être d'infléchir dans un mauvais sens les avancées structurelles ou fortes que sa campagne a promues. Je suis par exemple inquiet que la présence de la gauche judiciaire altère ce qu'il y a de rigueur dans telle ou telle de ses propositions. C'est la rançon probable d'un salmigondis qui, perçu comme une richesse, risque de devenir un frein.
Sans sous-estimer le courage aussi bien intellectuel que physique d'Emmanuel Macron ni surestimer les enseignements et la sagesse d'une trop longue carrière politique, j'imagine davantage François Fillon dans les rapports de force internationaux et les crises susceptibles d'être créées par l'interventionnisme d'un Donald Trump qu'Emmanuel Macron. Parce qu'en l'occurrence l'expérience a du sens et la fraîcheur n'est pas forcément un atout.
Emmanuel Macron, par ailleurs, avec une spontanéité qui est sa face de lumière ou parfois d'ombre, sur la colonisation et la culture française a formulé quelques appréciations suffisamment provocatrices pour qu'il ait été contraint de les expliciter longuement et presque de les regretter.
Pour l'islam et sa perversion : l'islamisme et son paroxysme : le terrorisme, le candidat d'En Marche ! donne l'impression, avec sa volonté de calme et de tranquillité, son refus de l'outrance et de la surenchère, son souci de l'apaisement, son désir respectable de ne jamais jeter de l'huile sur le feu social, qu'il serait prêt par accommodement à des faiblesses tactiques, à des compromis douteux. Qui feraient le lit des communautarismes plus qu'ils ne les interdiraient.
Alors que François Fillon sur ce point capital, comme pour l'immigration et notre quotidienneté menacée, est plus rassurant, plus convaincant.
Si son projet globalement emporte davantage l'adhésion, nous allons devoir tout de même oublier une personnalité qui a déçu le peuple de droite, quelles que soient les suites judiciaires des affaires et les péripéties vestimentaires entre autres. Notre problème qui manifestement n'a pas été le sien relève moins de la loi que de la décence. Il y a une forme d'inconscience ou de désinvolture - même si le donateur Bourgi par exemple a inquiété, mais trop tard - qui n'est pas loin d'une indifférence, voire pire, à l'égard du peuple et de son ordinaire. Quelque chose s'est cassé qui va conduire, sans enthousiasme, désabusé par l'homme, à espérer dans le président qu'il pourra être.
Le projet, on s'y tiendra, on votera pour lui, malgré François Fillon. Parce que le premier est bon et que le second nous a d'une certaine manière trahis. On ne pouvait pas deviner que cette splendide invocation de l'intégrité était de l'affichage pour gagner.
Emmanuel Macron, à mon sens, est dans une configuration inverse. Il est un président de la République qu'on désirerait voir et avoir à la tête du pays. Son intelligence, sa culture, son empathie non fabriquée mais confirmée tout au long de son histoire, sa nature respectueuse, son aptitude républicaine, à quelques exceptions près qui sont pardonnables, à dialoguer et à accepter que le contradicteur ne soit pas un ennemi mortel et la démocratie une foire d'empoigne et de détestation, sa tenue, son honnêteté, sa jeunesse, tout garantirait une présidence, grâce à la personne qu'il est, aussi éloignée de celle frénétique de Nicolas Sarkozy que de celle faussement normale et tristement décevante de François Hollande. Contrairement à François Fillon, il vient au secours de son projet alors que celui-ci vient difficilement au secours de l'ancien Premier ministre.
François Hollande a implicitement avoué sa préférence pour Emmanuel Macron contre Hamon et Mélenchon. C'est un cadeau amer. Le président aurait mieux fait de ne pas se mêler de la campagne et de continuer à présider. C'est ce que lui avait conseillé avec culot Emmanuel Macron.
Malgré tout, François Fillon. Elu, sa réussite dans les premiers mois du quinquennat ferait oublier les lamentables épisodes en amont et la confiance des Français lui serait à nouveau acquise. Pas de meilleur remède que le succès !
Les sarkozystes regroupés tactiquement autour de lui ont déjà fait une croix sur lui et intégré sa probable défaite. Ils ne sont préoccupés, sous l'égide du Parrain, que par les élections législatives. A toutes fins, ils se sont assuré de deux postes : François Baroin comme Premier ministre et Laurent Wauquiez comme chef du parti. Les sarkozystes sortis par la porte de la primaire sont rentrés par la fenêtre de ses suites déprimantes. Je ne veux pas, même modestement, d'une manière ou d'une autre, prêter la main à cette restauration.
Malgré tout donc, François Fillon au premier tour.
Depuis 2007, la personnalité des présidents ne pouvait qu'être appréhendée globalement. Il y avait leurs actes, leur politique, leur programme, les espérances, mais tout ensemble, leurs failles, leur tempérament, les déceptions, leurs faiblesses. L'action et le caractère.
Jamais, comme avec François Fillon et Emmanuel Macron, on n'avait eu aussi ostensiblement à dissocier le projet et la personne. A aimer autant la subjectivité sympathique et chaleureuse de l'un et la valeur objective du programme de l'autre. Décidément cette campagne est unique.
@Patrice Charoulet | 20 avril 2017 à 07:40
Va-t-on enfin savoir pour qui vous roulez ? Allez, un peu de courage !
Quel courage ? il ne s'agit aucunement de courage que de vous indiquer mon vote, si ce n'est que vous m'aviez interpellé "à la façon" d'un adjudant pendant les classes : " La question de caroff, que je repose à Blanchard, en espérant une réponse qui en soit une...
(sur le sujet : La bande des quatre !)
Sachez que j'ai largement passé l'âge de me faire interpeller de la sorte par mon nom, et par un prof de français qui plus est, qui a bénéficié de la "protection gracieuse" des forces armées françaises en Afrique pendant toute sa carrière outre-mer ou presque !!
:-((((
Afin que votre dernière nuit de no stress soit la plus quiète possible je vous indique que, tout comme beaucoup d'autres "colibris" je déposerai dans l'urne un bulletin de vote siglé "EM" et non, comme vous et tant d'autres sur ce blog, "FF".
Je profite de cette intervention pour vous dire combien les électeurs potentiels de FF sur ce blog me font penser, en envisageant de se précipiter vers les urnes en ce dimanche 23 avril 2017, au mythe du suicide collectif des lemming des toundras, quoique, cela laisserait supposer qu’ils sont si nombreux que la pression démographique est devenue excessive... ce que je ne souhaite absolument pas...
