Gaël Tchakaloff (GT) a écrit au sens propre un livre extra-ordinaire sur Alain Juppé, sa famille, ses proches et ses soutiens : "Lapins et merveilles". Une sorte de Luchini - et la comparaison est flatteuse - de l'analyse politique. Quelque chose qui ne ressemble à rien parce que tout y est, une fois qu'on remet l'éparpillement étincelant en ordre dans sa tête. Le lecteur a besoin de cohérence et l'ivresse de la profusion, dissipée, demeure toutefois comme une vérité riche et nourrissante.
Une oeuvre formidable et atypique. Qui a su juste s'arrêter avant les agacements.
Puis GT nous a proposé "Divine Comédie".
Eric Zemmour, à la télévision, lui a dit qu'il détestait son livre parce qu'il était le comble du "journalisme féminin" qu'il exècre et que lui n'avait pas besoin de "coucher"... GT a répondu qu'elle aurait été déçue si Zemmour avait apprécié son essai (Paris Première).
De bonne guerre mais je doute de sa sincérité. On se passe difficilement de l'approbation d'un homme intelligent.
J'ai lu "Divine Comédie" et je suis partagé. Mais la critique de Zemmour est, de toutes façons, offensante, outrancière et surtout injuste.
Si GT incarne "le journalisme féminin", il s'agit alors d'un journalisme pratiqué par une femme mais qui est si singulier, qui atteint un tel niveau, qui est tellement empli, jusqu'à la caricature, des forces et des faiblesses qu'une intelligence et une sensibilité exceptionnelles extériorisent qu'il dépasse l'appropriation par un sexe. Eric Zemmour aurait dû plutôt, fût-ce pour le vitupérer, pourfendre un journalisme à la "Tchakaloff".
Pour être franc, mon premier mouvement a été, en comparant ses deux livres, d'estimer que le premier était très supérieur au second. Celui-ci, dans une large part, non seulement, ce qui est normal, mettait en évidence la subjectivité de l'auteur, faisait fond sur elle mais était gangrené par un narcissisme jamais médiocre mais terriblement envahissant. L'intrusion répétitive de l'intime avec une complaisance à l'égard de soi qui enjoignait aux lecteurs de jouir de ce voyeurisme dont on lui faisait don.
Au point que GT, ses sentiments, ses réflexes, son culot et son incroyable personnalité, occultaient les personnages principaux sur lesquels elle croyait écrire, étouffaient la vision politique et les analyses qu'on attendait avec impatience parce qu'on connaissait son talent et qu'on était lassé de la voir, elle, ostensiblement au premier plan.
Puis, peu à peu, une sorte de charme opérait, on était conquis au fil des pages par ce mélange insidieux et subtil qui mêlait l'authenticité du document à la finesse de l'appréhension, l'ego curieux et attentif de GT aux complexités des êtres qu'elle écoutait, qu'elle laissait parler dans des situations de totale liberté et spontanéité qu'elle avait su et voulu créer. Et ce n'était, à chaque fois, pas une mince affaire !
Insensiblement on se persuadait que certes il y avait cet exhibitionnisme mais qu'il valait la peine de l'oublier tant, face à lui mais grâce à lui, des profondeurs politiques se faisaient jour, des analyses décapantes et d'une justesse totale surgissaient, les propos de certains candidats - ses "chouchous" : Macron, Mélenchon et Marine Le Pen - étaient si neufs, si personnels et si intelligemment impudiques.
Pour la présidente du FN, aucun chapitre mieux que "Enlacer" n'a décrit ce qu'elle était, percé les ressorts complexes, douloureux et honorables de sa nature, expliqué sa capacité à endurer et à subir et fourni des clés de l'adhésion et de l'enthousiasme qu'elle suscite dans la part populaire et déprimée de l'électorat. GT, la laissant s'exprimer, l'obligeant à aller profond en elle-même, montre bien l'hiatus inévitable et pour certains insupportable entre la sympathie forte qu'elle peut inspirer et l'hostilité vigoureuse et presque dégoûtée à l'égard de son programme.
Rien de plus absurde, alors, que de traiter ce talent avec condescendance comme s'il relevait seulement du "féminin" et que celui-ci était une tare. L'empathie psychologique, le don pour libérer la parole d'autrui jusque dans ses tréfonds, la passion d'écouter et d'analyser, la volonté de sortir des sentiers battus de l'essai classique sont des qualités exceptionnelles et qui favorisent l'élucidation du politique au travers des personnalités mises sous un scalpel presque tendre et toujours complice pour l'occasion.
Eric Zemmour ne supporte pas que la psychologie vienne s'immiscer dans l'appréhension, qu'il souhaiterait objective, froide et documentée, de la chose publique, des rapports de force et des grandes tendances. Au fond, le refus des personnes au bénéfice des concepts. Une crainte que le "féminin" pollue.
Il me semble qu'il a tort sur ce plan. Le recours à la psychologie n'est pas forcément le signe d'une ignorance et de l'indifférence à l'égard des "vrais problèmes" mais une richesse, une lumière sans lesquelles la politique se dessèche, est séparée de la vie authentique. Les personnalités et les idées vont naturellement de pair.
Le plus bel éloge qu'on puisse faire à une portraitiste est de lui dire qu'on la souhaiterait pour soi.
Gaël Tchakaloff, dans le match entre eux, a plus raison qu'Eric Zemmour.
@ Trekker
Je ne suis jamais allé à une réunion du FN, mais j'observe tout de même la récurrence régulière de propos racistes chez les adhérents ou sympathisants de ce parti. Je veux bien que la présomption d'innocence s'applique à M. Jalkh, mais dans ce cas-là pourquoi a-t-il été immédiatement débarqué de son poste de président du parti ? Pour voter FN ou admettre que c'est un parti comme les autres, il faut soit être raciste (dans ce cas, c'est cohérent) soit naïf (il est évident que le parti tente de polir son image en reléguant dans des groupuscules extrémistes annexes ses éléments extrémistes les plus voyants).
Je mets Patrick Buisson dans le même sac. A droite, des gens comme M. Wauquiez ou M.Ciotti aussi. La liste n'est pas exhaustive car elle serait trop longue. En revanche, je n'y mets pas systématiquement tous les anciens d'Occident, dont certains ont effectivement évolué, M. Devedjian par exemple.
En parlant des excès de l'autre camp vous déplacez un peu fallacieusement le débat mais c'est de bonne guerre ; alors, il n'y a pas d'ancien trotskiste extrémiste en face de M. Le Pen, pour commencer. Ensuite, et bien que partageant un certain nombre de leurs idées, je ne cautionne ni n'admets la violence et l'intolérance dont font preuve les partis de l'extrême gauche, mais on peut aussi passer sur leurs engagements et erreurs de jeunesse. Dans le cas du FN on reste dans la pratique du temps présent.
Rédigé par : Tomas | 03 mai 2017 à 01:50
@ fugace
Je ne sais pas si tout le monde a peur de la mort, beaucoup en tout cas, mais la question pour moi n'est pas là, mais de la refuser. Se méfier des exceptions, il y a des sans-peur, des asexuels, et bien plus courant, des sans foi ni loi !
Pour l'imagination, je crois plutôt qu'on accepte de finir comme déchet à jeter parce qu'on n'a pas assez d'imagination pour le penser. Quand je me donne la peine de l'exprimer, les gens en sont dégoûtés, mais devaient-ils m'attendre pour saisir que nous ne sommes que, version trash, sac à m..., ou poétique, des larmes dans la pluie ?
Mais il n'y a pas que les démons, il y a les merveilles... Dans les meilleurs de nos moments, nous n'avons pas conscience du temps, dans de moins harmonieux mais davantage que le quotidien, nous voudrions que le temps s'arrête. Eh bien, au lieu de gémir, je dis de tout faire pour les multiplier et d'envoyer dans la gu... de Cronos qui nous ronge, un grand coup de pied qui le fasse valdinguer loin de nous ! Persistons dans notre être.
Si je dois mourir, je n'aurai pas joué à qui perd gagne, n'aurai pas dit dit que c'est bien pour telle ou telle raison. Honnêteté intellectuelle.
Je me bats pour ça, et pas seulement : pour abolir la souffrance et la mort... Enfin, pour les volontaires ! Je n'obligerai jamais personne à vivre, d'autant que je me réserve de me tuer pour éviter pire que la mort, chacun sa définition, vive combattre le feu par le feu, si une vie n'a pas d'issue, qu'on risque quelque dégradation que ce soit, il faut sortir.
Je suis comme ça depuis l'enfance, et j'ai trouvé que j'avais des frères, les transhumanistes, qui pensent qu'il est possible d'atteindre la vie allongée et d'aucuns disent immortelle, et la surintelligence.
Or donc, si je ne suis pas à la hauteur de mes rêves, quelqu'un le sera sans doute.
Depuis que je sais que j'ai des frères, je redouble de désir de dépassement de mes capacités, et de celui, plus modeste mais déjà d'être à leur hauteur, et d'un autre côté, je me dis que si je me tuais de dégoût de n'être pas ce que je veux, d'autres feraient pareil en mieux !
Cependant mes frères ne veulent pas prendre en compte un péril que j'ai exposé par mail avec essai de solution au plus apte, cependant un Attali, là on descend nettement en niveau et il n'est pas transhumaniste, ne veut pas non plus répondre sur un autre point : si un gouvernement mondial devenait tyrannique, il ne pourrait jamais être renversé.
Comme je préfère prévenir que guérir, surtout quand il n'y pas de remède, cela me cause quelques maux de tête.
Hum ! Passer d'une culture de résignation, nous souffrons et nous mourrons c'est formidable (mérité ? habituel donc super ? pour tout le monde pareil ? donc le jour où une guerre mondiale exterminera tout le monde aussi. Bref...) à une culture de l'ascension des humains à la maîtrise d'eux-mêmes, n'est pas facile certes.
Il n'en est pas moins dévastateur de voir que je n'ai pas plus accompli pour cela que pour deux périls essentiels.
Un devoir, une vocation inaboutie ? Eh bien, c'est cela la honte, et ce ne le serait pas de me droguer.
