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24 avril 2017

Commentaires

Achille

@ Jabiru | 25 avril 2017 à 11:38

Je ne voudrais pas jouer les mauvais esprits, mais il n’est pas du tout certain qu’Emmanuel Macron retourne à la Rotonde pour fêter sa victoire avec ses copains le 7 mai prochain.

L’alliance Nicolas Dupont-Aignan/Marine Le Pen, malgré les turbulences qu’elle provoque dans les états-majors de droite, risque de changer la donne. Ceci d’autant qu’EM a envoyé bouler François Baroin sans ménagement, laissant entendre qu’il ne sera certainement pas son Premier ministre. Autant dire que cela a dû refroidir les sarkozystes qui le voyaient déjà prendre les choses en main à Matignon et laisser au nouveau président le soin de s’occuper des inaugurations et commémorations.

A gauche Martine Aubry a dû se faire tirer l’oreille pour dire qu’elle votera Macron, mais on sent bien que ça lui coûte (à moi aussi d’ailleurs). Quant à J-L Mélenchon, il ne votera pas pour MLP, mais se garde bien d’inciter ses électeurs à voter pour EM. Comment le pourrait-il vu que EM représente tout ce qu’il condamne depuis que François Hollande est président.

Le débat de mercredi prochain sera déterminant, comme il le fut lors des élections de 1974 à 2012. La moindre petite bourde sera fatale et EM a tendance à en sortir de biens gratinées, alors que MLP travaille méticuleusement ses discours et commet très peu d'erreurs.
Alors wait and see !

Mary Preud'homme

@ Exilé qui a écrit :
1 - Préférence nationale jugée infamante.
Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime.

Faux !

"Depuis 2005, les citoyens des Etats membres de l’Union européenne (y compris la Bulgarie et la Roumanie) et ceux des autres Etats parties à l’accord sur l’Espace économique européen (EEE) ont accès, dans les mêmes conditions que les citoyens français, à l’ensemble des concours de la fonction publique, à l’exception de ceux menant aux emplois dits “de souveraineté”.
Depuis le décret du 22 mars 2010, les ressortissants communautaires peuvent même se présenter aux concours internes en faisant valoir les services accomplis dans un autre Etat membre.
Sont réservés aux seuls ressortissants français les emplois dits 'de souveraineté' qui participent de manière directe ou indirecte à l’exercice de la souveraineté nationale et de la puissance publique de l’Etat.
Le Conseil d’Etat considère que les secteurs ministériels pouvant être qualifiés de régaliens sont :
la Défense,
le Budget,
l’Economie et les Finances,
la Justice,
l’Intérieur,
la Police,
les Affaires étrangères"

Par ailleurs, ne pas confondre le racisme** et la xénophobie même si l'un et l'autre participent de la peur et de la méconnaissance de l'autre.
Je n'ai pas à ressembler à l'autre pas plus qu'il n'a à me copier ou à adopter mes valeurs ou ma culture. Je ne suis pas davantage tenue de le fréquenter. Je dois juste le respecter et accepter qu'il puisse faire valoir ses droits (en tout cas ceux qui sont inscrits dans notre code) étant entendu que ces droits sont assortis de devoirs et d'obligations. L'étranger en particulier se devant de respecter le pays d'accueil, se conformer à son mode de vie, respecter ses lois et apprendre sa langue, etc.

**A noter qu'il y a toutes sortes de racisme : anti noir, anti arabe, antisémite, anti blanc, etc.

Robert Marchenoir

@Exilé | 26 avril 2017 à 20:54
"Préférence nationale jugée infamante. Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime. Pourquoi ne démissionnent-ils pas pour protester ?"

Eh oui. Utile rappel. C'est que les fonctionnaires se placent sous le principe de gauche, qui permet de reprocher à autrui ce que l'on s'autorise soi-même.

N'oublions pas que la lutte des classes, la vraie, oppose non pas les capitalistes aux prolétaires, mais les fonctionnaires au reste de la population. Ce sont les fonctionnaires qui vivent objectivement aux crochets de tout le monde, et les gens normaux qui gagnent leur vie honnêtement. Quand l'hydre fonctionnariale a pris un tel poids dans la nation, la lutte est à la mort, et seul le tranchage des tentacules pourra libérer la France.

A cet égard, je m'amuse beaucoup (mais d'un rire jaune, bien évidemment), des hurlements d'indignation des conductrices d'autobus de la RATP parisienne, qui se plaignent d'être envahies par les chauffeurs musulmans qui, mon Dieu, font ce qu'ils font d'habitude, c'est-à-dire de la musulmanerie : traiter leurs collègues féminines comme des monceaux d'excréments, etc.

Pendant des décennies, les camarades-fonctionnaires de la RATP ont pu, en tant que représentants de la vraie gauche, fustiger le "racisme" des Français et militer pour l'immigration de masse.

Pendant qu'eux mêmes pratiquaient, dans une discrétion totale, un "racisme" furieux au regard des normes en vigueur, protégés qu'ils étaient par la loi, qui... interdisait de recruter des étrangers pour conduire des autobus à Paris (par exemple).

Et puis un jour, leur "anti-racisme" forcené, partagé par l'ensemble de la classe dirigeante, a conduit à l'abrogation de cette loi. Non seulement les immigrés ont alors investi la RATP, mais le gouvernement a fait pression pour faire jouer (discrètement) la préférence étrangère, parce qu'embaucher des immigrés, c'est bien. Pourquoi ? Taisez-vous : c'est bien.

Naturellement, ces messieurs ont fait ce qu'ils savent si bien faire : noyauter. Et puis les règles de la boutique s'y prêtent. Quand les méthodes mafieuses de l'islam ont à leur disposition les méthodes mafieuses du fonctionnariat communiste, c'est un peu comme si l'on mettait DSK à la tête d'une agence de mannequins.

Donc ces messieurs-dames de la RATP se retrouvent gros-jean comme devant. Ils pensaient pouvoir garder leur fromage bien à eux pour les siècles des siècles. Ils découvrent soudain les inconvénients de l'immigration et de l'islamisation, et ils deviennent de bons gros fachos bien "racistes" qui agitent le drapeau bleu-blanc-rouge chez Riposte Laïque.

Mais je n'ai toujours pas entendu leurs excuses.

L'une de ces pauvres dames persécutées par les méchants moussoulmans a même eu le culot de regretter, à voix haute, le temps béni où, dans sa famille, on était fonctionnaire à la RATP de père en fils et de mère en fille. Sans même se rendre compte de l'indécence de son aveu.

Tout le monde nous a bien tartiné, n'est-ce pas, à quel point la fonction publique c'était la méritocratie, les concours, La Princesse de Clèves et patin-couffin. Et voilà qu'une pauvre fonctionnaire au bout du rouleau s'indigne, parce qu'elle n'a même plus le droit de transmettre sa charge héréditaire à ses enfants royaux.

Et encore une fois, ces gens ont toujours raison. Ils avaient raison hier, ils ont raison aujourd'hui. Ne demandez pas pourquoi le seul parti anti-immigration de France est devenu un parti de communistes, de fonctionnaires, d'énarques et de poutino-lécheurs. Tout cela est parfaitement logique.

Exilé

@Mary Preud'homme
Racisme et xénophobie masqués sous couvert de préférence nationale ?

Allons bon, j'avais entendu parler du concombre masqué, mais voici qu'un racisme masqué sort de la nuit...

A part ça, deux approximations :

1 - Préférence nationale jugée infamante.
Rappelons tout de même que tous les agents de la Fonction Publique sont placés sous ce régime.
Pourquoi ne démissionnent-ils pas pour protester ?

Rappelons aussi que la préférence nationale a été instituée en 1932 par la gauche, avec tous les brevets de républicanisme et tout et tout que cette mouvance s'est réservée d'attribuer urbi et orbi.

2 - Xénophobie
Ce terme anodin à l'origine a été détourné de son sens premier par des agents de la subversion, cherchant à priver notre pays de sa capacité de défense, en lui attribuant une connotation de haine - autre mot piégé - alors que sémantiquement il évoque davantage une crainte voire une peur.

De même, la cynophobie n'est pas la haine des chiens mais la crainte de ces derniers.