:-))
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lemming
Pour vous rassurer d'ici le 23 avril 20h00, et pour rappel, le dernier Filteris du 21 avril 2017 à 23h50 plaçant FF à la seconde place, au 1/100 de pour cent près en plus : 21,57 % (quelle précision)
Et surtout EM à la quatrième place : 20,03 %
Au fait, n'est-ce point vous qui insistez outrageusement au fil du blog sur la sous représentativité des "vieux" (autant appeler un chat un chat, non ?) sur le net, que ne retranscrivent pas les sondages ? Alors, si tel est le cas, il faut donc rajouter combien de % aux prévisions FF sur Filtéris ??? (1)
Bon vote à vous Patrice Charoulet et, je l'espère de tout cœur, deux semaines de repos BIEN MERITEES dès lundi matin, ainsi qu'à tous les groupies fillonesques de ce blog.
J'ai en effet un espoir ce soir, pour vous et bien d'autres, que FF ne soit pas au second tour afin de vous procurer la plus grande tranquillité d'esprit dans les jours à venir !!
(1)
Dans "Le Monde" (21/04), un universitaire analyse les imperfections des méthodes des sondeurs de notre pays.
Il note, en particulier, ceci : "Les + de 80 ans représentent 10% des inscrits". Et d'ajouter que cet électorat vote plus à droite.
Or, comment cet électorat-là est-il sondé ? Combien n'ayant pas d'ordinateur sont hors d'atteinte ? Quel candidat est à droite ?
Je laisse répondre à ces questions, qui me semblent opportunes.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 avril 2017 à 15:31
Rédigé par : Pierre Blanchard | 22 avril 2017 à 22:40
@ Mary Preud'homme | 21 avril 2017 à 12:42
Imaginez-vous le Général de Gaulle dire "on me rapporte que..." ? Permettez-moi tout de même de m'inscrire en faux, n'ayant rien inventé puisque votre héros a réitéré ses affirmations de l'existence d'autres attentats à Paris auprès de journalistes après sa conférence de presse.
On pourra y voir un bel exemple de "fait alternatif" made in France dans une trumpisation avérée de stratégie électorale, l'espoir étant que si "ça a marché là-bas, ça marchera ici".
C'est possible et cette éventualité me fait froid dans le dos, figurez-vous. Ceci dit en toute cordialité.
Rédigé par : Gb | 21 avril 2017 à 21:41
@ Patrice Charoulet
Combien de fois faudra-t-il vous dire que les sondages s'effectuent aussi par téléphone et que les sondeurs ont de toutes façons des outils pour mesurer les opinions de toutes les tranches d'âge de la population ?
L'attentat d'hier aura peut-être changé la donne, ce qui permettra à Christophe Barbier de se pavaner sur les plateaux, mais aux dernières nouvelles M. Macron avait raffermi sa position dans les sondages et M.Fillon était toujours talonné par M. Mélenchon, contre qui il est donné largement perdant au second tour d'ailleurs.
Seuls Filteris et Brands Analytics, sociétés qui mesurent la notoriété sur Internet, donnent M. Fillon qualifié pour le second tour. Filteris est canadien, mais possédé par deux Sarthois expatriés, Brands Analytics est moscovite et on ne sait pas qui la possède.
Seul Valeurs actuelles diffuse les sondages de Filteris, et seule l'agence de propagande Spoutnik ceux de Brands Analytics.
Après croyez ce que vous voulez, il faut croire aux miracles, toujours. Il en faudra un pour que M. Fillon soit au second tour et évite le goudron et les plumes promis par ses amis des Républicains en cas de défaite !
Rédigé par : Tomas | 21 avril 2017 à 17:36
Dans "Le Monde" (21/04), un universitaire analyse les imperfections des méthodes des sondeurs de notre pays.
Il note, en particulier, ceci : "Les + de 80 ans représentent 10% des inscrits". Et d'ajouter que cet électorat vote plus à droite.
Or, comment cet électorat-là est-il sondé ? Combien n'ayant pas d'ordinateur sont hors d'atteinte ? Quel candidat est à droite ?
Je laisse répondre à ces questions, qui me semblent opportunes.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 21 avril 2017 à 15:31
@ Gb | 21 avril 2017 à 08:47
C'est vous seul qui en rajoutez en inventant...
FF s'est borné à dire : "on nous rapporte que"... et a employé le conditionnel au sujet d'événements tragiques censés se dérouler au même instant ailleurs dans la capitale.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 avril 2017 à 12:42
Quand le naturel revient au galop. Tout à sa volonté de jouer sur l'émotion des électeurs en les prenant au passage pour des demeurés, François Sarkozy, connu sous le nom de Fillon, rajoute en les inventant des troubles supplémentaires dans Paris suite à la fusillade des Champs-Elysées. Un petit mensonge par ci, un petit mensonge par là, voilà comment s'impose une vraie stature d'homme d'Etat.
Rédigé par : Gb | 21 avril 2017 à 08:47
@ Patrice Charoulet
"La droite a gagné toutes les élections intermédiaires, pendant ce quinquennat.
Pourquoi ? Parce que l'opinion s'est droitisée."
Je ne partage pas votre point de vue du tout, la situation actuelle montre l'inverse avec une droite autour de 20 % un centre autour de 20/25 %, 40 à 50 % de souverainistes (FN, JLM, D-A, Asselineau, Cheminade, Lassalle) une gauche à 10%.
Le clivage droite/gauche n'existait qu'aux présidentielles, survivance d'un clivage de classe bourgeois versus ouvriers, pour schématiser à la serpe...
Les Français ont en assez de ces clivages qui ont mené Mitterrand, puis Chirac au pouvoir puis Sarkozy en réaction de droite dure au Chirac mou et reréaction en 2012 dans l'autre sens avec un Hollande mou !
C'est pourquoi Macron va être élu, parce qu'au-delà des imperfections, il répond à une aspiration profonde des Français qui sont 25 % à avoir abandonné le clivage droite/gauche ; la droite n'existe plus ou alors elle sera extrême.
Je crois, dans l'intérêt du pays et de nos enfants, que c'est une chance historique de pouvoir rassembler largement autour du centre et de mener les réformes avec un consensus large, 60% pour Macron au second tour si Fillon est bon perdant, ce que je redoute qu'il ne soit pas...
Ce que je pronostique est une recomposition majeure des forces politiques, deux blocs extrémistes et souverainistes, une ex-droite et une ex-gauche réduites à des partis autour de 10%, un bloc central de 40 à 50 % autour de Macron.
La droite et la gauche vont disparaitre (ont disparu...) pour être remplacées par des partis différents basés sur des valeurs, tradition, catholicisme, refus des étrangers etc. pour les Français auparavant classés à droite, souverainistes et/ou anticapitalistes pour ceux auparavant étiquetés de gauche.
L'échec de Marine Le Pen fera éclater le FN avec une partie extrême xénophobe (FN historique Marion Maréchal et Collard) et un deuxième bloc (Philippot) qui rejoindra les plus durs des LR.
LR finira en trois blocs, un dur (sarkozystes) associé au FN "aseptisé", les modérés continueront en microparti autour de Baroin, Bertrand, Copé, les plus progressistes (juppéistes, NKM) auront rejoint Macron comme Villepin vient de le faire.