Il y a évidemment, presque aussi répugnant que la malhonnêteté intellectuelle, le fait de continuer. Le faire parce qu'on souffre autant qu'en ne le faisant pas ou parce que c'est un devoir, sont des raisons assez faibles, car cela calme sans doute moins que ne le ferait l'opium et on a des devoirs proportionnés à ses pouvoirs or l'échec tend à démontrer que je suis sans pouvoir, justement !
Il y a donc quelque chose d'absurde et du comique de répétition à tenter, retenter. Et puis, on m'a trahi, laissé au milieu du gué, ce que je ne risque pas d'oublier.
Des raisons plus amusantes ? Le Yi King, supposons que ce soit la première intelligence artificielle puisqu'il répond par un système binaire, qui m'a encouragé à laisser tomber toutes sortes de choses ennuyeuses à se flinguer et pas plus faciles pour cela, me pousse dans ma quête.
Ce qui est chouette est qu'il me donne raison, plus sévère, estime aussi que ma quête est un devoir, et bref, il y avait des livres dont on était le héros, lui c'est le livre qui veut que je sois un héros.
Comme je ne le suis pas, mais que je fais plus ou moins office de, à moins que ce ne soit office de comique à cause de la répétition, j'estime que je suis dans une sorte de jeu de rôle.
Comme chaque fois qu'on fait son devoir ? Car l'impulsion fondamentale, c'est de fuir, le monde étant écrasant.
Dormir, rêver... Le problème étant les cauchemars, certes, on peut orienter ses rêves, mais cela me prendrait trop d'énergie... parfois penser à une fiction avant de s'endormir permet pour un effort non surhumain de se faire le gendarme de ses rêves, de fixer un cadre agréable pour la suite.
D'ailleurs, je crois que je vais bientôt y aller.
Je souhaite à chacun les meilleurs des rêves et l'accomplissement de ses ambitions.
Rédigé par : Noblejoué | 02 mai 2017 à 22:46
@ Aliocha | 02 mai 2017 à 00:11
Avoir peur, ce serait ne pas pouvoir imaginer un cours objectif des choses.
Mais qui donc n'a pas peur de la mort ?
En passant, j'aime bien celle-là, pour ici et maintenant :
[Parler, parler pour ne rien dire, parler pour faire peur au silence. Parler pour tout dire. Mais on demande toujours trop aux mots. Plus qu'ils ne peuvent dire. (Pierre Filion)]
Rédigé par : fugace | 02 mai 2017 à 17:27
@Noblejoué
Il ne s'agit pas de céder à l'ennemi, mais de ne pas être entraîné malgré soi dans la montée aux extrêmes, le jeu de doubles rendant semblables les belligérants, pulvérisant l'objet même du conflit, car on devient alors l'esclave, non de l'ennemi, mais du conflit.
Vous avez raison de mettre en lumière le rapport français à la loi, car c'est tout le problème, les réactions hallucinées en Europe sur les affaires Fillon en témoignent. Ici, la loi est surtout valable pour les autres, chacun trouvant de bonnes raisons pour ne pas se l'appliquer. La rigueur protestante anglo-saxonne est effectivement supérieure, car plus moderne, mais cette modernité plus efficace ne va pas sans inconvénients, car oublieuse du propitiatoire, de l'outil sacrificiel de contention des violences, ce qui expliquerait par exemple le port d'arme libre aux USA, vrai folie pour un Européen, sans oublier ces bataillons d'avocats qui ne travaillent qu'à contourner les lois.
La Constitution de de Gaulle a su intégrer cet atavisme révolutionnaire qui incite, comme vous le soulignez justement, à prédisposer chacun, individu ou groupe, "à vouloir faire sa loi". Elle organise sa démocratie, et le quinquennat en ce sens-là ne respecte pas son esprit, pour gérer au mieux ce qui a fondé la démocratie moderne, en tenant compte, dans son rythme démocratique, du besoin du peuple d'exercer pour expurger sa violence, sa guillotine symbolique. C'est tenir compte, et hautement, de ce qu'est l'histoire française, qui n'empêche en rien des évolutions futures, mais intégrant toujours le précepte pascalien que pour fortifier la justice, on ne doit pas justifier la force.
C'est ici que doit intervenir l'éducation et la sanction, gage de progrès dans la transmission.
Ce que nous payons actuellement, et les Anglo-Saxons sont victimes de la même problématique, c'est l'abandon de la transmission des fondements de nos valeurs, au bénéfice d'une manipulation de l'électorat, le commerce bénéficiant de ce principe défini par Patrick Le Lay, ancien patron de TF1 : "Nous vendons du temps de cerveau humain disponible (aux annonceurs)". Résultat, ces cerveaux, quand ils se réveillent aux assauts des populistes, votent Trump ou Brexit, car éduqués par ce nouveau tyran que sont les médias tabloïds à céder au réflexe reptilien.
J'ai bien peur que police et éducation soient les meilleurs remparts, même si je comprends qu'ils vous paraissent faibles face aux violences fanatiques, car dégageant les lois profondes qui nous animent, éclairant des lumières de la raison nos mécanismes profonds.
Je suis convaincu que la meilleure défense est de cet ordre, ce qui ne signifie en aucun cas qu'il ne faille pas sanctionner durement les transgressions, mais que transmettre la connaissance avec la plus grande rigueur, qui est celle de l'amour, celui dont Bobin dit qu'il libère non par l'ordre de la force, mais par la faiblesse d'un visage ou d'une voix, est le vrai chemin d'un futur possible, cher Noblejoué, la vraie possibilité d'une vie éternelle qui semble vous obséder, non pas de nos corps, mais de l'humanité.
Rédigé par : Aliocha | 02 mai 2017 à 10:41
@ Aliocha
"Le pardon des offenses est à mon avis la meilleure défense possible aux agressions, car il nous garde de la contamination violente."
Mais qui cède à l'ennemi devient son esclave. Il faut être entre les deux comme le chevalier sur le fil de l'épée.
"Nous devons savoir être intraitables et, chez nous, faire respecter la loi. Ce n'est encore, pour le moment, qu'une question de police et d'éducation."
On est en France, vous savez. La loi n'a pas du tout le caractère de sacralité des Anglo-Saxons. Preuve : même notre hôte trouve qu'on doit laisser Polanski parader en violeur triomphant. Après, dire qu'il n'y a pas de "droit au viol" peut-il être pris au sérieux ?
Non, la grâce, le pardon, c'est l'arbitraire, prélude à la soumission... Dans un monde où on enferme le drogué, quelqu'un qui fait ce qu'il veut de sa peau, on plaint un défonceur de mineur ! Prime au pourri, toujours. Dans un monde où on ne fait pas grâce aux Grecs endettés, on parle de permettre à des terroristes-traîtres qui auraient survécu de sortir de prison, et en tout cas, ils resteront Français, salissant par contagion leurs concitoyens de partager leur nationalité quand ils devraient n'en avoir aucune par rejet de tous les pays pour leur faute.
Bref, en France, on ne comprend pas que la loi, c'est la loi. On veut juste de l'ordre, éventuellement... Mais quel ordre ? Si la loi n'est pas invariable, il est injuste car arbitraire, si des lois font de ce qui n'est pas une atteinte à une liberté, par exemple se droguer, elle est injuste aussi, car arbitraire non dans son application, dans la peine, mais dans son essence même.
Certes, tout le monde est injuste pour les drogués, et le fut pour les homosexuels, et les gens qui n'ont pas envie d'être sous la terre ou le feu à leur mort, mais sous la glace, cryogénisés... Pourquoi pas ? Certains attendent les trompettes d'un jugement, d'autres, autre chose. Je crois que par la science, resurrection et immortalité pourront être un jour atteints mais quand et par qui ? La nature humaine n'est pas forcément immuable, il y a l'Evolution, il y a la science, une chance de ne plus toujours subir la souffrance et la mort, et nos si frustrantes limitations annexes, notamment cognitives.
Il se peut que les chances soient infimes... C'est mieux que rien, et plus intéressant que la dernière polémique à la mode quoique mélancolique, car ce n'est pas toujours ceux qui montrent l'issue d'un labyrinthe qui en sortent.
Pour en revenir à la France et sa culture politique, nous avons certains interdits arbitraires comme en d'autres pays, et un grand arbitraire dans l'application de la loi. Que de faiblesse ! Que les gens soient cléments ou sévères, ils ont un point commun. A leur guise, ils joueront le thème de la loi, comme au jazz la mélodie alors que si on devait comparer la loi à la justice, ce serait à de la musique classique des plus rigoureuses, le contrepoint de Bach, je dirais, sans prétention musicale, mais disons, à l'inspiration.
Nous sommes un pays où on attend tout du chef, tout en se moquant de lui, où tout le monde cause beaucoup principes en essayant d'avoir des privilèges.
Cela prédispose chacun, individu ou groupe, "à vouloir faire sa loi". La police et l'éducation, là-dedans, sont de bien faibles remparts contre les violences fanatiques. Ce qui est faible et variable est vulnérable à ce qui est constant et incessant. Constant fut l'état démocratique des pays anglo-saxons dès qu'ils y parvinrent, incessants furent leurs efforts pour s'améliorer tandis que nous avons cédé à tout : roi absolu, Révolution avec terreur et génocide, empereur sanglant, moins sanglant, restauration, occupation, complaisance envers le communisme et à présent, à l'islamisme. Ce qui est marrant, c'est que les Anglo-Saxons sont impitoyables alors que tellement plus forts que nous, et nous, pitoyables alors que nous sommes si inconsistants, et pas seulement question échelle face aux Etats-Unis. Mais comme dirait l'autre, on reconnaît les faibles à ce qu'ils font ce qui les affaiblira davantage.
Alors les Français sont-ils des chevaliers, capables de passer sur le fil de l'épée ?
@ Exilé
"A part ça, je n'ai rien contre Aliocha personnellement, mais l'aveuglement de nombre de nos contemporains - y compris hélas sur ce blog, fréquenté en principe par des gens supposés n'être pas trop stupides - qui nient des évidences présentes pour se réfugier dans des fantasmes reposant sur un passé déjà ancien transposé au temps présent avec force approximations ou amalgames délirants me fait souvent bondir."
