Michel Field, directeur de l'information de France Télévisions, a présenté sa démission.
C'est lui qui a décidé mais on a tout fait pour lui pourrir la vie.
Le monde de l'information, l'intercession médiatique entre le pouvoir et les citoyens, cet univers capital pour la démocratie au point que sans lui celle-ci est mutilée, va être privé, à l'approche d'élections législatives, d'un formidable professionnel.
Avec classe, Michel Field affirme se retirer par "souci d'apaisement" et loue les équipes avec lesquelles il a travaillé (L'Obs).
Mais comme on l'a bien poussé à bout !
Défiance après défiance, motion après motion - du temps à gaspiller -, le corporatisme a gagné.
David Pujadas qui s'estimait propriétaire de sa fonction a protesté parce qu'après seize trop longues années, on estimait qu'il devait céder la place. Personne, véritablement, n'est venu au secours de Delphine Ernotte et de Michel Field. Il paraît même que l'Elysée a été mécontent.
Ils l'ont eu.
Michel Field aurait-il même proposé la mesure parfaite, la réforme exemplaire que le système, la bureaucratie, le syndicalisme, les conservateurs médiatiques, l'auraient critiqué.
Ils l'ont eu.
Il préférait le mouvement à l'immobilisme, les souplesses aux rigidités, les articles stimulants - comme celui qu'il avait écrit dans Libération - aux orthodoxies niaises et aux contentements béats.
Ils l'ont eu et le pire est qu'on n'a pas cessé de lui mettre de la bêtise dans les roues, du venin dans ses démarches. Pas une seconde sans querelle ni attaques mesquines. Nulle part je n'ai pu lire ou écouter une quelconque défense de sa cause et de sa personnalité. Libération, le Canard, le Monde s'en sont donnés à coeur joie !
Pourtant, s'ils l'ont eu, ce n'était pas à cause de ses entreprises mais malgré elles.
Field brillait trop. Journaliste mais si peu classique et banal. Trop intelligent, vif, caustique, tolérant et lucide. Trop impartial alors qu'on lui prêtait soit un sarkozysme délirant soit un macronisme suspect ! Trop politique et si peu politicien... Si solitaire dans un monde qui adore se réchauffer à une fraternité qui ne vient que du nombre et des piètres intérêts à sauvegarder.
Ils l'ont eu.
On va évidemment parler de tant d'autres choses au cours de cette semaine qui a connu d'autres polémiques. Par exemple celle liée au tour de force d'une Vanessa Burggraf qui a trouvé le moyen, avec un questionnement approximatif, de relégitimer une ancienne ministre au bilan désastreux, Najat Vallaud-Belkacem, et alors même que l'Education nationale va enfin être administrée par un grand titulaire compétent et respecté.
Mais mon souci dominant est qu'ils ont eu Michel Field, que France Télévisions a perdu et qu'on va applaudir.
Michel Field est un ami, c'est vrai, mais un ami singulier : je peux dire du bien de lui sans mentir.
Indépendance des journalistes.
Voilà bien deux mots antagonistes.
C'est quoi un journaliste indépendant ?
Une utopie selon moi.
Ils sont tous ou presque corporatistes et politiquement engagés.
Ce qui ne me semble pas être des critères d'indépendance.
Qu'ils assument leurs dépendances et leurs choix au demeurant honorables et légitimes mais qu'ils arrêtent de jouer les vierges effarouchées.
Le cas de Field est en la demeure très symptomatique.
Motion de défiance ?
Mais on croit rêver.
Ils sont embauchés pour bosser et si cela ne plaît pas ils peuvent toujours changer de crèmerie ou créer la leur.
J'imagine des ouvriers ou des employés de bureau faire une motion de défiance envers le chef de service ou le patron.
Mais surtout qu'on supprime cet audiovisuel d'Etat qui dépense sans compter et sans vergogne l'argent du contribuable pour un résultat très moyen.
A minima qu'on divise le nombre de chaînes par deux ou trois et qu'on revoie complètement la gestion de ce tonneau des Danaïdes.
Rédigé par : J. Marques | 25 mai 2017 à 13:36
@Giuseppe | 24 mai 2017 à 14:22
« Nous ne demandions pas le diplôme, lorsque nous recrutions nous nous posions la question de savoir si on pouvait faire un compagnon de route du recruté pour affronter le désert » au sens de la page blanche.
Mais ça c’était avant, c’était quand on pensait qu’un thème de conférence pouvait attirer du public par la seule attraction de l’intérêt qu’il était susceptible de présenter, quelle que soit la binette de celui ou celle se proposant de le développer, mais dans notre nouveau monde, celui dans lequel on ne se préoccupe que de justifier la binette une fois qu’elle a séduit, en picorant à droite et à gauche et en expliquant que le beurre (le pouvoir) ne se sépare pas de l’argent du beurre (une majorité issue du néant), sinon patatras, cela n’est plus de mise.
Ceci dit s’agissant de votre Albert Jacquard, la Seita d’abord, puis l’Institut national d’études démographiques (étude de ce qui survit d'une société post-tabac ?), puis la promotion de cette langue artificielle qui prétend résoudre Babel qu’est la fiction linguistique de l’espéranto etc. Mouais, mouais, mouais.
En revanche j’approuve le fait d’être contre l'exploitation à des fins commerciales du génome humain et le brevetage généralisé du vivant, j’approuve la prise au sérieux du concept de la décroissance soutenable (très bien défendu, bien qu'un peu à la façon dont monsieur Jourdain s’occupait de prose et de poésie, par la jolie et sexy - davantage que Léa Salamé en tout cas - pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili quand elle explique pourquoi elle se refuse à se produire en Russie) et partant de cet axiome de base d’une moderne évidence : « On ne peut pas croître indéfiniment dans un monde fini » et, même si utopique, j’approuve enfin le soutien aux mouvements du logiciel libre qui permet le contrôle du programme par l'utilisateur avec la possibilité de partage entre individus, solution qui s’oppose au contrôle de l'utilisateur par le développeur et en particulier les licences à date courte et obligatoirement à renouveler pour ne pas perdre l’accès à ses propres travaux, par exemple sous fichiers PowerPoint etc.
Mais c’est quand même intéressant de constater qu’il y a des gens pour passer de l’X à la défense de l’égalité des droits, contre la précarité et les exclusions tout comme de voir un normalien, énarque devenir président d'Emmaüs (Martin Hirsch).
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 mai 2017 à 23:15
Hélas.
Je partage cependant la question de Michelle D-LEROY : qui l'a eu ?
Je me souviens de Michel Field, brillant journaliste, animant une émission littéraire très intéressante.
Je n'ai pas suivi sa carrière depuis, mais ce n'était pas une langue de p..., comme Christophe Castaner dont je suis l'interview actuellement avec P. Cohen, dans "C à vous", ou comme certains représentants du Medef, pour justifier les ordonnances.