De l'ex-PS il ne restera que Hamon, Aubry et la clique, la majorité ayant rejoint Macron, et les extrémistes/souverainistes logés durablement chez Mélenchon qui au passage aura fait disparaître le PC.
Rédigé par : Citoyen du Béarn | 21 avril 2017 à 01:03
"Le Monde", journal pro-Macron, a longuement cherché dans le vocabulaire politique le qualificatif le pire, le qualificatif qui tue, pour parler de FF. Vous l'aurez deviné, c'est "conservateur". Il en a fait un titre en première page (20/04). Cela donne "Le projet conservateur de François Fillon" (en gros caractères, comme le fait Régis Antoine).
Je suis le lecteur le moins effrayé. Pour éviter le sigle "PC" (que je n'aime pas) j'avais évité "Parti Conservateur" et créé le Mouvement conservateur français, voilà quelques lustres, qui survit dans le Quid.
P.-S. TTU. Lire, toutes affaires cessantes "François Fillon, malgré tout !", tribune libre de Michel Godet (homme plein de bonnes idées pour l'économie) et Philippe Chalmin, dans "Le Figaro" (19/04). Argumentation solide, serrée et imparable.
Notre hôte y souscrirait, je crois, volontiers. Entre esprits clairvoyants et sérieux...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 avril 2017 à 16:38
@Pierre Blanchard 19/04, 21:36
Vous me citez aimablement sur les "cervelles de colibri", expression en effet gaullienne. Vous me contez une fable animalière avec un colibri, qui ne vaut pas celles de La Fontaine, dont je suis friand.
Puisque vous m'honorez d'une réponse, je saisis l'occasion pour vous rappeler un épisode précédent. Un commentateur, lassé de votre anti-fillonisme acharné, vous a demandé pour qui vous aviez les yeux de Chimène. Vous aviez répondu "pour un autre que FF". Ayant trouvé cela peu clair, je vous ai demandé quelques précisions, et "en même temps" (macronisme), j'ai posé la même question à vos deux compagnons de lutte : Tomas et Régis Antoine. Ces derniers ont répondu avec une grande clarté. Vous êtes resté dans un silence prudent.
Va-t-on enfin savoir pour qui vous roulez ? Allez, un peu de courage !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 avril 2017 à 07:40
@Citoyen du Béarn
Si F. Fillon s'est permis de parler de "cabinet noir" c'est qu'il
doit en connaître un rayon !?
D'ailleurs n'a-t-il pas lui-même dit, plus ou moins à l'adresse de P. Poutou, qu'il avait l'intention de faire un procès à ceux qui s'adressaient à lui pour les casseroles ?!
Le pigeon blanc. Il n'est pas permis d'écrire en parlant de lui
"la blanche colombe" puisqu'il n'a jamais vu un rameau d'olivier symbole de paix...
Rédigé par : calamity jane | 20 avril 2017 à 04:21
@ Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
J'ai mieux compris l'histoire du caméléon sur le plaid écossais.
Rédigé par : anne-marie marson | 19 avril 2017 à 23:56
@ Patrice Charoulet | 18 avril 2017 à 16:19
"Qu'on le regrette ou non (je ne le regrette pas), FF est le seul à pouvoir présider notre République sans subir de cohabitation et ne pas être cantonné dans l'inauguration des chrysanthèmes.
Il faut réfléchir à tout cela, avant de voter avec une cervelle de colibri."
Vos références "gaulliennes" en une époque où il est de bon ton de proclamer "nous sommes tous de Gaulle", n'en font pas pour autant des références souhaitables et la cervelle de colibri vaut bien celle de certains fillonistes de ce site !
;-)
PS : petite histoire
« Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul un petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le pélican, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répondit le colibri, mais je fais ma part »
PS 2 : ce n'est pas innocent si Google a retenu ce nom pour son nouvel algorithme : Hummingbird (« Colibri » en français)
http://www.eskimoz.fr/google-colibri-hummingbird/
Ce petit oiseau n'est donc pas si idiot que cela et voter avec "une cervelle de colibri" nous évitera certainement FF au second tour dimanche 23 avril au soir... Nous verrons bien si tous les colibris de France se seront donnés la main ce jour-là
:-)))))))))
Rédigé par : Pierre Blanchard | 19 avril 2017 à 21:36
La droite a gagné toutes les élections intermédiaires, pendant ce quinquennat.
Pourquoi ? Parce que l'opinion s'est droitisée. La droite a choisi un candidat, par une primaire. Je ne vois pas comment on peut faire disparaître cet électorat de droite, dans la présidentielle imminente. Cette droite va reprendre ses esprits, va mettre de côté l'accessoire et détourner les yeux des diversions. Elle va surprendre les sondeurs.
P.-S. : En se fondant sur d'autres méthodes d'observation que les instituts de sondages classiques, GOV donne FF gagnant.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 avril 2017 à 19:32
@Mary Preud'homme
Madame, je n'ai jamais dit que la présomption d'innocence ne s'appliquait pas à Fillon, la "jurisprudence" politique en France a toujours été que le mis en examen se retire, ce que Fillon a déclaré lui-même au JT de TF1 "mis en examen je me retirerai" ; qu'a-t-il fait ?? il s'est maintenu en mettant en scène un scénario théâtral lors de son annulation de visite au salon de l'agriculture, le but est clair avec le recul, occuper la scène médiatique en se faisant passer pour une victime (souvent l'attitude des bourreaux ou des pervers manipulateurs !!), ce qui a permis de regrouper autour de lui les sympathisants en les prenant en otage par rapport au programme Fillon, excluant ainsi la possibilité d'avoir un autre candidat non mis en examen.
Cela ce n'est que la simple relation des faits, quant au cabinet noir habilement distillé dans les médias, où sont les preuves ?? Et si cela était cela prouverait indirectement que les faits reprochés à Fillon sont véridiques... lui-même a reconnu les faits en parlant de "faute morale" et Stefanini a expliqué que la manip consistant à rémunérer son épouse était "habituelle", en quelque sorte "normal".
Cette succession de scènes, orchestrées de fait par les communicants habiles de Fillon (répétition lors des meetings) montre que la stature et la droiture nécessaires à un président lui font défaut et qu'au niveau européen aucun politique ayant accumulé autant de mensonges ne pourrait continuer à postuler aux plus hautes fonctions, que cela vous dérange, certes mais il faut rester factuel... et je le redis si cabinet noir il y a que Fillon en apporte la preuve cela est indispensable pour notre choix, il lui reste trois jours pour agir et prouver ce qu'il avance sinon cela aura été un mensonge de plus, je me demande même s'il n'a pas évité JJ Bourdin pour éviter d'avoir à répondre à cette question notamment.
Nous avons besoin d'un président qui soit humainement et moralement irréprochable pour coaguler largement les Français autour d'un projet d'avenir.