Moi j'avais quelque chose personnellement contre quelqu'un qui m'a diabolisé pour vouloir déchoir de leur nationalité les terroristes-traîtres, qui prétendait s'interroger sur la violence, et dès que je m'exprimais là-dessus me diabolisait, rendant le messager coupable du message, coupable du réel.
Je trouvais qu'il pervertissait le message de René Girard, en faisant une sorte de bondieuserie complaisante envers les terroristes. Je n'allais pas tendre l'autre joue, mais que j'ai bien ou mal répondu, en tout cas, coup pour coup, j'en garde rancune. Je ne dois pas être une "belle personne" comme on l'a qualifié sur un autre site... Mais "pervers manipulateur", comme l'a dit je ne sais plus qui, pas le déformateur de Girard, ceci dit, ça ne m'aurait pas étonné de sa part, mais les coups ne viennent pas forcément d'où on les attend.
Alors ne nous plaignons pas d'Aliocha, lui ne donne pas de coups de venin pour protéger des ordures... Sans compter que celui qui se prenait pour un justicier ne défendait pas des victimes incontestables, femmes, enfants victimes de pédophiles qu'on plaint en passant (il le faut bien de nos jours, habilité) si on plaide surtout l'Eglise, non, à moins que je ne me trompe de l'attirance envers le mal qui se contemple comme une belle âme.
Non, il défendait les foetus, pour j'imagine enchaîner les femmes à leur ventre, et surtout, surtout les terroristes, pour nous enchaîner à notre destruction, j'imagine aussi. Par la loi ou par la terreur, une partie ou la grande majorité de la population doit être soumise.
Chez les inquisiteurs, chez les policiers, il y a un gentil et un méchant, eh bien, nos méchants sont les islamistes, et nos gentils, les gens comme lui. Sans s'être concertés, leur ressentiment contre la liberté les unit et renforce leur nocivité réciproque.
Et je me disais qu'avec des munichois comme lui, nous serions encore vaincu, et défintivement, les Américains qu'il se permettait de critiquer avec grande arrogance n'étant pas destinés à toujours nous sauver, qu'avec des défenseurs des gosses comme lui, jamais les abus de l'Eglise n'avaient le moindre atome de chance d'être jugulés.
Or tout tire vers le bas : soyez assuré que laisser l'Eglise couver ses prêtres pédophiles ou les médias leur Polanski éveillera des vocations. Comme le crime parfait fait rêver le grand public, être l'émule de Polanski fera fantasmer les abuseurs d'enfant. La loi est la même pour tous. Si on y échappe, si on est le privilégé, on éveille des désirs ambitieux de s'affranchir de la morale et de la loi commune. Plus subtilement, le pédophile religieux jouira de l'enfant, de la transgression et de faire son intéressant à se regarder l'âme comme on peut être fasciné par les mouvements des crapauds et autres bêtes du même genre dans la vase.
Mais peut-être pas. On se plaint de l'hégémonie culturelle anglo-saxonne ? Et si c'était le remède, la manière dont sans que personne ne l'ait voulu ou aperçu l'amour de la liberté et le respect de la loi se diffusaient chez nous ?
Ce que le peuple n'a pas reçu des élites, il le tiendrait de la culture populaire anglo-saxonne si méprisée.
Rédigé par : Noblejoué | 02 mai 2017 à 01:07
@fugace
Les phantasmes sont, hélas, bien réels, et l'homme dont j'ai parlé a réellement peur, au point que je ne puisse le rassurer. L'histoire n'est pas un roman, et les comportements de foule actuels sont des plus inquiétants, engendrant des contaminations irrationnelles.
@Exilé
M'accuser de procès d'intention est un procès d'intention.
Je maintiens néanmoins qu'exciter les bas instincts à des fins publicitaires de commerce électoral est irresponsable, et ce n'est pas, bien au contraire, baisser la garde, mais voir plus juste.
@Noblejoué
Personne n'a jamais vu Dieu... Et le christianisme permet justement de ne pas croire, au sens de la croyance archaïque, et on peut parfaitement prendre les textes sacrés comme une fiction, dans la mesure où on admet à quelle connaissance ils nous permettent d'accéder et que, sans eux, nous n'aurions pu appréhender. Comme le dit ce bon René, le Christ nous a placés devant ce choix terrible : ou croire, ou ne plus croire en la violence. Le christianisme, c'est l'incroyance.
Amen, comme dirait l'autre.
Quant au joug, n'y cherchez aucune malice. Si vous voulez donner la liberté à l'avion de voler, je vous conseille d'étudier les lois de la gravitation, car si vous n'intégrez pas ce joug, cette contrainte, vous irez à la catastrophe.
Rédigé par : Aliocha | 02 mai 2017 à 00:11
@ Tomas | 30 avril 2017 à 22:54
"Mais leur descendance spirituelle a rejoint ce parti sans hésiter..."
Certes mais ils ne sont que quelques dizaines, venus surtout pour se refaire une virginité politique ; d’ailleurs si leurs propos fascisants ou racistes actuels - voire remontant à quinze ans - sont connus, ils sont vite exclus du FN. Ce qui n’est pas le cas au sein des LR, notamment dans sa faction droitière, qui compte lui aussi, et parfois plus, des individus de ce genre.
Etrangement vous n’avez rien trouvé à redire au sujet de Patrick Buisson, personnage fort sulfureux, et plus précisément quand il a été pendant près de quatre ans un des principaux conseillers de Nicolas Sarkozy. Ah s'il avait exercé les mêmes fonctions auprès de MLP, vous auriez certainement sonné l’hallali !
"Que le FN ait nommé un président par intérim négationniste avant de s'en séparer piteusement un jour plus tard prouve bien que ce parti reste fidèle à ses fondamentaux"
Ce bref président par intérim a été déchu de sa fonction uniquement pour faire taire les polémiques à son sujet. Les propos qu’il est supposé avoir tenus, il y a quand même quinze ans, il les conteste et il a d’ailleurs saisi la justice pour diffamation. Mais pour vous, grand démocrate, la présomption d’innocence ne s’applique en aucun cas à un membre du FN.
Nombre d’ex-gauchistes (LCR, LO, etc.) et communistes, adeptes non seulement de la violence verbale mais souvent physique vis-à-vis de leurs adversaires quand ils étaient membres de ces organisations, exercent maintenant des fonctions (petites ou souvent importantes) au sein du PS et du Front de gauche. Mais là cela ne vous gêne pas, et vous arguerez certainement du droit à l’oubli pour ces erreurs de jeunesse.
L’idéologie dont ils se réclamaient fut aussi criminogène que le nazisme ; le trotskisme quand il participa au pouvoir en URSS (1917-24) fut aussi sanglant que le lénino-stalinisme : répression de Cronstadt, des socialistes révolutionnaires, des anarchistes et notamment ceux de Makhno en Ukraine, première famine organisée sciemment dans cette région, etc. Ce « bon » Trotski, s'il n’avait pas été écarté par Staline, on peut sans trop s’aventurer supposer qu’il n’aurait fait ni mieux, ni pire que Staline.
Mais certainement pour vous avoir été militant trotskiste ou communiste dans ses jeunes années ou plus récemment, est la preuve incontestable d’un brevet de vertu démocratique.
Rédigé par : Trekker | 01 mai 2017 à 18:07
@ Aliocha
Pour moi, René Girard dit une vérité scientifique... Mais qui ne m'oblige en rien à croire en un Dieu d'ailleurs coupable si on prend sa toute-puissance créatrice au sérieux, non plus qu'à accepter la servitude sous couvert de non-violence.
Terrible comme le pacifisme a servi et servira encore à couvrir des lâchetés ! J'aurai au moins le courage de dire que si je ne me battais pas contre des envahisseurs, ce ne serait pas par non-violence mais par lâcheté - sans doute aussi par dédain contre ceux qui n'auraient rien fait pour que nous nous n'arrivions pas là.
Christine... Mais c'était la Boutin, c'est fou comme j'ai pu vite l'oublier malgré mon dégoût du personnage dans ses manifestations contre le mariage pour tous !
Si je peux me permettre, "joug" est encore plus porteur d'ambiguïté que Très-Bas.
Hum ! Je ne vous critique pas trop en l'occurrence, j'ai dit à quelqu'un que les marques de fringues ne m'intéressaient pas et cette personne a cru que j'accusais Meilleur ouvrier de France d'être une marque !
Le plus étrange est que j'ai vu le malentendu, en général, je ne vais pas plus loin que les notes récentes de notre hôte !
Cette histoire d'incommunicabilité me rappelle une nouvelle de Caillois sur Babel qui m'avait bien plu. Si vous l'avez lu, qu'en pensez-vous ? Et celle où Pilate ne tue pas Jésus et où donc le christianisme n'advient pas ? Mais celle qui me plaît le mieux est pourquoi Noé devient ivrogne.
Rédigé par : Noblejoué | 01 mai 2017 à 17:37
@Aliocha
"Quant aux armes, j'espère ardemment ne pas devoir m'en servir, mais si ce père d'un coéquipier de mon fils au foot, homme simple et généreux, français à la peau noire, qui m'avouait cet après-midi sa crainte de ne plus être là dans quinze jours si MLP était élue, était en danger, je les prendrais."
Ne croyez-vous pas qu'il serait temps d'ouvrir les yeux et de laisser tomber ses fantasmes ?
Ne comprenez-vous pas qu'en reprenant d'une part de façon suiviste des mots d'ordre calomnieux lancés par la propagande appelant à la haine et d'autre part en faisant des procès d'intentions arbitraires aux gens, vous vous comportez comme les tenants de régimes du passé dont vous dénoncez une résurgence, en vous trompant cependant de cible ?
@Noblejoué
"Il veut dire résister à la tentation du pire, de la foule, du lynchage et autres choses semblables."
Dans l'absolu, c'est très bien.