Rédigé par : anne-marie marson | 24 mai 2017 à 19:33
@Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 19:10
"Sortant de l'X, j'étais catalogué bon pour la vie active, muni d'un certificat de traçabilité comme les produits vendus dans les supermarchés. Mais quelles sont maintenant ces traces en moi après tant d'années ? Je les cherche en vain [...] "A quoi vous a servi votre passage à l'X ?", je suis tenté de répondre : "A recevoir l'annuaire"."
Albert Jacquard était un bâtisseur à sa façon, nous ne demandions pas le diplôme, lorsque nous recrutions nous nous posions la question de savoir si on pouvait faire un compagnon de route du recruté pour affronter le désert (au sens de tout à faire, tout à construire, bien sûr).
Repos !
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2017 à 14:22
@Véronique Raffeneau | 24 mai 2017 à 05:11
« Ce qui à mon sens peut compromettre une indépendance des journalistes serait précisément de ne pas assumer et masquer une relation faite de sympathie et/ou d'affection et/ou d’amitié. »
Sur ce point, vous avez tout à fait raison.
« Delphine Ernotte n'a pas à dissimuler à ses équipes de journalistes sa proximité avec Brigitte Macron, qualifiant après-coup cette manifestation des plus quotidiennes de sympathie et/ou d'affection de "connerie". »
C’est juste que soit on affiche ses relations soit on les garde à l’abri dans son domaine privé, mais une fois qu’on les a affichées, il faut les assumer. En même temps, les gens ne souhaitant pas en France d'une 'First Lady' à la gomme, la proximité avec les hautes sphères est dès lors plus facile à entretenir et à assumer sans risques, j'imagine.
@boureau | 23 mai 2017 à 22:58
« Etienne, à côté, avec sa thèse de doctorat de trente ans sur Rimbaud, c'est de la "gnognotte" comme vous dites ! »
Etiemble, René Etiemble, pas Etienne.
@Tipaza | 23 mai 2017 à 22:52
« Mon boulanger fait des pains délicieux qui régalent des centaines de consommateurs. »
J’aime moi aussi l’odeur du pain frais croustillant et tout chaud qui bruisse encore en emplissant la voiture d’une promesse délicieuse. Bien évidemment il ne s’agit pas alors de ce que les Alsaciens appellent « Kilometer Brot », du pain au kilomètre, mais de vrai pain avec de la vraie farine cuit dans un vrai four par un vrai artisan-boulanger et servi par un(e) employé(e) aimable.
Rédigé par : Catherine JACOB | 24 mai 2017 à 11:49
@ Catherine JACOB
Je suis contente, Catherine, de converser un peu avec vous.
Concernant l'épisode de la bise échangée entre Delphine Ernotte et Brigitte Macron rapporté par Le Monde, j'ai du mal à comprendre en quoi cette marque de sympathie et/ou d'affection peut être susceptible de menacer l'indépendance des journalistes de France 2.
Selon moi, les journalistes de France 2 n'ont pas à reprocher à Delphine Ernotte son élan amical spontané ; Delphine Ernotte n'a pas à dissimuler à ses équipes de journalistes sa proximité avec Brigitte Macron, qualifiant après-coup cette manifestation des plus quotidiennes de sympathie et/ou d'affection de "connerie".
Ce qui à mon sens peut compromettre une indépendance des journalistes serait précisément de ne pas assumer et masquer une relation faite de sympathie et/ou d'affection et/ou d'amitié.
Je sais bien, Catherine, qu’évoquer cet épisode est somme toute assez dérisoire, mais bon, dans l’article du Monde, c’est l’évocation de cet épisode qui en réalité m’a le plus intéressée.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 24 mai 2017 à 05:11
@ Catherine JACOB 23 mai 2017 19:10
Mon boulanger fait des pains délicieux qui régalent des centaines de consommateurs.
Etiemble, à côté, avec sa thèse de doctorat de trente ans sur Rimbaud, c'est de la "gnognotte" comme vous dites !
Ah ces vaches sacrées de l'Education nationale qui vivent dans des bulles aux frais des contribuables !!
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 23 mai 2017 à 22:58
@ Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 19:10
« Je m’enivre dites-vous. En quel sens ? »
Mais dans le sens que vous voulez, l’essentiel est de s’enivrer :
« Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! »
Charles Baudelaire, Les petits poèmes en prose.
Et j’ajouterai, c’est d’autant plus indispensable pour ceux qui ont participé à des jurys d’agrégation !
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2017 à 22:52
@Marcel Patoulatchi
Fut un temps, monsieur Bilger était de ceux osant la réaction. Et maintenant ?
Notre cher monsieur Bilger est sur son petit nuage de type macronimbus, il plane dans le bonheur.
Ne pas le réveiller.
Rédigé par : Exilé | 23 mai 2017 à 22:14
En fait ce qui est remarquable à France Télévisions, c’est que ce sont les salariés qui virent leur patron. Même à la CGT ils n'y avaient pas pensé.
Rédigé par : Achille | 23 mai 2017 à 21:31
@Savonarole
"L'agrégation la plus comique demeure celle de la fille de Mitterrand"
Quand elle parle, je pense à Mélenchon en sous-douée avec sa bouche pleine de dents !!
Rédigé par : caroff | 23 mai 2017 à 20:56
@Catherine JACOB
Pas toujours d'accord avec vous mais sur le bisou bisou j'adhère. Quand je suis arrivée à mon nouveau poste il y a trois ans j'ai tout de suite mis ces limites. Et quand je vois ces gens qui se détestent en milieu professionnel ou ailleurs mais s'embrassent j'ai honte.
Rédigé par : Véronique Pien | 23 mai 2017 à 20:09
@Savonarole | 23 mai 2017 à 13:16
« Vous vous enivrez souvent des diplômes obtenus par des personnalités, Sciences Po, agrégation, etc.
Une sorte de cirage Baranne dont la brillance cacherait la crotte des semelles.»
Je m’enivre dites-vous. En quel sens ?
S’enivrer évoque par extension, le fait de « causer, en parlant de certaines autres choses, un étourdissement, un trouble de la raison, semblable à celui qu’on éprouve dans l’ivresse. Ex. on dit que « le grand régal consistait à boire le sang chaud des amphibies dont les Esquimaux s’enivrent avec volupté. » — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873) - Cité par le Wiktionnaire.
Expressions :
1. S’enivrer des éloges qu’on reçoit. — ≠ garder les pieds sur terre
2. S’enivrer d’espérance. — ≠ se morfondre
3. S’enivrer de la bonne opinion de soi-même. — ≠ faire preuve de modestie
Définition : Amphibie : « qui vit dans deux éléments », le plus souvent sur la terre et dans l’eau comme les veaux marins, les loutres, les castors, les crocodiles, les rats d’eau, etc.
Disons plutôt que, d’une façon le plus souvent neutre, mais parfois sans doute malicieuse, je mentionne (je cite, je nomme, j’indique) quand il est accessible, le parcours universitaire, parce que je trouve que ça présente un intérêt de connaître de quelle discipline initiale sont issus les gens.
Par ex. Macron, lui aussi, comme Michel Field, est issu de la philosophie, mais il n’est pas agrégé et son épouse Brigitte non plus, pour autant qu’on sache.