Pas rassembler les ultras de la droite pour appliquer un programme obsolète, le programme Fillon 2017 c'est le pendant du programme commun de 1981, au bout d'un an d'application il sera obligé de jeter l'éponge et la porte sera ouverte au FN qui aura phagocyté LR, belle perspective.
Rédigé par : Citoyen du Béarn | 19 avril 2017 à 19:20
@Citoyen du Béarn | 18 avril 2017 à 19:01
"Dans tout autre pays d'Europe la question Fillon serait évacuée depuis longtemps..."
Bêééé !!!
Des pays d'Europe où la rumeur le mensonge et la calomnie font office de preuves et où la présomption d'innocence et les droits de la défense n'existent pas ? Lesquels ?
A part la Bordurie et la Syldavie je ne vois pas !
Bon, soyons sérieux.
Fillon président !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 19 avril 2017 à 18:41
@hameau dans les nuages
Commentaire affligeant suite à mon message, traiter les Béarnais avec mépris comme vous le faites, quel intérêt ? Attaquer François Bayrou sans le dire clairement ?
Vous caricaturez le Béarn, vous oubliez que ce "pays" a donné à la France la paix religieuse avec un roi qui a été de ce fait probablement le plus grand de l'Histoire de France, en comparaison avec ses successeurs qui ont vidé les caisses, bradé le Canada et la Louisiane, ouvert la porte à la Révolution de 1789.
Je ne m'étends pas, le débat est de savoir si on peut donner les clés du camion à un candidat du passé (et du passif) qui n'a cessé de mentir et de manipuler la campagne à son profit ; les affaires l'ont plus servi que desservi en permettant de ne pas parler du programme réactionnaire et dépassé de François Fillon.
Dans tout autre pays d'Europe la question Fillon serait évacuée depuis longtemps...
Rédigé par : Citoyen du Béarn | 18 avril 2017 à 19:01
Vu la situation de l'opinion publique, aucun chef de l'Etat ne peut porter un autre nom que MLP, FF, Macron ou Mélenchon.
La première conséquence pour chacun d'entre nous est que le vote pour l'un des sept autres candidats sera un coup d'épée dans l'eau. Je le dis par exemple à celui d"entre vous qui m'a dit hésiter entre Asselineau et Dupont-Aignan, comme à tous ceux qui s'apprêtent à voter pour l'un des sept... impossibles.
La deuxième considération capitale est celle de savoir qui ne pourra pas avoir de majorité à l'Assemblée nationale. Ni MLP, ni Mélenchon ne pourront avoir 290 députés correspondant à leurs orientations politiques respectives. Je suis surpris qu'on en parle si peu dans tous les débats (C dans l'air, etc.).
Deux candidats pourraient avoir une majorité parlementaire. FF sans aucun problème. Pour Macron, c'est loin d'être sûr. Une foule de candidats macronistes de la société civile, généralement inconnus dans les circonscriptions, sont loin de pouvoir l'emporter face à un candidat LR ou UDI bien implanté, connu et apprécié pour son action.
Qu'on le regrette ou non (je ne le regrette pas), FF est le seul à pouvoir présider notre République sans subir de cohabitation et ne pas être cantonné dans l'inauguration des chrysanthèmes.
Il faut réfléchir à tout cela, avant de voter avec une cervelle de colibri.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 avril 2017 à 16:19
@ Robert Marchenoir, Claude Luçon
Il y a aussi le "nous" royal (de droit divin).
Rédigé par : Lucile | 18 avril 2017 à 15:39
Entièrement d'accord avec Robert Marchenoir !
Si le sycophante (Savonarole) était de la génération des enfants, il justifierait sa détestation pour ses aînés par la propension à citer cette phrase idiote, "j'étais pas né" ! Si l'on parlait de l'Antiquité, cela pourrait se comprendre
mais s'agissant de la deuxième moitié du XXe, il y a là quelque chose de tragique... et pour le cas qu'il nous rabâche, on savait déjà que la fraternité s'arrêtait au seuil de la porte d'entrée de sa maison.
Quelle génération que la sienne, nourrie à L.-F. Céline et qui pense rarement par elle-même ! et qui nous fatigue avec ses références guerrières.
Rédigé par : calamity jane | 18 avril 2017 à 08:26
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2017 à 20:20
En y repensant il y a une autre explication au "nous", le bazar en France date de Mai 68, cette génération d'avant, donc Savonarole veut peut-être dire : "Nous les soixante-huitards !"
Ce que vous confirmez avec :
"...cette génération de jeunes c... qui s'emploie si bruyamment à dénoncer une génération (antérieure, *1968* évidemment) dont viendrait tout le mal."
Génération de jeunes c... qui a même capturé le chef, Cohn-Bendit, sans doute pour le pendre par les pieds comme le Duce.
Rédigé par : Claude Luçon | 18 avril 2017 à 07:53
@sbriglia
Merci de votre aimable réponse.
Je suis heureux de savoir que vous allez pour le seul bon candidat.
Il est vrai que si l'on souhaite que la droite parlementaire soit présente au second tour, il faut voter pour son représentant au premier tour.
La France aurait bonne mine, dans le monde, avec un duel PC-FN.
Dernier sondage Opinion Way : MLP 22, Macron 22, Fillon 21...
La droite remonte.
Pas une seule voix ne doit lui manquer.
Ne nous noyons pas dans les vétilles et les broutilles.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 avril 2017 à 07:21
@ Giuseppe | 16 avril 2017 à 22:53
En attendant le billet "foot" de notre hôte, après la désolation à Bastia, j'ai revécu ce 30 août 1991 avec encore un immense plaisir :
https://www.bing.com/videos/search?q=mike+powell+et+carl+lewis+en+1991+vid%c3%a9o&view=detail&mid=7C808C8FFB48E8203ED77C808C8FFB48E8203ED7&FORM=VIRE
Rédigé par : fugace | 18 avril 2017 à 01:57
@ Robert Marchenoir | 17 avril 2017 à 20:20
"Nous" entretient le doute : Savonarole ? C'est peut-être un club, un gang, un séminaire même...
Rédigé par : Claude Luçon | 18 avril 2017 à 01:12
@Claggart | 17 avril 2017 à 11:09
« Régis ANTOINE, fillonclaste officiel de ce blog »
Contrairement à ce que certains laissent entendre, je suis très loin de critiquer systématiquement tout ce que disent les époux Fillon.
C’est ainsi que j’accorde le plus grand crédit à Penelope Fillon lorsqu’elle déclare dans une interview pleine de sensibilité « Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ou encore « Si je n'avais pas eu le dernier [né en 2001], je serais allée chercher un travail »
De la même manière, ce propos de François Fillon sur Twitter en août dernier me paraît tout à fait pertinent : "Moi, si j'étais mis en examen, je ne serais pas candidat à l'élection présidentielle. Question de morale".