Mais l'Enfer étant pavé de bonnes intentions, bien des gens comme lui ne se rendent absolument pas compte qu'ils tombent exactement dans le travers qu'ils dénoncent en suivant la foule hurlante de manière moutonnière et en reprenant de façon automatique en ayant renoncé à leur esprit critique les slogans haineux imposés par la propagande politico-médiatique.
Un ouvrage de référence à lire en ces temps troublés pour résister - dans le bon sens du terme - à l'hystérie collective qui nous menace :
http://classiques.uqac.ca/classiques/le_bon_gustave/psychologie_des_foules_Alcan/Psycho_des_foules_alcan.pdf
A part ça, je n'ai rien contre Aliocha personnellement, mais l'aveuglement de nombre de nos contemporains - y compris hélas sur ce blog, fréquenté en principe par des gens supposés n'être pas trop stupides - qui nient des évidences présentes pour se réfugier dans des fantasmes reposant sur un passé déjà ancien transposé au temps présent avec force approximations ou amalgames délirants me fait souvent bondir.
@Claude Luçon
Suivant les anglophones quand ils disent "Know thy enemy" !
Cette expression, donnée par vous à titre d'exemple, j'entends bien, prête cependant à équivoque.
Rappelons tout de même qu'en principe un affrontement électoral n'oppose que des adversaires et non pas des ennemis. Rappelons-nous aussi une certaine devise, même si elle n'est que très peu appliquée en pratique.
Ensuite, je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais depuis quelques années, la manière de désigner l'ennemi, opération préalable à toute mesure de défense, a singulièrement évolué de façon étrange, consistant pour simplifier à désigner de façon cynique Pierre comme ennemi quand on a été agressé par Paul.
En géopolitique, une illustration de ce comportement bizarre a été donnée avec la réduction de l'Irak en parking au cours d'une guerre assez surréaliste menée à la suite des événements du 11 septembre 2001 dont il n'était en rien responsable.
Cette méthode a permis à l'Oncle Sam de montrer ses gros bras, dans la suite de la politique de la canonnière, sans avoir risqué de se fâcher avec le pays qui aurait normalement dû être visé.
De même, en France, la mise en scène d'une menace d'« extrême droite » diffuse mais fantasmée permet d'occuper le terrain en entretenant un climat de suspicion permanente et d'occulter ce qui se passe de façon plus qu'inquiétante dans certains quartiers et ailleurs pour faire une diversion afin d'éviter que les électeurs ne votent mal.
Rédigé par : Exilé | 01 mai 2017 à 10:47
@ Xavier Nebout
Je suis effectivement surpris que l'on ne nous assomme plus avec les cinq ou six sondages quotidiens de la longue période précédant le premier tour.
En fait mon intérêt porte sur la part des abstentions et le nombre des bulletins blancs ou nuls.
On nous a amusés depuis quelques jours avec un 60% vs 40% qui est passé à 59 - 41 ; peu m'importe l'attribution du score.
Mais on évite de nous donner la part de ceux qui envisagent de ne pas voter ou de voter blanc ou nul.
Je suppose que ce nombre est très élevé compte tenu de l'évolution "bourrage de crâne" à laquelle nous sommes de plus en plus soumis.
Toute publication de ces chiffres pousserait certainement le reste des indécis à se ranger du côté des "ni-ni".
Le titulaire des 60% annoncés n'aura plus aucune base lui permettant de gouverner plus de trois mois.
Ce serait enfin l'échec des scénaristes des diamants de Bokassa, de l'affaire Bettencourt, qui ont cru continuer avec l'affaire dite des emplois fictifs.
@ Claude Luçon
Le Pape connaît très bien Macron et sa filiation.
Il sait également comment Hollande et son ministre de l'intérieur ont traité les opposants à la loi dite "Taubira".
Il sait aussi comment Hollande et son ministre des Affaires étrangères lui ont choisi pour le provoquer un ambassadeur au Vatican.
Maintenant le Pape fait d'une pierre deux coups en deux mots : "je ne sais pas d'où il vient". Il ramène le "géniteur" au néant et la créature à un zéro pointé.
Rassurez-vous le Vatican a un des meilleurs services de renseignement au monde et en plus le Pape actuel est plein d'humour.
Rédigé par : Popol | 01 mai 2017 à 02:17
@ Aliocha | 30 avril 2017 à 22:58
"...mais si ce père d'un coéquipier de mon fils au foot, homme simple et généreux, français à la peau noire, qui m'avouait cet après-midi sa crainte de ne plus être là dans quinze jours si MLP était élue, était en danger, je les prendrais."
Là ça mérite une explication. Car pourquoi donc le FN ferait-il disparaître du paysage une personne telle que décrite ?
En attendant une explication claire, mon bulletin de vote est prédécoupé au bon format et de couleur noire.
Rédigé par : fugace | 01 mai 2017 à 01:22
@Exilé et Noblejoué
Permettez de vous mêler comme un seul destinataire de ma réponse. Le pardon des offenses est à mon avis la meilleure défense possible aux agressions, car il nous garde de la contamination violente. Ce qui permet, avec une objectivité délivrée des fureurs de la vengeance, de parer au mieux les coups de l'ennemi. Rien n'est à mon sens pire que de céder aux passions, d'entraîner le peuple à leur suite dans une escalade incontrôlable, Daech l'a bien compris et, en ce sens-là, les populistes jouent son jeu.
Nous devons savoir être intraitables et, chez nous, faire respecter la loi. Ce n'est encore, pour le moment, qu'une question de police et d'éducation.
Rédigé par : Aliocha | 01 mai 2017 à 01:05
Pourquoi Popol est-il le seul à remarquer qu'il n'y a plus de sondages ?
Robert Ménard a poussé un beau coup de gueule sur France Info en dénonçant les chaînes nationales comme un interminable tract en faveur de Macron.
Quel démocrate peut accepter que les avis favorables à Macron occupent la quasi-totalité des médias ?
Comment ne pas voir que notre pays est aux mains d'une bande de fripouilles ?
Peu importe le programme de MLP, tentons au moins de nous en délivrer.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 avril 2017 à 23:36
Superbe manœuvre de Mélenchon, qui a demandé à Macron de renoncer à son projet de réforme du code du travail.
Autrement dit, il lui demande de renoncer ce par quoi Macron existe, car son seul bilan au gouvernement est la réforme du code du travail, repris dans une seconde mouture ensuite par El Khomri.
Si Macron accepte il se déconsidère, et se désavoue vis-à-vis de tous et surtout de lui-même.
Et s’il n’accepte pas, Mélenchon pourra poursuivre son opposition en toute sérénité.
C'est un plaisir de voir qu'il y a encore des hommes intelligents en politique, même si ce sont des adversaires.
Rédigé par : Tipaza | 30 avril 2017 à 23:19
Je me suis mal fait comprendre précédemment !
Je voulais dire qu'il nous sera plus facile, nous citoyens, de contrer MLP qui est plus directe, que de contrer EM dans les méandres de sa méthode et les appuis dont il va bénéficier en dehors de la politique.
Je ne voulais ni l'un ni l'autre, je voulais François Fillon, les deux sont un danger pour moi !
Je préfère m'opposer à MLP qu'à Macron, ce sera plus facile et nous serons plus nombreux, car c'est ce qu'il nous faudra faire dans les deux cas..
Suivant les anglophones quand ils disent "Know thy enemy" !
Sur TF1 ce soir il était clair que Mélenchon est de cet avis et s'y prépare.
J'ai aussi écrit que j'allais informer mon vieil ami au Vatican, pour ceux qui comprennent l'italien voici une partie de sa réponse, j'ai censuré ce qui était personnel :
Caro Claude,
Benvenuta è la tua mail, pur preoccupata. Ti capisco.
...........
So dell'amore che porti al tuo Paese e quindi ti capisco.
...........
Anche da voi dovrete scegliere il male minore, se posso dire così, almeno a me pare da lontano.
Ho letto quanto mi scrivi del giovane candidato. Forse gli uomini possono cambiare... Si spera sempre.
............
Papa Francesco ha dichiarato " Io parlo dei valori, e ciascuno vada e giudichi se questo Governo (se questo candidato, aggiungo io, applicando) li porta avanti". Ha altresì affermato che "No entiendo la politica interna francesa".
Con questo tu comprenderai la mia risposta al tuo desiderio, purtroppo.
...........
Il semble bien qu'on soit conscient du problème au Vatican.
Rédigé par : Claude Luçon | 30 avril 2017 à 23:14
@Noblejoué
Ah, Noblejoué...
Christine, c'est la Boutin, qui confond l'évangile et sa boutique, il est bon que le pape indique à tous, et en Égypte, et au prix de sa vie, le droit chemin.
Nous ne savons pas effectivement ce que nous aurions fait sous l'Occupation, mais savons ce que nous aurions dû faire, et que certains ont fait. Il est bon de le rappeler.
Le problème avec la dialectique girardienne est qu'elle est prise comme morale et mystique, or elle n'est ni l'une ni l'autre, car c'est une hypothèse scientifique, et depuis que je l'ai abordée, les événements la prouvent jour après jour. Elle ne parle ni de morale, ni de théologie, mais d'anthropologie. Elle permet de sortir des notions de bien et de mal, pour en définir les ressorts culturels, et d'appréhender le juste, au sens de la justesse, permettant de fonder des comportements plus justes, au sens de la justice.
Vous aviez pris ma définition de la liberté, conscience du joug, ou du lien, dans un sens socio-culturel, et ne m'aviez donc pas compris. Je ne parle pas d'un joug imposé par qui que ce soit, mais du joug de notre condition de mortel, et que définir les contraintes auxquelles nous sommes soumis est la condition première de l'accession à la liberté.
Quant aux armes, j'espère ardemment ne pas devoir m'en servir, mais si ce père d'un coéquipier de mon fils au foot, homme simple et généreux, français à la peau noire, qui m'avouait cet après-midi sa crainte de ne plus être là dans quinze jours si MLP était élue, était en danger, je les prendrais.
Je ne suis ni pacifiste, ni béni-oui-oui, et l'exemple que nous donne en ce moment Mélenchon en est une preuve accablante, ce sont ceux qui parlent le plus de paix qui en fait désirent la guerre ou ne l'empêchent en rien, et nos militaires savent à quel prix on défend la paix.