Le vers suivant : Timeo Danaos et dona ferentes (Je crains les Grecs et leurs présents, Virgile, l'Enéide) illustre bien ce que doit être une saine et sainte xénophobie.

Nous pouvons aussi dire merci à de grands xénophobes par la force des choses, à savoir Charles Martel, Jeanne d'Arc, le Maréchal Foch, le Maréchal Juin etc., qui ne haïssaient pas forcément l'étranger qui lui nous voulait du mal - car c'est souvent l'ennemi qui projette sa haine sur nous que nous le voulions ou non - mais qui l'ont combattu par devoir.
Rappelons aussi que des Français qui n'ont pas été jugés suffisamment xénophobes ont rencontré quelques problèmes en 1945.

En toute logique, le ministère de la Défense devrait même s'appeler le ministère de la Xénophobie (le ministère de la Crainte de l’Étranger), mettant en œuvre la maxime si vis pacem para bellum, au cas où, en application du principe de précaution.

Enfin, si notre pays s'était récemment montré un tantinet xénophobe, dans le bon sens du terme, vis-à-vis de certains étrangers mus par une haine atavique de la France, des centaines de nos compatriotes seraient encore en vie...

Mary Preud'homme

@semtob | 25 avril 2017 à 00:05

Excellente analyse.

Claude Luçon

@ Pierre Blanchard | 25 avril 2017 à 13:53

Dommage qu'il n'y ait pas un "Philippe d'Or" pour le meilleur commentaire sur Justice au Singulier, vous le méritez largement pour cette photo combinée avec la citation de Philippe Charoulet, qui méritait aussi une nomination.

Seuls points noirs, référence au film Titanic, le paquebot France va couler et Macron mourir noyé de froid !


Volpi

"François Fillon s’est exprimé avec beaucoup de classe pour reconnaître son échec et en assumer seul la responsabilité. Il votera en faveur d’Emmanuel Macron", dites-vous, cher Philippe Bilger.

La manière dont il a annoncé qu'il voterait pour Emmanuel Macron, comme cela, immédiatement, m'a semblé friser l'indécence, comme s'il se reconnaissait le vassal du vainqueur du premier tour de l'élection. Beaucoup de ses électeurs ont été choqués, je vous en réponds. J'en fais partie.

Les autres LR ont été tous aussi pitoyables, à l'exception notable du député du Rhône, Georges Fenech, qui avait mis en garde ses collègues dès le début des déboires judiciaires de M. Fillon. L'avait-on assez regardé de travers à ce moment-là. Pourtant il était lucide. Il l'est toujours, d'ailleurs, en déplorant l'attitude indigne de ces ralliements incroyables, de ces politicards qui vont "à la soupe" sans la moindre vergogne.

Lui ne votera pas Macron. Moi non plus...

Jean-Paul Ledun

Philippe vous me faites bien rire !
Apparemment, il est moins grave de boire le champagne avec ses amis bobos à La Rotonde après le premier tour que de fêter sa victoire au Fouquet's à l'issue du second tour...
Pas un seul buzz ?

Je vais tout faire quant à moi pour que EM ait le moins de voix possible.
Marine, me voilà mais pas pour toi ! Contre lui !
C'est la première fois que je ne respecte pas ma ligne personnelle.
Voter contre quelqu'un au lieu de voter pour un projet...

Xavier NEBOUT

On retrouve avec Macron tout ce qui a divisé la France avant 1940 et bien pire, sauf que les médias d'aujourd'hui ne sont pas libres et les Français pas même libres de penser.

On peut leur révéler cent fois que quelque 100 000 maîtres-maçons dont bon nombre de hauts fonctionnaires et magistrats ont juré de faire passer leur lien de fraternité avant la loi, les veaux ne régissent pas.

Pour peu que l'on tende oreille, ils peuvent entendre maintes fois dans les médias que l'Afrique est sur le point d'envahir l'Europe et la France en premier lieu, les veaux ne réagissent pas.

La balance commerciale est déficitaire par dizaines de milliards de plus chaque année, c'est-à-dire que l'on s'endette d'autant, le veau ne comprend pas.

Le Moyen-Orient est à feu et à sang pour une question de passage de pipeline, Mélenchon lui-même le dit en vain, car le veau n'entend pas.

Le veau vote Macron, comme le veau va à abattoir à la suite du boeuf.

Catherine JACOB

@finch | 24 avril 2017 à 22:12
« première bourde : "Il a fait un discours trop triomphaliste. On avait l'impression que c'était un discours de deuxième tour. C'était maladroit." »

Je ne sais pas. Peut-être que cette façon de négliger les forces de l’adversaire et de faire comme si le challenger était déjà vaincu, est ce qui plaît au public macronien et les médias étant manifestement largement sous contrôle, rares seront ceux qui mettront le doigt sur cette faute de goût.
Pour ma part, j’attends qu’il commence à parler de lui à la troisième personne.

En tout cas, quand il a répondu à ceux qui ont eu l’outrecuidance de comparer la Rotonde au Fouquet’s dont la facture a coûté si cher par la suite au président, cependant déjà élu, NS, qu’il « n’avait de leçons à recevoir de personne. » j’ai pensé à Nagui qui en parlant des blondes, souligne toujours qu’il a « tout ce qu’il faut à la maison »… 😉

Pour moi, la seule véritable parade au coup d’Etat dont Macron est l’heureux bénéficiaire, temporaire, car s’il ne respecte pas sa feuille de route, Dieu sait ce qu’il pourrait bien arriver, c’est un raz-de-marée de toutes les forces de droite qui propulserait une personnalité de droite vers une cohabitation. Il est clair que la coalition formée pour propulser Macron à la tête de l’Etat et dont Daniel Schneidermann (Arrêt sur images) dit « S’agissant de Macron (…) Xavier Niel et Pierre Bergé, copropriétaires du groupe Le Monde, lui ont plus ou moins publiquement déclaré leur flamme. Rien, dans ce que l’on sait de lui, et du peu que l’on sait de son programme, n’est de nature à effaroucher MM. Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Bolloré ou Drahi. Ce qui ne signifie pas que les oligarques français soient pendus au téléphone chaque matin pour commanditer des unes, des éditos, ou des sondages favorables. Simplement, par capillarité intellectuelle, ils ont nommé à la tête des rédactions de « leurs» médias des journalistes macrono-compatibles, éventuellement macrono-indifférents, en tout cas jamais macrono-opposés, encore moins macrono-hostiles. », ne laissera pas faire et ça a déjà commencé avec l’évocation par les médias d’une scission à droite.

Je pense à Juppé qui a dit, lorsqu’il a clairement déclaré qu’il ne se substituerait pas à Fillon lors de la première vague du tsunami du « Penelopegate », qu’il ne voulait pas exposer sa famille. Par conséquent, il faut être bien conscient que tout candidat à la conduite des législatives pour la droite, exposera sa famille à l’ouverture des dossiers restés sous le coude duel Hollande-Jouyet, quitte, au besoin en cas d’insuffisances de casseroles, à composer un menu spécial-législatives 2017 à déguster au champagne Taittinger…

Comme Fillon et sa famille ont déjà été exposés au feu et qu’il ne doit plus rester grand-chose pour les embêter et agiter l’opinion dans la besace du socialisme-libéral qui a troqué Hollande contre Macron sur l’échiquier 2017, autant continuer avec le même s’il lui reste encore un peu d’énergie. On sait ce qui lui est reproché et depuis le temps, on peut raisonnablement penser que tout un chacun a compris comment recentrer le débat sur ce qui compte vraiment, un programme clair qui tienne la route et pas une jolie gueule de quadra ! Mais peut-être faudra-t-il renforcer sa sécurité.

L’analyse de la carte de France des résultats du premier tour est extrêmement claire, la côte Atlantique ouverte sur l’océan et le vaste monde à l’ouest s’est rallié à la goélette « En marche ! » et la ligne des frontières N. ; N.E. (Pas-de-Calais, Belgique, Luxembourg) ; Est (Luxembourg, Sarre) ; S.E. (Suisse, Italie, Balkans) ; et Sud (avec Lampedusa et l’Afrique du Nord à l’horizon), s’est ralliée grosso modo à Marine Le Pen.