L’agrégation n’est pas un diplôme mais un concours de recrutement des professeurs de l’enseignement public d’État en France. Pour enseigner dans un lycée de l'enseignement privé sous contrat, il convient d’obtenir un concours de recrutement de professeurs de l'enseignement privé. Il n'existe qu'un seul concours de l'agrégation pour l'enseignement privé sous contrat : le concours d'accès à l'échelle de rémunération des professeurs agrégés (CAER-PA) qui correspond au concours interne de l'agrégation de l'enseignement public. Il n’est pas admis de s’inscrire et concourir si, à l'issue du stage d'un an, le candidat admis dépasse l'âge légal de départ à la retraite. Autrement dit, plus l’âge légal se voit repoussé, plus cela ouvre des perspectives au niveau et de ce concours de recrutement et aussi du montant de la pension de retraite puisque la pension de retraite du fonctionnaire est calculée en tenant compte du dernier traitement indiciaire brut x le nombre de trimestres. Autrement dit, il ne s’agit pas de calculer sur la base des 25 dernières années comme dans le privé. Toutes ces informations peuvent être retrouvées sur un site .gouv.fr autrement dit, elles ne viennent pas de Wikipédia.
Maintenant, comme vous le savez sans doute, en droit ou en médecine, il s’agit de recruter des professeurs d’universités et non des professeurs de l’enseignement secondaire.
En droit le concours se déroule tous les deux ans en alternance, droit public alternant avec droit privé. Seuls sont admis à concourir les docteurs en droit, alors qu’une maîtrise suffit (ou le CAPES) dans les autres disciplines qui, de plus, ne prennent pas en compte les travaux des candidats qui peuvent se faire assister d’une équipe dans le cas de l’épreuve avec préparation libre, mais recrutent uniquement sur la base d’épreuves en temps limité de candidats qui ne sont admis à communiquer avec personne.
Pour la session 2015-2016, l'agrégation de droit public a offert 21 postes pour 211 candidats.
Par comparaison, sont mis au concours en 2017, en anglais 203 postes, en chinois, 2 postes, en japonais 1 poste, en philosophie 76 postes, en lettres modernes (discipline concernée par Mazarine Pingeot, il me semble) 147 postes, en mathématiques 457 postes (y aurait-il plus d'intelligences représentées en mathématiques que dans d'autres matières ?). En physique option chimie : 35. Sans compter que le concours externe en anglais, lettres modernes, mathématiques et l’option physique bénéficient avec le génie biologique d’un supplément spécial.
D’autre part les lettres modernes bénéficient en gros du même nombre de postes au concours externe et au concours interne, alors qu’en lettres classiques, le nombre de postes au concours interne est divisé par deux par rapport au concours externe.
Enfin, en 2012 le nombre de postes offerts était de 1248, quand il est passé à 2950 pour 2017. Un arrêté publié au Journal officiel du 11 janvier 1981 avait fixé à 1000 le nombre de postes ouverts aux concours d'agrégation en 1981 et on ne peut pas dire qu’il a beaucoup augmenté entre 1981 et 2012 !
En philosophie le temps maximal requis pour une épreuve est de sept heures (dissertation générale) et en médecine, il a pu être de 48 heures ! En revanche, l’agrégation de médecine permet d’atteindre le sommet de la pyramide et c’est sans doute la seule à le permettre.
Autrement dit, il y a agrégation et agrégation, comme il y a doctorat et doctorat. Il est difficile par ex. de comparer un doctorat en pharmacie, un doctorat en médecine et un doctorat en droit, a fortiori, un doctorat d’avant 1992 et un doctorat ancien régime et je ne parle là que des doctorats d’Etat et je ne parle même pas de leurs jurys, car chacun sait que, en fonction de la composition du jury, il y a encore d’autres subtiles distinctions sur lesquelles je ne m’étendrai pas pour ne pas me faire davantage d’ennemis.
Il me semble que par ex. Etiemble [écrivain et universitaire reconnu notamment comme sinisant éminent, spécialiste du confucianisme et du haïku et traducteur de poésie, défenseur des littératures extra-européennes, reconnu comme l'un des principaux initiateurs et animateurs de la littérature comparée de son époque, également connu en tant que polémiste érudit et pourfendeur du franglais], a eu besoin de trente ans pour mener à bien sa thèse de doctorat sur Rimbaud, mais il n’est pas passé à côté d’une seule virgule des textes rimbaldiens ! A côté de ce type de doctorat et même en regard de certains autres, un diplôme de Sciences Po c’est de la gnognotte !
Maintenant, en politique ou dans les matières journalistiques comme dans d’autres disciplines encore, les réalités du terrain exigent sans doute parfois que les esprits ne planent pas dans ces hauteurs où l’on rencontrera par ex. le nouveau ministre de la Santé.
Enfin, un mien cousin, normalien (Ulm), avait envisagé de ne pas se présenter au concours d’agrégation pour ne pas porter préjudice aux pauv’ zétudiants des universités, alléguant que ça n’apportait pas grand-chose aux normaliens. La famille lui ayant un peu secoué les puces, il s’est finalement présenté, a été reçu premier mais en gardant mauvaise conscience.
Donc, donc, donc.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 19:10
Et pendant qu'on glose sur la vie des princes, les mêmes trinquent, du fait des mêmes phénomènes que non seulement nul ne songe vraiment à altérer mais que, de plus, on renforce : http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/saint-denis-ils-tentent-de-la-voler-et-lui-portent-un-coup-de-couteau-a-la-gorge-23-05-2017-6975621.php
Fut un temps, monsieur Bilger était de ceux osant la réaction. Et maintenant ?
Rédigé par : Marcel Patoulatchi | 23 mai 2017 à 15:05
@Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 08:41
Vous vous enivrez souvent des diplômes obtenus par des personnalités, Sciences Po, agrégation, etc.
Une sorte de cirage Baranne dont la brillance cacherait la crotte des semelles.
Reprenez la liste des agrégés de philosophie des années 1970-1980, c'est édifiant.
L'agrégation la plus comique demeure celle de la fille de Mitterrand, incapable d'aligner deux mots, qu'on a collée au brave Éric Naulleau pour causer cinéma sur Paris Première.
Rédigé par : Savonarole | 23 mai 2017 à 13:16
Le PS est vraiment mort, voilà qu'ils se licencient les uns les autres.
Rédigé par : Savonarole | 23 mai 2017 à 12:29
Peu me chaut le sort réservé à Michel Field. Je ne le perçois que de l'extérieur.
S'il a eu quelques bonnes émissions, il est apparu dans l'immédiat dans l'incapacité de remplir les fonctions pour lesquelles il avait été appelé, incapable de gérer une équipe de journalistes rétifs. Il en a pris acte. Point.
C'est un juste retour pour un ex-trotskiste qui met à l'épreuve ses certitudes sur l'espèce humaine... La gestion de l'humain n'est pas une simple technique.
Pour le reste, et le fond, ne voulant pas abuser des colonnes de notre hôte, je rejoins l'analyse livrée par Michelle D-LEROY | 22 mai 2017 à 20:04.