Comme je l'avais dit à Lucile, ma foi n'a pour terreau que le doute.
Rédigé par : Aliocha | 30 avril 2017 à 22:58
@ Aliocha
Je voulais dire que... quelqu'un qui n'intervient plus présentement dans ce blog m'avait dit que... je faisais de la Constitution un bouc émissaire. D'ailleurs il disait souvent que je faisais des boucs parce que je veux que nous nous défendions des islamistes.
Eh oui, on ménage les ennemis et on m'agresse. Je ne crois pas faire des boucs, mais le pardon des offenses, ce n'est pas pour moi.
@ Exilé
"Quand je lis : François est le « très bas » qui veut suivre dans ses œuvres le Très‐Bas, qui est un des noms possibles de Dieu, je tique."
Le livre ne m'a pas plu non plus, mais de là à le diaboliser... Je voulais aussi défendre Aliocha si d'un autre côté j'ai souvent l'impression qu'il n'a pas conscience qu'il y a une menace de soumission de notre pays par les islamistes. Je ne dis pas que cela arrivera ou pas, je ne fais pas de calcul de probabilité, je dis juste qu'il faut tuer ou être tué.
Nous avons été occupés une fois, et une fois, les Américains nous ont délivrés. Mais ils ne sont pas tenus de recommencer, et en fait, laisseront certainement tomber les mauvais alliés que nous sommes, et d'autant que risquer une bombe atomique pour délivrer un peuple, je ne crois pas que quiconque le fasse pour quiconque.
Il est plus que probable que je n'aurais rien fait sous l'Occupation. L'Homme est lâche, les Français étaient épuisés par la Première Guerre mondiale et autres raisons.
Et puis, en supposant que j'aie deviné les périls, ce qui n'est pas tout à fait impossible car j'en vois certains à notre époque, j'aurais pensé que c'est à ceux qui nous y ont mis de nous en sortir, en somme, je m'en serais lavé les mains. Je ne crois pas, comme je l'ai lu ici, que nous soyons tous également responsable. Folie ! Ceux qui jettent le monde dans les abîmes en sont comptables, pas moi, mon seul tort est de ne pas parvenir à prévenir les périls.
Bref, je ne suis pas mystique pour deux sous comme Aliocha, d'abord, je ne crois pas en Dieu tout-puissant, ensuite s'il existe, tout-puissant et créateur, c'est lui le seul responsable, et si on croit à la culpabilité, coupable de tout.
Ceci dit, j'aime bien François, qui dit curieusement oui à la vie et à l'amour pour un saint. Mais comme c'est dans l'humilité, près du sol quoi, comme Dieu est supposé chez les chrétiens s'incarner, il me semble logiquement, si on peut être logique en religion, que c'est un hommage d'appeler dieu le Très bas, et donc ceux qui le suivent. S'abaisser pour être relevé, tout ça. Cela me semble soit bien calculateur, ou bien mystique, ou les deux, enfin, pas mon genre, mais me paraît dans la logique du christianisme. Le seul crime de ce livre est d'être ennuyeux, comme Pelléas et Mélisande, ce qui est un ennui de concours, un ennui de référence.
Exilé, je ne crois pas que vous soyez méchant, juste un peu agressif... Mais votre intervention me semblait injuste et Aliocha est particulièrement sensible. J'aimerais d'une part qu'il ne soit pas blessé par le monde et d'autre part qu'il comprenne qu'il est du devoir de notre pays comme d'ailleurs de tous les autres attaqués par l'islamisme de tuer plutôt qu'être tué, de préférer tuer et mourir à se soumettre... Nous nous sommes pliés une fois, c'était déjà une de trop, devenons forts, soyons unis et nous resterons libres jusqu'à notre dernier souffle.
Rédigé par : Noblejoué | 30 avril 2017 à 22:55
@ Trekker, Claude Luçon
Bien sûr qu'il ne reste plus d'anciens Waffen SS ou de l'OAS au FN. Mais leur descendance spirituelle a rejoint ce parti sans hésiter. Nous ne sommes plus dans les années 30, il n'y a plus des millions d'anciens combattants, la population est plus instruite, mais néanmoins le fond idéologique reste le même : préférence nationale, repli sur soi-même, intolérance et violence verbale.
Que le FN ait nommé un président par intérim négationniste avant de s'en séparer piteusement un jour plus tard prouve bien que ce parti reste fidèle à ses fondamentaux de l'extrême droite raciste et qu'il avance masqué en essayant de cacher soigneusement ceux-ci aux électeurs.
Je n'ai aucun enthousiasme pour M. Macron et c'est un euphémisme (ce que je pense de lui est trop grossier pour être écrit ici !), mais cinq années de droite libérale m'apparaissent préférables à un bail indéterminé d'une extrême droite violente, raciste et corrompue, ce qui commence à faire beaucoup de défauts...
Rédigé par : Tomas | 30 avril 2017 à 22:54
@Aliocha
Que fais-je ?
Je vous parle.
Merci, c'est bien gentil, mais que faites-vous pour m'aider à me défendre ou à nous défendre ainsi que notre pays contre les gens que vos amis ont imprudemment couvés tel des coucous ou laissé entrer en France et qui ont montré qu'ils ne manifestaient pas une sympathie débordante à notre égard ?
Vous ne me paraissez pas trop bête, alors pourquoi refusez-vous de voir en face qui sont les gens qui nous veulent réellement du mal et qui le montrent de façon sanglante à répétition depuis quelques mois au lieu de fantasmer sur du vent ?
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 22:48
@Noblejoué @ Aliocha
Mais je n'aurais jamais cru qu'on vous diaboliserait pour l'expression Très Bas. Sans même avoir lu, j'aurais bien deviné au vu de la formule qu'il devait s'agir d'un mysticisme, chose qui n'est pas dans mes goûts, tourné vers l'humilité.
Et allez donc, c'est encore moi qui vais passer pour le méchant de service !
Il se trouve que j'éprouve depuis longtemps de la vénération pour Saint François d'Assise, mais certaines formules que des écrivains lui appliquent ou lui prêtent sont plus qu’ambiguës.
Quand je lis : François est le « très bas » qui veut suivre dans ses œuvres le Très‐Bas, qui est un des noms possibles de Dieu , je tique.
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/sites/default/files/public/laslar/docs/F%20G%20Poulouin%20Bobin%20Francois%20d%27Assise_0.pdf
Ce livre de Bobin, qui n'est tout de même pas un Père de l’Église, a-t-il reçu l'imprimatur ?
Si oui, je me tairai et je reconnaîtrai humblement que j'ai eu tort.
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 21:15
""…devant le cercueil couvert d'un drapeau tricolore d'un policier assassiné c'est son compagnon qui nous parle d'homophobie alors que personne n'avait donné la parole à la famille des deux policiers assassinés chez eux"
Bizarrement, lors de toutes les cérémonies officielles faisant suite à l’assassinat de policiers par des terroristes, hormis dans le cas présent, jamais les épouses, compagnes ou proches de ceux-ci ne furent conviés à prendre la parole lors de ces hommages.
"…renvoyons le gamin à l'école y apprendre l'histoire du pays"
Inutile car ce fourbe la connaît fort bien, mais est passé maître dans l’art de la travestir éhontément pour ses intérêts électoraux !"
Rédigé par : Trekker | 30 avril 2017 à 18:03
Cent pour cent d'accord. Du jamais vu tant côté police que gendarmerie où comme chacun sait j'ai un certain nombre de proches dont certains ont morflé sans que les épouses se mettent en avant ou laissent instrumentaliser leur chagrin par des vautours médiatiques !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 avril 2017 à 21:05
@Noblejoué
"La religion c'est ce qui relie et rien n'est plus religieux que la haine : elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d'une idée ou d'un nom quand l'amour les délivre un à un par la faiblesse d'un visage ou d'une voix."
Le Très-Bas, C.Bobin.
Quant à la Constitution, d'autres ici ont la compétence nécessaire que je n'ai pas, mais Varoufakis, ministre grec des Finances de Tsipras, démissionnaire au moment de la crise de la dette, ne fait pas, il me semble, un bouc de la Constitution, mais souligne les risques que celle-ci permettrait si MLP était élue. Il est d'ailleurs symptomatique qu'il faille que ce soit un Grec qui le rappelle au leader des Insoumis, comme au passage que ce soit moi qui rappelle à nos anciens radicalisés que leur âge devrait les appeler à plus de tempérance, que si MLP est élue, les abstentionnistes seront complices par omission, qu'il est temps pour le peuple français de devenir adulte en démocratie et, qu'après carrière et honneurs, il est impératif d'accepter le suffrage du souverain même s'il ne vous convient pas, plutôt qu'appeler inconsciemment au sang, à casser la baraque, ou que sais-je quelles élucubrations adolescentes.
Quand l'apaisement aura saisi le peuple, qu'il aura résolu son atavisme de régicide, nous pourrons alors envisager de nous passer de l'outil institutionnel du grand Charles, dont tout nous crie en ce moment où même les gaullistes ont perdu leur boussole, qu'il est indispensable.
Quant aux insultes, elles ne salissent que la bouche de ceux qui les profèrent, mais j'apprécie néanmoins comme un baume votre sollicitude attentive.
@ Exilé
"En revanche, que faites-vous contre les véritables menaces - que vous connaissez - qui elles d'après les quelques échantillons que nous avons hélas connus, sont un réel danger pour la France ?"
Que fais-je ?
Je vous parle.
Rédigé par : Aliocha | 30 avril 2017 à 21:04
@ Aliocha
Que voulez-vous dire par : "Allo, Christine ? Reviens !" ?
Pour Panurge, vous auriez plutôt dû dire qu'aller par imitation vers le pire était panurgique, comme vous le savez fort bien.
Mais en France on parle de résister à tort et à travers en compensation de ne l'avoir guère fait sous l'Occupation, ceci dit, je ne critique pas, je pense que j'aurais attendu, comme presque tout le monde, qu'on fasse le ménage à notre place.