C’est significatif et donc à prendre en compte dans l’analyse attentive des résultats de chaque circonscription à regagner sur tous les fronts, le front des plages de l’ouest et celui de la ligne Maginot. Ne me dites pas que nous n’avons sous la main que des personnalités de droite capables d’organiser une bataille des ego et rien d’autre ! Il faut recenser les qualités et les défauts des candidats d’En Marche ! ainsi que du reliquat socialiste sans les sous-estimer, démonter subtilement leurs mensonges et proposer à chaque région ce qui lui faut pour retrouver une prospérité et organiser une veille médiatique. Par ex. en un an, dix couvertures de « VSD », quatre de « Paris Match », deux de « Closer » une de « Voici » au profit du couple Macron. Là aussi, il y a des contre-feux à allumer par des pros de l’analyse iconographique.

Les gens ne veulent plus donner un chèque en blanc à Pierre-Paul-Jacques aux frais de l’Assemblée nationale mais en avoir pour leur argent public. Si c’est trop compliqué à capter pour la droite, il n’y a plus qu’à jeter l’éponge d’entrée de jeu.

Il faut aussi sélectionner des candidats qui parlent le même langage que les électeurs dont le vote importe, autrement dit, exit les parachutages !

« - deuxième bourde : "Je ne suis pas sûr qu'il ait eu raison d'arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme [ou une femme], on ne vote pas pour un couple.

Il a eu tort, de votre point de vue et de mon point de vue et du point de vue de beaucoup de monde. Mais il est clair qu’il ambitionne d’en faire une First Lady, autrement dit quelqu’un du style Cherie Blair à laquelle Penelope Fillon ne souhaitait précisément pas ressembler, ou Michelle Obama. Un peu tard pour une Hillary et, outre le coup d’Etat destiné à donner du temps pour mûrir aux réformes Valls-Hollande et leur donner incidemment raison de les avoir mises en place, ça explique aussi sans doute pourquoi il n’est pas passé par la case député. Si les électeurs d’En Marche ! adoubent Mme Macron au titre du renouveau des traditions et du droit à la différence, que faire d'autre que de le déplorer.

Hier je me suis fait délibérément foncer dessus en voiture par une folle qui m'a apostrophée en me tutoyant et en criant à la cantonade qu'on savait qui j'étais et que j'étais connue de la police (à quel titre, on se le demande). Aussi, bien qu'ayant à toute fin utile, soigneusement relevé le numéro d'immatriculation du véhicule, je crois que d'une façon générale, il faut faire preuve de prudence.
Il se trouve en effet que je me suis fait également couper le chemin en biais inopinément à plusieurs reprises par des personnes à l'allure de zombies qui ont répliqué à ma demande de faire un peu attention : "Je marche".

Pierre Blanchard

@ Patrice Charoulet | 24 avril 2017 à 20:49

Je vois avec plaisir qu’après une journée de « repos » vous n’avez pas perdu le sens de la dérision :

Le jury du prix de l'humour politique, que j'ai l'honneur de présider, décerne le prix 2017 à Henri Weber, qui a déclaré le 24 avril : "Je me réjouis qu'on installe à l'Elysée un homme qui vient d'en sortir".

Bibasse

Quelle médiocrité de cette classe politique de droite comme de gauche qui dans la minute qui suit les résultats du premier tour se précipite dans les bras du vainqueur pour préserver son petit mandat ou essayer de décrocher une investiture pour les prochaines législatives.
Pour le reste on verra plus tard, comme dirait Cambadélis, l'important c'est de gagner des postes et battre le Front National, peu importent les raisons de sa présence au deuxième tour...

Claude Luçon

A la réflexion Mélenchon et Guaino ont raison, ni l'un, ni l'autre !

Il faut laisser à ceux qui ont voté Macron et Le Pen, soit quelque 44 % d’électeurs, la responsabilité de leurs choix.
Tous les autres doivent s’abstenir.
Nous aurons alors un(e) président(e) élu(e) avec environ 25% du corps électoral au maximum, ce qui permettra de contester sa légitimité et de réellement changer les choses dans ce pays.
Fillon avait raison il faut casser cette baraque.

jack

@ Popol

Ne faites pas la fine bouche parce que la Bourse a augmenté de 4%.
En revanche, si l'extrême droite passe, ne soyez pas surpris, on peut s'attendre à moins 15 à 20 %.
Alors on parlera chômage, fiscalité, dette publique à rembourser en monnaie de singe, taux d'emprunt...

jack

Ouf, un deuxième tour où on oublie les Lassalle, Poutou, Asselineau, Arthaud, Cheminade. Par respect de l'équité, les médias devaient accorder des temps de parole à des personnes qui n'ont aucune chance, qui ne représentent que très peu d'électeurs, mais qui sont en compétition uniquement parce que le filtre du premier tour est mal ficelé. 500 signatures et le tour est joué ! Mais cela ne signifie rien, c'est à réformer.

Ouf, Mélenchon-Chavez est recalé. Et sa conscience le taraude. Il n'a même pas encore compris que son opposant principal est l’extrême droite. Il réfléchit, que faire au second tour ? Quel calvaire !

Fillon est battu. Le parti LR peut s'en mordre les doigts. Il a été incapable de gérer la situation alors que manifestement le programme-purge ne convenait plus et que le Penelopegate pourrissait le climat. Il y a un sérieux ménage à faire dans ce parti momifié.

Hamon est battu à plates coutures. Le frondeur est frondé. Il y a une justice. On ne peut impunément mettre des bâtons dans les roues de l'action gouvernementale du PS pour ensuite solliciter un soutien du PS. Et puis son affaire de revenu universel a été perçue comme un soutien à l'oisiveté d'un politique qui baisse les bras face au chômage.

Il reste à éliminer Le Pen, c'est une nécessité pour le pays. Une présidence d'extrême droite serait une catastrophe pour la France, pour son rayonnement international, pour son économie. La sortie de la zone Euro avec une dette de 2200 milliards d'euros serait le fruit de la naïveté de l'apprenti sorcier. Cela pourrait coûter très cher aux épargnants. L'Europe a besoin de réformes et non pas d'une destruction. Le Pen c'est actuellement la corne d'abondance : je donne à tout-va sans me préoccuper du financement. Les électeurs potentiels du FN auraient à regretter amèrement une victoire.

Herman Kerhost

"Le meilleur argument contre la démocratie est un entretien de cinq minutes avec un électeur moyen..." W.Churchill

Quand on pense qu'aujourd'hui des éditorialistes s'échinent à chercher dans le cerveau des électeurs la cause du mouvement des plaques !

Jabiru

@Achille 21:22

S'agissant du candidat Macron je n'ai pas d'a priori encore que !
L'essentiel étant d'écarter le dangereux FN, il n'y a qu'une issue, celle du vote Macron. Effectivement laissons-lui 100 jours pour convaincre en souhaitant qu'il nous présente du positif et du concret.

Il est a espérer qu'il ne se laisse pas manipuler par ceux qui ont échoué et qui voudraient malgré tout tirer quelques ficelles dans la coulisse. On verra assez vite s'il est fermement décidé à mener une politique libérale destinée à accompagner les entrepreneurs pour faciliter l'emploi et donc favoriser la croissance. Son premier souci devra être de redonner de la confiance à une France déboussolée, pour repartir du bon pied. Fixer un cap et le tenir c'est ce que beaucoup attendent d'un chef.

genau

La montée progressive des "populismes", de droite comme de gauche a aussi pour origine la défense sans conscience des gens en place. Les électeurs du FN ne pardonnent pas à la représentation nationale de n'avoir pas voulu les recevoir par le biais d'un découpage électoral dédié à la fraude populaire. S'en offusquer est malséant, c'est le jeu démocratique que Platon, un ennemi de la société ouverte, du moins selon K.Popper, dénonçait déjà. M.Macron aura sans doute le plus grand mal à gouverner entre ses thuriféraires élus ravis d'exercer le pouvoir et d'entendre sonner les ducats.
Entre la taxation, puissant émétique de voix, et le favoritisme corporatiste, la navigation ne sera possible que si le pays est assommé par la complexité et la rudesse des changements.
Encore pour cela faut-il trouver des affidés obéissants.