Rédigé par : Robert | 23 mai 2017 à 12:20
@Véronique Raffeneau | 23 mai 2017 à 08:47
Bonjour Véronique. Ça fait longtemps que je ne me suis pas adressée à vous. Comment se porte la Vendée ?
«Une présidente de France Télévisions qui regrette face aux journalistes de la rédaction de France 2 d'avoir fait la bise à Brigitte Macron dans les coulisses du débat d’entre-deux-tours du 3 mai ? »
D’après ce que j’ai pu constater, l’épouse du président nouveau n’est pas avare de grosses bises. Personnellement, je ne salue ainsi spontanément que des amis de trente ans au moins et j’ai particulièrement en horreur qu’on m’impose de faire la bise. Maintenant, on ne peut pas toujours y échapper.
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 12:07
@ Wil 22 mai 2017 23:12
Que d'emballement pour un débat (Onfray-Finkielkraut), somme toute d'une bonne tenue mais d'une banalité !
Ces deux grands penseurs, abonnés aux médias, ont répété pour la xième fois, leurs positions sur les sujets habituels : l'antisémitisme et la Shoah pour l'un, Proudhon et le libéralisme libertaire pour l'autre. Beaucoup de sémantique, peu de réalité. En fait de débat, ils étaient d'accord sur pratiquement tout !
Beaucoup plus intéressante, la prestation de Finkielkraut en face d'Audrey Crespo-Mara, il y a quelques jours. Un autre niveau !
De plus, Onfray semblait complètement éteint.
Il est vrai que Galzi, macroniste acharné, recadrait la conversation dès que pointait la moindre critique sur Macron 1er.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 23 mai 2017 à 11:38
Un philosophe qui n'est pas théologien est un charlot de la philosophie ; et comme seul ce type de philosophe est toléré dans notre dite République, un agrégé de philosophie y a en fait un diplôme d'athée, c'est-à-dire d'imbécile prétentieux et gauchiste.
Ce préalable posé, Field est devenu célèbre en se comportant comme une arsouille face à J.Chirac, et a ainsi inauguré la lignée des grands interviewers du genre Salamé.
Alors, il me ferait peut-être pleurer de rire en se ramassant la tronche sur un lampadaire en fin de glissade sur une m... de chien, mais sûrement pas par compassion sur sa carrière.
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"Avoir beaucoup d'amis, c'est n'avoir pas d'amis." Aristote.
Rédigé par : Xavier Nebout | 23 mai 2017 à 10:33
"C'est lui qui a décidé mais on a tout fait pour lui pourrir la vie."
Une démission forcée ça se plaide, non, même si avant de démissionner ce talentueux personnage a sans doute anticipé ce "noble" geste en postulant ailleurs.
N'ayez pas peur M. Bilger vous allez retrouver rapidement votre ami sur quelques plateaux télé pour refaire le monde selon Saint-Just :D
Rédigé par : breizmabro | 23 mai 2017 à 10:24
@Michelle D-LEROY
Lorsque la télé d'Etat utilise la redevance pour payer autant d'animateurs, d'humoristes et de journalistes cireurs de pompes, on pense qu'elle est à la solde du pouvoir.
Nous pensons immédiatement à la télévision d’État soviétique.
Sauf qu'à l'époque cette dernière pouvait parfois diffuser des œuvres à caractère culturel et artistique.
Rédigé par : Exilé | 23 mai 2017 à 09:57
"C'est lui qui a décidé mais on a tout fait pour lui pourrir la vie."
Il reste que la démission de Michel Field n'est pas surprenante dans la mesure où il y a à peine une semaine, celui-ci signait une tribune dans Libération dans laquelle il pointait le déficit démocratique et l'agressivité de l'information en matière politique pratiquée par les grands médias.
Mais après tout, le concept décoiffant de l'invité surprise, genre "issu de la société civile" type Christine Angot face à François Fillon, vous savez, ce modèle d'information démocratique tellement fiable et tempérée où un écrivain de son propre aveu n'est là que pour dire tout haut ce que les animateurs David Pujadas et Léa Salamé pensent tout bas, donc le concept de l’invité surprise était en premier un souhait de Michel Field.
Par ailleurs, le moment choisi pour l'éviction de David Pujadas - dont je ne regarde jamais le journal - était pour le moins précipité et trop conforme à l'air du temps si nous considérons les cultes des jours présents saturés de jeunisme à tout prix, à n'importe quel prix, et leur obligation-injonction : du passé faisons table rase.
J'apprécie votre fidélité en amitié.
Cependant, il me semble que c'est mieux ainsi.
Car que pouvait espérer Michel Field d'une présidente de France Télévisions qui regrette face aux journalistes de la rédaction de France 2 d'avoir fait la bise à Brigitte Macron dans les coulisses du débat d’entre-deux-tours du 3 mai ?
Ce qui est choquant ce n'est pas l'entre-soi médias-politique, c'est le fait de vouloir le dissimuler, quitte à affirmer après-coup que l'affichage en public des marques d'affection et de proximité, pour reprendre les mots de Delphine Ernotte, sont "une connerie".
Extrait de "France Télévisions : Michel Field contraint à la démission" - Le Monde, 22-05
"Cette scène est un des éléments qui avaient amené la société des journalistes (SDJ) de France 2 à envisager de consulter ses membres pour savoir s’ils faisaient confiance à Mme Ernotte pour « garantir leur indépendance ». Face aux présidents des sociétés de journalistes, lundi matin, Delphine Ernotte a reconnu que ce geste « était une connerie »".
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 23 mai 2017 à 08:47
@fugace | 22 mai 2017 à 14:40
"Il est donc probable si ce n'est certain que M. Field n'était pas à sa place, et je ne doute pas qu'il le savait avant d'y aller. La politique l'aura rattrapé et exécuté.Le premier qui dit la vérité..."
Hum ! On dit aussi que « ses propos dans l'émission de Canal Plus, Le Supplément (diffusion le 10 avril 2016) ont été jugés "insultants" par les équipes. Michel Field y est apparu d'une grande décontraction, répondant aux mouvements de grève initiés contre la fusion des rédactions de France 2 et France 3 par la formule : « Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre », commentant le sort d'un animateur dont il n'a pas encore décidé du maintien ou non de sa présence à l'antenne : « Nicolas, si tu nous écoutes, ne te suicide pas tout de suite » ou encore, à propos du temps passé à la préparation d'une émission spéciale avec le Président de la République : « Oui, ça prend un peu de temps ce genre de blague ».
Michel Field est également accusé de complaisance avec l'Élysée en avril 2016 : « La préparation de l'émission est entachée de sérieux doutes, et Field, tancé pour son manque d'indépendance vis-à-vis de l'exécutif […] De plus on rapporte des propos qualifiés de sexistes, selon lesquels il aurait écarté la journaliste Nathalie Saint-Cricq au profit de Léa Salamé, jugeant cette dernière - dont il semble apprécier le sourire babines retroussées - plus "virevoltante et sexy".