Vous résistez bien au ressentiment, pas à la tentation des mains pures, or il est du devoir des citoyens de tuer et de mourir pour défendre leur pays. C'est pourquoi votre morale passe si mal, elle semble faire l'impasse sur une partie importante de la morale.
Et de plus, elle paraît peu tournée vers la pratique à cause de vos accents mystiques.
Je me rappelle que vous avez envisagé que les chrétiens connaissent le joug sous les musulmans comme les juifs sous celui des chrétiens, avec complaisance, y voyant un progrès spirituel pour nous comme pour les musulmans qui seraient nos élèves.
Or toute personne qui songe à sa liberté et à sa dignité ainsi qu'à celle de ses concitoyens préférera tuer et mourir plutôt que de tomber sous le joug. A une époque où nous sommes si lâches, ne donnez pas de caution spirituelle à la soumission, vous affaibliriez notre pays, Accessoirement, vous me confirmeriez dans tout le bien que je pense des mystiques.
@ Exilé
"Ah ! Qu'il est noble, qu'il est héroïque, qu'il est courageux de résister à un édredon qui en plus ne vous menace même pas... Vous n'avez vraiment pas le sens du ridicule."
Il veut dire résister à la tentation du pire, de la foule, du lynchage et autres choses semblables.
Si seulement l'un voyait ce type d'abus, et l'autre les abus des islamistes !
Il y a toutes sortes de périls et de résistances, terme pompeux et abusif, à leur opposer.
Pour l'intérieur, changeons de Constitution.
Pour le monde extérieur hostile, renforçons nos liens avec nos alliés, défense européenne et OTAN.
Rédigé par : Noblejoué | 30 avril 2017 à 20:21
@ Aliocha
Evoquer la fragilité démocratique de notre pays due entre autre à l'article 16 pour ne pas voter FN est bien mais ne pourriez-vous, si les choses s'apaisaient, militer, du moins ici, pour son abolition et un changement de Constitution ?
Je n'ai pas trop aimé qu'on prétende que la Constitution était un bouc émissaire comme d'autres prétendent que les textes ne comptent pas et seulement la force. Tout ce qui existe existe. Lapalissade ? Si seulement... Un rappel.
J'ai eu un livre faisant référence au Très bas avec lequel j'ai cru mourir d'ennui et que je n'aurais jamais approché de moi-même mais que j'ai dû ouvrir par obligation, qui m'a ennuyé au point que je souhaitais mourir, ce que me fait toujours l'ennui, et que j'ai donc refermé.
Mais je n'aurais jamais cru qu'on vous diaboliserait pour l'expression Très Bas. Sans même avoir lu, j'aurais bien deviné au vu de la formule qu'il devait s'agir d'un mysticisme, chose qui n'est pas dans mes goûts, tourné vers l'humilité.
Je vous exprime donc toute ma sympathie et parce que je trouve la chose injuste et absurde, et parce que cette histoire d'article 16 me rappelle qu'on m'a dit que je prenais notre Constitution comme bouc émissaire, ce que je n'avais pas trop apprécié. C'est aussi, vous l'aurez deviné, pour capter votre bienveillance pour la cause de changer notre Constitution, si éloignée de l'équilibre des pouvoirs, voire qui sait aller à l'occasion contre l'idée d'homme providentiel que je trouve tout aussi désastreuse.
Rédigé par : Noblejoué | 30 avril 2017 à 19:57
@Aliocha
Si être Panurge est de résister au pire, je le revendique.
Ah ! Qu'il est noble, qu'il est héroïque, qu'il est courageux de résister à un édredon qui en plus ne vous menace même pas...
Vous n'avez vraiment pas le sens du ridicule.
En revanche, que faites-vous contre les véritables menaces - que vous connaissez - qui elles d'après les quelques échantillons que nous avons hélas connus, sont un réel danger pour la France ?
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 19:37
@Claude Luçon | 30 avril 2017 à 14:32
"J'ai dirigé des hommes sur des chantiers dangereux, dans des environnements dangereux, et la France aujourd'hui est un chantier dangereux dans un monde dangereux.
Macron n'est pas à la hauteur ! (...) Mieux vaut un vrai professionnel ayant mauvais caractère, difficile à discipliner, qu'un gamin qui joue au héros."
Vous en devenez triste à vouloir jouer les John Wayne de ses derniers westerns, à cogner dans du coton !
Précisez donc avec ferveur celui/celle que vous voyez comme un vrai professionnel ayant mauvais caractère, difficile à discipliner.
Et je passe très rapidement sur le reste de vos propos, comme :
"Nous, citoyens, sommes les patrons, faute de mieux, nous avons un choix invraisemblable, j'ai toujours cru qu'il fallait casser la baraque comme disait Fillon. Cassons-là en nous préparant à la reconstruire. En patrons, nous pourrons toujours virer les dirigeants s'ils se révèlent incompétents."
Pour le moment, et depuis des dizaines d’années, nous les virons bien, mais tous les 5 (7) ans !!
Et si nous tentions une mini-révolution en mettant à la tête de l’Etat ce que Marc Bloch définissait comme "un cerveau frais" comme celui d’EM capable de comprendre "le surprenant et le nouveau" ?
« Les révolutions [...] ont [...] toutes une vertu, inhérente à leur élan : elles poussent en avant les vrais jeunes. J'abhorre le nazisme. Mais, comme la Révolution française, à laquelle on rougit de la comparer, la révolution nazie a mis aux commandes, que ce soit à la tête des troupes ou à la tête de l'État, des hommes qui, parce qu'ils avaient un cerveau frais et n'avaient pas été formés aux routines scolaires, étaient capables de comprendre 'le surprenant et le nouveau'. Nous ne leur opposions guère que des messieurs chenus ou de jeunes vieillards. »
BLOCH, Marc, L’étrange défaite
Vous pourrez, sinon vous, mais d'autres, le virer plus facilement dans cinq ans que MLP qui elle, avec son QI de bulot (façon sylvain), se collera au rocher de la République avec autant de vigueur que ce gastéropode marin.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 30 avril 2017 à 19:26
@Trekker
"...certains ex-OAS, mais ceux-ci n’étaient pas dans leur majorité des nostalgiques du nazisme : beaucoup avaient fait leurs premières armes au sein des FFL !"
Exactement. Et pas seulement dans les FFL.
Plusieurs ont retrouvé en Algérie, devant ce qu'ils ont considéré comme une trahison, leurs réflexes de la lutte contre l'occupant allemand, vingt ans plus tôt.
Citons par exemple Hélie Denoix de Saint Marc, Pierre Château-Jobert dit « Conan », Georges Bidault, Roger Degueldre (FTP Nord), Jacques Soustelle, le général Jouhaud…
http://www.algerie-francaise.org/oas/resistants.shtml
Quelques-uns ont payé leur engagement de leur vie alors que bien des traîtres rencontrés dans les guerres que la France a menées ont parfois été couverts d'honneurs et de prébendes...
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 19:09
@ Claude Luçon
Je m’étais arrêté au pseudo « Judas Macron » mais en poussant l’analyse sur sa personnalité je dirais aujourd’hui « l'Emberlificoteur » car de formation essentiellement littéraire, on nous en fait un inspecteur des impôts, un associé d’une banque d’affaires, puis un ministre des Finances ?
Cet homme est un passe-partout qui a la puissance de séduire certaines personnalités en leur laissant imaginer qu’elles pourront régner par son intermédiaire. C’est en quelque sorte le « Renard » de Goethe, dont tout un chacun devra se méfier y compris ceux qui lui tournent autour depuis dix ans !
Alors pour le Pape il vaut mieux ne pas le connaître !
Rédigé par : seraye yves | 30 avril 2017 à 18:41
@ Claude Luçon | 30 avril 2017 à 00:04
Totalement d’accord avec l’intégralité de vos propos fort réalistes. La connaissance de l'Histoire et des faits scientifiques que vous citez à juste raison, semble inconnue chez de nombreux commentateurs de ce blog. Chez eux le partisan politique, pour ne pas dire l’aveuglement, prime sur toute analyse sereine.
"L'extrême droite n'existe plus en France depuis WW2"
Même en 2002, époque où JMLP présidait le FN, et même si ses saillies verbales étaient fort détestables, il ne restait dans ce parti au plus que quelques dizaines d’octogénaires ayant collaboré avec Vichy ou le nazisme. Le temps passant, ceux-ci sont en majorité au cimetière, et les quelques dinosaures survivants sont des grabataires. Bien sûr ce parti était un refuge pour certains ex-OAS, mais ceux-ci n’étaient pas dans leur majorité des nostalgiques du nazisme : beaucoup avaient fait leurs premières armes au sein des FFL !
D’ailleurs tous ceux qui hurlaient au danger fasciste en 2002 feraient bien de lire ou relire ce qu’a déclaré à ce sujet en 2007 Lionel Jospin, et récemment Roland Dumas. Alors le FN actuel, un parti ayant de forts relents fascistes malgré l’éviction sans ménagement de papy JMLP par sa fille ainsi que de ses quelques fidèles, cela relève de la plaisanterie : certains adorent se faire peur.
"Si vous vous donnez le mal de lire son programme, c'est un parti de gauche digne de Maurice Thorez…"
Une petite divergence sur le programme du FN, il est bien plus semblable à celui de Georges Marchais du début 80 que de Thorez. Sur l’immigration et tous les problèmes qu’elle engendre, certains feraient bien de relire Marchais à cette époque et hélas ceux-ci sont toujours d’actualité !
"…devant le cercueil couvert d'un drapeau tricolore d'un policier assassiné c'est son compagnon qui nous parle d'homophobie alors que personne n'avait donné la parole à la famille des deux policiers assassinés chez eux"
Bizarrement, lors de toutes les cérémonies officielles faisant suite à l’assassinat de policiers par des terroristes, hormis dans le cas présent, jamais les épouses, compagnes ou proches de ceux-ci ne furent conviés à prendre la parole lors de ces hommages.
"…renvoyons le gamin à l'école y apprendre l'histoire du pays"
Inutile car ce fourbe la connaît fort bien, mais est passé maître dans l’art de la travestir éhontément pour ses intérêts électoraux !