Rédigé par : Régis ANTOINE | 17 avril 2017 à 23:37
J'attends avec gourmandise la réponse de Savonarole à cette phrase tirée du commentaire, pardon, de la conférence de Robert Marchenoir (17 avril 2017 à 20:20) :
Mais ici, que veut dire "nous" ? Moi et mon cabriolet qui m'emmène en Espagne ? Moi et mes idées ? Moi, ma femme et mes copains de bistrot ?.
Je passe sur le gentil compliment "jeune con". jeune, c'est gentillet, con c'est smart, la locution jeune con, là, c'est une exclusivité-Marchenoir.
...Et aussi à "l'effarement effaré" de Patrice Charoulet (17 avril 2017 à 20:01)
Mais voilà, je redoute qu'il ait fait sienne la mignonnerie de Chateaubriand : "Il faut être économe de son mépris, en raison du grand nombre de nécessiteux"
...quand même, je guette...
Rédigé par : Deviro | 17 avril 2017 à 22:29
@Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
Ah les petites impertinences de Savo. Elles flashent comme un éclair dans le brouillard. Elles déconcertent, elles interpellent. Certains voudraient en rire, mais comme ils se sentent concernés, ils ne savent pas trop quoi répondre.
Cette saillie sur les anciens d’Algérie n’est pas nouvelle. Je l’ai déjà lue maintes fois sur ce blog ou sur un autre que je fréquentais il y a quelques années et où il se distinguait déjà par ses provocations.
Il est comme ça Savo. On aime ou on déteste mais il ne laisse personne indifférent. Moi j'aime bien.
Rédigé par : Achille | 17 avril 2017 à 21:32
@Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
"Bref, une génération qui nous fait suer."
Ah, voilà. Le nous de majesté. Employé avec une fréquence suspecte, en France, par ceux qui sont tellement peu certains de leurs arguments, qu'ils tiennent à les conforter avec cette menace vieille comme le monde : nous sommes plusieurs, et si vous continuez à nous contrarier nous allons vous casser la figure.
Il faudra, un jour, écrire un article sur cette étrange propension française à dire "nous", alors qu'on veut, en réalité, dire "je". Partout ailleurs dans le monde (je simplifie), les gens qui veulent dire "je" n'ont pas honte de dire "je". Je pense. J'affirme. Je vous démontre que.
En France, non. Il faut immédiatement prétendre parler au nom de tous, au moment même où l'on émet un point de vue qui manifestement est polémique et contesté, et donc justement ne peut s'abriter derrière un "nous" généralisateur et totalitaire.
A la rigueur, il s'agirait de "nous, les communistes", ou "nous, les libéraux", ou "nous, les individus nés entre le 1er janvier 1985 et le 31 décembre 1995", cela pourrait avoir un sens.
Mais ici, que veut dire "nous" ? Moi et mon cabriolet qui m'emmène en Espagne ? Moi et mes idées ? Moi, ma femme et mes copains de bistrot ?
Et bien sûr, il faudra écrire un autre article sur cette somptueuse imbécillité française qui consiste à dénoncer "une génération", comme d'autres jadis dénonçaient une "classe sociale". La lutte des classes est sérieusement démonétisée, l'antisémitisme est fortement découragé, par conséquent les néo-communistes de tout poil nous inventent maintenant la lutte des générations.
Ils ont successivement essayé d'attiser la lutte des races (le prétendu antiracisme), la lutte des sexes (le prétendu féminisme), la lutte des sexualités (le combat contre la prétendue homophobie), la lutte des religions (la persécution de la prétendue islamophobie), et maintenant ils pètent totalement les plombs et nous disent : moi je suis jeune, donc je suis dans le camp du Bien.
Peu importe que les pires criminels soient, de façon totalement disproportionnée, jeunes ; on commence rarement une carrière criminelle à l'âge mûr. Peu importe que le jeune con d'aujourd'hui soit le vieux con de demain ; l'âge est une caractéristique assez mouvante, mais les générationnistes n'ont pas l'air de l'avoir compris. Peu importe que cette mystérieuse "génération" dont vient tout le mal ne soit jamais définie avec précision, sinon pour signifier implicitement qu'on n'en fait pas partie. Peu importe que si l'on se met à jouer à ce petit jeu, il soit aisé de renvoyer la balle dans le camp d'en face, et de démontrer par a + b que tous les maux de la terre viennent précisément de cette génération de jeunes cons qui s'emploie si bruyamment à dénoncer une génération (antérieure, évidemment) dont viendrait tout le mal.
Peu importe, pour finir, que cette nouvelle idéologie crypto-marxiste se manifeste souvent à l'extrême droite, là où l'on se flatte d'être seul à défendre les "valeurs traditionnelles", ce qui paraît compatible, bizarrement, avec le fait de diffamer ses propres parents en public.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 avril 2017 à 20:20
@Savonarole, votre post 17 avril, 15h14
Vous ayant demandé votre vote, j'avais été heureux d'apprendre que vous allez voter pour FF et que vous le vouliez déjà quand il était à 9%.
Votre post du 17 avril, 15h14, est pour le moins déconcertant. Je ne vous dissimulerai pas que je n'y comprends rien. Et n'y comprenant rien, je ne peux guère souscrire à ces quelques lignes.
Mais continuez à voter FF.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 avril 2017 à 20:01
@ Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
Vous, au moins, avez bien choisi votre pseudonyme, voici ce qu'en dit Wikipédia en résumé :
"Savonarola, mort pendu et brûlé, est un frère dominicain, prédicateur et réformateur, qui institua et dirigea la dictature théocratique
Il est connu pour ses réformes religieuses, ses prêches anti-humanistes, son bûcher des vanités où disparurent de nombreux livres et de nombreuses œuvres d’art. Il prêcha de façon véhémente contre la corruption morale du clergé catholique, sans toutefois remettre en cause le dogme."
Comme vous ne vous réservez pas des lendemains qui chantent, cet octogénaire va prier pour vous, au moins essayer, n'étant pas du genre très religieux.
Rédigé par : Claude Luçon | 17 avril 2017 à 19:49
@Patrice Charoulet
Vous m'avez bien lu ! Pour une fois Achille et moi nous nous retrouverons... en la bonne compagnie de ce cher Savonarole... et en d'autres bonnes compagnies... dont la vôtre et celle de notre hôte.
Rédigé par : sbriglia | 17 avril 2017 à 18:48
@ citizen kane | 17 avril 2017 à 08:30
Tiens c’est vrai ça, j’ai oublié Macron. En toute honnêteté j’aurais pu le placer entre Dupont-Aignan et Jean Lassalle.
En fait ça ne change pas grand-chose sur le score global qui fait apparaître un bon 90% des intervenants de ce blog qui sont de droite voire un peu plus.
@ Yves | 17 avril 2017 à 12:28
« Vous avez donc remarqué, vous aussi, que les classes intellectuellement sous-développées sont peu représentées sur ce blog ? »
Il y a quand même quelques intellectuels de gauche sur ce blog. Pas beaucoup, c’est vrai. Il me semble qu’il y en avait plus du temps où Nicolas Sarkozy était au pouvoir.