Jusqu'au 18 juin, aucune possibilité de réforme, ensuite, c'est l'inconnu. La tentation de gouverner par ordonnance sera un signe de la férocité ou de la mansuétude du président. Mais encore faut-il un événement qui permette cette prise de risque. Or, en l'espèce, il faut attendre une délégation, car aucune situation ne se profile qui puisse modifier le cours constitutionnel de l'exercice du pouvoir.
Il est vrai que les ambitieux sont aux aguets et que pour justifier leur appétit, ils seront ravis de procéder à des changements brutaux, se prenant pour Collot d'Herbois ou Fouquier-Tinville.
Alors, il y aura la rue.

Exilé

Que retenir de cette campagne sinon qu'elle a reposé sur de nombreuses ambiguïtés, à tel point que nous pourrions la qualifier de faux et usage de faux.

Quand un Mélenchon affirme sans rire ne pas être d'extrême gauche, ne commet-il pas un faux ?
Quand des opportunistes ou des affairistes se revêtent d'oripeaux de droite pour courtiser et tromper un électorat de braves gens qui leur font encore confiance malgré le nombre de fois où ils ont été faits cocus, ne commettent-ils pas des faux, en trompant les électeurs sur la marchandise ?
Quand les mêmes, jetant bas les masques, se rallient à celui qu'ils désignaient la veille comme un adversaire, et qui l'est pour leurs électeurs, ne révèlent-ils pas la fausseté de leurs intentions ?
Quand les médias, reprenant les classifications fantaisistes imposées par le ministère de l'Intérieur pour qualifier parfois malgré leur volonté la tendance supposée des partis politiques, entre autres par le recours impropre à l'étiquette « extrême », ne s'associent-ils pas à une entreprise de faux ?

Xavier NEBOUT

La seule chose sur laquelle on puisse compter, c'est l'accélération de la dégénérescence de notre civilisation par une promotion accrue de la "diversité" et de la théorie du genre, avec une emprise accrue des lobbys et des médias qui va virer au totalitarisme.

Les associations de pompes à fric pour les pègres intellectuelles de tout poil n'ont pas trop de souci à se faire.

Jacques

Il est vraiment désolant de constater qu'une élection présidentielle se gagne en grande partie sur le "spectacle" pour le leader. Discours qui ne veulent rien dire, on en ressort comme on est venu, déclarations intempestives qui ressemblent trait pour trait à celles de son mentor... Et le bon peuple est content, on l'a amené exactement là où on l'a voulu !
Et si le final n'était pas celui prévu ?
D'ici là, par un subterfuge quelconque, il sera remis dans le droit chemin. Dormez en paix bonnes gens...

Wil

@Michel Deluré
"Pourquoi ce commentateur dont vous critiquez l'attitude serait-il dans l'obligation d'apporter sa voix à un candidat dans lequel il ne se reconnaît pas..."

Ah bon, les électeurs de Fillon ne se reconnaissent ni dans le patriotisme du FN de MLP qui est le même que celui du RPR de Chirac, Juppé, Sarko des années 90 pour lequel nombre des électeurs de Fillon ont voté, ni dans le mondialisme de Macron, de Hollande, du Juppé actuel et des élus de droite centristes actuels comme Fillon qui appelle à voter pour Macron après avoir soi-disant combattu ses idées alors qu'ils pensent tous comme lui ? Pff.

Mais dans quoi se reconnaissent-ils alors ces électeurs de Fillon ? Il n'y a rien d'autre à droite.
Veulent-ils la dissolution de la France et de sa culture dans le mondialisme avec Macron et sa clique de banquiers et de milliardaires ?
Les électeurs de Fillon sont bien des cathos. Ils pensent plus ou moins comme le FN mais comme ils sont manipulés par le politiquement correct médiatique qui leur répète à longueur de temps que le FN c'est le mal, ils pensent que ça serait un péché de voter pour lui et donc préfèrent voter blanc ou ne pas voter. Ce qui fait évidemment les affaires de la gauche caviar de Macron pour qui la culture nationale, donc la religion, n'existe pas vu que le monde n'est qu'un grand marché où tout s'achète et tout se vend, même le vote, la preuve.

Et après, ces "électeurs de Fillon" viendront se plaindre que l'Islam finisse par remplacer le catholicisme comme religion d'Etat, parce qu'eux les musulmans se battent contre les mondialistes à la Macron, et qu'ils finissent égorgés comme le père Hamel.
Ces "électeurs de Fillon", cette droite patriote qui ne s'assume pas, a bien une mentalité de martyr.

Patrice Charoulet

Le chef de l'Etat, sauf bombe sur la tour Eiffel, s'appellera Macron.
La France politique actuelle est coupée en quatre, et non pas en deux.
La carte électorale que tout le monde a vue est trompeuse. On nous a mis du noir pour le Nord, l'Est et le Sud-Est et une couleur plus claire pour l'Ouest et quelques autres régions. C'est une caricature trompeuse et qui ne permet pas de deviner les résultats des législatives.
Pour les raisons médiatico-judiciaires que le l'on sait, le poids de la droite est passé de trente à vingt, mais la droite est toujours là, et bien là.
Quant aux 19% de Mélenchon ils sont très largement dus à l'immense talent oratoire de ce dirigeant et au désastre qu'a été le pauvre Hamon.
Aux législatives le poids de France insoumise va fondre comme neige au soleil.
Le FN ne fera aucune alliance, ne pourra obtenir 290 sièges et sera très loin du compte.
Le mouvement En Marche ! aura bien du mal à obtenir une majorité, avec ses candidats Internet.
La droite LR-UDI va bien résister et retrouver ses 30%.
La plus grande probabilité, selon moi, est une cohabitation avec LR-UDI, groupe le plus important de l'Hémicycle futur. Avec un favori, toujours selon moi, Xavier Bertrand à Matignon.
Je prends les paris.

boureau

@ finch 24 avril 2017 22:12

Quand son leader a perdu, il est de bon ton de dire et de redire 'il s'est bien battu'.

Non, F. Fillon (qui était mon candidat) ne s'est pas 'bien' battu. Il s'est battu et mal ! Comme la chèvre de Monsieur Séguin, le loup (Macron) l'a mangé tout cru !

De plus, quelle erreur tactique pour notre camp, de le voir appeler à voter pour Macron avant les élections législatives. Mais qu'est-ce qu'ils ont dans le cerveau ces hommes politiques ?

Voir mon passage du 24 avril 2017 09:09

Cordialement.

Exilé

@Mary Preud'homme
Dans quinze jours, pas d'hésitation pour la véritable droite d'honneur, voter blanc ou nul, ou s'abstenir.

J'ignore ce que vous entendez par véritable droite d'honneur parce que - si nous nous fions aux exemplaires d'hommes de droite qui ont occupé le devant de la scène récemment - il est très difficile de discerner chez eux la moindre trace d'honneur et de conscience morale droite, fidèle aux valeurs françaises classiques, certains ayant participé sans vergogne à la livraison de la France à des intérêts étrangers quand ils n'ont pas collaboré à la monstrueuse opération de remplacement du peuple français d'origine, toujours en cours.

Je vous laisse deviner où se trouve l'honneur actuellement.

@vamonos
Dupont-Aignan a obtenu quelques millions de voix qui ont manqué à Fillon pour être au second tour.

C'est plus compliqué que cela.
Nicolas Dupont-Aignan est un abcès de fixation toléré par la fausse droite des LR pour capter un électorat qui autrement se serait reporté sur le FN.
Nous pouvons aussi écrire que parmi les points qui ont manqué à Marine Le Pen plusieurs ont été captés par Nicolas Dupont-Aignan.

vamonos

Enfin, dans ma boîte aux lettres, j'ai reçu les bulletins de vote et les professions de foi des onze candidats. Mieux vaut tard que jamais ! Les fonctionnaires peuvent être d'une inefficacité redoutable. Les neuf bulletins obsolètes ont fait l'objet d'un classement vertical dans la poubelle. Il m'en reste deux. A ma gauche, les yeux bleus me regardent et le message d'injonction veut me faire comprendre que la France doit être une chance pour tous. A ma droite, les yeux bleus veulent remettre la France en ordre. Le troisième choix possible est le classement vertical des deux bulletins, qu'ils partent au recyclage !