Rédigé par : Catherine JACOB | 23 mai 2017 à 08:41
Vu la qualité hautement footballistique de vos critiques concernant la politique de C. Taubira, je m'attendais à un peu plus de solidarité de votre part à l'égard de cette pauvre V. Burggraf...
Sur le reste, les faits vous donnent raison : personne ne peut se croire propriétaire de sa fonction sur France Télévisions.
Pas même vos amis.
Rédigé par : Garry Gaspary | 23 mai 2017 à 08:40
Bonjour
M. Field fait partie de ces personnes dont vous ne devriez pas vous inquiéter. Comme Michel Drucker ou M. Poivre d'Arvor il sera présent jusqu'à 80 ans sur nos écrans ou à la radio. Il passera d'une chaîne à l'autre, il changera de métier, d'émission...
Rédigé par : charles | 23 mai 2017 à 08:31
Cher Philippe,
Michel Field a toute sa place à la télévision, à la radio, dans la presse.
C'est l'un des journalistes et animateurs les plus talentueux et objectifs.
C'est Ernotte qui devrait prendre des vacances !
Il y a bien des choses qui sont tues et qui tuent dans ce "bordel télévisuel".
Ce sont des gens comme vous qui manquent à la justice !
Nous pensons à Sarah, médecin pour enfants de Belleville ce soir qui est partie dans l'indifférence totale de ces p... de plateaux télé. Comment dire que nous avons mal de toutes ces tortures cachées, étouffées ? Que ce n'est pas normal ! Que la demande de justice cela puisse exister dans une démocratie pendant que des blaireaux prétendent moraliser le pays ! La priorité de certains individus de faire des lois et lois nous indiffère.
Nous ne sommes plus dans une démocratie !
Il n'existera jamais de lois pour empêcher des hommes politiques de se prendre pour des marques, pour cultiver le mensonge, pour manipuler les esprits.
Bayrou ne voit pas les priorités de la justice et fait son festival de Cannes de la justice au lieu de s'attaquer aux urgences sécuritaires !
Vous le voyez arracher les moquettes des souricières, balancer les matelas pourris ? Du blabla, de la justice pour cocottes en images.
C'est terrible de voir ce cinéma orchestré ! C'est révulsant !
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 23 mai 2017 à 01:03
@ Marc GHINSBERG
"Gardez-moi de mes amis…
« Michel Field est un ami, c'est vrai, mais un ami singulier : je peux dire du bien de lui sans mentir. »
Sacré Philippe, voilà qui va faire plaisir à vos amis. Finalement Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem doivent se dire que, tout compte fait, il vaut mieux vous avoir comme ennemi que comme ami."
Bien vu.
Mais rien ne dit que PB parle de SES amis. Il parle peut-être des amis des autres dont iceulx autres parlent de façon xyloglosse ? Je le comprends ainsi !
Rédigé par : S Carioca | 23 mai 2017 à 00:33
@ argone
"Ce billet de M. Bilger est digne de Voici, Gala et Cie. Aucun intérêt ! De la pure mondanité !... Nous sommes à des années-lumière des problématiques des salariés de Whirlpool, partagées par la très grande majorité des citoyens de ce pays."
Donc on ne doit parler que de Whirlpool ? Oukase ? Décret ? Ordonnance ?
Et si M Bilger s'estimait incompétent pour en parler par exemple ?
Et s'il avait le droit de parler de ce qu'il veut ?
Et lui parlerait de "LA problématique" ou "des problèmes" des salariés de Whirlpool, d'ailleurs.
M'enfin !
@ Catherine JACOB
La lecture de votre billet ("post" sans doute) est cocasse. Vous y traitez somme toute de la langue française.
Qu'y lit-on (pas encore "Quiliton" pour l'Académie) ?
"NVB a raison de dire qu’elle n’a initié aucune réforme"
Ah ? Initié à quoi ?
Bon je sais que le laxiste Larousse a cédé et intégré cette acception pirate d'"initier" pour "commencer" ou "débuter" ou "mettre en route".
N'empêche que ce sont les paresseux, les incompétents linguistiques ou les snobs cherchant à impressionner par leur globish qui ont introduit ce mot dans nos manies verbales.
"Voir la journaliste Vanessa Burggraf propager la fake news d’une réforme de l’orthographe"
Alors là, "total disaster, it's true" comme dit l'hurluberlu de Maison Blanche.
Télescopage amusant des deux langues : LA fake newS. C'est là un bien singulier pluriel !
Pour sûr, parler de fausse information serait minable et méprisable.
Jetez un oeil (juste un parce que tout de même l'auteur est pénible-grave-lourd) à : www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/De-quel-amour-blessee.
Bon, pour ma part j'ai d'autres issues à add..., pardon, adresser ce soir (notamment les issues de secours), alors bonne nuit !
Ou plutôt : "Well, good night" (Hamlet, Acte I scène 1, ceci n'est pas une blague).
Rédigé par : S Carioca | 23 mai 2017 à 00:23
En zappant sur C8, je suis tombé sur la fin malheureusement d'un échange entre Michel Onfray et Finkie chez Olivier Galzi (faut que je mette les prénoms sinon je vais encore me faire disputer par Madame Bilger ;-))
Je n'ai vu que la fin et je me précipiterai sur le replay dès qu'il sera disponible pour voir le début.
QUEL NIVEAU entre ces deux esprits ! Pfff... C'est magnifique !
Même si dans le doute je peux imaginer qu'il y ait des échanges de ce type et de ce niveau sur toutes les TV du monde (je n'en ai pas encore vu ailleurs mais même si je suis très doué, je ne parle pas toutes les langues non plus et je ne suis pas assez riche pour les regarder toutes, donc...). Le peu que j'ai entendu est ce qui fait que l'on est fier d'être Français et de la France.
Parce que quand deux grands hommes d'esprit de ce niveau échangent leurs pensées, et le monde n'en regorge pas, ce n'est pas seulement deux hommes qui discutent, c'est toute l'histoire culturelle d'une nation et même du monde qui résonnent et tout ce qui a fait qu'ils pensent de cette façon.
C'est magnifique.
Rédigé par : Wil | 22 mai 2017 à 23:12
Ce billet de M. Bilger est digne de Voici, Gala et Cie. Aucun intérêt ! De la pure mondanité !
Bravo à breizmabro pour son commentaire ! J'applaudis des deux mains !
C'est une tempête dans un verre d'eau ! Du pur parisianisme qui fera juste parler dans les salons dorés parisiens où les convives parlent mondanité.
Nous sommes à des années-lumière des problématiques des salariés de Whirlpool, partagées par la très grande majorité des citoyens de ce pays.
Rédigé par : argone | 22 mai 2017 à 21:08
Merci à Alex paulista et Marc Ghinsberg.
Bon, qui Philippe Bilger avait-il comme amis avant ce billet ? Qui lui reste-t-il ?
Dans le même registre, j'imagine Macron, Sarkozy ou Hollande dire "Après tout, si les gens ont été assez c... pour voter pour moi, ils n'ont que ce qu'ils méritent".