Ceux qui restent ont bien du mérite car ce blog est constitué dans sa grande majorité de commentateurs de droite (et pas seulement des intellectuels d’ailleurs).
J’aime encore bien lire leurs commentaires qui sont souvent argumentés et bien construits. Même s’il en est un dans le lot qui fait une fixette sur François Fillon. C’est un peu le sylvain de gauche de ce blog. 😀
Rédigé par : Achille | 17 avril 2017 à 18:43
@ Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
« …ce sont des octogénaires de droite, Algérie française, qui aiment bien Le Pen et sa descendance. Des c... qui n'ont rien compris, des anti-gaullistes devenus thuriféraires du Grand Charles... »
Diantre, en tenant ces propos dignes de J-L Mélenchon dans ses mauvais jours, vous allez gravement perturber Patrice Charoulet, éminent enseignant de lettres retraité. Ayez quand même un peu de compassion pour les septuagénaires de ce forum, les contrariétés peuvent leur faire commettre l’irrémédiable : glisser un bulletin Poutou ou Arthaud dans l’urne, voire un de Cheminade !
Rédigé par : Trekker | 17 avril 2017 à 18:20
@Catherine JACOB | 17 avril 2017 à 08:03
« ...publié depuis un hébergeur US pour échapper à la loi française ? »
C’est sur Twitter que j’ai trouvé cet excellent récapitulatif sur Fillon .
Je vous ferai observer :
1) Que Twitter n’échappe pas à loi française et qu’un Français ou une personne résidant en France peut très bien être poursuivi en justice en cas de publication non conforme à la loi.
2) En l’occurrence, étant donné que la loi ne prévoit pas de délit de « rappel de quelques vérités salutaires risquant de hérisser le poil des fillonistes », la publication de ce récapitulatif ne pose aucun problème de conformité au droit.
Rédigé par : Régis ANTOINE | 17 avril 2017 à 15:22
Comme le demande de façon insistante Charoulet, qui est quoi sur ce blog ?
À mon avis ce sont des octogénaires de droite, Algérie française, qui aiment bien Le Pen et sa descendance.
Des c... qui n'ont rien compris, des anti-gaullistes devenus thuriféraires du Grand Charles...
Une brèche intellectuelle généralisée, un vide des idées, une génération qui confond la prise de la smala d'Abd el-Kader avec la ruine de l'Algérie de Bouteflika.
Bref, une génération qui nous fait suer.
Rédigé par : Savonarole | 17 avril 2017 à 15:14
"A aimer autant la subjectivité sympathique et chaleureuse de l'un et la valeur objective du programme de l'autre. Décidément cette campagne est unique." (PB)
Novatrice plutôt qu'unique.
Il faut écouter Macron, pour l'instant il est comme la balance Roberval de nos cours de physique/chimie, mais si on prête l'oreille il annonce quelques nouveautés.
Il se débarrassera de tous les encombrants, les déchetteries sont faites pour cela : "the right man in the right place", sentence de mon premier PDG, toujours valable, non ?
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2017 à 14:44
@Clafoutis | 17 avril 2017 à 10:28
Suivant le type de recherches que vous effectuez il va élaguer et définir plus vite vos besoins. Il n'a rien à vendre, il est très performant, sa barre des tâches à gauche est un plus sans conteste.
Pour les utilisateurs d'images (Claude) il propose un dimensionnement préétabli. Souvent les "width", "height", "border" etc. sont sans possibilités de redéfinition pour le commun des utilisateurs.
Dans le même camp des moteurs vous avez DuckDuckGo, nous avons le nôtre autant le privilégier.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2017 à 14:29
@ anne-marie marson
"La grimace c’est parce qu’elle y a échappé et que ses parents à elle sont encore heureusement un homme et une femme, c’est-à-dire son père et sa mère."
Pour moi, les parents, ce sont ceux qui aiment, qui élèvent l'enfant en prenant en compte son intérêt. Un homme, une femme : voulez-vous aussi que les petites filles fassent la grimace à une femme seule autrefois appelée fille mère ?
Rédigé par : Noblejoué | 17 avril 2017 à 13:29
Je souscris pleinement à la conclusion de Philippe Bilger qui démontre une fois encore son sens affûté de l’analyse et la tempérance éprouvée du magistrat.
Il ne s’agit pas de nier les erreurs de François Fillon ; il a présenté - fait rare - des excuses publiques à leur sujet. Il faut sans doute les replacer dans des pratiques anciennes et légales partagées par de très nombreux parlementaires et qui ne correspondent plus aujourd’hui à la perception qu’on en avait à l’époque. Mais il faut aussi les relativiser dans une vie politique commencée très jeune, où le sens de l’intérêt général, l’indépendance d’esprit, la vision et une forme de sobriété un peu austère qui sont sa marque de fabrique, en ont fait non pas le monstre radicalisé que certains médias s’acharnent à nous faire croire, mais le Premier Ministre en exercice le plus populaire de la Ve République. Si l’on avait passé pendant leurs campagnes électorales François Mitterrand ou Jacques Chirac au scanner utilisé pour François Fillon, avec les technologies de l’information d’aujourd’hui, que n’aurait-on découvert… ? Un Président de la République n‘est pas un saint et au fond tant mieux qu’il ne le soit pas !
Les Français ne sont pas dupes du jeu des médias : 54% d’entre eux considèrent que le programme de François Fillon a été présenté systématiquement de manière négative et 80% d’entre eux considèrent qu’Emmanuel Macron est le candidat des médias.
Dans une campagne complètement à charge contre François Fillon, où tout l’art de la manipulation a consisté à globaliser des montants sur au moins quinze ans, afin de parvenir au « million » qui attise le ressentiment, Emmanuel Macron grâce à des relations étroites avec des groupes de presse et au soutien très partisan de Jean-Pierre Jouyet et de ses camarades de promotion bien représentés au sein du Cabinet du président de la République, a été véritablement dispensé d’investigations sérieuses sur toutes les zones d’ombre qui entourent sa candidature. Et finalement c’est aujourd’hui sur les réseaux sociaux que l’on voit de simples citoyens mettre à jour par leurs propres investigations des éléments préoccupants dans ses agissements ou déclarations.
La question de la morale peut être posée ; elle est subjective certes mais elle ne se réduit pas au tout blanc/tout noir que l’on nous ressert à longueur de journée dans les médias de certains grands groupes propriétaires de chaîne et de titres :
- Est-il davantage critiquable de se faire offrir par un vieil ami des costumes du tailleur de François Mitterrand, ou comme Emmanuel Macron de laisser prêter à son épouse des vêtements de grand luxe par le Groupe LVMH au prétexte qu’elle est amie de la DGA du Groupe… ?