Rédigé par : Trekker | 30 avril 2017 à 18:03
@Claude Luçon
L'utilisation d'Oradour à fins politiques par Macron est grossière, insolente et irrespectueuse.
Exactement.
Cette récupération ne peut que nous mettre mal à l'aise.
Le pire est que ceux qui s'en servent pour jouer aux parangons de vertu démocratique et « républicaine » n'éprouvent manifestement aucune honte rétrospective pour un fait similaire au massacre d'Oradour commis aux Lucs-sur-Boulogne en 1794 par le régime qu'ils montrent en exemple :
http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/les-lucs-sur-boulogne-85170/il-y-220-ans-avait-lieu-le-massacre-des-lucs-sur-boulogne-1972513
Eh oui, la république des Droits de l'Homme a montré la voie aux socialistes nationaux allemands...
Il est certes difficile de demander à nos contemporains de « faire repentance » pour un crime qu'il n'ont pas commis, mais est-il normal que le régime actuel - pourtant peu avare en matière de commémorations tous azimuts - n'ait pas encore fait un geste pour au moins désavouer cet aspect pour le moins pas très glorieux de son passé ?
Pis encore, est-il normal que les individus ayant inventé et commis les premiers crimes contre l'humanité soient toujours célébrés chez nous comme de « grands hommes » ?
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2017 à 17:51
@ Claude Luçon
Votre position pour MLP me surprend. Vos écrits sur ce blog paraissaient sensés.
Or MLP vient de nous sortir une supercherie énooooorme : la double monnaie, à savoir le Franc pour vous et moi et l'€ pour les entreprises. Donc une entreprise paiera ses fournisseurs en € et ses employés en Franc, ce qui veut dire, de facto, que le Franc sera corrélé à l'€ par un taux fixe. 1 € = 6,56FF. On est là dans l'improvisation totale, à une semaine de l'élection.
Personnellement, à l'issue du premier tour, ma grande crainte était un duel Mélenchon <--> Le Pen, tous les deux devant nous conduire rapidement à la faillite. Même si j'ai quelques doutes sur Macron et ses capacités réelles, mon choix est fait. Et je pense que la majorité des Français fera de même.
Mais quand je vois votre réaction, je me pose des questions : comment une personne comme vous, expérimentée, ayant exercé des responsabilités dans l'entreprise, peut-elle soutenir une femme sans aucune expérience professionnelle ? A moins que ce qui vous motive vraiment soit le rejet des étrangers, la France aux Français.
Rédigé par : Paul Duret | 30 avril 2017 à 17:33
Le Pape en Égypte :
"Il faut des sapeurs-pompiers et non des pyromanes, des prédicateurs de réconciliation et non des propagateurs de destruction, sans quoi par réaction surgissent des populismes démagogiques qui n'aident pas à consolider la paix et la stabilité."
Allo, Christine ? Reviens !
Rédigé par : Aliocha | 30 avril 2017 à 17:32
@Claude Luçon
Cher Claude,
"Les raisons ? Nombreuses. D'abord, le danger que ferait peser Marine Le Pen sur la démocratie si elle était élue. "Le Front National représente un tout autre danger, car il nourrit un projet antidémocratique et de régression sociale qui place l'inégalité entre les hommes au coeur de son programme", peut-on y lire.
Ensuite, il y a cet article 16 de la Constitution, qui inquiète Varoufakis et consorts. "Il n'est pas exclu qu'à l'occasion d'une situation de tension grave, une présidente Front national s'octroie les pouvoirs exceptionnels prévus par [cet] article, avec des conséquences catastrophiques pour les libertés publiques et individuelles", poursuit le mouvement.
Varoufakis, soutenir Macron ? Lui qui a toujours combattu l'austérité en Europe ? Lui qui a claqué la porte de Syriza au moment des négociations avec l'UE ? Oui, car si le projet du candidat d'En Marche ! "représente un danger pour les équilibres sociaux", ses politiques "pourront être combattues démocratiquement dans le cadre des institutions et par les luttes collectives", explique la tribune
"
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-le-grec-varoufakis-affiche-ses-sympathies-pour-emmanuel-macron_1903870.html
Vous avez parfaitement le droit de ne pas soutenir Macron mais ne pas faire la différence de degré, à la suite de Mélenchon, témoigne de votre part d'un jusqu’au boutisme qui m'étonne venant d'un homme cultivé et sensé comme vous, préférant les désordres violents de l’insurrection au combat démocratique.
C'est à mon sens prendre un risque insensé, sans parler du spectacle désolant que nous offririons au monde.
@caroff et à tous ceux qui se moquent et font de la différence d'âge du couple Macron un argument électoral.
Consternant.
@Exilé
Si être Panurge est de résister au pire, je le revendique.
Rédigé par : Aliocha | 30 avril 2017 à 16:28
@hameau dans les nuages 14:27
Je ne vous conseille rien et j'en serais bien incapable, je ne fais que relater ce qu'un spécialiste avéré de l'économie publie dans le but de frapper les esprits d'un éventuel danger potentiel en cas de victoire de l'extrême droite. Ceci dit il ne s'agit que d'une hypothèse mais les scores à venir étant des plus serrés, on ne peut nier les risques encourus dans l'incertitude actuelle car tout peut arriver. Par contre enterrer vos économies dans le jardin risque d'altérer la qualité des billets.
Rédigé par : Jabiru | 30 avril 2017 à 16:15
@ Claude Luçon
Je ne suis pas papiste ; mais rassurez-vous le Pape vient en deux mots de "flinguer" à la fois Macron et Hollande en faisant payer au "père" et au "fils" l'affaire de l'ambassadeur.
Hollande n'a pas le monopole des petites phrases !!
Rédigé par : Popol | 30 avril 2017 à 15:41
@ Aliocha | 30 avril 2017 à 09:11
La différence entre nous cher Aliocha est sans doute l'âge.
J'ai connu la France dans un pétrin épouvantable, je l'ai vue subir un gouvernement d'extrême droite, celui de Pétain, être colonisée d'une façon brutale par les Allemands, se faire démolir par les bombardements alliés, pétrin qui fait paraître celui d'aujourd'hui comme une opérette.
Et j'ai vu dans ces circonstances horribles les Français se révolter, se battre et reconstruire le magnifique pays dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Vous savez aussi bien que moi que Marine Le Pen ne pourra pas appliquer son programme, les citoyens seront dans la rue pour l'en empêcher.
Elle a d'ailleurs commencé à l'adoucir pour se trouver des alliés et des électeurs.
Le FN n'est pas un parti de nazis, les Croix de Feu des années 30 et les mignons de Pétain des années 40 sont les derniers nazis connus en France.
J'ai ironiquement suggéré, au sujet du travail, que les Français étaient devenus des mauviettes, sans y croire. Je suis, au contraire, convaincu que nos jeunes concitoyens se battront pour garder leur France, celle de ces soldats qui se battent au Mali, de ces policiers qui meurent pour nous protéger, pas une autre. Ceux-là, pour moi, sont les dignes descendants de la France libre de Charles de Gaulle.
Nos concitoyens ont bloqué Juppé, Jospin et Valls, ils bloqueront MLP et ses ministres si nécessaire.
Nous ne serons pas occupés par une puissance étrangère qui nous impose un gouvernement, nous ne serons pas colonisés comme en 40-44, nous serons toujours maîtres chez nous.
Mon argument est que Macron emmènera le pays au désastre encore plus que MLP parce qu'il nous fera avaler d'autres couleuvres que, par habitude, nous avalerons comme toutes celles que nous avons avalées jusqu'ici depuis trente ans, tout en nous grattant le dos pour nous permettre de ronronner de plaisir après nous avoir châtrés.
Je préfère quelqu'un qui se confronte à moi clairement, bille en tête, à quelqu'un qui me séduit en me faisant les poches et en me sous-estimant du haut de son supposé génie.
J'ai dirigé des hommes sur des chantiers dangereux, dans des environnements dangereux, et la France aujourd'hui est un chantier dangereux dans un monde dangereux.
Macron n'est pas à la hauteur !
Mieux vaut un vrai professionnel ayant mauvais caractère, difficile à discipliner, qu'un gamin qui joue au héros.
Nous, citoyens, sommes les patrons, faute de mieux, nous avons un choix invraisemblable, j'ai toujours cru qu'il fallait casser la baraque comme disait Fillon. Cassons-là en nous préparant à la reconstruire. En patrons, nous pourrons toujours virer les dirigeants s'ils se révèlent incompétents.
Le Figaro vient de déclarer que le Pape François a avoué ne pas connaître Emmanuel Macron.
Pas flatteur ! Le Pape ne connaît pas le supposé prochain président de la fille aînée de son Eglise !
Je viens de chercher à l'informer en lui faisant parvenir, par un ami archevêque travaillant près de lui, le texte de l'interview de Macron sur la revue Emile en 2007.
En vain peut-être ? Mais au moins j'aurai essayé !
Ceci est absolument vrai ! J'en ai fourni la preuve par copie à nos hôtes.
Rédigé par : Claude Luçon | 30 avril 2017 à 14:32
@ Jabiru | 30 avril 2017 à 11:33
Une fuite des capitaux ? Bigre, comment font-ils alors que n'importe quel quidam ne peut plus sortir que 500 euros par semaine selon le bon vouloir du DAB et que si vous demandez de sortir une somme plus importante vous devez prendre rendez-vous en précisant ce que vous comptez faire de VOTRE argent ? Car l'argent déposé à la banque ne vous appartient plus, vous êtes créancier de la banque. La première escroquerie est là.
Qui sont donc ces gens ? Dessertine le dit ? Ou est-il là pour instiller la politique du chaos, sachant que les banques n'ont plus l'argent fiduciaire des déposants et seraient bien en peine de le redonner en cas de panique bancaire ?
Vous me conseillez donc de tout retirer dès maintenant pour l'enterrer dans le jardin ?
Je pense que je vais le faire si Macron passe, malgré le fait que ma cagnotte pour les vieux jours soit maigre.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 avril 2017 à 14:27
@Xavier Nebout
"Il convient de faire évoluer la notion de "bourgeois". Jadis le petit ou gros commerçant des villes, il est maintenant le tenant de la gauche caviar qui tremble à l'idée de perdre ses avantages inavouables."