Le projet de Macron est à l'image du bonhomme, des promesses, de grandes idées et puis on passe vite à autre chose. On aborde la question du quoi ; par contre pour ce qui est du comment, du quand et du combien, le flou artistique ou le silence sont de mise. Je prends un exemple parmi d'autre : en cas de démission, de rupture de contrat de travail à l'initiative du salarié, celui-ci pourra quand même avoir droit à des indemnités pendant sa période de chômage. L'intention est là ; par contre, Macron ne précise pas quand cette mesure sera effective, ni combien elle va coûter, ni surtout pendant combien de temps le chômeur va être indemniser.

Je ne peux pas en dire autant en ce qui concerne la cadette des trois filles Le Pen qui n'a pas fait l'ENA et qui se soucie du sort des sans-dents. Je n'ai pas envie de faire de publicité positive ou négative.

Le marketing, c'est du vent. Les projets sont des châteaux de sable à marée basse. Pour moi, le quotidien est primordial, je vois comment je vis, je vois ce qui reste des châteaux de sable à marée haute. En haut lieu, les hauts fonctionnaires et les experts élaborent des projets, choisissent des méthodes et mettent en oeuvre des moyens. Et que reste-t-il au bout du compte ? Pas grand-chose de cohérent ! Quand je vais faire mes courses avec mon épouse, le vigile musulman nous demande d'ouvrir les sacs et les vestes. J'ai de plus en plus de mal à supporter ça. En règle générale, les terroristes ont moins de trente ans, ils sont musulmans et c'est un vieux blantou comme moi qu'on essaie de déstabiliser. Pour moi, au quotidien, c'est la manière dont je ressens la dictature socialo-musulmane.

sylvain

Les jeux sont faits !

Macron 60% Le Pen 40% (BFMTV) ; la campagne de lobotomisation des crétins incultes favorables à Macron va même s'intensifier de jour en jour, le Front ripoublicain des mafrats de gauche et droite collabo appelle à faire barrage au FN : "chaos, guerre civile, racisme, xénophobie", les vomis habituels, seuls arguments ignobles haineux de cette peste mafieuse soumise aux diktats de ce sinistre Juncker arrogant méprisant.

Je suis fier de faire partie de ces 40% annoncés, seuls résistants aux collabos favorables à la soumission de la France, son immigration invasion programmée, sa déculturation, son islamisation, sa dépravation et perversion des valeurs sociales et sociétales et prendrai un malin plaisir au dernier tour de voir les troupeaux décervelés des moutons zombis suivistes, les culs en l 'air, culs en fleurs, culs tendus défiler sous les fourches caudines des ligues mafieuses de l'UMPS LRPS et gauchistes attardés aux QI de bulot.

La victoire des macronistes aura un gout de fange, la défaite du FN un grand moment de liberté pour ceux qui auront refusé de s'humilier.

scoubab00

Salut à toutes et à tous, depuis tout ce temps :))

Ce qui est troublant ou amusant, c'est que le système de désignation des primaires, paré de toutes les vertus, s'est retourné contre les deux partis dominants. Telle une armoire en fer qui s'effondre sur un rat de bibliothèque. Emmanuel Macron doit posséder un talent d'esquiveur hors pair ce qui le concernant dénote une intuition solide. Le plafond de verre va gagner en hauteur pour Marine pourtant celle-ci va perdre comme son père il y a quinze ans. A bientôt peut-être pour de nouvelles humeurs.

Deviro

@caroff | 24 avril 2017 à 22:03, à propos du programme de Macron.
"Vous avez réussi à discerner un projet dans ce fatras de lieux communs ? Chapeau bas ! Vous avez un micronscope électronique ?"

Tapez sur Google :
- Valeurs actuelles + Le programme d'Emmanuel Macron
- Le Figaro + Le programme d'Emmanuel Macron
Deux titres évidemment favorables à Macron...

Vous y verrez une expression qui semble vous plaire :
"un fatras de lieux communs etc."

Et si vous tapez :
L'Obs + Le programme de François Fillon
vous y retrouverez la même expression "un fatras de lieux communs etc."

Ce sont les banalités d'une campagne électorale.
Votre ESPRIT critique marche à fond, mais votre SENS critique, lui, est en panne ?

Michel Deluré

@ Achille 24/04 21:22

Vous appuyez justement dans votre réponse à Jabiru là où ça fait mal chez EM.

La composition de l'équipe gouvernementale que vous esquissez à de quoi inquiéter et on se demande bien comment, à l'épreuve du temps et des obstacles qui ne manqueront pas de se présenter, cette cohabitation constituée de personnalités hétéroclites venant d'horizons aussi divers sera capable de résister.

Sur quelle majorité solide, soudée, fiable cet exécutif pourra-t-il par ailleurs s'appuyer pour faire appliquer sa politique ? Peut-on imaginer sérieusement cette majorité dans toute sa diversité ne pas se fracturer rapidement sur des sujets sensibles d'ordre économique, sociétal ?

Comment enfin, en raison du manque d'expérience de l'équipe qui se profile, ne pas nourrir quelques inquiétudes lorsque celle-ci se confrontera aux lourds et délicats dossiers européens et internationaux.

@ Popol

Il est effectivement regrettable qu'il soit au final apporté plus de considération pour ceux qui se désintéressent, pour des raisons diverses, de leur devoir de citoyens en s'abstenant que pour ceux qui exercent ce même devoir mais en exprimant leur désaccord avec le choix qui leur est proposé.

Tipaza

@ Achille | 24 avril 2017 à 21:22
« Les cent premiers jours seront déterminants. »

Les seuls cent jours de l’histoire de France sont ceux qui vont du débarquement de Napoléon le Grand dans le golfe Juan à Waterloo morne plaine belge.

Espérons que Macron le Napoléon micron connaisse le même sort, en évitant toutefois à la France les mêmes dégâts que donna l’occupation par des migrants qui à l’époque portaient uniforme.
Depuis ils ont abandonné une partie de leur uniforme, ils n’ont conservé que la barbe et le voile.

@ Robert Marchenoir | 24 avril 2017 à 20:28

Vous faites dans l’analyse des discours politiques, vaste programme comme disait le Général !

Je suis surpris, vous êtes arrivé à faire tout un commentaire sans parler de Poutine !

Poutine qui a d’une main de fer posé un pied d’airain sur le sol de la blanche Crimée perdue en pleine mer Noire.

Enfin l’essentiel est de revenir à nos problèmes, l’élection présidentielle, dans laquelle Marine est l’Étoile du Berger qui éclaire notre route où nous courrons (je n’ose plus employer le verbe marcher) lui apporter nos voix tels les Rois Mages, pour effacer le soleil noir de Macron qui étend ses rayons nocifs sur notre cher pays.

PS : Je m’essaie à quelques discours en prévision des législatives, il se peut que je sois candidat.

Achille

S’il est un politique qui a vraiment la scoumoune, c’est bien François Fillon.

Après s’être fait voler la présidence de l’UMP comme au coin d’un bois par J-F Copé en 2012, voilà maintenant qu’il est éliminé avec 20% des suffrages alors que MLP est qualifiée avec 21.3% pour le second tour. A noter que Jacques Chirac a été qualifié avec moins que ça.

Et maintenant il va devoir affronter les reproches de ses pairs qui lui reprochent son obstination et sa défense désastreuse qui l’ont conduit à la défaite. Situation d’autant plus rageante que sans cette sordide affaire du Penelopegate la victoire lui était acquise.

On imagine sa déception face à la réussite insolente du jeune Emmanuel Macron à qui tout réussit et qui a déjà fêté sa probable victoire à la Rotonde, brasserie de Montparnasse dans laquelle il m’est arrivé d’aller manger quelques moules-frites lors mon séjour dans la capitale.

Reste maintenant à savoir s’il n’a pas un peu anticipé les festivités. Mêmes si les candidats vaincus, à l’exception notable de J-L Mélenchon, ont demandé à leurs supporters de voter pour EM, y compris d’ailleurs le président sortant, il semble que ces recommandations ne soient pas scrupuleusement observées par tous les militants.