- Est-il davantage critiquable d’avoir légalement employé sa femme comme assistante parlementaire dans une vie politique commencée très jeune en commun, que d’avoir comme Emmanuel Macron dans son équipe de campagne le responsable du pôle médias du Groupe Altice Drahi à qui on a accordé en tant que ministre de l’Economie une autorisation de rachat de SFR, avec de surcroît le frère de ce responsable pris dans un conflit d’intérêt avec le Groupe Servier, alors qu’il était en charge de la définition de la politique de santé du candidat Macron… ?
- Est-il davantage critiquable d’avoir employé sa fille comme assistante parlementaire dans la perspective de finaliser un livre, que d’avoir comme Emmanuel Macron, lors du dernier grand débat télévisé des onze candidats, ouvertement menti en se disant non impliqué lors de son passage à Bercy dans l’autorisation de vente d’une filiale d’Alstom à General Electric organisée par la Banque Rothschild, dont on a été récemment l’associé, par crainte sans doute d’apparaître à la fois juge et partie dans une opération qui ici avoisine les dix milliards d’euros… ?
Aujourd’hui la France a besoin de changer, de se réformer vraiment, sinon elle va connaître comme à certaines périodes de son histoire un retour de la violence et qui plus est dans un monde qui perd tous les jours davantage ses repères.
Ce changement doit aller sur le plan de la méthode notamment dans trois directions :
- dépasser l’obsession idéologique qui fait que dans notre pays le symbole et l’affichage comptent davantage que l’acte et qu’il est préférable de tenir un langage compassionnel et égalitariste plutôt que de remédier à la situation concrète des gens. Si la production de symbolique pesait dans les exportations françaises, elle disposerait de la plus belle balance commerciale au monde…
- redonner au mérite un rôle fondamental dans notre société, alors qu’il est rejeté idéologiquement sous le prétexte qu’il privilégie l’individu sur le collectif. Bien au contraire il constitue à l’échelle et à la mesure de chacun, l’articulation la plus pertinente des progrès conjoints de la personne et de la collectivité. Cette remise en avant du mérite doit impérativement s’accompagner d’une volonté politique très forte de brassage des élites.
- limiter l’emprise des grands Groupes en termes de concentration de la presse et de liens objectifs et multipliés à de grands intérêts financiers. Lorsque Christophe Barbier débat sur BFM avec Laurent Joffrin, les deux débatteurs et le médiateur ont tous le même patron, le multimilliardaire franco-israélien Patrick Drahi, dont le responsable du pôle médias s’est adjoint à l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron… !
Il faut également réintroduire davantage de pluralisme dans l’information du service public, tant la posture « bobo à haute conscience morale mais à géométrie variable » y prolifère et surtout permet en fin de compte au Front National de prospérer par l’exaspération d’auditeurs ou de téléspectateurs.
Enfin il est nécessaire en lien avec la profession de repenser la formation des futurs journalistes pour ne plus risquer que l’analyse et la prise de distance par rapport aux faits continuent à être aussi souvent remplacées par le prêt à buzzer et le ricanement, comme l’explique si bien Ingrid Riocreux dans « La langue des médias ».
Je ne reviendrai pas sur les questions de politique internationale soupesées de manière convaincante par Philippe Bilger et qui montrent dans le contexte actuel la bien meilleure adéquation du candidat Fillon.
Le choix n’est pas comme peuvent parfois le souhaiter certains citoyens de donner une leçon à François Fillon en ne votant pas pour lui, permettant juste ainsi aux manipulateurs et à ceux qui les ont instrumentés de se réjouir d'avoir atteint leur objectif. Mais il est de se dire, dans une situation historique, quel est le meilleur choix pour ce pays ?
Dans l’histoire des Présidentielles de la Ve République, celle-ci restera probablement comme la plus rocambolesque et en même temps marquée autant par une ambiance lourdement prescriptive selon le mot d’Alain Finkielkraut, que par une crétinisation entretenue par des spécialistes du marketing et de la com qui ont voulu la pipoliser (« qui ne saute pas n’est pas Macron ! » cf meeting de EM à Marseille). Les premières investitures délivrées à quatorze candidats aux législatives par En Marche ! ressemblent davantage à un casting de Koh-Lanta qu’à une équipe formée pour contribuer au redressement de la France. Et comment le ferait-elle demain avec l’assemblage hétéroclite de Madelin à Bayrou et Hue qui le temps de s’entendre sur un programme aujourd’hui constitué uniquement de déclarations d’intention mièvres et consensuelles conçues par des communicants, vont encore une fois repousser du début du mandat les réformes qui seront comme d’habitude, impossibles à mener ensuite.
Pour paraphraser Marin de Viry, Emmanuel Macron l’ami des grands groupes, l’ami des grandes banques et l’ami des grands corps de l’Etat, jubilant avec son épouse de s’être arrimé au « Système » et lui ayant donné des gages, ne peut être celui qui l’affrontera. Le fait qu’il ait voulu se présenter comme le candidat anti-système constitue la plus grande supercherie de cette campagne, tant il incarne l’entre-soi des élites françaises dans ce qu’il a de plus confiscatoire pour la démocratie. Nous serions avec lui condamnés à une gestion hollandaise molle à la dimension communication exacerbée et qui est déjà esquissée dans l’affaire de l’islamiste radical Mohammed Saou membre de En Marche ! : « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça c’est un type bien, Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré ».
Comme l’a dit le Général de Gaulle un chef décide, tranche, arbitre et impose. Nous n’élisons pas un copain mais le président de la République dans une des périodes très difficiles de l’histoire de notre pays et très troublées de celle du monde. Nous avons la chance d’avoir avec François Fillon un homme d’Etat expérimenté avec un mental et une résistance de très grand sportif et dont le programme, lorsque lui-même semblait hors course dans les Primaires, était unanimement qualifié de programme le plus crédible pour redresser le pays. Le sondage Filteris de ce 17 avril - big data canadienne et le seul institut qui avait annoncé Trump, le Brexit, Fillon aux Primaires - indique que Mélenchon a désormais dépassé Macron et que Fillon rejoint Le Pen en tête. Ce n’est pas le moment de se fourvoyer.
Alors dimanche prochain je voterai résolument et avec espoir François Fillon.
Rédigé par : Emmanuel Gérard | 17 avril 2017 à 13:03
@Achille 16 avril 22:38
Vous avez donc remarqué, vous aussi, que les classes intellectuellement sous-développées sont peu représentées sur ce blog ?
Rédigé par : Yves | 17 avril 2017 à 12:28
Je m'étonne que Régis ANTOINE, fillonclaste officiel de ce blog, n'ait pas encore glosé sur l'allure godichonne de Penelope quand elle agite son petit drapeau.
Pas étonnant que François ne lui ait confié, comme il l'a dit, que des tâches simples dans son boulot d'assistante.
Rédigé par : Claggart | 17 avril 2017 à 11:09
@Giuseppe | 16 avril 2017 à 21:43
"Utilisez le moteur de recherche Qwant il est européen, basé en France et ne vous espionne pas. ... quand il vous connaîtra un peu plus il sera encore plus performant."