Permettez-moi un petit rappel :
Marine Le Pen, avocate de profession, riche héritière de son papa.
Florian Philippot, énarque, habite Saint-Germain-des-Prés, rond de serviette chez Lipp.
Nicolas Dupont-Aignan, énarque, ancien chef de cabinet de François Bayrou, le plus fortuné des 11 candidats à l'élection présidentielle.
Le "peuple" contre l'oligarchie, ou l'art de se moquer du monde.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 avril 2017 à 13:49
Je trouve la réponse du Pape d'un humour assassin.
En disant "l'autre je ne sais pas d'où il vient" il règle un compte personnel avec Hollande.
Rédigé par : Popol | 30 avril 2017 à 13:02
@ Claude Luçon
"Votez donc FN, cher doyen autoproclamé du blog" vous dit Aliocha à 09:11 ce matin. Quelle surprise, et quelle non-surprise. Il y a à peine deux semaines, nous étions d'accord, avec beaucoup d'autres sur ce blog, pour préférer François Fillon, choix politique entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, avec des arguments variés.
Nous connaissons - involontairement - beaucoup de vous, contemporain déclaré de Clint Eastwood et de Pierre Bergé, ou de Lucien Mias, si vous préférez ! Etant contemporain de Bernard Pivot et du Dalaï-Lama, je me sens proche de vous par l'âge / le vécu. Mais pour relativiser, nous sommes tous deux des gamins par rapport à Jean d'Ormesson et Valéry Giscard d'Estaing, de vrais doyens non autoproclamés, eux...
Il est clair que sur ce blog, les choix nouveaux pour dimanche prochain peuvent être différents et je vous opposerai le mien et celui de ma famille : je vous rappelle que ce sont quinze bulletins de vote sur trois générations qui étaient unanimes pour François Fillon, mais qui ne le seront peut-être plus cette fois-ci. J'aurai plaisir à vous en faire part, avec les principaux arguments avancés par les uns ou les autres. A suivre...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 30 avril 2017 à 12:53
Cher Philippe,
Je comprends votre déception de constater qu'EM ne fera pas la vidéo dont vous rêviez, de même qu'il ne m'enverra pas l'original de son écriture me permettant de faire l'analyse graphologique qui s'annonçait fort positive sur la base de ce que j'avais vu en photocopie.
Mais il a peut-être autre chose en tête en ce moment.
Ceux qui le pensent manipulable vont je l'espère bientôt comprendre leur erreur...
Il a des valeurs, une autorité certaine et une détermination sans faille.
Je vote pour lui sans état d'âme et lui fais confiance pour réformer, renouer avec la croissance et réduire les inégalités dans un cadre européen renforcé.
Rédigé par : Christian Dulcy | 30 avril 2017 à 12:49
@Aliocha
"Vous êtes également libre de voter tabloïd."
A quel média pensez-vous ?
Rédigé par : caroff | 30 avril 2017 à 12:30
On ne nous dit pas tout !
Philippe Dessertine, économiste connu et reconnu, spécialiste de la finance et intervenant chez Calvi, a publié hier dans les colonnes du journal Sud Ouest ce qu'il appelle un scénario certes fictif mais plausible au plan économique et financier en cas de victoire de Marine Le Pen. Ca fait froid dans le dos !
Il est question d'une gigantesque fuite de capitaux provoquée par la crainte d'explosion de l'euro, d'un plan de blocage des comptes bancaires, de l'épargne des particuliers et notamment des assurances-vie ainsi qu'une pénurie de liquidités du fait de nombreux distributeurs de billets en panne sèche. Avec cerise sur le gâteau le décrochage des bourses mondiales ainsi que des taux d'emprunts passant de 0,4% à 6%. S'ensuivrait une réunion des chefs d'Etat de la zone euro pour prendre acte de la volonté exprimée par le vote français.
Bref le scénario catastrophe avec des conséquences sur les marchés américains. Une fiction oui mais une certitude, celle que Mme Le Pen affronterait une gigantesque fuite des capitaux. Et pour en rajouter Alain Juppé qui sonne l'alarme en prévoyant le risque d'un désastre économique pour la France. Tout cela est quand même préoccupant et il est à espérer qu'un sursaut républicain fasse en sorte que l'ouragan supposé ne s'abatte pas sur notre cher pays. En tout cas affaire à suivre de près.
Rédigé par : Jabiru | 30 avril 2017 à 11:33
@caroff
Vous êtes également libre de voter tabloïd.
Rédigé par : Aliocha | 30 avril 2017 à 11:02
Bonjour,
Je remercie ceux qui ont bien voulu "rebondir" au sujet du déplacement à Oradour.
La procession victimaire continue aujourd'hui.
Avant de voter pour ce jeune homme il serait bon de lire la liste des économistes dits "Groupe de la Rotonde" qui ont construit son programme. On y retrouve les mêmes que ceux qui avaient écrit celui de Hollande ! dont Elie Cohen...
Effectivement l'attrait du plat de lentilles a été trop fort pour les politiciens LR qui auraient dû réfléchir et proposer le bulletin blanc.
Sinon, à regarder les médias ce matin, il y a véritablement une certaine peur dans le camp du jeune candidat tant ils ont perdu toute neutralité.
Curieusement il n'y a plus de sondages sur les pourcentages d'abstention alors que l'on nous a rebattu les oreilles sur ce sujet au premier tour.
Rédigé par : Popol | 30 avril 2017 à 10:59
@ Claude Luçon
"Macron n'est pas le moindre mal, c'est le pire ! Lisez son interview sur le magazine Emile ! Cet homme est un danger public !"
Il me semble que même si Macron était un danger, il y a des dangers pires que les autres.
Charybde et Scylla chez Homère, tomber des loups aux orques chez Tolkien...
Pardon de vous paraître indigne pour ne pas me permettre un certain nombre d'arguments contre le FN, pardon à vous d'user d'un qui me paraît vrai, et le fondement le plus habituel de la politique plutôt que le bien commun, soit presque une utopie.
Vous me voyez indigne ? Pour moi, en politique française, je dirais que je marche sur le fil de l'épée.
@ stephane
"Hommage à Xavier Jugelé. Jean-Marie Le Pen trouve qu'on a davantage célébré l'homosexuel que le policier.
Je me suis fait la même réflexion. C'en était presque lourdingue. On a bien compris que même chez les policiers il y avait des homosexuels ; était-ce nécessaire d'en faire autant ? A-t-on le droit de dire qu'il y en a eu beaucoup de fait ou est-ce de l'homophobie ?"
A une époque, on cachait les homosexuels, maintenant on les expose. Il y a la mauvaise conscience due au passé et l'attrait de la nouveauté. De plus, on montre à l'occasion de cet attentat que tandis que les islamistes s'enfoncent dans leurs violentes ténébres, nous nous élevons vers daventage de compréhension mutuelle.
Rédigé par : Noblejoué | 30 avril 2017 à 10:53
@Claude Luçon
"Comment avons-nous pu en arriver à avoir à choisir entre Macron et Marine Le Pen ? A tout prendre essayons la femme, et renvoyons le gamin à l'école y apprendre l'histoire du pays, il y trouvera peut-être une jeune institutrice de 24 ans sa cadette à séduire."
Je vote sans hésiter pour votre bon sens, votre humour et votre culture technique !!
@Aliocha
"Votez donc FN, cher doyen autoproclamé du blog, c'est votre droit le plus fondamental. Mais prenez garde que votre colère - qui amène vos arguments raisonnables à une conclusion digne des pires tabloïds - ne vous aveugle au point d'oublier qu'il y a des réflexes nés de la frustration qui remettent en cause les principes démocratiques, réflexes qui entraînent en foule et au nom de la démocratie à céder aux désirs immédiats de vengeance et de stigmatisation, souvent nés d'une stigmatisation préalable, ce qui ne justifie en aucun cas de s'y adonner".
Amen !!
Rédigé par : caroff | 30 avril 2017 à 10:32
@Franck Boizard
Il convient de faire évoluer la notion de "bourgeois". Jadis le petit ou gros commerçant des villes, il est maintenant le tenant de la gauche caviar qui tremble à l'idée de perdre ses avantages inavouables.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 avril 2017 à 10:32
Les lemmings votent Macron.
Discussion de machine à café : « Les peuples qui n'ont pas la volonté de se défendre ne méritent pas de survivre ».
Cette tautologie me rappelle que le quartier du Bataclan a fortement voté Macron (39 %). Les mecs sont flingués aux terrasses par les barbus, butés en concert et ils votent bisounours. La vie est cruelle : ils méritent les malheurs qui leur arrivent.
Serge Federbusch a publié, à propos de ce suicide collectif des bobos face à l'islamisme, un livre intitulé "La marche des lemmings". Vous savez, les lemmings, ces rongeurs qui se suicident en masse en se précipitant des falaises. C'est tout à fait ça.
Le devoir de l'homme de bien n'est pas de sauver ces abrutis d'eux-mêmes mais de ne pas se laisser entraîner dans leur suicide. Et ce n'est déjà pas facile.
Rédigé par : Franck Boizard | 30 avril 2017 à 10:11
@ Trekker | 30 avril 2017 à 02:35
C'est tout à fait ça. J'ai assisté à une scène étonnante dans ma commune. Participait au dépouillement un conseiller municipal, candidat aux prochaines législatives mais aussi conseiller régional LR bien sous tous rapports, "travaillant" à la CCI.
Au fil du dépouillement il voyait son poulain s'effondrer alors que Macron arrivait en tête, suivi de Mélenchon et de Marine. II pensait que son côté enjoué, serreur de mains, bien de sa personne, gendre idéal allait au moins lui assurer un bon score local. Paf !
Aussi sec, Twitter en est le témoin, les résultats nationaux confirmant la débâcle il se déclarait dans l'heure pour Macron, n'attendant même pas que la nuit porte conseil. Même pas une once de respect.
Lamentable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 30 avril 2017 à 09:44