A noter que dans mon petit village, MLP est arrivée en tête avec 33% des suffrages, FF étant deuxième avec 19%. Score similaire dans les villages voisins où MLP arrivent systématiquement en tête.

Eh oui, les rats des champs ne votent pas comme les rats des villes. Une autre forme de fracture sociale sans doute.

citizen kane

@Liliane Antille | 24 avril 2017 à 19:23

Vous vous exprimez avec violence. Beaucoup ressentent votre colère et comprennent vos arguments. Extérioriser votre rébellion vous fait sans doute du bien. Il est bon aussi de la lire. Ceux qui clament les louanges de Macron vont vite déchanter.

La question pour cette élection présidentielle était de savoir si les Français, en choisissant le bon candidat, allaient avoir le courage de sortir la France de la spirale infernale dépenses-déficit-dette-impôts-chômage. Ils ont décidé d'y rester et de passer au crédit revolving et aux longues files d'attente devant Pôle emploi. Ils vont payer au prix fort cette faiblesse.

Vu de l'étranger les Français sont, par leurs choix politiques, jugés comme étant incapables d'entreprendre les mesures courageuses nécessaires pour redresser le pays. Ils repoussent toujours à plus loin ce qui fait mal. Les larmes et le sang attirent moins que le conformisme et la tiédeur, le confort douillet de l'immobilisme, la défense égoïste des places fortes à acquis et privilèges, le progressisme qui prête à prétexte et la transmission de la dette aux générations futures. L'histoire jugera qu'il eût fallu qu'à compter de 2017 ce fût le projet de Fillon—le seul valable—qui soit appliqué.

Il reste à venir les élections législatives pour espérer redresser la barre et offrir à la droite républicaine un réel pouvoir d'opposition en cohabitation. Dernière sortie avant l'autoroute.

Lucile

@ Achille

Non la Bourse ne constitue pas nécessairement un indicateur de bonne santé de l'économie. Elle anticipe, elle spécule, et il lui arrive de se tromper lourdement. Par ailleurs, quand elle se met à faire des bulles, arrive ensuite un moment où la bulle se dégonfle brutalement.

Voici un extrait d'un article d'Atlantico intitulé : "La bourse est-elle définitivement déconnectée de l'économie réelle ?"

"La progression des Bourses devient la preuve de la bonne santé de l’économie. La hausse des indices rassure et évite à chacun de se poser des questions sur la véritable santé des entreprises. C’est ce qui s’est passé avant la crise de 1929, celle d’Internet et plus récemment avant 2007. Si le Dow Jones, le Nasdaq ou le S&P 500 étaient en hausse, c’est donc que tout allait bien, qu’il n’y a pas d’excès de spéculation, d’argent dans les dot.com ou encore de crédits pourris. Le lien entre marchés et économie devient alors l’instrument du krach, l’outil qui encourage la frénésie boursière et précipite donc l’explosion de la bulle".

http://www.atlantico.fr/decryptage/bourse-est-elle-definitivement-deconnectee-economie-reelle-cecile-chevre-682245.html

Ellen

@finch | 24 avril 2017 à 22:12
"Deuxième bourde : je ne suis pas sûr qu'il ait eu raison d'arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme ou une femme, on ne vote pas pour un couple. Du coup, le fait d'être ainsi avec sa femme constitue une forme de dérive narcissique. On ne fait pas du people quand on fait de la politique et si on en fait, c'est toujours à son détriment."

Quelle mauvaise langue vous êtes, vous mélangez tout : E.M. a félicité son épouse en disant : si Brigitte ne m'avait pas aidé, je n'en serais pas là (élu). So, où est donc la faute que de remercier élégamment son épouse Brigitte de l'avoir épaulé et soutenu pendant toute la campagne et de l'avoir fait applaudir par son public ? Ya pas eu d'emploi fictif, juste le partage des tâches dans un couple qui s'aime. Je trouve qu'Emmanuel est un jeune homme tout à fait respectable et suffisamment fin pour ne pas copier les vieux machos laissant leurs épouses dans un coin, mais ne se privant pas de s'afficher avec une jeunette dès qu'ils en ont l'occasion. Et puis, la femme n'est-elle pas l'avenir de l'homme ? (Jean Ferrat)

fugace

@ finch | 24 avril 2017 à 22:12

Oui mais le couple Obama lui a passé un coup de fil la veille des résultats.

@ Jabiru | 24 avril 2017 à 11:42
"La bourse a bondi de 4,1% ce matin"

Je viens d'écrire que c'était donc le moment de vendre.
Et racheter dans quelques mois au son du canon. Enfin je veux dire au bruit des grenades lacrymogènes.

@ Robert | 24 avril 2017 à 12:42
"Alors il me semble que prudence et circonspection doivent rester de mise, surtout si survenait un autre attentat de plus grande portée que l'assassinat du policier sur les Champs-Elysées qui a marqué ce premier tour."

Le patron des services secrets russes - en service commandé donc - aurait-il un intérêt géopolitique à ce qu'un tel malheur survienne ?

@Popol | 24 avril 2017 à 11:29

C'est le moment de vendre !

@ Lucile | 24 avril 2017 à 11:25
"Discours de la servitude volontaire de Étienne de La Boétie : Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux."

Alors comme dit M. Onfray dans son dernier bouquin :
Mettons-nous debout.

@ Wil | 24 avril 2017 à 10:07

Le dernier bouquin de Michel Onfray, "Décoloniser les provinces" (Editions de l'Observatoire, février 2017), est très intéressant à lire maintenant. C'est en effet une belle contribution à s'interroger sur la soumission du peuple.

Le thème :
« Tous les candidats aux présidentielles de 2017 sont Jacobins, tous. Or le centralisme qui fait de Paris la tête qui commande et des provinces un corps qui obéit a montré son inaptitude à incarner la démocratie qui reste formelle en ne produisant qu'une aristocratie d'élus insoucieux du peuple. De Philippe Le Bel à Charles de Gaulle en passant par Robespierre ou Napoléon, le modèle jacobin a failli. Je propose une révolution pacifique inspirée des Girondins de la Révolution française : redonner le pouvoir aux communautés, aux collectivités, aux régions, autrement dit : décoloniser les provinces. Le communalisme libertaire, les élections dans des parlements régionaux, l'autogestion sur le terrain sont seuls susceptibles de fournir des contre-pouvoirs efficaces à l'effondrement de la formule jacobine de la démocratie. La politique ne doit plus être une affaire de commettants qui délèguent mais de citoyens qui décident. » M.O.

Je ne l'ai pas encore lu en entier, et si M.O. se refuse pour sa part à voter, il est hors de question pour moi que je ne le fasse pas, surtout après avoir médité sur ce qu'il décrit si bien.

Pour les indécis, je vous en recommande la lecture dans ces entre-deux.

Claude Luçon

@ Popol | 24 avril 2017 à 21:47
"Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n'apparaissent pas dans les % que l'on nous livre en pâture en fin de scrutin."

Vous trouverez tous les détails sur le site suivant :

http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/24/resultats-election-presidentielle-2017-les-chiffres-definitifs_

Y compris les bulletins blancs et nuls qui sont très faibles.

fugace

"Une campagne électorale a pour unique objet l'information des électeurs, sur le « programme » de chaque candidat - puisqu'il faut passer par là - mais aussi et surtout sur leur personnalité, à la manière d'un entretien d'embauche, ce qui manifestement n'a pas été accompli comme il se devrait."

Comme pour l'achat d'un appartement, pour un entretien d'embauche, ce sont les trente premières secondes qui comptent paraît-il.

Bien évidemment que E.M. a déjà gagné, comme aurait gagné F.F. ou même JLM face à MLP.

Dans cet entre-deux-tours on s'intéressera néanmoins au débat qui fera se confronter les deux personnalités choisies démocratiquement. La question étant :
- Lequel des deux pourra faire bouger les lignes et dans quelles proportions ?