Il ne m'espionne pas mais il peut mieux me connaître ?
Rédigé par : Clafoutis | 17 avril 2017 à 10:28
@ Citoyen du Béarn
C'est vrai que les réactionnaires en terre béarnaise sont peu nombreux, se dodelinant d'un pied sur l'autre tout en se frottant le béret sur le sommet du crâne. Pas révolutionnaires non plus, se contentant de tapoter le baromètre au réveil pour voir la tendance du jour. Ne voulant fâcher personne, ils disent ce que les gens veulent entendre ou se taisent pour ne pas les froisser. Certains disent que c'est leur climat qui veut ça, en apportant la preuve par la conception de leurs cheminées : hautes, sans profondeur, invariablement elles fument sans chauffer, obligeant d’entrebâiller la porte pour espérer quelques braises. Visage rougi et fumé, dos glacé.
Il ne vous reste qu'à demander l'autonomie. Je ne vois plus que ça.
http://www.deezer.com/album/6522036?utm_source=deezer&utm_content=album-6522036&utm_term=8580499_1492415964&utm_medium=web
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 avril 2017 à 09:59
Ouh la la, Fillon ou Macron ! Quel choix cornélien entre bonnet blanc et blanc bonnet ; entre un ancien Premier ministre paillasson et un ancien ministre sans résultat.
Bref, entre la continuité et la même chose.
Rédigé par : Wil | 17 avril 2017 à 09:00
@ Noblejoué | 15 avril 2017 à 23:06
"Eh oui, grimace (d'une petite fille dans l'école primaire qui recevait les candidats) dans la mesure où on dit aux enfants que le sexe sert à se reproduire et seulement à ça, ce qui est faux. On devrait avoir honte d'induire les gens, surtout sans défense, en erreur."
Non, c’est le contraire. La grimace c’est parce qu’elle y a échappé et que ses parents à elle sont encore heureusement un homme et une femme, c’est-à-dire son père et sa mère.
La question est : Macron assume-t-il bien les enfants et petits-enfants de sa compagne ?
Non, il n’a pas à le faire. Ce ne sont pas les siens.
Moralement, E.Macron n’avait pas à tenir ces propos ni à faire l’apologie de la théorie du genre dans une école primaire, ni y donner de fausses informations. C’est malhonnête.
Je ne voterai évidemment pas pour E.Macron.
Rédigé par : anne-marie marson | 17 avril 2017 à 08:56
@ Achille | 16 avril 2017 à 22:38
C'est bien ce que je pensais : Poutou fait mieux que ce pauvre Macron.
Sondage homologué, soldat ! Fillon président ! :D
Rédigé par : citizen kane | 17 avril 2017 à 08:30
@Régis ANTOINE | 17 avril 2017 à 00:35
"Je ne sais pas qui est l’auteur de ce récapitulatif sur Fillon, mais il me semble bien résumer la situation."
Vous voulez parler du récapitulatif d'insanités arbitraires et diffamatoires publié depuis un hébergeur US pour échapper à la loi française ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 avril 2017 à 08:03
@Savonarole
Ayant noté votre retour ici, vu l'actualité je me suis permis de vous demander votre choix électoral.
Vous me l'indiquez : vous voterez pour FF et vous précisez que vous n'avez pas varié.
Comme Lucile, Catherine JACOB, Michelle D-LEROY, caroff, Claude Luçon et quelques autres, j'ai peur de lasser en citant tout le monde, vous faites preuve, par ce choix, d'une parfaite lucidité politique.
Notre hôte, également, votera bien. C'est une sage décision, qui n'a pas été prise à l'étourdie.
Nous n'attendons plus que la bonne décision et la bonne annonce de votre ami sbriglia, amateur éclairé de Vialatte, qui (je l'ai bien lu) n'aurait jamais pu voter pour la brebis Dolly d'un Hollande, je crois.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 avril 2017 à 07:01
Il n'y aura dans cette élection que des battus et une France au paroxysme de l'ingouvernabilité. Il n'est point besoin d'être devin ni politologue pour imaginer la suite. Espérons toutefois que la lumière jaillira de cette crise de régime annoncée.
Rédigé par : Jean-Jacques Robin | 17 avril 2017 à 06:00
Nous savons tous que les discours des candidats sont généralement préparés par des « plumes » plus ou moins expertes qui sont là pour trouver les bonnes formules susceptibles d’impressionner les électeurs.
Encore que je pense que les meilleurs candidats s’emploient à écrire eux-mêmes leurs discours ou en tout cas les grandes lignes, quitte à les faire arranger par des conseillers en communication ensuite.
Mais Emmanuel Macron avec l’angélisme qui le caractérise a fait très fort récemment. En plein meeting il explique qu’il ne comprend pas le texte qu’il est en train de lire.
http://www.rtl.fr/actu/politique/video-macron-plaisante-au-sujet-de-son-discours-qu-il-ne-comprend-pas-7788160783
Comment voulez-vous qu'il mette en place un programme si déjà il ne comprend pas son contenu ? En plus ça l'amuse. On est en plein délire.
Décidément dans cette campagne présidentielle rien ne nous aura été épargné, y compris un candidat qui ne croit même pas ce qu’il est en train de dire à son public.
Là on hésite entre incompétence, négligence, ou tout simplement mépris de ses propres électeurs. Consternant !
Rédigé par : Achille | 17 avril 2017 à 06:00
@ Patrice Charoulet | 16 avril 2017 à 19:34
Votre curiosité à propos de vos questionnements sur le vrai nom des intervenants et/ou des votes prochains, pourrait être considérée par certains comme un défaut (un vilain défaut ?).
Pour ma part c'est plutôt une qualité.
- De quoi peut-on être curieux ?
De tout. De l’autre, de ses caractéristiques, sa culture, ses convictions, ses différences et ses similarités. Des choses, des territoires, des événements, de leur fonctionnement, leurs mécanismes, leur utilité, leur rôle, leur place dans nos vies, des conditions et des processus de leur création etc.
- S’intéresser (posez des questions, essayez d’en apprendre davantage sur des collègues, des connaissances, des amis, ++++ des blogueurs de JAS +++++ et observez leurs réactions face à vos questions).
Attention, s’intéresser, ce n’est pas l’inquisition !!
http://www.ithaquecoaching.com/articles/la-curiosite-est-une-sacree-qualite-352.html
Bonne lecture.
P.S. Pour mon vote au premier tour, ce ne serait pas Fillon aujourd'hui. Mais je sais que dans l'isoloir je me débarrasserai des messages subliminaux que l'on m'aura fait subir pendant des semaines et donc pèserai en conscience le pour et le contre, dans l'intérêt d'abord des générations qui montent.
Cdt
Rédigé par : fugace | 17 avril 2017 à 02:10