Certains doivent l'avoir saumâtre, Philippe, vous voudriez passer pour le gros faux derche que vous n'auriez pas pu faire mieux.
Au moins ce billet fera revenir à vous vos vrais amis, c'est-à-dire ceux qui tolèrent que tout Philippe Bilger que vous soyez, vous avez droit vous aussi à avoir des défaillances. Mais ne recommencez pas. Promis ?
Rédigé par : stephane | 22 mai 2017 à 20:41
Nous n'apprenons rien en ce qui concerne France Télévisions, nous constatons seulement que la télévision d'Etat est un panier de crabes et Madame Ernotte qui, dès qu'elle a été nommée a dit "il y a trop d'hommes blancs de plus de 50 ans ici" a bien participé non pas à atténuer les zizanies mais à les amplifier.
C'est elle qui a fait virer M. Verdier parce qu'il avait osé donner un avis (à peine) climato-sceptique lors du sommet de la COP21. C'est elle aussi qui a accepté de laisser venir Mme Angot lors de l'interview de François Fillon. C'est elle aussi qui laisse l'émission de Laurent Ruquier virer à la propagande politique, massacrant les quelques invités dont les idées vont à contre-courant de celles des bobos-gauchistes et encensant ceux qui doivent nous éduquer à la pensée conforme. Où sont les Naulleau, Zemmour ou Polony qui donnaient du piment à cette émission en créant des débats d'idées ? Je n'ai pas vu celui de ce samedi, d'autant que cela ne devient plus un plaisir mais presqu'une corvée.
Lorsque la télé d'Etat utilise la redevance pour payer autant d'animateurs, d'humoristes et de journalistes cireurs de pompes, on pense qu'elle est à la solde du pouvoir. Des émissions, à la base excellentes, sont aujourd'hui tellement convenues, tellement redondantes et uniformes, avec les mêmes invités et les mêmes sujets qui s'enchaînent tous les soirs sans qu'un mot ou une idée ne viennent perturber la pensée optimiste qui doit être transmise pour façonner l'esprit des Français, que cela donne une idée de la partialité des dirigeants tout en rappelant les pires dictatures. Mais je dois dire que cela marche !
Qui a fait en sorte que Michel Field démissionne ? Qui l'a eu ? Qui dirige vraiment ?
Nous, téléspectateurs, n'avons qu'une idée superficielle des rouages de cette grande maison. Ce que nous voyons ce sont des programmes atrophiés depuis la rentrée de septembre dernier. Où sont passés nos émissions de seconde partie de soirée souvent bien plus enrichissantes que les programmes de 21h ? Depuis neuf mois, nous avons été abreuvés de politique, uniquement de cela.
Par ailleurs, la nouvelle devise c'est "un pour tous, tous pour un". Impossible de douter de M. Macron et de son nébuleux programme, dans aucun média.
Eric Brunet qui a comparé Bonaparte et Macron en ce sens qu'ils ont épousé des femmes plus âgées qu'eux, s'est fait incendier par les humoristes les plus grossiers et les plus vulgaires du PAF. Une répartie tout au plus maladroite, quand on connaît ces mêmes humoristes qui n'hésitent jamais à insulter sous couvert d'humour (au second degré disent-ils) les précédentes femmes de Président, les ministres ou leurs conjoints, sans parler de Mme Fillon dernièrement. Mais le nouveau Président : pas touche.
Il y a des sujets inabordables, c'est ainsi pour l'Islam, l'homosexualité, le communisme... La démocratie mutilée c'est cela. La liberté d'expression n'existe que dans un sens.
Michel Field osait-il défier cela ? Je ne le connais pas assez... mais cela ne se voyait pas non plus.
Un journaliste, directeur à France Télévisions, qui démissionne, cela émeut mais qui se préoccupe des ouvriers de Whirlpool et autres entreprises en cours de délocalisation, des ouvriers de Fessenheim, des agriculteurs qui se suicident ?
La France craque de partout : déserts médicaux indignes d'un pays moderne, enfants qui ne savent pas lire en arrivant en sixième, chômage et dette exponentiels, violences quotidiennes, rues de notre belle capitale interdites aux femmes, et j'en passe... Alors devant ce spectacle, j'ai bien peur que le départ de Michel Field ne passe presqu'inaperçu, hormis dans les salons parisiens.
Fort heureusement nous avons élu notre sauveur.
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@ Catherine JACOB
Fake news ! Maintenant dès qu'on veut mettre un interlocuteur en doute, on lève ce mot en étendard.
N'empêche, si l'Académie Française, si les pédagogues et autres décident ou orientent vers des changements parfois absurdes, pourquoi une ministre de l'E.N. ne peut-elle les en empêcher ?
Pourquoi se s'est-elle pas mise en travers de ces décisions ? On finirait par croire que les ministres et même le Président ne servent à rien.
Entre ne pas décider soi-même et accepter les décisions des autres sans broncher, aucune différence pour moi.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 22 mai 2017 à 20:04
Bonjour,
Michel Field est certainement quelqu’un de très intelligent et d’une grande culture. Je ne connais de lui que le journaliste. Je me souviens qu’il y a quelques années il animait des émissions littéraires de très haute tenue qui passaient tard le soir.
Mais il semble qu’il ne soit pas vraiment doué pour manager une équipe. C’est le fameux principe de Peter. Certains professionnels sont excellents dans leur spécialité mais dès qu’on leur donne des responsabilités managériales cela tourne vite au fiasco : pas assez à l’écoute de ses collaborateurs, abus d’autorité qui crée une ambiance détestable et finalement des résultats décevants car perte de motivation de ses troupes.
Michel Field a bien fait de remettre sa démission à Delphine Ernotte par souci d’apaisement. Je pense qu’il devrait revenir à son premier métier, celui de journaliste où il pourra donner le meilleur de lui-même pour la plus grande satisfaction des auditeurs et téléspectateurs, même si ses émissions passent après 23H. Maintenant avec les enregistreurs numériques ça ne pose pas de problème.
Rédigé par : Achille | 22 mai 2017 à 20:01
Je ne me prononcerai pas sur Michel Field, dont j'ignore les qualités et les défauts. Je me bornerai à faire remarquer cette ahurissante spécificité française, qui est la motion de défiance des journalistes envers leur direction.
Ce "droit", parfaitement imaginaire au regard de la justice (et dont il serait intéressant de connaître la genèse), conduit les membres de cette estimable corporation à dézinguer régulièrement leurs patrons sous prétexte que... ben, on sait pas trop. On se "méfie". On le sent pas bien, celui-là. Sa tête ne nous revient pas. Ou alors, on l'a assez vu. Ou alors, c'est justement parce que ses bonnes initiatives risqueraient de remettre en cause nos privilèges.
En somme, c'est le règne du caprice total, la prime à l'immobilisme et à la médiocrité, la tyrannie de la masse, la clé de l'asile confiée aux fous.