RF

Il est vrai que Marine Le Pen n’aura aucune chance de l’emporter si les responsables politiques continuent à se liguer contre elle.
Hier soir Les Républicains et le PS ont été ringardisés et renvoyés à l’âge de pierre avec une force incroyable !
François Fillon aura droit à son procès et le moment venu il devra s’expliquer devant les juges. Désormais, plus aucune dérobade possible ni fuite en avant pour cet homme : il devra assumer les émoluments fantastiques versés à sa famille. Les Républicains vont se livrer à une guerre interne sans merci et, au bout du compte, ils devront encore rebaptiser leur parti pour faire oublier le passé sulfureux de certains protagonistes : vous comprenez mon bon monsieur, les électeurs sont tellement dupes et ont tellement peu de mémoire !

A chacun son truc, à droite c’est la fraude, à gauche c’est la fronde.

Benoît Hamon a connu le sort de l’arroseur arrosé. Là on peut dire qu’il est trempé de la tête aux pieds. Chaque militant socialiste devrait donc naturellement se livrer à une introspection et réfléchir à la meilleure façon de rebondir en dehors de la rose fanée.

Mais en même temps, j’étais stupéfié hier soir de constater à quel point la voix des électeurs de Marine Le Pen était tue, dénigrée, ignorée par les commentateurs du plateau audiovisuel. Pas un mot, pas une question sur ce qui pouvait motiver le vote pour Marine Le Pen, aucune réflexion sur la façon d’enrayer la montée constante de l’extrême droite en France à chaque nouveau scrutin. Pas une seule remise en cause des politiques passées, non, aucune contrition chez les représentants des partis qui ont gouverné le pays. Rien. Comme si les 7,6 millions d’électeurs qui ont voté pour elle n’existaient pas. Transparents et omis du débat comme s’ils étaient des fantômes. Comme s’ils s’étaient trompés de bulletin. Voilà pourquoi de plus en plus de personnes votent pour le Front national.
Plus les responsables politiques et les débatteurs méprisent l’électorat de Marine Le Pen et se liguent contre le Front national sans expliquer en quoi l’élection de Marine Le Pen est un danger, plus vous aurez une réaction inverse des électeurs.

L’heure n’est pas encore à l’élection de Marine Le Pen parce que trop de forces s’unissent contre elle.
Alors, pour enchanter nos nombreux sans-dents devant les couvertures de Paris Match et VSD, la France élira le 7 mai un sourire Tonigencyl bardé de diplômes qui gouvernera dans la continuité de ses prédécesseurs. Mais une tête bien pleine n’a jamais fait une tête bien faite. Le candidat Macron manque de maturité, de gravité, de profondeur. Il n’a pas l’étoffe d’un président. Il a déjà fait le choix de composer avec tout le monde pour ne heurter personne, donc il sera en permanence dans la combinazione. Pour faire bien, on utilisera des mots-clés du marketing politique et on appellera ça « la négociation pour le rassemblement ».

Ce candidat n’est pas habité par une vision de ce que pourrait devenir le pays dans cinq ans, dans dix ans. L’unique obsession sera de communiquer sur l’état économique et d’occulter l’état sociétal de la France. Macron président vivra un quotidien chahuté par la droite et par la gauche, et son attelage tirera à hue et à dia. Pour être tranquille il achètera la paix sociale. La France ressemblera encore plus qu’avant à une mosaïque de petites communautés hétérogènes mêlées à des groupes d’intérêts divergents, tout ce beau monde vivant côte à côte sans rien avoir en commun. Déliquescence de la nation. Macron président ne solutionnera pas le problème des zones de non-droit, il ne matera pas la racaille, il laissera les trafics prospérer, les naturalisations iront à vau-l'eau, il ne restaurera pas un apprentissage convenable du français dans les petites classes, il ne responsabilisera pas davantage les parents d’élèves, il ne fera rien pour améliorer le quotidien de nos paysans, il ne réduira pas le chômage, il n’empêchera pas les délocalisations, il ne réduira pas la dette publique. Il ne réduira pas le nombre de fonctionnaires parce qu’il pliera devant leurs lobbies. Il n’augmentera pas les effectifs des forces de sécurité ni les moyens de renseignement parce que ce ne sera pas sa priorité.

Malgré quelques faux-pas comme la Rotonde et le ralliement de Hollande hypocritement mis en scène aujourd'hui, l’élection semble jouée d’avance et, puisque tout est joué d’avance, pourquoi donc maintiendrait-on cette parodie démocratique consistant à nous faire croire que le débat de l’entre-deux serait utile et intéressant cette fois-ci ?
Puisque l’élection du 7 mai serait une simple formalité, pourquoi donc verser dans le sadisme et livrer en pâture Marine Le Pen sur un plateau télé le soir du 3 mai comme on livre un taureau condamné dans l’arène ?

Il faudra quand même m’expliquer un jour comment Emmanuel Macron pourra rendre la France plus belle, plus fière, plus homogène, plus patriote, plus épanouie, plus instruite, lui qui dénigre notre pays lorsqu’il est à l'étranger, lui qui a été rallié par tout un tas de gens qui ont abîmé notre beau pays et notre culture.
Emmanuel Macron n’est pas net. Et quand c’est flou il y a un loup, comme dirait l’autre…

Régis ANTOINE

@Popol | 24 avril 2017 à 21:47
« Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n'apparaissent pas dans les % que l'on nous livre en pâture en fin de scrutin. »

Ils apparaissent sur le site du ministère de l’Intérieur : http://elections.interieur.gouv.fr/presidentielle-2017/FE.html

@Claude Luçon | 24 avril 2017 à 15:28
« Il ne manque donc qu'un coup d'État à mon expérience... encore que... nous venons d'en vivre un orchestré par le Canard enchaîné. »

Pour le 13 mai 1958, certains parlent de coup d’État.

En tout cas, ce terme ne saurait être employé à propos de la campagne électorale actuelle. En effet, un coup d'État « est un renversement du pouvoir par une personne investie d'une autorité, de façon illégale et souvent brutale ».
Si vous faites référence à François Fillon, simple député, il n’était pas au pouvoir et n’a donc pas pu être renversé par qui que ce soit. Il y a certes eu révélation d’informations renversantes à son sujet, mais c’est autre chose :)
Le Canard enchaîné n’a fait que son travail d’organe de presse dans un pays libre : il a publié des informations exactes (qui ont même été confirmées par François Fillon).

@calamity jane | 24 avril 2017 à 14:32
« Vous nous avez bien démoli 2F pour aujourd'hui nous vendre E. Macron ?! »

À propos de François Fillon, je n’ai rien démoli du tout ; je me suis borné à rappeler certains faits avérés le concernant.
Après, dans l’offre actuelle, ma préférence va à Macron, mais je ne suis pas son agent électoral.

semtob

Cher Philippe,

Pour ceux qui pensent avoir fait un pas vers le changement, ils pourront rapidement constater qu'ils ont fait un pas vers le blocage total, un pas vers le clivage de la société française, un pas vers le naufrage.

Et tout ceci grâce à la "star Hollandie", grâce à la "star Attali" qui est devenu dépassé, grâce au pouvoir de la loge du Grand Orient, grâce aux liaisons dangereuses entre certains politiques, certains journalistes et certains juges rouges.

Il n'y a pas de quoi être fier d'avoir éclaté la vraie gauche et la droite démocratique pour couver les œufs de la haine et promouvoir un arriviste pistonné, favori de Royal et de directeurs de journaux.
Il y a des coins dans la tombe où meurent les secrets de ceux qui ont œuvré ensemble en nourrissant les mêmes ambitions où l'on ne peut se cacher à jamais sans rendre explication un jour. Des éclats de voix, un ordi qui vole, une fin américaine.

Certains succès sont brefs surtout lorsqu'ils sont préfabriqués.

On ne vole pas l'élection d'un peuple sans réveiller sa colère, car les Français n'ont eu qu'une élection viciée, truquée, pipée par la plupart des médias et des instituts de sondage.

Tous se retrouvent orphelins de leur parti, de leur pensée politique.
L'humanisme de la droite et de la gauche ne se retrouve pas dans cette construction chimérique et chacun après le barrage nécessaire contre le fascisme s'armera de courage pour réinvestir les partis historiques et dégager le parti bidon de Macron, l'imposteur et fuira le casting sur le pouce des députés fabriqués en quelques heures, sans ancrage dans la réalité.