J'aimerais bien qu'on m'indique dans quelle entreprise privée les salariés ont le droit de mettre leur chef à la porte parce qu'ils se sont levés du mauvais pied le matin. C'est d'autant plus piquant, dans le cas qui nous occupe, que nous avons affaire à des journalistes-fonctionnaires. Nous sommes dans le "sévice public". Comme d'habitude, la gauche réclame pour elle les privilèges qu'elle refuse aux autres : à moi la stabilité de l'emploi caractéristique des chaînes d'Etat, aux autres la révocation sur "motion de défiance", parce que je le veux bien.
Notez qu'en pareil cas, les autres médias tartinent gravement sur la "perte de confiance" dont se serait rendu coupable le bouc émissaire du jour, sans se sentir obligés le moins du monde d'exiger des intéressés des détails sur les motifs de ce subit courroux. On risquerait d'avoir un vrai débat sur la mission des médias et la façon dont ils la remplissent, ce qui serait tout à fait fâcheux pour la corporation.
Cela ne nous change guère, de toute façon, puisque lors des innombrables grèves qui égayent la vie quotidienne de notre pays, les journalistes ne se sentent pas non plus obligés de s'étendre outre mesure sur les motifs de ces mouvements. Les "travailleurs" sont "en colère", et cela seul suffit à justifier leur position, quand ce ne sont pas leurs exactions. Vous ne voudriez pas, en plus, qu'ils soient requis de fournir des arguments ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 mai 2017 à 19:48
Ce n'est pas tant le renvoi de ce journaliste qui est choquant c'est la manière, apparemment, dont cela s'est passé qui semble plutôt brutale. Le sourire de sa remplaçante est assez déplaisant.
Quant à Najat Vallaud-Belkacem, sa rigidité et son rire forcé ne la montrent pas sous son meilleur jour. Il semble que la journaliste se soit basée sur sa propre expérience de mère d'élève pour porter son jugement, ce n'est pas suffisant. Néanmoins c'est sous NVB qu'ont été pris les moyens d'imposer du jour au lendemain cette réforme, notamment à travers les livres scolaires... Si elle n'était pas au courant, c'est un peu gênant pour elle, si elle était au courant, pas besoin de se prendre pour une victime injustement attaquée.
Rédigé par : jlm | 22 mai 2017 à 19:42
@ genau | 22 mai 2017 à 16:55
Bien d'accord avec vous. Qu'est-ce qu'on s'en tape que Pujadas soit licencié avec un bon pactole à la clé ou que Field l'ancien clown de "Coucou c'est nous" ait des vapeurs de pucelle au point de démissionner.
Paris n'est pas la France ! Les salariés de Whirlpool le disent, eux qui ne partiront pas avec les indemnités de Pujadas ou les bonnes cartes de Field.
En tout cas ce n'est pas moi qui vais pleurer sur leur sort...
"Au(x) suivant(s)..." comme chantait Jacques Brel :-D
Rédigé par : breizmabro | 22 mai 2017 à 19:31
Aucun intérêt.
Rédigé par : Franck Boizard | 22 mai 2017 à 19:31
@genau
...bientôt, il faudrait des semaines pour avoir un rendez-vous à 50 km
Deux à trois mois pour un spécialiste.
Et pour les gens qui ne possèdent pas de voiture à pétrole, ce n'est pas simple.
En ce qui me concerne, je n'ai pas encore réussi à trouver de médecin traitant - selon le jargon du système de santé soviétique que nous sommes obligés de subir - dans le coin où je me suis exilé il y a quelques mois.
La santé pour tous, qu'ils disaient.
A condition de venir du Balouchistan.
Mais à part ça, tout va bien et notre nouvel apparatchik joue de la flûte à merveille.
Rédigé par : Exilé | 22 mai 2017 à 18:49
@stephane | 22 mai 2017 à 16:10
"Vos amis apprécieront votre conclusion ; j'en ferais partie que vous m'en verriez vexé."
J'ai pensé la même chose.
Rédigé par : Alex paulista | 22 mai 2017 à 17:44
Gardez-moi de mes amis…
« Michel Field est un ami, c'est vrai, mais un ami singulier : je peux dire du bien de lui sans mentir. »
Sacré Philippe, voilà qui va faire plaisir à vos amis. Finalement Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem doivent se dire que, tout compte fait, il vaut mieux vous avoir comme ennemi que comme ami.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 22 mai 2017 à 17:38
Lorsque le médecin signala à la CPAM que la politique médicale était désastreuse, que les 35 heures avaient achevé de démotiver les clercs de la santé, et que, bientôt, il faudrait des semaines pour avoir un rendez-vous à 50 km, les administrateurs, hilares, le regardèrent avec mépris. Encore un qui ne comprend rien à la politique de santé.
Lorsque les administrateurs de la CPAM partirent en congrès à Bali, payés sur les cotisations de Dufour, Martin et Bellevoie, c'était avec le sourire condescendant de ceux qui avaient inspiré la limitation des frais de représentation pour les médecins libéraux. Hilares, ils se réjouissaient de la morale qu'ils avaient contribué à rétablir.
Quand il n'y eut plus de médecins disponibles, hilares, ils pensèrent à en payer de nouveaux pour s'installer en campagne aux frais du contribuable. Et les maires, soucieux ou résignés, abondèrent, et le contribuable aussi.
Quand le pays recula dans le rang des pays le mieux desservis, hilares, les administrateurs haussèrent le ton, en dénonçant que les médecins osent évoquer les 35 heures, auxquelles, eux, ils avaient droit. Avec de très gros dossiers sous le bras, ils démontrèrent que les faits avaient tort.
Alors, Xavier, Ali, de son deuxième prénom, se prit par la main ; il alla s'installer dans un département oublié, dit au maire du bourg qu'il se fichait du cabinet qu'on lui proposait, vissa sa plaque et fit paraître un avis d'installation, après avoir prévenu la Sécurité Sociale qu'il ne voulait pas se conventionner, qu'il ferait des feuilles de maladie, point à la ligne. Les administrateurs, hilares, lui promirent de le réduire, mais Xavier Ali s'en moquait et il continue de s'en moquer parce que si on le menace, les locaux emmancheront les faux à l'envers.
Ca c'est une histoire de peuple, Field et Pujadas, c'est une fable de bourgeois parisien. Ce n'est pas intéressant, parce que ça ne touche personne.
Rédigé par : genau | 22 mai 2017 à 16:55
Il est toujours surprenant que ces journalistes qui ont un contrat à terme fixe comme certains intérimaires en usine, crient au scandale quand leur contrat n'est pas reconduit.
Les entraîneurs de foot n'ont pas cette indécence et les députés non plus. Seule Ségolène Royal trouve encore la situation difficilement admissible.
Si Field est défié, c'est qu'il doit être dans le vrai. Et nous on paye la redevance.
Vos amis apprécieront votre conclusion ; j'en ferais partie que vous m'en verriez vexé.
Rédigé par : stephane | 22 mai 2017 à 16:10
Bonjour,
M.Field est vraisemblablement une personne très estimable à mon sens. Et même si son parcours politique démarre et passe par la Ligue Communiste Révolutionnaire, il a par la suite bien grandi et est passé rapidement à l'âge adulte avec une production professionnelle absolument intéressante. Sans doute faut-il le connaître intimement dans sa vie privée pour compléter le jugement.