Un seul guignol suffira pour représenter champagne en main, hyper hyper bling bling la démocratie, sans que ne s'invite au Parlement la gauche caviar, avec ses lèvres pulpeuses, ses manières ampoulées, ses rires forcés et son petit doigt en l'air.
Nous avons connu la couleuvre avec Hollande et voici l'aspirateur, le suceur d'idées, le copieur, le pompeur qui après avoir ciré les pompes de Hollande se prépare en "onaniste" à gouverner selon sa barrette et son bon plaisir et le tout sans majorité législative avec ses groupies et ses fans.
Ce vote est le résultat de la misère sociale générée par Hollande, de la manipulation et de la propagande des médias pour agiter l'épouvantail de la blonde en rendant confus le premier et le second tour.

Macron s'imagine chef d'un parti qui n'est en fait qu'imaginaire, car de nombreux électeurs ont voulu éviter la présence du FN au second tour, ritournelle magique des médias, honteux bourrage de crâne car sans toutes ces magouilles inventées, montées en mayonnaise, la France aurait connu de vraies élections avec un débat intelligent entre gauche et droite.
Nous attendons avec impatience non pas le débat prévu, parce que nous sommes à saturation des expressions frontistes à en être nauséeuses et l'histoire d'un produit marketing fade, flou et ignorant nous indiffère mais nous attendons la cohabitation nécessaire à cette situation d'imposture burlesque.
Chacun en fait ne peut que voter contre avant de préparer la claque législative contre Macron ou la colère dégagiste dans la rue.
Les pancartes "Macron démission" défilent déjà, Mélenchon en tête, droite républicaine itou, écologistes et toute la gauche trahie.
Inutile d'ailleurs d'aller chez le coiffeur pour voir les trognes nouvelles, elles ne seront qu'éphémères.
françoise et karell Semtob

hameau dans les nuages

@ stephane | 24 avril 2017 à 22:51
"Toutefois, honneur à lui d'annoncer clairement voter Macron et non faire barrage à Le Pen. Ah s'il avait été plus pragmatique."

Honneur à lui ? Vous plaisantez j'espère ! Les fillonistes que je connais souffrent de l'avoir vu ramper en quatrième vitesse, ce que n'ont pas fait Mélenchon, Poutou et compagnie. Il aurait pris un peu de la hauteur dans la défaite en n'ayant pas suivi ses lieutenants dans cette course au sac ou au portefeuille.

Il aura tout perdu, même l'honneur.

Giuseppe

@ stephane | 24 avril 2017 à 22:51
"Ah s'il avait été plus pragmatique."

Ah s'il avait été tout simplement éthique... Mais avec des ah - paraît-il - on pourrait mettre Paris en bouteille.

stephane

Fillon perd avec un score largement supérieur à tous les scores ayant qualifié Chirac pour le deuxième tour.
Je réitère que c'est une partie de son programme et sa manière de se défendre, criant au complot, parlant de calomnie mais reconnaissant implicitement les faits, décriant la justice, rendant les costumes sur-mesure... qui a fait qu'il n'a pas eu mon vote, et non les accusations dont il était l'objet.
Fillon ne m'a pas prouvé qu'il pouvait avoir le niveau.
Mais quelle leçon de ténacité dont devra s'inspirer Macron s'il est élu, face à FO et la CGT.
Fillon "assume ses responsabilités quant à son échec", ça nous fait une belle jambe. Cette expression ne veut rien dire, toutefois honneur à lui d'annoncer clairement voter Macron et non faire barrage à Le Pen.
Ah s'il avait été plus pragmatique.

finch

@Catherine JACOB | 24 avril 2017 à 09:27

Vous avez raison de dire que François Fillon s'est bien battu et qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il se couche devant l'adversité. On peut même dire que son score est plutôt méritoire eu égard aux circonstances rencontrées et au handicap subi. Il a été courageux, persévérant et digne jusqu'à la fin.👏

Vous dites aussi qu'il y a un contraste entre l'image que donne Fillon qui "aime sa femme et ses cinq enfants" et celle que dégage Macron dans son "couple où l’atypicité prédomine."
Un malaise comportemental plane autour de Macron. Alain Duhamel l'a illustré encore ce matin sur LCI en parlant de deux bourdes qu'il a commises en fêtant son succès :

    - première bourde : "Il a fait un discours trop triomphaliste. On avait l'impression que c'était un discours de deuxième tour. C'était maladroit."

    - deuxième bourde : "Je ne suis pas sûr qu'il ait eu raison d'arriver avec sa femme et de la faire applaudir autant que lui. Dans la Cinquième République on vote pour un homme [ou une femme], on ne vote pas pour un couple. Du coup, le fait d'être ainsi avec sa femme constitue une forme de dérive narcissique. On ne fait pas du people quand on fait de la politique et… si on en fait, c'est toujours à son détriment."

caroff

@Deviro
"Moi, j'ai reçu son projet, son programme dans ma boîte à lettres. On vous a oublié ?"

Vous avez réussi à discerner un projet dans ce fatras de lieux communs ?
Chapeau bas ! Vous avez un micronscope électronique ?

Popol

Les informations véhiculées sur Internet sont souvent douteuses. Mais j'ai lu sur un site que, durant son passage à Bercy, le candidat de la Rotonde avait, par l'intermédiaire de la banque qui l'a employé (et fort mal payé), vendu des actifs de l'Etat dans le cadre de fusions. Je ne sais si cela est exact mais je pense que le débat (d'idées ?) sera saignant...

Popol

@Michel Deluré

Je vous remercie vous avez très bien répondu.
Par contre je crois que les bulletins blancs et nuls n'apparaissent pas dans les % que l'on nous livre en pâture en fin de scrutin.
Par contre les % d'abstention sont calculés et publiés.
Je pense que, de ce fait, je vais déchirer mon bulletin blanc et irai "à la pêche".

Exilé

@Christelle Andrieu
La lecture des commentaires de votre blog est vraiment affligeante. Comment est-ce possible d'écrire ce "juif allemand" pour Daniel Cohn-Bendit ?

Probablement parce que - votre prénom me le laisse penser - vous n'avez pas connu l'époque où ce même Daniel Cohn-Bendit était le premier à reprendre cette formule : « Nous sommes tous de juifs allemands ! » lancée par des manifestants en 1968.

Voilà. C'est tout. Renseignez-vous avant de lancer des anathèmes.

@Liliane Antille
Pourquoi avoir choisi d'en remettre une couche pour cinq ans avec un immature avéré ??

Et qui, comme s'il n'existait pas encore assez de terroristes en attente ou en puissance en France, caresse le projet de créer à leur usage une autoroute trans-africaine afin qu'ils puissent débouler chez nous en masse sans être incommodés par le moindre obstacle...

Immature, irresponsable, inconscient ou carrément maboul ?

Achille

@ Jabiru | 24 avril 2017 à 11:42

Avec Macron, les marchés financiers n’ont pas trop de soucis à avoir. La Bourse est là pour nous le confirmer. Elle constitue un indicateur de bonne santé de l’économie.
Pour le reste par contre, il faudra voir à l’usage.
Vu que c’est un pragmatique, je pense qu’il va composer un gouvernement d’union nationale en puisant les meilleurs éléments des différents partis de gauche, de droite et du centre mais aussi en amenant des compétences de la société civile. Bref des gens qui sont concentrés sur la tâche qui leur a été confiée et non pas sur leur petite carrière politique.

Reste à voir comment EM va traiter les dossiers sensibles, les conflits en Afrique, le terrorisme islamiste, le flux migratoire incontrôlé. Comment va-t-il se comporter face aux dirigeants des grandes puissances qui ont tendance à imposer leurs exigences, à commencer par Trump qui est un personnage totalement imprévisible.

C’est là qu’il sera attendu au tournant par tous ceux qui émettent des doutes sur ses qualités pour diriger le pays. Vu l’ambiance électrique du pays qui est partagé entre quatre grands courants de pensée représentés par les quatre candidats arrivés en tête de l’élection présidentielle (plus de 19% pour chacun) le bateau France ne va pas être facile à manœuvrer.

Espérons simplement qu’il soit à la hauteur des qualités vantées par les médias qui l’ont soutenu. On ne va pas tarder à être fixés. Les cent premiers jours seront déterminants.

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