Il est à penser que M. Field n'avait pas la compétence professionnelle pour son dernier poste occupé. Se mettre rapidement ses équipes à dos en serait un début de preuve.
Pour diriger une équipe, la compétence ne suffit pas, il faut la qualification professionnelle. Et cette dernière ne peut s'acquérir qu'avec l'expérience, mais pas seulement, il faut aussi que des qualités intrinsèques soit présentes et bien évidemment en cohérence pour le poste requis et l'objectif à atteindre.
Il est donc probable si ce n'est certain que M. Field n'était pas à sa place, et je ne doute pas qu'il le savait avant d'y aller.
La politique l'aura rattrapé et exécuté.Le premier qui dit la vérité...
Rédigé par : fugace | 22 mai 2017 à 14:40
"Par exemple celle liée au tour de force d'une Vanessa Burggraf qui a trouvé le moyen, avec un questionnement approximatif, de relégitimer une ancienne ministre au bilan désastreux, Najat Vallaud-Belkacem, et alors même que l'Education nationale va enfin être administrée par un grand titulaire compétent et respecté." (PB).
La paresse, toujours la paresse d'investigation.
Rédigé par : Giuseppe | 22 mai 2017 à 14:15
Bonjour Monsieur Bilger,
Lorsque Mme Ernotte puis Monsieur Field avaient intégré la télévision d'Etat, j'étais persuadé que leur ordre de mission était d'assurer la réélection de FH.
Je ne sais si je me suis trompé.
Si telle était sa mission il a échoué ; mais la complexité du panier de crabes peut justifier d'autres raisons.
Rédigé par : Popol | 22 mai 2017 à 14:09
« On va évidemment parler de tant d'autres choses au cours de cette semaine qui a connu d'autres polémiques. Par exemple celle liée au tour de force d'une Vanessa Burggraf qui a trouvé le moyen, avec un questionnement approximatif, de relégitimer une ancienne ministre au bilan désastreux, Najat Vallaud-Belkacem, et alors même que l'Education nationale va enfin être administrée par un grand titulaire compétent et respecté. »
Je n’ai pas regardé la dernière émission d’ONPC. C’est bête. Mais bon, on dit que Najat Vallaud-Belkacem s’est montrée furieuse de voir la journaliste Vanessa Burggraf propager la fake news d’une réforme de l’orthographe sur le plateau d’On n’est pas couché et qui fait le buzz depuis.
D'où ce questionnement : pourquoi propager des fake news en effet, alors que les true news peuvent se trouver à la pelle pour remplir le même office.
Ex. Libération de février 2016 : Réforme de l'orthographe : ce qui change vraiment ; Par Juliette Deborde — 4 février 2016 à 13:07 Actualisé à 13h45 avec précisions du ministère de l'Education nationale est-il indiqué.
« Proposée en 1990 par l’Académie française, la révision de notre orthographe devrait être plus visible dans les manuels à la rentrée prochaine. L'accent circonflexe est-il vraiment menacé ? Décryptage.
Les recommandations du conseil supérieur de la langue française, validées par l’Académie française (et détaillées dans ce document de 1990) concernent plus de 2000 mots, qui posséderont désormais deux orthographes. Les deux graphies seront acceptées, l’orthographe actuelle restant d’usage. »
Donc lorsque, ainsi que le débat en est reproduit ICI: «Vanessa Burggraf refuse d’en démordre car dans l’école de sa fille, “il y a des dictées… on enlève les petits tirets, et le mot ‘oignon’ on ne l’écrit plus o-i-g-n-o-n, on l’écrit o-g-n-o-n”. etc. » La journaliste a raison. En effet, en février 2016 Libération indique bel et bien : « Dans le viseur de l’Académie également, les traits d’union et les «ph». «Chauvesouris», «millepatte», «portemonnaie», ou «weekend» pourront s’écrire en un seul mot. Les sages ont aussi voulu simplifier des tournures orthographiques peu intuitives («ognon» au lieu d'«oignon», «nénufar» plutôt que «nénuphar») et corriger certaines anomalies ou rendre cohérents des mots d’une même famille (comme «souffler» et «boursoufler», ce dernier pouvant prendre deux «f»). »
« Najat Vallaud-Belkacem tente d’éteindre le feu » poursuit le résumé du débat sur ChEEk Magazine. « À Laurent Ruquier, qui laisse encore le bénéfice du doute à la journaliste, elle répond “Je n’en rajoute pas, je ne veux pas vous mettre en difficulté”. Mais devant l’insistance de Vanessa Burggraf, elle se voit forcée de reprendre la bataille qu’elle a dû mener en parallèle de ses réformes. »
Donc, si je comprends bien, NVB a raison de dire qu’elle n’a initié aucune réforme de l’orthographe, Vanessa Burggraf a raison de dire que dans l’école de sa fille on écrit désormais «ognon» pour«oignon» en application de la réforme orthographique. Mais toutes deux ont tort d’ignorer qu’il s’agit de la mise en œuvre tardive d’une recommandation de l’Académie française.
Aille ya ya ya Yaille ! Mamma mia !
Or donc, nul besoin de fake news du genre Najat Vallaud-Belkacem n’est pas Najat Vallaud-Belkacem mais Claudine Dupont, ou encore Mme Bismuth...😉 Il suffit de se tenir un peu plus au courant de ce qui se passe vraiment, que ne le font tant les journalistes que les ministres !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 mai 2017 à 14:02
Pujadas, Field, bof, du moment qu'ils ne touchent pas à notre Hanouna national !
Rédigé par : sylvain | 22 mai 2017 à 14:00
Michel Field, directeur de l'information de France Télévisions, a présenté sa démission.
C'est lui qui a décidé mais on a tout fait pour lui pourrir la vie.
Cher monsieur Bilger, je ne vais pas me permettre d'accabler inutilement quelqu'un que je ne connais que de nom et qui plus est est un de vos amis.
Mais la vraie question ne devrait-elle pas être : « Est-il normal qu'il existe non pas seulement un directeur de l'information de France Télévisions, mais aussi et surtout une télévision d’État utilisant ce moyen pour diffuser ce qu'il faut bien appeler de la propagande » ?
Rédigé par : Exilé | 22 mai 2017 à 13:57
Classe, brillant, intelligent, caustique, tolérant, lucide, impartial, lucide, politique... dites-vous cher Philippe Bilger à propos de Michel Field.
Mais aussi : arrogant, cassant, élitiste, méprisant, pratiquant le racisme social...!
Son départ - avant son éviction sans doute programmée - n'est que la suite logique d'un parcours médiatique sinueux et très inégal. Beaucoup d'échecs et peu de réussites.
Mais il était l'icône gauchiste à qui on ouvrait toutes les portes.
Un bobo gauchiste en moins dans le PAF. Je ne le regretterai pas.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 22 mai 2017 à 13:34